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15 ans déjà !

15 ans qu’un nouveau type de rencontres professionnelles a été imaginé pour accompagner le développement de la filière Jardin !

15 ans que les Collections défilent sur les JdC pour donner le la de vos référencements à venir.

15 ans de découvertes, d’échanges conviviaux tellement caractéristiques de ce secteur. mais surtout 15 ans d’innovations et de nouveaux comportements que nous avons souhaité décrire dans ce hors-série.

Témoignages d’experts et de distributeurs, étude inédite… pour imaginer ce que le futur nous réserve : jardin plus urbain ? plus naturel ? plus connecté ?

Les plus belles pages du Jardin sont encore à écrire et nous les écrirons avec vous !

Le prochain chapitre, c’est à marseille du 4 au 6 avril prochain !

Quel plaisir ce sera pour nous de vous accueillir lors de cette prochaine édition !

L’équipe des JdC adriana, anne-Laure, annika, aurélie, Félix, Francesca, Frédéric h., Frédéric R., Jean-Luc, Jennifer, Julien, marie-Pierre, sandra et sandrine

1

SOMMAIRE

p.01

édito

p.05

Le jardin,

d’hier à aujourd’hui

p.13

p.09

Cahier de

Le jardin urbain

l’innovation

en plein boom

p.13

Un jardin

en quête de naturel

2

SOMMAIRE

Convivial p.17

En route vers le

jardin connecté

p.21

étude JDC-Toluna :

les Millénials et le jardin

p.30

Ils ont contribué à ce hors-série

3

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dossier

Le jardin,

d’hier à aujourd’hui En quinze ans, le jardin a opéré une profonde mutation.

Jardins plus petits, féminisation du marché, jardin plaisir plutôt que contraignant… Les jardins se suivent et ne se ressemblent plus. D’autant que l’arrivée du digital dans nos marchés a constitué une mini-révolution.

Pascale Benhaïem-Komlos

5

L

LE jARdIn, d’hIER à AujOuRd’huI

es belles heures du marché du jardin seraient elles forcément derrière nous ? « En 1990, lorsque j’ai démarré dans le jardin, se souvient Pierre Oberti, patron de City Green, nous avions des taux de croissance de 15 % par an. Désormais, le marché est mature, avec une plus grande pression sur les prix et les marges ». La crise est passée par là, les saisons météo compliquées aussi mais le jardin qui fait partie des loisirs des Français au même titre que les voyages, a plutôt bien résisté, selon Jean-Pierre Dassieu, DG de Gamm Vert : « Ces quinze dernières années, les Français ont parfois renoncé aux vacances, mais ils continuent d’investir dans leur jardin, qu’ils voient comme un cocon ». Et Thierry maxé, directeur marché jardin chez Leroy merlin de renchérir : « Nos études internes montrent qu’en quinze ans, le jardin est devenu le premier lieu de destination des dépenses du logement, porté par une envie globale de vivre dehors en famille ou entre amis, de décorer et d’aménager ses extérieurs ».

Le végétal en baisse…

Les Français veulent du vert mais pourtant le Ca du végétal est en baisse régulière dans les magasins. Il faut dire que les jardins de 2000 m² ne sont plus la norme, désormais la taille moyenne des jardins est en chute libre. « Comme les jardins sont plus petits, les ventes de gros sujets, de plantes de haies ou de plantes de pépinière en général ont forcément baissé, constate Luc Blanchet, patron de botanic ». Un marché mature mais également un consommateur qui a gagné en maturité : désormais, il sait ce qu’il veut, il compare, il achète en connaissance de cause, en s’étant renseigné avant : « Ce qui a vraiment changé ? martèle Benoit Ganem, patron de Flora nova et Président de Val’hor, c’est que le consommateur a pris le pouvoir, et c’est une bonne chose. Avant tout était fait pour qu’il achète ce qu’on voulait qu’il achète, maintenant, il est responsable et ne laisse pas

manipuler. Il veut savoir comment est fabriqué son produit, il est aussi capable de mettre le prix pour un produit de qualité, ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour les spécialistes ».

Vive le jardin plaisir

En quinze ans, le jardin est devenu une pièce à vivre, aménagé en conséquence pour profiter de la vie. on y cuisine, on y reçoit ses amis, on s’y prélasse au soleil, on y plante encore des fleurs mais les pelouses et les arbres se réduisent au profit des aménagements

cliente exigeante qui demande qualité, esthétisme et praticité tandis que parallèlement, on assiste à une réelle perte de connaissance sur le marché du jardin. Fini le temps où les jardiniers se transmettaient leur savoir-faire de père en fils : « Il faut faire avec, tempère Roland motte, expert jardin et président de l’Institut des sens et de la Couleur au Jardin, même si les jardiniers sont beaucoup moins compétents, ils veulent des plantes pour le bien-être qu’elles apportent. Même pour le végétal, je crois que la technique est un

Focus tendance de Manuel Rucar, tendanceur chez Chlorosphère « Dans le temps, les clients se rendaient en jardinerie pour acheter leurs végétaux, pas vraiment pour le mobilier ou les accessoires déco.

Les spécialistes ont voulu élargir leur offre pour désaisonnaliser, du coup tout est accessible tout le temps : en visant toutes les franges de population, elles captent le consommateur mais perdent un peu leur statut d’hyper spécialiste. Côté offre, l’animal de compagnie a en partie pris la place du végétal, tandis que la décoration et l’aménagement du jardin sont en plein boom. Encore faut-il que les clients viennent les chercher dans les jardineries, et pas chez Ikéa ou Maisons du Monde, qui proposent désormais des vraies offres jardin au printemps, avec des effets collection qui séduisent le client. L’attractivité des jardineries passera forcément par les mises en scène en magasin : ils viennent pour avoir des idées, pas vraiment pour le conseil. Et avant de venir, ils comparent les prix et les offres sur internet ».

destinés à la détente : salon de jardin, barbecue, contenants déco : les Français apprécient cette bulle de nature mais en refusent de plus en plus les contraintes (tonte, entretien, arrosage…). Le credo ? Des plantes sans entretien, des produits prêts à l’emploi, plus faciles à utiliser, pour profiter en toute quiétude de son jardin, selon Pascal Ribolla, patron de Ribimex : « Ces dix dernières années, nous avons dû faire évoluer nos offres, avec des outils plus précis, plus ergonomiques, à l’instar des outils revêtus de soft touch, un matériau anti-glisse qui facilite la prise en main. Il faut aussi préciser que le monde du jardin s’est largement féminisé : plus d’une cliente sur deux est désormais une femme, avec des attentes bien particulières ». Une 6

sujet dépassé : ce sont plutôt les bénéfices sensoriels (goût, parfum, couleur…) de la plante ou sa présentation en magasin qui pourront faire craquer le client ».

Envie de nature et de manger sain

Considéré il y a encore quelques années comme un phénomène de mode, l’engouement pour le potager n’en finit plus de se confirmer : faire pousser ses légumes ou ses herbes aromatiques est bien une tendance de fond, et pas forcément pour faire des économies comme cela pouvait être le cas par le passé, confirme JeanPierre Dassieu, DG de Gamm Vert : « a la suite de nombreuses crises alimentaires, le consommateur a envie de contrôler ce qu’il mange, de semer bio, de produire

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l’univers

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Avril 2017

Le jardin, d’hier à aujourd’hui

BOTANIC - © Arnaud Childeric On observe un vrai retour du potager.

ses œufs… C’est le développement du faire-soi-même ». Une tendance qui le pousse à chercher un jardin plus naturel, qui sera de toute façons la norme dans deux ans puisque le 1er janvier 2019, le consommateur ne trouvera plus en magasin de produits de synthèse, mais seulement des produits UAB et de biocontrôle : « C’est une vraie révolution pour nos marchés, reconnait Christian Vandenberghe, patron de Bonkenburg et président de Génération Jardin. En 1999, nous avons été les premiers à lancer une MDD bio sur le marché, pour Carrefour.

A cette époque, le bio pesait 1 % du marché. Maintenant, il représente 25 % et cela ne fera que progresser ».

gie multi-canal, en vendant directement sur le web et/ou en permettant aux clients de ‘réserver’ sur internet puis de venir retirer leurs produits en magasin : c’est la stratégie choisie par le site de Jardiland, élu meilleur site marchand jardin par les consommateurs en 2016 (Trophées Graines d’or) : « Les clients ont pour la plupart un comportement multi-canal, explique Nicolas Dubois, directeur digital et cross-canal chez Jardiland. Dans notre secteur, 28% d’entre eux sont adeptes du web to store, c’est-à-dire qu’ils font une recherche internet avant de se rendre en magasin. Notre nouveau site internet leur permet donc de découvrir nos produits et de les acheter sur les deux canaux, en leur indiquant aussi dans quel magasin, leur produit

© Gamm Vert Désormais, la chaise longue trône en bonne place au milieu du jardin.

est disponible. Le click and collect correspond bien à cette logique multi-canal et demain, la livraison à domicile viendra compléter ce dispositif car c’est une demande de nos clients ».

Internet et le magasin, complémentaires

Si les jardineries continuent d’apporter une valeur ajoutée au client (scénarisations produits, conseils…), le développement d’internet ne devrait pas signifier la baisse des ventes en magasin.

Un constat lié à la nature des activités jardin, rappelle Gilles Mollard, PDG de Truffaut : « Nous avons la chance de vendre des produits vivants, nos jardineries sont des lieux de destination et de plaisir. Internet ne remplacera pas le magasin, et ce d’autant plus que les vendeurs seront passionnés et experts ». Un sentiment partagé par Jean-Pierre Dassieu, chez Gamm Vert : « Internet permet plutôt de développer des ventes complémentaires et de booster le trafic en magasin, nous avons une offre étendue sur le web (cabanes, produits volumineux…) et des gammes spécifiques de végétaux, ainsi que plus de 200 tutos pour décomposer les gestes du jardin, mais ensuite le magasin reprend la main… ».

La révolution du digital

Le digital a aussi considérablement changé la donne du marché du jardin. En 2015, selon l’étude Promojardin, les achats jardin sur internet ont progressé de 12,9 % (et pèsent 1,6 % du CA total), en animalerie, la progression atteint 33% (pour un poids de 7%). Avec un challenge : qu’internet booste le trafic en magasin.

Tous les distributeurs jardin en sont conscients : partis plus ou moins tôt, ils se sont donnés les moyens de développer une straté-

Jardiland Pour déclencher l’acte d’achat, les végétaux sont mis en scène. Ici, chez Jardiland.

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Le jardin urbain en plein boom

Tous au vert, même en ville ? Balcon, terrasse, petits jardins ou même jardins publics… Plus on habite en ville, plus le besoin de nature se fait sentir au quotidien. Reste ensuite pour les distributeurs à transformer cette envie en tendance sonnante et trébuchante…

Pascale Benhaïem-Komlos

9

A

LE jARdIn uRbAIn En pLEIn bOOM

Paris comme dans les grandes villes, le besoin de verdure et de nature est une réalité et une vraie tendance de fond, analysée par Christophe Juif, ancien directeur général de novajardin : « Avant, on évoquait les 17 millions de jardiniers qui cultivaient leur jardin, maintenant on constate qu’une grande majorité de citoyens montre un certain appétit pour un retour à la terre et au végétal, qu’il s’agisse de planter quelques fleurs ou de cultiver des pieds de tomates cerise sur leur balcon ou même à l’intérieur de la maison. Et cela ne touche pas seulement les parisiens bobos ». Une tendance qui commence même bien avant la maison : les jardins urbains collectifs se multiplient en ville, beaucoup de citadins s’inscrivent sur des listes d’attente avec le vœu de cultiver leur petit potager en ville et côté urbanisme, de plus en plus d’architectes remettent le végétal à l’honneur.

Une tendance à transformer dans les faits…

Les citadins veulent du vert ? Une bonne nouvelle qui devrait générer un potentiel de ventes supplémentaires pour les jardineries et autres magasins commercialisant des produits jardin. Un engouement pour le jardin en ville que manuel Rucar, tendanceur chez Chlorosphère, tient néanmoins à tempérer : « Ce n’est pas encore un phénomène de société qui se traduit concrètement dans les faits. La génération des 35/50 ans veut un jardin, même en ville, mais beaucoup de ceux qui passent à l’acte, se laissent ensuite dépasser. Pour eux, le jardin doit être un espace maitrisé, cloisonné : il leur faut un micro jardin de 1 à 5 m², avec juste quelques graminées et des aromatiques ». Une position partagée par Thierry sonalier, président de Jardiland : « On parle beaucoup de ce développement du jardin urbain, de la cité verte mais franchement, en ville, si vous

levez la tête, vous ne verrez pas tant de balconnières fleuries que cela. La tendance monte doucement, mais ce n’est pas encore un pan capital de notre activité ».

Ce que veulent les urbains !

Qui dit jardinage urbain, dit forcément attentes différentes, et donc offre adaptée. Les distributeurs l’ont bien compris, tous proposant depuis quelques années des gammes ciblées pour les jardins urbains ou destinées aux balcons/ terrasse. « Les citadins ressentent le besoin de se ressourcer davantage, précise Thierry maxé, directeur de marché jardin Leroy merlin. On a ainsi vu le développement des carrés potager, des kits de semences faciles à pousser, des sacs de terreaux moins encombrants et moins lourds, des dalles spécial balcons et même des coffres de rangement pour stocker leurs aménagements à l’extérieur ». autre problématique des citadins, le manque de place

Utilisation de l’espace privatif Etude Promojardin : le jardin amateur en centre-ville Etude qualitative et quantitative sur les usages et attitudes des jardiniers urbains résidant en agglomération de plus de 100 000 habitants (Paris, marseille, Cholet et nancy) et possédant un espace privatif extérieur inférieur à 100 m².

49 % Repas 20 % Loisirs 18 % Détente 11 % Jardinage 2 % Autre

86 %

possèdent au moins un élément de mobilier.

78 %

possèdent au moins un élément végétal.

L’éclairage d’Isabelle Descamps, déléguée générale Promojardin ◗ 36 % des possesseurs « d’espaces extérieurs privatifs » se considèrent des jardiniers experts, 45 % peu expérimentés, et 19 % pas du tout. ◗ Les ¾ des personnes interrogées sont satisfaites de la superficie de leur espace extérieur privatif si la superficie est supérieure à 10 m2. ◗ La description de l’espace extérieur privatif : 1- L’endroit qui permet de s’évader, de se sentir un peu ailleurs 2- suffisamment confortable pour donner envie d’y rester 3- Prendre du plaisir à cultiver et/ou jardiner 4- Idéal pour recevoir les amis, partager des moments de convivialité 10

LE jARdIn uRbAIn En pLEIn bOOM et là encore, les fabricants ont dû plancher sur des nouveautés ‘gain de place’, en particulier dans le secteur du mobilier et de la décoration, qui se développent tous deux dans les jardins urbains : « en ville, on aménage une terrasse ou un tout petit jardin, commente Pierre oberti, patron de City Green, il faut donc multiplier les produits deux en un (table de rempotage et plancha) ou les produits qui se rangent facilement. Nous avons ainsi lancé un bain de soleil qui se plie pour se ranger dans une valise de 90 cm, dotée d’une poignée. Fermé, il ne prend pas de place, c’est ce que veulent les urbains ».

Du jardin, mais pratique avant tout

Les urbains sont en recherche de solutions pratiques et clefs en main. « Ils veulent la campagne chez eux mais sans les contraintes, plaisante JeanPierre Dassieu de Gamm Vert, le jardin mais pratique, plutôt

des plants que des graines ou des produits tout prêts comme les sacs de terreau qui font office de contenant et dans lesquels on doit juste ajouter la plante… ». Des plantes livrées clé en main et des petits outils indispensables pour fleurir balcons et terrasses : outils à fleurs, petits sécateurs rosiers, gants esthétiques, pulvérisateurs de petits litrages, kit d’arrosage goutte à goutte pour les pots de fleurs… sont donc autant de produits qui ont le vent en poupe.

L’hydroponie, vous connaissez ?

Jardin de ville, terrasse, balcon… et si le jardin arrivait aussi demain dans nos cuisines ? C’est le pari de certains fabricants qui se sont lancés dans la mise au point de kits d’hydroponie destinés à tous ceux qui rêvent d’avoir un potager dans leur appartement. ainsi, un jardin d’intérieur autonome a été lancé, permettant de cultiver chez soi des herbes aromatiques

toute l’année, via un système breveté. Comment ça marche ?

L’éclairage LED reproduit la lumière du soleil et dans chaque pot, la plante flotte sur l’eau et puise les nutriments dont elle a besoin pour une bonne croissance. Certains ont ainsi pour ambition de développer le home-growing, un nouveau mode de consommation basé sur la culture à domicile.

Des nouvelles technologies porteuses de nature dans la maison, que la distribution fait plus que regarder de près : Gamm Vert annonce l’arrivée au printemps, en test dans ses magasins, de produits d’hydroponie que l’enseigne a élaborés en partenariat avec l’un de ses fournisseurs : « avec cette nouvelle gamme, on pourra faire pousser dans sa cuisine, des plantes condimentaires, des tomates, des salades, reprend Jean-Pierre Dassieu.

Non seulement, le système est très élaboré mais nous avons aussi beaucoup travaillé le côté déco et les prix ».

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17/01/2017 15:00:40

Le jardin urbain en plein boom

Une progression mathématique

Aujourd’hui, 85 % des gens vivent en ville (source Observatoire du Logement) et ce chiffre devrait passer à 92 % à horizon 2030. « Même s’ils vont à la campagne le week end, demain, de plus en plus de Français seront urbains, confirme Gilles Mollard, PDG de Truffaut, c’est une tendance sociétale qui forcément nous oblige à travailler sur une offre plus en ligne avec ces pratiques urbaines. Nous proposons déjà des aromatiques qui poussent à l’intérieur de l’appartement, des contenants adaptés, des produits clefs en mains…mais nous cherchons aussi à offrir davantage de services à nos clients urbains. Et comme nous avons la chance d’avoir une jardinerie au centre de Paris qui marche très bien, nous travaillons actuellement sur le lancement prochain de concepts plus urbains, plus adaptés à ces nouvelles clientèles. Ils devraient être prêts dans quelques mois ».

85 % de la

population française est urbaine

et les prévisions pour 2030 sont de

92 %

(Source, Observatoire du Logement)

45 % de la

population française (30 millions)

vit dans des villes de plus de 100 000 habitants (Source Insee)

Le jardinage plébiscité en milieu urbain ? En 2016, 9 foyers sur 10 ont au moins acheté un végétal dans l’année

La ville de demain sera verte…

(Astredhor, Institut technique de l’Horticulture)

Près de

12 millions

« Toutes les enquêtes prouvent que plus on vit dans un environnement pollué, plus on a envie de verdure, conclut Roland Motte, jardinier expert. La ville de demain sera verte, et c’est tant mieux. Carrés potager, développement de fermes verticales, salades en cuisine… Tout cela va se développer dans le futur, pour faire un bon complément de marché pour les magasins. A eux de s’en emparer ! ».

sont des

foyers urbains qui jardinent ou qui s’occupent des fleurs et plantes

ça innove en Allemagne…

(Source Val’hor).

Un supermarché intégrant un potager dans lequel les clients viennent directement se servir a vu le jour à Berlin. Infarm, une start up allemande qui a imaginé la première serre verticale d’Europe intégrée à une grande surface, s’est ainsi associé à l’enseigne Métro et a installé une mini ferme verticale au sein de l’un de ses magasins de Berlin. Sur 5 m², sont ainsi cultivés en hydroponie des légumes et des herbes aromatiques, le tout sous un éclairage Led. Grâce à une application, les employés du magasin surveillent les cultures au quotidien et les clients n’ont plus qu’à se servir en herbes fraiches dans le magasin : on coupe ses salades ou son basilic et on paye à la caisse…

12

Gamm Vert Terrasses et balcons se mettent au vert.

Cahier des

nouveautés

Pratique et détachable ! Découvrez dans ce cahier quelques nouveautés des exposants aux Journées des Collections Jardin. Ceux-ci vous attendent du 4 au 6 avril à marseille sur leurs stands pour vous en dire plus !

Encore plus à découvrir sur l’espace Collections et auprès des 350 exposants

Stand A 54

Stand G33

CHAR-BROIL

Les serres à l’Ancienne TRADITIONNELLE Classique

Gas2Coal, le premier barbecue hybride de Char-Broil

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Serre Classique sur embase, 3,80 x 2,75 m

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Co

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I

Stand A41

Stand H19

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II

Stand P36

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Stand P36

Stand J15

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Stand I01

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Un jardin en quête de

naturel…

Entre la législation qui devrait bannir les produits de synthèse des rayons des distributeurs en janvier 2019 et les attentes du client en matière de naturel, le jardin de demain sera bien différent du jardin d’antan. Chronique d’une révolution en marche.

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F

inis les pesticides, adieu le glyphosate… a compter du 1er janvier 2019, ils devront être aux abonnés absents des rayons des distributeurs (loi Joël-Labbé). En attentant, pendant deux ans, les phytosanitaires sont encore acceptés en magasin, à condition de ne plus être vendus en libre-service, la vente devant donc être assistée d’un vendeur possesseur du certiphyto.

En avance !

Une obligation légale que certains comme Botanic ont fait plus qu’anticiper…Dès 2008, l’enseigne de jardinerie, déjà très engagée dans le jardinage au naturel, décidait de bannir les phytos de ses rayons. Une annonce qui faisait l’effet d’une petite bombe dans le milieu, se souvient Luc Blanchet, patron de Botanic : « A l’époque beaucoup nous ont traités d’ayatolah ! Nous avions toujours eu le bio comme credo, mais grâce à une étude sur la toxicologie des produits vendus dans nos magasins menée par Générations Futures, nous avons vraiment pris conscience que ces produits ne cadraient plus du tout avec nos valeurs ». Dès 2008, sur fond de crise de la vache folle, Botanic décide donc de proposer uniquement des produits bio dans

ses magasins et commence à ouvrir ses premiers marchés bio, désormais marqueurs forts de l’enseigne. « Chez nous, pas besoin de vitrine fermée… Nous avons une longueur d’avance que nous avons bien l’intention de conforter en devenant ‘la jardinerie naturelle préférée des Français’ : nous avons d’ailleurs ajouté à nos magasins des espaces ‘bien-être’ en phase avec le concept de santé par les plantes, parce que nous sentons bien au quotidien que le client est en attente de naturalité ».

Les autres aussi…

autre enseigne qui a anticipé la législation, système U : la décision peut surprendre de la part d’une grande surface alimentaire mais le groupe d’indépendants a convaincu ses adhérents de supprimer tous les produits de synthèse de leurs rayons, depuis le 1er janvier 2017 : « C’est ce que nous appelons le programme ‘Cultivons Notre Nature’, explique Benoit auret, responsable métiers saisonniers chez système U. Nous avons choisi d’enlever toutes les substances controversées de nos rayons, cela fait partie de nos valeurs, au même titre que de retirer l’huile de palme des Produits U. Cela sous-entend aussi de com-

muniquer très largement vers le consommateur pour lui donner les clefs d’un jardinage au naturel ». mise en avant des paillages, des outils de désherbage, rappel de l’intérêt de planter à l’automne, engrais naturels…Il s’agit d’inciter le consommateur à jardiner suivant le cycle des saisons, le tout dans un esprit plus naturel. « Ce virage à 180 degrés, est pour nous plus qu’une conviction, c’est un véritable état d’esprit, poursuit Benoit Auret. En éduquant ainsi le consommateur pour qu’il retrouve la tradition du jardinage naturel, nous sommes persuadés d’aller dans le sens de l’histoire.

Et pour l’instant, le marché nous donne raison car nous gagnons des PDM sur le marché jardin ».

Un maximum de pédagogie…

afin de répondre aux contraintes législatives, Jardiland a développé son concept de ‘pharmacie des plantes’, mettant en place un véritable espace déployé dans l’ensemble de ses jardineries. « La part du jardin au naturel devient dominante chez nous, précise Thierry sonalier, président de Jardiland et la mise en place des pharmacies des plantes ne fait que l’accélérer. Nous sommes prêts : actuellement, nous sommes dans l’accompagnement de la clientèle, afin de la guider vers ces

Les dates à retenir selon Jacques My, directeur général de l’UPJ, l’union des entreprises pour la protection des jardins et des espaces publics 1er janvier 2017

Pour anticiper l’interdiction des produits chimiques de synthèse, sont désormais en vente libre seulement les produits de biocontrôle et les produits UAB. Les produits chimiques de synthèse peuvent encore être vendus ‘derrière le comptoir’, et par des vendeurs dotés du Certiphyto. Selon le législateur, le vendeur doit également ‘décourager’ la personne qui lui demande un produit chimique et lui conseiller soit un produit naturel, soit une solution alternative (par exemple, l’usage d’une binette plutôt que celle de désherbant chimique).

1er janvier 2019

DATES

A partir de cette date, seront interdits à la vente tous les produits chimiques de synthèse. Resteront utilisables, les produits UAB (utilisables en agriculture biologique, selon une directive européenne), les produits de biocontrôle et les produits dits à faible risque (au sens de la directive européenne).

Pour être utilisables par les jardiniers, les produits UAB ou de biocontrôle devront aussi être porteurs de la mention ‘Emploi autorisé dans les jardins’.

15

Un jardin en quête de naturel… nouvelles pratiques. Tous nos vendeurs ont pour mission d’orienter progressivement le client vers des solutions naturelles… ». Car l’enjeu de cette tendance au naturel, est bien d’informer toujours plus le consommateur, de l’aiguiller vers des solutions naturelles mais aussi de changer sa façon de jardiner en lui apprenant par exemple à anticiper les maladies plutôt que de chercher à les guérir.

Si Leroy Merlin a également anticipé la réglementation en retirant de ses rayons les produits à base

de glyphosate et en multipliant les références de produits naturels, l’enseigne n’oublie donc pas l’importance de communiquer auprès de ses clients : « Nous travaillons notamment avec les Jardins de Noé, pour développer notre offre de produits alternatifs et sensibiliser les jardiniers amateurs à ces pratiques, rappelle Thierry Maxé, directeur de marché jardin de l’enseigne. Et pour l’instant nous sentons un accueil très positif de nos clients ».

Même discours chez Jean-Pierre

Dassieu, DG de Gamm Vert, qui s’inscrit depuis déjà cinq ans dans cette tendance, avec une multiplication par deux des gammes de produits bio dans ses rayons : « Faire son compost, gérer l’eau, développer les micro-organismes…autant de sujets que nos clients accueillent avec intérêt.

C’est aussi pour nous spécialistes, l’occasion de montrer notre savoirfaire en expliquant toujours plus.

Il faut accompagner les clients, sous peine qu’ils ne soient déçus et se détournent du jardin ».

Gamm Vert - En utilisant du paillage, on réduit sensiblement l’arrosage. © Arnaud Childéric

Botanic - Faire son propre compost en recyclant ses déchets fait partie des gestes « bons pour la planète ».

A-t-on raison de tout interdire ?

Certains comme Benoit Ganem, président de Flora Nova et président de Val’hor regrettent « qu’il n’y ait pas d’harmonisation européenne en la matière ce qui implique une vraie distorsion de concurrence. Par ailleurs sur des sujets comme le xylela, on est dans une posture de « principe de protection » avec des contraintes supérieures aux exigences européennes ce qui est pénalisant pour la filière ».

Pour Thierry Sonalier, président de Jardiland, « si le fond de cette loi est excellent, la forme l’est parfois moins.

D’une part, cette loi restrictive n’empêchera pas certains de commander les produits interdits sur internet, d’autre part, il reste certaines maladies orphelines ou très résistantes, pour lesquelles il n’existe pas de solution ou en tout cas pas de solution résolument efficace en bio. Pour 16

un résultat optimal, il serait bon de conserver quelques produits de synthèse ‘micro-dosés’. Sur le plan fiscal une harmonisation de la TVA réduite sur l’ensemble des produits utilisables en culture biologique accélèrerait significativement le changement de comportement et l’usage des auxiliaires de culture pour le grand public devrait être amplifié ».

Enfin, Christophe Juif, ancien directeur général de Novajardin, pense également qu’on aurait pu accepter « de conserver quelques solutions de synthèse le temps que les fabricants réussissent à trouver des solutions bio de remplacement-cela a d’ailleurs été demandé au législateur. En effet, il faut sept ans entre la création d’un produit et son homologation définitive : il faut donc laisser le temps à la R & D de faire son travail ».

DOSSIER

En route vers le

jardin connecté Montres, thermomètres, réveils, bracelets sportifs…

Les objets connectés séduisent de plus en plus de Français, avec un objectif : faciliter la vie quotidienne. Une tendance qui n’en est qu’aux balbutiements dans le secteur du jardin mais qui pourrait bien se développer ces prochaines années si l’on se fie aux résultats de certains pays européens comme l’Allemagne ou les Pays-Bas. Pascale Benhaïem-Komlos

17

En route vers le jardin connecté

Le jardin de 2017 sera-t-il connecté ? Le sujet fait débat et nombre d’intervenants restent assez circonspects, à l’image de Jean-Pierre Dassieu, DG de Gamm Vert : « Bien sûr, nous regardons ce que certains fabricants nous proposent, mais pour l’instant, nous n’avons rien vu de très intéressant, hormis peut-être dans le secteur de l’animalerie, avec des produits connectés permettant de ‘nourrir’ votre animal quand vous êtes absent ». Ce qui boostera leur développement ?

L’objet connecté ne doit surtout pas être un gadget, pour trouver son public, il doit vraiment simplifier la vie de l’utilisateur. Thierry Maxé, directeur de marché jardin chez Leroy Merlin, croit beaucoup en ce futur développement des

objets connectés, et ce même dans le jardin : « La trajectoire est en train de s’écrire qui va de pair avec la recherche de facilité, et le jardin sera forcément concerné.

Chez Leroy Merlin, nous avons d’ailleurs présenté une plateforme permettant de gérer tous les objets connectés de la maison, via une seule appli : nous croyons en ce développement également au jardin ».

Faciliter la tâche du consommateur

Dans le végétal, quelques tentatives ont vu le jour ces dernières années, le produit le plus connu étant le Flower Power Pot de Parrot, le premier capteur sans fil intelligent, présenté comme un assistant personnel du jardinier et 18

lancé en 2013. Doté de la technologie bluetooth Smart, il suffisait de le planter en pleine terre ou dans un pot et de le connecter à son smartphone via une application pour qu’il surveille et analyse quatre éléments indispensables à la croissance de nos végétaux, taux d’humidité du sol, d’engrais, luminosité et température ambiante. Le consommateur recevait ensuite des informations sur son mobile, destinées à l’aider dans l’entretien de sa plante ou à l’alerter d’une situation à risque. Un succès plutôt mitigé, selon l’ensemble des distributeurs qui l’ont testé en magasin. Peut-être parce que le concept n’allait pas assez loin, donnant des conseils mais n’apportant pas un vrai service au consommateur : c’est davan-

Mes «Rouchette» en balade, au jardin, en rando, en ville, à la mer, au boulot,

et plus si affinités...

STAND S18 Marché des tondeuses robot en 2016 source Données GFK

marché allemand :

130 000 unités +50% vs 2015 marché français :

22 000 unités + 55% vs 2015

tage le cas du tout nouveau Parrot pot, ce système de pot intelligent qui outre le fait de vous conseiller sur l’entretien du végétal va aussi arroser vos plantes à votre place si vous êtes absent par exemple et réguler la consommation d’eau.

La tonte et l’arrosage, deux secteurs phares du connecté

L’arrosage et la tonte font partie des tâches les plus contraignantes du jardin : c’est donc tout naturellement dans ces domaines que les objets connectés présentent une réelle valeur ajoutée. « Cela peut aussi convaincre les jeunes de se mettre au jardin, précise Benoit Ganem, patron du groupe Flora nova et président de Val’hor. Si le fait d’avoir un jardin vous contraint à ne plus vous

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En ROutE vERS LE jARdIn cOnnEcté

absenter car vous devez l’arroser, les jeunes préfèreront s’en passer.

Arrosage connecté et robot de tonte donnent une vraie liberté au jardinier ». De nombreux fabricants ont ainsi lancé des robots de tonte qui vont tondre à votre place.

Pratique : vous pouvez commander la tonte sans bouger de votre chaise longue, avec un bémol cependant, selon Thierry sonalier, président de Jardiland : « Le robot de tonte est un produit vraiment très intéressant parce que contrairement à d’autres, il n’est pas superflu et est adapté à la clientèle des jardineries mais il faudrait que les prix baissent et qu’il soit adapté à la taille des jardins urbains.

Pour l’instant, il faut débourser environ 1000 € pour un bon robot alors que le prix de repère des tondeuses thermiques en GSB est de moins de 200 €. Quelques nouveautés arrivent avec un positionnement prix à 500 € ce qui est encore insuffisant ». Enfin, côté arrosage ou éclairage, même constat, les systèmes ‘intelligents’ se développent et devraient peu à peu prendre des parts de marché.

Jamais sans mon appli !

« Désormais plus personne ne se passe de son portable, nous en sommes devenus dépendants, analyse Roland motte, expert jar-

din. Le jardin connecté peut donc devenir une opportunité de développement pour les enseignes jardin ». En France, la chaine botanic est ainsi la première enseigne jardin à avoir lancé en novembre 2016 une appli qui aide le consommateur à jardiner. Un consommateur se pose des questions sur l’une de ses plantes ou a besoin de conseils d’expert ? Il suffit de télécharger l’application, pour ensuite poser ses questions via cette dernière. Une appli en phase avec notre époque selon Luc Blanchet, patron de Botanic : « Plus besoin d’apporter sa plante malade en magasin, par exemple. Le consommateur peut, directement dans son jardin, prendre sa plante en photo et l’envoyer à l’un de nos conseillers magasin, qui ont été outillés pour lui répondre. C’est un vrai service, pour fidéliser nos clients ».

La France, pas en avance…

« Je crois que cette tendance au connecté va se développer dans le jardin, car la connectivité aide les clients à gérer leur jardin, commente Gilles mollard, PDG de Truffaut. C’est déjà le cas aux Pays-Bas ou en Allemagne, pays dans lesquels l’arrosage ou les tondeuses connectées enregistrent des scores très prometteurs ». a suivre…

25 milliards d’objets connectés prévus d’ici 2020 (source : Internet of Things)

Un français sur cinq indiquait vouloir

un bracelet ou une montre connectés acheter

en 2016.

(source: Lsa février 2016)

160 milliards de $ de revenus générés par les objets connectés aujourd’hui (source Postscapses)

1 000 milliards de $ de revenus prévus d’ici 2020

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Les Millénials & le jardin

Ils sont jeunes (entre 18 et 35 ans), citadins, écolo… ces nouveaux consommateurs s’intéressent au jardin, symbole d’une vie plus saine. Quelles sont leurs envies, attentes et manières de fonctionner. Analyse commentée par Philippe Guilbert, DG de Toluna, de l’étude réalisée pour les Journées des Collections Jardin en décembre 2016.

21

LES MILLénIALS & LE jARdIn

9 Millénials sur 10 rêvent d’avoir un jardin Millénials

35 ans et +

51%

• 1 525 personnes interrogées dans le panel Toluna (10 millions de consommateurs dans le monde)

56,3%

9,4%

9,8%

39,5%

J’en ai déja

• Sondage en ligne Toluna Quicksurveys en France les 20 & 21 décembre 2016

• Echantillon représentatif par sexe, âge et région des Français âgés de 18 ans et plus

33,9%

J’aimerais en avoir

Pas intéressé

• Millénials : 18-34 ans

Pour les moins de 35 ans, le jardin, un endroit idéal pour ...

Prendre le soleil, prendre l’air 76,6%

Prendre des repas en famille, amis 71,3%

se reposer 67,4%

avoir un potager, un verger 51,6%

Qu’aimeraient-ils avoir dans leur espace vert ?

And the winner is...

56,1%

des millénials aimeraient avoir un barbecue ou une plancha dans leur espace vert

barbecue, plancha _____ 56,1%

éclairage ____________ 41,7%

salon _______________54,6%

fontaine _____________38,5%

coin repas ___________53,3%

bac compost _________ 35,1%

transat ______________ 47,1%

potager d’intérieur _____ 35,1%

récupérateur d’eau ____45,2%

serre _______________26,9%

Une activité esthétique et citoyenne… pour les autres !

3,2%

Citoyenne

25,2%

Esthétique

29%

(contribue au développement durable)

Indispensable à mon bien-être superflue Tout à fait d’accord

53,1%

11,4%

7,1% 4,5%

17,6% 9%

Plutôt d’accord

19,1%

50,5%

12,5%

48%

21,3%

28,6%

36,8%

Plutôt pas d’accord

Pas d’accord du tout

22

4,5%

6,7% 6,2%

6%

Pas d’avis

28,1% des millénials trouvent l’entretien superflu, +14,8 points vs 35 ans et + superflu aussi pour 32,5% des possesseurs d’espace vert, +19,1 points ! vs 35 ans et +

NOUVEAU

Origami, le nouvel arrosoir d’intérieur EDA !

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Made in France

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LES MILLénIALS & LE jARdIn

Les contraintes d’aménagement : un manque de budget et matériel… mais aussi d’idées Le budget

46,3%

L’entretien

45,9%

Les connaissances

36,4%

Le matériel

+ 5,7 points vs 35 +

30%

Le manque d’inspiration, d’idées

26,5%

aucune de celles-ci

10,2%

+ 7,6 points vs 35 + + 9,2 points vs 35 +

Parents et réseaux sociaux pour les conseiller Votre famille

56,9%

Un site ou forum de jardinage

50,5%

Des amis

40,3%

Votre magasin

39,6%

Une émission TV

25,1%

Des voisins

23,7%

La presse

15,9%

+ 14,8 points vs 35 +

- 6,4 points vs 35 +

Les enseignes qu’ils plébiscitent pour obtenir des conseils Site internet

18,7%

Grande enseigne de jardinerie

14,4%

Petite jardinerie de proximité

14%

Producteur ou coopérative

14%

Grande surface de bricolage

- 5,2 points vs 35 + - 3,6 points vs 35 +

13,5%

Enseigne d’ameublement, décoration

9,1%

Grande surface alimentaire

7,2%

+ 2,9 points vs 35 +

24

LES MILLÉNIALS & LE JARDIN

Le jardin de demain selon les Millénials

+ 4 ,9 l e s p p o in t s p d e j o s se s s o u r a rd eu les 3 in vers rs u 5 an s et s +

+7,3 poin ts versus le s 35 a n s e t+

in t s - 9 po les us vers et + s 35 a n

Convivial En résumé, à retenir : Ils veulent leur espace vert comme leurs aînés Une nouvelle pièce à vivre plutôt qu'un lieu pour cultiver Un jardin facile et connecté Ouverts aux nouveaux produits demandant peu d'entretien, mais ils exigent des réponses immédiates Mobile et réseaux sociaux indispensables pour les toucher

Séduire ces clients d'aujourd'hui et de demain oblige à repenser l'offre et le point de vente !

www.lumisky.com

Ils ont contribué à ce hors-série et nous les en remercions Benoit Auret, responsable métiers saisonniers chez SYSTEME U Luc Blanchet, PDG de BOTANIC Jean-Pierre Dassieu, DG de GAMM VERT Isabelle Descamps, déléguée générale de PROMOJARDIN Nicolas Dubois, directeur digital et cross-canal chez JARDILAND Benoit Ganem, président de FLORA NOVA et président de VAL’HOR, l’union des entreprises pour la protection des jardins et des espaces publics Philippe Guilbert, DG de TOLUNA Christophe Juif, ancien DG de NOVAJARDIN Thierry Maxé, directeur marché jardin chez LEROY MERLIN Gilles Mollard, PDG de TRUFFAUT Pascal Ribolla, PDG de RIBIMEX Roland Motte, expert jardin et président de l’INSTITUT DES SENS ET DE LA COULEUR AU JARDIN Jacques My, DG de l’UPJ Pierre Oberty, PDG de CITY GREEN Manuel Rucar, tendanceur chez CHLOROSPHERE Thierry Sonalier, président de JARDILAND Christian Vandenberghe, président de GENERATION JARDIN

La marque Green Touch, créée pour souligner l’éco-durabilité des produits Cavatorta, est le signe de l’intérêt porté par le Groupe pour l’écologie, fruit d’importants investissements afin de réduire l’impact de nos processus de production sur l’environnement. Green Touch est un état d’esprit, pour penser et agir en éco-responsable.

Cela permet au Groupe Cavatorta de répondre aux exigences du marché, en utilisant les ressources de manière efficace et sûre, dans le respect de l’homme et de son environnement.

CAVATORTA France S.A.S. Rue Jean-Baptiste Godin - ZI de Villeneuve-Saint-Germain - 02200 Villeneuve-Saint-Germain

www.cavatorta.it/fr