INTERPÔLE #1 - Décembre 2015

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INTERPÔLE n.01

Le magazine étudiant du Pôle Universitaire Léonard De Vinci - DÉCEMBRE 2015 I


Novembre 2015 Rédactrice en chef Manon Soihet

Rédaction

Manon Soihet Jonathan Chambers Rodolphe Peruzza Célia Delbard Baptiste Abgrall Marie-Caroline Royet Marion Tonard Sandra Louisnard Ilan Brakha Camille de St Pierre Charles Vanneste Juliette Rolloy Joseph Kfouri Emma Alfandary Julien Banon Guillaume Trebosc

Direction Artistique Rodolphe Peruzza Alexandre Annequin Baptiste Abgrall

Crédits photos

Mathilde Debeuf Rodolphe Peruzza GettyImages / Google Images

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Édito. par Manon Soihet

A p rè s u n a n d ’a b s e n ce nous voilà de retour avec un magazine totalement redesigné, une nouvelle équipe plus que motivée et des rubriques toutes plus intéressantes les unes que les autres ! Bienvenue chez Interpôle version 2.1.

Nous vous laissons donc découvrir toutes les surprises qui vous attendent au fil des pages ! Ce mois-ci votre BDE PulvRize est à l ’honneur avec une interview exclusive de la Présidente. En ce qui concerne le reste, ne vous inquiétez pas il y en a pour tous les goûts ! Nous sommes sûrs et certains que cette nouvelle version vous plaira.

Pour ce premier numéro nous voulions que vous découvriez le Mag’ sous un autre angle. Nous l’avons repensé pour vous, afin qu’il vous plaise et surtout que vous puissiez en apprendre davantage à la fois sur ce qu’il se passe en interne au Pôle, mais aussi sur les événements extérieurs qui ont suscité notre attention.

Nous vous souhaitons une bonne lecture, et en route pour une année riche en informations !

III


08 INTER VIEW

13

UN PETIT COUCOU DE

16 F OCUS 22

PULV & TRANSVERSALITE IV


26 ON A TESTE POUR VOUS

30

LE SON SORT DES ENCEINTES

32 SA MÈRE LA PUB

36

DECROCHE TON STAGE

V


42 À 7800KM

DE CHEZ NOUS

44 DIGITAL

WEEK 2015

46 CINEMA

52 EASY

SUSHIS

54 BE

MARIONETTE

58 JO 2024

VI


The Insider

VII


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L’interview. Penda PRÉSIDENTE DU BDE

Bonjour à tous, je suis actuellement en 5ème année Digital Marketing Strategy à l’EMLV. Je suis au Pôle depuis 2010 car j’ai redoublé ma première année. J’ai été présidente de l’association “Léopompom”, et membre de 2011 à 2015, ce qui fait quand même 4 ans (rire). C’était plutôt cool et ceci m’a donné env i e d e co nt inu er da ns la v i e associative et pourquoi pas faire partie d’un BDE.

par Baptiste Abgrall

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Présente nous ton BDE en quelques mots. Pulvrize a commencé avec Jonathan Poullain et Bryan Guilliod, deux étudiants de l’ESILV et de l’IIM qui se sont dit en voyant les difficultés q u’ i l y a eu l ’a n n é e d erni ère “Pourquoi est-ce que l’on ne ferait pas un BDE, pourquoi est-ce que l’on ne ferait pas mieux que ce qui a été fait l’année dernière ?“ C’était quand même leur première année dans l’école et ils n’ont pas forcément eu la chance de voir une vie de campus aussi vivante que ce qu’on a pu voir auparavant. Au fur et à mesure, je me suis retrouvée dans le BDE. A l’origine, au Pôle association mais les choses ont fait que j’ai fini par devenir présidente. Comme certains le savent déjà, le BDE Seven était dans le rouge à la fin de l’année dernière, donc on commence avec un trou magnifique mais nous essayons de maintenir le

programme que l’on avait prévu à l’origine. Il est difficile de maintenir un programme suffisamment intéressant pour les étudiants tout en évident de creuser un trou qui existe déjà et de mettre en difficulté le prochain BDE. En fait, le but c’est avant tout d’avoir une bonne vie étudiante et ensuite, laisser les choses da ns u n état co rre c t p o u r le suivant, et qu’ils n’aient pas à galèrer co mm e no us . G rosso modo, on a commencé l ’année ave c u n i nte rd i t b a n c a i re e t toutes les activités qui ont été proposées ont été financées de notre poche. C’est un petit peu difficile donc pour tous ceux qui trouvent qu’on ne fait pas assez de choses, c’est juste qu’on ne peut pas faire plus de choses pour le moment.

Tu as vu passer de nombreux BDE, comment être original en 2016 ? Notre but, c’est de reprendre ce qui marchait avant et qui n’était plus fait de la même manière, et donc de repartir vers les bases. Ce n’est pas pour faire du déjà vu, mais pour faire aussi bien que ce qu’il se faisait avant. Je pense que c’est difficile d’être original dans le sens où il y a des choses que

les étudiants s’attendent à voir de toute façon ; mais, on va essayer de changer les thèmes des soirées et trouver des lieux insolites. Pareil pour les destinations de voyages, c’est dur de diversifier (rire) parce qu’il y a quand même pas mal de choses qui ont été faites.

Cette année, il n’y a pas eu d’élections, n’as-tu pas peur de faire un flop ? L’ élection qui était obligatoire par rapport au statut, a eu une bonne mobilisation. J’applaudis tous ceux qui ont votés blanc juste pour la blague, c’est un peu vexant parce qu’on n’a pas choisi d’être tout seul.

Je sais qu’on nous at tend au tournant sur ce point-là. Pendant qu’o n m o ntait n otre liste, o n entendait parler de 5 autres listes, qui finalement n’ont pas abouti, et ça, on n’y peut rien.

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S’il y avait eu une campagne quelle aurait été votre force ? Qu’estce qui fait que vous auriez remporté l’élection ? Je pense que c’est l’énergie qu’on a à revendre et le coté esprit de famille qu’on a. Bon, il y a forcément des tensions comme dans tous les BDE mais on s’entend tous très

bien et ça fait plaisir. Qu’on ait gagné ou pas, s’il y avait eu une campagne, on serait resté soudés de toute façon !

On sait que constituer une équipe est un vrai casse-tête, comment as-tu choisi tes membres ? Comme je le disais, je n’ étais pas l’instigatrice du BDE et une fois qu’on a eu la liste à peu près définitive, le choix des postes s’est fait instinctivement. On sait

quelles sont les forces des uns et des autres et personnellement je n’ai pas eu l’impression qu’on m’ait imposé quoi que ce soit, ça s’est fait naturellement.

Vous êtes beaucoup en 5 e année, vous n’avez pas peur de passer pour des vieux cons qui se la jouent cool une dernière fois ? Si, mais ça je le vis bien, parce qu’une vieille conne, je le suis complètement et d’ailleurs je m’en vante. (rire) Vous m’entendrez faire des blagues du genre “De toute façon tu n’y comprends rien, tu es trop jeune, tu n’as rien vu, tu n’as pas vécu…”. (rire) En dehors de ça, c’est une exigence de la direction générale d’avoir des 5 èmes années et des 4 èmes années dans les BDE. En l’occurrence, on est trois 5 èmes années : Nipuna, Remy et moi-même qui sommes

à l’EMLV et un 4ème année : Damien qui est à l’ESILV. L’intérêt est qu’on a vu comment ça se passait avant donc en terme d’idées, on est capable de dire ce qui marchera ou pas ! Après, il y aussi le côté “on freine les ambitions de certains” (rire). De temps en temps, c’est bête mais quand on lance un BDE, on a tendance à s’enflammer et l’avantage c’est qu’on apporte un certain recul. Après je me trouve pas particulièrement vieille donc ça va !

Ancienne présidente des Pompom, va falloir assurer en tant que présidente BDE. Pas trop la pression ? Si, j’ai quand même la pression parce que du coup je n’ai pas la même responsabilité en tant que présidente des Pompoms qu’en tant que présidente de BDE. Tout simplement sur le côté pénal : pour les Pompoms, j’étais responsable uniquement des membres, ce qui

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représentait 25 nanas, alors que pour le BDE je suis responsable de tous les cotisants, ce qui fait au moins 1000 personnes (rire). Ça fait beaucoup plus de risques de se retrouver avec un procès aux fesses, donc juste un peu plus de pression.


Une nana à la tête d’un BDE, c’est rarement arrivé au PULV ! Es-tu féministe dans l’âme, que comptes-tu apporter en plus cette année ? Féministe dans l’âme ? Oui, tout bêtement sur les questions des salaires etc etc. Je ne pense pas que le sexe change vraiment la façon de gérer, après c’est une question de personne et moi, je pense que j’ai quand même un minimum le sens de l’écoute et je sais oublier mes idées lorsqu’elles ne marchent pas. Je ne dis pas que je suis la meilleure hein,

c’est vrai que j’ai aussi un caractère de merde, c’est le problème avec les nanas (rire). Moi, j’ai un gros côté maman, vous pouvez demander à n’importe quel membre du BDE. Par exemple, je m’inquiète lorsqu’ils ne vont pas en cours, mais je vous rassure, je ne compte pas être la maman de tous les étudiants, car 17 enfants ça me suffit !

Du côté des associations, comment te positionnes-tu ? Notre responsable Jeremy Petit est en train de monter un projet avec Laurence Jouanet, un PEE (Projet d’Engagement Etudiant) dont le but est de maintenir un planning réel des évènements associatifs pour éviter qu’ils se chevauchent. C’est ce qu’il s’est passé l ’année dernière, et cela avait provoqué des conflits à plusieurs reprises inter-associations mais aussi avec le BDE, tout simplement parce que personne n’ était au courant des projets des uns et des autres.

Le but c’est d’éviter les tensions mais aussi de s’assurer que ça bouge toute l’année ! De plus, on est en train de négocier des partenariats pour vous dégoter des trucs gratuits : on a déjà le p a r tena r iat “ S ch o o l ” (m ercre di soir aux Planches) et on essaie de trouver d’autres choses intéressantes pour les étudiants car le but, c’est de vous faire kiffer toute l’année. On sait très bien que moins vous dépensez, mieux vous vous sentez (rire) !

Si tu devais passer le restant de tes jours sur une île déserte, avec quel membre de ton BDE passerais-tu ces moments la ? Waaah c’est compliqué, parce qu’ils ont tous leurs défauts et tous leurs qualités. Vous allez me créer des problèmes, je ne sais pas qui dire (rire). Je dirais bien Léa Coste car on s’entend bien ou peut être Alice Anckener, ou Bryan, il est détendu…

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En fait, je pense que j’en emmènerai plusieurs pour compenser les côtés des uns et des autres. C’est dur, allez, je pense que j’emmènerai Léa. Je vais me faire défoncer.


Un petit coucou de ... par Charles Vanneste

...VANCOUVER Je t’invite à découvrir le pays où les caribous sont tes amis et la poutine un plat plutôt qu’un président. Bienvenue au Canada !

Pour cette nouvelle année, Interpôle et m oi-m êm e avo ns d é ci d é d e reprendre cet te rubrique qui vous fera voyager. Ma rubrique est dédiée aux passionnés de voya g e q ui travers erai ent u n e jungle sous 30 degrés pour voir un temple caché autant que pour les amateurs de simple bala de estivale autour d’un lac. Et si le simple fait de rendre visite à ta grand-mère dans la Creuse te rend nostalgique de la capitale, laisse-moi te raconter les aventures de nos cher Pulviens qui sont en échanges à travers le globe.

> Hello Justine ! Alors pourquoi as-tu choisis le pays des caribous ? Hello Charles ! Eh bien le Canada c’est un peu plus que les caribous quand même ! D’ailleurs je n’en ai toujours pas vu. J’ai vu des grizzlis, des ratons laveurs, des baleines, des orques et des bouquetins. Bref, j’ai choisi le Canada pour parler anglais 24h/24 et parce que ça avait l’air beau et on m’en a dit beaucoup de bien.

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> Je vois, je vois. As-tu vécu des petits moments d’incompréhension ? Peut-on parler de choc culturel ? Choc culturel c’est un grand mot parce que Vancouver c’est quand même une ville «normale». Après, il y a énormément de différences avec la France, et Paris particulièrement, qui sont surprenantes. Par exemple, les gens font la queue pour prendre le bus. Ça veut dire qu’ici les gens ne se battent pas, sont civilisés, et ça c’est fou pour une Parisienne ! Aussi, quand tu fais la queue au supermarché il est tout à fait normal que la personne devant toi commence à te parler pour connaître ta vie ! Et là, culturellement tu n’es pas vraiment préparé à ça. Parce qu’en France, les gens ne s’aiment pas donc ils ne se parlent pas, faut pas se mentir.

Au niveau des gens, tout est plus positif qu’à Paris, niveau ouverture d’esprit et amabilité. Même si ce n’est pas bien difficile de faire mieux.

Le passage à la nourriture NordAméricaine n’a pas été facile pour moi. Ici le terme «gastronomie» désigne les hamburgers et la poutine... Alors pour une Française ce n’est pas toujours évident. Je n’ai pas mangé de fromage ni de vrai pain depuis 2 mois et je commence sérieusement à déprimer ! Ici, si tu veux manger sain il faut hypothéquer ta maison, plus ou moins. C’est vraiment fou ! Les Canadiens ne cuisinent pas, ils décongèlent ou réchauffent.

Pour compenser, la salle de sport est pleine à craquer 7j/7. Globalement, je mange des légumes 3 fois par s em ai n e si n o n j e m e u rs , m ais mon alimentation est constituée de beaucoup de riz instantané, de burgers et de sandwichs depuis quelques semaines.

C’est très animé par endroit, par exemple Granville Street regroupe énormément de boîtes de nuit et de bars. Mais il faut savoir que la vie ici s’arrête globalement à 19h. Après ça, tout va plus lentement. Donc à 22h tu envisages d’aller en boîte parce que ça ferme à 3h. Il faut s’y faire ! Il y a un bus toutes les 30 minutes à partir de 21h donc il faut bien calculer si tu veux sortir. Mais une fois que tu as bien intégré ça tu peux vraiment sortir et profiter de ce pays.

Sacré tabernac

Heureusement être avec les autres étudiants en échange aide beaucoup, on essaye de cuisiner des choses de chez nous pour survivre !

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Nom d’un caribou !!! > As tu pris le temps de voyager dans d’autres villes du Canada ?

> Cool, Tu m’enverras des photos ! Tu vas donc revenir ?

Oui ! On a été à Victoria pour le weekend d’intégration, c’était génial. Et j’ai la chance d’être avec d’autres étudiants en échange, surtout des Allemands, qui sont motivés pour tout et n’ importe quoi. On a été faire un week-end de randonnée à Banff et à Jasper, près de Calgary. On a loué des voitures le mardi pour le vendredi et on est partis sans se poser plus de questions. Le Canada a énormément d’endroits encore sauvages et naturels, c’est vraiment impressionnant. Le p ro c h a i n voy a g e p ré v u e s t d’aller à Seattle. On est un groupe de 17 étudiants donc on va louer deux voitures et un van. Un bon weekend en perspective !

Compte sur moi ! Honnêtement, j’aimerais ne pas rentrer en France. Oui je pense revenir parce que j’aime vraiment l’ambiance de la ville. Mais je sais aussi que le fait d’être en échange universitaires avec les autres étudiants joue beaucoup sur mes impressions. Je ne regrette pas une seconde mon choix de venir ici, même s’il est vrai que BCIT nous donne tellement de travail qu’on ne peut pas profiter autant qu’on le voudrait. Mais on fait notre maximum pour profiter intensément de notre expérience ici, donc chaque weekend on se pousse à faire quelque chose même si on a des examens ou des devoirs !

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Focus. par Rodolphe Peruzza

Mathilde Debeuf

A 21 ans, Mathilde vient d’une formation en DUT SRC (maintenant MMI) et a intégré l’Institut de l’Internet et du Multimédia directement en seconde année de communication visuelle. Après un stage de 6 mois au Québec, elle débarque à Léonard de Vinci et ne se fait pas attendre pour prendre la tête d’une des plus grandes et plus anciennes associations du PULV : Pôletech. Ah, et accessoirement, elle est photographe.

Cette année, Interpôle a décidé de mettre en valeur le lien fort qu’elle entret ien avec so n asso ciat io n partenaire, c’est pour ça qu’à chaque numéro, vous aurez l’occasion de découvrir les talents bien cachés de ces photographes exceptionnels. Vous les connaissez en soirée, vous profitez d’eux pour vous faire prendre en photo, mais il est maintenant temps que vous découvriez la nature de leur travail de photographe, à l’extérieur du Pôle.

Crédits photo : Mathilde Debeuf. Tous droits réservés XVII


Quand as-tu commencé la photographie ? Et qu’est ce qui t’a donné envie ? J’ai commencé à 10 ans ! J’aimais bien prendre des photos quand je partais en vacances donc mes parents ont commencé à m’acheter régulièrement des Kodaks (appareils photos jetables, pour les plus jeunes, ndlr). J’en utilisais tellement qu’ils ont préféré investir dans un argentique, où il y avait juste besoin de changer la pellicule, c’était plus rentable. Ce que j’aimais bien avec ce format, c’était de prendre les photos sur l’instant et de découvrir seulement

après développement ce que ça donnait réellement. C’est ce qui m’a donné envie de continuer. Avec mon premier reflex, j’ai commencé à toucher à Photoshop et autres logiciels de montages pour découvrir les possibilités que nous offrait le monde merveilleux du numérique. J’ai aussi pas mal fouiné les Internets pour comprendre les réglages et arrêter de shooter en automatique.

Qu’est-ce que tu as comme matériel photo ? Vers 16 ans, j’ai eu mon premier reflex que j’ai payé toute seule, un 1000D de chez Canon ! Il y a trois ans, je suis passé sur un modèle un peu plus évolué, le Nikon D5100. En plus de mon reflex, j’ai un Canon AE1 (argentique, ndlr) qui appartenait à ma mère. J’aime vraiment le traité argentique en photo graphie, le

simple fait de ne pas connaître à l’avance le rendu de ta pose créait un réel mystère, mais aussi ce grain particulier qu’on ne retrouve qu’avec des bonnes vieilles pellicules. Au final, on capture l’instant mais on sait réellement ce que ça donne quelques semaines plus tard. Ah, et j’ai un Polaroïd, aussi.

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Ton meilleur souvenir en tant que photographe ? Pas vraiment de « meilleur souvenir ». J ’ai eu la ch a n ce d e b ea u co u p voyager et de découvrir des endroits magnifiques. Quand je photographie ces moment-là , je n’ess aie pas seulement de faire une belle photo,

mais surtout de transmettre au mieux ce que j’ai ressenti, essayer de faire passer par une simple image tous les états émotionnels par lesquels un paysage peut te faire passer…

Il y a un endroit que tu rêves de photographier ? Pas réellement. Comme je le disais, j’ai beaucoup voyagé et je rêve de faire le tour du monde. Je sais très bien que des endroits magnifiques, je vais en voir plein ! Mais paradoxalement, il y a certains moments, certaines émotions, que je préfère garder pour moi et ne pas immortaliser. C’est un

peu égoïste mais il y a des choses si fortes qu’elles sont impossibles à retranscrire en photographie. Du coup, les endroits les plus merveilleux pour moi, vous ne les verrez peutêtre pas dans mes clichés ! Mes plus belles photos sont dans ma tête.

C’est important d’apporter une dimension humaine dans tes photos ? Oui. C’est « facile » de prendre un paysage en photo. Tout le monde peut le faire. Quand tu as un iPhone avec un bon capteur, tu peux faire de jolis rendus. Mais ce n’est pas ce que je recherche… Comme je le disais avant, l ’ émotion est primordiale dans mes photographies. Le simple

fait de capturer un instant unique, un paysage bien particulier, cette beauté si simple que la nature peut nous montrer, tout ça prend une toute autre dimension si elle est transmise par des êtres vivants.

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Tu joues beaucoup avec la lumière naturelle. Phobique du flash ? Non, je n’aime pas le flash. Déjà je ne sais pas vraiment m’en servir… Mais je trouve vraiment que ça aplati l’image, ça la rend fade. Alors qu’à côté on peut avoir une belle lumière naturelle, qui peut réellement sublimer une scène ! Certains moments de

la journée nous offrent d’ailleurs des lumières absolument superbes, il faut en profiter… Je préfère me baser sur des lumières comme ça, ça apporte plus d’authenticité à la photo à mon goût.

Tu vas passer de l’autre côté de l’objectif pour cette interview. C’est comment ? Je n’ai pas envie (rires). J’aime bien prendre les autres en photos mais je n’aime pas me faire shooter ! (On confirme, ndlr) C’est trop bizarre… Je suis assez timide et je n’aime pas forcément me montrer. Donc quand j’ai besoin d’une photo de moi, j’aime

bien avoir le contrôle. Je fais des autoportraits pour mes créations, mais je sais parfaitement ce que je veux faire et je sais comment jouer pour ne pas trop m’afficher sur la photo.

Tu passes beaucoup de temps en post production ? J’aime bien retravailler les photos pour leur donner un aspect très doux. Les contrastes forts et les photos hyper vibrantes, je n’aime pas trop ça. Je me focalise sur les lumières

et la saturation pour embellir mes photos, c’est tout. Je fais aussi des photomontages avec Photoshop bien entendu.

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Des photographes qui t’inspirent ? Un photo graphe en par t iculier, Michael Ferire. J’aime énormément ce qu’il fait. Il joue beaucoup avec la profondeur de champ et les lumières naturelles. Ses photos sont presque toutes floues, hormis un endroit net

(là où la mise au point se fait, ndlr). Il cherche tout le temps un angle particulier pour réussir à sublimer son sujet, un angle déroutant. J’aime beaucoup ça dans son travail.

Un conseil à donner à un débutant ou quelqu’un qui souhaite se mettre à la photographie ? Il faut se balader. Qu’on ait un reflex, un sma r tp h o n e o u un a p p a reil jetable, il ne faut surtout pas hésiter à prendre en photo ce qui nous interpelle. On peut tous le faire, mais l ’ idée c’est d’essayer de trouver un angle, une texture, un cadrage, quelque chose qui va sort ir de l’ordinaire. Personnellement, je sors dans Paris et je prends beaucoup de

choses en photos. Les bâtiments, les passants, les visages… Il faut faire un tri derrière et ne pas partir dans tous les sens, c’est sûr... Et très important, prendre du recul sur son travail ! C’est essentiel, c’est comme ça qu’on apprend. Après tu trouves ton style, et tu te fais encore plus plaisir, tu découvres la technique, tu expérimentes…

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La transversalité au PULV. par Manon Soihet et Alexandre Annequin

C’est quoi ce truc ?

Comme vous le savez tous, nous avons la cha n ce d e faire partie d ’un pôle universitaire qui comporte trois écoles différentes : une école de commerce, une école de multimédia et une école d’ingénieurs… Vous serez tous d’accord pour dire que nous avons des univers totalement opposés, mais nous sommes près de 3000 étudiants et ce, au cœu r d u q ua r t i er d ’af faire s d e La Défense ! Quelle aubaine :) ! Les écoles du pôle ont décidé de développer la “ transversalité “ e t a i n s i d e f a i re t r av a i l l e r l e s

étudiants en équipes p lu r i dis c ip linaire s regroupant des managers, des ingénieurs, des game designers, des développeurs, et des communicants. Pour le moment les étudiants en année 5 et en année 4 ont eu la chance de tester cette nouvelle appro che lors de challenges organisés spécialement pour cela ! En effet, les deux promotions, chacune sur une semaine respective, ont dû se montrer à la hauteur des entreprises qui participaient et encourageaient le développement de cette nouvelle démarche.

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Les étudiants se sont alors retrouvés en équipes avec des personnes qu’ils ne connaissaient pas et surtout aucune n’avait les mêmes compétences que ses coéquipiers. Après je ne vous cache pas qu’au n i vea u d e s é q u i p e s , ç a p a s s e ou ça casse comme on dit. S oit vous avez des affinités et c’est parfait, soit vous n’en avez pas mais vous êtes très professionnel et vos projets se déroulent à merveille, soit vous décidez de

n’en faire qu’ à votre tête et c’est là que ça se complique… En effet, l’un des principaux objectifs de ces semaines transverses c’est aussi de nous permettre d’avoir un avant-goût du monde professionnel, du travail en équipe et surtout du partage de compétences ! Parce que les travaux de groupe à rendre pour telle matière où l ’on choisit de se mettre avec ses potes ça va bien cinq minutes, car après les études c’est fini tout ça !

Comme nous vous l’expliquions, les challenges auxquels les étudiants ont dû faire face ont été réalisés grâce à de grandes entreprises telles que PSA et CISCO. La semaine transverse

est une semaine éprouvante car nous devons travailler d’arrache pied dans un laps de temps plutôt restreint avec différents rendus qui rythment les journées.

À vos risques et périls

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Nous avons dù prendre les meilleures décisions possibles et avoir des idées des plus novatrices ! Les challenges étaient divisés en deux parties distinctes mais tout aussi importantes : - D’une part nous avions un projet défini. Les A4 devaient trouver u n co n cept d ’o bj et s co n n e cté s innovant, qui change le quotidien ou la façon de voir l’avenir de notre p la n ète. Po u r cela , a na lys e d e marché, création de concept, plan de communication devaient être réalisé et ce, dans le but d’ être le meilleur possible et le plus novateur pour séduire l’entreprise CISCO. Les A5 quant

à e u x , o nt d u t r av a i l le r s u r l a création d’un “Smart Service”, pour PSA , destiné a simplifier la vie et les trajets des automobilistes.

Et p our f inir ces semaines riches en tout point, des remises de diplômes ont été organisées pour récompenser les équipes les plus performantes et présenter les concepts d’objets connectés qui ont le plus attiré l’attention. En bref, ces semaines transverses nous permettent d’être

confrontés au monde professionnel et nous apprennent à donner le meilleur de nous même en étant en équipes d’horizons pour le moins opposés mais à la fois tellement complémentaires… Cela restera une expérience très enrichissante qui nous aura appris de nombreuses choses !

- D’autre p art nous ét ions à la tête d ’une entreprise f ict ive et nous devions faire en sorte qu’elle soit pérenne. Gérer la production, le s sto ck , le b u d g et et tout ce qui tourne autour de la gestion d ’une entreprise.

Il faut donner le meilleur de soi-même

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The Outsider

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Nous avons testé pour vous. par Baptiste Abgrall

Le magazine Be-Street est un magazine de culture urbaine qui organise chaque année un festival de deux jours et une nuit au Paris event center, vive le Be street Week-end ! Tout est dans le nom ! Cet évent consacré à la culture urbaine actuelle a eu lieux le week end du 3-4 octobre 2015, le but, promouvoir des marques des artistes et d’autres événements relatifs aux street art, musique hip hop et à la mode. On prend plaisir à se balader entre les différents stands de vêtements, skates et autre produits dérivés. Les marques redoublent d’efforts p o u r vo u s o f f r i r d e n o m b re u x divertissements. On se faufile entre les stands avec l ’ intention de faire un tour pour

découvrir les vêtements proposés et potentiellement en acheter, ce que ferait une personne normale dans un magasin normal…Que nenni mon ami ! Tu te retrouves à jouer à un jeu à coucher dehors qui, à l’issue de celui ci te laisse avec un coup de poisson dans ta tête. « Co n ceptu el » m e direz-vo us , seulement ça marche ! Tout le monde se rappellera d’avoir eu le droit à un beau tête à tête avec un poisson mort.

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C’est gratuit ! U n e d e s p a r t i c u l a r i té s d e ce t é vé n e m e nt e s t s a g rat u ité ! A croire que ça redevient à la mode. Toutes les animations présentent vous permettent de repartir avec de nombreux lots gratuits (tasse, peluche géante de Yoda, de Batman, des bobs, des T-shirts et même une nouvelle coupe de cheveux ou un nouveau tatouage). Tout

est fait p o ur vo us s at isfaire le plus possible et pour que vous rentriez en disant à vos potes : « Tu sais pas ce que t’as raté ! » Tu pourras même les faire baver en montrant des photos et vidéos des autos tamponneuses, des concerts gratuits et du saut de dix mètres sur un matelas gonflable en plein milieux du Paris Event Center !

Que fait tout ce beau monde ici ?? Et bien c’est une bonne question ! On a parfois du mal à réaliser qu’on est en train de fumer une clope et prendre une bière avec McBess, (Si tu connais pas tape sur les internet et tu apprendras, c’est pour ta culture général) Eddy de « En passant pecho » ou encore Tristan Eaton. Mate la classe ! Eddy pour la marque Tealer et Mc Bess pour sa propre marque The Dudes, dommage qu’il nous ait pas montré ses talents sur toile, mais nous ne pouvons pas tout avoir. Par contre un joli cadeau nous est offert : Aaron Kai pose une de ses œuvres sur un mur de 2m/5m pendant les deux jours. Une rampe de skate est installée à proximité de la scène pour matter des skaters pro invité par Nike SB, faisant des figures de dingue que tu n’as jamais vue même dans les X GAMES.

La nuit est un autre monde !

Le Be street week end est un évènement généreux… Après une journée bien mouvementée, la nuit tombe sur le Paris Event Center et tout le monde gagne la scène. Les basses commencent à faire vibrer ton corps et la taule du P.E.C sur le gros son hip hop anglais de Jay Prince. Puis s’enchaine un déluge de Dj (Flechette, Point Point, Noi, Vanderkush et bien d’autres) à l’inspiration plus folle les uns que les Mais j’en oublie la moitié, l’important autres. Le concert du week-end est est de dire que dans tout les cas on tellement prestigieux que la plupart en prend plein les yeux, pleins les des visiteurs ne viennent que pour oreilles car côté musique, on a pu voir ce show. bouger sur du gros son US avant la performance de F.Strokes, Vince Le jour se lève, nos mollets souffrent, nos oreilles sifflent, mais on rentre Staples ou encore Dizzy Wright. dormir heureux en sachant que dans deux heures on repart pour la deuxième journée. X XVII


A l’année prochaine ! Cela fait deux ans que nous participons au Be street WKND et je dois dire que celui de l’année dernière nous avait fait une grosse impression, c’était une vraie tuerie.

Cette année c’est un peu plus mitigé, à vouloir faire plus grand, ils ont perdu de la en proximité avec leur public, et c’est dommage !

Salut les copains ! MAD STEEZ LEON FARSEEN AARON KAI SIMON LANDREIN LUKE PELLETIER SAM TAYLOR

Grosse basse / grosse rampe / nombreux live painting / street market / cantine outdoor / studio photos. Une édition où tout le monde y trouve son compte !

Nos TESTEURS

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Le son sort des enceintes. par Jonathan Chambers

Les sorties musicales de la rentrée

Cette chronique n’a pas la prétention de vous faire découvrir des perles rares qui vous feront vibrer à tous les coups. Non, mais en revanche, elle espère vous faire vous pencher sur deux ou trois sons récents qui peuvent valoir le coup de s’arrêter trois secondes, ou trois minutes. Jingle.

plateaux TV tels que « The Tonight Show with Jimmy Fallon ». Son album est remarquable, planant et à écouter dans son intégralité, mais c’est sur Water Me, présent sur EP1 sorti en 2013, qu’on t’invite à tendre une oreille. Ce morceau est à la fois envoûtant, conceptuel et hyper riche en originalité. 3:25 de pur bonheur. Ah oui, on allait presque oublier, La jeune FKA TWIGS le clip est à regarder absolument ! Récemment fiancée à Robert Pattinson, Hyper sobre, avec juste la tête de auteur-compositrice-interprète, FKA en gros plan sur fond vert, il productrice et danseuse (rien que nous permet d’appréhender un peu ça), se fait remarquer il y a quelques plus l’univers perché de l’artiste. mois, malgré la sortie de son album LP1 en 2014, et envoie la sauce sur des XXX


ODESZA Boum, le duo de Seattle créé en 2012 nous revient en septembre avec une nouvelle bombe. In Return , nous entraine le temps de 20 chansons réparties sur deux CD, vers la paix intérieure. Honnêtement, ça peut servir de simple musique de fond, mais c’est dommage. Ce groupe mérite vraiment de se consacrer à l’écoute de leur dernier opus, en lui accordant une attention complète. Une petite préférence pour Say My Name, qui reflète bien l’état d’esprit de l’album qui mélange à merveille leurs côtés peps et chill.

CRO Rappeur, chanteur, producteur et designer originaire de Stuttgart qui présente sa musique comme de la RAOP (contraction de rap et pop). En novembre 2011, il sort son premier clip, Easy, un vrai carton. Après son premier opus Raop en 2012, Melodie en 2014, il revient en 2015 avec un live MTV Unplugged o uf f issim e, ave c en p r im e u n e nouvelle chanson, Bye Bye. Une intro au piano plutôt détente, le flow de Cro est ultra posé et on en oublie presque qu’il chante en allemand.

DIE ORSONSS Un peu plus éner vé mais signé sous le même label, Chimperator Productions , que Cro, ce quatuor fondé en 2007 revient cette année avec What’s goes ? On fait un stop sur Schwung in die Kiste qui déboite avec de bonnes sonorités presque techno qui nous évoque un peu le style de Die Antword. Et au passage, si tu n’as pas encore eu ta dose de « WTF Internet !? » pour la journée, profites-en pour regarder le clip, tu seras comblé.

CARAVAN PALACE Le groupe d’électroswing français, qui a sorti son premier album en 2008, remet ça le 16 octobre avec <I°_°I>. Une fois n’est pas coutume, cet album nous donne la pèche et on ne peut qu’attendre la prochaine fois de les voir en live, parce que dieu sait que c’est bon ! Et puis, si par hasard tu voulais n’en écouter qu’une seule, arrête-toi sur Wonderland, et revient nous voir si elle ne t’a pas mise de bonne humeur.

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Cet article est garanti sans placement de produit.

Sa mère la pub ! par Rodolphe Peruzza

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La publicité domine ta télévision. Elle domine tes séances interminables de scrolling sur Facebook et Twitter. Elle domine tes trajets matinaux, que tu sois véhiculé ou que tu fasses partie de ce troupeau insupportable d’utilisateurs de la 13 (ça marche avec toutes les lignes). Je ne te juge pas, j’en fais aussi partie. Mais c’est inéluctable, la pub est toute puissante. Elle fait partie de

notre champs visuel quotidien, à essayer sans cesse de nous vendre la dernière voiture, de la bonne conscience ou encore le dernier Pitch Choco-Barre - qui ressemble étrangement à une saucisse cocktail sur les affiches, soit dit en passant -. Heureusement que mon train avait du retard et que j’ai regardé de plus près, sinon je vous aurais parlé de la dernière pub Knacki.

Une première question à laquelle il faut répondre : qui se cache derrière ces publicités ? Des agences, et des clients. Côté agence on a un directeur de création, une bande de chefs de projets et autres directeurs de comptes qui vont gérer la campagne d’un œil très avisé. À leurs pieds ? Des « team créatifs » soit un duo concepteur rédacteur/directeur artistique qui va définir la ligne visuelle et le message que doit faire passer la campagne. Tout en bas, les petites mains.

Les stagiaires ! Ceux qui vont se charger de la technique et essayer de sortir des maquettes correctes pour faire plaisir à Monsieur le dir’ créa. Bref, du beau monde qui va faire des brainsto’ et des workshops toute la journée (du bullshit d’agence pour faire les ‘Ricains).

Du bullshit d’agence pour faire les ricains

Tout ce travail, toute cette sueur, toutes ces charrettes, pour tenter à terme de faire face au plus grand problème du monde de la publicité : le client.

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99 francs ne vous a pas menti, sur 10 bonnes idées, c’est souvent la plus naze, la « bouse de dernière minute » (Jean, si tu nous lis…) q u i e s t c h o i s i e . Si m p l e m e n t parce que les risques, les clients n’ai m ent p as tro p ça . O n e st b ea u co u p mi e ux em mito u f lé dans son petit confort, n’est-ce pas ? Néanmoins, on a parfois de très bonnes surprises. Un exemple récent : une opération social media de Licra intitulée #NoLikesForRacism. Une série de 7 vidéos pour lesquelles il est impossible de lever son pouce pour « liker » un tel fléau. Allez

re ga rd er, vo us co m p ren d rez . DDB Paris (agence) a donc eu l ’ idée d’ inciter les internautes à reto u rn er leu r sma r tp h o n e (oui, il fallait être sur version mobile, sinon c’était pas pratique). Le pouce bleu se retourne donc, e t i l d e v i e n t b e a u co u p p l u s simple de « ne pas aimer » cette vidéo. Réalisée dans le cadre du Hack For Goo d (organisé par l’ami Mark Z.), cette opération a d’ailleurs été primée d’un Grand Prix Stratégies ; un beau trophée à rajouter dans les locaux.

On peut lire partout sur internet des articles qui dépêchent de ce florilège de publicités inspirantes, bien pensées et bien pensantes. Je n’ai pas envie de vous faire l’éloge de ce que vous aurez déjà vu sur iletaitunepub.fr et autres blogs du genre. Beaucoup de pubs m’énervent et me donnent envie de gueuler. Et toi, qui me lis, tu vas être mon défouloir (désolé). Je ne prétends pas à changer ton état d’esprit vis-à-vis de la publicité. En revanche, je ne souhaite pas me catégoriser

da ns cet te inn o cente s o ci été que la réclame mène du bout de sa baguette. Elle profite d’une naïveté collective sans précédent et nous fait avaler n’importe quoi à l ’aide de pubs médiocres et manipulatrices. Non. Je préfère prendre position et le crier haut et fort : SA MÈRE LA PUB ! Allez, rdv le mois prochain pour lui rentrer dans le lard.

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#EntenduAuWEI

Eh, on fait des voitures Cetelem ?

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Décrocher un stage aux États-Unis par Sandra Louisnard

Les américains adorent la culture, la langue et les formations françaises. Avec un peu de persévérance, vous pouvez être sûr que votre « French touch » finira par séduire un recruteur Américain. Néanmoins, pour que vos candidatures soient recevables, il est bon de garder en tête certaines règles parfois très surprenantes lorsque l’on est habitué aux critères français. Choisissez un sponsor ! Etre sponsorisé est indispensable pour trouver un stage aux Etats-Unis. Sans cette société privée, vous n’aurez aucune chance d’obtenir votre visa J-1 (visa de stage) obligatoire pour entrer sur le territoire américain. Malheureusement (ou heureusement pour eux), ce service est payant. La bonne nouvelle est que la plupart des sponsors ne vous font payer que lorsque vous êtes sûrs d’avoir trouvé votre stage. Un sponsor est un organisme qui a un contrat avec le département d’état américain. Il s’occupe de remplir les

formulaires pour l’obtention de votre visa et vous délivre votre assurance américaine. Si besoin, il va même jusqu’ à effectuer une visite sur place de l’entreprise que vous avez choisi. Votre sponsor ne peut pas être votre école, ni votre entreprise sauf pour les heureux gagnants d’un stage chez Microsoft ou Disney par exemple. Ces grandes entreprises reçoivent tellement d’employés et de stagiaires du monde entier qu’ils possèdent leurs propres contrats avec l’Etat !

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Il existe de nombreux sponsors que Je vous le recommande pour leur vous pourrez comparer sur Internet. sérieux et la rapidité de leurs réponses L’un des plus connu (et des plus assez bluffants. chers) s’appelle « Parenthèse ».

Le plus simple est de se faire pistonner

Pensez votre CV comme un Américain. Votre CV doit évidemment être rédigé en anglais tout comme votre profil LinkedIn. Jusque là rien de très surprenant. L’idéal est de se faire relire par un anglophone. Votre CV ne doit surtout pas inclure d’informations trop personnelles q u i p o u r ra i e nt f a i re l ’o bj e t d e discrimination comme une photo, votre date de naissance ou encore votre nationalité. Oui, cela peut surprendre lorsqu’on est habitué au système français et certains d’entre vous pourraient être tentés de mettre ces informations malgré tout. Sachez que dans certains états, les employeurs enfreindraient la loi s’ils acceptaient ce genre de CV. Mais alors, comment annoncer aux employeurs que vous êtes français(e) ? Grâce à votre lettre de motivation principalement mais également grâce

à la rubrique « langues » de votre CV. Vous pouvez rajouter « French : native » qui plaira beaucoup à certains recruteurs. N’oubliez pas que la majorité des américains ne connaissent pas le système scolaire français et encore moins votre école. Il est important de présenter en quelques lignes votre formation et de lister vos matières principales. N’hésitez pas également à mettre le lien du site internet de votre école. Enfin, si vous avez des référents qui peuvent appuyer votre candidature, n’hésitez pas non plus à ajouter leur nom et numéro de téléphone sous les expériences correspondantes. Les américains apprécient énormément ce genre d’attention.

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Votre sponsor s’occupe de tout leur expliquer

Consacrez seulement 5 minutes à votre lettre de motivation. C’est de loin la meilleure partie. Un simple copier-coller et c’est terminé ! Je vous rassure tout ça est bien légal.

tout leur expliquer dans votre lettre de motivation. Elle est bien plus importante que votre CV. C’est cet élément clé qui vous permettra de Avec le sponsor Parenthèse, vous décrocher un entretien d’embauche êtes invité à télécharger, via leur pendant lequel vous pourrez lui parler site internet, la lettre de motivation de ce que vous mettez habituellement spécifique à votre situation. Vous dans vos lettres de motivation. n’avez p lus q u’ à p ers o n na lis er le premier paragraphe. En cinq Deuxième bonne nouvelle, la lettre de minutes, votre lettre est terminée motivation doit figurer obligatoirement ! Pourquoi cela est-il aussi simple dans le corps de texte de votre mail. ? Tout simplement parce que la Ce dernier ne doit contenir qu’une lettre de motivation, dans votre seule pièce jointe, votre CV. Il sera cas, ne doit servir qu’à rassurer les probablement supprimé dans le cas employeurs Américains. Ils doivent contraire. Vous n’avez donc pas à savoir que vous êtes sponsorisé, rédiger de mail en anglais où pourrait que vous viendrez avec un visa et se glisser des fautes d’orthographe ! une assurance américaine. Votre sponsor se charge, pour vous, de

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Osez les candidature spontanées ! On ne va pas se mentir, le plus simple est de se faire pistonner. Si vous avez la chance d’avoir des contacts et qu’ils sont prêts à vous aider, n’hésitez surtout pas à passer par eux, cela vous fera gagner un temps précieux. Sinon, tenez vous prêt à recevoir de nombreuses réponses négatives, mais ne baissez pas les bras. Entre trois et six mille étudiants partent tous les ans aux USA avec un visa J-1. Répondez à des annonces et n’hésitez

pas à envoyer des candidatures spontanées aux entreprises qui vous plaisent. Plus de 60% des étudiants trouvent leur stage comme cela. Par sécurité, il est bien d’inclure dans vos recherches des entreprises qui ont déjà accepté des étudiants avec des visas J-1. Vous pouvez également passer par des entreprises de placement, qui trouvent votre stage pour vous, mais elles sont chères et pas toujours très honnêtes.

Envoyez 3 à 4 mails par entreprise. Les employeurs veulent être sûrs que vous êtes motivé. Vous devez leur prouver que vous voulez faire partie de leur équipe. Une semaine après votre premier email, envoyez un deuxième email rappelant le premier. Il doit comprendre à nouveau les informations concernant votre

visa ainsi que votre CV. Une semaine après, recommencez ! Mais surtout n’appelez pas, c’est très mal vu. Si au bout du quatrième ou cinquième mail, vous n’avez toujours pas de réponse, vous pouvez arrêter… Il faut en général entre 3 et 8 semaines pour trouver une entreprise.

Faites le deuil du premier entretien d’embauche. Le premier entretien d’embauche peut s’avérer très déstabilisant quand on ne mesure pas vraiment à quel point c’est important de pouvoir choisir ses mots pour se vendre. Le mien a été un mélange de silences pesants, de langages des signes et de « Can you repeat please ? » Un grand moment de solitude (rire) !

Les entretiens d’embauche américains sont beaucoup moins formels qu’en France et vous devez vous préparer à répondre à n’importe quelle question. Si l’un de vos entretiens se passe mal, ne vous découragez pas et parlezen à votre sponsor, ils sauront vous aider à persévérer.

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Négociez votre salaire !!! En 2014-2015, les étudiants français ont gagné entre 0 et $6 428 par mois avec une moyenne de $1 800. N’hésitez pas à négocier avec votre employeur. Le fait de rechercher un stage rémunéré est souvent très bien vu par les employeurs, ce n’est pas la peine de vous endetter pour un stage que vous pourriez faire en France. Sachez que la plupart d ’entre eux prennent en charge les frais de

sponsor, voire vos frais de voyage en contrepartie des économies qu’ils font (mutuelle qu’ ils ne doivent pas payer puisque vous avez déjà toutes vos assurances complètes et l’exonération de certaines taxes). Ils peuvent également vous rembourser une partie ou la totalité de ces frais une fois que vous serez sur place. Compter en m oyen n e 6 à 8 semaines pour rentabiliser les frais initiaux.

C’est un tremplin incroyable

Et l’anglais dans tout ça ? To u t e s t p o s s i b l e . C e r t a i n e s entreprises veulent que vous soyez bilingue, d’autres vous accepteront avec un niveau d’anglais scolaire. Néanmoins, plus votre anglais est faible et plus il est recommandé de

multiplier les candidatures. Dans tous les cas, un stage en immersion est un tremplin incroyable pour progresser et vous serez largement récompensé de vos efforts !

XL


#EntenduAuWEI

Putain, j’arrive pas à avaler.

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Inde : le grand ménage culturel. par Juliette Rolloy

Depuis quelques semaines, les médias parlent de plus en plus du ministre indien de la culture, pourquoi ? Sûrement à cause des déclarations extrémistes qui commencent à créer des tensions au sein des communautés indiennes. Le ministre de la culture et d u to ur ism e M a esh Sha rm a a p p a r ten a nt a u g o u vern em ent de Narendra Modi est un fervent défenseur de la culture Hindoue. Il prône également Hindutva une idéologie d’extrême droite, voulant un retour à une culture hindoue pure. Son parti le BJP souhaite influencer et réformer tous les domaines où ils peuvent avoir de l ’influence : urbanisme, sexualité, environnement

et culture. Ils revendiquent plus de 88 millions d’adhérents ce qui ferait d’eux le plus grand parti au monde, plus puissant que le parti communiste chinois. Certains journalistes vont jusqu’à comparer Maesh Sharma à d’anciens criminels coupables de génocide. Par exemple, The Economic Times le rapproche de Goebbels « Sharma is the new Goebbels » et fait un parallèle avec les génocides du Rwanda et de Bosnie. « If Bosnia and Rwanda gave you ethnic cleansing, the party at the Centre came up with a new project of civic cleaning ».

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Des déclarations surprenantes D u ra nt u n e i nte r v i e w ave c u n journaliste anglais Maesh Sharma s’est défendu de tout propos critiquant la religion musulmane ou chrétienne. Mais selon lui ce ne sont pas des croya n ce s « a u cœ u r d e l ’ â m e indienne ». Il a confié à l ’Indian Express qu’il devait lutter contre

la pollution culturelle en particulier venant d’occident. Le 28 septembre un homme de 50 ans a été lapidé car accusé d’avoir mangé du bœuf. Le ministre n’a absolument pas condamné les meurtriers mais à critiqué le père qui aurait pu « choisir un autre animal ».

Pourquoi des déclarations si tranchées ? Pourquoi maintenant ? Maesh Sharma s’est justifié tout en rassurant sur son projet (Mensonge ou réalité ? A vous de juger). Selon lui l’Angleterre, après la colonisation a laissé de nombreuses marques sur la culture indienne. Le tourisme et les échanges commerciaux fragilisent leurs traditions. Il veut protéger l’Inde dont l’histoire et les coutumes sont « polluées » par la culture occidentale.

de la religion hindoue. - Lutter contre le comportement trop occidental des jeunes filles indiennes. - Musulmans et chrétiens doivent respecter les idées de l’Hindutva. - S’ils refusent, ils sont priés de quitter l’Inde.

En bref nous verrons comment la situation évolue, ce « ménage culturel » peut rester pacifique Par quelles actions : ou entraîner des expulsions, des - Rendre l’hindi, langue obligatoire à réfugiés politiques, des violences l’école et moins enseigner l’anglais. entre ethnies et groupes religieux. - Nettoyer les bords du Gange symbole

Point culture (pour l’étaler) Le BJP (Bharatiya Janata Party) est l’un des partis les plus puissants d’Inde, c’est un parti nationaliste Hindoue, élu en mai 2014 (extrême droite). Ils ont remporté les élections de 2014 avec 30% des voies et plus de la moitié des sièges au gouvernement. Hindutva : Philosophie nationaliste

et d’extrême droite défendue par le BJP, selon laquelle tout ce qui est indien est hindou et vice versa. Maesh Sharma : Ministre Indien de la culture et du Tourisme appartenant au gouvernement du premier Ministre Modi aux convictions d’extrême droite.

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La Digital Week 2015. par Julien Banon

On y était, la Digital week nous a ouvert ses portes lors de la conférence « Les données personnelles et le journalisme de données » pour échanger avec Alexandre Léchenet Data journaliste pour Libération.

De multiples points intéressants ress o r tent, n ota m m ent sur les problèmes et les solutions qu’apportent l’arrivée de la Big Data pour le monde du data journalisme. Mais commençons par une petite piqûre de rappel sur ce qu’on appelle « Big data » ou « données personnelles ». On distingue deux catégories : les données personnelles et celles dites « intimes ».

Pour les personnelles rien de plus simple, elles sont décimées tout au long de votre journée. Carte bleue, carte vitale, pass navigo, carte de fidélité, les réseaux sociaux et autres cookies sont autant d’éléments qui illustrent la quantité d’informations à disposition pour qui le veux vraiment. Les données intimes sont quand elles plus délicates car elles concernent votre intégrité physique. Elles permettent entre autres d’en savoir plus sur votre état de santé ou votre génétique.

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Le journalisme de données , ou datables journalisme, est un mouvement visant à renouveler le journalisme par l’exploitation et la mise à disposition du public de données statistiques. Sylvain Parasie propose l’expression « journalisme ha cker », censé ra p p ro ch er les passionnés d’informatique et les journalistes pour faire évoluer le journalisme. Il est également lié à la libre disponibilité des données: de plus en plus de données statistiques sont diffusées par les institutions et les gouvernements, et un journaliste d’investigation sachant les analyser peut révéler des faits importants comme cela a été le cas dans le scandale Swiss Leaks.

Je vois d’ici votre légère frayeur à l’idée que votre concubin apprenne votre vie secrète sur Tinder, vous avez bien raison au vu du scandale de liste Ashley Madison, le leader mondiale des rencontres extraconjugales discrètes, rendu public en août dernier. À ce problème, plusieurs institutions font office de garde-fou tel que la CNIL ou encore le « droit à l’oubli » voté par l’union Européenne en 2012 vous permettant de conserver votre anonymat. Cependant, leur efficacité se retrouve p arfois limitée fa ce aux rob ots capables de croiser un grand nombre d’informations et de méta données pour tout connaître sur votre profil. En effet, seulement quatre informations permettent à un algorithme d’identifier Maintenant que ce tour de table est votre profil dans son intégralité ce fait, le premier problème qui nous qui rend l’anonymat presque illusoire. vient en tête concerne la sécurisation de ces précieuses données.

Internet est malléable à souhait

À cette non-intimité se rajoute le risque de « faux positifs » liés à la marge d’erreur des robots accentuant la discrimination. Ainsi, on peut constater que certains profils se voient refusés le remboursement de frais médicaux suite à une simple erreur de manipulation des données. Plusieurs solutions sont envisageables par tous, en dehors du cadre de la protection juridique pour contrer cette

menace grandissante. L’obfuscation consistant à biaiser l’interprétation des données par le sur-nombre d ’ informations en est le parfait exemple. Pour finir ne noircirons pas plus le tableau qu’il ne l ’est déjà, car internet est un formidable outil malléable à souhait. Il ne tient donc qu’à vous de l’exploiter pour soutenir le journalisme de données.

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La Rubrique Cinéma. par Joseph Kfouri

Le Labyrinthe, Terre Brûlée Je n’ai pas énormément de choses à dire sur ce film, autre que son plus grand point positif est qu’il soit toujours aussi pro che du livre. Personnellement, j ’ai préféré le premier qui était plus angoissant, plus pesant, et plus mystérieux. Dans le deuxième volet, c’est différent et j ’ai trouvé pour ma part que l ’a mbia n ce avait cha n g é et qu’il s’agissait désormais d’une contre-utopie avec une sorte de guerre entre rebelles et technocrates qui font fi de la morale. Il y a un peu d’épouvante, si on peut appeler ça comme ça, avec quelques moments qui nous font sursauter (et encore…). Néanmoins, pour ceux qui ont vu le premier, il est quasi obligatoire de voir le 2 étant donné que tout s’éclaircit, les zones d’ombres se dissipent et on comprend l’enjeu qui se pose dans cette fiction post a p o c a ly pt i q u e. L’ i n t r i g u e e s t intéressante au début.

Après , p ersonnellement, je me suis ennuyé bien qu’il y ait par la suite beaucoup de révélations et de surprises, mais je suis un éternel blasé, donc bon... J’ai pu noter quelques incohérences qui m’ont un peu énervé. Par exemple, sans vous spoiler, deux personnages fuient dans un sous-sol, et essayent de trouver une issue via les égouts, quand tout à coup, ils se retrouvent au milieu d’un immeuble suspendu en l’air, à moitié éventré. Illogique. Ceux qui l’ont déjà vu et ceux qui iront le voir comprendront. Pour conclure, je ne dirai pas que c’est un bon film, mais il est assez proche du livre, et j’ai apprécié ce point. Le début est sympa, mais je me suis ennuyé à partir de la moitié du film. Je conseillerai à ceux qui ont vu le premier d’aller le voir, c’est obligé, il y a b ea u co up d e révélat i o ns et d e surprises ! Quant aux autres, allez-y, ça pourra toujours vous plaire.

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Crimson Peak Pour ma première chronique cinéma, j’ai voulu marquer le coup. Crimson Peak vient de sortir, je me suis dit que ça pourrait faire un bon sujet. Ainsi, chroniqueur prenant sa tâche très au sérieux, je suis parti voir ce film, quelque peu inquiet et innocent. En vrai, je l’ai fait pour vous. Et ma critique ? Eh bien disons qu’elle ne sera valable uniquement pour 50% du film. Quid des cinquante autres pourcents ? Ce serait difficile de vous le dire puisque j’ai passé la moitié du film les yeux fermés et les oreilles bouchées. Oui, il faut l’avouer que je suis quelque peu couard. J’ai adoré, même si j’étais quelque peu déçu. C’est un bon film, mais problème, c’est que je l’ai trouvé trop prévisible. Le scénario est bateau, c’est déjà vu. Les moments d’épouvantes sont un peu clichés, etc.

Pour la faire court, c’est l’histoire d’une femme qui à la mort de son père, se marie avec un homme q u elq u e p eu mystér i eux . Da ns son château en Angleterre, malgré les avertissements répétés de sa mère revenant d’outre tombe, elle découvre un monde terrifiant, modelé par l’amour passionnel et fou, et la mémoire des morts qui restent éternelle.

Je vous conseille d’aller le voir sans pour autant le considérer comme un film d’horreur bien qu’il ait été classé ainsi. En vrai, fermez les yeux et bouchez vous à moitié les oreilles pour entendre un peu lors des passages clé, et ressentez ce petit courant d’air qui se balade dans la salle de cinéma et qui vient, traitre qu’il est, effleurer doucement vos avants bras et remonter dans Néanmoins, Guillaume Del Toro, un frisson vos poils vous donnant réalisateur, a su mêler deux intrigues, la chair de poule. Personnellement, une d’épouvante et une autre plus c’est du vécu. dans le glauque zarbi, qui ont fait de ce film un cocktail sympathique. C’est E n e s p è r a n t q u e v o u s s e r e z pas extraordinairement flippant, je re co n n ai ss a nt d u fait q u e j ’ai vous l’accorde (même si je mourrai de sacrifié une semaine de sommeil trouille, mais je ne suis pas vraiment rien que pour vous. une référence, loin s’en faut), mais il y règne une atmosphère fantomatique pesante. (Surtout quand à un passage du film, un ami scientifique de l’héroïne lui montre des photos de portraits de personnes avec à leurs cotés d’étranges silhouettes sombres et ténébreuses…)

XLVIII


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L


Life Pour les adeptes de films dynamiques et actifs, surtout n’allez pas voir Life, vous allez vous ennuyer et devenir fou. Mais pour ceux qui recherchent la subtilité d’un jeu d’acteur, la poésie, la photographie, ou encore les artistes torturés, ce film est incontournable. Il est tout simplement génial et je l’ai adoré.

Alors oui, il n’y a pas d’action, ni vraiment de scènes dynamiques, mais il y a une atmosphère vraiment fifties avec un New York très « Broadwayien », je ne saurais pas le dire autrement. C’est vraiment une atmosphère très jazzy, où se mêlent pauvreté et richesse, misères et rêves, ainsi que passion et ambition. Ce film s’adresse vraiment aux fans des années 50’s, un peu nostalgiques de cette époque florissante que connut le cinéma avec ses films mythiques. Il s’adresse également à ceux qui apprécient le jeu d’acteurs et les films subtils délicatement bien tournés. N’hésitez pas à aller le voir, il est encore diffusé dans certaines salles comme le Majestic à Bastille. Mais surtout, avis aux adeptes de blockbuster et d’actions ou de thriller, abstenez-vous : vous allez vous ennuyer.

On y retrouve un ex vampire (Robert Pattinson) et un ex bouffon vert (Dane DeHaan), un duo extraordinaire et détonnant. Ce film m’a réconcilié avec Robert Pattinson qui était resté pour moi un acteur à minette et à minet. Mais dans ce film, on sent dans son jeu d’acteur une certaine maturité et une maitrise parfaite de son personnage. J’ai adoré. Q u a nt à Da n e D eH a a n , ce rô le d ’a c t e u r d é s a b u s é , o r i g i n a l , provoquant et solitaire, un peu junkie et alcoolique, James Dean, lui va très bien. C’était un rôle sur mesure pour lui, et de fait, il est excellent. Tous les personnages sont travaillés, sans paillettes ni artifices, c’est la dure réalité d’acteur et de photographe des années 50 qui nous est présentée à travers la vie d’un acteur extraordinaire et talentueux et d’un photographe ambitieux.

LI


Easy Sushis par Camille De St Pierre

N’en déplaise aux fervents défenseurs de la blanquette de mamie et du poulet du dimanche, la cuisine japonaise est à la mode depuis quelques temps maintenant. Seulement les sushis, tout le monde adore, mais personne n’ose les faire. Alors aiguisez vos couteaux, sortez votre tablier, voici une petite recette nippone originale qui vous régalera sans vous ruiner !

Ingrédients

Pour le riz 120 gramme de riz rond à sushi 4 cuillerées à soupe de vinaigre de riz 2 cuillerées à soupe de sucre 1 cuillerées à soupe de café de sel

Pour 15 makis 3 feuilles de nori (algues vertes ou noires) 100 g de crevettes décortiquées 1 pamplemousse rose Le jus d’un citron LII


La Cuisson

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Placez votre riz dans un saladier. Ajoutez de l’eau et lavez votre riz en le remuant plusieurs fois avec vos mains jusqu’à ce que votre eau soit claire. Versez votre riz dans une passoire et laissez-le s’égoutter pendant 20 minutes.

Pendant ce temps, commencez à préparer le vinaigre pour sushi. Mélangez le vinaigre de riz dans une casserole avec le sucre. Faites chauffer à feu très doux jusqu’à dissolution complète du sucre. Ôtez du feu et laissez refroidir.

Une fois les 20 minutes écoulées, mettez le riz dans une casserole et ajoutez-y l’eau. Couvrez l’ensemble de manière étanche et portez le tout à ébullition à feu moyen. Quand l’eau commence à bouillir, baissez sur feu doux et laissez mijoter pendant 10 minutes. Toute l’eau doit être absorbée. Attention ! Pendant la cuisson du riz, évitez de soulever le couvercle car la vapeur ne doit pas s’échapper.

Ap rès avoir laissé rep oser le riz, transvasez-le dans un large récipient, versez progressivement l e m é l a n g e v i n a i g ré to u t e n re f ro i d i s s a n t l e r i z a v e c u n couvercle.

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04

Préparation

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Pelez le p amplemousse à v if pour en récupérer les suprêmes (Aïe, c’est compliqué, ce sont les quartiers du fruit sans la peau).

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03

Roulez très délicatement le film sur lui-même en serrant de façon à obtenir un boudin. Réalisez tous les autres rouleaux. Placez au frigo jusqu’au moment de les servir.

04

Sur un film alimentaire, placez Ôtez le film alimentaire, coupez une feuille d’algue nori. Etalez 1/ 3 délicatement chaque rouleau en du riz en le tassant avec le dos tronçons réguliers. d’une cuillère. Répartissez 1/ 3 des crevettes et des suprêmes sur toute la longueur.

Astuce : pour vous la péter et dire que vous savez faire les california, inversez la feuille d’algue nori et le riz !

Bon appétit ! LIII


La folie du sans gluten. par Marion Tonard

Avant, il y avait ceux qui ne mangeaient pas de viande, pas d’aliments d’origine animales… ou encore ceux qui ne mangeaient pas de produits laitiers. Maintenant il y a ceux qui ne mangent pas de gluten. Le gluten. Ce mot (relativement laid), encore peu connu il y a quelques mois, est aujourd’hui dans la bouche de toutes les healthy girls. Mais au juste, c’est quoi le gluten ? Décryptage de la tendance « sans-gluten » Le gluten est la fraction protéique insoluble du grain c’est-à-dire la substance azotée visqueuse, obtenue par lixiviation d’une pâte de farine panifiable, tirée de certaines céréales comme le blé ou le seigle et dans une moindre mesure l’orge. (Merci Wikipédia, c’est indigeste)

confection de nombreux aliments, tel que le pain, les pâtes, les gâteaux. (Oui vous avez bien lu, dans les pâtes, c’est-à-dire l ’ ingrédient de base dans l’alimentation d’un étudiant fauché) Sa caractéristique : formé au contact de l’eau, il devient une substance élastique. Maintenant que vous savez ce qu’est le gluten, zoom L a i s s e z - m o i v o u s e x p l i q u e z sur la tendance « gluten-free » simplement ce qu’est le gluten : le gluten est présent dans les farines de céréales, comme le blé, l’orge, le seigle ou encore l’avoine, ça va vous suivez ? Il est très utilisé pour la LIV


Vous n’avez pas pu passer à coté de cette fameuse tendance du « sansgluten » ou devrais-je dire « Glutenfree », car oui, cette lubie vient bel et bien des États-Unis (encore eux). Les chiffres parlent d’eux-mêmes : Aux USA, ils seraient 29 % à se nourrir d’aliments « gluten free » c’est-à-dire sans gluten.

Un tonnerre d’applaudissements à Jessica Alba, Jennifer Aniston, Gwyneth Paltrow et autres « stars hollywoodiennes » pour avoir fait grossir ce phénomène. Comme je vous le disais, c’est aux États-Unis que cette tendance a émergé et elle semble aujourd’hui être atterrie de l’autre coté de l’Océan Atlantique.

En principe, le gluten doit-être b a n n i d e l ’a li m e n t a t i o n d e s personnes souffrant de la maladie cœliaque (ou intolérance au gluten). De nos jours, c’est l’une des maladies digestives les plus fréquentes. Le seul traitement connu à cette maladie est l’éviction totale du gluten… Mais pourquoi cette tendance du « sans-gluten » a-t-elle explosé ces derniers mois alors que seulement 1% de la population française est intolérante au gluten ?

Selon toutes ces stars, adopter un régime sans gluten comporterait de nombreux avantages et améliorerait visiblement la santé de ceux qui le pratique. N’ayant moi-même, pas testé le régime sans gluten, j’ai mené ma petite enquête et il semble bien que cette nouvelle habitude alimentaire soit composée de nombreuses idées reçues…

La première idée reçue serait : la perte de poids. Soit. Il est vrai que Jennifer Aniston semble bien dans ses baskets, avec sa silhouette élancée et son ventre tout plat. Mais nul ne prouve que c’est grâce à son alimentation sans gluten que madame garde sa taille de guêpe. Désolée mesdemoiselles… mais d’après MarieÈve Deschêne, nutritionniste à la

Fondation québécoise de la maladie coeliaque, il semble bien que la perte de poids suite à un régime sans gluten ne soit réellement qu’une idée reçue, car selon elle «on note même parfois un gain de poids, chez les personnes bannissant le gluten de leur alimentation » Bon, très bien… ça commence bien notre affaire…

LV


Le second point mit en évidence par toutes les adeptes du « sans gluten » est la « remise en forme », le « punch » et la vitalité. D’après ces jeunes femmes, bannir le gluten permettrait de retrouver une forme « olympique », là encore, je reste sceptique et je crois que je fais bien. En fouillant bien et en écartant tous les témoignages des « néo-bobos » adeptes du glutenfree j’ai trouvé pas mal de choses intéressantes. Il semblerait qu’en éliminant le gluten, il y ait des risques de carences nutritionnelles. Par exemple, on pourrait manquer de fibres, de vitamines du groupe B, de fer et de calcium. De mieux en mieux les régimes sans gluten… Enfin, adopter une alimentation sans gluten n’est pas sans risques pour… votre compte en banque. Alors que dans le commerce un paquet de « pâtes basiques » vous coûtera 1,20€, le paquet de « pâtes sans gluten » vous

co utera 5 ,70 € . « B o nj o u r M . Le Banquier, concernant mon découvert… excusez-moi c’est « juste » parce que je ne mange plus de gluten… » Je ne pouvais pas finir cet article sans avoir moi-même testé quelque chose… Je me suis rendue dans notre cher et tendre Monoprix avenue Léonard de Vinci et j’ai acheté des chips sans gluten. Enfin, si on peut appeler ça des chi ps . Te st s a ns a p p el , p o u r manger des chips sans gluten il faut vraiment avoir mauvais goût et être obligé (et pour le coup, je ne suis pas la seule à le dire). Si vous co mpt iez a do pter un régime alimentaire sans gluten je vous conseille plutôt d’aller courir une fois par semaine et si vous souhaitiez retrouver une vitalité du tonnerre, un bon verre de jus d’orange et une cure de magnésium devrait suffire !

Un tiers des Americains mange sans gluten

LVI


#EntenduAuWEI

Hey, on fait un selfiepoule ?

LVII


Je rêve des jeux 2024 par Guillaume Trébosc Dix ans après son deuxième échec lors d’une candidature aux jeux olympiques Paris, berceau des J-O modernes, retente sa chance. Face à des adversaires redoutables, la capitale française, a toutes ses chances de remporter les jeux en 2024. Cette victoire dynamiserait considérablement la ville de Paris et sa banlieue, rêvons tous ensembles de 2024 ! 2005 l’annonce de la victoire de Londres à la candidature des JO 2012 résonne encore dans nos têtes. Budapest, Los Angeles, Rome et Hambourg seront les nouveaux a d vers ai re s d e Pa r is . M êm e si la v ictoire est compliquée face à ces quatre autres villes, Paris reste une des favorites. En effet la candidature est difficile car L’Europe a accueilli trop souvent les jeux olympiques ces 20 dernières années : Athènes en 2004 et Londres en 2012. Le g ra n d favo r i d e cet te candidature reste Los Angeles, candidat

de substitution de Boston. Rome, hôte des Jeux de 1960, fait également partie des favoris mais reste en attente du soutien total du gouvernement. Depuis début septembre la mobilisation populaire est lancée. Des opérations de ventes de bracelet à 2 euros ainsi que des dons par SMS, permettrait à la ville de Paris de collecter de nombreux fonds pour cette candidature. Ce sont des opérations très importantes également dans l’éventualité où le projet soit retenu par le Comité International Olympique (CIO).

LVIII


Car le coût du projet est estimé entre 1 et 1,8 milliards d’euros et permettrait de développer les sports mais aussi la ville de Paris (ses infrastructures, ses transports…). Cette mobilisation numérique s’accompagne d’une course aux « like », 1 er sur twitter et 2ème sur Facebook. Les sportifs se mobilisent, une vidéo de promotion des JO, circule sur les réseaux sociaux, mettant en scène de n o m b reux sp o r t ifs Fra n çais , co m m e Te d dy Rin er o u en co re Ca mille La co ur t. Ann e Hi da lg o est sans doute une des personnes les plus enthousiastes à l’accueil des JO à Paris en 2024 car

selon la maire de Paris les quatre échecs passés ont ser v i de leçon et permettront la victoire de Paris. Le 15 septembre 2017 le comité international olympique fera son choix. En attendant la 130ème session d’élection à Lima au Pérou, « Je rêve des jeux » sera dans les esprits de tous les habitants du Grand Paris. Dans l ’espoir de décrocher une p re mi è re a cq u is i t i o n d e s J e u x d e P i e r re d e C o u b e r t i n , n o u s resterons sur les mots du président d e ce t te c a m p a g n e p a r isi en n e B e r n a rd L a p a s s e t : «I l n e f a ut pas partir avec la peur. Je crois qu’il f a u t p a r t i r av e c l’envie».

Il ne faut pas partir avec la peur

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