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2021 : Loi anti-gaspillage pour une économie circulaire

Le point vert amené à disparaitre

Article valable uniquement en France.

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La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) de février 2020 considère que le logo adelphe, c’est-à-dire ce fameux point vert, figure parmi les logos pouvant induire à confusion sur la règle de tri ou de dépôt des déchets issus d’un produit. En effet, bien souvent, dans la tête des consommateurs, ce logo signifiait que l’emballage était recyclable.

Ainsi, ces logos sont amenés petit à petit à disparaitre des emballages et suremballages au rythme de l’écoulement des stocks. Par ailleurs, en ce qui concerne le point vert, il ne doit plus figurer sur les emballages et suremballages des produits commercialisés en France à partir du 1er avril 2021, sous peine de pénalité

Des délais d’écoulement de stock sont accordés pour : - Les produits emballés ou les emballages fabriqués ou importés avant le 1er avril 2021 : 30 septembre 2022 (18 mois à compter du 1er avril 2021)

- Les produits emballés ou les emballages exportés en Espagne et à Chypre : 31 décembre 2023 (12 mois à compter du 1er janvier 2022).

Par ailleurs, à compter du 1er janvier 2022, tous les emballages auront l’obligation d’utiliser le logo Triman, apparu quant à lui en 2015. Un gros changement dans l’industrie du packaging.

Suppression des gobelets en plastique à usage unique

La loi anti-gaspillage (France) promulguée le 10 février 2020 est entrée en vigueur en ce début d’année 2021. Une des mesures phares de cette loi concerne notamment l’interdiction de la vente de pailles, couverts, assiettes ou gobelets en plastique à usage unique.

Or, dans le cadre de la production des coiffes de surbouchage destinées au Champagne et aux vins effervescents, les gobelets en plastique étaient utilisés dans un souci de conditionnement et de transport afin d’éviter une éventuelle déformation de l’extrémité des coiffes.

Cependant, certains acteurs influents du secteur, précurseur dans leur démarche de développement durable, comme notamment Nicolas Feuillatte, avaient déjà supprimé l’utilisation de ces gobelets avant même que la mesure soit prise. Ainsi, Amcor a décidé de supprimer les gobelets à usage unique conformément à la législation et ne le remplacera pas par un autre suremballage. En effet, notre retour d’expérience avec ces acteurs montre qu’il n’y a aucun risque que ces dernières soient abimées lors du transport ou du stockage. Cette démarche s’inscrit tout à fait dans la lignée des engagements d’Amcor envers un monde plus durable. Cela représente, par an, 3 tonnes de gobelets en plastique, et donc de déchets, en moins

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