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L’Office National lance son Guide Touristique intitulé La Guinée des Merveilles
Sous l’égide du Ministre de la culture, du tourisme et de l’artisanat, la Direction générale de l’Office National du Tourisme a procédé le jeudi, 11 mai 2023, au lancement du premier numéro de son guide touristique intitulé « La Guinée des merveilles »
Après plusieurs années sans production de Guide Touristique par l’Office National du Tourisme de Guinée, c’est enfin une réalité avec la nouvelle équipe de Madame Kade CAMARA
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Cette cérémonie de lancement a connu la présence de plusieurs hauts cadres notamment : le Ministre secrétaire général à la présidence, le Ministre directeur de cabinet à la présidence, et plusieurs membres du Gouvernement, ainsi que les diplomates.
Le nouveau guide bilangue(français/ anglais) de 114 pages imprimé en cinq milles exemplaires est un document moderne dans sa présentation, attractif, léger et la lecture y est facile : « depuis notre prise de fonction à la tête de l’Office National du Tourisme, nous nous sommes résolument engagés dans un ambitieux programme de promotion de la destination Guinée, dans le but d’accroître le nombre de touristes visitant notre pays et de permettre au secteur touristique de participer de façon significative au PIB, tout en impactant positivement les communautés. C’est dans ce cadre qu’une seule interrogation a orienté nos réflexions. C’est de savoir par quelle voie valoriser et promouvoir le tourisme de la République de Guinée ? En cherchant la réponse à cette question, nous avons réalisé que pour mener à bien notre mission, il nous faut nécessairement un certain nombre d’outils comme celui pour lequel nous sommes réunis ici ce soir. De toute évidence, la Guinée est un très beau pays avec une culture riche et diversifiée, un patrimoine historique au centre du vécu de l’Afrique, une nature apaisante et un peuple à l’hospitalité légendaire. Au regard de ce potentiel et compte tenu du travail que nous faisons pour sensibiliser la population guinéenne aux faits touristiques et vendre la destination Guinée aux touristes étrangers, nous sommes conscients du fait que la disponibilité d’informations reste un paramètre d’une utilité première. C’est pourquoi nous avons initié l’édition de ce guide en lui conférant des valeurs informatives et promotrices. » Indique Madame Kadé CAMARA dans son discours de lancement de ce nouveau joyau. LA SOGEAC accompagne le Projet La Guinée des Merveilles
LA SOGEAC dans son programme de valorisation de la Destination Guinée accompagne cet ambitieux projet de l’Office National du Tourisme qui vise à placer la République de Guinée dans le concert des pays touristiques à travers ce document incontournable pour découvrir le pays. Il sera diffusé également au sein de l’aéroport, dans les compagnies aériennes desservant la Destination Guinée et les Représentations diplomatiques de la République de Guinée.
À rappeler également que le guide est téléchargeable sur le site internet de l’Office National du Tourisme à travers un code QR mis à la disposition du grand public : https://tourisme.gov.gn/


Nous sommes allés à la rencontre de la slameuse qui a donné un éclat particulier à la cérémonie de lancement des travaux d’expansion et de modernisation de notre aéroport. Avec un esprit vif et très créative, celle qui se fait appeler Naftary vous parle de son slam !
Présentez-vous !
Je suis Fanta Barry alias Naftary, slameuse Guinéenne.
Comment avez-vous découvert le Slam ?
L’histoire au tour de mon Slam et moi, est que je l’ai découvert à la télé il y a trois ans de cela, puis j’ai fait une investigation pour comprendre davantage et apprendre d’autres versions différentes de celle que j’ai découvert. J’ai aussi eu l’occasion de participer à une session de Slam : comment écrire un texte de slam, parce que je voulais apprendre. En 2020 j’ai participé au championnat national de Slam et j’ai été championne. C’est ainsi l’aventure a commencé.
Votre talent vous a valu une collaboration avec la SOGEAC pour la cérémonie de lancement des travaux d’expansion et de modernisation, expliquez-nous comment cela est arrivé ?
J’ai été contactée par la SOGEAC pour une déclamation à l’honneur de cet événement historique, auquel j’étais très enchantée de participer. Une collaboration qui s’est très bien passée, un feeling immédiat !

Où puisez-vous votre inspiration ?
Eh bien, je dirais de tout, de mon entourage, de mes états d’âme…
Qu’avez-vous à dire à ceux qui souhaitent suivre vos traces ?
Hum… soyez nu dans vos écrits, amenez vos proches à être votre bouée de sauvetage quand il vous arrivera d’être noyé par la paresse et la démoralisation, ayez de l’originalité et du talent !
Slamez l’Aéroport en quelques vers !!!
Façade mystérieuse
Intrigue à découvrir
Tortionnaire de ma curiosité
J’ai eu l’honneur grâce à ses gens chaleureux
D’être de ceux qui sauront L’énorme métamorphose de L’aéroport international
Ahmed Sékou Touré
J’ai eu l’honneur d’être dans l’histoire de cette vitrine merveilleuse
Qui sera l’eldorado auquel nous sommes fières d’appartenir
Votre mot de la fin ?
Fin ! Haha non je rigole !
Ce fut pour moi un immense plaisir de m’exprimer ici. Merci !

Le Directeur Général de l’Autorité Guinéenne de l’Aviation Civile (AGAC), en l’occurence M. THIAM à bien voulu répondre à notre questionnaire sur la strucutre dont il est responsable, parcourez notre entretien.
Présentez l’AGAC et citez ses missions
L’Autorité Guinéenne de l’Aviation Civile (AGAC) est l’organe de régulation du transport aérien, elle est placée sous la tutelle du Ministère des Transports, conformément aux recommandations de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) et aux dispositions de la Loi L/2013/063/CNT du 05 novembre 2013 portant Code de l’Aviation Civile, amendée en 2018 qui l’a institué. Elle a été opérationnelle en 2017 à travers le décret D/2017/048/PRG/SGG.
L’AGAC a pour mission, entre autres, d’appuyer le Gouvernement dans la conception de la politique de l’État en matière d’aviation civile et de la mettre en œuvre, d’élaborer la législation et la règlementation de l’aviation civile et d’assurer la supervision de la sécurité, de la sûreté, ainsi que le contrôle des activités aéronautiques et aéroportuaires en République de Guinée. Elle est l’interlocutrice directe de la République de Guinée auprès des instances internationale, régionale, sous-régionale et nationale pour toutes les questions relatives au transport aérien.
En quoi les questions de sûreté sont importantes pour le bon déroulement des opérations dans un aéroport ?
La sûreté par définition c’est la protection de l’aviation civile contre les actes d’intervention illicite. Cet objectif est réalisé par une combinaison de mesures ainsi que de moyens humains et matériels. En République de Guinée, le Programme Nationale de Sûreté de l’Aviation Civile (PNSAC) définit les prérogatives de toutes les structures concernées par les questions relatives à la sûreté. De façon général, la sûreté a pour objectif garantir le bon déroulement des opérations aéroportuaires afin de s’assurer que toute personne ou objet qui accède à une zone de sûreté à accès règlementée (ZSAR) de l’aéroport soit inspecté-filtré.
Quel lien faites-vous entre le gestionnaire SOGEAC et l’AGAC ?
La SOGEAC est l’entité chargée de la gestion commerciale de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré. Le lien fonctionnel entre la SOGEAC et l’AGAC réside dans le fait que le régulateur établit les règlements et surveille leur mise en œuvre alors que le gestionnaire est chargé de la mise en œuvre de ces dits règlements.
Quel est le niveau d’avancement des opérations de certifications

de notre aéroport ?
Le processus de certification d’un aéroport exige cinq (5) étapes à savoir : l’expression d’intérêt, la demande formelle, l’audit sur site, la délivrance/ refus de certification et la publication du statut de l’aéroport dans l’AIP. A date, la certification de l’Aéroport International
Ahmed Sékou Touré de Conakry se trouve à sa deuxième étape, après l’expression d’intérêt, la SOGEAC a soumis la demande formelle à l’AGAC et une évaluation documentaire de cette demande est en cours d’examen par nos services techniques. En tant que certificateur, nous attendons le certificat d’études environnementales et le reçu de paiement des frais de certification afin de poursuivre les prochaines étapes du processus.
Le projet d’expansion et de modernisation de l’Aéroport International
Ahmed Sékou Touré (AIAST) lancé récemment, va-t-il résoudre les problèmes liés aux questions de sûreté ?
Ce projet d’expansion et de modernisation est un levier qu’on pourrait actionner pour rehausser le niveau de sûreté à l’AIAST. L’audit de sûreté (USAP-CMA) réalisé en novembre 2022 a démontré la capacité de l’AGAC dans l’encadrement les mesures de sûreté au travers des textes règlementaires. Toutefois, un effort considérable est à déployer au niveau des acteurs pour la mise en œuvre effective des mesures contenues dans le PNSAC. En cela, ce projet est une réelle opportunité pour accroitre substantiellement le niveau de sûreté à l’AIAST. Toute chose qui le rendra plus attractif tout en offrant aux usagers un environnement sûr. par les plus hautes autorités de la transition a impulsé une nouvelle dynamique de développement du sous-secteur du transport aérien se matérialise au travers des projets en cours de réalisation tels que, ce projet d’expansion et de modernisation de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré, la réhabilitation des aérodromes de l’intérieur, la mise en place de la compagnie aérienne nationale. L’ambition du Président de la République, à travers le Ministère des Transports est de marquer l’ancrage de la Guinée dans le concert des nations et de rendre l’aviation civile guinéenne plus forte et plus performante à l’image des autres aviations civiles du monde.
Quel sera l’apport de l’AGAC dans ce projet de modernisation ?
L’implication de l’AGAC en amont et en aval de ce projet de modernisation est une démarche à saluer et à encourager, dans la mesure où la bonne collaboration entre le gestionnaire et le régulateur est de nature à minimiser les risques inhérents à un tel projet. L’apport de l’AGAC consistera surtout à veiller au respect des normes et pratiques recommandées de l’OACI dans la mise en œuvre de toutes les tâches, opérations et installations.
Votre dernier mot ?
Je profite de l’occasion pour remercier les autorités de la transition, en l’occurrence Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Colonel Mamadi DOUMBOUYA, au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Dr Benard GOMOU et au Ministre des Transports, Monsieur Félix LAMAH pour leur volonté manifeste de développer le sous-secteur du transport aérien et d’en faire un levier important de croissance et de développement socioéconomique de notre pays.
La volonté politique exprimée
Présentez-vous !
Bonjour, je suis Abdourahamane SOW, agent d’entretien avion, je travaille au compte de la Société Ali Travaux (SAT).
Parlez-nous de votre métier
L’agent d’entretien avion est chargé de nettoyer l’intérieur d’un appareil lorsqu’il est entre deux vols ou lors d’une escale. Ce métier ne nécessite pas de diplôme spécifique, mais une formation professionnelle est délivrée la plupart du temps par l’entreprise qui emploie. On s’occupe de l’armement de l’avion en savons, papiers toilette ; du nettoyage des cabines et des postes de pilotage ; le changement et la mise en place des couvertures ; changement et mise en place des écouteurs. Nous sommes généralement au petit soin.

Quelles sont les qualités requises pour assumer ce poste ?
Un agent d’entretien avion doit être polyvalent horaire (disponible à tout moment), autonome, toujours prêt à accomplir des missions complémentaires ou imprévues, être en capacité de travailler seul, le respect des règles tels que le port du mode vestimentaire adapté, la ponctualité et surtout l’efficacité, ne rien oublier de son matériel de travail. Pour pratiquer ce métier, il faut aimer la mobilité et le contact avec les gens, mais avoir surtout un sens aigu de la responsabilité et savoir anticiper. La courtoisie et l’honnêteté sont aussi des valeurs à développer car on doit consigner sur une fiche et rendre au responsable les objets trouvés à bord d‘un aéronef (chose qui arrive fréquemment).
Racontez-nous votre première journée de travail à bord d’un aéronef ?
Mon premier jour de travail à bord d’un aéronef était excitant. C’était pour moi comme un rêve qui devenait réalité. J’étais très heureux et enthousiaste, car je me sentais confortable de travailler à bord d’un aéronef, je venais de relever un défi.
Citez quelques-unes de vos tâches monde vous trouverez de l’énergie pour l’accomplir.
Nos tâches sont entre autres : faire un nettoyage pointu, qui est d’ailleurs notre mission principale ; dépoussiérer les surfaces ; trier et vider les poubelles ; nettoyer et désinfecter le sol ; nettoyer les sanitaires et les espaces de restaurations ; l’entretien des vitres ; aspirer les sièges de l’aéronef, les tapis et les moquettes. Moi j’agis principalement dans le secteur de l’aviation, alors les questions de sûreté nous tiennent beaucoup à cœur, nous jouons ainsi un rôle de détective et d’inspecteur à la recherche d’objets indésirables quand nous sommes à bord d’un avion.
Cela fait six ans maintenant que je travaille dans cette entreprise, parfois il y a des moments compliqués à cause de la pression mais ce qui compte vraiment c’est de bien travailler et atteindre surtout nos objectifs. Mon ambition, c’est de toujours donner le meilleur de moi et gravir les échelons.
Une mission complexe que vous aviez pu gérer ?
En temps réel, nous travaillons entre (15) quinze et (18) dix-huit à bord d’un gros porteur. Lorsque nous recevons plusieurs gros porteurs à la fois, pour des raisons de retard ou même d’avance des heures d’arrivées, c’est toujours un moment compliqué à gérer. Ce sont des moments où la pression est à son comble, tout devient urgent.
Comment vous vous en sortez dans ces pareilles circonstances ?
Quels sont les problèmes auxquels votre entreprise est confrontée ?
La question de notre formation doit être prise en compte par les autorités concernées. Nous demandons humblement à l’Autorité Guinéenne de l’Aviation Civile (AGAC) de mettre en priorité nos formations, nous en avons besoin pour développer nos aptitudes.
Le retard des avions est aussi un facteur auquel nous sommes confrontés mais cela est difficile à gérer car ça ne dépend pas de nous ni du gestionnaire de l’aéroport. Lorsque l’avion est en retard, nous avons beaucoup de pression.
Votre mot de la fin ?
Vous pratiquez ce métier depuis combien de temps et quelles sont vos ambitions ?
Le dynamisme du personnel, la volonté de bien faire son métier sont les facteurs qui nous permettent de surpasser ces étapes. Si vous aimez votre travail tout devient facile même pour la tâche la plus difficile au
Mes remerciements vont à l’encontre de notre société mère la SOGEAC, à notre Directrice et à tous mes collaborateurs. Nous demandons un soutien de la part des autorités actuelles pour faire de notre formation une priorité. Je suis conscient des efforts que nous fournissons. Je vous en remercie.