Nouvelles de Florimont #2 by Institut Florimont

L E S

N O U V E L L E S

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n°2 – février 2017 – florimont.ch

L’INTERVIEW DE LA VICEPRÉSIDENTE DE L’APEF page 4

L’ENTRETIEN AVEC UN ATHLÈTE HORS NORME page 7

RADIO FLO NOS JEUNES REPORTERS page 9

L’orientation pour 2017 S’il est un service qu’une école comme la nôtre doit aux jeunes qui lui sont confiés, c’est bien celui de les aider à s’orienter à chaque étape de leur scolarité depuis les choix de langues, d’options, de filières jusqu’au choix, in fine, de leur cursus d’études supérieures en Suisse, en France, dans les pays anglo-saxons et partout ailleurs dans le monde. Après avoir donné son premier conseil au moment de choisir la seconde langue en 6e, l’Institut prête volontiers son assistance en fin de cycle lorsqu’il faut arrêter la décision de s’engager dans l’une des trois voies du Secondaire II, à savoir le baccalauréat français, la maturité gymnasiale et le baccalauréat international, en filière francophone ou bilingue. Quand bien même chacune d’elles serait-elle de valeur égale aux deux autres, la difficulté tient à la faire répondre aux ambitions universitaires de l’élève en question et correspondre à sa relation aux apprentissages et, peut-être aussi, à sa tradition familiale. Les préfets prennent ensuite le relais du travail d’orientation quand, dans les cursus français ou suisses, il faut se déterminer sur

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l’importance à donner aux mathématiques ou aux sciences humaines, sur le choix des options spécifiques ou complémentaires ou quand, en baccalauréat international, il faut aborder la sélection de six matières. L’affaire est délicate, car elle n’est pas sans influence sur la performance aux examens finaux et, par là sur l’admission dans les meilleures universités. C’est alors qu’intervient un service spécialisé d’orientation, d’une part, vers le monde francophone et, d’autre part, vers l’anglophone. La tâche consiste bien sûr à conseiller en séances individuelles et collectives, mais aussi à aider à la rédaction des

fameuses applications. A considérer les noms des établissements supérieurs qu’ont intégrés nos élèves, je peux dire avec la satisfaction que donne le sentiment du devoir accompli, que le travail d’orientation des jeunes à Florimont est efficace et qu’il n’est certainement pas pour rien dans la réussite de leurs études. ● Sean Power, Directeur Général

Message de l’éditeur C’est avec plaisir que nous vous présentons la seconde édition des Nouvelles de Florimont puisqu’elle met en avant les succès de nos élèves. Nous sommes fiers de leurs efforts : tout d’abord, trois cents d’entre eux ont décroché pour Florimont la 1ère place sur les 118 attribuées aux écoles lors de la Course de l’Escalade. Cent cinquante élèves de l’Ecole Primaire ont par ailleurs vu leur nom figurer dans la Tribune de Genève pour avoir participé à un projet artistique et numérique. Ils ont créé une performance inspirée du tableau de Brueghel Jeux d’Enfants et ont construit eux-mêmes -à partir de

cette même œuvre- un musée virtuel publié sur internet. Enfin, en phase avec les aspirations de la génération Z, l’Institut est présent sur les réseaux sociaux et nous vous encourageons à le suivre en video sur YouTube et en photos sur Facebook. Tout cela conjugué augure bien de la nouvelle année ! ● Mark Silverstein, Responsable Communication & Développement

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Le Conseil des Elèves, jeune et citoyen Entretien avec Edouard Boucquillon Elève de terminale S, Président du Conseil des élèves, rédacteur en chef adjoint, informaticien et graphiste de l’Agora, Edouard Boucquillon est un élève qui s’investit dans de nombreux domaines et ambitionne de réaliser des études d’économie. Il nous a accordé un court entretien : Quels sont les objectifs 2017 pour l'Agora ? Cette année, le premier objectif de l’équipe de l’Agora consiste à consolider l’audience du journal alors que l’intérêt des élèves va diminuant. Il s’agit pour cela de reconsidérer sa présentation. Le second objectif vise à l’impression toutes les six semaines d’un Mini-Agora proposant de l’information et des jeux. Ce nous serait une occasion supplémentaire de communication avec les élèves, en phase avec ce que doit être ce type de médias. Parlez-nous de l’article dont vous êtes le plus fier dans le dernier numéro paru. Il s’agit sans doute, si je dois être honnête, de la recette de cuisine ! Je suis plutôt du genre gourmand et elle me correspond tout à fait. Evidemment, l’article sur M. Brabek est le

meilleur, car il est original et répond à une attente de notre lectorat. Quelle place occupe l’Agora dans la vie des élèves ? Cette place est importante car le journal touche de près aux préoccupations de ceux à qui il est destiné, ainsi qu’il l’a fait par exemple en traitant du Conseil des Elèves et de sa composition. Ces dernières années, l’audience avait diminué, traduisant une désaffection sensible des lecteurs malgré leur attachement à la BD, très attendue. Désormais, nous espérons proposer un contenu globalement de meilleure qualité, même sans bande dessinée. L’Agora a une place certaine dans la vie des élèves et nous devons la maintenir. ●

www.facebook.com/ConseilDesElevesDeFlorimont

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Entretien avec Patricia Bertheau, Vice-Présidente de l’APEF, Conseillère juridique chez Richemont Quelles sont les tâches de la Vice-Présidente de l’APEF ? Mon rôle est d’assister la Présidente et de veiller avec elle à la bonne marche de l’Association et de son comité ; je participe aussi au choix des personnes compétentes pour assurer les tâches que l’APEF assume. Ma fonction consiste en outre à faire appliquer les décisions du comité. Il est également capital d’accompagner l’évolution de l’Institut et les transformations qu’elle implique en identifiant les enjeux et même en anticipant les besoins nécessaires aux générations actuelles d’élèves, notamment en termes d’activités extrascolaires propices à l’expression des talents (yoga, zumba, enseignements technologiques...). Au cours des trois dernières années, nous avons développé notre site internet, repensé et modifié nos statuts en prenant en compte toutes les sections et filières de l’Institut et en inscrivant notre action dans un cadre juridique et professionnel facilitant les relations avec nos interlocuteurs. Nous avons par ailleurs collaboré avec l’Institut au programme

« Junior Entrepreneur » afin de faire découvrir le monde de l’entrepreneuriat à 75 de nos élèves. Ainsi, l’équipe lauréate 2016 assistera-t-elle, en présence de la presse, au lancement de son canapé « Pizza’tout » le 7 février dans les magasins de Conforama à Meyrin. Quel message l’APEF peut-elle donner aux parents en 2017 ? L’APEF est une interlocutrice privilégiée de l’Institut et œuvre à un dialogue fructueux. A ce titre, le message s’adresse à toute la communauté florimontaine : aux parents, l’Association rappelle sa disponibilité à les écouter et à faire remonter les suggestions de manière transparente et constructive jusqu’à la direction ; aux élèves, elle peut apporter ce petit plus qui fera de leur séjour à l’Institut un succès et leur donnera cette précieuse longueur d’avance à laquelle nous voulons tendre avec l’Institut. C’est dans cette optique que nous organisons le « Forum des métiers » ou que nous invitons les élèves à nous rejoindre comme acteurs de la « Semaine des droits humains ». En somme, notre rôle est de mettre

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en route des projets innovants et de réaliser des idées constructives, mais rien ne serait possible sans l’écoute, la confiance et le soutien de l’Institut. A quelles nouvelles activités songez-vous ? Flo-Solidaire est une plateforme extraordinaire de l’Institut permettant à nos enfants de soutenir des projets en faveur d’autres enfants.

De concert avec Florimont, nous tenons à collaborer par des idées suscitant des élans de solidarité : c’est dans ce cadre que l’APEF recherche des « marraines de cœur » disposées à aider les élèves à faire aboutir leurs projets auprès de Flo-Solidaire. Les volontaires peuvent s’annoncer sur info@apef.ch. ●

Pour plus d’informations sur l’APEF, visitez apef.ch

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La robotique Entretien avec notre professeur de mathématiques, Muriel Jacquier. Pour plus d’informations sur l’enseignement de la robotique en classe, visitez www.robotsenclasse.ch/la-robotique-pedagogique. Quels sont les objectifs pédagogiques justifiant l’utilisation des robots en classe ? L’utilisation de robots au sein de la classe permet aux élèves de devenir les acteurs à part entière de leur apprentissage. En pratiquant une démarche expérimentale (conception et réalisation d’un robot) les élèves formulent des hypothèses, les valident ou les réfutent ; ensuite, ils procèdent à des ajustements lors d’ essais successifs et, enfin, ils analysent le résultat final. Il s’agit donc par le biais de la robotique de développer les habiletés coopératives favorisant le travail de groupe, d’apprendre de ses erreurs, d’articuler et communiquer un point de vue et aussi de persévérer, de développer le goût de l’effort et de la recherche. Quelle est votre réalisation dont vous être la plus fière à l’école ? Je suis très fière d’avoir, d’une part, apporté la robotique à Florimont en 2015 pour les

mathématiques et la physique et, d’autre part, d’avoir incité les élèves, les filles en particulier, à s’intéresser aux technologies STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques). Quelles sont les perspectives pour les cours qui se servent des robots comme support pédagogique ? L’idée est d’acquérir plusieurs types de robots (Thymio, Mbot, Arduino, Beebot, Lego MindStorms, Ultimate 2.0 Blocks, etc…) et d’apprendre aux élèves à se servir de divers logiciels et de multiples langages. En effet, il apparaît maintenant indispensable de maîtriser les bases de la robotique pour pouvoir fréquenter avec succès les filières universitaires scientifiques. Enfin, je souligne volontiers que les robots sont un support idéal de pédagogie active (PBL) qui relie entre elles des disciplines différentes et rend les apprentissages plus concrets. ●

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Entretien avec Julien Lyon, Ancien élève (promotion 2008) et sportif d’exception

Julien, parlez-nous de vos souvenirs d’école et d’université. J’ai intégré Florimont en 2003 et j’ai obtenu mon diplôme de maturité en 2008. J’ai par la suite obtenu deux bachelor : le premier en sciences économiques à l’Université de Genève et le second, en sciences du sport, à l’Université de Lausanne. L’une des anecdotes significatives liée à ma scolarité tient au fait que j’ai obtenu la maturité ainsi que le titre de Vice-Champion Suisse sur 5000 m lors de la même journée.

Aujourd’hui, j’assure les remplacements au sein du département des sports de l’Institut et je suis également impliqué dans la section athlétisme qui verra le jour début 2017 à l’école. Quel est votre parcours sportif ? Je fais partie du Stade Genève Athlétisme depuis 2006. A cette époque, j’évoluais dans la catégorie Junior et je participais à toutes les épreuves du calendrier genevois. Ayant remporté la course de l’Escalade dans cette catégorie, je me suis d’autant plus investi

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dans ce sport : je cours dix à douze fois par semaine pour un total de 150 à 200 kilomètres. Après avoir décroché plusieurs titres et médailles au niveau National (Champion Suisse du 3000m et du 10km), j’ai franchi une étape supplémentaire cette année en décrochant mon premier titre international lors des Championnats d’Europe de semi- marathon (21,1km) à Amsterdam où mes coéquipiers et moi sommes devenus Champions d’Europe. J’ai également couru mon premier marathon cette année à Zurich et ai terminé à la 3e place ( meilleur Suisse ! ) en approchant de très près la qualification aux Jeux Olympiques. Mon objectif pour l’année 2017 est de participer aux Championnats du Monde à Londres en août prochain. A plus long terme, j’ambitionne de jouer un rôle actif lors du marathon des prochains Jeux Olympiques organisés à Tokyo en 2020.

Maintenez-vous des contacts avec vos anciens camarades de Florimont ? J’ai conservé de nombreux liens d’amitié avec mes anciens camarades de Florimont. Je garde également d’excellents souvenirs des activités sportives organisées chaque jour pendant les pauses de midi, en particulier des matchs de foot au cours desquels mes camarades et moi partagions de très bons moments. Aujourd’hui, nous nous retrouvons régulièrement pour évoquer nos carrières respectives dans des domaines professionnels bien différents (start-up dans l’énergie solaire, banque, médecine…). ●

Pour voir les meilleures performances de la carrière de Julien Lyon, visitez stadegeneve.ch/athle/athletes/item/lyon-julien

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Nos jeunes reporters Parmi tous les élèves de la Section internationale qui participent aux options CAS, quelques-uns travaillent activement à Radio Flo dans le cadre de Radiobus.fm, projet phare des hautes écoles pédagogiques des cantons de Vaud et de Fribourg. L’Institut Florimont est la seule école privée qui a rejoint ce projet sur lequel Daniel Valero, Cecilia Martin, Anastasia Chapel, Rozalia Dobrogowska, David Kezaala vont nous éclairer en répondant à nos questions. Quels sont les objectifs que vous assignez à votre collaboration avec Radio Flo ? Tout d’abord, chacun de nous relate dans une langue qui lui est propre des expériences de cours que nous groupons ensuite par thème. Cecilia tient par exemple une chronique de personnages célèbres tels que George Lucas, Nelson Mandela ou Marie Curie. Anastasia et Rozalia aiment partager avec leurs auditeurs des recettes de cuisine, des desserts surtout. David a créé le jingle du programme et il assume volontiers le rôle du modérateur. Voulez-vous connaître le thème de la dernière émission ? Il mettait en avant l’absurdité des réductions des triangles sur les barres de Toblerone en Angleterre.

Comment qualifieriez-vous votre audience ? Elle est internationale, mais elle concerne en particulier les pays non francophones, la Suisse alémanique par exemple, à l’occasion de cours de français. Cela dit, p lusieurs écoles à travers le monde emploient nos émissions, ne serait-ce que parce qu’elles utilisent plusieurs langues. Votre implication dans Radio Flo vous donne-t-elle envie d’embrasser un jour une carrière de journaliste et d’entreprendre pour cela des études supérieures dans les communications et médias ? Aucun de nous n’entend faire du journalisme un projet professionnel. Il n’en reste pas moins que la prise de parole à Radio Flo exerce l’art du bien parler, l’éloquence, l’ouverture d’esprit, la recherche d’informations et la capacité à les trier en fonction des 90 minutes imparties à l’émission. ●

Pour plus d’informations sur la Radio Flo, visitez florimont.ch/fr/radio-flo

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Nous avons 20 élèves qui sont arrivés dans les premiers 25 de leur catégorie respective, dont la première place pour les Poussins A9 (Elie Meyer pour les Garçons 2007) et la troisième place pour les Poussins B7 (Thibaut Cormoreche pour les Garçons 2009). Paul Waroquier a terminé 1er dans la catégorie Homme block d’allure. Il faut aussi noter le 12e rang pour Julien Lyon dans la catégorie Elite Homme ainsi que le 33e rang pour Nathalie Phillipp dans la catégorie Elite Dame.

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La robotisation de la société

Le Déjeuner de Flo du 30 novembre 2016 avait pour thème les nouvelles technologies, celles-là mêmes qui investissent tous les domaines de nos vies privées et professionnelles en prétendant les simplifier. La robotisation de la société est en marche. Où nous mènera-t-elle ? Catherine Fiankan-Bokonga (correspondante de France 24 et éditrice), Franklin Servan-Schreiber (écrivain et fils du fondateur de l’Express), Arnaud Grobet (directeur, Emakina SA, agence

digitale), Willem-Jan Hofmans (fondateur de Yield, expert en coaching et enseignant IMD), Marc Perrenoud (pianiste et co-fondateur du Festival Les Athénéennes et fondateur du Marc Perrenoud Trio), Ezio Carsana (architecte) et Fabrizio Barozzi (directeur, casino du lac), tous convives charmants, éclairés et expérimentés ont évoqué les perspectives qui se dessinent et que la génération Z donne à entrevoir tous les jours dans sa vie de jeunes gens connectés. ●

A vos agendas ! Jeudi 9 février - Journée des sciences 8h20 baptême du bâtiment des Sciences par les missionnaires de Saint François de Sales Lundi-vendredi 20-24 février Semaine des droits humains sur le thème des frontières Jeudi 9 mars 16h45-20h30 Le forum des Métiers est divisé en deux sessions : la première concerne une rencontre avec les universités et la seconde, un forum professionnel avec des représentants d’entreprises, de professions libérales et de la Genève internationale.

Institut Florimont 37, avenue du Petit-Lancy Case postale 616 1213 Petit-Lancy 1 Tel : + 41 (0)22 879 00 00 Fax : + 41 (0)22 792 09 18 www.florimont.ch info@florimont.ch

Cocktail dînatoire : invité spécial, M. Jean-Claude Gandur, entrepreneur et mécène 3-9-23-27 mars et 4 avril Différentes sessions de Junior Entrepreneur pour plusieurs sections et degrés se dérouleront ce printemps. Plusieurs sponsors soutiennent ce projet phare et ceux-ci sont l’APEF, D. Academy, Myl’Or, Optimum MFS SA, La Chaumière SA, et Richemont International SA.