Les benevoles et l association

Les bénévoles et l'association

Les bénévoles et l'association « Le bénévole régulier est un bénévole occasionnel que l'association a su élever ! ». L'expression illustre bien les enjeux de la gestion des bénévoles : comment bien les accueillir, identifier leurs attentes, permettre leur participation et leur prise de responsabilités, comment prévoir le renouvellement des instances et, enfin, comment rétribuer les bénévoles, en termes symboliques ou d'acquisition de compétences.

Par Dominique Thierry Président d’honneur de France Bénévolat

Ingénieur, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et docteur en sociologie, Dominique Thierry a longuement travaillé sur la question des compétences et du développement de l'employabilité dans les entreprises. Il a publié une quinzaine d’ouvrages sur ces sujets, ainsi que sur la vie associative, la gestion des âges et la solidarité intergénérationnelle.

Cofondateur de France Bénévolat en 2003, il en a été viceprésident puis président. Il en est actuellement président d'honneur et président du comité d'évaluation.

Territorial - CS 40215 - 38516 VOIRON Cedex Tél. : 04 76 65 87 17 - Fax : 04 76 05 01 63 [Dessin Une : Cambon] ISSN : 1631-3283 – ISBN : 978-2-8186-1300-9 www.ame1901.fr

Les bénévoles et l'association

L’auteur

3e édition enrichie 2017

Les bénévoles et l'association

Dominique THIERRY Président d’honneur de France Bénévolat

prénom NOM

3e édition complétée et enrichie Août 2017

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© Territorial CS 40215 - 38516 Voiron Cedex Tél. : 04 76 65 87 17 - Fax : 04 76 05 01 63 www.associationmodeemploi.fr/ Collection Les Guides pratiques d’Associations mode d’emploi GPA 27 – Prix : 24,50 € ISBN : 978-2-8186-1300-9 ISBN version numérique : 978-2-8186-1301-6 Imprimé par Reprotechnic, à Bourgoin-Jallieu (38) - Septembre 2017 Dépôt légal à parution

Sommaire Introduction

Les enjeux d’une meilleure gestion des bénévoles par les associations............................... 9 Partie 1

Bien comprendre l’évolution sociologique des bénévoles.......................... 13 Une situation globalement encourageante et positive… mais des problèmes spécifiques, maintenant bien cernés !....................................................... 15 A - La nécessité d’une analyse partagée des finalités et de l’impact du bénévolat................................................... 19 B - Une concurrence forte entre les associations sur une ressource par nature insuffisante.................... 22 C - D’indispensables bonnes pratiques de gestion........ 23 D - Des compétences demandées de plus en plus pointues.......................................................................................... 23 E - Le renouvellement des dirigeants..................................... 23 F - Donc, des marges de progression encore importantes................................................................... 24

Partie 2

La problématique globale de la « GRH bénévoles »..................................... 29 Chapitre I

Gestion des salariés, gestion des bénévoles : deux processus inversés....................................................... 33 Chapitre II

L’amélioration de la gestion des bénévoles : des enjeux pour les projets associatifs, des enjeux pour les bénévoles......................................... 35

Sommaire

3

Chapitre III

Les six piliers des bonnes pratiques de gestion des bénévoles................................................................................... 37 A - La clarification des besoins................................................ 37 B - L’accueil des bénévoles......................................................... 38 C - L’intégration des bénévoles................................................. 39 D - La formation des bénévoles................................................ 39 E - L’animation des bénévoles.................................................... 39 F - La reconnaissance des bénévoles..................................... 40

Partie 3

Bien préciser ses besoins et identifier les différentes voies de prospection et de « recrutement »................................................... 41 Chapitre I

Les conditions amont avant de préciser les besoins.......................................................................................... 45 A - Être attractif................................................................................. 45 B - Bien décrire ses missions..................................................... 46 C - Penser ses missions en fonction des disponibilités potentielles des publics auxquels on pense a priori.................................................... 46 Chapitre II

La clarification des besoins et la formulation des missions..................................................................................... 48 Chapitre III

Le choix des médias.................................................................. 51 Chapitre IV

Le pré-accueil.................................................................................. 53

4

Sommaire

Partie 4

L’accueil et les premiers pas....................... 57 Chapitre I

Les premiers pas et le processus d’intégration..................................................................................... 63 Chapitre II

Le processus d’intégration................................................. 64 Partie 5

L’animation et le parcours des bénévoles....................................................................... 71 Chapitre I

L’équilibre entre une gestion individualisée et le fonctionnement collectif.......................................... 75 Chapitre II

L’animation des réunions d’équipe et leur qualité, un bon thermomètre........................... 76 Chapitre III

La délégation de responsabilités.................................. 78 Chapitre IV

La notion de parcours, une notion en émergence................................................................................... 79 Partie 6

La formation des bénévoles.......................... 81 Chapitre I

Les basiques « associatifs ».............................................. 85 Chapitre II

Les formations aux activités centrales (centrées sur les bénéficiaires)....................................... 86 Chapitre III

Les formations techniques non spécifiques....... 88

Sommaire

5

Chapitre IV

Les formations à la gouvernance associative..... 89 Chapitre V

Les formations des responsables associatifs à la gestion des bénévoles................................................... 90 A - Former des bénévoles, c’est former des adultes….. 91 B-… mais des adultes dans une posture particulière.... 92

Partie 7

La reconnaissance des bénévoles et la valorisation du bénévolat................ 97 Chapitre I

Reconnaissance interne...................................................... 101 Chapitre II

Reconnaissance externe..................................................... 106 Partie 8

La gestion des départs....................................... 109 Chapitre I

Le départ conflictuel.............................................................. 113 Chapitre II

Le départ provoqué.................................................................. 115 Chapitre III

Le départ « claquage de porte » ou le départ « par la petite porte »..................................116 Chapitre IV

Le départ par « la grande porte »................................ 117

6

Sommaire

Partie 9

La question spécifique du renouvellement des dirigeants associatifs............................................................................... 119 Chapitre I

Des raisons objectives.......................................................... 123 A - La disponibilité......................................................................... 123 B - Le risque juridique ou la crainte du risque juridique..................................................................................... 123 C - Les contraintes de gestion................................................. 123 Chapitre II

Des raisons d’évolution sociologique globale et externe.................................................................................................. 125 Chapitre III

Des raisons managériales................................................. 126 A - Un problème unanimement partagé mais qu’il convient de sérier et de différencier......... 127 B - Quelques priorités pour une démarche nécessairement politique et stratégique..................... 127 C - Donc, un discours global ne peut avoir qu’un effet incantatoire, sans caractère véritablement opératoire.................................................... 128

Partie 10

Les relations salariés/bénévoles........ 135 Chapitre I

Un problème à relativiser................................................... 137 Chapitre II

Une diversité de situations............................................... 138 Chapitre III

Une question de statuts...................................................... 142

Sommaire

7

Chapitre IV

Une question de pouvoirs .................................................. 143 Chapitre V

Une question de rôles............................................................. 145 Chapitre VI

Une question d’évaluation................................................ 147 Chapitre VII

La frontière entre bénévoles d’une association et professionnels externes du service public.... 148 A - Une question de représentations réciproques ....... 149 B - En conclusion, une démarche plus que des recettes ............................................................ 152

Annexes.................................................................................................. 155 Annexe I

Présentation de France Bénévolat............................ 157 Annexe II

Les formations des responsables associatifs à la GRH bénévoles proposées par le réseau France Bénévolat........................................................................ 160 A - Sensibilisation à la GRH bénévoles............................. 160 B - Cycle de formation-action à la GRH bénévole (Formation certifiante)........................................................ 161 C - Formation-action à l’accueil et l’intégration des jeunes dans une association.................................... 163 Annexe III

Bibliographie sélectionnée sur le bénévolat associatif........................................................................................... 165

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Sommaire

Introduction

Les enjeux d’une meilleure gestion des bénévoles par les associations

Il n’y a pas de « crise » quantitative du bénévolat et de l’engagement puisque, selon trois enquêtes menées successivement par l’Ifop en 2010, 2013 et 2016 à l’initiative de France Bénévolat avec l’appui du Crédit Mutuel et de Recherches & Solidarités, le bénévolat associatif a augmenté de 17 % en 6 ans (+ 12,2 % pour l’ensemble du bénévolat) (voir chiffres principaux ci-dessous et les études détaillées sur www.francebenevolat.org, onglet documentation).

2010 Bénévoles associatifs

2016

Évolution

11 300 000

13 197 000

+16,8 %

Bénévolat direct

7 400 000

8 302 800

+ 12,2%

Bénévolat dans d’autres organisations

4 500 000

4 410 000

- 0,2 %

18 300 000

20 423 000

+ 11,6%

Bénévoles totaux

NB : Les répondants peuvent avoir plusieurs formes d’engagement, il y avait donc possibilité de réponses multiples. La somme des différentes catégories d’engagement est donc supérieure au nombre total de bénévoles.

2010

2016

Taux d’engagement dans le bénévolat associatif

23 %

25 %

Taux d’engagement bénévole en France

36 %

38,8 %

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Contrairement aux idées reçues, c’est même chez les jeunes et les « actifs » que la progression est la plus importante, et non chez les « seniors », plus importants en nombre et en pourcentage, qui voient leur progression « tangenter » !

Global 2010

Global 2016

15/35 ans

2 500 000

3 341 000

+ 33,6 %

35/64 ans

5 000 000

6 064 000

+ 21,3 %

65 ans +

3 800 000

3 792 000

- 0,2%

11 300 000

12 700 000

+ 16,8 %

Total

Évolution

Même si les chiffres globaux – ainsi que la capacité de nos concitoyens d’être solidaires – sont très encourageants, surtout en période de crise où « les prophètes de malheurs » annoncent toujours un repli sur soi, un très grand nombre d’associations (environ 50 %) a le sentiment de ne pas avoir suffisamment de bénévoles, ou de pas avoir suffisamment de bénévoles compétents ou encore de déplorer l’insuffisance de fidélité des bénévoles… D’où des discours négatifs qui ont plutôt tendance à accentuer les difficultés, tels que « l’individualisme des jeunes », « le bénévolat zapping », « l’absence d’engagement véritable »…

Et si ces difficultés réelles étaient largement dues aux pratiques de gestion des associations elles-mêmes ?

Le monde associatif ne saura pas attirer et fidéliser ces nouveaux bénévoles (la Fonda parle excellemment de « nouveaux entrants ») s’il ne sait pas s’adapter aux attentes, aux rythmes et aux différentes caractéristiques sociologiques de chacune des classes d’âges de bénévoles : jeunes, actifs salariés, demandeurs d’emploi, nouveaux retraités, etc.

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Il est donc indispensable que le monde associatif ne considère pas ses bénévoles comme une ressource taillable et corvéable à merci parce que non rémunérée et sans statut juridique, mais comme une richesse humaine, au sein d’une relation équilibrée où chacun doit trouver sa place, son rôle et son compte. Il paraît indispensable de ne pas introduire de hiérarchie de valeurs entre les différentes catégories de bénévoles (les dirigeants, les militants, les réguliers, les occasionnels…), même si ces catégorisations sont indispensables pour mieux cerner et mieux comprendre le phénomène du bénévolat.

En somme, « le bénévole régulier est un bénévole occasionnel que l’association a su élever ! ». Derrière cette belle expression de Bernard Vitre, ancien délégué régional Bretagne de France Bénévolat, la place des associations, quant à leur responsabilité en matière de pédagogie de l’engagement, est bien posée.

Cette amélioration de la gestion des ressources humaines bénévoles – que nous allons appeler, faute de mieux, dans la suite de cet ouvrage, « GRH bénévoles » – ne nous semble donc pas une question supplémentaire, annexe, qu’il convient d’aborder lorsque l’association maîtrise tous les autres aspects de sa gouvernance. Nous la considérons comme une question fondamentale sur laquelle se joue la mise en œuvre de son projet associatif. D’un point de vue plus global, France Bénévolat considère que le développement quantitatif et qualitatif du bénévolat associatif en France se joue, en partie, sur une prise de conscience collective de cet enjeu et des améliorations significatives.

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Partie 1

Bien comprendre l’évolution sociologique des bénévoles

Â

Une situation globalement encourageante et positive… mais des problèmes spécifiques, maintenant bien cernés !

Comme indiqué dans l’introduction, les chiffres sur l’évolution du bénévolat sont extrêmement positifs et cassent les discours mortifères sur « la crise du bénévolat » ou « l’égoïsme des Français ».

Dans ce contexte globalement favorable et positif, on pourrait dire que tout va bien et que les associations n’ont aucun problème pour trouver des bénévoles. Il n’en est rien, bien au contraire (c’est d’ailleurs la raison même de la création et du développement de France Bénévolat. Voir annexe ou directement sur www.francebenevolat.org).

Les principaux résultats des enquêtes, rappelés ci-avant, peuvent paraître un peu contradictoires : augmentation très importante du nombre de bénévoles, priorité accordée au bénévolat direct, baisse relative du nombre de bénévoles réguliers… Ces résultats quantitatifs rejoignent les constats et analyses de terrain, maintenant pratiquement partagés par tous les sociologues s’intéressant à cet objet social qu’est le bénévolat.

Il existe une constante historique du ressort de l’engagement bénévole : être utile à la société et à autrui ! Le terme même de « solidarité » a été inventé au XIXe siècle pour laïciser celui de « charité » (les Britanniques ont d’ailleurs conservé le terme de « charities » pour désigner les associations du secteur social).

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Au fil du temps, c’est moins la finalité globale de l’engagement que la manière individuelle de l’aborder qui a changé : 1/ dans l’après-guerre (l’influence de la Résistance y est évidente) et jusqu’aux années 1970, l’engagement était prioritairement collectif, avec pour but de « changer la société ». Les deux grands courants de pensée dominants de l’époque, les mouvements de jeunesse communiste et ceux d’action catholique, étaient sur la même praxis. Ces deux mouvements, sans exclusive ni monopole, ont largement contribué au développement du mouvement de l’éducation populaire. Si on reprend l’histoire des « militants » de l’époque, ils étaient le plus souvent engagés à la fois dans la politique, dans le syndicalisme et dans l’associatif, avec une conviction forte qu’il était nécessaire d’utiliser conjointement les 3 leviers « pour changer la société ». On pouvait parler d’un « bénévolat de projet », avec militants/bénévoles partageant, pour l’essentiel, les mêmes analyses simples, que l’on pourrait même qualifier de simplistes, pour le moins binaires ; 2/ ce modèle a largement éclaté dans les années 1970 pour une série de raisons : - le développement de l’hédonisme (mai 1968 y est pour quelque chose) et le besoin conjoint d’un bénévolat « pour les autres » et d’un bénévolat « pour soi ». L’assimilation à la montée de l’individualisme, au sens sociologique du terme, au repli sur soi et l’énorme contresens fait sur le terme « individualisme », largement orchestré par les nostalgiques du modèle précédent, ont entraîné des confusions d’analyse et sont à l’origine de l’idée fausse de la « crise du bénévolat ».

On peut affirmer que c’est largement sous l’influence de cette évolution sociologique qu’a été introduit le principe de plaisir dans le bénévolat (non opposable, selon nos analyses, avec ceux de sens et d’utilité). Mais, du coup, on peut affirmer la fin d’une approche « sacrificielle » du bénévolat ;

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- la montée de la mondialisation et de la complexité du monde. Pour « changer la société, je dois la comprendre ».

L’inanité des idéologies, qualifiées précédemment de simplistes, entraîne non pas une crise de l’action mais une crise de l’analyse. « Je ne peux pas prétendre changer un monde que je ne comprends pas et qui me dépasse ». Du coup, abandonnons la prétention de le changer et essayons de le rendre vivable dans 2 sphères plus accessibles : la famille et le territoire. D’où, un bénévolat d’action, prioritairement de proximité ; - la défiance progressive à l’égard de toutes les institutions (les « corps intermédiaires », selon Tocqueville) : les Français ont une mauvaise opinion de quasiment toutes les institutions (on retrouve les mêmes tendances dans toute l’Europe, mais c’est encore plus caricatural en France). Seules les associations conservent une bonne image de marque dans cet univers de défiance… sans que, pour autant et paradoxalement, le monde associatif ne soit cerné, connu et compris. Selon l’analyse de Jean-Paul Delevoye, ancien président du CESE1, on peut affirmer que cette bonne opinion à l’égard du monde associatif est « une bonne opinion par défaut »… parce que les Français ont une mauvaise opinion des autres institutions ; - l’un des corollaires du point précédent est évidemment la plus grande dissociation des 3 formes d’engagement : politique, syndical et associatif. Certains responsables associatifs ont clairement le sentiment de faire de la politique… mais autrement !

1

Conseil économique, social et environnemental.

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Ces différents facteurs, qui se conjuguent depuis une quarantaine d’années, expliquent bien l’évolution vers un bénévolat plus individuel, qui doit aussi avoir un impact pour soi, un bénévolat d’action et un bénévolat de proximité.

Le grand enjeu pour le monde associatif est bien de trouver les moyens de « continuer à faire collectif », avec des bénévoles plus nombreux et plus divers, qui n’accepteront de rejoindre un projet collectif que s’ils y trouvent leur compte.

La grande question est donc de passer à un bénévolat de projet, collectif, à partir d’un bénévolat individuel et direct de proximité souvent, au départ, largement émotionnel.

Ainsi, le grand risque est évidemment la progression plus rapide du bénévolat de proximité que du bénévolat associatif : soit on considère que ce bénévolat spontané est une première étape de l’engagement, soit c’est le premier signe – inquiétant – du rejet du monde associatif comme des autres institutions… avec un « bénévolat réduit à une solidarité émotionnelle, immédiate et gérée par Facebook ! ».

Il y a donc urgence pour le monde associatif : -d e se faire connaître et reconnaître dans sa diversité ; - d’apporter la preuve qu’il n’est pas en train de « s’instituer et de se notabiliser comme les autres » ; - d’apporter la preuve d’une efficacité durable par des projets collectifs, d’où sa double capacité à entraîner une inventivité dynamique et à évaluer l’impact de son action (… et à savoir le dire !).

Ces évolutions font dire à France Bénévolat que le « bénévolat de projet » est un résultat à obtenir à partir d’un « bénévolat d’action », ce qui implique à la fois une meilleure identification de la diversité et de la richesse – extraordinaires – du

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