Emballages Magazine n°986

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N° 986 mars 2017

En ImagEs souFFlet AliMeNtAire Mise sur les DoYPACKs

InnovEr

anaLYsEr PCD et ADF, toujours Plus hAut

robots boissoN

www.emballagesmagazine.com

aLImEntaIrE

objectif

recyclage Emballages magazine - mars 2017

EntrE concurrEncE Et simplification du gEstE dE tri, la valorisation dEs EmballagEs ménagErs abordE unE nouvEllE èrE.


L’AUTOMATISATION DE L’EMBALLAGE 4.0 www.br-automation.com/Packaging

L‘automatisation qui rend l‘emballage plus productif. Développer, mettre en route, connecter, utiliser et maintenir une machine d‘emballage est plus simple et plus rapide aujourd‘hui avec la technologie mapp.


photos DR

lA r DACtioN

se demande si le concept d’oscar mendez ne pourrait pas constituer un débouché supplémentaire pour le recyclage des plastiques et une réponse aux polémiques en cours. L’architecte et entrepreneur colombien bâtit en cinq jours des logements de 40 m² pour les sans-abri avec des briques fabriquées à partir de déchets en plastique. Il vise le recyclage mensuel de 300 tonnes, ce qui autoriserait la construction de 50 habitations par mois en 2018.

a trouvé les inventeurs du « Wine condom » très inspirés. Ce capuchon servant à reboucher les bouteilles de vin ressemble en effet, à tout point de vue, à un préservatif, à commencer par le latex qui le compose jusqu’à l’emballage, en passant par la gestuelle de mise en œuvre. Et, comme un préservatif, il se glisse partout, dans une poche ou dans un sac, prêt à être employé à la maison, chez des amis ou au restaurant pour protéger un bon vin de l’oxydation.

craque pour KungsbacKa, la nouvelle gamme de cuisines d’iKea. Les panneaux sont réalisés à partir de bois et de bouteilles en plastique recyclés. La marque suédoise a collaboré avec le studio Form Us With Love pour mettre au point ses façades, dont chaque unité de 40 x 80 cm nécessite 25 bouteilles. selon les deux partenaires, l’innovation n’impacte ni le prix ni la qualité.

se promet

photo Mike Lewis

de tester un maillot de bain de la collection adidas parley. Conçue avec Parley ocean Plastic, celle-ci est élaborée avec du plastique recyclé issu de filets de pêche usagés et d’autres déchets en plastique récupérés en mer, au large des côtes, et transformés en fibre technique comme l’Econyl.

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Pourquoi placer l’emballage en tête de vos priorités ? L'emballage a un impact général sur votre business. Un emballage bien conçu vous aidera à augmenter vos ventes, à réduire vos coûts et même à optimiser votre démarche de développement durable. Visitez le site dssmith.com/priorite pour comprendre en quoi le bon emballage joue un rôle déterminant pour vos produits.

Nous sommes des #PackagingStrategists, nous fournissons des résultats.


PHoTo PAScAL guITTeT

Dito

Henri Saporta Directeur de la rédaction

InnovatIon cIrculaIre

F

aut-il en rire ou en pleurer? alors que à remplacer le PEhd offre des avantages plus de 200000 tonnes de bouteilles indéniables en termes d’analyse de cycle de et de flacons en polyéthylène téréph- vie (aCv) et de fonctionnalités, tant pour les talate (PEt) transparent ou coloré et en industriels que pour les consommateurs. polyéthylène haute densité (PEhd) faciles En pointe face aux marques nationales, les à recycler – soit 50 % du gisement – sont marques de distributeurs (mDD) ont bien perdues, car des consommateurs ne compris les atouts de cette innovation. trient pas ou ne veulent pas trier leurs reste que le sujet est tout sauf nouveau : emballages, ségolène royal, ministre les premiers articles d’Emballages magade l’Environnement zine remontent à 2004. Comment s’est saisie des expliquer ce psycho10 000 tonnes du drame? si les renouPEt dit opaque en Le poLyéthyLène vellements d’agréproférant la menace ment ont toujours été d’une interdiction furanoate (pef) propices aux affrondifficilement appliest déjà désigné tements entre entrecable. Inutile, ridicule, comme un futur prises et collectivités grotesque, ubuesque territoriales, l’arrivée ou ahurissante, les coupabLe… de la concurrence professionnels sont ajoute une dose d’inà court de mots pour qualifier ce qui certitude. mais c’est bien le manque de est devenu une vraie crise. En transformant l’enjeu bien réel mais concertation et de respect mutuel entre conjoncturel du recyclage du PEt opaque les parties prenantes qui demeure le prinen polémique, Zero Waste France (ZWF), cipal handicap. Dans une boucle qui relie l’organisation non gouvernementale (ong) amont et aval, l’innovation circulaire naît de qui a mené son action à coup de communi- l’économie circulaire. avec l’extension des qués assortis d’une pétition en ligne et de consignes de tri à l’ensemble des embalmanifestations, pourrait obtenir le contraire lages en plastique, les crises risquent de de l’effet recherché en démobilisant les se multiplier si chacun s’ignore. alternative consommateurs. Dans le domaine du lait en cours de développement au PEt, le polytraité à ultrahaute température (UHt) pour éthylène furanoate (PEF) est déjà désigné la longue conservation, la bouteille qui tend comme un futur coupable… l

des pictogrammes pour ideNtiFier les marchés

Alimentaire

Boissons

Hygiène-Beauté

Pharmacie

Luxe

Tous secteurs

Emballages E magazine sur twitter :

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Industrie

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soMMAire

photos dr

illustration vincEnt motron

photos dr

P.18

P.52 / dÉcRYptER /

32 agenda

Pack & spirit 2017

08 en images

82 zoom

soufflet alimentaire mise sur les Doypacks

sensation de profondeur

10 l’essentiel

Heineken accroît ses capacités à schiltigheim

/ ANALYSER /

16 stratégie

Le nouveau bouchon Cristaline

51 décryPtage

16 conditionnement

serac stérilise par rayonnement 18 technologie

52 comPte-rendu

52 PCD et aDF, toujours plus haut 54 Congrès atF : La flexo passe

Ishida segmente son offre pour diminuer ses prix

Objectif recyclage

Entre concurrence et simplification du geste de tri, la valorisation des emballages ménagers aborde une nouvelle ère.

L’innovation au cœur de Logic design

22 technologie

Codimag améliore l’impression avec B & r automation 24 acquisition

Du jouet à la boîte de jouet

26 consommation

58 itinéraire

michele amigoni, Barilla group

59 exPerts

59 #BuzzPackaging

26 alimentation

Emballages et plastiques font bon ménage

27 hygiène - Beauté

Le yaourt à boire

responsable

60 en rayon

Collaboration

61 le Produit

Boîte à saupoudrer rub

PDC Europe augmente la cadence Fabrice saffré veut mettre l’afrique en big-bag

aLImEntaIrE

56 design

Uni Packaging affine son offre

30 carnet

P.35

en mode 4.0

20 imPression

28 machine

7

62 réglementation

Un bon contrat de résultats

64 Baromètre

Indices de production Prix des matières premières

/ iNNovER / 67 machines robots

77 emBallages Boisson

80 index

cE magazinE comportE un Encart broché saxoprint. www.emballagesmagazine.com

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D CrYPter i En ImagEs

Leader français de la lentille, Soufflet Alimentaire aura multiplié par quatre la taille de son équipement industriel en dix ans.

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SOUFFLET ALIMENTAIRE

MISE SUR LES DOYPACKS Le groupe familial agroalimentaire investit dans un nouvel atelier de préparation et de conditionnement des lentilles prêtes à consommer. avec un investissement initial de 15 millions d’euros en 2008, le groupe soufflet s’est engagé à développer la commercialisation des lentilles prêtes à consommer. aujourd’hui, sa filiale soufflet alimentaire produit 150 recettes et quelque 18 millions de poches appertisées de type Doypack, à sa marque vivien Paille ou à celles de distributeurs, sur deux lignes dans son usine de valenciennes (nord). Face au succès

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de cette gamme, il lance une nouvelle phase de développement, pour un montant de près de 10 millions d’euros, dont 2 millions consacrés à l’outil industriel. D’ici à 2018, la taille de l’équipement technique aura ainsi quadruplé. Dans un premier temps, le remplacement de la moins productive des lignes par un modèle plus performant est en cours. De ce fait, sa capacité totale atteindra 24 millions de sachets de 250 g essentiellement, mais aussi de 220 et 600 g.

Ensuite, le groupe, qui est le leader français de la lentille avec une part de marché volume de 30 %, dans la grande distribution comme dans la restauration hors domicile, va agrandir son usine – il a acquis un terrain de 1,5 ha – et porter sa surface de 15 000 à 19 000 m². Il se dotera également de nouveaux autoclaves et de machines d’encaissage. L’extension sera entièrement affectée à cette activité des lentilles cuisinées. L’objectif est de doubler les volumes de


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PHotoS SouFFLEt ALimENtAiRE / ARNAud JAdouL

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1. Soufflet entend développer la filière des lentilles françaises, qui s’étendra sur 3000 ha cette année, pour atteindre du 100 % «made in France» d’ici à 2018. 2-3. Les légumes secs sont stockés en silos ou en big-bags et bacs. L’atelier d’« usinage » des légumes secs compte deux lignes pour les lentilles. Celles-ci passent par les phases de nettoyage-séparation (à trois reprises), d’épierrage, de tri – à aiguilles d’abord, optique plus tard –, de calibrage et de détection des particules métalliques. Environ 15 à 20 % de la matière première sont constitués de cailloux, de brindilles, de céréales et de graines diverses. L’atelier alimente treize lignes de conditionnement, dont deux dédiées aux Doypacks.

4. L’atelier de préparation des lentilles cuisinées va profiter de l’extension des installations et sera modernisé. 5. Aussitôt conditionnées, les lentilles prêtes à consommer sont regroupées pour passer dans un autoclave. 6. Afin de promouvoir la consommation de lentilles, Soufflet a développé une offre très large sous la marque Vivien Paille : recettes à réchauffer au four à micro-ondes, lentilles à poêler, sachets de légumes secs (lentilles corail, blondes et noires, trio de lentilles rouges, jaunes et vertes…). Il en produit quotidiennement 500 tonnes, ce qui représente 600 à 800 palettes. 7. Thierry Liévin, Pdg de Soufflet Alimentaire.

Soufflet AlimentAire en bref • Filiale du groupe familial agroalimentaire Soufflet, qui intervient notamment sur les filières orge, blé, riz et légumes secs, réalise un chiffre d’affaires de 4,7 milliards d’euros, dont 55 % à l’export, compte 61 usines et emploie 7 441 salariés ; • Activité : préparation et conditionnement de riz, de légumes secs (lentilles et quinoa) et de graines.

production et de viser les 35 à 40 millions d’unités en 2018. En attendant, le groupe entend poursuivre l’expansion de la filière des lentilles françaises, de la semence à l’assiette. En effet, la forte demande liée aux nouveaux régimes – sans gluten ou végétalien par exemple – ainsi que la simplicité de préparation ouvrent des perspectives très prometteuses à cette légumineuse riche en protéines. De plus, pour les agriculteurs, cette culture présente

de nombreux avantages agronomiques, économiques et environnementaux. De la sorte, soufflet souhaite s’approvisionner uniquement dans l’Hexagone d’ici à deux ans et, éventuellement, exporter, alors qu’il importe actuellement 40 % de ces légumes secs du Canada. Fort de son expérience dans la lentille verte, il envisage aussi de diversifier sa production avec les lentilles rouges, blondes et noires. l

• 174 millions d’euros de chiffre d’affaires ; • 187 300 tonnes traitées ; • 226 salariés ; • 3 usines en France : à Valenciennes (Nord), à Arles (Bouches-du-Rhône) et au Puy-en-Velay (Haute-Loire), cette dernière en partenariat avec la coopérative Eurea.

Arnaud Jadoul

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D CrYPter i L’EssEntIEL

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et Aussi…

Heineken Entreprise annonce une extension de la capacité de production de sa brasserie de schiltigheim (Bas-rhin) de plus de 450 000 hectolitres par an. L’investissement, de 9,3 millions d’euros, porte sur une nouvelle ligne d’embouteillage de verre, un « conditionnement à nouveau en croissance depuis trois ans », indique Heineken dans un communiqué. L’unité alsacienne, aussi appelée brasserie de l’Espérance, pourra ainsi produire 40 000 bouteilles supplémentaires par heure. L’opération s’accompagnera dès avril 2017 du recrutement de quatorze personnes, portant l’effectif à 203 collaborateurs. « Le site a suscité la confiance du groupe après s’être transformé ces dernières années, notamment vers plus d’agilité au service de l’innovation. La brasserie héberge d’ailleurs le centre d’innovation pour la France et a obtenu en 2015 un prix

Des PRÉFORMes ROuMAiNes CHeZ ALPLA Le groupe autrichien a acquis Star East PET.

i mars 2017

d’excellence interne pour la qualité de ses produits et, en 2016, un autre prix pour sa performance opérationnelle, confirmant son savoir-faire et son excellence », souligne stéphane Crépel, le directeur du site. Les nouveaux équipements seront prêts début 2018. Première brasserie choisie par le groupe néerlandais pour son installation en France en 1972, la brasserie de l’Espérance dispose d’une capacité de brassage annuelle de 1,7 million d’hectolitres alors qu’elle produit actuellement 1,3 million d’hectolitres. Hennin possède trois brasseries en France, à schiltigheim, mons-en-Barœul (nord) et marseille (Bouches-du-rhône). ainsi, 92 % des bières du groupe consommées en France (marques Heineken, Fischer, Edelweiss et Desperados notamment) sont produites dans l’Hexagone.

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10 FÉVRieR 2017

UN PRIX POUR RAJA ART

ReXAM FAit CROÎtRe BALL Le groupe américain a vu son chiffre d’affaires augmenter de 14 % en 2016, pour dépasser 9,1 milliards de dollars.

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La brasserie de l’Espérance produit aujourd’hui 1,3 million d’hectolitres.

Le 8 février par Arnaud Jadoul

O-i FeRMe uNe usiNe AuX PAYs-BAs La verrerie de Schiedam, qui emploie 230 personnes, cessera son activité en août 2017.

MONDi ACQuieRt eXCeLsiOR teCHNOLOGies La branche Consumer Packaging du groupe anglosud-africain se renforce dans l’emballage souple.

PhoTo Dr

Le brasseur va investir 9,3 millions d’euros dans une ligne

Les DeVises PÈseNt suR Les VeNtes De seALeD AiR Le groupe américain a enregistré une baisse de 3,6 % de son chiffre d’affaires en 2016, à 6,8 milliards de dollars.

La collection d’art contemporain du distributeur d’emballages a été primée par la ministre de la Culture et de la Communication.

GERRESHEIMER INVESTIT DANS LES ROBOTS Le verrier allemand automatise la palettisation. 9 FÉVRieR 2017

WESTROCK RACHÈTE MULTI PACKAGING PhoTo Dr

Le groupe américain renforce son cœur de métier et s’ouvre à de nouveaux marchés.

6 FÉVRieR 2017

EXCELRISE DISTINGUÉ POUR LE RETOURNEMENT D’ENTREPRISE

16 JANVieR 2013

CROWN A INVESTI À PÉRIGUEUX Le groupe américain a installé une nouvelle ligne de boîtes dédiée au corned-beef.

PhoTo Dr

Les CONseRVeuRs ALeRteNt suR Le PRiX Du MÉtAL Depuis le début de l’année 2017, les boîtes ont augmenté de 4 à 7 %.

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d’embouteillage de verre.

FAiBLe PROGRessiON POuR APtAR Le chiffre d’affaires a augmenté de 1 % en 2016.

De BONNes PeRsPeCtiVes POuR Les eMBALLAGes De sOiNs PeRsONNeLs Les conditionnements souples devraient connaître leur plus forte progression d’ici à 2022.

toute l’actualité sur

HEINEKEN ACCROÎT SES CAPACITÉS À SCHILTIGHEIM

Emballages Magazine vous propose une synthèse de l’actualité des dernières semaines en ligne sur emballagesmagazine.com

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Le groupe propriétaire de Ceisa Packaging et de semoflex a reçu le prix Ulysse.

14 FÉVRieR 2017

POCHET LANCE UN PROGRAMME RSE Le fournisseur français s’engage pour l’environnement.


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POLLARD BOXES OUVRE UN CENTRE D’INNOVATION Le britannique investit plus de 340 000 euros. Le 8 février 2017 par Maxime Buathier Le spécialiste des coffrets rigides, Pollard Boxes, investit près de 300 000 livres (environ 347 000 euros) dans un centre de conception et d’innovation à Leicester (royaume-Uni), où est situé son siège social. L’objectif est de soutenir, accélérer et développer les projets de ses clients. Pour ce faire, le fabricant s’est équipé de la machine Kolbus Da 260 Casemaker pouvant construire des caisses – jusqu’à sept pièces – automatiquement et rapidement. Elle a été également installée afin de satisfaire à la demande croissante des clients pour les cartons s’ouvrant de face, notamment dans le secteur des boissons. L’installation est complétée par des équipements assurant le contrôle de la qualité des emballages et leur résistance à différents environnements tout au long de la chaîne logistique. ainsi, un testeur de frottement d’encre, une chambre à température et humidité programmable, un four de vieillissement, un testeur de compression et une table de simulation de transport sont mis en place. Ce centre permettra à Pollard Boxes d’être proactif et de proposer aux clients des idées et des techniques innovantes. Les équipes bénéficient du logiciel de design packaging Kasemake. Cet investissement s’inscrit dans la stratégie de l’entreprise anglaise qui a racheté le fournisseur Clarke rubicon en juin dernier.

PERFORMANCES D’E XCEP TION Reconnaissables à leur profil inox d’une hygiène exceptionnelle, les thermoformeuses MULTIVAC sont développées pour optimiser la consommation des ressources : utilisation précise des films, gestion de l’énergie et économie d’eau. La performance à haute cadence.

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toute l’actualité sur

AliMeNtAire

LES SYSTÈMES D’INFORMATION NUTRITIONNELLE NE SONT PAS PERTINENTS L’Anses a évalué l’impact potentiel de leur mise en œuvre au regard des enjeux de santé publique. Experts, pouvoirs publics et entreprises défendent quatre systèmes d’étiquetage différents tandis qu’E.Leclerc en propose un cinquième qui n’est pas représenté ici.

Le 15 février 2017 par Arnaud Jadoul « La mécanique de construction des systèmes d’information nutritionnelle (sIn) examinés, tant dans la mobilisation des variables que dans leur combinaison, apparaît peu pertinente au plan nutritionnel. Leur capacité à améliorer les choix des consommateurs apparaît donc incertaine. En l’état actuel des connaissances scientifiques, la pertinence nutritionnelle des sIn examinés dans une perspective de santé publique n’est pas démontrée.» telle est la conclusion de l’avis de l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (anses), publié le 14 février.

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L’organisme sanitaire s’est attaché à évaluer l’impact potentiel de la mise en œuvre des systèmes « nutri-repères », « nutri-couleurs », « nutri-score » (5C), «sens» ainsi que du «Health star rating», utilisé en océanie, sur la réduction de

l’incidence de certaines pathologies (surpoids et obésité, désordres métaboliques, maladies cardio-vasculaires et certains cancers) dans l’ensemble de la population, par l’intermédiaire de ses effets sur les choix alimentaires. Il ne se prononce pas en revanche sur le test de quatre de ces systèmes mené dans 60 supermarchés pendant dix semaines sur plus de 1 300 produits à la fin de

DES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS DANS LA PRÉSIDENTIELLE Dans la course à l’élection présidentielle de 2017, au terme de la primaire de la gauche, Benoît Hamon est l’un des rares candidats à s’être exprimé sur l’environnement et les questions de santé publique, en particulier sur les perturbateurs endocriniens et le bisphénol A (BPA). Le lundi 13 février, à la ferme engagée dans l’agriculture biologique de Châtenoy en Seine-etMarne, le candidat a présenté un « plan pour une alimentation de qualité » en dix mesures qui prévoit notamment d'interdire les perturbateurs endocriniens, les nanoparticules et les pesticides dangereux dans l'alimentation. Le candidat souhaite notamment s’attaquer aux effets cocktail liés aux mélanges de molécules chimiques et interdire l’importation de produits alimentaires issus d’une filière agricole utilisant des pesticides interdits en France. « Il ne serait pas logique d'imposer des règles du jeu à nos agriculteurs et d'accepter que l'on continue à importer sur les marchés français des produits maraîchers fabriqués dans des conditions que nous jugeons dangereuses pour la santé publique », a expliqué le candidat. Benoît Hamon a également pris position sur l’étiquetage nutritionnel en soulignant qu’il reprendrait à son compte, sans « céder aux lobbies dans ce domaine », le chantier actuellement porté par Marisol Touraine, ministre de la Santé, si nécessaire. HS

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l’an dernier, dont les résultats n’ont pas encore été publiés. Pour rendre leur avis, les experts ont identifié l’ensemble des variables à étudier qui conditionnent la pertinence d’un sIn en matière de nutrition (apports en nutriments, énergie, régime alimentaire…). « Cette analyse a conduit à considérer que les systèmes étudiés, qui intègrent sans distinction et de façon imprécise les besoins spécifiques des différents groupes de population, ne prennent pas en compte l’ensemble des variables pertinentes au regard des enjeux de santé publique liés à l’alimentation », indique l’anses. Par ailleurs, l’étude du comportement du consommateur face à un sIn révèle de possibles effets contradictoires « tels des effets de halo susceptibles de biaiser l’information perçue par le consommateur et d’induire un comportement inapproprié». L’anses relève aussi qu’il n’existe aucune donnée reliant directement la mise en place d’un sIn à des déterminants de santé.

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Pour mémoire, les sIn sont des logos, couleurs, graphiques, etc. proposant une information nutritionnelle synthétique sur la face avant des emballages, en complément de la déclaration obligatoire figurant depuis décembre 2016 en face arrière de


L’EssEntIEL i D CrYPter 13

toute l’actualité sur

tous les produits préemballés. Et la mise en place d’un tel étiquetage nutritionnel est prévue par la loi santé 2016-41 du 26 janvier 2016, en application de la réglementation européenne. Le ministère de la santé doit publier début avril

le décret définissant le sIn choisi, qui demeurera facultatif. Considérant que cet avis «confirme l’intérêt de travaux complémentaires tels que l’expérimentation en conditions réelles d’achat qui a été menée fin 2016 et dont l’objectif est de faciliter

EN CHIffRES

le choix du consommateur au regard de l’apport en énergie et en nutriments », il fait savoir qu’il appuiera son choix sur le rapport du comité de pilotage du test dans les supermarchés, attendu mi-mars, ainsi que sur un nouvel avis de l’anses.

Interpack 2017 Düsseldorf 04 – 10 May Hall 14, Stand E33

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C’est le nombre de systèmes officiellement évalués par le Fond français pour l’alimentation et la santé (FFAS) dans le cadre de l’expérimentation.

60 C’est le nombre de magasins associés à l’expérimentation pendant dix semaines.

1300

Varioline #GermanBlingBling #Varioline

We do more.

C’est le nombre de produits concernés par l’expérimentation.

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toute l’actualité sur

iN estisseMeNt

Une 30000 aU pays dU saint-Marcellin

FP Mercure veut entrer de plain-pied dans l’emballage avec sa presse numérique HP Indigo. Le 31 janvier 2017 par Tiziano Polito Et si l’impression numérique constituait le précieux sésame pour s’ouvrir de nouveaux marchés, dans l’emballage par exemple? C’est ce que laisse penser le parcours de Frédéric Corbo, un jeune entrepreneur qui a repris, fin 2014, l’imprimerie mercure spécialisée dans le labeur – travaux de ville, imprimés administratifs, documents commerciaux – située à romans-sur-Isère (Drôme). «La société allait mal. En 2013, un premier pas vers la production numérique a été effectué, mais comme pour de très nombreuses imprimeries traditionnelles, la course incessante à la baisse des prix et à la réduction des délais de production allait finir par l’emmener dans le mur. notre projet de reprise visait à la transformer en profondeur pour la tourner vers de nouveaux marchés et la doter de nouvelles technologies ». Le chef d’entreprise identifie alors l’emballage, et plus particulièrement les produits à forte valeur ajoutée dans le cartonnage, c’est-à-dire les étuis, les coffrets et les présentoirs, comme des produits à fort potentiel. marchés visés : le luxe, la cosmétique, les vins et spiritueux ainsi que la pharmacie, l’agroalimentaire et l’industrie. Frédéric Corbo précise : «L’objectif n’était pas de faire comme les autres, mais de se positionner sur les petites et moyennes séries et de proposer des solutions intéressantes dans l’impression Uv de substrats inusuels tels que l’aBs ou le polypropylène ». Primé par le réseau entreprendre Drôme ardèche La production de la presse numérique sera tournée vers les étuis, les coffrets et les présentoirs, identifiés comme des emballages à forte valeur ajoutée.

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photos dr

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La 30 000 HP Indigo a été installée dans un atelier en surpression, avec contrôle d’hygrométrie et de température, afin de réaliser la production selon les recommandations des bonnes pratiques de fabrication des clients.

en 2014, le projet de rachat est assorti d’un programme d’investissement et s’accompagne d’un déménagement sur un nouveau site, à saint-marcellin (Isère), pour passer d’une surface de 300 m² à 2300 m². C’est aussi l’occasion de rebaptiser l’entreprise FP mercure. très vite, la société se dote d’une machine d’impression numérique pour plaques de carton et plastique HP scitex FB500 et d’une table de découpe numérique pour la réalisation de PLv et «box-palettes ». Ces équipements s’ajoutent aux trois presses offset conventionnelles et à deux petites machines numériques pour l’impression de feuilles et d’enveloppes dont l’entreprise disposait déjà. sans oublier le matériel de finition – découpe, rainage, gaufrage, dorure, pliage-collage, pelliculage, application de vernis techniques –, qui permet de parachever le travail sur site. mais le véritable changement aura lieu dans quelques jours, lorsque la presse numérique HP Indigo 30000, dédiée aux grands formats, sortira ses premières feuilles. Il s’agit de la première

presse HP Indigo installée en Europe pourvue d’un traitement corona en ligne. « Le traitement corona en ligne nous permet d’imprimer des supports métallisés et des supports fermés synthétiques, ce qui ouvre un champ d’application immense pour nos clients », s’enthousiasme Frédéric Corbo. La machine a été installée dans une salle propre, en surpression, et sous contrôle d’hygrométrie et de température, afin de répondre aux requêtes des clients de la pharmacie et de la cosmétique, deux marchés que l’entreprise veut développer. La 30 000 autorise des impressions de données variables, depuis la numérotation jusqu’au changement complet de design graphique et de visuel d’une feuille à l’autre sur des supports épais au-delà de 600 microns, en format B2, en sept couleurs en une seule passe. avec un investissement qui atteint presque deux ans de chiffres d’affaires, quand la société a réalisé 1,3 million d’euros en 2016 (630 000 euros en 2015), FP mercure s’est doté de moyens au service de ses ambitions. ses objectifs : atteindre 5 millions d’euros d’ici à 2020, et 25 salariés. soit 14 personnes de plus que l’effectif actuel. l


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CoNDitioNNeMeNt

Serac StériliSe par rayonnement Le constructeur de machines de remplissage lance le procédé BluStream, plus économe, plus sûr et plus facile à mettre en œuvre que les solutions chimiques. Leader incontesté sur le marché du conditionnement aseptique de lait en bouteille plastique, serac compte parmi les pionniers de la décontamination chimique des emballages, d’abord mise en œuvre avec l’acide peracétique (aPa), puis avec l’eau oxygénée (H2o 2). sa première ligne aseptique pour lait UHt date de 1978 ! si les remplisseuses pour bouteilles en polyéthylène (PEhd), notamment ses célèbres lignes sas, constituent toujours le fer de lance de son offre, le constructeur sarthois s’est tourné dès 2013 vers les contenants en polyéthylène téréphtalate (PEt) en proposant une souffleuse et, par la suite, un monobloc de remplissage. Il est vrai que le PEt progresse régulièrement sur le marché – dans le lait comme dans les autres boissons – et qu’il était urgent pour lui de se positionner sur ce segment. serac fait maintenant évoluer son catalogue de solutions dans la décontamination de bouteilles (PEhd, PEt, polypropylène et aluminium) avec un nouveau procédé ayant recours au rayonnement. Baptisé Blustream, celui-ci exploite un faisceau d’électrons accélérés de basse énergie (rayons bêta). L’action sur les microorganismes est immédiate : rupture des chaînes aDn et dissociation de l’eau. À la clé, une réduction de 5 log sur Bacillus pumilus, le germe de référence dans la profession. serac a acquis cette technologie en rachetant les brevets de son ancien partenaire américain advance Electron Beam (aEB). Le procédé fonctionne grâce à un module

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hygiène de l’entreprise. D’après serac, 3 secondes et demie sont nécessaires pour décontaminer une bouteille de 1 litre, contre 10 à 15 secondes pour les systèmes concurrents. Les économies de désinfectant (aPa et H2o2) et d’eau (pour le rinçage) figurent au rang des avantages du Blustream alors que l’industrie est en quête de modes de production propres et peu coûteux. D’autres méthodes existent sur le marché, évitant l’emploi de produits chimiques, à l’exemple de la lumière pulsée. mais, selon serac, cette technologie présente ses limites : « La lumière pulsée ne permet pas d’agir sur les recoins intérieurs du conditionnement et les parties cachées par des poussières. nous l’utilisons dans l’ultrapropre, mais pas en environnement aseptique quand nous devons garantir la destruction de tous les microorganismes », indique Delphine gueguen. outre la sécurité microbiologique, le constructeur met en avant la sécurité de l’opérateur : « Il s’agit d’un rayonnement particulaire à basse énergie, comme celui que l’on retrouve sur un tube cathodique. nous ne sommes pas dans la radioactivité », conclut l’expert. après avoir construit un premier module lui ayant servi de pilote pour valider le processus sur le plan physico-chimique, serac envisage maintenant la production de série. Le lancement d’une ligne complète autour d’un combi de soufflageremplissage de bouteilles en PEt doté de ce procédé de décontamination est à l’ordre du jour. l

Le faisceau bleu, visible de l’extérieur de la bouteille, résulte de l’ionisation de l’air.

photo ArnAud derouet/Studiophotojm2

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pourvu de deux carrousels sur lequel opèrent deux lampes. L’une réalise le traitement intérieur de la bouteille (ItB) au moyen d’un «crayon» qui pénètre par le col – à condition que le diamètre de celui-ci soit supérieur à 38 mm –, l’autre se réservant l’extérieur (otB).

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« Il s’agit d’un procédé industriel, rapide et beaucoup plus simple que les procédés chimiques, puisque seuls trois paramètres critiques sont à contrôler : la tension, le courant et le temps d’exposition », explique Delphine gueguen, expert

Tiziano Polito


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teChNolo ie

IshIda segmente son offre pour dImInuer ses prIx En recentrant une partie de son catalogue sur des applications spécifiques, le constructeur de peseuses associatives fait l’économie des coûts de conception et de développement. Proposer des machines clés en main à un prix intéressant tout en faisant bénéficier les clients des standards du haut de gamme en termes de précision, de vitesse, d’hygiène : en lançant la série « applications métiers », en mai 2015, Ishida voulait s’offrir une nouvelle option commerciale pour augmenter ses parts de marché sur un segment dont il est pourtant le leader mondial, celui du pesage associatif. Dix-huit mois plus tard, le constructeur japonais recueille les premiers fruits de cette politique. « La moitié de nos clients sont des industriels qui nous appréciaient, mais choisissaient la concurrence pour des questions de prix. Cette offre nous a permis de les convaincre de venir chez nous », explique Ian atkinson, responsable de la division peseuses associatives de l’entreprise pour la région EmEa. Et de poursuivre : « nous avons vendu plus d’une centaine de machines sur une année pleine et les perspectives de croissance sont très favorables ». Comme souvent, tout a commencé par une étude de marché. Quelque 4 000 dossiers clients ont été passés au crible sur une période de dix ans, dans tous les domaines d’activité et toutes les régions géographiques. « nous nous sommes beaucoup basés sur les clients français qui constituent un excellent repère de par leurs exigences en termes de vitesse et de diminution de rebuts, compte tenu également de la fragilité des produits qu’ils traitent », souligne Ian atkinson. résultat des courses :

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si les peseuses associatives répondaient, comme fréquemment dans le domaine du conditionnement, à la logique du standard-personnalisé de par la diversité de leurs options – nombre de têtes, format des bennes, matériaux constitutifs, types de trémie, de contrôle-commande –, il était possible d’en regrouper la majeure partie autour de quelques typologies de machines et de les segmenter par famille de produits. Finalement, le choix s’opère de façon à couvrir une douzaine d’applications – viandes surgelées, salades, légumes, pâtes, céréales… – avec 32 modèles de peseuses, les snacks faisant l’objet d’une catégorie à part. si

Ishida préfère parler d’optimisation plutôt que de standardisation, ses machines se caractérisent par le fait qu’elles possèdent toutes quatorze têtes de pesage, à l’exception de celles conçues pour les pâtes, et qu’elles sont monoproduit. La gamme « applications métiers » intègre, parmi d’autres options de série, le système antivibration et le procédé de filtrage numérique du signal de la rv, le modèle de peseuses haut de gamme d’Ishida, et affiche un indice de protection IP69K, c’est-à-dire ce qui se fait de mieux en matière d’hygiène sur des machines alimentaires. En revanche, il n’est pas prévu de monter des bennes différentes, de changer d’éjecteur ou de modifier l’emplacement de l’armoire électrique. En limitant les options, Ishida a réussi à comprimer une grande partie des coûts de conception et de design, mais aussi les frais liés à la commande des pièces, à l’assemblage et aux tests finaux. Bien qu’il soit réticent à communiquer sur les prix, le constructeur indique que la gamme « applications métiers» se rapproche de sa gamme de peseuses intermédiaire, la rs. l

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Exemple de peseuse associative «applications métiers» la CCW-RV-214W1S-70-SS-FPR1 est dédiée aux fruits et légumes frais de gros volume comme les oignons, les pommes de terre, les oranges ou les têtes d’ail. Munie de quatorze têtes et de bennes de 7 litres à double ouverture revêtues de silicone, elle traite des aliments jusqu’à 120 mm de long. Sa cadence culmine à 70 coups par minute.


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Uni Packaging affine son offre Le fabricant de film mise sur la qualité et les services.

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L’an dernier, près de 3 % de son chiffre affaires étaient issus de cette activité. Et ce ratio devrait vraisemblablement augmenter. « Le numérique ne remplace pas les technologies conventionnelles comme la flexo ou l’hélio, mais représente une solution complémentaire pour toute une série de prestations allant des très petites séries aux marchés test en passant par les opérations promotionnelles, sans oublier qu’il permet de répondre à des problèmes ponctuels comme des changements dans la réglementation », observe Franck Caresmel, Pdg du groupe. nathalie Caresmel, en charge du marketing, ajoute : « La notion de service, que nous avions du mal à

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appréhender au début, s’est révélée progressivement. seuls 15 % de nos clients ne viennent nous voir que pour du numérique, tous les autres sont des clients traditionnels qui voient dans cette technologie une opportunité pour lancer un produit très vite sur le marché ou y recourent pour répondre à une urgence. Le numérique nous a aussi permis d’entrer chez des grands comptes de l’alimentaire qui, autrement, ne nous auraient jamais consultés. » En à peine 48 heures, un projet conçu sur ordinateur peut être concrétisé. surtout, le numé-

« Le numérique nous a permis d’entrer chez des grands comptes de L’aLimentaire qui, autrement, ne nous auraient jamais consuLtés. » nathaLie caresmeL, directrice marketing uni packaging

rique est apparu comme une formidable « machine à idées ». Le prépresse étant très simple, les marques ont l’opportunité d’expérimenter toutes leurs envies en marketing, quitte à revenir en arrière si elles estiment s’être trompées. Uni Packaging a imprimé quelque 4 millions de mètres carrés de film en numérique en 2016, pour des grands comptes de l’alimentaire et des « pure players » de la petite série, à l’instar du fabricant de produits alimentaires pour bébé Yooji et du spécialiste des compléments nutritionnels so shape. avec ses deux HP Indigo 20 000, il considère avoir les capacités d’en produire quatre fois plus. sur ce segment, sa stratégie passe par le développement de nouveaux marchés dans l’agroalimentaire, la cosmétique et la parfumerie ainsi que par de nouveaux types de conditionnement tels que les manchons thermorétractables, les sachets pour liquides ou les produits pasteurisables. sans oublier les services. Le groupe s’apprête à lancer d’ici à quelques semaines une solution de vente en ligne de sachets barrière élaborés à la demande sur le modèle du web-to-print baptisé myflex (voir encadré ci-dessous). L’objectif ? aider les marques qui souhaitent s’offrir un pack original sans

Des sachets en web-to-print Concevoir son sachet sur un site internet et se le faire livrer quinze jours après : ce sera désormais possible avec Myflex, le service qu’Uni Packaging s’apprête à lancer à travers l’Europe. Le transformateur ne propose pas moins de six formes (stand-up, trois côtés scellés…), sept tailles, trois finitions (transparente, opaque, métallisée) et, surtout, différentes constructions, barrière ou non, y compris avec une couche de copolymère éthylène-alcool vinylique (EVOH), en fonction des produits à conditionner, soit 80 combinaisons en tout, pour une commande minimale de 500 sachets. La production, 100 % française, sera réalisée à Fontenay-le-Comte (Vendée) pour la partie impression et à La-Ferté-Bernard (Sarthe) pour le façonnage.

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Faire la différence avec la concurrence : est-ce vraiment une option lorsqu’on opère sur un marché aussi compétitif que l’emballage souple ? Uni Packaging, groupe familial français pesant 115 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 300 salariés et revendiquant la vingtième place en Europe avec 1 % de la production continentale, a pris le parti de ne plus se battre uniquement sur les prix, mais également de se démarquer par la qualité et les services. L’entreprise dirigée par la famille Caresmel achève ainsi un programme d’investissements comprenant le renouvellement d’une partie des équipements de son usine de Fontenay-le-Comte (vendée) et le développement, sur le même site, de son pôle d’impression numérique, Digiflex. aujourd’hui, Uni Packaging est la seule société en France à disposer de deux presses HP Indigo 20 000 qui lui permettent d’imprimer des bobines de 736 mm de laize, c’est-à-dire dans une largeur davantage en adéquation avec les besoins de l’industrie du sachet et des machines d’operculage.


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avoir les moyens ni la volonté de commander des grosses quantités. « nous allons commencer par le royaumeUni, pour ensuite proposer cette offre au reste de l’Europe », précise nathalie Caresmel. toutefois, l’impression numérique ne saurait s’avérer une solution économiquement viable pour des tirages supérieurs à 5000 m2 qui constituent toujours la majeure partie de l’activité d’Uni Packaging. sur ce plan, la stratégie du fabricant semble assez claire.

Un pôle high-tech à Fontenay-le-comte

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Répondant aux spécifications BRC, le site de Fontenayle-Comte (Vendée) dispose des technologies pour imprimer des films de haute qualité en petites, moyennes ou grandes séries. Les gros tirages sont réalisés sur une presse 8 couleurs de Windmöller et Hölscher, Miraflex AM, qui imprime à 400 m/min en flexo HD (1), intégrant un système de contrôle du registre et de la couleur par caméra BST (2). La zone dédiée à l’impression numérique, avec ses deux HP Indigo 20 000 (3), est située juste à côté, dans un atelier à hygrométrie et température contrôlées (21-23 °C). Le site emploie 38 personnes pour une production annuelle de 70 millions de mètres carrés.

Uni packaging en chiFFres • 115 millions d’euros de chiffre d’affaires; • 300 employés; • 8 sites de production en Europe; • 16000 tonnes de film transformées; 3

• 400 millions de mètres carrés imprimés; • 100 millions de sachets produits par an.

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Elle se résume en deux mots : qualité d’impression. Désor mais, sur un total de 400 millions de mètres carrés, 25 % sont réalisés en flexo HD et full HD, deux procédés permettant d’obtenir de meilleurs dégradés, mais aussi des trames plus fines et des aplats plus réguliers. Le groupe possède cinq lignes sur ses différents sites européens capables d’exécuter des impressions en haute définition. Depuis 2015, Fontenay-le-Comte accueille une miraflex am de Windmöller et Hölscher qui imprime, à une vitesse pouvant atteindre 400 mètres à la minute, des films d’une résolution de 4 000 ppi. « La flexo a pris des parts de marché à l’hélio et à l’offset grâce à la qualité. L’image a beaucoup plus d’impact, c’est indiscutable », confirme Franck Caresmel. surtout, Uni Packaging se targue de parvenir à cette qualité pour un moindre coût. ainsi, sur la miraflex am, le montage des clichés s’accomplit en quelques minutes seulement quand le calage est effectué plus rapidement, au moyen d’un système de contrôle automatique de registre et de la couleur. Quant à la gâche, le calcul est simple : il suffit d’imprimer 200 m2 pour régler la machine contre 20 000 m2 auparavant. De par sa souplesse et la réduction du déchet, la flexographie tend à se rapprocher du numérique. Quant à l’héliogravure, elle demeure une option intéressante à partir de 20 000 m2, du fait du coût des cylindres. « C’est une question de culture d’entreprise, certaines marques sont en hélio et veulent rester en hélio », conclut Franck Caresmel. Disposer d’un éventail technologique assez large pour contenter tout le monde : le service passe aussi par là pour Uni Packaging. l


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L’atelier de Bondoufle (Essonne), où Codimag assemble ses machines, dispose d’une surface de 1900 m2.

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Codimag améliore l’impression aveC B & r automation

Le constructeur de presses pour étiquettes profite des avantages de la mécatronique pour développer son procédé offset semi-rotatif.

Les affaires vont bon train chez Codimag. Le constructeur de presses à laize étroite a terminé l’année 2016 sur une croissance de plus de 20 %, avec un chiffre d’affaires de 12,2 millions d’euros et une bonne dizaine de machines vendues, y compris au grand export. L’objectif de verser une participation à ses 31 salariés est donc atteint. C’est en amérique du sud et en allemagne que l’entreprise familiale a remporté ses plus gros succès commerciaux. «C’est un peu paradoxal, mais nous avons mieux réussi à l’étranger qu’en France», explique Benoît Demol, Pdg de la société. si le marché de l’étiquette adhésive se distingue pour son dynamisme, avec des taux de progression de plus de 5 % à l’échelle mondiale, la concurrence est rude sur le plan technologique. En raison de la baisse des tirages, le numérique est en effet venu bousculer les positions acquises par la flexo. Codimag tire son épingle du jeu grâce à l’aniflo, un procédé qui fait la synthèse entre les avantages qualitatifs de l’offset et les coûts du numérique pour les petites et moyennes

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séries de production. « notre scope est très large car nous sommes compétitifs à partir de 300 mètres linéaires et jusqu’à 10 000 mètres, la flexo devenant ensuite plus intéressante » détaille Benoît Demol, avant de préciser : «Qu’il s’agisse de gâche de papier, de temps de réglage, d’absence de remplacement des cylindres, notre procédé est né avant tout pour répondre aux attentes des imprimeurs confrontés à des changements de travaux fréquents. nous sommes donc dans l’air du temps et parfaitement aptes à nous battre avec les technologies numériques ».

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afin d’éviter le changement de cylindres à chaque modification des dimensions de l’étiquette, Codimag recourt à une cinématique semi-rotative qui fait avancer, puis reculer le substrat à imprimer. Du côté chimie des encres, il a opté pour un système « waterless » synonyme d’un calage plus rapide. Enfin, l’emploi d’un anilox affranchit de la variabilité des réglages de l’opérateur. mais il n’y a pas que sur l’impression stricto sensu que le construc-

teur est intervenu. au fil du temps, les étiquettes étant toujours plus sophistiquées du point de vue visuel et tactile, il n’a pu faire l’impasse sur les étapes d’ennoblissement et de finition avec l’ajout, à la suite des groupes d’impression offset, de modules pour l’application de vernis, de dorure ou de gaufrage. C’est dire si la gestion des axes peut devenir complexe sur ses lignes, d’autant plus que les mouvements de la bande – cinématique semi-rotative oblige – sont bidirectionnels. or, c’est justement de la précision du mouvement des cylindres que dépend la qualité de l’impression. À l’exemple de la plupart de ses confrères, Codimag a commencé à intégrer les technologies des moteurs brushless dès les années 2000 pour gérer plus efficacement le mouvement des axes. Les résultats se sont avérés vite satisfaisants. si bien que toutes les machines qui sortent aujourd’hui de ses ateliers de Bondoufle (Essonne) sont servomotorisées. «nous travaillons avec un unique fournisseur, B&r, d’une part pour l’étendue de sa gamme, mais aussi pour massifier les achats», déclare Pierre Panel, ingénieur commercial chargé de l’export.


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de par la cinématique semi-rotative de ses cylindres, la gestion des axes sur une ligne offset Codimag exige une précision sans faille, car, sur la machine, le papier avance et recule constamment. L’intégration des servomoteurs B&r, a amélioré la précision de la presse tout en augmentant sa vitesse de 40 %. La rapidité du temps de calcul de position des axes constitue une avancée majeure. La technologie assure en effet des temps de réponse de l’ordre de la microseconde pour des tolérances du dixième de micron. pour aller plus vite, les informations en provenance des capteurs et des entrées/sorties (E/s) sont traitées localement, au niveau des servovariateurs Acopos. Autrement, elles sont remontées vers l’ApC 800, l’unité de commande de B&r utilisée par Codimag, par l’intermédiaire du réseau de terrain powerlink. Les lignes plus complexes comme cette Viva 340 (1) – possédant cinq groupes d’impression Aniflo, un groupe flexo et un module de dorure à plat – peuvent incorporer jusqu’à 25 moteurs brushless. à l’avenir, tous les réglages pourront être réalisés à partir d’IhM ergonomiques, qui s’installent et se gèrent comme les applications d’un smartphone (2).

Les dernières lignes, de la série viva 340 et 420 Evolution, incorporant jusqu’à sept groupes de couleurs et plusieurs modules de finition et sérigraphie peuvent monter quelque 25 moteurs brushless. «Les technologies à servomoteur nous ont apporté davantage de précision de registre et un gain de productivité de l’ordre de 40 %, la vitesse des machines étant passée de 50 à 70 mètres par minute », indique Pierre Panel. Bien implanté dans le secteur de l’impression, B & r fournit désormais à Codimag les moteurs brushless ainsi que tous les composants nécessaires au contrôle de l’équipement, des capteurs aux automates et PC industriels en passant par les interfaces homme-machine (IHm). « Issus du même environnement, ces composants communiquent plus rapidement entre eux, ce qui bénéficie au fonctionnement de la machine. C’est aussi plus simple pour nous de les programmer », constate-t-il. La mécatronisation aura également permis de fluidifier le paramétrage des presses Codimag lors des changements de plaques, car toutes les informations provenant du prépresse – le format

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Des axes réglés au Dixième De micron

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Les étiquettes du corbières-boutenac de Château Ollieux Romanis ont été imprimées par Estrabols sur une presse Codimag Viva.

d’impression, les impositions, les couleurs et jusqu’au film métallisé employé pour la dorure – sont dorénavant communiquées à la machine à l’occasion du chargement de fichier. résultat, à peine 30 minutes après l’envoi du PDF, la presse est capable de réaliser ses premiers tours. «grâce à la technologie reaction, la plupart des informations sont traitées localement dans des délais de réponse très brefs, de l’ordre de la microseconde. Le capteur envoie son signal directement au variateur qui, à son tour, réagit immédiatement sur le plan dynamique, ce qui garantit une extrême efficacité sur des process exigeants comme l’impression », observe stéphane Potier, directeur marketing de B&r automation.

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Les recherches en cours portent essentiellement sur deux axes : le dépannage à distance et les IHm. Plus de 60 machines, sur un parc qui en compte plusieurs centaines, sont actuellement connectées pour assurer un accès à distance. Les techniciens sont ainsi en mesure d’établir des diagnostics et de résoudre des pannes

sur des équipemen utre nts installés à l’au bout du monde. Le e constructeur enviisage de développer ce service. Il travaillle sur la refonte comp mes de plète des systèm contrôle-comma nes en ande des machin s’appuyant sur le e savoir-faire de B & r en matière d’IHm. au menu : la po ossibilité de visualiser en 3D et de zoomer «à deux doigts » – comme avec un smartphone –, sur les groupes d’impression pour apprécier certaines cinématiques de fonctionnement ou permettre au conducteur de ligne d’intervenir plus rapidement. L’intégration de vidéos, de schémas et autres didacticiels dans les panels de commande facilite, quant à elle, la maintenance. « L’objectif est de rendre nos clients plus autonomes vis-à-vis de toute une série d’opérations qu’ils peuvent accomplir tout seuls, mais aussi de leur rappeler d’effectuer des tâches de maintenance périodiques, tel le changement des lampes. Une machine qui tombe moins en panne est une machine plus productive. notre image de marque en ressort forcément améliorée», conclut Benoît Demol. l

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AC uisitioN

Du jouet à la boîte De jouet À la tête de Sentosphère et de Prosentos, Véronique Debroise investit dans Cartonnage de Vaucanson, à Romans-sur-Isère. vaucanson ! Le hasard fait bien les choses… véronique Debroise est depuis toujours passionnée par les machines. À ses yeux, le grenoblois Jacques vaucanson (1709-1782), à l’origine d’automates sophistiqués et du perfectionnement des machines à tisser, est un génie méconnu. ses inventions sont l’un des trésors du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) à Paris. C’est donc tout naturellement que rCI-agC Luxe, un fabricant de boîtes à chaussures et de coffrets en carton situé rue Jacques-de-vaucanson à romans-surIsère (Drôme), est rebaptisé Cartonnage de vaucanson lorsque véronique Debroise en finalise la reprise. tout a commencé par de sérieuses difficultés… Fondée en 1936 afin de confectionner des boîtes à chaussures quand la ville était la capitale de cette production, la romanaise de cartonnage et d’impression est devenue au fil des reprises rCI-agC par gilbert Bussioz, puis alain geneston (ag). organisé en société coopérative et participative (scop) et fort de quatorze salariés, rCI-agC Luxe réalisait encore récemment un chiffre d’affaires de l’ordre de 4 millions d’euros en commercialisant chaque année quelque 3 millions de boîtes et de coffrets pour divers marchés. À la tête de sentosphère, connu pour son Loto des odeurs, aquarellum ou sablimage, avec un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros, véronique Debroise dirige aussi Prosentos, la société en charge du conditionnement des jouets. Prosentos travaillait depuis plus de 25 ans avec rCI-agC Luxe qui rencontrait de graves problèmes. au point d’en arriver au redressement judiciaire en juin 2016, puis à la liquidation. or, véronique Debroise cherchait depuis plusieurs mois à reconfigurer son organisation et à simplifier sa logistique à partir de son usine de saintarnoult-en-Yvelines (Yvelines). Les deux dossiers finissent par se croiser : pourquoi ne pas intégrer la fabrication des boîtes en carton? «Compte tenu de la régularité et de l’importance de nos volumes,

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Entre outil de vente, support de mode d’emploi et rangement, les boîtes sont essentielles dans le marketing des jeux.

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Dans les jouets comme dans l’emballage, Véronique Debroise privilégie la proximité et les fournisseurs français.

l’opération présente finalement peu de risques sur le plan financier », analyse la dirigeante. Dans le cadre d’une offre de reprise, véronique Debroise veut préserver le savoir-faire et diversifier. voilà qui est fait depuis le 10 juin qui marque le rachat des actifs de rCI-agC Luxe par Cartonnage de vaucanson, une société par actions simplifiée (sas) détenue par Prosentos et sentosphère. L’inauguration de la nouvelle entreprise a eu lieu le 30 septembre 2016.

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si l’emballage n’est pas le métier d’un spécialiste des jouets, la proximité des technologies de transformation entre les deux filières est très importante. ainsi, les plateaux de jeux en carton sont issus de tables de découpe sophistiquées, à l’image des impressions de haute qualité et du contrecollage. Les jouets étant commercialisés dans de nombreux pays, les emballages – essentiels pour faire connaître et comprendre l’éveil artistique proposé – sont déclinés, pour une même référence de jeu, en de multiples langues, en formats adaptés et en respectant des réglementations différentes. La complexité est donc le quotidien de Prosentos qui utilise notamment des machines pour remplir des petits flacons de poudres et de liquides. Quant à l’assemblage des composants d’un jeu

dans une même boîte – parfois une soixantaine de pièces –, c’est un véritable puzzle. Fabriquer des boîtes en carton ne pose pas de problèmes en soi pour une entreprise bien gérée. À noter que ces boîtes ne sont pas des emballages au sens de la loi dans la mesure où elles servent au rangement du jeu après usage et, bien souvent, de mode d’emploi. Cartonnage de vaucanson commence l’année 2017 avec un parc de machines neuves, de la découpe en passant par l’impression en offset, en sérigraphie ou en numérique. Le programme d’investissement s’élève à environ 1,5 million d’euros avec pour objectif d’atteindre 4 millions d’euros de chiffre d’affaires dès 2017. Des boîtes de jeux, Cartonnage de vaucanson en fabriquera beaucoup pour Prosentos, mais l’usine doit également se diversifier dans le conditionnement à façon et vers des débouchés à haute valeur ajoutée tels que le luxe, la parfumerie, la cosmétique, la maroquinerie ou encore la gastronomie. tous les segments de marché devraient trouver chaussure à leur pied. Et véronique Debroise y tient beaucoup : il faut acheter et produire en France, faire travailler des industriels compétents. Comme Cartonnerie oudin à truyes (Indre-et-Loire) qui produit du carton depuis 1850. l

Henri Saporta


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D CrYPter i ConsommatIon

AliMeNtAtioN

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responsabLe En testant le format nomade de 100 ml de l’italien oneGlass, Vinadeis vise le catering aérien, l’univers des « lunch boxes » et du snacking, les concerts, la grande distribution et l’export. Il veut aussi promouvoir une consommation responsable et une image durable, OneGlass étant constitué à 75 % de papier, à 20 % de polyéthylène et à 5 % d’aluminium, comme les briques alimentaires, et donc recyclable. Le contenant renferme l’équivalent d’un verre de vin. Pour boire, il suffit de déchirer la « flasque », puis de presser.

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Mat

Inspiré par la recette de la vergeoise, une spécialité du Nord, Béghin Say présente le sucre Velours, à la granulométrie très fine, qui se dissout instantanément dans les préparations et les desserts. Les deux recettes sont proposées dans des sachets de type Doypack, de 450 g, en polyéthylène téréphtalate (PET), matifiés pour leur conférer un aspect « soft-touch » agréable lors de la prise en main.

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Libre-service

La biscuiterie familiale La Trinitaine développe son offre snacking avec la gamme Comptoir. Les gâteaux sont conditionnés par deux dans des étuis en carton ou, pour les madeleinettes, en sachets partiellement transparents de 85 g. Ils sont présentés dans des caisses de type prêt-à-vendre qui peuvent s’installer sur des comptoirs ou des buffets de petit-déjeuner, en libreservice. Le design a été réalisé en interne.

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individueL

La consommation individuelle est à l’honneur chez Bordeau Chesnel. La marque de rillettes expérimente une offre de trois minicoupelles, en plastique, réunies dans un fourreau en carton. Elle est destinée aux petits consommateurs et foyers ainsi qu’au snacking. Décliné sur deux recettes, le format de 40 g est adapté à la préparation de deux tartines.

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transparent

« Le moins, c’est le plus. » À partir de ce principe, ICFC, un fabricant espagnol de crème glacée, a fait appel à itc packaging pour concevoir un bac complètement transparent. Il est censé valoriser ainsi l’aspect artisanal des recettes de la gamme, commercialisée par le distributeur britannique Tesco. En polyéthylène téréphtalate (PET) injecté, la boîte est très résistante.


ConsommatIon i D CrYPter 27

hY i Ne beAut

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3

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collABoRAtIon

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IconIque

Astral est une crème hydratante emblématique outre-Atlantique depuis une soixantaine d’années. Si la formule reste inchangée, la marque s’est offert un nouveau « look » avec RPc Manuplastics et M & H Plastics. Il en résulte un nouveau pot, disponible en 50 ml, 200 ml et 500 ml, et une nouvelle identité visuelle plus moderne, bien que le fameux bleu soit conservé afin de ne pas perturber les consommateurs.

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IntuItIf

Conçu pour les Japonaises âgées, le conditionnement de La Crème douce de Chanel allie un design sobre et un confort d’utilisation optimal. En collaboration avec VPI, la marque propose un système d’ouverture inspiré de celui de la CocotteMinute. à l’ouverture, le capot, composé de cinq pièces, actionne quatre pattes de verrouillage sur la bague du pot qui, lui, est formé de trois pièces. L’effort est divisé par dix par rapport à un vissage classique. L’innovation a reçu un PCD Award.

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ReVIsIté

Angel Eau de parfum étoile des rêves, est le dernier-né de la célèbre ligne de Mugler. Un rituel nocturne inspiré par la tradition du boudoir, dont l’esprit est incarné par le vaporisateur poire d’Aptar Beauty+Home. La gestuelle est ainsi revisitée, tout comme le flacon qui arbore une forme arrondie parée de la fameuse étoile. Côté fragrance, ce sont des notes orientales et gourmandes qui prennent le dessus.

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écologIque

Les Tendances d’Emma, marque artisanale de textiles écologiques, fait du développement durable une priorité. Pour être en accord avec ses valeurs, elle vient d’adopter des emballages sans ruban adhésif ni colle. Grâce à une collaboration avec l’agence H6 et Imprim’plus, la marque emballe ses produits dans des cartons recyclés, issus de forêts cultivées durablement, et de fabrication française. L’impression est faite avec des encres biologiques.

Kally ellis, fondatrice et directrice britannique du fameux fleuriste McQueens, signe le nouveau design du gel douche à l’huile de roses du Maroc de Ren Skincare. L’étiquette blanche laisse ainsi place à un dégradé de roses évoquant la fleur de manière artistique. Un partenariat exceptionnel pour un produit précieux : dans chaque bouteille plus de 10 000 pétales sont utilisés.

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D CrYPter i maCHInE

D Cor

PDC EuroPE augmEntE la CaDEnCE p p Grâce à sa cinématique continue, la R400 peut appliquer jusqu’à 450 manchons par minute. La R400 avec, en premier plan, l’accumulateur de gaine permettant le changement automatique de la bobine. Le tunnel de rétraction est situé en fin de process.

Les avanTages • la vitesse ; • la possibilité d’utiliser des manchons plus fins ; • l’accessibilité.

La LimiTe • les très hautes cadences, à partir de 36 000 bouteilles à l’heure.

Photos dr

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Productivité, efficience, prix de revient… : on sait les industriels de la boisson très attachés à ces notions qui se traduisent, en termes de mécanisation et d’emballages, par des machines plus rapides et des contenants moins chers, parce que moins lourds et moins épais. Constructeur de systèmes de dépose de manchons depuis 30 ans, PDC Europe est en contact permanent avec les prescripteurs de l’embouteillage. La r400, sa dernière machine, a été conçue pour répondre à leurs attentes. Principale particularité ? une vitesse de 450 manchons par minute, soit 27 000 bouteilles par heure, contre 200 coups par minute pour les précédentes. Pour parvenir à ce résultat, le constructeur picard a complètement revu la cinématique de l’équipement, en évoluant d’un mouvement intermit-

tent à un mouvement continu. « Cette révolution n’aurait jamais été possible sans la mécatronique. Les moteurs brushless nous permettent d’optimiser le mouvement des axes pour gagner en vitesse et en souplesse », indique Derek vandevoorde, Pdg de la société.

D

Concrètement, s’il était auparavant nécessaire d’arrêter la gaine pour la couper afin de fabriquer le manchon, la r400 atteint le même but sans arrêter sa course. La gaine est d’abord prédécoupée avec un cylindre de type emporte-pièce, puis le manchon détaché grâce au différentiel de vitesse de la courroie qui accélère, le tire et le projette sur la bouteille. selon les versions, entre huit et neuf axes servomotorisés gouvernent le fonctionnement de cette

360 degrés de communicaTion Parce qu’ils recouvrent tout le conditionnement et offrent une surface de communication et de décor supplémentaire aux marques, les manchons gagnent régulièrement des parts de marché, en particulier dans le secteur des boissons. La demande, très dynamique en Asie et en Inde, devrait progresser de 5,5 % par an à l’horizon 2020, pour atteindre 13,2 milliards de dollars selon MarketsandMarkets.

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machine. Ils permettent, outre d’évidents gains de cadences, une gestion beaucoup plus fine de la traction de la gaine. Les à-coups, typiques des mouvements intermittents, sont relégués au passé. « avant, il fallait éviter de trop tirer sur la gaine sous peine de la casser, ce qui nous limitait en cadence alors que, maintenant, nous pouvons utiliser des films bien plus fins, jusqu’à vingt microns », précise Derek vandevoorde, avant d’ajouter : « L’industriel peut ainsi économiser sur les coûts de ce consommable. » En parallèle, l’emploi des servomoteurs aura simplifié la machine, améliorant, par conséquent, son accessibilité et sa maintenance. Les changements de format se limitent à quinze minutes. sans oublier le bruit : « D’après les premiers retours que nous avons reçus, les opérateurs apprécient le faible niveau d’émissions sonores du mouvement continu », souligne Derek vandevoorde. si la commercialisation de la r400 vient de débuter, trois machines ont déjà été vendues. Deux d’entre elles devaient être installées en ce début d’année chez un spécialiste français des boissons à base de lait, une troisième chez un producteur de jus de fruits, les manchons décorant, respectivement, des bouteilles en verre et en polyéthylène téréphtalate (PEt). l

Tiziano Polito


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D CrYPter i CarnEt

Fabrice SaFFré veut mettre l’aFrique en big-bag

Lindt & SprünGLi

À la suite d’une opération de « management buy-out » (mBo) soutenue par le fonds iXo Private Equity et Bpifrance, Fabrice saffé, 42 ans, vient de prendre la présidence de Baobag, le leader français du big-bag, qui réalise 40 millions de chiffre d’affaires et emploie 48 salariés. «Ce n’était pas forcément prévu quand les deux fondateurs ont voulu sortir du capital. mais les nouveaux actionnaires conditionnaient leur engagement à l’implication du management », explique celui qui était depuis 2004 le directeur général adjoint de Framapack, puis, après la fusion avec sacherie du midi en 2007, de Baobag. Diplômé de l’EsC Pau (Pyrénées-atlantiques), « après un cursus par apprentissage », souligne-t-il, et attaché au sudouest, Fabrice saffré a commencé son parcours en 1995 comme contrôleur de

philippe Jungbluth devient chargé de projet développement emballages du chocolatier. Il était responsable technique packaging chez Cémoi.

Linpac packaGinG

Xavier Gauthier est nommé responsable application chez le fabricant d’emballages plastique alimentaires. Il était le responsable emballage du groupe MOM (Materne Mont-Blanc).

nampak pLaSticS

arnold mitterer rejoint le fabricant britannique de bouteilles en polyéthylène haute densité (PEhd) comme directeur général. Il dirigeait la filiale d’Alpla au Royaume-Uni.

daniel malouf prend la direction du spécialiste du traitement du courrier, de la communication numérique et des solutions logistiques. Il était directeur général de la division E-commerce et des activités « Drive » au sein du groupe Auchan.

PhOtO DR

neopoSt ShippinG

patrick Vuchot est nommé directeur scientifique du fabricant de caissesoutres. Il était responsable du département R&D et directeur de l’Institut rhodanien (AOC de la vallée du Rhône).

cLuB BiopLaStiqueS

eLipSo

emmanuel Guichard remplace Françoise Gérardi en tant que délégué général du syndicat des entreprises de l’emballage plastique et souple. Il était le secrétaire général de la Confédération européenne des producteurs de levure (Cofalec).

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arnaud Jadoul

roVema france b C , Pour diriger la filiale qu’il vient de créer en France, le constructeur allemand de machines d’ensachage form-fill-seal (FFs), d’étuyeuses et autres encaisseuses rovema a choisi Bruno Clément. À 58 ans, cet ingénieur chimiste de formation devenu un commercial opère dans l’univers des équipements d’emballage depuis trente ans. Chez thimonnier pendant dix-huit ans, il a d’abord été à l’export avant de prendre la direction commerciale. De 2005 à 2007, il a piloté le développement de msC (inspection de contenants verriers). Il a pris ensuite les commandes de filiales de constructeurs allemands : multivac France, de 2007 à 2010, puis Fette Compacting&Uhlmann France (presses à comprimés et conditionnement pharmaceutique) jusqu’en 2016. Bruno Clément, qui se passionne pour les aspects développement et organisation, veut «décupler le retour sur investissement » de rovema.

Smurfit kappa BaG-in-BoX

marie plancke est la nouvelle secrétaire générale de l’association française pour le développement des bioplastiques. Elle était consultante en veille des médias à L’Argus de la presse.

gestion industriel chez soulé matériel électrique, à Bagnères-de-Bigorre (HautesPyrénées). En 2000, il rejoint le spécialiste américain du surfwear rusty en tant que directeur général adjoint pour l’Europe, à Bayonne (Pyrénées-atlantiques). En 2004, il doit fermer l’entreprise, victime d’un contrefacteur espagnol. Connaissant l’industrie et le textile, il associe les deux univers en arrivant dans le textile industriel, à Cenon (gironde). aujourd’hui, il s’applique à accélérer la prise de décision. Il veut surtout conquérir de nouveaux marchés, l’afrique en premier lieu : un directeur export vient d’être recruté et une filiale ouvrira bientôt au maroc. Baobag va également élargir son offre aux bâches de protection et à des accessoires complémentaires. son objectif : une croissance à deux chiffres en 2017. l

more from LeSS b h après le recrutement de Jocelyne Ehret il y a quelques mois, more from Less, la filiale du groupe Ds smith dédiée à la conception et l’optimisation d’emballages, renforce encore son équipe européenne en nommant Boris Hoffarth à la direction du développement. Diplômé en management et finance de l’Ifag Lyon, il est aussi titulaire d’un mBa de l’école de management de strasbourg. D’abord responsable export chez Jung verpackung (papier cadeau), il a travaillé chez Ds smith de 2008 à 2014, comme responsable commercial des marchés d’Europe de l’Est et baltes, puis responsable marketing et ventes pour le carton compact. Depuis près de trois ans, chez ar metallizing, il aidait des grands comptes à réduire leur empreinte environnementale dans le domaine de l’emballage métallisé. Il doit soutenir les ambitions de more from Less dans le monde de la distribution notamment.

PhOtO DR

bAobA

Graphic packaGinG

Joseph Yost est nommé président de la division Amériques du cartonnier américain. Chez Graphic Packaging depuis 27 ans, il présidait la division Europe depuis trois ans.

PhOtO DR

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D CrYPter i agEnDa

mars

CoN eNtioN

28-29 mars 2017 Paris maDe

Pack & SPirit 29-30 mars 2017

Concevoir les produits de votre succès

notamment connu pour sa convention Packinnove Europe qui se tient à troyes (aube) les 14 et 15 juin 2017, advanced Business Events (aBE) organise, quelques semaines auparavant, la deuxième édition de Pack & spirit au parc des expositions de reims (marne) les 29 et 30 mars. Pack & spirit est soutenu par gZ media, BillerudKorsnäs, Eska We’re In et l’Union nationale des fabricants d’étiquettes adhésives (Unfea). ouvert aux professionnels de l’emballage et du conditionnement des vins et des spiritueux, la convention accueille une centaine d’entreprises. Conformément au positionnement des événements organisés par aBE, Pack & spirit associe des rendez-vous d’affaires entre fournisseurs et donneurs d’ordres, des ateliers d’experts, des conférences et un Forum de l’innovation. Parmi les thèmes présentés cette année, figurent la lutte contre la contrefaçon, les nouvelles technologies ou encore la valorisation des produits par les étiquettes, le papier et l’impression. Chez advanced track & trace (att), maxime Le Coutaller aborde les applications des capsules intelligentes – smart Cap – en termes de traçabilité et de lutte contre les marchés gris. au nom de Papeteries de montségur, le maître papetier rémi Danglade s’exprime sur les métamorphoses des papiers de soie. Directeur général de Kurz France, Franck Lopez développe l’intérêt des solutions dites «all-in-one» qui combi-

29-30 mars 2017 Troyes PaCK & sPiriT

La convention d’affaires du packaging des spiritueux Organisateur aBe Site internet www.packandspirit.com

mai 4-10 mai 2017 DüsseLDorF (aLLemaGNe) iNTerPaCK

Le salon mondial de l’emballage et du process Organisateur messe Düsseldorf Site internet www.interpack.com

16-18 mai 2017 miLaN (iTaLie) PaCKaGiNG Première Le design de l’emballage du luxe

Organisateur oPs Site internet www.packagingpremiere.it

nent décors sophistiqués et fonctionnalités innovantes tels que les services inclus dans la technologie trust Code. À la tête de Boegli Lorenz, Lorenz Boegli fait un point sur les teintes sophistiquées, les effets iridescents et autres finitions métalliques imaginés par son entreprise. Quant au luxe connecté et intelligent, c’est l’affaire de guillaume Baelde (ConnectWave) autour du potentiel de l’identification par radiofréquence (rFID) ou du protocole de communication en champ proche (nFC). Président de l’Unfea, Jean-michel Fouquet démontre l’intérêt des étiquettes adhésives dans le luxe. l www.packandspirit.com

7-8 mars maîTriser Les asPeCTs sTraTéGiQUes eT CréaTiFs Des PaCKaGiNGs

14-15 JUiN 2017 Troyes PaCKiNNove eUroPe

Apprendre comment mettre en œuvre une démarche innovante au service des attentes consommateurs, telle est l’ambition de cette formation. Elle s’adresse à toute personne en charge des aspects stratégiques et/ou opérationnels du packaging des produits de grande consommation et qui prend en compte les comportements ainsi que les attentes des consommateurs. Savoir évaluer ses packagings, comprendre le comportement des consommateurs face aux packagings, trouver le bon équilibre entre design volume et graphisme, fonctionnalité et innovation font partie des thèmes abordés.

La convention d’affaires de l’emballage et du conditionnement Organisateur aBe Site internet www.packinnove.com

21-22 JUiN 2017 PaCK & GiFT Paris Le salon du packaging, du merchandising et de la personnalisation

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Une centaine d’entreprises participent à Pack & Spirit.

QUeLQUes FormaTioNs à veNir

JUiN

Organisateur idice (infopro Digital) Site internet www.packandgift.com

phOTOS dr

reims

Organisateur GL events Site internet www.madeparis.com

phOTOS dr

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La formation est assurée par Philippe Devismes, Pdg de Devismes & associés, un cabinet-conseil en design packaging. Après dix ans chez Saint-Gobain, Rhône-Poulenc, BASF ou Chupa Chups et une vingtaine d’années en agence marquées par la création de C’Capital, Philippe Devismes possède une double expérience en agence et en annonceur.

30-31 mars Complexes et multicouches Comment choisir un matériau complexe pour emballer ses produits. 4-5 avriL Plastiques dans l’emballage Faciliter le choix d’une matière pour un nouveau développement ou une démarche d’achat. 11-13 avriL impression et bon à tirer Maîtriser les différents procédés d’impression et acquérir une méthodologie pour la validation du BAT.


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APProFoNDir 35

sommaire alimentaire

objectif

recyclage n Entre concurrence et simplification du geste de tri,

la valorisation des emballages ménagers aborde une nouvelle ère.

n PET opaque, aluminium, étiquettes, réglementation

et charcuterie : ce dossier analyse les enjeux de l’environnement pour l’emballage agroalimentaire.

iLLUsTRaTion vincEnT MoTRon

n Les lecteurs trouveront sur emballagesmagazine.com un dossier

très complet sur le PET opaque et l’arrivée de la concurrence dans le cadre de la responsabilité élargie des producteurs (REP).

Contexte Le recyclage cherche son second souffle

p. 36

Point de vue Une concurrence sous conditions

p. 39

AnAlyse Le PET opaque, une crise très politique

p. 40

teChnologie Mapea recycle le PET opaque

p. 43

MAtériAu L’aluminium joue la carte du collectif

p. 44

filière Mission PET pour la charcuterie

p. 46

MArChé Quand les étiquettes adhèrent mieux à l’environnement p. 48

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36 APProFoNDir i

aLImEntaIrE

CoNte te

le recyclage cherche

son second souffle

Avec l’arrivée de la concurrence, un cahier des charges refondu et un geste de tri simplifié, la valorisation des emballages ménagers entre dans une nouvelle ère. Complexité ou confusion ? Les deux termes de l’alternative résument le sentiment des différentes parties prenantes de la filière de valorisation des emballages ménagers soumise au principe de la responsabilité élargie des producteurs (rEP). avec l’arrivée de la concurrence pour la période 2018-2022, 2017 se profile comme une transition qui devrait donner naissance à un système largement refondu. refondu sur le plan de la concurrence, du cahier des charges et du geste de tri. En février 2017, trois candidats étaient en course pour l’agrément courant de 2018 à 2022 : Eco-Emballages, société agréée depuis la naissance du dispositif en 1992 ; adelphe, un deuxième acteur qui fut agréé mais racheté par Eco-Emballages alors qu’il était en difficulté ; Léko, l’éco-organisme issu de la mission néo 2017 portée par valorie. Léko déclare avoir l’appui de 650 entreprises représentant un chiffre d’affaires de 135 millions d’euros, soit 20 % du marché. La mise en place de la concurrence induit

des questions qui, sans être totalement nouvelles, sont néanmoins à traiter. Les différentes parties prenantes s’accordent sur le fait que les éco-organismes doivent exercer leurs compétences sur l’ensemble de la filière. L’option de sociétés spécialisées par matériau, par segment de marché ou par zone géographique est ainsi exclue. Un « mécanisme d’équilibrage financier transversal » prévoit alors de mettre en phase les recettes et les soutiens des titulaires.

Dans son avis de 23 pages n° 16-a-27 du 27 décembre 2016 « concernant l’ouverture de la filière de traitement des emballages ménagers à plusieurs éco-organismes », l’autorité de la concurrence estime, pour sa part, que les conditions ne sont pas réunies pour que cette concurrence s’applique pleinement et préconise de faire basculer la rEP emballages du modèle financier historique au modèle opérationnel. Un pavé dans la mare appuyé par des spécialistes

comme Isaure d’archimbaud chez Ia Public affairs… L’association des maires de France (amF) a vite dénoncé « des conclusions surprenantes », au motif que « les collectivités ont doté le pays d’un parc remarquable de centres de tri, avec l’argent des contribuables et des usagers » au fil des vingt dernières années. représentées par l’association de collectivités, gestion des déchets, réseaux de chaleurs, gestion locale de l’énergie (amorce), les collectivités territoriales ne sont pas en reste. La crainte : que les villes les moins performantes en quantité ou en qualité de tri et de collecte soient délaissées par des organismes soucieux d’atteindre leurs objectifs. Délégué général d’amorce, nicolas garnier souhaiterait obtenir des garanties, voire un mécanisme de protection. Dans ce paysage concurrentiel en construction, le nouveau cahier des charges, résultant de dix-huit mois de négociations, est scruté à la loupe. Pour amorce, la cause est entendue : les termes actuels étant inacceptables,

Innover pour convaIncre les consommateurs «Ce sont dans les lieux où l’on consomme le plus, les zones urbaines denses, que l’on trie le moins» : fort de ce constat, éric Brac de la Perrière a créé Yoyo en septembre 2016. L’ancien directeur général d’Eco-Emballages part d’une analyse très simple : «En matière d’emballages ménagers, le sujet n’est pas le recyclage, mais le tri et la collecte. Alors il faut innover pour trouver des moyens de convaincre les consommateurs de trier pour capter de nouveaux flux». Conçu comme un outil complémentaire des dispositifs existants, Yoyo est une plate-forme internet qui assiste le consommateur dans son geste de tri. Une fois son compte ouvert, chaque trieur se réfère à un «coach du tri» qui stocke les emballages triés dans un sac aux couleurs de Yoyo en attendant que le partenaire concerné vienne les collecter aux fins de recyclage. Chaque sac est identifié avec un numéro de série qui en assure la traçabilité. Les trieurs sont récompensés avec des crédits de points donnant droit à des bons de réduction ou des accès gratuits à des services. Yoyo se lance à Lyon (Rhône) et à Bordeaux (Gironde). «Nous

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visons dix villes en 2017», souligne éric Brac. Dans l’immédiat, Yoyo se concentre sur les bouteilles en polyéthylène téréphtalate (PET) transparentes et refuse le PET coloré et opaque. En raison de la grande qualité de la matière collectée, le premier marché visé est celui du PET recyclé apte au contact alimentaire direct utilisé pour la fabrication de nouvelles bouteilles et barquettes. Yoyo collabore avec Veolia pour livrer une matière de qualité optimale. Les bouteilles collectées à Lyon seront, par exemple, recyclées par Plastipak Packaging France à Sainte-Marie-la-Blanche (Côte-d’Or). Yoyo s’inscrit dans une dynamique où les plastiques sont en première ligne : la navigatrice Ellen MacArthur en a fait une cause mondiale lors du Forum économique mondial de Davos et Procter & Gamble ou Unilever ont pris des engagements pour réduire leurs impacts. La Fédération du recyclage (Federec) porte, pour sa part, le Centre d’expertise du recyclage (CER). Quant au guide intitulé Recylabilité des emballages en plastique, il doit aider les entreprises à adopter les bonnes pratiques. Une nouvelle ère commence.


aLImEntaIrE i APProFoNDir

Les embaLLages ménagers en onze chiffres

Ces données de 2012 présentent le gisement d’emballages ménagers soumis au principe de la responsabilité élargie des producteurs (REP) selon les estimations de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et d’EcoEmballages. Elles n’intègrent pas la consommation hors domicile.

C’est en pourcentage le taux de recyclage des emballages ménagers à atteindre depuis… 2012.

75

Il est de 68 % aujourd’hui.

77

C’est en kilogrammes la consommation d’emballages par habitant en 1 an.

77

C’est le pourcentage du gisement en nombre d’unités de vente consommateur (UVC) de l’alimentaire et des boissons.

2,2

C’est le gisement en millions de tonnes de verre

1,2

C’est le gisement en million de tonnes des plastiques

4,9

millions de tonnes annuelles d’emballages ménagers dont 84 % sont générés par l’alimentaire et les boissons.

0,08

C’est le gisement en million de tonnes de matériaux divers

0,04 1,1

C’est le gisement en million de tonnes des papiers et cartons

102

0,3 C’est le gisement en million de tonnes d’acier

C’est le gisement en million de tonnes d’aluminium

C’est en milliards le nombre d’unités de vente consommateur (UVC) commercialisées.

soURCE : AdEmE/ECo-EmbAllAgEs InfogRAPhIE : VInCEnt motRon

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léko décrypte le nouveau cahIer des charges Le cahier des charges des éco-organismes constitue la pierre angulaire d’une filière organisée autour de la responsabilité élargie des producteurs (REP). Ce document de référence est conçu en concertation avec toutes les parties prenantes par les pouvoirs publics. Les contributeurs que sont les metteurs sur le marché – les marques – et les bénéficiaires, à savoir les collectivités territoriales, en suivent la rédaction avec, c’est un euphémisme, beaucoup d’attention… Le barème amont fixe les contributions des metteurs sur le marché tandis que le barème aval – le «F» pour 2018-2022 – détermine les soutiens à la tonne triée. Fixé – tous les termes sont importants – «à hauteur de 80 % des coûts nets de référence d’un service de collecte et de tri optimisé», le taux de couverture effectif des coûts permettant l’atteinte d’un taux de recyclage de 75% en 2022 fait l’objet de savantes controverses. Au nom de Léko, Mickaël Martin et Aymeric Schultze livrent pour Emballages Magazine leur analyse du cahier des charges pour la période 2018-2022. Annexé à l’arrêté du 29 novembre 2016 relatif à la procédure d’agrément et portant le cahier des charges des éco-organismes de la filière des emballages ménagers, le document complet est en ligne sur emballagesmagazine.com. • le retour des uVC C’est une modification majeure, ou plutôt un retour aux pratiques antérieures, qui va dans le sens de la simplification. Les déclarations prennent désormais en compte les unités de vente consommateur (UVC) et non plus «les unités d’emballages» qui composent un emballage. Par exemple, bouteille l’association a formé un recours en justice pour le dénoncer. Les raisons du désaccord sont nombreuses. À commencer par l’enveloppe financière : amorce considère que les collectivités supportent des coûts de l’ordre de 1,2 milliard d’euros quand les metteurs sur le marché contribuent à hauteur d’environ 700 millions d’euros pour un soutien effectif de moins de 600 millions. Les grands enjeux sont connus : hausser le taux de recyclage à 75 % contre 67 % aujourd’hui, réduire les déchets ménagers et assimilés de 10 % entre 2010 et 2020 et de 50 % les quantités de produits non recyclables mis sur le marché d’ici à 2020. Dans ce cadre, l’extension des consignes de tri à l’ensemble des emballages en plastique et, plus largement, à tous les petits emballages tels que les opercules en aluminium suppose un plan ambitieux de modernisation des centres de tri. machines de tri optique ou à courants de Foucault, augmentation de la taille moyenne des centres, construction d’unités spécialisées dans le surtri sont au programme. L’enveloppe est ainsi chiffrée à plus de 1 milliard d’euros. amorce estime qu’il n’est pas possible de financer cette extension sans réévaluer les soutiens actuels. Imaginé pour contourner cette difficulté, un nouveau contrat d’objectifs aux

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et bouchon forment un tout et non plus deux unités comme un sachet de confiseries en papillote constitue un tout. La contribution au poids en complément de celle de l’UVC demeure inchangée dans son fonctionnement. • un marquage simplifié «Le titulaire s’abstient de demander à ses adhérents de, ou de les inciter à, faire figurer sur les produits qu’ils mettent sur le marché et leurs emballages un symbole ou mention non directement lié à la recyclabilité, notamment tout symbole ou mention indiquant que l’adhérent a versé une écocontribution au titulaire». Cette formulation indique que les marques peuvent se passer du Point vert ou de tout autre logo signalant une contribution à un éco-organisme. Porté par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), le Triman, qui n’est pas obligatoire sur l’emballage, est chaudement recommandé. Les marques demeurent financièrement incitées à expliquer aux consommateurs l’utilité du geste de tri. • une résiliation plus fluide Un adhérent a, cette année, jusqu’à la fin septembre pour résilier son contrat avec son éco-organisme. Par la suite, le délai est porté à fin octobre et non plus à fin juin. Cette mesure doit aider à fluidifier la concurrence. • le réemploi favorisé Une marque qui met en place une solution de réemploi de son emballage est exemptée de contribution. Cette mesure peut avoir son utilité, notamment sur le segment du vrac.

modalités sophistiquées a été proposé aux collectivités. amorce n’en veut pas… reste le geste de tri… Les consommateurs devront pouvoir mettre tous leurs emballages dans le même bac jaune en 2022. Finies les discussions ésotériques pour savoir si un pot de yaourt en polystyrène (Ps) ou une barquette ayant contenu de la charcuterie sont recyclables. si seuls les bouteilles et les flacons – les corps creux – en polyéthylène téréphtalate (PEt) et en polyéthylène haute densité (PEhd) étaient jusqu’à maintenant recyclés, demain tous les emballages en plastique seront intégrés dans les consignes de tri. La simplification est en marche.

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Compte tenu de son poids prépondérant, l’agroalimentaire est en première ligne. Les industriels de la charcuterie convertissent leurs barquetets du polychlorure de vinyle (PvC) au PEt afin de s’insérer dans un flux existant. Films et autres emballages souples entrent dans la danse. Et les opercules en aluminium vont rejoindre demain barquettes et capsules de café dans les bacs de tri. Quant à la crise qui secoue actuellement le segment des bouteilles de lait en PEt opaque, elle illustre les tensions qui interviennent dans un marché en profonde

mutation. ministre de l’Environnement, de l’énergie et de la mer, ségolène royal, alertée par l’association Zero Waste France (ZWF), s’est même saisie d’un dossier qui concerne au plus 10000 tonnes d’emballage. Comme ce fut le cas avec les bouteilles d’eau, passées très rapidement du PvC au PEt, le PEt opaque remet en cause les flux installés du polyéthylène haute densité (PEhd) et suppose l’invention de procédés et de débouchés. C’est pourquoi les industriels du recyclage, les collectivités locales ou ZWF dénoncent à hauts cris l’irresponsabilité de la grande consommation. mais, in fine, un point réunit tout le monde : l’analyse de cycle de vie (aCv), la réduction à la source et l’écoconception sont plus que jamais des priorités. Le futur cahier des charges prévoit que chaque société agréée consacre 1 % de ses contributions et accompagne 15 % de ses adhérents dans sa démarche d’optimisation des emballages. Un emballage réputé recyclable sera alors celui qui aura effectivement organisé sa filière. Et c’est nicolas garnier, chez amorce, qui le dit : avec un taux de recyclage de 67 %, certes insuffisant, la rEP emballages demeure néanmoins la plus efficace des filières en France. Il n’est pas inutile de le rappeler. l

henri saporta


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PoiNt De ue

À la tête d’E3 Conseil, Christèle Chancrin livre son analyse des évolutions à venir de la « REP à la française ». Plus que quelques semaines désormais avant que la concurrence entre éco-organismes (Eo) dans la filière relevant de la responsabilité élargie des producteurs (rEP) appliquée aux emballages ménagers n’entre en scène. Une concurrence qui a pour but de faire bouger les lignes d’un système ankylosé, mais aussi dominé par ses enjeux politiques et économiques, répercutés sur les particuliers. sera-t-elle en mesure d’ériger le modèle de la « rEP à la française» au niveau le plus performant d’Europe en accédant enfin à l’objectif national de 75 % de recyclage des emballages mis sur le marché ? L’enjeu est bien d’optimiser l’organisation héritée du passé de la filière. En termes logistiques, financiers et administratifs notamment. Car s’il a gagné près de 50 points depuis les débuts en 1992, soit de 18 % à 67 %, le taux de recyclage stagne pour un coût toujours plus élevé. mais comment les protagonistes vont-ils s’y prendre alors que leur statut, sociétés privées à but non lucratif participant à une démarche d’intérêt général, est figé ? Et que les pouvoirs publics, devant une réglementation inadaptée à une concurrence «pleine et entière», peinent eux-mêmes à ériger une ligne de conduite claire ?

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Les textes encadrent si strictement cette concurrence qu’il y a consensus à dire que son «libre» exercice ne jouera pas sur les « prix », du moins ceux pratiqués par les Eo. Dans cette filière rEP de nature financière, le cahier des charges (CDC) impose à tous les candidats un même barème aval de reversement aux collectivités, ainsi qu’un barème amont avec des référentiels communs (poids, UvC, matière) pour les producteurs. ainsi, tout au plus, la concurrence entre éco-organismes n’aura

qu’un effet marginal sur le niveau des écocontributions et des incitations à écoconcevoir appliqués aux emballages et répercutés sur les prix. Pour diminuer les coûts globaux et être compétitif sur le marché de l’emballage, il faudra donc agir sur d’autres leviers et réduire les coûts générés par le personnel affecté à la gestion des tâches annexes à ce dispositif contraignant. Dispositif qui n’a pas su optimiser l’exploitation des données et savoirs collectés… malgré 25 ans d’existence. Pour l’intérêt général du système, l’autorité de la concurrence dans son récent avis l’aura relevé : outre la question financière des « provisions pour charges futures», s’ajoute celle du partage des données d’Eco-Emballages avec les entrants. ainsi, les différences s’exprimeront par la seule qualité des services proposés par chacun. services qui devront donc fluidifier les process décriés par le passé à destination des acteurs impliqués : producteurs, collectivités, opérateurs. Cela pourrait passer par un renforcement de l’accompagnement personnalisé des entreprises (écoconception) ou par la fourniture d’outils simples ou préremplis (écodéclarations, plate-forme mutualisée). Et mieux communiquer sur les avancées. mais il faudrait pour ce faire que le ministère renforce ces objectifs dans le CDC. En attendant, les concurrents annoncent la couleur : Léko, le challenger, promet de simplifier l’administratif, d’exploiter la variété de ses actionnaires et d’avoir une approche innovante. Eco-Emballages de son côté renchérit et tente de se réinventer : il apaise ses relations avec les différents acteurs, simplifie les écodéclarations des producteurs et, surtout, annonce des projets ambitieux pour développer le tri et le recyclage. Le passage à l’« opérationnel » de la filière emballages, à savoir envisager de confier réglementairement aux Eo la responsabi-

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une concurrence sous conditions Christèle ChANCriN Fiscaliste et expert en écocontributions, Christèle Chancrin dirige le cabinet E3 Conseil. www.e3conseil.com

lité de la collecte et du recyclage au lieu et place des collectivités territoriales et recycleurs (hypothèse suggérée par l’autorité de la concurrence) est peu probable. rappelons que la collecte, la prévention et la gestion des déchets relèvent depuis peu de la compétence des régions qui y sont particulièrement attachées (loi portant nouvelle organisation territoriale de la république – notre – du 7 août 2015).

Ces nouvelles orientations seront probablement bénéfiques pour le système. mais la participation commune à une mission d’intérêt général confine à une concurrence a minima coordonnée, même dans l’éventualité d’un basculement du dispositif vers un modèle opérationnel ou mixte. Et si la latitude d’action des Eo sera nécessairement limitée, on peut craindre que les sanctions à leur encontre, en cas de non atteinte des objectifs ou d’irrespect du CDC, restent difficiles à appliquer dans cet univers où responsabilités et objectifs sont dilués. Cette évolution de la situation concurrentielle des éco-organismes rend d’autant plus indispensable la mise en place d’une autorité de régulation indépendante avec des pouvoirs de sanction. Elle doit garantir l’effectivité des règles du jeu, faciliter la recherche de convergence et assurer l’équilibre financier entre les différents acteurs. nous ne mesurons pas encore combien la fusion entre EcoEmballages et Ecofolio est susceptible de rebattre les cartes de cette concurrence au bénéfice du système. annonce-t-elle le rapprochement des filières de déchets et un système où «100 % des emballages se trient et se recyclent» ? À suivre… l

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le pet opaque,

une crise très politique Avancée technologique pour les uns, pratique irresponsable pour les autres, le nouveau plastique utilisé pour les bouteilles de lait soulève une polémique. Toutes les parties prenantes souhaitent y voir plus clair. mais quelle mouche les a piqués? Depuis la mi-novembre 2016, le monde de l’emballage plastique français est sens dessus dessous. Face à face, des industriels laitiers, des fabricants de préformes, des associations de protection de l’environnement, un éco-organisme en charge de la valorisation des emballages ménagers, des recycleurs et/ou régénérateurs, des organisations professionnelles et la ministre de l’Environnement! L’objet de la discorde ? le recyclage du polyéthylène téréphtalate (PEt) opaque, un matériau utilisé en France depuis huit ans pour la fabrication de bouteilles de lait traité par ultrahaute température (UHt), en alternative au polyéthylène haute densité (PEhd). Il concerne potentiellement 97,5 % du lait liquide aujourd’hui, mais 10 % des bouteilles de lait et à peine 3 % de toutes les bouteilles en plastique. À la une de nombreux journaux, généralistes et professionnels, il est à l’origine d’une pétition en ligne et a même eu les honneurs du journal de vingt heures de France 2, le 14 décembre 2016!

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De quoi s’agit-il précisément? Jeune polymère technique, le PEt opaque est d’abord apparu sur le marché des huiles alimentaires. Il a commencé à gagner d’autres segments, en particulier celui des boissons lactées – lait de longue conservation, crème, yaourts à boire –, mais aussi les jus de fruits, l’hygiène-beauté, l’entretien de la maison ou le bricolage à partir de 2006. L’initiative en revenait à tergal Fibres, une entreprise française liquidée depuis, qui avait mis au point le LacPEt, une résine de polyester chargée en dioxyde de titane (tio2) et barrière aux ultraviolets visibles. D’autres, Holland Colours, novapet, amcor PEt Packaging (aujourd’hui Plastipak)…,

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ont ensuite proposé leur propre formulation, sous les noms de Holcomer, Dairy, Xamos… En 2008, PDg Plastiques obtenait un oscar de l’emballage pour sa préforme bicouche Prelactia, développée avec la Laiterie de saint-Denis-de-l’Hôtel (LsDH). « nous sommes le dernier laitier français à être venu à la bouteille plastique, rappelle Emmanuel vasseneix, le Pdg de LsDH. nous voulions alors apporter quelque chose de nouveau au marché tout en privilégiant des considérations environnementales.» Par la suite, LsDH a été imité par de nombreux concurrents, principalement ceux travaillant pour des marques de distributeurs (mDD). Le dernier en date est la laiterie saint-Père, du groupe agromousquetaires (Intermarché), qui a investi 20 millions d’euros sur son site (lire Emballages magazine de novembre 2016). En revanche, les grands laitiers, Lactalis et sodiaal, aux marques nationales (Lactel, Candia…), qui détiennent 30 % du marché, restent fidèles au PEhd ou, éventuellement, à la brique. Pourquoi ? aucun parmi eux ne nous a répondu.

Le PeT oPaque en chiffres • 10 000 tonnes dont 4 000 pour le marché laitier ; • 12 % du flux de PET coloré (en moyenne), contre 10 % en 2014 et 7 % en 2012, avec des pointes jusqu’à 30 % parfois, selon les endroits et les périodes ; • Progression de 10 % par an des tonnages mis sur le marché.

L’intérêt du PEt opaque pour les metteurs sur le marché est à la fois industriel, environnemental et économique. La matière première coûte actuellement 20 à 30 % moins cher que le PEhd. La bouteille en PEt opaque est entre 17 et 25 % plus légère que son homologue en PEhd. soit autant de plastique vierge économisé. Elle n’a plus besoin d’un opercule en aluminium, son bouchon garantissant l’étanchéité. « Un gain annuel de 37 tonnes d’aluminium et de 630 tonnes de plastique », précise rené grelaud, le directeur de l’usine et de la filière lait d’agromousquetaires. En raison de la « processabilité » du matériau, la fabrication et le remplissage, sur des lignes monoblocs, autorisent des cadences supérieures ainsi qu’une diminution de, respectivement, 15 à 20 % et 13 à 23 % des consommations d’eau et d’énergie. Emmanuel vasseneix mentionne encore la division par dix de la quantité de désinfectant. De plus, l’aspect brillant des bouteilles les rend plus visibles dans les rayons et les consommateurs peuvent les coucher dans les réfrigérateurs sans risques de fuite. alors en quoi exploiter le PEt opaque serait « un choix unilatéral et irresponsable des fabricants », comme le déclare Flore Berlingen, la directrice de l’association Zero Waste France (ZWF) ? « nous sommes victimes de notre succès, le gisement a explosé », répond Emmanuel vasseneix. De fait, les volumes, tous secteurs confondus, ont augmenté de 45 % en deux ans. C’est là où le bât blesse. Compte tenu de sa composition, le PEt opaque recyclé ne peut être toléré que dans la fibre régénérée. surtout, les matériaux opacifiants qui servent à protéger le lait de la lumière et à le conserver dans le temps – essentiellement du tio2, à diffé-


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rentes concentrations, parfois mélangé à du noir de carbone, du mica, de la silice… – l’excluent de la fibre claire et, dans la fibre foncée, ils ne permettent pas de le réutiliser dans n’importe quelle proportion. Le Comité technique pour le recyclage des emballages plastiques (Cotrep) a établi un seuil limite d’intégration dans le flux de PEt coloré de 15 %; au-delà, les orifices des machines peuvent être obstrués et les charges minérales, modifiant les propriétés mécaniques de la matière recyclée, rendent les fibres cassantes. «or, l’avantage économique semble avoir accéléré sa mise sur le marché et on a largement franchi ce seuil de dilution, constate sylvia Blond, la directrice de mPB recyclage (groupe Paprec). nous sommes donc obligés de retirer les excédents des flux par tri optique et de les éliminer, par incinération ou enfouissement.» avec, dès lors, des conséquences en termes d’organisation et de coûts. La spécialiste du recyclage du PEt et du PEhd s’inquiète aussi des projections qui envisagent une progression de 10 % par an du PEt opaque, portant sa part dans le flux coloré à 50 % dès 2020. L’attitude de quelques industriels n’est pas moins alarmante quand ils minimisent les volumes produits et estiment que les recycleurs doivent s’adapter rapidement, s’agissant avant tout d’une question de moyens financiers. « nous alertons les différents acteurs depuis bientôt deux ans, en vain, déplore sylvia Blond. Il aurait fallu des partenariats entre fabricants d’emballages, metteurs sur le marché et régénérateurs pour chercher des

50,6% C’est la part des bouteilles dans les ventes de lait liquide en France en 2015 (dont 90 % en PEhd et 10 % en PET). Elle était de 48,7 % en 2014 et de 41,9 % en 2006. Le recul de la brique est dû à la baisse des marques de distributeurs (MDD) et les premiers prix, qui représentent tout de même 70 % des ventes. SourCE : SynDiLaiT

débouchés.» sa profession est préoccupée en parallèle par la réduction des tonnages de PEhd à recycler, susceptible de fragiliser davantage encore cette filière. aussi, le syndicat national des régénérateurs de matières plastiques (srP) propose-t-il une séparation des flux dès les centres de tri d’emballages ménagers, le classement du PEt opaque en perturbateur de tri et une aide pour supporter le coût des surtris et de l’élimination des refus de tri.

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toutefois, c’est une journée technique organisée par Eco-Emballages en novembre dernier pour partager l’état des connaissances et imaginer de nouvelles perspectives qui déclenche l’emballement

médiatique et la politisation de la question. À la suite de l’évocation par un intervenant d’un basculement total des laitiers d’ici à dix ans, les transformateurs de PEhd et les recycleurs montent au créneau. Ils vont recevoir le renfort de ZWF, qui met en cause les fabricants et l’éco-organisme. « Cette situation illustre la mauvaise utilisation de l’outil de l’écomodulation et le non-respect du principe de responsabilité élargie des producteurs (rEP)», juge Flore Berlingen, pour qui le PEt opaque, perturbateur de tri et de recyclage, devrait être sanctionné par un malus. ZWF demande donc à la ministre de l’Environnement, ségolène royal, d’intervenir, car «la médiatisation croissante de cette problématique […] met en péril la confiance des citoyens dans le geste de tri». L’association lancera également une pétition en ligne pour que les consommateurs incitent la grande distribution à cesser de commercialiser ces bouteilles. Le 10 février, elle avait recueilli 17 000 signatures. Et l’appel est entendu : le 1er février, ségolène royal somme Eco-Emballages de lui faire une proposition dans un délai de quinze jours « pour mettre en place un malus sur les bouteilles de lait en plastique opaque, afin qu’elles ne présentent plus d’avantage en termes de coûts pour les industriels de l’agroalimentaire ». « si aucune technologie de recyclage n’émerge, j’envisagerai l’interdiction du PEt opaque », avertit encore la ministre. La réaction ministérielle surprend. si « la mobilisation citoyenne a payé », comme se félicite Flore Berlingen, l’intrusion du poli-

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tique dans un tel débat dérange beaucoup d’acteurs et d’observateurs. « De toute façon, quand bien même Eco-Emballages modifierait son barème, les procédures à respecter rendraient son application difficile avant 2018 », remarque Christèle Chancrin, du cabinet E3 Conseil. Les industriels, eux, s’interrogent. «C’est une stratégie de long terme. Interdire ce produit, ce serait condamner toute innovation future», estime Emmanuel vasseneix. Qui, comme d’autres, souligne aussi les quantités en cause, alors qu’il reste des volumes bien plus conséquents de bouteilles en PEt transparent, de briques alimentaires et de pots de yaourt à traiter. De surcroît, une interdiction n’arrangerait pas les tensions sur le marché du lait. voilà typiquement un dialogue de sourds, assez classique en période de transition, rappelant le passage très rapide du polychlorure de vinyle (PvC) au PEt des bouteilles d’eau, qui ont connu exactement les mêmes mésaventures. «au moins la polémique semble provoquer une prise de conscience en amont de la filière et l’accélération des travaux sur les débouchés », note sylvia Blond. Pour sa part, Eco-Emballages met en avant son plan d’action pour 2017. «C’est une affaire de seuil, de débouché et de business model à construire, résume

Carlos de Los Llanos, directeur du département recyclage de l’éco-organisme. mais techniquement, le PEt opaque se recycle, et son recyclage se fait majoritairement en France, notamment dans la fabrication de fibres textiles industrielles utilisées pour l’isolation des bâtiments. »

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Le programme, qui veut impliquer les producteurs d’emballages, les metteurs sur le marché et les recycleurs, s’articule autour de trois axes : l’écoconception des emballages en PEt opaque, pour limiter l’impact des opacifiants et améliorer le seuil d’acceptabilité de ces emballages; la coopération avec les régénérateurs et les recycleurs sur l’amélioration des process et la gestion des excédents; la recherche de débouchés à valeur ajoutée spécifiques au PEt opaque, produits moussés, plaques, panneaux, profilés et pièces injectées. avec des appels à projets à la clé et un levier financier de 1,5 million d’euros. Certaines de ces actions sont déjà engagées sur le terrain. Par exemple, LsDH collabore avec Eco-Emballages, PDg Plastiques et des recycleurs. «ne laissons pas les autres décider à notre place », argue Emmanuel vasseneix. Le conditionneur indique, entre autres, entreprendre les premiers essais

sur un taux de tio2 réduit de 20 % et espère pouvoir intégrer, d’ici à la fin de l’année, de 15 à 25 % de PEt opaque recyclé dans ses bouteilles, en triant au préalable les PEt opaques blancs et les PEt opaques blancs/noirs. Par ailleurs, il est en contact avec Carbios, qui décline son procédé de dépolymérisation par voie enzymatique du polyester : l’entreprise française de chimie verte transforme à 100 % des emballages en PEt transparent, coloré, opaque…, en leurs monomères d’origine, l’acide téréphtalique (tPa) et le monoéthylène glycol (mEg). Enfin, il n’exclut pas de devenir partie prenante dans la filière : «Pourquoi ne pas créer une coentreprise avec un recycleur, sur le modèle de l’alliance de Paprec et gerflor dans les revêtements de sol en PvC?» Ces pistes sont-elles susceptibles de rapprocher les points de vue? Certes, elles ne résolvent pas le problème des excédents dans l’immédiat. Cependant, des solutions existent et le débat mérite de retrouver un peu de sérénité. D’autant que la question pourrait vite se reposer avec l’arrivée annoncée du polyéthylène furanoate (PEF) et d’autres polymères techniques. « mais nous les avons dans le radar », rassure Carlos de Los Llanos. l

arnaud Jadoul

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« un suJeT PLus économique qu’environnemenTaL » comment expliquez-vous la polémique actuelle ? La question du PET opaque n’est pas nouvelle pour Eco-Emballages. Dès 2010, nous avons engagé une réflexion avec le Cotrep. un avis technique a été initié en 2011, publié en 2013, puis actualisé en 2015. Mais, en effet, il faut comprendre le contexte actuel pour saisir la tonalité donnée au débat. En Trois questions à toile de fond, nous avons l’extension des consignes Carlos tri, de nouveaux flux à traiter pour les recycleurs. de los llanos, directeur du dépar- La baisse du prix du pétrole et les tensions sur tement recyclage le financement du recyclage des emballages d’Eco-Emballages. ménagers rentrent également en jeu. En définitive, le sujet du PET opaque n’est pas environnemental, comme certains ont pu le dire, mais avant tout économique, il s’agit de construire un « business model ». eco-emballages est pris à partie par plusieurs acteurs, jusqu’à la ministre de l’environnement. que faites-vous concrètement sur le sujet? notre objectif est bien de recycler ce matériau et de protéger l’innovation, de pair avec la protection de l’environnement. nous avons accéléré nos travaux depuis dix-huit mois. Eco-Emballages a ainsi lancé un plan d’action en trois points, d’un montant de 1,5 million d’euros tout de même. La première piste concerne l’écoconception : il s’agit de réduire le taux d’opacifiants sans af-

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fecter les fonctionnalités. un appel à projets, que nous cofinançons à 50 %, est en cours de lancement. Le deuxième volet consiste à développer une filière de recyclage avec des débouchés propres au PET opaque, en dehors de l’emballage, dans le BTP, l’énergie, l’automobile…, mais aussi dans l’emballage, en couches internes ou hors contact alimentaire. une étude du CriTT polymères Picardie en 2016 a déjà permis de préidentifier des débouchés et des industriels susceptibles d’être intéressés. Ces travaux seront prolongés au printemps par le lancement d’un autre appel à projets destiné à valider ces conclusions au niveau industriel. Le troisième axe porte sur un programme de coopération – en cours de lancement – avec les recycleurs et les régénérateurs, pour les aider à gérer les excédents et à améliorer les procédés, avec un financement de 25 euros par tonne réceptionnée. C’est donner à connaître ce sujet qui permettra de trouver des solutions. renoncer au PeT opaque est-il envisageable? notre rôle n’est pas d’interdire ou de dissuader, et ce n’est pas la contribution Eco-Emballages qui stoppera la production. De surcroît, tous les atouts de la bouteille en PET opaque contribuent positivement à la protection de l’environnement et rentrent dans l’effort de prévention qui, avant même le recyclage, est la priorité en matière de gestion des déchets. Comme l’a montré le transfert du PVC vers le PET dans les bouteilles d’eau il y a une vingtaine d’années, les difficultés d’aujourd’hui ne sont-elles pas les innovations de demain ?


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teChNolo ie

Mapea recycle le peT opaque spécialiste de la formulation de polymères, du compoundage et des alliages, mapea conçoit des nouveaux plastiques ainsi que des technologies de recyclage. À la lecture du dossier « Le PEt opaque sème la zizanie » en ligne sur emballagesmagazine.com, rené genillon, son gérant, a joint la rédaction pour signaler que sa société développait actuellement, sous la marque regalex, une gamme de matériaux innovants composés d’emballages – films, feuilles, barquettes, bouteilles et autres flacons – ou de textiles associant polyoléfines et PEt. Engagée dans l’économie circulaire, l’entreprise a construit son expertise sur une grande maîtrise technique mise au service de la pérennité économique grâce à la création de nouveaux matériaux à haute valeur ajoutée. Issus du projet de recherche et développement (r&D) novaplast mené entre 2011 et 2013 pour recycler les tapis de sol des voitures, les polymères regalex offrent des propriétés mécaniques supérieures à celles des polypropylènes (PP) et coûtent moins cher qu’un polymère technique comme le polyamide (Pa). «Le polypropylène est le plus technique des polymères standard et le polyamide est le plus standard des polymères techniques. nous nous situons à cette intersection », précise rené genillon. La technologie employée, dite mécano-chimique, est l’extrusion réactive à double vis. En fonction des propriétés recherchées, cette technique permet d’introduire, dans l’état des développements actuels, jusqu’à 47 % de PEt – entièrement opaque si nécessaire, mais aussi transparent ou coloré – et des polyoléfines. Le taux d’opacifiant est ici un paramètre parmi d’autres. «après un broyage fin des différents matériaux, nous procédons au mélange correspondant à la formulation et nous ajoutons les réactifs », explique rené genillon. Ce savoir-faire fait l’objet d’un brevet. Et si une entreprise voulait recycler en même temps les bouteilles en PEt opaque et en polyé-

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Regalex est une gamme de polymères techniques associant polyoléfines et polyéthylène téréphtalate grâce à l’extrusion réactive.

L’extrusion réactive à double vis permet de traiter le PET opaque, mais aussi transparent ou coloré, en mélange avec des polyoléfines. Les débouchés sont des pièces techniques réalisées en extrusion ou en injection et destinées au mobilier urbain, aux supports de butée de suspension, aux poignées de bouteille de gaz ou encore aux composants pour l’automobile et l’aéronautique.

thylène haute densité (PEhd), le matériau dominant dans le conditionnement du lait traité en ultrahaute température (UHt) pour la longue conservation, la technologie le permettrait par définition. opérationnel, le procédé peut désormais basculer du pilote à l’industrialisation avec le concours d’un partenaire, sans doute sous la forme d’une licence. après des mois de démarches et de courriers restés sans réponse, mapea est maintenant en contact avec plusieurs acteurs du marché. «nous avons eu un bon accueil mais pas beaucoup d’échos. Les choses sont en train de changer», résume le chef d’entreprise avec humour. au mois de mars, les démarches pourraient aboutir à un dépôt de dossier à l’appel à projets d’Eco-Emballages.

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Les débouchés sont des pièces techniques réalisées en extrusion ou en injection pour du mobilier urbain, des supports de butée de suspension, des poignées de bouteille de gaz ou encore des composants pour l’automobile et l’aéronautique. également recyclables, ces pièces sont en outre 10 à 20 % plus légères que leurs homologues issues de polymères vierges. Pour rené genillon, la crise du PEt opaque évoque un retour aux sources : les premières

recherches sur regalex portaient en effet sur le recyclage de bouteilles d’eau et de polyoléfines. Capté par des acteurs puissants, le marché du PEt transparent est cependant resté inaccessible. Par la suite, sur les conseils de l’Institut français du textile et de l’habillement (IFtH), mapea s’est tourné vers le textile. établi à Fraisses (Loire), mapea emploie cinq personnes pour un chiffre d’affaires de l’ordre de 300 000 euros. Fondée en 2003, l’entreprise se positionne en tant que société de services et de conseils offrant une prestation de r & D externalisée. En 2008, rené genillon a pris la décision stratégique d’orienter l’entreprise vers la formulation : « trouver des solutions pérennes pour recycler des polymères techniques est une conséquence de ce choix. nous apportons des réponses aux problèmes qui bloquent les autres. À côté des solutions mécaniques traditionnelles et chimiques, nous proposons une troisième voie économique et performante.» Comme beaucoup de spécialistes, rené genillon est convaincu que le PEt va prendre le pas sur le PEhd en raison de ses qualités intrinsèques, tant sur le plan des fonctionnalités que sur celui de l’analyse de cycle de vie (aCv). avis aux recycleurs. l

Henri Saporta

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aLImEntaIrE

photo henri saporta

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Dans les centres de tri, les machines à courants de Foucault permettent de récupérer les petits emballages en aluminium ou les emballages contenant de l’aluminium.

MAt riAu

L’aLuminium joue

La carte du coLLectif

Le taux de recyclage de l’aluminium est passé de 32 % en 2012 à 41 % en 2015 avec un objectif de 60 % dès 2017.

Lentement mais sûrement : le Club du recyclage de l’emballage léger en aluminium et en acier (Celaa) tire un bilan satisfaisant du « Projet métal » qui, en partenariat avec Eco-Emballages, société agréée pour la valorisation des emballages ménagers, l’association des maires de France (amF) et nespresso France, porte depuis 2014 les actions en faveur du recyclage des petits emballages métalliques et assimilés. Le gisement total de l’aluminium, c’est-à-dire les emballages ménagers acquittant le Point vert et les assimilés tels que les capsules de café, est estimé à 100 000 tonnes dont 60 % de matériaux souples et de petites pièces. soit 1,5 % du total des emballages qui s’élève à environ 4,7 millions de tonnes, les capsules de café représentant le quart de cette fraction. Légers, petits et difficiles à capter à l’image des opercules de yaourt, des tubes, des conditionnements de café moulu ou en grains, des films de portions de fromage, des gourdes de compote, des barquettes,

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des capsules, des briques de lait aseptiques ou des blisters de médicaments, ces emballages affichent pourtant un plus gros volume que les grands contenants rigides comme les canettes et autres aérosols. Enseignement important : le tri de l’aluminium entraîne mécaniquement une augmentation des quantités d’acier en raison de la complémentarité des équipements techniques que sont l’overband, pour les ferreux magnétiques, et les machines à courants de Foucault, pour les non-ferreux aux propriétés non magnétiques. En trois ans, douze centres de tri couvrant une population de 5 millions d’habitants se sont équipés pour la récupération de ces petits éléments. Le taux de recyclage de l’aluminium est ainsi passé de 32 % en 2012 à 41 % en 2015. C’est la plus forte croissance de tous les matériaux… Et ce n’est pas fini ! En 2017, il est prévu dixsept centres pour 10 millions habitants. L’objectif d’un taux de recyclage de 60 % est désormais en ligne de mire. L’aluminium s’avère très intéressant à recycler,

car l’économie d’énergie par rapport à la fusion primaire est de 95 % tandis que les émissions de carbone s’élèvent à 5 %. Pour le producteur Constellium, qui n’est pas membre du Celaa, ce matériau est permanent puisqu’il se recycle à l’infini sans perte de qualité. Conçu pour fabriquer des aérosols allégés avec un alliage partiellement issu du recyclage, aeral témoigne de cette approche quand le concurrent novelis aluminium s’appuie sur la marque Evercycle. Enfin, après la liquidation d’Ecopla à saint-vincent-de-mercuze (Isère), d’anciens salariés du fabricant de barquettes réunis au sein d’un projet de société coopérative et participative (scop) n’ont pas manqué de mettre cet argument en avant. Un argument recevable à condition que les barquettes soient effectivement en aluminium trié et recyclé…

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Pour un centre de tri, la valeur intrinsèque du matériau est une garantie de retour sur investissement. Pour une enveloppe


aLImEntaIrE i APProFoNDir

En Ile-de-France, la modernisation du centre de nanterre a été suivie de la sensibilisation d’un million d’habitants des Hauts-de-seine et des Yvelines. résultat ? une hausse du tri de 150 %, de 32 à 51 tonnes entre 2015 et 2016. Pour l’agence métropolitaine des déchets ménagers (syctom), ce bilan est d’autant plus encourageant qu’il indique qu’un tri efficace est possible en zone urbaine dense. Pour Eco-Emballages, l’enjeu est d’élargir l’extension des consignes de tri à l’ensemble des emballages en plastique, puis à tous les emballages ménagers en 2022. Plastiques et petits emballages métalliques seront ainsi portés par le plan de relance et de modernisation du tri doté d’un budget initial de 90 millions d’euros en 2014 et complété par une enveloppe de 20 millions d’euros en attendant le nouvel agrément de 2018-2022. Du point de vue du recyclage, la pyrolyse est le seul de moyen de récupérer l’aluminium des petits emballages et des films afin qu’il soit réutilisable. Quand les emballages sont exposés à

Le recyclage ? arnaud Deschamps dit « en rêver la nuit »… il faut dire que le directeur général de nespresso France a fait de la valorisation des capsules en aluminium et du marc de café un objectif prioritaire. et arnaud Deschamps a le soutien de George Clooney : dans les spots publicitaires, le très glamour ambassadeur de la marque de café invite les Français à recycler leurs arnaud capsules. au sens de la réglementation deschamps, européenne, les capsules ne sont pas des directeur général de nespresso emballages ménagers, mais des produits, France, a fait de dans la mesure où marc et contenant la valorisation restent associés après usage. C’est pourdes capsules en aluminium et du quoi ces dosettes ne contribuent pas au marc de café un point vert qui signale que les metteurs sur objectif prioritaire. le marché ont signé un contrat avec ecoemballages, la société agréée pour la valorisation des emballages ménagers. nespresso a donc pris le taureau par les cornes. après avoir mis en place depuis 2008 un circuit de collecte en apport volontaire dans les 33 boutiques et les 550 points de collecte, puis créé des services d’enlèvement dans les entreprises, nespresso participe actuellement au développement du tri de l’aluminium dans le flux des emballages managers avec le Club du recyclage de l’emballage léger en aluminium et en acier (Celaa). « à terme, il serait logique que le bac jaune se substitue à l’apport volontaire sur l’ensemble du territoire », avance arnaud Deschamps. néanmoins, tous les centres de tri doivent être équipés en courants de Foucault pour extraire l’aluminium, un métal non ferreux. avec les capsules sont alors récupérés tous les petits emballages en aluminium tels que feuilles, opercules, gourdes, blisters, barquettes et autres briques aseptiques en carton. Une machine à courants de Foucault étant associée à un overband pour trier les métaux ferreux, le centre de tri capte également tous les petits emballages en acier comme les couvercles. nespresso encourage les collectivités locales qui permettent le tri de l’aluminium en doublant le soutien à la tonne versé par eco-emballages. arnaud Deschamps estime que seule une action collective de longue haleine évitera d’envoyer les métaux en enfouissement ou en incinération.

une température comprise entre 500 et 550 °C dans une atmosphère pauvre en oxygène, seuls les produits organiques comme les vernis et les laques, mais aussi les films en plastique ou en papier complexés ou laminés sont brûlés alors que l’aluminium reste intact sous forme de granulat ou de poudre. C’est pourquoi les flux des canettes et des aérosols recyclés en fusion entre 750 et 850 °C dans un four doivent demeurer distincts de ceux des petits emballages. si le site de traitement historique est en allemagne, à une centaine de kilomètres de la frontière, un industriel français de la pyrolyse s’est positionné pour traiter ce flux en croissance. Une annonce pourrait avoir lieu en 2017. l

photo henri saporta

s

RecycleR ? What else ? photo LaUrent De BroCa

moyenne de 150 000 euros, environ 20 tonnes d’aluminium et 40 tonnes d’acier supplémentaires annuelles financent le nouvel équipement. Le gain médian est de 50 % d’aluminium en plus après la modernisation. Dans le cadre de son fonds de dotation, nespresso France abonde à hauteur de 300 euros par tonne triée. Eco-Emballages reverse 278 euros au minimum et 478 au maximum. Les gains sont donc importants : d’une capacité de 40 000 tonnes, un centre de tri comme nanterre (Hauts-deseine) est passé de 57 tonnes en 2015 à 76 tonnes d’aluminium en 2016 et celui du muy (var), plus modeste, de 82 à 108 tonnes sur la même période. Le cas idéal est un centre de 20 000 à 30 000 tonnes pour une capacité de 400 000 à 600 000 habitants. tous les acteurs de la chaîne s’accordent néanmoins à dire qu’une communication précise et ciblée auprès des habitants et la simplification du geste de tri sont les vraies clés du succès. Ces actions vont de la campagne d’information menée par téléphone aux affiches collectives en grandes surfaces associant notamment le secteur agroalimentaire, avec materne, Bel, Coca-Cola et nespresso.

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Certains habitants peuvent déjà déposer leurs capsules de café dans le bac jaune réservé au tri des emballages ménagers.

henri saporta

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aLImeNtaIre

filièrE

mission pet

pour la charcuterie

S’ils l’acceptent, les salaisonniers pourraient proposer des emballages recyclables d’ici à la fin de l’année. Nom de code : picarec, pour projet innovant et collaboratif d’amélioration de la recyclabilité des emballages de charcuterie. mission : en finir avec le polychlorure de vinyle (pVC) ou les complexes qui composent la majorité des barquettes et qui, aujourd’hui, ne sont pas revalorisés. agents : l’organisme eco-emballages, la Fédération française des industriels charcutiers, traiteurs, transformateurs de viandes (FICt) et cinq industriels (Fleury michon, Herta, monique ranou, Brocéliande et prunier). « C’est la première fois que l’on coordonne un aussi gros projet concernant l’emballage dans la filière charcuterie. et l’enjeu est de taille, nous représentons 292 entreprises qui produisent 1,2 million de tonnes de produits chaque année », précise thierry Grégori, directeur des affaires scientifiques et techniques de la FICt. en effet, sur les 57 000 tonnes annuelles d’emballages ménagers, 36 000 tonnes sont des conditionnements en plastique, dont 29 % sont des films et 20 % des barquettes. Face à ce constat, stimulée par l’extension des consignes de tri à l’ensemble des emballages en plastique d’ici à 2022, la profession se mobilise. « Nous faisons déjà de l’écoconception, mais si en plus les barquettes deviennent recyclables, ce sera une révolu-

tion pour la filière », confie sandrine Baehr, responsable des achats emballage pour le salaisonnier Brocéliande, filiale de Cooperl arc atlantique. pour y parvenir, un seul mot d’ordre : la collaboration. ainsi, après une sélection de fournisseurs, les cinq industriels partenaires ont testé dans leurs usines une dizaine de films inférieurs et supérieurs.

innovation

« Nous avions deux combinaisons communes à tous pour comparer selon les installations de chacun, puis nous avons effectué tous les couples possibles », poursuit-elle. marque d’éleveurs regroupés en coopérative, Brocéliande n’a pu consacrer que deux lignes de production de jambon et de pâté pour ces tests. De son côté, le leader du jambon français, Fleury michon, a déployé ce nouvel emballage sur une vingtaine de ses lignes, soit la moitié, représentant un investissement de 150 000 euros par unité. « C’est une étude lourde, les cinq entreprises se partagent le travail. avoir des gros groupes permet d’aller plus loin dans la recherche. mais il était aussi important d’avoir des petites et moyennes entreprises, car elles constituent 80 % de la profession. La solution qui se dégagera devra pouvoir s’adapter à toutes les structures », commente thierry Grégori.

Premier appel à projets (Kerméné, Elivia et Herta)

Barquette PVC/PE

Barquette PET/PE

Opercule complexe

Barquette PET

Opercule PET

Barquette PET

Deuxième appel à projets (FICT)

source : eco-emballages FIct

EmballagEs magazinE

Opercule complexe

maxime Buathier

En 2012, Eco-Emballages lance un premier appel à projets, suivi d’un deuxième en 2015. L’objectif est de développer une barquette et un opercule entièrement en polyéthylène téréphtalate (PET).

amélioration de la recyclaBilité des Barquettes

Opercule complexe

aujourd’hui, les échantillons sont entre les mains de l’Institut français du porc (Ifip) qui doit les analyser afin de déterminer lequel parmi eux pourrait faire l’affaire. « Nous avons gardé entre sept et huit barquettes et sept et huit opercules. maintenant, il faut voir quel couple répondra le mieux au cahier de charges. Il est nécessaire que la soudure soit parfaite pour que l’emballage final soit imperméable ou qu’il s’ouvre facilement. mais il y a aussi les problèmes de migration des molécules, de photosensibilité, etc. », ajoute thierry Grégori. si, pour la barquette thermoformée, le polyéthylène téréphtalate (pet) semble être la meilleure piste, pour l’opercule, le choix est plus difficile. « Nous avons testé quelques films monomatériaux, mais, le plus souvent, les complexes sont les plus adéquats pour la soudure ou encore l’impression », indique sandrine Baehr. Les résultats de l’étude sont prévus pour la fin du mois de juin et le process d’industrialisation devrait suivre rapidement. Une mission presque accomplie. Il reste cependant à convaincre l’ensemble des fabricants de la filière de mettre en œuvre l’innovation, car changer de matériaux d’emballage peut entraîner des coûts importants, notamment en ce qui concerne les équipements. l

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aLImEntaIrE

MArCh

Quand les étiQuettes adhèrent mieux à l’environnement

Récupération, tri, recyclage : les initiatives abondent pour limiter les effets négatifs de ces indispensables éléments de décor et d’information. des manchons. Elles visent, là encore, à améliorer la séparation entre cet élément de décor et la bouteille en plastique. si au Japon les consommateurs ont l’habitude d’ôter le « sleeve » avant de jeter le contenant, contribuant à l’obtention d’un gisement de PEt de bonne qualité, ailleurs ce réflexe est moins évident et, bien souvent, le manchon – en PEt, en polychlorure de vinyle (PvC) ou en polystyrène orienté (oPs) – termine sa vie à la poubelle avec la bouteille en PEt qu’il entoure..

photo dr

D

Plus de 50 milliards de mètres carrés à l’échelle de la planète, dont 1 milliard au moins pour le marché français : les étiquettes représentent des volumes considérables de papier et de plastique. mais qu’en est-il exactement de leur valorisation ? La question est rarement évoquée par les instances concernées. tout au plus, les étiquettes, comme les manchons d’ailleurs, sont épinglées pour leur rôle de perturbateur dans la collecte, le tri et le recyclage des emballages. C’est loin d’être faux. Les verriers le savent bien, eux qui récupèrent les bouteilles déposées dans les conteneurs pour les transformer en calcin réemployé dans leurs fours. Les étiquettes sont composées à 75 % de matériaux qui peuvent entrer dans le processus de recyclage, ce qui oblige les professionnels à effectuer un surtri ou à adresser une partie de cette masse de déchets à la décharge. si les étiquettes en papier ne posent pas de problèmes particuliers, celles en plastique qui ornent les bouteilles de bière ou certaines marques

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de spiritueux ont une fâcheuse tendance à retenir les particules de verre. avery Dennison a trouvé la parade en développant, en partenariat avec Heineken, le grX1, un adhésif « commutable » qui maintient le film en plastique, puis se détache lorsque le contenant est brisé. Il est ainsi possible de limiter à 1,5 kg par tonne collectée la quantité de verre à mettre en décharge contre 40 kg auparavant. Les adhésifs commutables ont été mis en œuvre en France, où Heineken possède trois brasseries, sur des étiquettes CCL Label et Constantia Flexibles à partir de 2015. « Les résultats sont probants », assure Jacques Bordat, président de la Fédération des industries du verre d’emballage. Et de préciser : « La solution a permis de limiter à moins de 1 % les pertes pour les centres de traitement, alors que l’industriel a pu, de son côté, garder ses étiquettes transparentes afin de préserver l’attrait de son produit en linéaire. C’est un véritable exemple de partenariat gagnant-gagnant ». D’autres initiatives se profilent dans le domaine

or, on le sait, les plastiques ont besoin d’être séparés avant d’être recyclés. Pour y parvenir, sleever International propose depuis 2014 le LDPEt, un film pour manchons en PEt basse densité dont le principal atout est de flotter dans le bain de lavage, quand le PEt a tendance, lui, de par sa densité plus élevée (1,38 g/cm3), à s’enfoncer dans le bassin. après avoir été homologué par l’association des recycleurs américains (aPr) et son équivalent européen (EPBB) pour un usage sur des contenants de boissons rafraîchissantes, la solution vient d’être validée par les mêmes organismes en vue d’être utilisée dans le domaine de l’eau minérale avec, à la clé, les milliards de cols que cette industrie déverse sur le marché chaque année. séduit par la possibilité de recycler ses bouteilles en PEt dans leur intégralité, Evian (Danone Waters) compte parmi les premiers clients. « Il nous a fallu dix ans de recherche et développement pour réussir à trouver les bons réglages. nous nous en sommes sortis parce qu’avec nos machines sleever Combisteam LDPEt, nous possédons aussi la maîtrise dans la mise en œuvre du manchon sur la bouteille », observe Bruno du Plessix, responsable du développement machines de l’entreprise. L’idée a fait mouche : UPm raflatac s’est également lancé sur ce créneau en conce-


aLImEntaIrE i APProFoNDir

vant le rafshrink Po mDo 40 Hs, un film pour manchons à base de polyoléfines qui flotte dans le bain et optimise la récupération du PEt.

Des PisTes à exPloReR Dans le comPosTage

En amont du processus d’étiquetage, la récupération de la glassine ou du dorsal – les termes qui désignent, entre autres, le film qui sert de support aux étiquettes adhésives – progresse, l’objectif étant de donner une nouvelle vie à ce déchet industriel. UPm raflatac a ainsi recyclé quelque 10 000 tonnes de glassine en 2016 grâce à son programme rafCycle. Celui-ci est déployé depuis 2008 chez certains industriels implantés en France, au royaume-Uni, en allemagne, en Italie et, plus récemment, en Pologne et au Danemark. La majeure partie de cette matière est transformée en papier pour les magazines dans l’usine dont le groupe finlandais dispose à Plattling (allemagne). « Le problème de la glassine vient du silicone qu’elle contient. Cette substance est non seulement très difficile à enlever, mais elle constitue en outre un obstacle au recyclage, car elle peut contaminer le papier si elle n’est pas correctement éliminée », indique Petri tani, responsable de Cycle4green. Cette société autri-

photo dr

N

depuis le 1er janvier dernier, les sacs en plastique à usage unique distribués au rayon fruits et légumes sont interdits dans les supermarchés. Ils ont été remplacés par des sacs en papier et des sacs en plastique issus de matière végétale, sachant que cette matière doit aussi être compostable à domicile selon la norme NF t 51-800. En revanche, la loi ne précise rien en ce qui concerne les étiquettes poids/prix collées sur lesdits sacs, ce qui pose un problème si l’emballage doit être envoyé au compostage parmi les déchets organiques. En effet, les étiquettes en papier ne sont pas toutes compostables et contiennent, de surcroît, des encres et des colles pouvant se révéler toxiques. Interrogé, le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer confirme que cela pourrait constituer un obstacle au compostage domestique des sacs biosourcés. « Cette problématique n’a pas été anticipée lors de l’élaboration de la loi. Nous allons donc poursuivre le travail avec la grande distribution pour trouver des solutions », indique Caroline henry, chef du Bureau de la prévention et des filières rEp au ministère. La pesée en caisse – déjà utilisée par certaines enseignes – et l’emploi d’étiquettes temporaires pourraient figurer parmi les pistes de travail.

chienne exploite un procédé qui permet l’extraction du silicone afin de régénérer le papier pour le transformer de nouveau en papier pour étiquettes. avery Dennison et Herma figurent parmi ses partenaires, ce dernier ayant recyclé 226 tonnes de glassine en 2015. « De notre point de vue, l’économie circulaire, c’est

réussir à transformer un produit en ce qu’il était au départ », explique Petri tani. Le potentiel du marché est considérable. La consommation de glassine avoisine les 380 000 tonnes en Europe. or, seuls 15 % de ce gisement sont effectivement recyclés en papier. l

Tiziano Polito

TRois aPPRoches comPlémenTaiRes 2. Favoriser le réemploi Afin de faciliter le décollement de l’étiquette sur les bouteilles consignées, les fournisseurs ont créé des colles qui se dissolvent sous l’action de l’eau chaude. Avec Fobo, pour Forwardable Bottle (en français, bouteille qui se transmet), heineken remet la consigne au goût du jour en remplaçant l’étiquette par un code unique marqué au laser. En le saisissant sur un site dédié, le consommateur peut retracer l’histoire du flacon. Une fois la boisson consommée, la Fobo est à entreposer dans l’une des 2000 «Fobo stations» présentes sur le circuit des cafés, hôtels et restaurants (Chr) en France.

3. Recycler le dorsal Indispensable support des étiquettes adhésives, la glassine devient un déchet à éliminer dès que l’étiquetage des produits est achevé. Afin d’aider leurs clients à la valoriser, les fournisseurs d’étiquettes organisent des programmes de récupération. UpM raflatac a ainsi permis à henkel de recycler 400 tonnes de papier siliconé issues de son usine de Wassertrüdingen (Allemagne), soit la totalité de la glassine en provenance de ce site, pour la transformer en papier pour magazines. Le conditionneur a réduit de 40 % les émissions de gaz à effet de serre de ce poste.

photo dr

1. Faciliter le tri Collés aux fragments de verre ou autour des bouteilles en pEt, les étiquettes en plastique et autres manchons peuvent perturber le tri et le recyclage des emballages s’ils ne sont pas éliminés des flux. danone Waters a opté pour les manchons en LdpEt de Sleever International pour décorer les bouteilles de ses marques Evian et Volvic. Le film, grâce à la densité plus basse du pEt, flotte dans le bain de lavage, permettant d’optimiser la récupération des fragments de plastique issus des bouteilles. Celles-ci sont ainsi recyclées plus facilement.

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DéCrYPtagE i ANAlYser 51

le CAs

Le nouveau bouchon cristaLine Le contexte

Durant l’été 2016, Cristaline, « l’eau de source préférée des Français », lançait en test commercial un nouveau bouchon baptisé « snap Clic ». Patron du groupe alma propriétaire de la marque, Pierre Papillaud avait alors demandé à ses équipes de trouver un moyen de rendre solidaire le bouchon de la bouteille afin que les oiseaux ne puissent pas le confondre avec de la nourriture. Les trois grands axes qui ont présidé à la mise au point de la nouvelle solution étaient d’assurer l’étanchéité, de garantir l’inviolabilité et d’apporter de la praticité. Le résultat est un bouchon à clapet encliqueté. La

LeS pLuS • le résultat recherché est obtenu : en restant solidaire de la bouteille, le bouchon ne peut plus être jeté dans la nature ou perdu pour le recyclage. Le déploiement sur un format de 50 cl s’explique par les particularités de la consommation hors foyer et le marché des enfants. • bien que solidaire de la bouteille en polyéthylène téréphtalate (pet), le bouchon en polyéthylène (pe) ne perturbe pas les flux de recyclage. Exploitant d’une usine de recyclage pour bouteilles d’eau, Cristaline est bien placé pour le dire. • la refonte du bouchon a permis de réaliser une réduction à la source significative. Offrir une nouvelle fonctionnalité tout en optimisant l’emballage ou un composant relève d’une démarche d’écoconception complète.

suppression du mouvement de rotation habituel lié au pas de vis impliquait cependant un nouveau geste. Un enjeu parfaitement identifié. Cristaline a donc développé une communication, portée par la mascotte snapy le pélican, autour du «double-clic» – l’ouverture puis le verrouillage – afin d’inviter les consommateurs à bloquer le bouchon en position ouverte pour ne pas l’avoir dans le nez en buvant à la bouteille. Emballages magazine a recueilli avis et remarques… Et un article, plutôt inattendu, est en ligne sur le site criticomique.com. l

Henri Saporta

LeS MoinS • le geste du «double-clic» qui permet de verrouiller le bouchon en position ouverte n’est pas intuitif. Les consommateurs buvant au goulot de la bouteille se retrouvent souvent avec le bouchon dans le nez. La sensation d’un «défaut» ou d’un «truc qui ne va pas» est fréquemment évoquée. • le clapet étant fermé par un simple encliquetage, nombreux sont les consommateurs qui redoutent une ouverture intempestive dans un bagage ou un sac à main. Un tweet parmi d’autres, celui de Jenny en novembre 2016 : «Bon Cristaline remettez l’ancien bouchon svp, c’st tout sauf pratique Ca fait 2 fois la bouteille s’ouvre dans mon sac». Ou Alex, plus direct, le 10 janvier 2017 : «Eh mais putain les bouteilles d’eau Cristaline c’est tellement traître avec leurs vieux bouchon à la con». • enfin, la bouteille étant très molle, comme évoqué dans une rubrique précédente, le nouveau bouchon ajoute à l’inconfort lors de la prise en main. Des artistes, comme Vincent Dedienne, se sont plaints sur scène après s’être éclaboussés.

en concLuSion Fabricants d’emballages et marques savent qu’imposer une nouvelle gestuelle sur un marché traditionnel de grande consommation est un défi majeur. Sans doute le principal… Les designers estiment que le recours à un mode d’emploi amplifie le risque d’échec. en outre, les consommateurs engagés dans des opérations de collecte de bouchons comme « Les Bouchons d’amour » porté par l’humoriste JeanMarie Bigard ne perçoivent pas forcément l’intérêt du nouveau système. L’avenir dira s’il est possible de déployer une nouvelle solution de bouchage sur un marché de masse. cristaline s’est organisé pour tirer les enseignements de ce lancement et prendre une décision quant à sa généralisation.

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ANAlYser i ComPtE-rEnDU

sAloNs

PCD et ADF, toujours Plus hAut

Les deux événements ont réuni plus de 420 exposants et 6 445 participants.

Cette année, les salons Parfums, Cosmétiques & Design (PCD) et aerosol & Dispensing Forum (aDF), dont Emballages magazine est partenaire, se sont tenus, les 18 et 19 janvier à la porte de versailles, à Paris. Les changements de date et de lieu de ces rencontres, celles-ci se déroulant habituellement au début du mois de février à l’Espace Champerret, n’ont pas eu de conséquences négatives sur la fréquentation, bien au contraire. ainsi, 6 445 participants ont fait le déplacement, soit 7,5 % d’augmentation par rapport à l’édition 2016. Il est à noter que si la fréquentation est semblable à l’année dernière, où 6 500 personnes étaient recensées, le système de comptage a changé, expliquant – selon l’organisateur – la hausse présentée. Une nouvelle aventure a en effet commencé pour PCD et aDF, depuis leur rachat en février 2016 par le belge Easyfairs.

aussi, pour faire face à leur notoriété grandissante, les événements ont donc été délocalisés pour investir un hall de 11 000 m² et doubler leur surface avec près de 420 exposants, contre 357 l’année précédente. « nous avons une croissance de 15 à 20 % par an, nous avions donc besoin de plus de place. mais il est important pour nous de garder un esprit convivial, où les professionnels des deux salons peuvent se rencontrer facilement», précise la directrice, Christelle anya.

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Du côté des conférences, outre la centaine d’interventions organisées autour de différents thèmes, une session dédiée aux emballages métalliques, the metal Can & Bottle Packaging Forum (mCB), a permis d’analyser l’évolution de la filière des canettes et des bouteilles en aluminium, mais également de découvrir les offres innovantes sur ce marché.

Forts de leur succès, PCD et aDF s’exportent dorénavant à l’international. Pour la première fois en 2016, les salons sont partis à la conquête de l’amérique du nord, réunissant à new York 1 747 visiteurs et 99 exposants dont 30 % ne sont présents qu’aux états-Unis. La deuxième édition est prévue les 6 et 7 septembre 2017. Ce projet à peine abouti, Easyfairs s’attaque déjà à un autre continent : l’asie. «Il y a une vraie demande de petits salons dans ces pays et nous avons la chance d’être dans un groupe très entrepreneurial, avec qui les choses vont assez vite», poursuit Christelle anya. ainsi, l’événement se tiendra à shanghaï (Chine) les 28 et 29 mars 2018. Entre ces deux nouveaux rendez-vous, PCD et aDF, qui fêteront respectivement leur quatorzième et douzième anniversaires, auront lieu les 8 à la porte de 2018 31 janvier et 1er févrierr 2 versailles à Paris s. l

me Buathier Maxim

TEXEN, iNNovaNT ET iNTEracTif Texen, pôle luxe et beauté du groupe PSB Industries, a présenté deux innovations. La première est la fabrication de brosses pour mascara par l’intermédiaire d’imprimantes 3D. Si la technique est déjàà répandue pour le prototypage, l’entreprise souhaite aujourd’hui s’en servir pour la production industrielle. Plus de moule, pas de limite de quantité et un temps de mise sur le marché réduit, ce sont les avantages présentés par le fournisseur. L’intérêt réside aussi dans le fait de pouvoir créer des designs inédits, en particulier pour des séries en édition limitée. Pour proposer ce service, qui devrait être disponible d’ici à quelques mois, Texen a investi dans des imprimantes 3D à même de produire à grande vitesse. La seconde est un partenariat avec la société taïwanaise E-ink pour créer des boîtiers de maquillage et des étuis porteurs d’un écran doté de la technologie «electronic paper display» (EDP, en français affichage sur papier électronique) notamment présente dans les liseuses Kindle. Cette solution interactive permet une plus grande surface de communication aux marques, mais aussi la personnalisation des packagings, grâce au protocole Near Field Communication (NFC, en français communication en champ proche). Aucune batterie n’est nécessaire pour le maintien

des informations sur l’emballage tant que celles-ci ne sont pas animées ou tactiles. «La puce NFC contenue dans le boîtier permet aussi d’envoyer des "tutos" maquillages directement sur le smartphone des clientes ou encore de détecter la fin du produit et d’ouvrir la page du site internet de la marque afin qu’elles puissent racheter directement la bonne référence», précise Stéphane Lesprit du TexenLab Innovation. PhoToS Dr

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ComPtE-rEnDU i ANAlYser 53

adf awards

lE cru dEs pcd ET adf awards

a rosol o r les so ns ersonnels anebo, marque japonaise, a été primé pour Evita Beauty Whip Soap, packaging délivrant une mousse en forme de rose.

Cette année, les PCD Awards ont récompensé sept innovations et les ADF Awards ont mis en avant cinq produits.

l oréal rofessionnel pour Tecni Art Compressed, un spray capillaire de 125 ml ayant les mêmes capacités d’utilisation qu’un spray de 250 ml. o o aerosol ndustr avec Perfect One, un traitement de coloration des cheveux, et d s in Care pour Easy Reach Wand, un emballage muni d’un distributeur qui facilite l’autoapplication des formules sur les zones difficiles à atteindre, ont tous deux obtenu un certificat.

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al en a re ube pour son Nanosal, un aérosol distributeur de sel, a été distingué par un certificat. so ns ersonnels or a rosols roger allet pour son double extrait Aura Mirabilis fournissant la juste dose grâce à une pipette développée avec Albéa. Un certificat a été remis à on oo pour Dropper Tube, un applicateur en forme de pipette monté sur un tube.

PhoToS Dr

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e alla e nno an ritchard spra echnolog pour Anyway Spray, premier tube plongeur permettant une distribution à 360 degrés. Un Special Award du jury a été attribué à aerion ac aging Conseil pour sa valve Betelgeuse. Un certificat spécial du jury a distingué all Corporation pour sa participation avec cinq innovations produit.

pcd awards

ne Ca lla re anebo, a remporté le premier prix pour Evita Beauty Whip Soap, un aérosol distribuant la mousse en forme de rose.

ZooM sur uN pulvérisaTEur iNédiT

Un certificat a été attribué à l oréal aris pour la coloration Casting Hair Dye, et son tube laminé élaboré avec Albéa. so n Chanel pour La Crème douce, dont le pot a été conçu spécifiquement pour les personnes âgées. roger allet, avec Sérum Aura Mirabilis, a reçu un certificat pour sa pipette dosant avec précision la formule lors du dévissage du pot.

Contrairement aux tubes traditionnels, celui-ci est fermé à son extrémité, évitant que le gaz ne s’y introduise lorsque le vaporisateur est renversé.

a lla e : lanc me pour Grandiôse Liner, dont le capot pivote pour une meilleure application. Et la marque a remporté un second prix pour Juicy Shaker, une huile pour les lèvres. arF s o e L’envol de Cartier pour son capot intégrant un système mécanique de montée et de descente, développé par albéa. Un certificat a été attribué à diesel pour Bad, qui présente une texture du verre remarquable et un gravage laser de précision. arF s Fe e ood irl de Carolina Herrera, pour la technicité du flacon en forme de talon aiguille. Deux certificats ont été remis : le premier à armani pour Sì, dont le capot est en verre pressé sans plan de joint. Le second, à Chanel pour N° 5 L’Eau, pour un surétui en ondulé, breveté, d’une grande qualité esthétique. ro o ons Chanel pour Gift Prestige Sublimage 2016, un écrin pour une crème. Doré, son fond est travaillé telle une broderie. Un certificat a distingué le coffret Absolu L’extrait de lanc me, édition limitée 50 ans, tout en métal or perforé comme de la dentelle.

PhoToS Dr

Utiliser un spray la tête en bas est pratiquement impossible. Au mieux, une pulvérisation sortira avant que le produit ne s’interrompe et n’agonise : pas très pratique lorsqu’on souhaite s’enduire de crème solaire ou d’un produit antimoustiques et atteindre le bas ou l’arrière des jambes. Michael Pritchard s’est penché sur le sujet et propose Anyway Spray. Il s’agit d’un tube plongeur en matériaux hydrophiles, breveté, dont la valeur de tension superficielle est très élevée, améliorant ainsi l’écoulement à travers la paroi. Quand le liquide touche le tube, quelle que soit l’orientation du spray, il le traverse afin de remonter vers le bouchon. Le gaz, quant à lui, est rejeté par le revêtement formé par l'humidité et, ne pouvant pénétrer, reste dans la bouteille. Contrairement aux tubes traditionnels, celui-ci est fermé à son extrémité, évitant que le gaz ne s’y introduise lorsque le vaporisateur est renversé. « L'orientation et le dégazage n'étant plus présentés comme des problèmes, les fabricants peuvent maintenant envisager de remplacer les propulseurs à base d'hydrocarbures par des gaz comprimés écologiques tels que l'air ou l'azote », souligne l’inventeur. Autre avantage : comme il suffit que le tube soit en contact avec le liquide, il est désormais possible d’utiliser son produit jusqu’à la dernière goutte. Cette technologie est compatible avec 85 % des produits d’hygiène, des désodorisants d’intérieur ou encore des médicaments de type inhalateur. Pritchard Spray Technology et son Anyway Spray, ont reçu un ADF Award dans la catégorie « emballage innovant ».

e Cd Dans la catégorie «emballage connecté», le jury a délivré un certificat à la roche- osa pour My UV Patch, qui aide à adopter les bons gestes pour protéger la peau du soleil. Un appel a été lancé pour que les candidatures dans cette catégorie soient plus nombreuses l’année prochaine.

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ANAlYser i ComPtE-rEnDU

iMPressioN

La fLexo passe en mode 4.0 Comment sera l’emballage de demain et quelles seront les implications pour les imprimeurs, en particulier les utilisateurs de presses flexographiques? telles étaient les deux questions au centre des débats lors de la dix-huitième édition du congrès de l’association technique française de flexographie (atF) qui a eu lieu au Forum des Pertuis de La rochelle (Charente-maritime), le 8 décembre dernier. Intitulée «Flexo 4.0 : l’emballage du futur», la journée était animée par manuel Pirès et tiziano Polito, rédacteur en chef adjoint d’Emballages magazine. après le traditionnel message de bienvenue adressé aux 120 participants par Jean-Pierre Bonnet, président de l’atF, déguisé, pour l’occasion, en Père Fouras, un groupe d’élèves de l’école supérieure européenne de packaging (Esepac) a joué la carte de la représentation théâtrale pour exposer les tendances du marché. La « pièce » a été suivie d’une prise de parole de Jean-Christophe Boulard, délégué général de l’Institut national du design packaging (InDP), centrée sur les futurs besoins des consommateurs et leurs conséquences sur le secteur de l’impression. Les conclusions sont multiples : des tirages plus courts et différenciés; davantage de personnalisation; des emballages connectés donc plus informatifs, mais aussi plus sûrs, fonctionnels, attractifs

photo

AgnèS

rodier

Le Super Flexostar 2016 et le prix du jury artistique ont été attribués à Gascogne Sacs pour Lambey nutrition du cheval. L’emballage, un complexe base plastique, est imprimé sur une Windmöller & Hölscher avec des encres à l’eau Sun Chemical. Le jury a apprécié la qualité du rendu.

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photo olivier Schindler

L’emballage était à l’honneur pour la dix-huitième édition du congrès de l’ATF.

Olivier Pochon, directeur commercial du groupe Barbier, a abordé les aspects liés au recyclage des films imprimés.

– autant sur le plan visuel que tactile – et garantissant l’authenticité du produit. Les discussions ont commencé à se recentrer sur la flexographie au cours des deux tables rondes successives. Les fabricants de sacs et sachets Barbier et Uni Packaging, les fournisseurs d’encre Huber France, sun Chemical et siegwerk, le constructeur de presses Uteco ou encore le spécialiste de l’identification automatique mobilead ont répondu aux questions des animateurs et du public.

P

Intervenant à différents stades de la chaîne de valeur de l’emballage et intéressés par des problématiques distinctes – en matière de souplesse des machines, de longueur des tirages, de sécurité alimentaire ou d’environnement –, tous les acteurs semblaient cependant d’accord sur un point : la flexo aura un rôle important à jouer à l’avenir, face à l’impression numérique et à l’offset. En deuxième partie de journée, antoine albeau et Jonathan Lobert, respectivement champion du

monde de planche à voile et médaillé olympique de Finn (une catégorie de voilier), ont apporté leur témoignage démontrant aussi que le parcours d’un athlète n’est pas bien éloigné de celui d’un chef d’entreprise. Ils ont été relayés par sante Conselvan, président de la Fta Europe, qui a formé le vœu d’une plus grande collaboration entre les diverses associations nationales en flexographie alors que les représentants de Pack en scène ont annoncé le démarrage imminent de l’organisme éponyme, censé devenir un nouveau pôle de compétence pour l’impression en France. La fin de journée a été marquée par la remise de prix des Flexostars. Le concours fêtait cette année sa trentième édition. ainsi, 37 sociétés ont participé pour une sélection de 140 travaux et, parmi eux, 38 ont été primés. Pour son prochain congrès, prévu en décembre, l’atF ne quitte pas les bords de mer, mais se déplace un peu plus au nord, à saint-malo (Ille-et-vilaine). Peut-être l’occasion de voir Jean-Pierre Bonnet déguisé en surcouf ! l

Tiziano Polito


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ANAlYser i DEsIgn

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L’innovation au cœur de Logic design De l’imprimante 3D aux panels de consommateurs, l’agence étoffe ses services. Dans une petite rue de BoulogneBillancour t (Hauts-de-seine), derrière des vitres teintées, se cache « l’open lab » de Logic Design, à quelques pas des bureaux traditionnels de l’agence où travaillent une soixantaine de personnes. L’entreprise, dont les réalisations sont à 80 % dans l’emballage, serait la première à mettre en place un laboratoire d’innovation rassemblant toutes les compétences nécessaires à l’élaboration d’un produit. « L’idée est de créer un concept en même temps que nous l’incarnons », lance Jérôme Lanoy, Pdg et fondateur. Quatre salles distinctes s’agencent sur 200 m². La première réunit trois imprimantes 3D assurant la matérialisation de prototypes plus vrais que nature grâce, entre autres, à des filaments de matières végétales comme le bambou et le bois. « Ces outils sont aujourd’hui plus accessibles niveau prix, ce qui nous permet de les intégrer à notre processus de création pour aller plus vite et raccourcir le "time to market" », constate Jérôme Lanoy. réduire au minimum le temps de mise sur le marché est la raison d’être de cet espace, et notamment de la pièce suivante : la cuisine. tout équipée, cette dernière est destinée à accueillir les consommateurs afin d’y étudier comment ils se comportent avec les produits. « si nous voulons être précis et justes dans nos propositions auprès des marques, il faut parler le plus tôt possible avec le client final », détaille le designer poursuivant la visite dans la salle de « workshop » (ou atelier, en français) où sont installés canapés, table basse et écran géant. « nous faisons de l’ethnographie, et pour que cela fonctionne il faut que les personnes soient dans des situations proches des conditions réelles d’utilisation du produit. Par exemple, si nous devons travailler sur des biscuits apéritifs, les consommateurs se sentiront comme chez eux et agiront plus naturellement ». Et pour ne pas gêner l’observation, des caméras et des micros y ont été disposés. ainsi, dans une salle annexe, les créatifs,

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Un panel de consommateurs est consulté tout au long du processus de création.

sémiologues ou acteurs du marketing, tous intégrés à l’agence, peuvent suivre les échanges dans le but de mieux comprendre les besoins des clients et leurs attentes.

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Pour les équipes, ces données collectées contribuent à affiner des pistes et établir des prototypes qui seront de nouveau soumis aux consommateurs. « Ils ont évolué, ils sont aujourd’hui plus exigeants et informés. Pour être performantes, les marques ne peuvent plus être fausses, il est essentiel d’impliquer les acheteurs, de nouer une relation avec eux à toutes les étapes de la création », souligne Jérôme Lanoy. Un système « tout compris » qui permet à Logic Design de développer un projet en trois à quatre mois au lieu d’un minimum d’un an, là « où il y avait plus de déperdition d’information que de gain » en raison d’interactions entre l’agence et différents interlocuteurs externes. Cette organisation innovante séduit les clients. récemment,

l’entreprise a accompagné la Biscuiterie nantaise (Bn) dans la refonte de son identité visuelle, la création d’un univers de marque, la rénovation de toute l’offre et la conception d’un segment innovant pour adolescent. « Pour la première fois, une équipe entière, au sein d’une marque, a adhéré au processus et nous a confié l’intégralité du projet », se félicite le designer, avant d’ajouter : « n’importe quelle agence peut faire ce travail, mais sans garantie de résultat. Ici tout est coconstruit avec les mamans, les enfants et le client : notre subjectivité est tout de suite confrontée. nous pouvons rectifier le tir rapidement si besoin et appuyer notre présentation avec des faits ». Un atout que Jérôme Lanoy considère comme primordial pour redonner de la valeur conseil aux agences de design. actuellement, « l’open lab » n’existe que dans les locaux parisiens de Logic Design, mais les antennes de varsovie (Pologne) et Barcelone (Espagne) pourraient s’en doter prochainement. l

Maxime Buathier


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ANAlYser i ItInéraIrE

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bArillA rouP

« L’embaLLage est aussi un hobby » Michele Amigoni, directeur monde de l’emballage, répond au questionnaire d’Emballages Magazine.

photo dr

Michele Amigoni, 50 ans, est le directeur de l’emballage chez Barilla depuis juillet 2015. diplômé en génie mécanique de l’université de parme (Italie), il a rejoint le groupe agroalimentaire italien en 1992. Il s’y occupe de développement packaging, dans les départements recherche et développement (r&d), boulangerie, chaîne logistique, et de nouveau r&d, depuis 1998.

P C’est une évolution de carrière. mais c’est devenu une vraie passion. J’ai pour habitude de dire que c’est aussi un hobby… Cela ne semble peutêtre pas normal, mais j’aime ce que je fais. C Diplômé en génie mécanique, option process alimentaire, j’ai d’abord exercé dans l’équipement agroalimentaire, puis dans les machines d’emballage. Cinq ans après, on m’a demandé si le développement packaging m’intéressait. C’était il y a dix-neuf ans et je suis toujours dans ce métier. l tout ce qui concerne l’alimentation et sa production m’intéresse. Continuer ma carrière dans l’ingénierie ou les opérations m’aurait donc convenu. C notre équipe est rattachée au département recherche, développement, qualité. Internationale, elle est basée à notre siège de Parme, avec des unités dans six pays. Certaines de nos responsabilités – recherche, durabilité, innovation – sont mondiales, quand les activités liées aux produits existants ou aux technologies sont gérées à l’échelon régional. L’effort pour conserver une organisation légère partageant son savoir-faire est essentiel pour contrôler la complexité croissante de l’emballage des produits dans un monde où la personnalisation, l’adaptation et le besoin d’être multicanal sont fondamentaux.

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l À chaque niveau – primaire, secondaire, tertiaire –, l’emballage joue un rôle clé pour fournir une expérience produit de grande valeur. notre stratégie est de développer des produits qui, à partir de l’emballage, enchantent nos clients tout au long de leur cycle de vie. Le concrétiser commence par une implication en amont des spécialistes du packaging dans les nouveaux projets et passe ensuite par la proposition d’idées et de solutions développées en se mettant à la place du consommateur.

La passion et la détermination. C La passion et la curiosité intellectuelle. si quelqu’un est prêt à apprendre, à travailler en équipe et à donner le maximum de lui-même, rien n’est impossible. l L’emballage des plats préparés avec pâtes et sauce, lancés en parallèle aux états-Unis, en France et en allemagne, en 2011. C’était une solution totalement nouvelle, créée et brevetée par Barilla, puis développée à la fois en Europe et en amérique du nord, en coopération étroite avec nos fournisseurs. Livrer au marché quelque chose de complètement nouveau sur le segment de l’emballage appertisable était un vrai défi et tous ceux qui ont été impliqués en sont encore très fiers.

L’insatisfaction du consommateur, à tous les niveaux.

toutes les technologies d’emballage déterminantes pour la qualité du produit et sa durée de vie. En particulier, celles basées sur l’atmosphère modifiée. C aucun… L’emballage est toujours intéressant. l au-delà des limites techniques et économiques actuelles, l’emballage idéal serait produit entièrement à partir de ressources renouvelables ne risquant pas d’impacter la chaîne alimentaire, recyclable, et conserverait ses propriétés fonctionnelles de manière à prévenir le gaspillage alimentaire. C L’avenir est plein de défis et, par conséquent, radieux. Pensons seulement à ceux qui se présentent à nous en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire et de durabilité, ou de solutions capables de satisfaire des exigences multicanales de long terme à l’échelle mondiale. mais l’impact des technologies d’emballage appropriées pourra-t-il être assez significatif pour relever ces défis ? P

,

« Il a été un collègue avec lequel il était agréable de travailler.» l

Propos recueillis par Arnaud Jadoul


experts i analysEr 59

pHoto Dr

#buzzpackaging

emballages et plastiques font bon ménage À compter de ce numéro, Monique Large exploite son Butinomètre pour explorer les réseaux sociaux. à tout seigneur, tout honneur, la première analyse porte sur #packaging.

monique large expert en innovation et en design, monique large utilise son butinomètre afin de réaliser une analyse massive de la perception de l’emballage sur les réseaux sociaux. www.pollenconsulting.com

50000 tweets

le nuage de mots synthétise l’analyse d’une base de données de 50 000 tweets contenant #packaging écrits entre septembre 2016 et janvier 2017. une analyse sémantique délivre un enseignement étonnant : emballages et plastiques font bon ménage. en volume,

2,5%

des conversations autour du packaging concernent le plastique. en sentiment,

85,7%

des échanges expriment une tonalité plutôt positive.

Vu sur Dans les conversations sur le packaging, le plastique est fortement associé au recyclage, aux déchets (waste) et à la recherche d’alternatives. les tweets les plus remarqués sont ceux d’unilever, qui annonce un engagement à la recyclabilité à 100 % de ses emballages plastiques pour 2025, et de l’université de Dundee (cecHr), qui table sur la fabrication de plastiques innovants à partir de carapaces de crevettes.

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ANAlYser i EXPErts

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eN rAYoN

Le yaourt à boire Challenger du pot de yaourt traditionnel, le yaourt à boire se décline sous une multitude de packagings. Chaque marque propose des solutions pratiques et nomades qui facilitent le quotidien des consommateurs, petits ou grands.

Le différenciant

plate-forme de créativité et d’expertise en design, l’Institut national du design packaging livre chaque mois son analyse des packagings dans un rayon. page réalisée par l’INDp, Jean-Christophe Boulard, délégué général, avec la contribution des étudiants en master 2 « marketing plurimédia et consommation - parcours design de communication et packaging », Institut d’administration des entreprises de poitiers, site d’Angoulême. www.indp.net

photo Dr

Véritable innovation économique et écologique, l’outre, avec un robinet doseur, bouleverse les codes sur le marché des produits laitiers. Son robinet hermétique, son emballage souple de grande contenance et résistant promettent une praticité d’utilisation, un dosage facile et une meilleure conservation du produit au réfrigérateur. Ce produit cible le marché de la famille, tout en étant nomade.

L’indp

Les individueLs rigides

Les individueLs soupLes

Ces emballages nomades peuvent être emportés chaque jour et être consommés en dose. Depuis une décennie, ils se sont développés dans de multiples formats : petite bouteille individuelle avec opercule ou bouchon refermable, pot de yaourt avec paille à planter… L’offre est variée et s’adapte à tous les âges. Auparavant principalement destinés aux enfants, avec des formes spécifiques, les nouveaux arrivants sur ce segment s’orientent sur une cible adulte, comme on le constate avec l’arrivée de « Vache à boire » de Michel et Augustin.

L’arrivée des premiers sachets souples sur le marché des yaourts à boire en 1995 a permis de rajeunir et de dynamiser le secteur. Destinées aux enfants de cinq à douze ans, ces petites portions à sucer se glissent facilement dans le cartable des écoliers pour être consommées en en-cas. Les graphismes de type « cartoon », proposent un moment de consommation ludique pour les enfants, tout en leur offrant davantage d’autonomie. L’innovation sur les barrières fonctionnelles multicouches garantit un emballage très protecteur avec une excellente conservation du produit à un coût très compétitif.

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La référence du marché D’une contenance de 500 à 850 g, les bouteilles au format familial font office de modèle dans le secteur des yaourts à boire. Vendues à l’unité, ces bouteilles permettent de satisfaire les besoins de toute la famille et présentent des portions adaptées. Le yaourt à boire au format familial, 40 ans après son invention, connaît toujours un grand succès et parvient à séduire les consommateurs de tous âges. La multiplicité des saveurs, des arômes, des marques, des recettes, mais aussi des matières, des procédés de fabrication et de conditionnement fait de ce format de yaourt une référence toujours d’actualité.

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le ProDuit

BOÎTE À SAUPOUDRER RUB Voilà un emballage qui démontre une fois de plus qu’il n’est pas toujours nécessaire d’employer pléthore de moyens pour protéger un contenu et rendre service au consommateur… FABRICE PELTIER Expert du design, Fabrice Peltier livre chaque mois le fruit de ses réflexions. www.fabrice-peltier.fr www.diadeis.com

1. CHEZ L’INDUSTRIEL

sur le marché des épices, les concurrents rivalisent avec des emballages de plus en plus sophistiqués. Ceux-ci sont généralement constitués de plusieurs matériaux. Par voie de conséquence, ils ne sont pas toujours faciles à recycler, voire – pour certains – pas du tout recyclables. L’entreprise sud-africaine Cape Herb & spice a quant à elle opté pour un conditionnement en acier qui semble tout droit sorti du placard de nos grand-mères et qui, en outre, est 100 % recyclable. Il s’agit d’une boîte cylindrique en métal à fond serti, munie d’un couvercle coiffant. Cet emballage, d’une grande simplicité à première vue, offre néanmoins toutes les fonctionnalités d’usage attendues par les utilisateurs les plus exigeants, car la boîte rub s’apparente à une véritable saupoudreuse. En effet, sous son couvercle, se cache un insert en acier percé de sept orifices permettant le saupoudrage du contenu. L’inviolabilité, elle, est assurée par une pastille autocollante.

3. CHEZ L’UTILISATEUR

La boîte à épices rub est on ne peut plus simple à utiliser. Le premier couvercle s’ouvre et se ferme facilement. grâce aux gros orifices de l’insert, le saupoudrage est lui aussi très aisé à effectuer. Le commentaire de Fabrice Peltier Un emballage qui offre de parfaites fonctionnalités d’usage.

Le commentaire de Fabrice Peltier Un emballage saupoudreur qui semble avoir toujours existé.

4. À LA POUBELLE

2. CHEZ LE DISTRIBUTEUR

La boîte à épices rub est recouverte d’une étiquette imprimée. L’ensemble, de très belle facture, transmet une image extrêmement qualitative et se démarque dans le rayon des épices.

Le commentaire de Fabrice Peltier Un bel emballage qui valorise son contenu.

Hormis son étiquette en papier et la petite pastille autocollante en matière plastique, nous pouvons considérer que cet emballage est réalisé à partir d’un monomatériau, l’acier. Il est donc recyclable et parfaitement réutilisable. En effet, en soulevant l’insert, il est tout à fait possible de recharger la boîte avec la même épice ou bien une autre…

Le commentaire de Fabrice Peltier Un emballage recyclable et aussi réutilisable.

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ANAlYser i EXPErts

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leMeNtAtioN

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UN BON CONTRAT DE RéSULTATS Les clients demandent souvent à leurs prestataires de s’engager sur des résultats. Un bon prestataire acceptera cette exigence tout en bordant soigneusement le périmètre de ses obligations. Deuxième partie. signer un contrat de résultats (1) est très rassurant pour un client et très valorisant pour les acheteurs et le juriste de l’entreprise cliente, mais pour que la réussite soit au bout de la prestation il faut faire vivre les clauses sur l’obligation de résultat (2). Quelles sont donc les bonnes clauses d’un contrat de résultats ? l Le client met en relief l’importance pour lui du respect des engagements pris par le prestataire : « Le lait doit être livré par la coopérative dans le strict respect des horaires contractuels pour que le flux de production de la laiterie ne soit pas interrompu ». ainsi, la coopérative est prévenue que le retard de livraison va causer des retards de production et donc un préjudice financier à la laiterie, ce qui amènera le juge à prononcer sans état d’âme des dommages et intérêts pouvant atteindre des millions d’euros. Elle est ainsi avertie qu’elle ne doit pas prendre ses engagements à la légère. Qu’elle répercute sur les éleveurs qui l’approvisionnent des obligations horaires lui permettant de se conformer aux siennes. l . Fondamental : c’est le cœur juridique du contrat. Et pourtant cette clause contient peu de termes juridiques : « La société soparto vend et installe les machines aseptiques de conditionnement de jus de fruits décrites en annexe. Elle est tenue à une obligation de résultat dans les conditions du présent contrat. »

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l Par défaut, un délai est indicatif. si le client veut que les délais soient impératifs, il lui faut le préciser dans le contrat. s’il n’y pense pas, cela signifie que le strict respect des délais ne faisait pas partie de ses besoins lorsqu’il a rédigé son cahier des charges. si la clause stipule que la livraison des 100 000 préformes doit avoir lieu « fin de

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semaine prochaine », le client ne pourra pas contester une livraison le vendredi à 17 heures que personne n’est en mesure de réceptionner, parce que le site est fermé en raison de l’aménagement des 35 heures. De plus, la livraison qui s’effectuera le lundi à 9 heures sera considérée comme un manquement contractuel mineur. Il fallait écrire : « Livraison impérativement dans les horaires suivants : jeudi de 9 heures à 18 heures ou vendredi de 9 heures à 15 heures au plus tard, le site fermant à 17 heures ». l source de litiges si les parties ne se sont pas entendues sur les modalités précises de calcul. « Le service d’assistance technique doit trouver dans les quatre heures maximum une solution de contournement en cas de panne du logiciel de contrôle de la machine de production et une solution définitive dans les 24 heures. Le délai démarre à l’heure HH/mm de l’envoi d’un mail du service technique à l’adresse xxx@xxx.com du client, qui doit immédiatement en accuser réception, et se termine quatre heures plus tard ou 24 heures plus tard. » Il est donc clair que le prestataire doit s’organiser pour que son service technique travaille la nuit ou pour que sa filiale aux états-Unis prenne la relève quand la nuit arrive en France.

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Le calcul d’un délai est rarement contesté : nos smartphones et nos ordinateurs sont tous équipés d’un système horodateur. vérifier une conformité réglementaire est plus délicat. si un laboratoire mandaté par un client d’une entreprise de l’agroalimentaire qui fabrique de la moussaka au bœuf découvre une quantité de germes supérieure à la norme dans un échantillon, le client peut être tenté de mettre directement en cause le fabricant. En fait, on se trouve dans une chaîne de doutes :

SYLVAIN MARTIN Expert en emballage et avocat en droit des affaires, Sylvain Martin livre chaque mois le fruit de ses réflexions. www.sylvain-martin.com

dans quelles conditions l’échantillon a-t-il été conservé entre le chargement dans le camion frigorifique chez le fabricant et le moment de l’analyse ? Le laboratoire est-il fiable ? L’échantillon a-t-il été gardé dans des conditions qui autorisent une contreanalyse par un autre laboratoire ?

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P Un contrat de résultats sans pénalités, c’est un contrat de moyens qui s’ignore. À l’inverse, un contrat qui prévoit des pénalités démesurées est le reflet d’un écrasement du fournisseur par un client en position dominante. Un bon contrat de résultats doit prévoir des pénalités qui font de plus en plus mal au fournisseur de plus en plus défaillant, mais qui s’arrête avant le seuil de douleur intolérable. autrement dit, les pénalités doivent être plafonnées. C’est même dans l’intérêt du client, car un indicateur qui atteint son plafond se transforme en un indicateur de problème de fond. P mais à qui la faute si les engagements ne sont pas respectés ? Dans un contrat de résultats (1), la charge de la preuve pèse sur le fournisseur. Dans le doute il est considéré comme le responsable, même si tel n’est pas le cas en réalité. Il supporte le doute. C’est ce que les juristes appellent l’obligation de résultat (2). l

(1) Contrat de résultats avec un «s», car le contrat va prévoir plusieurs engagements mesurés par des indicateurs. (2) Obligation de résultat sans «s», car cette expression correspond à un concept juridique.


Stand5a B091

HALL 5 / STAND D22

STAND 5A N066

CFIA à RENNES Hall 3 - Stand A23 du 7 ou 9 mars 2017 INTERPACK à Düsseldorf du 4 au 10 mai 2017

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mars 2017 i eMbAllA es MA A iNe


ANAlYser i BaromètrE

64

indices de production DErnIEr moIs

DErnIEr moIs

– 0,3 %

110

105

104

95 90 85 80 75 J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D

2015

105

125

2,6 %

120

100

2016

95

89

90 85 80 75 J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D

2015

2016

116

115 110 105 100 95

DErnIEr moIs

– 0,2 %

90 85

2015

115

150

110

141

104

85

DErnIEr moIs

2,0 %

80 75

sUr 1 an

4,7 %

J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D

2015

1,0 %

sUr 1 an

5,9 %

123

2016

97 88 80 J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D

2015

110

110

100 95

91,8

90 DErnIEr moIs

– 3,3 %

sUr 1 an

– 7,3 %

J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D

2015

eMbAllA es MA A iNe

2016

i mars 2017

fûts et bidons en métal

115

105

106

106

115

75

2016

DErnIEr moIs

132

emballage bois

90

80

3,6 %

115

95

85

sUr 1 an

J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D

100

emballage verre

4%

100

sUr 1 an

105

boîtes métalliqUes

sUr 1 an

– 0,2 %

110

élaboration Emballages Magazine, sur données INSEE

115

emballage papier-carton

115

emballage plastiqUe

filière

Une fin d’année plUtôt calme

En décembre dernier, l’activité n’a pas franchement brillé par son dynamisme dans la filière emballage et conditionnement. L’indice de production, à 104 points, est resté stable. Les congés de fin d’année y sont pour beaucoup. Les indices de l’emballage papier-carton et des articles en plastique ont campé sur les valeurs enregistrées en novembre, à 89 et 115 points respectivement. Le verre augmente de 2 points alors que le bois engrange un petit point de croissance. En revanche, on note une légère chute de l’activité dans le domaine du métal : les fûts et les emballages légers sont en effet tous deux en retrait de 3 %. Sur un an, l’indice de la filière emballage progresse de 4 %.

2016

DErnIEr moIs

– 3,0 %

105

sUr 1 an

6,6 % 100

100 95 90 85 80 75 J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D

2015

2016

Données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO), source INSEE


BaromètrE i ANAlYser 65

matières plastiqUes

prix des matières premières

VALEURS MOYENNES MENSUELLES, EN EUROS PAR KG

les styréniques s’envolent

Les cours du polystyrène (PS) cristal et du polystyrène expansé (PSE) ont subi une nouvelle augmentation en janvier dernier, de 9 et 8 centimes d’euro par kilogramme respectivement, ce qui représente, en moyenne, un renchérissement de 5 % pour ces deux résines notamment employées dans la fabrication de barquettes et de pots. C’est beaucoup en un mois ! Certains producteurs d’emballages en PSE, parmi lesquels Knauf et Linpac, ont déjà annoncé qu’ils allaient répercuter ces hausses qui, d’après plusieurs sources, sont la conséquence des accidents survenus en octobre sur le site de BASF à Ludwigshafen (Allemagne), l’un des principaux producteurs en Europe. Le marché des polymères est très concentré du côté de l’offre et tout accident, souvent considéré comme cas de force majeure, implique un contingentement de la production qui agit mécaniquement sur les prix. Du côté des polypropylènes, il faudra compter sur des progressions de l’ordre de 3 %, à la fois pour la variété homo injection, qui se monnaie désormais à 1,26 euro/kg, et pour le polypropylène (PP) copolymère, à 1,33 euro/kg. Le polyéthylène téréphtalate (PET) n’échappe pas à cette spirale inflationniste. La résine préférée des conditionneurs d’eau minérale et de boissons gazeuses gagne 5 centimes, à 1,16 euro/kg, soit une progression de 4 %. Partout ailleurs les prix n’ont pas ou très peu varié. Notons la faible hausse – 1 centime – du polyéthylène basse densité (PEbd) linéaire qui passe de 1,36 à 1,37 euro/kg et celle de même ampleur du polyéthylène haute densité (PEhd) film, à 1,38 euro/kg. Le polychlorure de vinyle (PVC) n’a pas bougé à 0,97 euro/kg. C’est à lui que revient, encore une fois, la palme du plastique d’emballage le moins cher.

Polystyrène cristal (PS)

Polypropylène (PP) copolymère injection

Polychlorure de vinyle (PVC)

Polypropylène (PP) homopolymère injection

Polyéthylène téréphtalate (PET)

Polystyrène expansé (PSE)

2,1

1,8

1,79 1,60 1,33 1,26 1,16 0,97

1,5

1,2

bois à palettes

Emballages Magazine rend compte de l’évolution des prix des bois à palettes, toutes essences confondues. Désormais exprimé en indices (base 100 en 2005), cet indicateur trimestriel est censé donner une idée des tendances sur le marché des palettes neuves. Au troisième trimestre 2016, il s’établissait à 118 points, soit un point de moins qu’en juin.

PSE PP cop. PP homo. PET PVC

0,9

0,6

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

J

2015

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

Polyéthylène basse densité (PEbd)

Polyéthylène haute densité (PEhd) soufflage Polyéthylène haute densité (PEhd) injection

Polyéthylène haute densité (PEhd) film

J

D

SOURCE : ELIPSO

2017

2016

Polyéthylène haute densité (PEhd) linéaire

1,8

1,6

1,43 1,44 1,43 1,38 1,37

1,4

PEhd inj. PEbd PEhd souf. PEhd film PEbd linéaire

1,2

1,0 F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O N

2016

2015

légère baisse

PS

D

J

SOURCE : ELIPSO

2017

VALEURS MOYENNES TRIMESTRIELLES, EN EUROS PAR M3, HORS TVA, CAMION DÉPART 125 120

118

115 110 105 DEC.

MARS

2014

JUIN

SEPT.

2015

DÉC.

MARS

JUIN

SEPT.

2016 SOURCE : Centre d'études de l'économie du bois (CEEB)

mars 2017 i eMbAllA es MA A iNe


13 16 JUIN 2017 LYON EUREXPO F

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Le salon de la plasturgie en France The Plastics Industry Exhibition in France

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maCHInEs i iNNo er 67

robots

La soupLesse avant tout Flexibilité. Le mot revient tel un leitmotiv chez les constructeurs de machines de conditionnement. En conséquence, les robots investissent le secteur de l’emballage autrefois réservé aux seuls robots cartésiens conçus pour une application spécifique. Les robots œuvrent aujourd’hui à tous les postes d’une ligne de fabrication : pour le chargement des machines, le pick-and-place, l’encaissage, la palettisation… Ils s’adaptent plus rapidement aux changements de format et offrent une plus grande liberté de mouvement. L’offre en la matière s’est considérablement étoffée. Elle se décline en une variété de modèles se distinguant par leur architecture, leur nombre d’axes (3 à 6), leur capacité (de 1 à quelques dizaines de kilogrammes), et leur rayon d’action (jusqu’à plus de 2 mètres). Les bras polyarticulés et les robots delta à structure parallèle dominent le marché et les robots scara complètent la demande. Limités en ce qui concerne la masse transportée, les robots delta sont cependant capables de fortes accélérations. Ils visent donc les opérations à cadences élevées sur des produits

La gamme KR Cybertech de Kuka se distingue par sa compacité : le volume du nouveau KR 8 R1620 est de 47 % inférieur à celui de son prédécesseur, le KR 6-2, alors qu’il offre une capacité de charge et un rayon d’action plus importants.

de poids inférieur au kilogramme. En revanche, les bras polyarticulés s’imposent lorsque des charges plus lourdes sont impliquées. moins volumineux et de plus grande capacité que les robots delta, les robots scara 4 axes constituent la solution intermédiaire.

D

Le déploiement des robots tient aussi à la baisse des prix, liée à l’effet volume, et à leur adaptation aux applications d’emballage, tant en termes de compacité que de vitesse d’exécution. L’efficacité opérationnelle des robots conjuguée à leur fiabilité et leur répétabilité conduit à une diminution des coûts et finalement à une réduction des temps de retour sur investissement. De tels atouts ne laissent pas indifférents les industriels en quête de gains de productivité, qui souhaitent écarter les opérateurs des tâches à faible valeur ajoutée et éliminer les risques de troubles musculo-squelettiques (tms). La vague de robotisation devrait encore s’amplifier avec l’avènement de la cobotique. Déjà, les systèmes de vision guident les robots qui s’ajustent automatiquement aux cadences. Par l’intermédiaire des logiciels de gestion de flux, ils collaborent et se répartissent les tâches pour assurer, par exemple, le chargement dans les caisses sans accumulation de produits. Ce n’est là que le premier stade. Des capteurs embarqués, s’appuyant sur des algorithmes pour connaître à tout moment la position des axes, sécurisent leur environnement. Certains robots peuvent ainsi fonctionner sans barrière. D’autres sont d’ores et déjà prêts à travailler avec un opérateur et franchir une nouvelle étape vers l’industrie du futur. l

En bREF À quoi ça sert ?

Les robots servent à introduire des produits nus dans des conditionnements dans le cadre d'applications « pick-and-place », à placer des produits emballés dans des caisses et des caisses sur des palettes.

queLLes sont Les technoLogies utiLisées ?

Il existe trois types d'architecture : à bras parallèles (appelés aussi delta), appréciés pour leur vitesse ; les robots Scara, très rigides et précis ; les robots polyarticulés, employés dans les applications qui exigent le plus de souplesse et de puissance dans le soulèvement de la charge.

sur quoi portent Les évoLutions technoLogiques?

La facilité de programmation, le travail à proximité de l’homme, la compacité, l’hygiène.

queLs sont Les prix ?

À partir de 5 000 euros pour les robots les plus simples à 5 axes et jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour des cellules robotisées.

Youssef Belgnaoui avec Tiziano Polito

mars 2017 i eMbAllA es MA A iNe


68

iNNo er i maCHInEs

//// robots PinCes de Préhension

La série 3000 est une gamme de pinces de préhension mécatronique pneumatique intégrant le système de cassette de détection autotact en version angulaire, parallèle, tablette ou spécifique. Ces pinces proposent un dispositif de contrôle par apprentissage ainsi que la capacité de reconnaissance et de mémorisation des pièces à manipuler (qui remplace un système de vision de premier niveau). La cassette de détection autotact m est conçue pour opérer dans des environnements difficiles. Cette technologie mécatronique reposant sur un savoir-faire français assure le niveau de sécurité requis lors de transfert des pièces en serrage et par la reconnaissance des positions apprises.

ConsTruCTeur : New-Mat Mecatronics. CaraCTérisTiques : Réduction des réglages par les opérateurs lors des changements de pièces. Prix : De 600 à 3 400 euros selon le modèle. aPPliCaTions : Toutes applications industrielles.

éjeCTo-asPiraTeur

Cet éjecto-aspirateur à effet venturi permet de générer un haut débit de manière individuelle sur une ventouse afin d'assurer la préhension de produits poreux ou difficiles à manipuler à la cadence requise. Ce composant compact et léger se monte directement sur la ventouse. Conçu en matériau certifié pour le contact alimentaire, il ne réclame pas d'entretien et fonctionne silencieusement. Il procure un niveau de vide pouvant atteindre 250 mbar.

ConsTruCTeur : Sapelem. CaraCTérisTiques : Débit aspiré de 210 nl/min pour un niveau de vide de 25 %. Prix : 89 euros. aPPliCaTions : Préhension de produits poreux ou générant des fuites par déformation (sachets en plastique, emballages souples…).

roBoT d’enClaYage eT de déClaYage

La cellule robotisée Fege Load tray-r est conçue pour le chargement de produits de type pochons ou conserves dans les paniers/ claies de stérilisation et l’empilage des claies. Les piles de claies sont ensuite acheminées par des convoyeurs ou une navette jusqu’à l’autoclave pour effectuer le process de stérilisation. Une fois le cycle achevé, les claies de stérilisation sont déchargées et les produits transférés sur une table de réception spécifique afin qu’ils soient acheminés jusqu’à leur conditionnement final. Cette solution remplace les opérations de chargement et de déchargement manuelles, élimine les tâches répétitives et réduit les risques de troubles musculo-squelettiques (tms).

ChargemenT auTomaTique de CarTons

Flexiload est une solution de chargement automatique de magasin de cartons pour les encaisseuses et les formeuses de caisses. Cette solution repose sur un robot polyarticulé à 6 axes. Elle exploite un outillage de préhension universel par famille d’emballage : préhension par aspiration pour les caisses américaines (préhenseur réalisé en impression 3D et venturis intégrés) ou prise par pinces pour les découpes «wrap-around» et les barquettes. Un système embarqué détecte la présence et la position des emballages sur la palette et dans le magasin. Un dispositif additionnel peut être installé pour la coupe, l’extraction et l’évacuation du lien, monté sur l’outillage pour les ballots de caisses américaines «strappés». Un logiciel sur base PC pilote l’ensemble des opérations à partir des données fournies par le procédé de détection embarqué sur l’outillage.

ConsTruCTeur : Fege. CaraCTérisTiques : Jusqu’à 1 000 produits/min. Intégration de robots de marque Kuka, Fanuc ou ABB. Prix : Variable selon la configuration de ligne. aPPliCaTions : Produits stérilisables telles les conserves métal, les pots en verre, les sachets souples de type Doypack, les barquettes en plastique, etc.

eMbAllA es MA A iNe

i mars 2017

ConsTruCTeur : Gebo Cermex. CaraCTérisTiques : Adapté à tout type de système d’encaissage, moyenne à haute cadence (au-delà de 25 cartons par minute). Prix : Retour sur investissement de 1 an pour une ligne fonctionnant en 3 x 8. aPPliCaTions : Dans l’alimentaire, la boisson, l’hygiène, la maison.


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FEGE conçoit et installe des équipements innovants pour les ateliers de stérilisation : • Chargement et déchargement robotisé des paniers et des claies de stérilisation • Convoyeurs produits / claies • Sécheur de produits • Palettisation et fin de ligne

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mars 2017 i eMbAllA es MA A iNe


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iNNo er i maCHInEs

//// robots roBoT Pour PiCk-and-PlaCe

Doté du robot delta à structure parallèle, le Demaurex D3 Presto est destiné au groupage de produits emballés. Il est disponible en plusieurs configurations, avec l’entrée de produits disposée en fonction de la flow-pack en amont. La même machine permet la manipulation de différentes tailles de produits ainsi que de plusieurs types de cartons. Un dispositif d'éjection par soufflage assure que seuls les produits répondant à des spécifications prédéfinies soient traités. Cependant, les produits mal alignés peuvent provoquer un bourrage. Pour éviter l'arrêt de la machine, la buse d’éjection est désormais suivie d'un système d’autodébourrage, disponible en standard. La machine corrige automatiquement un éventuel blocage et continue à travailler à pleine cadence, sans l'intervention d’un opérateur.

ConsTruCTeur : Bosch Packaging Technology. CaraCTérisTiques : Charge utile de 3 kg, cadence jusqu’à 500 produits et 120 cartons par minute. Prix : NC. aPPliCaTions : Traitement par la même machine de différents produits alimentaires solides emballés (barres de céréales, biscuits, produits de boulangerie, chocolats, etc.).

roBoT delTa à 3 ou 4 axes

Le modèle Hornet 565 est un robot delta à structure parallèle présentant 3 ou 4 axes. Il est notamment destiné aux opérations de pick-and-place et au tri de produits sur les lignes de conditionnement à haute cadence. Cette solution intègre des outils de synchronisation avec les autres robots et les composants d'automatisme de la machine afin de maximiser le flux de production. Elle autorise le traitement de formats différents à des cadences élevées dans un faible encombrement. Ce robot est disponible en diverses versions affichant un niveau d'étanchéité à l'eau et à la poussière certifié IP65, IP66 et IP69K.

ConsTruCTeur : Omron Adept. CaraCTérisTiques : Diamètre de travail de 1 130 mm à 1 600 mm pour une charge de 8 à 15 kg. Prix : À partir de 25 000 euros. aPPliCaTions : Pour les industries de l’agroalimentaire et de la cosmétique.

ChargemenT roBoTisé de Thermoformeuse

BFr systems, issu de la fusion d’Eurocri et d’Ermatec respectivement spécialisés en robotique et en découpe par ultrasons, propose une solution de chargement robotisé de thermoformeuse. Celle-ci intègre un poste de contrôle qualité par vision et de pilotage de la préhension du robot. Elle peut exploiter des robots de type delta (schneider ou adept) ou polyarticulés (staübli). Ceux-ci sont équipés de préhenseurs spécifiques (pinces ou ventouses), particulièrement conçus pour manipuler des produits très sensibles, fragiles et encrassants. Il est possible de placer des systèmes en amont, des robots pour accumuler, lisser, faire diverger ou converger les flux de produits pour limiter le nombre de robots assurant le chargement de la thermoformeuse.

ConsTruCTeur : BFR Systems. CaraCTérisTiques : Préhension allant jusqu’à 200 produits par minute, des produits tels que des tranches de pâté, selon le nombre de robots. Prix : NC. aPPliCaTions : Tous produits alimentaires solides encrassants comme le pâté, la viande crue, le fromage, etc.

eMbAllA es MA A iNe

i mars 2017

roBoTs PolYarTiCulés à 6 axes

Le modèle mH24 est un robot polyarticulé doté de 6 axes. Il est adapté à une variété d’applications et de process de production. Il est capable de manipuler une charge pouvant atteindre un poids de 24 kg. Il opère sur un rayon de 1 730 mm et affiche une répétabilité de positionnement de 0,06 mm. Il est pourvu d'un poignet en arbre creux double chape permettant le stockage des câbles tout en s'affranchissant des possibles interférences. Ce robot propose des fonctions pour le développement d'applications autorisant la collaboration homme/machine. Il se présente en différentes configurations de montage (sol/mur/plafond) et se pilote depuis l’armoire standard DX200 commune à tous les robots du constructeur.

ConsTruCTeur : Yaskawa. CaraCTérisTiques : Charge utile maximale de 24 kg pour un rayon d’action de 1 730 mm. Prix : NC. aPPliCaTions : Manutention, service de machines, picking, etc.


maCHInEs i iNNo er 71

Pesage Dynamique

//// robots Cellule roBoTisée

La cellule robotisée Cartesio est conçue pour le ramassage des produits tels que des biscuits après le cycle de refroidissement. Elle assure ainsi le positionnement des produits sur le convoyeur alimentant des ensacheuses de type flow-pack ou réalise leur mise en barquette à suremballer. Cette cellule, équipée avec les tapis d'entrée et de sortie adaptés à l'application, exploite un robot delta à 3 axes capable d’effectuer toutes sortes d'opérations de pick-and-place.

ConsTruCTeur : Cavanna. disTriBuTeur : Beaurain MS. CaraCTérisTiques : Jusqu’à 80 cycles par minute et à 450 produits à la minute. Prix : NC. aPPliCaTions : Industries alimentaires (biscuiterie, pâtisserie, chocolaterie).

Augmentez vos cadences et suivez le bon tempo roBoTs de ConCePTion hYgiénique

schneider Electric propose les robots Delta 3 et Delta 2 destinés à toutes les applications de manipulation de produits. Les robots Delta 3, disponibles en version tout en Inox et de conception hygiénique présentent un indice de protection IP69K sur les pièces en mouvement. Ils peuvent ainsi être installés en zone primaire dans les secteurs de l’agroalimentaire et de la pharmacie sans risquer de contaminer les produits manipulés. Ces robots se pilotent via l'application logicielle PacDrive 3 capable de gérer jusqu’à six robots à partir de l'unité de contrôle LmC du constructeur. selon l’application, ils sont associés aux servomoteurs sH3 et aux variateurs LXm62, ou exploitent les servomoteurs intégrés ILm qui évitent l'installation de variateurs dans l’armoire électrique de commande.

HBM propose une large gamme de capteurs de pesage, notamment pour les applications dynamiques. Fort de son expérience historique en la matière, HBM repousse une nouvelle fois les limites avec le nouveau peson numérique FIT7A.

Pesage, Dosage, Remplissage, Triage ■

Disponible de 3 à 75 Kg

Classe de précision C3, C4 (Facteur Y jusqu’à 40 000)

Protection contre les surcharges

Rapide: De 120 à 150 pesées à la minute

Précis: Ecart type de 0,1 g pour 10 Kg

Intelligent: Filtrage automatique / adaptatif

Approbation OIML

Degré de protection IP66

Logiciel de paramétrage et contrôle PanelX

Robuste, Précis, Approuvé et Facile à mettre en oeuvre

ConsTruCTeur : Schneider Electric. CaraCTérisTiques : Cadences maximales de 300 cycles/min et charge de 15 kg pour le robot Delta 3 ; 150 cycles/min et 45 kg pour le robot Delta 2. Prix : À partir de 19 000 euros. aPPliCaTions : Opérations de pick-and-place pour les industries de l’agroalimentaire, la pharmacie, la cosmétique, etc.

mars 2017 i eMbAllA es MA A iNe

Plus d’information sur: www.hbm.com/fr

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72

iNNo er i maCHInEs

//// robots roBoT à 6 axes de faiBle enComBremenT

Le modèle Ur3 d'Universal robots a été conçu pour être déployé dans des environnements de production pour lesquels l'espace est contraint. affichant une portée de 500 mm, il peut manipuler des charges atteignant un poids de 3 kg. Il est doté de 6 axes pivotants à 720 degrés (dont un axe situé à son extrémité présentant une rotation infinie). Cet équipement peut être fixé sur un plan de travail. L'Ur3 est pourvu du système Infinitespin sur sa dernière articulation qui permet de l'utiliser pour des opérations de vissage sans ajout d'accessoires. Il est possible de le déployer pour des applications de travail collaboratif sans la nécessité d’une enceinte de sécurité.

ConsTruCTeur : Universal Robots. disTriBuTeur : Sysaxes CaraCTérisTiques : Charge jusqu’à 3 kg, rayon de travail jusqu’à 500 mm, niveau d’étanchéité IP64. Prix : À partir de 19750 euros. aPPliCaTions : Opérations de pick-and-place, palettisation ou inspection qualité dans toutes industries.

roBoT PaleTTiseur de Caisses

Ce robot s'installe en fin de ligne de conditionnement pour palettiser des caisses en cartons de divers formats. Les palettes sont introduites en pile sur un convoyeur. Le robot prélève une palette vide sur laquelle il constitue des couches de caisses en carton selon un plan préprogrammé. Des intercalaires peuvent aussi être insérés automatiquement entre les couches. Ce robot palettiseur évolutif peut monter en cadence en fonction des besoins de la ligne pour atteindre une vitesse de 400 caisses par heure. Une vitesse supérieure est obtenue par la prise de deux caisses simultanément par le robot. Cette cellule robotisée polyvalente s’adapte aux évolutions des formats de caisses, aux plans de couche de palettisation ainsi qu'aux installations existantes.

ConsTruCTeur : Tecauma. CaraCTérisTiques : Cadence maximale de 400 caisses par heure (caisse par caisse) jusqu’à 30 kg de poids unitaire. Prix : À partir de 120 000 euros . aPPliCaTions : Palettisation de caisses en carton en fin de ligne d’emballage avant l’expédition.

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i mars 2017

roBoT CollaBoraTif à deux Bras

Yumi est un robot collaboratif doté de deux bras s’articulant sur 7 axes chacun. Il peut être utilisé pour la manipulation de petites pièces. L'ensemble de la solution comprend deux bras intégrant des mains modulables, un système universel d'alimentation des pièces ainsi qu'un dispositif assurant leur localisation par caméra. La programmation prenant en compte la gestion des trajectoires est réalisée par apprentissage. La sécurité intrinsèque du Yumi lui offre la possibilité de travailler en collaboration avec des opérateurs. son ossature en magnésium rigide est recouverte d'une enveloppe flottante en plastique rembourré pour absorber l’énergie en cas de contact.

ConsTruCTeur : ABB. CaraCTérisTiques : Vitesse maximale de 1 500 mm/s avec une répétabilité de positionnement de 0,02 mm. Prix : À partir de 40 000 euros. aPPliCaTions : Assemblage et pick-and-place pour les secteurs de l’industrie, de la parfumerie-cosmétique, de la pharmacie, de l’automobile, de l’électronique, etc.

roBoTs de faiBle Charge

Les robots de la gamme Kr Cybertech nano se distinguent par leur compacité. selon son constructeur, le nouveau modèle Kr 8 r1620 présente notamment un volume 47 % inférieur à celui de son prédécesseur (Kr 6-2) tout en offrant une capacité de charge (8 kg) et un rayon d’action (portée de 1 620 mm) plus importants. Ces robots se distinguent par leur précision de positionnement, avec une reproductibilité d’environ 0,04 mm. Ils bénéficient de l’option haute protection qui garantit leur étanchéité à l'eau et à la poussière d'un niveau IP65. Le poignet du robot, affichant un indice de protection IP67, supporte également des températures élevées ainsi que des projections de lubrifiants et de liquides de refroidissement. Une immersion temporaire dans l’eau n’entraînerait pas non plus d'effets indésirables.

ConsTruCTeur : Kuka. CaraCTérisTiques : Manipulation de charges de 6 à 10 kg avec une portée de 1820 à 1420 mm. Prix : NC. aPPliCaTions : Opérations de manutention et de montage.


maCHInEs i iNNo er 73

//// robots soluTions roBoTisées sTandardisées Les cellules robotisées msg ou IZIpick de 4 à 6 axes reposent sur des modules standard. Elles sont conçues pour être intégrées dans des applications complexes afin de remplir des fonctions d’encaissage, de picking, de chargement de machines de conditionnement, de réalignement de produits, etc. La plate-forme de pilotage IZIview permet d'adapter ces solutions clés en main à la nature du produit manipulé en configurant notamment le robot industriel et ses trajectoires : réglage des points de prise et de dépose, des accélérations, etc. Cette plate-forme logicielle, qui assure l’analyse des performances et du contrôle qualité, dispose de capacités d’échanges (montants et/ou descendants) avec un ErP tiers.

ConsTruCTeur : Guelt. CaraCTérisTiques : Jusqu’à des cadences de 110 produits par minute selon la charge, le mode de préhension et le nombre de produits embarqués. Prix : NC. aPPliCaTions : Encaissage robotisé pour des applications de type sachets souples ou autres conditionnements rigides.

TransPorT linéaire roBoTisé

Le transmodule est un robot monoaxe circulant sur un rail. L'alimentation en énergie est assurée sans contact par induction. Les données sont transmises sans fil par radiofréquences. Des plaques amovibles sont placées sur les transmodules pour acheminer des produits ou des contenants dans les machines de conditionnement. Ils peuvent également servir de chariots de support aux outillages de thermoformage, ou permettre le changement d'outil automatique. Ils évoluent à une vitesse maximale de 4,5 m/s. Ils circulent sur un système de rails traversant toute la machine. La défaillance d'un transmodule n'a aucun effet sur la disponibilité de l'ensemble. Le changement de format est limité à celui des outils de transport.

ConsTruCTeur : Gerhard Schubert. CaraCTérisTiques : Jusqu’à 32 transmodules sur une section de rail, vitesse maximale de 4,5 m/s. Prix : NC. aPPliCaTions : Transfert automatique de produits ou d’outillages.

mars 2017 i eMbAllA es MA A iNe


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maCHInEs i iNNo er 75

//// robots Conditionnement de liquides robotisé

La cellule robotisée de conditionnement de produits liquides assure le nettoyage, le remplissage, le bouchage et le marquage de flacons pour des productions de petites, moyennes et grandes séries. Quatre robots polyarticulés associés à un système de convoyage évolué promettent la réduction des temps de changements de format et des en-cours de flacons, tout en procurant davantage de flexibilité et en évitant le contact entre les flacons pendant le processus. selon son constructeur, l'encombrement au sol de cet équipement est 60 % plus faible que celui des machines déjà présentes sur le marché et il réalise les mêmes opérations.

robot à fixation murale

Le robot Fast Picker tP80 HE est une nouvelle génération de robot à 4 axes développée spécifiquement pour les applications de pick-and-place. Il présente une répétabilité de positionnement de 0,05 mm. Il permet d’atteindre des vitesses allant jusqu’à 200 coups par minute en fonctionnement continu et de manipuler des charges de 1 kg. Ce robot est compatible avec de nombreux process de lavage et de désinfection. son intégration à une ligne de fabrication pour des opérations de manipulation de pièces ou de décoration, dans des environnements sensibles aux bactéries ou fortement humide, ne nécessite pas de modification de la stratégie de nettoyage (HaCCP). sa fixation murale élimine le recours à un portique encombrant indispensable aux robots d'architecture parallèle. tous les câbles sont acheminés à l'intérieur du bras.

ConstruCteur : Stäubli. CaraCtéristiques : Charge de 0,1 kg jusqu’à 200 coups/min, de 0,5 kg jusqu’à 185 coups/min, de 1 kg jusqu’à 170 coups/ min. Prix : NC. aPPliCations : Opérations de pick-and-place dans l’industrie agroalimentaire.

ConstruCteur : Unista. CaraCtéristiques : Cadences de 50 flacons/min pour des flacons de volume allant de 30 à 1 000 ml. Prix : NC. aPPliCations : Conditionnement de flacons pour l’industrie cosmétique.

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L’Etiquetage Expert 4

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Hotline Réparation Contrat de maintenance Garantie constructeur renforcée

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photo dr

EmBaLLagEs i iNNo er 77

boissoN

Priorité à la Personnalisation et au recyclage Les fabricants d’emballages pour liquides s’adaptent aux demandes de vertu environnementale et de différenciation parfois très poussée. En 2013, Coca-Cola, puis absolut avaient marqué les esprits, chacun à sa façon. L’un lançait une semi-personnalisation des bouteilles et canettes, tandis que l’autre individualisait le décor de 4 millions de flacons. Depuis, nombreux sont ceux à leur avoir emboîté le pas. si bien que la personnalisation est devenue une tendance de fond, qui dépasse largement le cadre des boissons. L’offre des principaux fabricants d’emballages atteste du phénomène, quels que soient les conditionnements et les matériaux. Les acteurs majeurs du verre proposent des gravures et piqûres originales qui permettent de différencier nettement les marques et de mieux les faire ressortir dans les rayons ou sur les tables. Les spécialistes du métal, eux, travaillent sur l’impression du corps des boîtes ou des anneaux d’ouverture, avec des effets tactiles, des encres thermosensibles, des procédés de multiplication des décors sur une même série. Les briques n’y échappent pas : le leader

de la spécialité annonce des embossages du corps et des bouchons, des impressions métallisées… Le plastique ferait presque exception, la personnalisation passant davantage par l’étiquetage. Lui met plutôt l’accent sur un mode de conditionnement, l’aseptique en l’occurrence, destiné en particulier aux boissons rafraîchissantes sans alcool et aux jus de fruits. Il conforte ainsi sa progression. C’est le sens de plusieurs investissements en cours dans l’Hexagone.

Cette domination n’est cependant pas un long fleuve tranquille : la montée en puissance du polyéthylène téréphtalate (PEt) opaque dans le secteur du lait, en remplacement du polyéthylène haute densité (PEhd), suscite la polémique, car, en trop fortes proportions, le matériau perturbe le recyclage des emballages en PEt coloré. Parce que la préoccupation environnementale et de l’économie circulaire est de plus en plus présente, quand bien même le

produit décrié apporte des avantages économiques et écologiques. En outre, sur ce terrain, le verre et le métal ont une longueur d’avance puisqu’ils sont recyclables à l’infini. D’ailleurs, l’argument porte : trois bouteilles sur quatre et quatre canettes sur cinq sont aujourd’hui recyclées en France. néanmoins, il ne suffit pas pour maintenir les parts des briques, en perte de vitesse alors qu’une sur deux est recyclée et que le plastique utilisé est de plus en plus d’origine végétale. observerons-nous des évolutions identiques en ce qui concerne les conditionnements souples ? En tout cas, les caisses-outres dans les jus de fruits – fortes de leur succès dans le vin – et les gourdes sans bouchon, avec valve ou aseptiques, s’y prêtent bien : elles répondent à la demande de praticité, souvent considérée comme un acquis mais loin de l’être, peuvent être assez aisément personnalisées et bénéficient de l’extension des consignes de tri en France. l

Arnaud Jadoul

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iNNo er i EmBaLLagEs boisson verre symbole

gravure

Haute couture

création

À travers la ligne Wanted, the Bandit Craft Line, Saverglass réinterprète les symboliques autour des pirates et des hors-la-loi. Le spécialiste du haut de gamme propose une collection de treize flacons aux formes, statures ou diamètres singuliers, destinés aux marques de rhum, de whisky ou autre spiritueux en quête de designs modernes et différenciants.

pour répondre à la tendance de l’hypersegmentation et aux besoins de montée en gamme des vins rosés, o-I lance la collection «piqûre gravée». Ainsi, les bouteilles portent un signe distinctif visible sur le fond de la bouteille. Après le remplissage, la gravure de la piqûre apparaît par transparence et personnalise le produit. dans un premier temps, six décors sont proposés sur la gamme Mira.

La collection Selective Line «design by Chantal thomass» propose une ligne haut de gamme de bouteilles féminines et sophistiquées, en verre extrablanc, qui ont déjà séduit de nombreux clients et qui offrent de multiples possibilités de décors et de personnalisations. Le modèle Malice de cette gamme de références «haute couture» a valu à Verallia un oscar de l’emballage 2016.

Agent exclusif de Verallia dans certaines régions du monde, Univerre packaging présente une plate-forme internet et une application mobile de création et de personnalisation complètes de bouteilles et carafes, dès 5000 pièces. Grâce à une bibliothèque de modèles, les clients peuvent créer leur propre flacon et le personnaliser au gré de leurs envies. Le résultat est rapide et économique.

fournisseur : o-i

fournisseur : Verallia

fournisseur : univerre Packaging

troPical

Praticité

sécurité

ambition

pour les bouteilles en polyéthylène téréphtalate (pEt) destinées aux pays chauds, Sidel a conçu un fond spécifique dans la gamme Starlite. Adapté aux boissons gazeuses non alcoolisées pour une plage de formats allant de 0,25 à 3 l, il bénéficie d’une meilleure résistance mécanique aux fissurations sous contrainte et au fluage, et d’une surface de contact au sol plus élevée.

La vodka polonaise Sobieski (groupe Marie Brizard Wine & Spirits) a choisi le pEt pour son format de 1,75 l afin de séduire les consommateurs nord-américains par son allure et sa praticité. produite par Greiner packaging, cette bouteille, par son poids, est plus facile à transporter jusqu’au point de vente et permet de réduire les émissions de Co2. Les risques de casse sont aussi moindres.

Gualapack a acquis la licence de fabrication et de commercialisation de la poche préformée pepUp. Ultralégère, elle dispose d’une valve qui permet de libérer le produit uniquement sous la pression, d’une seule main, et qui assure une refermeture automatique, par relâchement. trois modèles sont disponibles, à ouverture centrale ou latérale, pour des contenances de 50 à 500 ml.

fournisseur : sidel

fournisseur : Greiner Packaging

fournisseur : Gualapack

Avec ses poches pour liquides alimentaires frais ou ambiants, la priorité d’Ecolean est la légèreté, au bénéfice du consommateur et de l’environnement. Le fabricant suédois introduit dans sa gamme Air Aseptic un modèle de 125 ml, disponible avec ou sans paille. Comme les autres versions, il tient debout et est facile à manipuler. Son format s’inscrit dans une approche d’accessibilité de prix et de réduction du gaspillage alimentaire.

fournisseur : saverglass

pLAStIQUE

fournisseur : ecolean

eMbAllA es MA A iNe

i mars 2017


EmBaLLagEs i iNNo er 79 boisson métal

carton

Paille

interaction

Personnalisation

individualisation

En intégrant une paille dans la canette Strawster de 25 cl, Ball cible les enfants et les femmes. Cette paille télescopique apparaît comme par magie à l’ouverture de la boîte et crée une expérience de consommation divertissante et pratique, en jouant pour les uns, en se déplaçant pour les autres. Afin de rendre la solution plus attrayante, des logos, des images simples ou des messages promotionnels peuvent être reproduits sur la paille par impression laser.

Avec la technologie reveal, qui utilise des encres thermosensibles formulées en partenariat avec Chromatic technologies (CtI), Crown propose une modification des décors de canettes : des images et des messages se révèlent ainsi à mesure que le liquide, froid, est bu, ce qui favorise une plus grande interaction entre les consommateurs et les marques. Un outil particulièrement adapté aux campagnes promotionnelles ou aux concours.

tetra pak travaille sur les prochaines générations de briques autour de trois axes : la réduction de l’empreinte environnementale, avec des emballages fabriqués à partir de ressources 100 % renouvelables d’ici à 2020; la connexion, via des Qr codes ou la réalité augmentée; et la personnalisation, grâce à des embossages, l’impression métallisée, des bouchons embossés ou imprimés avec des Qr codes pour des opérations marketing.

depuis quelques semaines, le chinois Greatview propose en Europe une technique d’impression hybride, qui combine la flexographie et le numérique. Ce procédé permet d’imprimer une image unique sur des briques aseptiques. Les applications : des publicités individualisées, des concours, des programmes de fidélisation… L’image peut aussi être un Qr code.

fournisseur : Ball

fournisseur : Crown

fournisseur : Tetra Pak

fournisseur : Greatview Aseptic Packaging

mars 2017 i eMbAllA es MA A iNe


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iNDe Des soCi t s Cit es

société

page

a/B ABB ABE Adelphe Ademe ADF Adobe Illustrator Advance Electron Beam Advanced Trach & Trace Aerion Packaging & conseil Agromousquetaires Alma Alpla Amorce Anses Aptar Armani Association des maires de France (AMF) Association technique française de flexographie (ATF) Astral Avery Dennison B & R Automation Ball Barbier Barilla Group Beaurain MS Bel BFR Systems BillerudKorsnäs Biscuiterie nantaise (BN) Boegli Lorenz Bosch Packaging Technology Brasserie de l’Espérance Brocéliande c/D Candia Carbios Carolina Herrera Cartier Cartonnage de Vaucanson Cartonnerie Oudin Cavanna CCL Label Ceisa Packaging Celaa Chanel Chanel Clarke Rubicon Club Bioplastiques Coca-Cola Codimag ConnectWave Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) Constantia Flexibles Constellium Cooperl Arc Atlantique Cotrep Creative Edge Software Cristaline Crown Cycle4Green Danone Waters Diesel e E3 Conseil Easyfairs Eco-Emballages Ecofolio école supérieure européenne de packaging (Esepac) Ecolean Ecopla

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72 32 36 38 52, 53 82 16 32 53 40 51 10 36, 38 12, 13 10, 27 53 36 54 27 48, 49 22 10, 53, 78 54 58 71 44 70 32 56 32 70 10 46 40 42 53 53 24 24 71 48 10 44 27 53 11 30 44 22 32 24 48 44 46 36, 41 82 51 10, 78 49 49 53 39, 42 52 36, 37, 39, 40, 41, 42, 44, 45, 46 39

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page

société

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Elipso Eska Estrabols Evian ExcelRise Excelsior Technologies

30, 36 32 22 48, 49 10 10

O-I Omron Adept

10, 78 70

F Federec Fege FICT Fleury Michon FTA Europe g/H Gebo Cermex Gerflor Gerhard Schubert Gerresheimer Graphic Packaging Greatview Aseptic Packaging Greiner Packaging Gualapack Guelt GZ Media H6 Heineken Herma Herta Holland Colours HP Indigo Huber France i/J/K Ifip Imprim’Plus Institut national du design packaging (INDP) Intermarché Ishida Kally Ellis Kanebo Kindle Knauf Kuka Kurz France L/M L’Oréal La Roche-Posay Lactalis Lactel Laiterie Saint-Père Lancôme Léko Les Tendances d’Emma Lindt & Sprüngli Linpac Packaging Logic Design LSDH M&H Plastics Mapea Materne McQueens Michel et Augustin Mobilead Mondi Monique Ranou MPB Recyclage Mugler Multi Packaging N/o Nampak Plastics Neopost Shipping Nespresso France New-Mat Mecatronics Novapet Novaplast Novelis aluminium

36 68 46 46 54 68 40 73 10 30 78 78 78 73 32 27 10, 48, 49 49 46 40 20, 21 54 46 27 54 38 18 27 53 52 64 67, 72 32 53 53 40 40 40 53 36, 38, 39 27 30 30, 65 56 40, 42, 27 43 44 27 60 54 10 46 41 27 10 30 30 44, 45 68 40 43 44

p Pack and Spirit Pack en Scène Paprec PCD PDC Europe PDG Plastiques PHD Skin Care Plastipak Pochet Pollard Boxes Pritchard Spray Technology Procter & Gamble Prosentos Prunier

32 54 41, 42 52, 53 28 42 53 40 10 11 53 36 24 46 R

Raja Art RCI-AGC Luxe Ren Skincare Rexam Roger & Gallet RPC Manuplastics s Sapelem Saverglass Schneider Electric Sealed Air Semoflex Sentosphère Serac Sidel Sleever International Smurfit Kappa Bag-in-Box So Shape Sodiaal Soufflet Alimentaire Star Easr PET Stäubli Sun Chemical Syndicat national des régénérateurs de matières plastiques (SRP) Sysaxes Systom t/U Tecauma Tergal Fibres Tetra Pak Texen Toyo Aerosol Industry Tubex Unfea Uni Packaging Unilever Unista Univerre Packaging Universal Robots UPM Raflatac Uteco V/W/X/Y/Z Valorie Valorplast Verallia Vivien Paille Volvic VPI Westrock Windmöller et Hölscher Yaskawa Yonwoo Yooji Yoyo Zero Waste France

10 24 27 10 53 27 68 78 71 10 10 24 16 78 48 30 20 38 10 74 54 41 72 44 72 40 78 52 53 53 32 20, 21, 54 36, 59 74 78 72 48, 49 54 36 36 78 8, 9 49 27 10 21 70 53 20 36 5, 38, 40, 41


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ooM

SenSation de profondeur Des striures sur les flac cons de parfum, des facettes sur les bouteilles de ges sur les étuis, cognac, des embossag des gaufrages sur les étiquetttes : dans le packaging, la tendance est aux effets de profondeur. Ils assurent la mise en valeur d’un produiit ou d’une marque et constituent une arme excellente pour limiter les contrefaçons. Dans la dernière version de son logiciel de conception d’emballages, la 4.1, l’éditeur Creative Edge software intègre une nouvelle fonction de visualisation de ces différents éléments de décor. Le principe, assez simple, permet à l’utilisateur de prendre un dessin au trait, un logo ou n’importe quelle forme créée en format adobe Illus-

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trator et de l’appliquer à la surface d’un objet, puis de régler sa hauteur ou sa profondeur, en fonction du résultat souhaité : décor en relief ou en creux. Il est ensuite possible de simuler les effets de la lumière sur cet objet et d’obtenir des rendus photoréalistes en haute résolution grâce à l’outil « ray tracing ». L’application rend possible un travail sur des substrats plats et rigides, mais également souples comme des sachets, des étiquettes ou des films. auparavant, la réalisation de maquettes photoréalistes et d’épreuves à gaufrage en relief ou en creux nécessitait l’usage d’applications de logiciels propriétaires spécialisés haut de gamme. Ce n’est désormais plus le cas. l

Tiziano Polito


13 16 JUIN

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