Portfolio Inès Masson - Architecte urbaniste

Portfolio d’architecture et d’urbanisme * * Inès Masson

Masson Inès architecte - urbaniste 21/12/1994 - Française

0471 29 50 32 ines.masson@hotmail.fr Rue Brillat Savarin, 8 - Bruxelles, BE Permis B

Formation 2018 - 2019 Master sup. d’Urbanisme de la Transition avec distinction - ULB - La Cambre Horta Mémoire de fin d’année « Urbanisme permacole - lien croisé entre deux échelles » - Sous la direction de Geoffrey Grulois Bruxelles, Belgique

2018 - 2017 Master 2 d’Architecture avec distinction - ULB - La Cambre Horta Mémoire de fin d’année « Parlons vélo ! » - Sous la direction de Geoffrey Grulois et Claire Pelgrims Bruxelles, Belgique

2017 - 2016 Master 1 d’Architecture avec distinction - Universidade de Lusiada - Echange erasmus Lisbonne, Portugal

2016 - 2015 Bachelier d’Architecture avec satisfaction - ULB - La Cambre Horta Bruxelles, Belgique Diplôme de photographie

2012 Baccalauréat Economique et Social - Lycée François Magendie Bordeaux, France

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Expériences 2018 - 2019 Jury de l’atelier Terrain d’Architecture sous la direc.V. Brunfaut, B. Terlinden ULB - La Cambre Horta, Belgique Stage d’urbanisme-paysage chez Taktyk (3 mois) Bruxelles, Belgique Workshop « Inclusive Coastal Landscapes » organisé par Co-Land Kopli, Estonie

2018 - 2017 Stage d’architecture chez Hugo Bauwens Architecte (1 mois) Mons, Belgique

2016 - 2015 Rapport « La micro-algue en façade de bâtiment » avec Michaël Ghyoot ULB - La Cambre Horta Workshop « Dé-construction des prisons » organisé par G. Carboni Maestri ULB - La Cambre Horta

2014 - 2013 Workshop «Représentation de l’ambiance d’un musée» ULB - La Cambre Horta Workshop « Les mots dans la ville » ULB - La Cambre Horta

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Compétences Informatiques Autocad ++++ Suite Adobe ++++ Microsoft Office ++++ Qgis +++ Revit ++ Sketchup ++ Langues Français, langue maternelle Anglais, lu parlé ecrit Espagnol, notions de base Portuguais, notions de base

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Projets Buda MSUT - sld Geoffrey Grulois et Géry Leloutre Noordrand, Belgique Terre-Eau MA2 - Atelier Architecture Anthropologie sld Guy Adam et J-M Sterno En collaboration avec Cinzia Romanin et Elvire Borie de Varine Valence, Espagne Logements et bibliothéque MA1 - sld Victor Neves Lisbonne, Portugal Recherche sur l’angle BA3 - Atelier Unité de Production sld Sophie Dars et Thierry Decuypere En collaboration avec Elvire Borie de V., Dora Pescheux et Bart Ukarma Bruxelles, Belgique Extension d’hôtel BA3 - Atelier Unité de Production sld Sophie Dars et Thierry Decuypere En collaboration avec Elvire Borie de Varine, Dora Pescheux Bruxelles, Belgique Logements kangourous BA3 - sld Denis Poncelet et Benjamin Bulot Molenbeek, Belgique Ecole de cirque BA2 - sld Carlo Anderlecht, Belgique

Annexes Travaux de stage chez Takyk Travaux de stage chez Hugo Bauwens // Architecture / Urbanisme

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BUDA

Buda fait parti de la Région de Bruxelles-Capitale et de la Région Flandres et de trois communes, Machelen, Vilvoord et Bruxelles. Situé en bas de vallée, le site profite d’une topographie relativement plate. Il s’agit de la plus vieille zone industrielle de Bruxelles.

A l’échelle du territoire, Buda présente deux vides. Le premier est celui de la rupture de logements dans la zone. En effet, elle garde tout à fait la marque industrielle de la zone et présente une faible mixité.

Le deuxième vide est celui présent dans le maillage vert. Une description de ceux-ci a été effectuée afin de lire correctement le site.

Deux types de zones végétales sont ressorties : - les zones ponctuelles et récurrentes, qualifiable comme du vert artificiel et utlitaire qui sont des pelouses servant de zone d’entrée pour les entreprises et de zone de séparation - les zones structurantes et continues, les espaces verts tels des vestiges dans cette nappe d’asphalte à savoir les talus, les bermes centrales et ilôt directionnel, les friches industrielles, qui sont généralement plantée.

Ainsi, le projet se développe autour d’une stratégie paysagère en s’appuyant majoritairement sur les zones de parking et sur les friches. Il s’agit de faire du projet avec l’existant, améliorer et revaloriser ces espaces.

En trois temps, le plan guide de Buda dépollue, replante, redensifie et réhabilite les bâtiments abandonnés du site. Ainsi il s’agit d’insérer à l’échelle territoriale le maillage vert de Buda, afin de récréer la continuité verte augmentant la biodiversité, prévenant les zones de chaleur, les inondations etc.

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T E R R E - E A U En collaboration avec Elvire Borie de Varine et Cinzia Romanin

Suite à l’aire industrielle, les rapports Terre-Eau ont fortement changés. L’eau et la terre sont devenus des outils de production au service de la modernité toujours davantage pollués par des pesticides et autres produits chimiques. Quant au rapport TerreEau-Homme, il semble lui s’être perdu depuis l’apparition de la typologie de la tour d’habitation et l’imperméabilisation croissante des sols urbains.

La modernité va alors conditionner toute la ville à travers des ouvrages massifs de grande ampleur, tels que des autoroutes, un canal de dérivation, une infrastructure portuaire importante, et de multiples plans d’aménagement à grande échelle. Par ailleurs, les inondations passées, ayant créé une peur globalisée auprès de la population, ont eu pour conséquence de faire disparaître les sources naturelles d’eau dans la ville de Valence. Les limites de la ville se sont alors sans cesse vues être repoussées et le rapport Terre-Eau-Homme amoindri.

Aux multiples politiques d’aménagement modernistes, s’ajoutent actuellement aussi de nombreuses expropriations des habitants des Horta et planifications à grande échelle dans le but de rendre la ville de plus en plus attrayante pour le tourisme, nouveau pôle économique de la ville de Valence. Cette dernière politique d’aménagement de la ville semble ainsi avoir fini de changer le rapport Homme-Terre-Eau si particulier à Valence, et plus largement à la région des Horta. Au centre de nos préoccupations en rapport la problématique Terre-Eau se trouve donc la perte du rapport primaire si particulier qui liait jadis l’Homme aux terres agricoles.

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L O G E M E N T S B I B L I O T H E Q U E L’analyse du contexte environnant met en exergue qu’au Sud de la parcelle la majorité des habitations sont dessinés sur base de morphologie urbaine à ilôts fermés contrairement au Nord où ce sont des ilots ouverts.

La première intention est de venir fermer l’ilot voisin au Sud en suivant la même direction puis de créer un ilôt ouvert au Nord suivant les axes des deux routes existantes.

Les ilôts sont découpés en fonction d’axes majeurs qui sont les limites de bâtiments et les axes visuels.

Ainsi en découle le placement de trois fonctions publiques aux extrémités de la parcelle : café, bibliothèque et marché, reliés par un chemin pédestre établissant une connexion avec les logements.

Les habitations, jumelées à un espace de travail, se déclinent sous trois typologies (studio, T2 et T3). Les unités d’habitation montées sur pilotis permettent de s’insérer plus aisément dans la topographie. Un système de coursives extérieures permettent de desservir chaque unités.

La biliothéque est située sur le point le plus haut de la parcelle ce qui fait d’elle un repère visuel, un point de rencontre et une vue sur la ville. Le bâtiment est divisé en deux parties : - le rez-de-chaussée est le prolongement de l’espace public à l’ouest regroupant l’ensemble des activités bruyantes - le niveau inférieur est pensé à travers un jeu de cloisement permettant la sépartions des activités calmes.

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RECHERCHE SUR L’ANGLE travail préliminaire du projet architectural Hotel Extension En collaboration avec Elvire Borie de Varine et Dora Pescheux

Production d’un atlas développant le thème de l’Angle.

Les bâtiments décrit dans ce livre paraissent, sous une certaine perspective, sans aucune épaisseur et ne semblent être composés que d’une seule façade, à se demander qui peut habiter dedans.​Roger Callois dit : « Etant sans aucune épaisseur ni volume, elle dupe en premier lieu les êtres fluides qui habitent en fraude les grandes villes et qu’un récit de poète m’apprit à reconnaître et à traquer. »

Le point de départ de notre atlas s’est articulé autour d’un bâtiment de l’architecte Pierre Patout, situé dans le 15ème arrondissement de Paris. Il nous a attiré par sa forme atypique, qui se matérialise par sa forte longueur et son étroitesse.

Avec des bâtiments si étroits dans la ville, on en vient à se demander si tout n’est pas au final qu’un immense décors de théâtre, si les bâtiments abritent vraiment quelque chose, ou si ce ne sont pas de simples façades en deux dimensions tenant sur des échaffauges. C’est le thème du film de Claire et Max, qui tournent un court métrage de 4min dans lequel Paris est évidé de tous ses bâtiments et ne sont qu’un ensemble de façade tenu par des échafaudage à l’arrière. Tout cela remet en jeu l’apparence de l’espace urbain et vient créer un non lieu.

En se focalisant sur le 15ème arrondissement, nos recherches sur ces bâtiments nous ont conduites à un auteur un auteur nommé Rogier Caillois, qui s’est penché sur la question de l’étroitesse des bâtiments et plusparticulièrement dans ce quartier du 15ème arrondissement. Il écrit dans son ouvrage Petit guide du XVème arrondissement à l’usage des fantômes, rédigé en 1977 : « La maison est en biais et ne jouxte pas la suivante. Formant un angle aigu très prononcé, elle s’avance en porte-à-faux, de sorte que, dans une certaine perspective, elle paraît sans épaisseur et ne rien abriter. De nombreuses demeures du quartier de mes explorations sont construites sur le même modèle incongru. [...] L’angle reste en suspens, dessinant un biseau si étroit qu’il décourage sans doute les architectes de construire l’immeuble complémentaire. ».

C’est dans cet univers fantasmagorique que Roger Caillois instaure autour de ces bâtiments, que nous avons trouvé notre base pour le projet architectural à venir.

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“Les spécialistes”, Julien Berthier et Simon Boudvin, 3ème arrondissement Paris, 2006

14 rue Thouin, 5ème arrondissement Paris

Pierre Patout, 4 Boulevard Victor, 15ème arrondissement Paris, 1935

“Patchworks parisiens : petites leçons d’urbanisme ordinaires”, Michaël Darin, 2012

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HOTEL EXTENSION En collaboration avec Elvire Borie de Varine et Dora Pescheux

Suite au travail préliminaire de l’atlas, l’exercice consistait à trouver une parcelle dans la région de Bruxelles-Capitale afin d’y implanter un projet de notre choix ; du moment que le tout soit intimement lié avec notre travail d’atlas.

les chambres. Pour maximiser et marquer l’étroitesse, les circulations sortent du dessin du bâtiment, on vient alors comme habiter dans le mur.

Les étages de chambres sont composés de plusieurs typologies de chambres, séparés par des parois modulables. Dans ces plans d’étages relativement répétitifs, des exceptions viennent faire interruption. Il s’agit de fontions supplémentaires à l’hôtel qui débordent sur le bâtiment existant.

Tout d’abord, à un étage intermédiaire une salle de réception est implantée avec une terrasse en bout de bâtiment sur l’extension. Ensuite plus haut au niveau du toit du Crowne Plaza, un étage dédié aux lobbies est entièrement dégagé et est ouvert à 360° en relation avec une terrasse sur le toit du Crowne. Dans cet étage, des circulations particulières indépendantes ménent à des suites traversantes avec une vue dominante sur la ville. Enfin, au dernier étages, la 5ème façade est habitée par une piscine sur le toit et une terrasse qui marque le point final des exceptions.

Après un arpentage de la ville tel Roger Caillois à la recherche d’une parcelle étroite, notre choix s’est orienté sur un emplacement vide, étroit, face à la petite ceinture et mitoyen au Crowne Plaza hôtel sur la place Rogier. Pourquoi une parcelle dans une telle situation géographique n’est-elle pas construite ?

La parcelle choisie étant rachetée par l’hôtel voisin, le Crowne Plaza, pour en faire une extension, nous a mené à suivre ce programme, sur la fine et longue tranche de 12m sur 66m à notre disposition. Quelle était la largeur acceptable pour avoir un bâtiment le plus étroit possible ?

Plus le bâti monte en hauteur, plus la sensation d’étroitesse est marquée.

Le plan du RDC est travaillé en corrélation avec le plan existant du Crowne Plaza. Ces modifications engendrent une porosité à travers les deux bâtiments qui est soulignée par un traitement de sol continue.

L’organisation des étages de chambres se fait suivant un schéma simple de manière hiérarchique : des circulations verticales, une bande de circulation horizontale et

Le système de façade rideaux vient habiller l’extension de l’hôtel permettant une presque totale transparence par la finesse du bâtiment rendant compte des circulations extérieures. Le bâtiment devient alors comme un décors de théâtre, accroché et soutenu par le Crowne Plaza cachant sa machinerie à l’arrière.

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URBANISME LOGEMENT travail préliminaire du projet architectural Logements kangourous Travail de groupe - 6 étudiants

La région Bruxelles-Capitale connait une croissance démographique importante.

Parallèlement, la demande en logements ne cesse d’augmenter. Afin d’élargir les possibilités de réalisation de logements neufs, la région a réfléchi sur l’opportunité d’ouvrir des zones affectées à des activités industrielles ou portuaires à la construction de logements à travers les « Zone d’Entreprises en Milieu Urbain » (2013). Il s’agissait essentiellement de construire des logements au dessus d’entrepôts indusriels. C’est dans cette logique que la question du projet a porté sur la construction d’un ensemble de logements sur un entrepôt de tramway de la STIB. L’entrepôt se situe à Molenbeek, dans une enclave dont les limites sont formées par le canal de Bruxelles, une voie de chemin de fer et une artère de circulation importante.

L’objectif était donc de créer une zone de repos dans le quartier.

L’enjeu urbanistique a été de redessiner les limites de la parcelle en travaillant la typologie de la «barre» refermant les angles et venant dégager une cours centrale semipublique accessible par deux escaliers sous porte-à-faux situés aux extrémités. De plus, une relation entre les travailleurs de la STIB au rez, les futurs habitants et l’ilôt adjacent est mis en place de manière à engendrer une mixité sociale et fonctionnelle.

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Encadrement du site

ArrĂŞts de transport

Espaces publics

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LOGEMENTS

KANGOUROUS

La partie étudiée est orientée sud-ouest / nord-est, et est en ralation avec une entrée principale à l’angle de la rue de Bonne et de la chaussée de Ninove. Le public visé pour ces logements est intergénérationnel ayant pour but de favoriser l’échange.

L’enjeu de ce projet est de jouer sur l’aspect binaire. D’une part, la réponse urbanistique impose une façade à rue à caratère sobre et massif dans laquelle se loge les habitations. A l’opposé, la façade côté cours est dynamique et vivante par le jeu de coursives extérieures, escaliers et espaces partagés, comme si la cours venait se prolonger jusque dans les logements.

Une connexion directe avec la STIB et les futurs habitants est présente par un pôle d’échange situé au carrefour de l’entrée des travailleurs et de la cours.

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134 m2

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ECOLE DE CIRQUE Le thème de ce projet est une école de cirque implantée dans le quartier de StGuidon à Bruxelles.

La parcelle a plusieurs connexions avec le contexte : elle se trouve devant une église et son parvis, une partie est adjacente à l’arrière d’une école d’art et elle est en vis-à-vis avec une petite rue sineuse moyen-âgeuse.

Le projet vient alors fermer la dent creuse d’origine, permetant de s’étendre et d’occuper un maximum de surface au sol et respectant les hauteurs des bâtiments voisins.

A travers l’étude spatiale du cirque traditionnel, du plus petit cirque du monde et de L’acédamie Fratellini de P. Bouchain, l’enjeu du projet est de réinterpréter les connexions fondamentales du cirque permettant de passer d’un espace à un autre.

Le projet est le mélange des fonctions relatives au cirque situées dans leur volume respectif à toit plat, et d’un espace continu sous des toits en pentes dans lequel différents sous-espaces sont créés.

L’école est un lieu vivant où le passage se fait de part et d’autre. Ainsi trois entrées sont présentes permetant une connexion à la rue, à l’école d’art et à l’église. L’espace public tend à se confondre presque avec l’espace privé continu de l’école.

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