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84e ANNÉE  Mars 2010 – No 3

LE JOURNAL SUISSE ROMAND DE LA CONSTRUCTION

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Théâtre de fribourg

Janus en scène UEFA – Nyon

Un effet foot

84e ANNÉE  Mars 2010  FR. 7.50

LEARNING CENTER EPFL

Vague savante

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Herbol-Methacryl-Siegel – L’original Le revêtement à un composant, antichoc et durablement élastique, destiné à une utilisation sur les sols intérieurs et extérieurs • séduit par sa qualité et ses possibilités d’aménagements créatifs • peut être utilisée sur tous les supports usuels, comme le béton, le ciment, des sols et des parois • la surface recouverte résiste à l’usure et aux produits chimiques, est facile à nettoyer et se caractérise par une excellente résistance de la teinte • grâce à sa très grande résistance à la diffusion de CO2, il peut également être utilisé sur le béton • il montre un ribage humide de classe 1 (hautement résistant à l’abrasion) et un pouvoir de couverture de classe 1 (pour le blanc)

RAPIDE.

SÛR.

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Cette entreprise a participé à la construction du bâtiment de l’UEFA à Nyon


Sommaire mars 2010

© Thomas Jantscher/ Image de synthèse: Dürig AG, Zurich/ © Julien Barro/ © Sculpies

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9 Edito

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11 L’invité Opinion Jean-Daniel Gerber 13 Actualité Architecture 20 Learning Center Architecture rare 31 Barrage des Toules Confortement réalisé Construction 37 Théâtre de Fribourg «Equilibre», le Janus de béton Projet 47 Longemalle Y a plus photo Architecture 49 Immeuble Les Genêts Rigueur et insoumission 59 UEFA «La Clairière» toute en rondeur

La citation du mois

«Ce qui coûte le plus cher dans une construction, ce sont les erreurs»

Infrastructures 67 CEVA Rêve et réalité Hommage 73 Pierre Pache Polyvalent et visionnaire 77 Bâtir pratique

Ken Follett

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Edito

bâtir Une réalisation Inédit Publications SA Chemin des Jordils 40, 1025 Saint-Sulpice Tél. 021 695 95 10, fax 021 695 95 50 www.batir-jcsr.ch Organe officiel • Fédération vaudoise des entrepreneurs • Groupement romand de l’Union suisse des ­fabricants de vernis et peintures • Groupement des étancheurs romands • Fédération romande du carrelage • Fédération romande de métiers du bâtiment

Calepinage sur image

P

Organe agréé • Union européenne des miroitiers-vitriers

renez un adjectif que nous avons banni de nos lignes depuis longtemps. Il n’apporte rien à la description, il n’est pas technique, et comme il pourrait s’appliquer à presque tous les objets que nous présentons, génie civil ou bâtiment, il est finalement d’une banalité affligeante. Pourtant, l’envie est grande dans cet édito de l’utiliser. Il pourrait, à lui tout seul, faire le titre: «Nouveau»! Voilà qui est écrit. Il faut dire que l’occasion s’y prête: vous avez entre les mains un inédit qui pèse de tout son poids.

Rédaction Rédactrice en chef: Annie Admane annie.admane@inedit.ch Rédactrice photo, rédaction: Sophie Kellenberger sophie.kellenberger@inedit.ch Secrétaire de rédaction: Claudio Pallastrelli claudio.pallastrelli@inedit.ch Ont collaboré à ce numéro: Myriam Gex-Fabry, Laurent Schafer, Viviane Scaramiglia, Marie-Hélène Morf, GR-Peinture Adolf Beets. Photographies: Thomas Jantscher, Cindy Jaunin, Julien Barro.

Bâtir s’est fait refaire la page, sans pour autant jeter à la corbeille ce qu’il a été jusqu’à présent: un magazine de la construction qui cherche à mettre en valeur les événements du terrain et à parler de tous ceux qui participent à l’acte de construire, architectes, ingénieurs, entreprises. Les images sont plus grandes, la présentation plus aérée. On nous a dit: il fait jeune. Nous le voulions à l’aise dans ses bottes et sous son casque, sur le chantier de ses éditions régulières. Et puis, Bâtir est le reflet d’une activité où l’esthétisme est une notion omniprésente. A nous d’être à la hauteur de cette exigence. Beau et en plénitude, ce numéro-là est inaugural, nous l’avons souhaité festif; l’actualité nous a bien servis, disons-le.

Administration, abonnements Sara Cardoso Tél. 021 695 95 10, fax 021 695 95 50 abo@inedit.ch Régie des annonces Suisse romande et Suisse alémanique Serge Bornand Tél. 021 695 95 67, fax 021 695 95 51 Mise en pages, photolithographie PAO, Inédit Publications SA pao@inedit.ch Couverture Rolex Learning Center, EPFL Photo: Thomas Jantscher Conception graphique Unigraf, Romanel Impression Courvoisier-Attinger Arts graphiques SA Abonnements Prix du numéro: Fr. 7.50 Abonnement annuel: Fr. 88.– Tirage contrôlé La reproduction, même partielle, des textes et illustrations n’est autorisée qu’avec l’accord de la rédaction et l’indication de la source. Les auteurs des articles publiés ont la responsabilité des théories et opinions émises par eux.

Une opinion: Jean-Daniel Gerber, secrétaire d’Etat et directeur du Seco, jette un regard lucide sur le retentissement de la crise économique et tire ses propres conclusions. Une réalisation unique: le Learning Center de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne vient d’ouvrir ses portes. Les architectes du bureau japonais Sanaa étaient présents pour l’occasion. Rencontre avec les concepteurs d’un paysage intérieur se mirant dans son univers extérieur. Et inversement. Une évolution: la Fédération vaudoise des entrepreneurs entame une mue toute en douceur. Entretien avec le président Pierre-Alain Galé, pour une analyse à multiples facettes. Entre ces points forts, de puissants chantiers en cours, comme le théâtre de Fribourg ou l’extension de l’UEFA, à Nyon, une réalisation emblématique du type HBM – Les Genêts à Genève – et le quotidien pratique des entreprises, dans un deuxième cahier particulièrement destiné à une information factuelle et condensée. Nous avons travaillé plusieurs mois sur cette nouvelle mouture et espérons très sincèrement que ce Bâtir qui vous est destiné trouvera un écho de sympathie auprès de vous. Bienvenue en vos pages. Annie Admane

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Opinion Crise économique, hécatombe du commerce extérieur

Marché intérieur déterminant

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our la première fois dans l’histoire, nous avons pu observer en 2009 un aspect non suffisamment soupçonné de la globalisation : puisque les échanges y sont si denses et intriqués, les récessions économiques peuvent y être d’une force inattendue. La sortie de récession s’est précisée un peu partout dans la deuxième partie de l’année 2009, grâce à l’amélioration des conditions financières et aux plans de relance mis en œuvre. Mais les niveaux d’activité sont désormais beaucoup plus bas. Certains pays risquent d’être pénalisés durant cette période par la faiblesse de leur demande intérieure. Une surcapacité, tant en personnel qu’en capital fixe, est observée un peu partout. Le chômage risque encore d’augmenter pour plusieurs mois d’affilée. Nuances de rigueur L’économie suisse a retrouvé un peu de croissance durant les derniers trimestres, mais plusieurs secteurs ont beaucoup souffert l’année passée, en particulier l’industrie d’exportation et le secteur financier. La construction a joué un rôle stabilisateur bienvenu. Ce sont essentiellement les travaux de génie civil, financés par le secteur public, qui ont soutenu l’activité. Pour 2010, il semble peu probable que les pouvoirs publics puissent, à tout niveau de gouvernement, continuer sur cette lancée. En Suisse romande également, le secteur de la construction a évolué encore favorablement en 2009. Les réserves de travail semblent par contre en baisse. Un ralentissement

y est attendu aussi, mais aucune tendance fortement dépressive n’est prévue jusqu’à aujourd’hui. Quelques conclusions Si l’on essaie de tirer des conclusions des événements récents, quelques points me viennent à l’esprit. Le continent asiatique a des chances de sortir plus rapidement, et renforcé, de la crise. Les pays industrialisés porteront longtemps le fardeau d’une dette publique plus élevée. Les caractéristiques et la qualité des conditions-cadres régnant sur le marché intérieur sont, partout, le meilleur outil de politique conjoncturelle. C’est sur le marché intérieur que les gouvernements peuvent agir, en tout temps, afin d’éviter que le pire ne survienne lorsque l’actualité se détériore. Sens des proportions La solidarité dans la crise, la capacité de prendre des décisions rapidement ont démontré une entente profonde entre les gouvernements, face au danger d’une récession mondiale, que d’aucuns n’auraient jamais voulu croire possible. Cette solidarité me donne confiance. Si l’une des causes des récessions marquées est l’exagération, sous toutes ses formes, ce n’est qu’avec le réapprentissage du sens des proportions que l’on pourra les éviter dans le monde de la finance ou ailleurs. Jean-Daniel Gerber, secrétaire d’Etat et directeur du Secrétariat d’Etat à l’économie

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Actualité > EN BREF

> Réhabilitation

Les fantômes devront élire domicile ailleurs: des machines de chantier ont rasé une maison vieille de 200 ans et considérée comme hantée, à Stans. Au XIXe siècle, le député libéral Melchior Joller avait documenté les phénomènes étranges qu’il avait observés. La maison doit céder la place à une nouvelle construction.

© Dreier Frenzel Architecture & Communication

La Jonction a trouvé son projet

fantômes et trax

Un projet mêlant logements, commerces et relais culturels et scolaires.

ABB: bénéfice en baisse Le groupe technologique helvéticosuédois ABB a vu son bénéfice se contracter de 7% l’an dernier par rapport à 2008, à 2,901 milliards de dollars (3,1 milliards de francs). Ses ventes ont reculé de 9% à 31,795 milliards de dollars (–4% en monnaies locales). Les entrées de commandes ont pour leur part chuté de 19% (–13% en monnaies locales) à 30,969 milliards de dollars, a annoncé le groupe qui figure au nombre des leaders mondiaux des techniques d’automation et d’énergie.

L’ancien site industriel genevois trouvera une nouvelle affectation, après un vaste assainissement.

Architecture & Communication. La grande force de ce projet réside dans l’importance donnée à la dimension

sonnez les cloches Les cloches des églises peuvent continuer à sonner de nuit dans toute la Suisse. Le Tribunal fédéral a rejeté le recours d’un citoyen de Gossau qui en exigeait l’arrêt. La Haute Cour a conclu qu’il existait culturellement un intérêt public au maintien de cette tradition.

Les résultats du concours d’urbanisme

sociale du quartier, à la qualité de vie

et d’architecture pour la construction

et aux relations entre les habitants,

du futur éco-quartier de la Jonction,

selon le jur y présidé par l’architecte

situé sur l’ancien site des Ser vices in-

Laurent Geninasca. Trois cents nou-

dustriels de Genève (ex-Artamis), sont

veaux logements et une école seront

connus. Le lauréat du concours, choisi

construits sur le site, véritable premier

à l’unanimité sur 58 propositions, est le

éco-quartier genevois en milieu urbain

projet «Social Loft» de l’équipe pluri-

à l’horizon 2014. www.ge.ch

© Ldd

disciplinaire conduite par le bureau

> énergie

La suisse résiste

BIENNE S’ENGAGE POUR VIVRE À 2000 WATTS Bienne s’engage en faveur d’une société à 2000 watts, moins gourmande en énergie. La ville va notamment rédiger un programme d’optimisation de l’énergie.

 Celui-ci sera élaboré par la Direction des travaux publics. © ABB / © Charly – Fotolia.com

«La demande intérieure va ralentir en Suisse et le chômage pourrait atteindre les 5% à fin 2010», prévient Serge Gaillard, chef de la direction du marché du travail du SECO – Secrétariat d’Etat à l’économie. Il souligne toutefois que «peu de pays ont été aussi peu touchés» que la Suisse par la crise. Jusqu’ici, «la demande intérieure s’est bien maintenue, comme la construction», relève-t-il. Mais la situation devient plus contrastée au fil des mois.

d’architectes lausannois Dreier Frenzel

A ce jour, onze bâtiments disposent de l’étiquette énergie «Display», laquelle consigne les dépenses en énergie d’origine fossile, nucléaire et renouvelable.

La ville seelandaise participe ainsi au programme d’action mené par le Réseau des villes de l’Arc jurassien.

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Actualité

> passages à niveau

Le BLS sécurise

> EN BREF

© Zurich – Fotolia.com

D’ici fin 2014, la compagnie ferroviaire du BLS (Berne-Lötschberg-Simplon) veut assainir 146 passages à niveau non gardés, en les équipant de systèmes de sécurité ou en les supprimant. Le conseil d’administration du 2e opérateur ferroviaire helvétique a accordé un montant de 16,8 millions de francs pour ces travaux. Le réseau BLS s’étend sur 440 kilomètres.

> revêtement mural en composite

«Antisismique» et intelligent

Ilisu, malgré tout

Le gouvernement turc a décidé de poursuivre la construction du gigantesque barrage d’Ilisu. Selon la presse turque, de nouveaux bailleurs de fonds auraient été trouvés.

En juillet 2009, l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse ont retiré leur garantie contre les risques à l’exportation pour ce projet en raison des risques qu’il présente pour l’environnement et la population vivant sur les bords du Tigre. Le projet sacrifie aussi les trésors archéologiques de la ville de Hasankeyf.

L’entreprise italienne D’Appolonia S.p.A a été primée pour un produit composite destiné au renforcement, à la consolidation et à la surveillance des infrastructures civiles exposées aux tremblements de terre.

Genève proteste

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malisation allemands, elle a amélioré

modifiées afin de produire des tis-

de plus de 200% la résistance des

sus multiaxiaux constitués de câbles

structures (sous charge maximale) et

à fibres optiques tricotés. Le type,

leur ductilité (déformation maximale).

l’orientation et la densité des fibres

Ainsi, des murs fragiles qui auraient dû

textiles ont été optimisés de manière à

s’effondrer sont restés debout, même

supporter les forces importantes et les

en cas de fissuration. Par ailleurs, ce

comportements complexes associés aux

composite intègre des capteurs qui

infrastructures civiles, à la maçonnerie

permettent de réaliser des mesures

et aux séismes. Un revêtement a été

avant, pendant et après les épisodes

appliqué sur le textile afin de garantir

sismiques. Ces mesures peuvent

sa durabilité et d’améliorer l’interface

être statiques ou dynamiques (haute

de liaison textile-mortier, tous deux

fréquence).

améliorés par des additifs polymériques à nanoparticules. Ce revêtement mural peut être ainsi

Cette année, 11 entreprises et leurs partenaires seront récompensés à l’occasion du JEC Composites Show, qui se tiendra à Paris du 13 au 15 avril

utilisé comme solution de renfort intégral ou partiel sur des bâtiments et structures maçonnés non armés. Testée à dans des laboratoires de nor-

© Apocope Communication, Paris

grande échelle

© BKW FMB Energie SA

Le Conseil d’Etat genevois a adressé un courrier de protestation au Conseil fédéral suite à la décision d’autoriser l’exploitation illimitée de la centrale nucléaire de Mühleberg (BE). Il estime que tous les cantons auraient dû être consultés.
En outre, Genève a fait le choix il y a de nombreuses années de bannir l’énergie nucléaire dans sa Constitution, a rappelé le président du Conseil d’Etat François Longchamp.
 Il regrette que de nombreuses questions liées à la sécurité de la centrale de Mühleberg et à son vieillissement n’aient pas obtenu de réponses satisfaisantes.

Il a précisé que le Canton de Genève n’a pas la compétence de recourir contre cette décision, comme le lui avait demandé l’association ContrAtom.

De grosses machines textiles ont été


Actualité > expositions

> EN BREF

Le château de Versailles par l’image, soit 150 clichés de photographes reconnus qui ont capté l’architecture des lieux, son ambiance et ses événements contemporains marquants. Réflexion en un rien de temps.

Schindler livrera 272 escaliers roulants et 67 ascenseurs pour le métro d’Istanbul. Le fabricant d’ascenseurs et d’escaliers mécaniques équipera ainsi la nouvelle ligne de 22 kilomètres située sur la partie asiatique de la ville.

Mis en service en 2000, le métro d’Istanbul comporte pour l’heure 15 kilomètres de tronçon et ne transporte encore que 130 000 passagers par jour pour une ville qui compte 12 millions d’habitants.

Versailles photographié, 1850-2010

Istanbul roule

Eugène Atget, Brassaï, ou encore Cartier-Bresson; plus près de nous, Depardon, Jun Shiraoka ou encore Luigi Ghirri: de grandes signatures de la photographie qui tous ont capturé Versailles le temps d’une fraction de seconde pour dilater presque une éternité. Un hommage au château autant qu’à la photographie, décliné en quatre thèmes. L’architecture, bien sûr. Non pas seulement dans l’aspect monumental des bâtiments, mais aussi dans les appartements plus intimes où le faste le cède pour un peu à la valeur d’usage. A une vie intérieure à réinventer pas à pas. «De pierre, de marbre et de soie» dit l’intitulé... «Versailles au cœur de l’histoire» montre le château comme écrin des grands événements historiques; «La nature maîtrisée» s’attache au parc, dans sa valeur poétique, stricte ou austère parfois. Et «Rêver Versailles» nous invite à capter la théâtralité même du lieu. Beautés en brefs éclats.

Une rallonge de six milliards

C. P.

Les Chemins de fer fédéraux (CFF) auraient besoin de six milliards de plus pour garantir la qualité et la sécurité du réseau ferroviaire. Il faudra donc envisager des hausses de tarifs ou un redimensionnement des projets de Rail 2030, selon la direction des CFF.

«Versailles photographié, 1850-2010» , exposition temporaire à voir jusqu’au 25 avril 2010 à la Galerie de pierre, haute, château de Versailles. www. chateauversailles.fr

Alliance dans le fret

Versailles, son architecture et ses rendez-vous historiques. Pour un périple photographique depuis 1850.

© Schindler SA / © CFF

© Sarah Dusautoir, Albillottet, Emmanuelle Combaud – Fotolia.com

La compagnie suisse CFF Cargo s’allie avec six homologues européennes de transport de marchandises, soit DB Schenker Rail (Allemagne), Rail Cargo Austria (Autriche), CD Cargo (République tchèque), Green Cargo (Suède), FNCB Logistics (Belgique) et CFL Cargo (Luxembourg). Xrail, dont les bases ont été jetées en 2007 à Paris sous la conduite de l’Union Internationale des Chemins de fer (UIC), vise une ponctualité de 90% dans le transport international.

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Actualité > EN BREF

> Aménagement

Lyon réinvente son espace urbain

AFG se reprend

Les affaires reprennent pour le groupe thurgovien Arbonia-Forster, actif dans les technologies et l’équipement du bâtiment. Les activités dans le sanitaire, les fenêtres et les portes sont bonnes. Il en va de même pour le domaine des cuisines en Suisse, mais les affaires en Allemagne demeurent difficiles. La division Technologie du groupe thurgovien a aussi vu le vent tourner et engage à nouveau, a expliqué son patron Edgar Oehler.

Détail du projet du bureau bâlois.

Portail sud du ceneri

Alptransit Gotthard SA et le consortium CPV ont signé en février 2010 le contrat d’entreprise pour les travaux du lot principal de Vezia près de Lugano. Le consortium CPV est né du regroupement des entreprises CSC SA, Lugano et Pizzarotti SA, Bellinzona. Le volume du mandat du lot de Vezia (lot 854) se chiffre à près de 63 millions de francs. Ceux-ci comprennent principalement la réalisation du portail Sud du tunnel de base du Ceneri, la construction de 200 mètres de tunnel à ciel ouvert, l’avancement à l’explosif ainsi que le revêtement des deux tubes de tunnel sur une longueur de 300 mètres.

Le bureau Herzog & de Meuron a présenté son projet pour le sud de la Confluence, au fil du Rhône.

ment est actuellement en chantier et le quartier de la place nautique sera

Un bâtiment peut en cacher un autre!

«Lyon Confluence», c’est tout un quar-

achevé à l’horizon 2010.

tier qui va sortir de terre, au confluent

Dernière pièce du puzzle, la 2e phase

du Rhône et de la Saône. Un projet bien

d’aménagement positionne les enjeux

accueilli, mais avec deux tours qui font

du territoire et ses 150 hectares à

débat. «Le but est de doubler le centre-

l’échelle de l’agglomération. A l’horizon

ville, en développant un quartier mixte

2020, La Confluence comptera près de

équilibré, irrigué depuis 2005 par le

18 000 habitants (7000 actuellement)

tramway et faisant entrer la nature dans

et 27 000 emplois (7000 actuellement).

la ville par un parc ramifié depuis la

L’ensemble représentera 1 million m2

Saône à l’ouest, et un tissu de petits

de constructions et plus de 30 hectares

parcs à l’est», soulignent les autorités

d’espaces publics.

locales. La première phase d’aménage-

www.lyon-confluence.fr

> Cinquième suisse © Arbonia Forster / © Archives Vanina Moreillon

Dans notre édition du mois de février (voir Bâtir 2/2010), une malencontreuse erreur s’est glissée dans une publicité liée au chantier du bâtiment Bluebox, à Genève. La photo censée désigner cet édifice n’était en effet pas la bonne. Bâtir s’unit au bureau d’ingénieurs BCS, à Neuchâtel, pour s’excuser de cet incident, qui a pu créer quelque confusion auprès de nos lecteurs.

© www.lyon-confluence.fr

Le site de «Confluence» est l’un des grands enjeux urbanistiques de Lyon.

Une croissance de 1,3% Le nombre de Suisses de l’étranger s’élevait fin 2009 à 684 974, soit 8798 personnes de plus que l’année précédente, ou une croissance de quelque 1,3%. Cet accroissement s’explique principalement par l’augmentation des doubles nationaux, selon les statistiques du Département fédéral des affaires étrangères. L’Europe est la zone dans laquelle la population suisse a connu la plus forte expansion en 2009 (+4946), viennent ensuite l’Asie (+1790) et l’Amérique (+1461).

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Ces entreprises ont participé à la construction du Rolex Learning Center de l’EPFL


Evénement

école polytechnique fédérale de lausanne

Architecture rare Le Rolex Learning Center de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a ouvert ses portes le 22 février 2010. Un défi constructif pour les ingénieurs et les entreprises, une rareté architecturale qui suscite un véritable engouement, et que le président de l’EPFL, Patrick Aebischer, présente comme le «Totem » d’un campus en devenir.

Le Learning Center occupe une place centrale sur le campus, entre le site existant et le quartier de logements en création.


D

essiné par le bureau d’architecture japonais Sanaa, dirigé par Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa, le Rolex Learning Center est un bâtiment innovant à plus d’un titre, pensé pour favoriser de nouvelles méthodes d’étude et de nouveaux modes d’interaction. Le bâtiment est essentiellement composé d’une structure continue, étendue sur un site de 88 000 m2.

La réalisation est remarquable par ses deux coques en béton, avec une structure mixte bois et métal. Les façades sont entièrement en verre, pour une surface totale de 4800 m2. Le programme englobe une bibliothèque multimédia, un espace de travail pour étudiants (860 places), une salle multifonction de 600 places, un cybercafé, une cafétéria self-service, un restaurant, un centre de carrière,

différents bureaux pour des associations d’étudiants, un laboratoire de recherche (Craft), un bureau dédié aux Presses polytechniques et universitaires romandes (PPUR), une banque, un librairie ainsi que le bureau du personnel de la bibliothèque. Un parking de 500 places complète l’ensemble. Le centre est également ouvert au grand public. Deux journées portes ouvertes sont prévues les 28 et 29 mai 2010.

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© EPFL

Evénement

Les architectes ont prévu l’intégration du centre sur le campus et dans le paysage environnant par des entrées sur ses quatre faces.

La bibliothèque La bibliothèque appartient à la génération dite des «hybrides». Elle donne accès sur un seul site à tous les supports d’information, imprimés ou électroniques. Quelque 500 000 volumes imprimés sont à portée des étudiants et du public, comprenant une collection d’ouvrages anciens, dont un volume de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (1760). Elle possède une des plus belles collections de mathématique de recherche en Europe.

Pour accéder au centre, on passe sous les arcs.

Via son site Internet, on a accès à son catalogue, à 20 000 livres et à 15 000 abonnements de revues scientifiques, tous électroniques. Cette bibliothèque est un espace d’interactions. Sur les 850 places de travail qu’elle offre, les étudiants peuvent collaborer ou s’isoler. «Nous essayons d’en faire un biotope» commente son directeur, pour que les étudiants viennent y passer des journées, se socialiser, travailler et générer eux-mêmes de l’information.

La bibliothèque regroupe les dix précédentes disséminées sur le site de l’EPFL.


La transparence totale des façades synthétise le jeu des lumières naturelles et des visions traversantes.

Le Craft Le Craft (Centre de recherche et d’appui pour la formation et ses technologies) est un learning-lab à deux fonctions: • Il est l’unité d’avant-garde pédagogique de l’EPFL ; chargé de la stratégie d’enseignement de l’école, impliqué dès le début dans la conception du bâtiment. • Il effectue des travaux de recherche sur les technologies de formation tout en privilégiant une approche humaine. Présentement, quatre innovations technologiques sont exploitées: – une lampe interactive (prototype) destinée à enseigner la logistique; – une lampe optimisant la recherche documentaire; – une table interactive mesurant le temps de parole et son intensité; – un système de lanternes affichant les travaux en cours des étudiants, le temps de travail, la nécessité et l’attente d’une aide.

Les «lanternes» du Craft matérialisent différents paramètres durant les travaux des étudiants.

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Evénement

Des tables ouvertes au dialogue, près de la bibliothèque. Ci-dessous, vue d’une entrée.

«Les découvertes sont au carrefour des savoirs» Francis-Luc Perret, vice-président EPFL


Le paysage intérieur du centre s’arrondit en collines qui forment des pentes douces, dans un univers non cloisonné.

Patrick Aebischer

© EPFL

Président de l’EPFL «Le Rolex Learning center illustre parfaitement notre école, où les frontières traditionnelles entre les disciplines sont dépassées, où les mathématiciens et les ingénieurs rencontrent les neuroscientifiques et les microtechniciens pour imaginer les technologies qui amélioreront notre quotidien. Nous invitons le public à découvrir cet espace afin que l’on comprenne que travailler dans le domaine scientifique, c’est participer au progrès de la société.»

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Evénement

Les collines ont permis de ménager trois espaces de travail – forum en bas à gauche, librairie et différents bureaux dans l’angle supérieur gauche et bibliothèque, Craft et PPUR dans l’angle supérieur droit. Les circulations ainsi que les zones de rencontre et de dialogue occupent plutôt le centre. Les patios apportent une lumière zénithale sur toute la surface.


Un paysage architecturé

Si l’on se réfère à vos réalisations, le Learning Center est une suite logique: horizontalité, transparence, intégration dans le site. Est-il l’aboutissement de votre démarche conceptuelle? Nous cherchons toujours à construire une expérience ou créer une atmosphère. Vous parlez d’horizontalité, mais ce sont davantage des mouvements, un mouvement en trois dimensions : c’est la première fois que nous intégrons des ondulations. C’est la raison pour laquelle nous avons d’ailleurs rencontré certaines difficultés, mais grâce à cela, nous avons réussi à imaginer un espace nouveau. Les discussions ont été permanentes avec les ingénieurs. Cela nous a d’ailleurs permis de mettre au point les matériaux et les techniques au fur et à mesure de la construction. Qu’est-ce qui vous a amenés à un tel concept des lieux ? Nous n’avions pas d’idée particulière en tête. Nous sommes arrivés à la forme que nous estimions la plus appropriée en étudiant le cahier des charges et les relations entre les parties individuelles. Au départ, nous avions imaginé une tour. Puis, nous nous sommes dit qu’il valait mieux tout mettre sur un étage et dans une pièce, pour privilégier les rencontres entre des étudiants suivant des filières de formation différentes. Nous avons essayé de créer un espace sans cloisons – les séparations sont douces - pour obtenir des liens entre les personnes, avec une interaction plus organique. En même temps, le bâtiment est relié à l’extérieur à d’autres bâtiments pour faire corps avec le reste du campus. Plus largement, il fait le lien avec le paysage qui l’entoure.

© EPFL

Des vagues et des creux: le paysage s’explore, faisant se révéler des détails à peine entraperçus depuis le bas d’une pente, la courbe d’une colline. Dans cet univers poétique et ondulatoire, le visiteur apprend à découvrir une autre façon de s’approprier un lieu.

Kazuyo Sejima, Ryue Nishizawa, Sanaa Architectes. Tokyo, Japon.

Pouvez-vous décrire la topographie qui en fait une réalisation unique ? C’est un bâtiment qui forme un paysage ; il y a une grande colline, où se trouve la bibliothèque et une plus petite. A partir de là, nous avons pu organiser trois espaces avec des cours intérieures, les patios. Des ouvertures ont été prévues sur tous les côtés. Les étudiants entrent de plain-pied dans le bâtiment en passant sous le grand arc ; il n’y a pas de marche à gravir, pas de palier à enjamber. Pour se déplacer à l’intérieur, on peut utiliser les plans inclinés, les escaliers, les ascenseurs obliques… Dans un patio dont le diamètre est de 45 m, nous avons aménagé un jardin. Il a été conçu pour que les étudiants puissent organiser des événements à partir de cet endroit. La mezzanine qui surplombe permet d’observer, en spectateur, les événements qui se déroulent en bas. En quoi l’architecture contribuet-elle au processus d’apprentissage ? Le côté ouvert et relationnel de l’espace peut augmenter les possibilités de rencontres ou donner naissance à de nouvelles activités. Par rapport aux espaces plus conventionnels, où corridors et salles sont clairement séparés, nous espérons qu’il y aura de multiples manières d’utiliser cet ensemble. Annie Admane Photographies: Thomas Jantscher bâtir > mars 2010

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Ces entreprises ont participé à la construction du Rolex Learning Center de l’EPFL

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Infrastructures

Barrage renforcé Bourg-Saint-Pierre

L Depuis la construction du barrage des Toules, les exigences parasismiques de ces infrastructures alpines ont évolué. Pour atteindre les normes de sécurité requises, des travaux de confortement ont été entrepris depuis 2008 pour un coût total de 35 millions.

e barrage des Toules est un barrage-voûte hydroélectrique. De type double courbure, il est situé dans le val d’Entremont sur la commune de Bourg-Saint-Pierre. Réalisé en deux étapes, 1955 et 1964, cet édifice d’une hauteur de 86 mètres pour une longueur de couronnement de 460 mètres est fondé sur un socle rocheux fait d’alternances de gneiss et de schistes. Afin d’analyser la problématique d’un tel ouvrage et de proposer une solution optimisée et adéquate, en réponse aux besoins spécifiques de l’ouvrage, les propriétaires – Romande Energie pour 75% et EOS Holding pour 25% – ont mandaté le bureau d’ingénieurs Stucky SA spécialisé dans les aménagements hydroélectriques, en particulier la construction de barrages.

Deux nouveaux confortements Entrepris en avril 2008, les travaux seront terminés en juin 2011. Ils concernent notamment le renforcement des joints dans la partie supérieure (partie cen-

trale du couronnement) par l’ajout de neuf colonnes; la pose d’un parapet sur toute la longueur du couronnement (460 m); l’augmentation de la capacité d’évacuation des crues, conformément aux exigences de l’OFEN; la mise en place d’une instrumentation de surveillance. En arrondis L’essentiel de la logistique de ce chantier se trouve au pied du barrage. Près de 35000 m3 de roche et autres agrégats ont dû être excavés avant l’entame tangible des travaux. Durant cette phase de préparation, de nombreux tests ont été réalisés pour déterminer la composition des bétons afin de disposer d’un mélange parfaitement adapté aux conditions de ce site particulier, niché à 1800 mètres d’altitude. Le béton de masse obtenu, d’une granulométrie de 0/80 mm, contient environ 110 kg/m3 de cendres volantes et 190 kg/m3 de ciment. La chaleur d’hydratation du béton, lors de sa mise en œuvre, est également un élément important et journellement bâtir > mars 2010

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contrôlée. La température du béton à la sortie de la centrale doit impérativement être inférieure à 10° et celui-ci ne doit pas dépasser lors de sa prise les 35°. Mise en place Les surfaces d’accueil des confortements, situées en rive gauche et en rive droite du parement aval du barrage, ont été hydrodémolies sur une profondeur de 15 à 20 mm. Spécialement traitées, elles reçoivent ensuite les deux confortements composés d’un empilement de blocs primaires et secondaires qui seront clavés. Aucune armature n’est insérée dans le béton, tous les blocs travaillent principalement en compression et sont unis à la face du barrage par 14 500 ancrages de liaison. Quelque 35 000 m3 de béton ont été utilisés pour le confortement de la rive droite et 30 000 m3 sont prévus pour celui de la rive gauche (travaux 2010). Chaque épaulement a une largeur de 2 mètres en son point culminant et une base de 17 mètres de large. Tous les 3 mètres, des serpentins de refroidissement sont insérés dans les confortements afin d’extraire les calories dégagées par le béton lors de sa prise.

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bâtir > mars 2010

Des sondes thermocouples ont aussi été mises en place pour mesurer la température du béton, qui restera toujours sous contrôle après les travaux. Deux pendules servant à mesurer les mouvements du barrage ainsi que plusieurs extensomètres font également partie des nouvelles installations techniques accessibles au cœur des confortements en béton, par une

Les exigences requises pour les barrages alpins ont évolué galerie intérieure développée sur la quasi-totalité des confortements. La réalisation de cette galerie a été obtenue grâce à la mise en place d’un coffrage arrondi en peau de bois. Cette peau, légère, a facilité le décoffrage de cette zone relativement étroite et difficile d’accès. Travaux de finition Trois jeux de coffrage sont constamment utilisés, pour l’élévation des confortements, afin de

donner une meilleure rotation aux deux équipes actives durant les 135 jours ouvrables du chantier. Les conditions neigeuses et le risque d’avalanche n’offrant aucun accès en période hivernale, les travaux sont effectifs sur une courte période de sept mois. La centrale à béton produit jusqu’à 40 m3 de béton à l’heure. Dans la zone de fabrication du béton, un laboratoire analyse et surveille quotidiennement la qualité du béton obtenu. Entre les


Infrastructures

Le barrage des Toules est du type voûte à double courbure. Les travaux de confortement ont exigé la mise en place d’une logistique pointue. ÉLÉVATION AVAL 1:500 Rive droite

Parapet

Colonnes de cisaillement (joints 8-9 à 16-17)

Rive gauche

Légende:

blocs de béton, aucun élément de liaison n’est fixé. Le retrait naturel de l’ordre de quelques millimètres, produit lors du séchage du béton, sera rempli d’un coulis de ciment. Contre le barrage existant, la pose d’un joint mastix évite que le coulis injecté ne décolle les nouveaux parements. Au bas des confortements, des forages d’injections réalisés à basse et moyenne pression permettent de remplir les fissures d’un coulis de ciment, afin que la liaison avec le rocher d’appui soit parfaite. Le barrage des Toules De l’entame à la finalisation des travaux, l’Office fédéral de l’énergie (OFEN), le Canton du Valais (Service de l’énergie et de l’hydraulique) ainsi que les autorités locales sont régulièrement consultés ou informés sur l’évolution

Gneiss prédominants Roche dure et massive Michaschistes prédominants Roche moins dure et feuilletée

L’élévation aval démontre le principe de renforcement: deux confortements arrondis (en gris) posés au niveau des couches dures du sol et travaillant en compression.

Coupes verticales de la rive gauche avec mise en exergue du principe de la répartition des types de béton de masse et principe d’ancrages au rocher (clous) et au barrage (ancrages de liaison).

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Ces entreprises ont participé à la transformation du barrage des Toules

Tapis roulants

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Infrastructures

les principaux intervenants Maître d’ouvrage Société des forces motrices du Grand-Saint-Bernard, Bourg-Saint-Pierre LES MANDATAIRES Ingénieurs Stucky SA, Renens Consortium CCBT JPF Construction SA, Bulle Grisoni-Zaugg SA, Vevey Géomètre Roger Jourdan SA, Chexbres Laboratoire Laboroute SA, Domdidier LES ENTREPRISES Enceintes de fouille Agebat SA, Bulle

Vue depuis le parapet, l’installation du chantier prend toute sa dimension spectaculaire.

du chantier. Ce barrage-voûte permet de stocker près de 20,5 millions de m3 d’eau retenus par 235 000 m3 de béton existants auxquels s’ajouteront les 65 000 m3 de béton répartis sur les imposants confortements. L’eau du barrage des Toules est turbinée à l’usine de Pallazuit, puis est retenue dans un bassin de compensation avant d’être dirigée vers les usines d’Orsières, de Sembrancher et de Martigny-Bourg. Les quatre centrales cumulent une production totale de 333 gigawattheures par an. Texte: Myriam Gex-Fabry Photographies: Cindy Jaunin

Forage et sciage Fracheboud SA, Châtel-Saint-Denis Hydrodémolition Valjet-Etter SA, Haute-Nendaz Minage Gasser Felstechnik AG, Lungern Colonnes de cisaillement et injections SIF-Groutbor SA, Ecublens; ISR Injectobohr SA, Penthaz Travaux de levage Petit Levages SA, Bossonnens Coffrages permanents Rauh Coffrages SA, Uetendorf Coffrages galeries Conrad Kern SA, Ecublens Transports Bérard Transports SA, Vollèges

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Ces entreprises ont participé à la construction du Théâtre de Fribourg

Une de nos réalisations

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Construction

Elle a longtemps joué les Arlésiennes. Désormais, la salle de spectacle de Fribourg a enfin une existence. Et même un nom: «Equilibre». Si la salle sera inaugurée en novembre 2011, elle impose déjà sa stature: 30 mètres de haut et deux grands porte-à-faux. Pour l’instant, le spectacle est sur le chantier. Visite d’un géant.

F

ribourg centre. Au milieu d’un bâti déjà dense, un mastodonte semble avoir poussé des coudes sur les quelques ares où roucoulaient jadis les pigeons entre deux bancs publics. Deux masses en lévitation s’élancent de part et d’autre du corps central, tel un Janus à deux faces: côté jardin, avec le parc des Grands-Places, et côté ville, face à l’avenue de la Gare. Ces balanciers asymétriques semblent tenir en équilibre la masse construite. «Equilibre» est du reste son nom. Une appellation choisie suite à une consultation auprès de la population de la ville. Son chantier a débuté en

Théâtre de Fribourg

«Equilibre», le Janus de béton

juin 2008. Fribourg disposera enfin d’une véritable salle de spectacle. Un petit miracle tant ce dossier a usé les meilleures volontés depuis des décennies. Si la salle doit être inaugurée en novembre 2011, le gros œuvre sera terminé d’ici quelques semaines. Sise plein centre-ville, l’œuvre monumentale occupe une place de choix. Et la bâtisse a déjà belle allure. Nouvelle «cathédrale» «On ne l’imaginait pas aussi grande!» s’ébahissent les passants. Trente mètres de haut. Huit étages sur rez-de-chaussée. Certains la voient déjà comme la nouvelle cathédrale de Fribourg.

Composée principalement de béton armé et de béton précontraint, la future salle impose sa stature. Au milieu, posé au sol, le corps central accueille le foyer principal. A l’intérieur, des parois en forme de vagues dessinent le vestiaire, la caisse, un bar-snack et le futur Office du tourisme. Le grand auditoire est suspendu dans le vide à l’intérieur du porte-à-faux côté parc des Grands-Places: 19,2 m de long suspendu à 8 m de haut. A l’opposé, le porte-à-faux côté ville accueillera la salle de répétition sur une double hauteur, les loges ainsi que des bureaux. Plus court – 15,5 m –, il s’avère aussi plus élevé, culminant à 21 m du sol. bâtir > mars 2010

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Le porte-à-faux le plus élevé (21m) accueillera salle de répétitions, loges et bureaux.

Porte-à-faux périlleux La mise en place de ces deux porte-à-faux s’est avérée délicate. Elle n’est d’ailleurs pas tout à fait achevée. Après avoir érigé le corps central, l’entreprise Implenia a commencé l’automne dernier à réaliser les porte-à-faux par segments d’environ 5 à 7 mètres: des structures tridimensionnelles en béton, encastrées

«Loin de la sophistication de la haute technologie» dans le corps central de l’immeuble. Les segments ont ensuite été reliés avec la dalle de sol et de plafond. La réalisation s’est effectuée quasi en simultané des deux côtés du bâtiment pour des questions de répartition des charges. «Tout a été coffré sur place.

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bâtir > mars 2010


Construction

Les dalles reposent sur des poutres à treillis en acier.

A chaque phase, nous avons mis en tension des câbles de précontrainte afin de tenir l’ensemble. Il y en a environ 3 km sur le bâtiment. Ce sont des techniques similaires de construction d’un pont», explique Simon Kempf, chef de projet chez Dürig AG, le bureau zurichois qui a remporté le concours. Quant aux toits de la salle de spectacle et de la scène, ils sont constitués de dalles bétonnées sur des tôles nervurées faisant office de coffrage. Les dalles reposent sur des poutres à treillis en acier qui constituent l’élément porteur principal en toiture.

Trente mètres de haut, huit étages sur rez et deux porte-à-faux: la construction s’est déroulée des deux côtés en simultané. Tout a été coffré sur place.

Piliers de cinéma «Equilibre» repose sur un corps central de moins de 900 m2 de surface (28  ×  31 m). L’essentiel de la volumétrie tient dans les porte-àfaux suspendus. En raison du manque de place, l’entreprise Implenia a décidé de tout construire avec une grue placée à l’intérieur même du corps central. L’exiguïté de la surface disponible était l’une des nombreuses contraintes du projet, précise Simon Kempf.

L’une de ces contraintes: le cinéma multiplexe juste en dessous. Lors de sa construction il y a deux ans, des noyaux allongés et des piliers avaient été dimensionnés en sous-sol afin de porter la structure de la future salle de spectacle, d’ailleurs encore tout à fait hypothétique puisque le scrutin populaire décidant de sa création n’avait pas encore eu lieu! C’est aujourd’hui sur ces porteurs profonds du multiplexe que repose la charge du système de dalles et de murs-voiles en béton armé et précontraints de la salle de spectacle. L’existence du cinéma multiplexe en sous-sol a induit une autre exigence: l’emploi de béton SCC (self compacting concrete), autrement dit sans vibrations. Autre contrainte: obtenir une parfaite isolation phonique dans un bâtiment cerné de routes. La trouvaille des concepteurs fut de disposer les escaliers bâtir > mars 2010

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Construite sur un cinéma multiplexe, la salle joue des coudes dans un environnement urbain dense.

Plan: Dürig AG, Zurich

Des décennies d’attente Celle dont on parle, mais qu’on ne voit jamais. Comme dans la pièce d’Alphonse Daudet, la salle de spectacle de Fribourg a joué à l’Arlésienne durant des décennies. Sur le même site, deux ambitieux projets furent proposés en 1977, puis en 1981. Il y en eut d’autres encore, ailleurs dans la ceinture du Grand Fribourg, plus ou moins aboutis. Tous eurent un destin commun: finir au fond d’une corbeille à papier. Lors du concours de 2001, le projet «Signe» du bureau zurichois Dürig avait séduit le jury notamment par son audacieux volume, son emprise réduite au sol ou encore sa liaison entre parc des Grands-Places et ville. Il a pourtant bien failli connaître un sort identique à ses prédécesseurs. La population de la ville a consenti au projet en 2006; du bout des lèvres: à 125 voix près, il ne sortait pas de terre! Le coût de l’ouvrage est assuré majoritairement par la Ville de Fribourg. Les communes de la ceinture urbaine que sont Villars-sur-Glâne, Granges-Paccot, Givisiez et Corminboeuf mettent aussi la main à la poche selon une clé de répartition.

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Initialement annoncé à 35 millions de francs, le projet a dû faire face à des surcoûts qui ont contraint le maître d’ouvrage et les concepteurs à réduire tant le volume que les finitions. Le porte-à-faux côté avenue de la Gare a ainsi été ramené à deux étages au lieu de trois. Les programmes intérieurs n’ont toutefois pas changé. Selon le dernier devis, le coût final est estimé à 41,2 millions de francs. Quelques changements sont aussi intervenus dans les environs immédiats. Initialement une «place du théâtre» devait ouvrir l’espace côté ville devant l’entrée, tandis qu’une «esplanade couverte» était prévue côté parc, derrière le bâtiment. Or, devant l’entrée principale a émergé voilà deux ans l’une des sorties du cinéma multiplexe et des galeries commerciales souterraines. Quant à l’esplanade orientée vers le parc, son existence est liée à la démolition du restaurant «Gemelli» sis sous le porteà-faux arrière. Or, celle-ci demeure très incertaine. Souhaitée, annulée, puis reportée, l’hypothétique démolition fait désormais l’objet de discussions entre la Ville et le propriétaire du restaurant.


Image de synthèse: Dürig AG, Zurich

Construction

«Equilibre», nom évocateur d’une construction en suspension.

Trois kilomètres de câbles de précontrainte ont été nécessaires, pour tenir l’ensemble.

de distribution sur les parties latérales de la salle. Ainsi placés en zone tampon entre l’auditoire et l’extérieur, ces deux grands escaliers symétriques assurent une grande partie de la protection phonique. «De plus, deux acousticiens ont œuvré en permanence, l’un pour le bâtiment, l’autre pour la salle elle-même. Dans cette dernière, il a fallu travailler sur la hauteur des panneaux acoustiques ou encore un muret de retour du son au centre de l’auditoire», poursuit Simon Kempf. «Nous avons aussi pris soin d’isoler la scène d’un maximum de bruits, même des écoulements d’eau. En raison des porte-à-faux, les fluides sont ramenés au centre du corps afin qu’ils descendent dans les sous-sols. Or, dans la salle, nous avons fait passer la gaine technique de l’autre côté des

escaliers. Enfin, il faut aussi savoir que le bâtiment répond au label Minergie. Nous avons presque atteint la norme Minergie-P, plus exigeante encore.» Isolation périphérique Quelque 18 centimètres d’isolation périphérique enrobent la structure béton du bâtiment. «Au concours, nous avions d’abord proposé une structure métal et verre avec une scène apparente. En phase d’avant-projet, l’enveloppe était prévue en béton apparent avec des percements ronds sur les façades latérales. Toutefois dans ces deux cas, le coût était trop important. D’autre part, il y aurait eu des problèmes de ponts froids difficilement gérables, surtout pour un bâtiment Minergie», poursuit Simon Kempf. «Nous sommes donc partis sur une isolation périphérique, bâtir > mars 2010

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Made in Switzerland

«Style»

Graphic Work

Ces entreprises ont participé à la construction du Théâtre de Fribourg

Basel

Bern

Brig

Genève

Les façades et les ascenseurs ont un point commun: ils sont la carte de visite de l'immeuble. Pour la mise en oeuvre d'exigences individuelles, nous sommes le numéro 1 en Suisse. Parlons ensemble.

Lausanne

Mezzovico

St.Gallen

Wettswil


Images de synthèse: Dürig AG, Zurich

Construction

Six cent huitante spectateurs pourront prendre place dans la salle de spectacle. En toute sobriété noire et blanche, le bar fait face à la grande baie de façade.

de manière structurale et généreuse. Cela permet d’atteindre des buts esthétiques, de physique du bâtiment et de coûts qui sont ceux demandés par le maître d’ouvrage.» A noter que le crépi sur l’isolation périphérique sera différencié selon les façades: fin sur le ventre du bâtiment et à l’arrière, plus grossier sur les façades latérales. Au niveau inférieur, l’isolation sera renforcée afin d’éviter des déprédations. Blanc, gris et noir Au chapitre des ouvertures, deux larges baies vitrées traversent chaque porte-à-faux sur leur largeur, tels des bandeaux de verre. Sur les côtés du bâtiment, les ouvertures ont été limitées, surtout

pour des raisons statiques: «La présence des câbles de précontrainte a limité les percements et le nombre d’ouvertures possibles. Elles ont été réparties au mieux, chacune donnant lieu à des séances très sérieuses avec les ingénieurs.» «Pour le second œuvre, nous allons privilégier la simplicité, en optimisant la matérialisation par rapport à la fonction et aux coûts», précise l’architecte. Les couleurs? Le blanc, le gris et le noir définiront les fonctions du bâtiment, aussi sur les portes. Le blanc pour les zones publiques et les bureaux, avec différentes brillances. Le gris pour les locaux annexes et techniques qui resteront en béton brut. Et enfin, le noir bien sûr, pour la salle de spectacle.

Grande polyvalence Celle-ci bénéficiera des équipements les plus modernes. Et d’une particularité: «Habituellement, le matériel est livré depuis l’extérieur directement sur le plateau, au niveau de la scène. Ici, en raison de l’exiguïté de la surface, tout l’espace du rez-de-chaussée a été réservé au foyer principal. La scène est donc surélevée. Pour pallier le problème de livraison, nous avons donc prévu un ascenseur d’une capacité de 6 tonnes qui accède soit aux dessous de scène deuxième, soit au niveau de la scène troisième étage.» La scène à l’italienne possède des mécanismes multiples et la fosse d’orchestre aménageable permettra une grande polyvalence des genres. Entre concerts lyriques, théâtre traditionnel ou créations contemporaines, quelque 680 spectateurs pourront prendre place dans cette salle d’ici à deux ans. Texte: Laurent Schafer Photographies: Jean-Luc Cramatte

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les intervenants LES MANDATAIRES Architecte Dürig AG, Zurich Chef de chantier local Page Aloys, Geneviève et Frédéric Architectes SA, Fribourg Ingénieur civil Groupement d’ingénieurs BT, Fribourg; Bureau partenaire Tremblet SA, Genève Planificateur CVSE Groupement de bureaux J. Piller SA et Pierre Chuard Fribourg SA, Fribourg Géomètre DeltaGEO SA, Fribourg Physique du bâtiment Estia SA/PSE, Lausanne Acoustique du bâtiment/rapport protection acoustique Bakus Bauphysik & Akustik GmbH, Zurich Protection incendie/conseiller sécurité Hautle Anderegg & Partner AG, Berne Spécialiste ascenseurs Hansruedi Wehrle, Schachen bei Herisau Spécialiste éclairage Amstein + Walthert AG, Zurich

Scène à l’italienne La future scène disposera d’une ouverture de 14 m de long sur 9 m de haut. L’une des caractéristiques d’une scène dite à l’italienne est d’être dotée d’une «tour de scène», ici 18 m de haut. Cet espace, invisible des spectateurs, dissimule des modules techniques et décors à dégagements verticaux. A Fribourg, la tour de scène accueillera trois galeries de techniciens. La première est destinée aux électriciens, le plus bas possible afin de rapprocher les projecteurs de la scène. La deuxième passerelle accueille la galerie de charge des porteuses «contrebalancées» pour les décors. La troisième galerie tout en haut sera réservé au grill, avec moteurs et poulies. Quant au plateau de scène en parquet bois, il sera muni sur 100 m2 d’un damier de trappillons. Soutenus par une forêt de porteurs, ces éléments de 1,20 m sur 1,20 m permettront des apparitions/disparitions spontanées d’acteurs ou d’accessoires. Enfin, devant la scène, un procédé (proscenium mobile) permettra d’ajouter ou de retirer trois rangées de fauteuils selon la configuration théâtrale ou musicale. Dans ce cas, la fosse d’orchestre peut accueillir jusqu’à 90 musiciens.

Spécialiste serrurerie Metallplan Küssnacht AG, Küssnacht am Rigi Spécialiste théâtre Géza Vadas, La Chaux-de-Fonds Acoustique salle XU Paris (F) LES ENTREPRISES Travaux de l’entreprise de maçonnerie Implenia Construction SA, Fribourg Plan: Dürig AG, Zurich

Echafaudages Roth Echafaudages SA, Fribourg Eléments préfabriqués en béton Creabéton Matériaux SA, Einigen Construction en acier Sottas SA, Bulle Protection contre la foudre Atel TB Romandie SA, Fribourg Etanchement des joints Fire System SA, Bulle Installations électriques Groupe E Connect SA, Granges-Paccot Installations chauffage + eau glacée Emile Dousse SA, Fribourg Ventilation, conditionnement d’air Hälg & Cie SA, Fribourg Isolation de tuyauterie, gaines, installations CVCF Issa SA, Bulle Installations sanitaires Schöpfer + Egger AG, Tafers Installations sprinkler Viansone SA, Meyrin Ascenseurs, monte-charges AS Ascenseurs SA, Le Mont-sur-Lausanne Machinerie et serrurerie de la cage et du dessus de scène, machinerie du dessous de scène, podium d’orchestre AMG-Féchoz, Paris (F) La technique de la scène à l’italienne est dissimulée dans une tour invisible avec, en complément, la technique du plateau. Une multiplicité d’effets sera possible. bâtir > mars 2010

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Transformation

friche industrielle

Y a plus photo Le projet «Longemalle Parc» va convertir les anciens laboratoires Kodak à Renens en un site abritant restaurant, bureaux et grande surface: l’Ouest lausannois poursuit sa mue.

L

a grande parcelle a séduit les promoteurs, d’autant que le site se trouve près de la future halte RER de Prilly-Malley. La friche subira une réaffectation au titre du Schéma directeur de l’Ouest lausannois (SDOL). Multifonctionnel Le bâtiment sera surélevé pour former un édifice de sept niveaux. La structure existante est composée de poteaux métalliques surmontés de profilés en acier sur lesquels sont posées des dalles préfabriquées en béton. La surélévation sera également formée d’une structure ponctuelle (dalles et piliers en béton) afin de permettre la flexibilité au niveau des aménagements intérieurs. Le contreventement sera assuré par les murs des cinq cages d’escalier. Efficace Le volume, de 50 m de large sur 85 de long, sera percé de deux patios intérieurs pour un bon apport de lumière naturelle au centre. Il sera revêtu d’une façade-rideau composée d’éléments préfabriqués en aluminium et répondant au standard Minergie. L’autre partie de la parcelle accueillera un parc public arborisé.

Symbole désormais désuet du quartier de Longemalle, les ex-laboratoires Kodak sont promis à nouvelle vie.

Futurs occupants L’Etat de Vaud y installera les bureaux de l’ordre judiciaire, du Ministère public et de la Police cantonale, ainsi que les différentes entités de la Direction des systèmes d’information (DSI), actuellement sur neuf sites. La surface commerciale sera occupée par un grand distributeur. Un restaurant d’entreprise à la disposition des services présents a également été prévu. Annie Admane

En quelques chiffres > Surface de la parcelle: 12 864 m2 > Volume de construction: 89 810 m3 > Surface de planchers: 24 116 m2 > 7 niveaux: sous-sol, rez inférieur, rez supérieur, 4 étages > Parking semi-enterré sur 3 niveaux: 260 places > Coût: env. 70 millions de francs

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Ces entreprises ont participé à la construction de l’immeuble Les Genêts à Genève

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Architecture

Genève

Rigueur et insoumission «Les Genêts», immeuble locatif de type habitation bon marché affiche rationalité et grande rigueur structurelle. Réalisation qui sort victorieuse des contraintes économiques, avec un surcroît d’âme échappant au nivellement.

A

côté du siège de l’OMPI, près de la place des Nations et légèrement en retrait de la route de Ferney, l’immeuble affiche une intransigeante sobriété qu’animent des garde-corps en verres colorés, les moirures de ses lourdes façades en béton brun foncé et le décalage des fenêtres. Aussi rigoureuse soit-elle, l’image est vivante, et de nuit, un peu abstraite. Dès l’avant-projet, ce locatif de trente appartements de type HBM (habitation bon marché), destinés à des familles à revenus modestes, a exigé une réflexion sur les choix architecturaux, en adéquation avec les critères d’économie du projet, de simplicité d’entretien et de développement durable.

Architecture contextuelle Forts d’une expérience dans des domaines très diversifiés, du simple pavillon à la planification d’un quartier, les concepteurs – retenus suite à un appel d’offres sélectif – ont défié la problématique à travers une démarche qui leur est propre. Une architecture très contextuelle, un goût évident pour les formes raides, la mise en scène de la lumière et une certaine rationalité dans la manière de procéder. La façade s’élabore et prend son sens à partir du plan et non l’inverse, entraînant une attention soutenue pour harmoniser leur interaction. Avec deux autres édifices de même gabarit mais traités différemment, l’immeuble fait partie d’un plan localisé de bâtir > mars 2010

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Le jeu des ouvertures défie la symétrie globale. Et assure par ailleurs un caractère intimiste au tout.

quartier. Amené par le cheminement logique entre la place des Nations et l’école du quartier, un passage piétonnier traverse le bâtiment, offrant un effet théâtral à cette trouée distribuée par deux cages d’escalier. En raison de la pente marquée sud-est, l’entrée présente un accès principal en escalier et un accès au second niveau. Dégagements visuels D’emblée, on peut s’en rendre compte. Les contraintes sont fortes, mais reculent devant les traitements qu’on leur a infligés. Les logements exploitent les qualités du site, profitant des dégagements visuels et du rapport entre construction et espaces extérieurs, tout en préservant l’intimité des habitants (par les verres colorés des

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Effet théâtral du passage piétonnier traversant toute la profondeur du bâtiment. Il dessert deux cages d’escalier.


Architecture

Les verres teintés de jaune et de vert des garde-corps des balcons se reflètent sur la surface moirée du béton.

propose des espaces traversants, des quatrepièces et cinq-pièces de 74 m2 à 92 m2, ainsi que quelques appartements bi-orientés de trois et quatre pièces. Les ouvertures au sudest sont prédominantes, les chambres principalement situées à l’arrière, tandis que les sanitaires, strictement comptés et de surface minimale, bénéficient en échange d’un éclairage naturel au travers de moucharabiehs discrets percés sur les façades pignons. Les cuisines sont fonctionnelles et, comme les sanitaires, modestement équipées. Contrepartie aux limitations imposées, les aménagements jouent sur les

Une image vivante basée sur la rigueur de traitement balcons, par exemple). Leur typologie rigoureusement définie, notamment en regard de la loi sur le logement, est toutefois très aérée, grâce au regroupement des circulations internes et des noyaux sanitaires, limités à trois gaines par niveau. Elle offre un hall distributif à usage diversifié, qui dégage une vision surdimensionnée sur les pièces qu’il organise. Le programme

prolongements extérieurs : les jardins privatifs des appartements du rez-dechaussée et les balcons généreux, longs de 8 mètres et suffisamment profonds (2,10 m) pour faire office de terrasse. Vertes ou jaunes, les couleurs vives qui les identifient du dehors se reportent également sur les portes palières des appartements. Répétition = économie En façades, ancré dans une forte répétitivité, le rapport entre les pleins et les vides est clair, souligné par les éléments d’horizontalité traités en béton sablé clair et mat contrastant avec le béton préfabriqué chatoyant teinté dans la masse. Partis sur l’idée d’un crépissage périphérique, les architectes ont finalement choisi pour ce bâtiment sans bâtir > mars 2010

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Architecture

En façade, le béton préfabriqué teinté en brun moiré contraste avec les couleurs vives des balcons et les dalles horizontales en béton clair sablé mat.

La sobriété des intérieurs compose avec les matériaux choisis et l’apport de la lumière naturelle.

avant-toit une enveloppe moins fragile. Un seul matériau, un mur sandwich qui a nécessité le calepinage de toutes les pièces et donc plus de travail en termes économiques, mais qui offre une peau dure quasi inaltérable. Les oxydes brun-noir irréguliers à effets

Effets moirés en façade lisses et moirés ont été stabilisés par un produit hydrofuge brillant. Réponse au budget limité, la répétition est très

systématique, des pièces de montage des façades aux escaliers, dalles de balcons et fenêtres, toutes identiques sauf celles plus grandes des salons. Aération douce Traversant tout le projet, l’épargne réalisée grâce à la rationalisation, au regroupement des éléments techniques et à la grande rigueur structurelle a été redistribuée dans la générosité des espaces. A l’extérieur, le site comprend une aire de jeux pour les enfants, un abri pour les vélos et des cheminements piétonniers. Un même traitement paysager servira de lien cohérent avec les deux autres nouveaux immeubles voisins.

Mis à part deux places de parcage pour les visiteurs, il n’y a pas d’espace de stationnement de véhicules en surface. Hors assiette du bâtiment, un parking souterrain permet de loger un véhicule par appartement. Le locatif respecte les critères du label Minergie. L’isolation générale a fait l’objet d’une étude de détails particulièrement soignée. Le chauffage est assuré par une chaudière à pellets de bois, complété par des capteurs solaires en toiture garantissant partiellement la production d’eau chaude sanitaire. Les appartements sont ventilés par un système d’aération douce à double flux de récupération de chaleur. Texte: Viviane Scaramiglia Photographies: Julien Barro

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Architecture

les intervenants MAÎTRE DE L’OUVRAGE Fondation HBM Jean-Dutoit, Genève LES MANDATAIRES Architectes Atelier d’architecture Jacques Bugna et Florian Barro, Genève Collaborateurs Xavier Fuentes, Marc Gay, Alain Gerosa, Marcel Portmann Ingénieur civil ZS Ingénieurs civils SA, Petit-Lancy Ingénieur chauffage Conti & Associés Ingénieurs SA, Versoix Ingénieur diagnostic CSD Ingénieurs Conseils SA, Carouge Géomètre Huber – Chappuis – Calame, Chêne-Bourg Ingénieur en acoustique Architecture & Acoustique SA, Genève LES ENTREPRISES Démolition, défrichage Astrag SA, Plan-les-Ouates Maçonnerie, béton armé Rampini & Cie SA, Vernier Echafaudages Echami Echafaudages SA, Vernier Préfabriqués béton Prelco SA, Vernier Eléments Abrimat Sàrl, Vernier Fenêtres PVC-métal EVM Menuiserie Sàrl, Meyrin Portes de garages EMBI Sàrl, Vernier Ferblanterie, couverture Macullo, Genève Stores Griesser SA, Plan-les-Ouates Installations électriques Egg Telsa SA, Genève Production de chaleur O. Bise SA, Murist Plancher pour local Barro & Cie SA, Carouge Installations de chauffage Vulin SA, Acacias Installations de ventilation Aero Technologies, Meyrin Installations sanitaires Constantin G. SA, Plan-les-Ouates Cuisine Piatti Bruno SA, Carouge Ascenseurs Kone (Suisse) SA, Sion Gypserie, peinture Cona Michel SA, Genève Serrurerie Magnin Paroisse SA, Thônex

Caractéristiques > «Les Genêts», immeuble de logements HBM, Petit-Saconnex, Genève > Surface du terrain > Surface brute de planchers > Emprise au rez > Volume SIA > Coût total > Coût m3 SIA (CFC 2) > Nombre d’appartements > Nombre de pièces

2776 m2 2850 m2 480 m2 12 650 m3 7 650 000.– 533.– 30 116

Menuiseries intérieures Norba SA, Acacias Armoires Piatti Bruno SA, Carouge Système de verrouillage Services industriels de Genève SIG, Genève Chapes Balzan et Immer SA, Vessy Carrelages faïences Lanoir Jean SA, Acacias Parquets Irisnet Sàrl, Carouge Nettoyage du bâtiment Pronet Services SA, Vésenaz Techniques de sécurité Niscayah SA, Genève Aménagements extérieurs Boccard Parcs et Jardins SA, Cartigny Panneau de chantier Decora Publicité Galois Alain, Genève

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Ces entreprises ont participé à la construction du bâtiment de l’UEFA à Nyon


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Cette entreprise a participé à la construction du bâtiment de l’UEFA à Nyon


Architecture

Extension du siège de l’UEFA à Nyon

Le temple du ballon rond pouvait-il avoir une forme autre que sphérique? L’Union des associations européennes de football (UEFA) découvre pas à pas l’extension de son centre administratif. Contemporanéité magnifiée par la transparence des espaces.

I

mplantée à Nyon depuis 1995, l’Union des associations européennes de football (UEFA) a fait construire en 1999 son siège sur les rives du lac Léman, dans un vaste parc. Cherchant à s’agrandir, elle a acheté un terrain situé en face, pour la réalisation d’un édifice administratif circulaire, transparent dans sa quasitotalité. L’échange visuel et spatial avec l’environnement est au centre du principe d’implantation de cette nouvelle construction nommée «La Clairière». L’absence de vue prédominante a favorisé la création d’un ouvrage en perpétuel contact avec la végétation

«La Clairière» toute en rondeur alentour. Inspiré de la géométrie ronde d’un ballon et du logo de l’UEFA, il se fond dans le paysage et se positionne à une distance maximale de la route cantonale afin de minimiser toutes nuisances sonores. Pour l’atteindre, deux passages clairement définis ont été élaborés. Au nord, une rampe d’accès bordée de verdure mène au garage souterrain et au sud, un tunnel creusé sous la route cantonale tisse le lien avec le siège principal. Ainsi positionnées, les parties construites n’entravent pratiquement pas le reste de la parcelle qui sera totalement arborisé et sculpté de quelques buttes végétalisées.

Organisation spatiale Le bâtiment se développe sur six niveaux dont un étage d’accueil semi-excavé, fondamental pour le fonctionnement des plateaux supérieurs, et un sous-sol technique totalement enterré. L’absence de façade principale, l’épaisseur unique de l’édifice et la trame structurelle répétitive permettent une standardisation poussée des espaces et des éléments composant cette construction. L’étage type est formé d’une dalle en béton armé ronde, munie de précontraintes radiales et de circonférence, vide en son centre et posée sur un réseau de piliers intérieurs et extérieurs. Lors de la réalisation de la dalle, des éléments bâtir > mars 2010

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Le concept architectural a favorisé une standardisation poussée des espaces et des éléments.

en béton préfabriqué sont positionnés sur son couronnement intérieur et extérieur, et sur toute la circonférence du bâti. Ces avant-toits à géométrie variable, de 1,80 m à 3 m, protègent les surfaces intérieures de l’ensoleillement direct et soulagent les besoins énergétiques pour le rafraîchissement des locaux en été. Le centre du

Echange visuel et spatial avec l’environnement bâtiment est entièrement évidé de façon à créer une cour arborisée, accessible durant les beaux jours par les utilisateurs. A chaque niveau, trois noyaux cylindriques, hébergeant les circulations verticales et les sanitaires, sont placés

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Architecture

à égale distance pour assurer la stabilité horizontale du bâti mais aussi pour sectionner les surfaces de bureaux. Des espaces de travail communs et des zones de détente proches de la façade avec un caractère plus informel sont ainsi créés. Le reste du plateau est essentiellement libre de cloisonnements.

La géométrie ronde est inspirée du ballon et du logo de l’UEFA.

Energies renouvelables Grâce à sa forme ronde et à ses parois totalement vitrées, le bâtiment profite au maximum des apports solaires gratuits et favorise l’éclairage naturel. Par son enveloppe thermique très performante et ses triples vitrages de haute qualité, les déperditions thermiques en période hivernale sont fortement limitées et les besoins énergétiques de l’édifice sont considérablement réduits tout en garantissant un confort optimal pour les usagers. Dans les locaux, le maintien de la température est préservé par les charges internes (éclairage, équipements, personnes) ainsi que par les apports solaires

L’étage repose sur une dalle en béton allégé (système Cobiax), avec un vide central.

sur une grande période de l’année. Mis à part cela, le principal mode de chauffage des bureaux est assuré par une pompe à chaleur géothermique. Trente-cinq sondes de 200 mètres de profondeur extraient les calories du terrain et restituent une puissance de chauffe d’environ 300 kW. Le bâtiment est équipé en toiture de panneaux solaires thermiques à haut rendement pour la production d’eau chaude sanitaire et la production d’énergie nécessaire au fonctionnement de la climatisation. En complément, les sondes géothermiques ou géocooling assurent le rafraîchissement des locaux. Ici, le terrain accueillant les sondes est utilisé comme un énorme réservoir d’énergie. Les calories puisées dans le sol en hiver pour le chauffage sont réintroduites en été par la climatisation. Un équilibre nécessaire pour ne pas appauvrir le sol mais aussi bâtir > mars 2010

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Image de synthèse: Bassi Carella SA, Genève

Le bâtiment comporte six étages, dont un semienterré, et un sous-sol.

pour que le fonctionnement des installations soit optimal durant toute la vie du bâtiment. A mi-saison, la fraîcheur de l’air extérieur est pulsée dans le bâtiment sans que ce dernier soit totalement chauffé, c’est le free-cooling.

fer gratuitement l’air neuf en hiver et de le rafraîchir en été par un système spécifique d’ajustement de la température. De plus, la ventilation des bureaux s’adapte de façon automatique en fonction du taux de pollution ou d’humidité.

Qualité de l’air Le choix de matériaux à faible teneur en polluants est la première stratégie à adopter afin de garantir une qualité de l’air irréprochable. La ventilation joue aussi un rôle primordial pour le confort des usagers, surtout lorsque la concentration de personnes est importante. Le bâtiment «La Clairière» est équipé d’une ventilation à double flux. L’air vicié, extrait des bureaux, passe dans un échangeur de chaleur qui cède une grande partie de ses calories à l’air neuf puisé à l’extérieur. Ce procédé permet de préchauf-

Totale autonomie Deux cent vingt mètres carrés de panneaux solaires photovoltaïques sont également installés sur le toit du bâtiment. Ces panneaux produisent environ 30 kW par année. La consommation annuelle de tous les appareils fonctionnant en ruban 24h/24 tels que l’éclairage en stand-by, la pompe à chaleur et autres serveurs sera ainsi assurée sans raccordement aux Services industriels de la ville de Nyon. «La Clairière» sera donc en totale autonomie. Toutes les installations techniques utilisées pro-

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posent des solutions visant à réduire la consommation d’énergie. Le tunnel, sous la route cantonale, est un passage important pour le bon fonctionnement du nouveau complexe de l’UEFA. Ce cheminement sera journellement utilisé par tous les collaborateurs et visiteurs pour se déplacer du siège principal au bâtiment

En quelques chiffres > Fin de chantier mars 2010 > Surface du terrain 18 000 m2 > Surfaces de bureaux 6000 m2 > Cube SIA 416 – bâtiment 50 000 m3 – parking et dépôts 21 300 m3 – passage sous la route 3500 m3 > Coût (en francs) 67 millions


Architecture

les intervenants Maître d’ouvrage UEFA Représentant du maître de l’ouvrage: Botta Management Group AG, Baar LES MANDATAIRES Entreprise totale Bernard Nicod, Lausanne Architectes Bassi Carella SA, Genève Ingénieurs civils Bâtiment: Guscetti & Tournier SA, Carouge/GE Parking et tunnel: Schopfer et Niggli SA, Lausanne Ingénieurs CVS Amstein & Walthert SA, Lausanne et Genève Ingénieurs électricité Salzmann Ingénieurs en électricité SA, Nyon Ingénieurs façades Emmer & Pfenninger Partner AG, Münchenstein Géotechniciens DeCérenville Géotechnique SA, Ecublens LES ENTREPRISES Terrassements Perrin & Cie, Semsales; Sotrag SA, Etoy Travaux spéciaux Marti AG, Berne Béton Marti SA, Lausanne Préfabriqués béton Prelco SA, Satigny Façades vitrées Fahrni Fassadensysteme AG, Lyss Portes extérieures en métal CM Iselé SA, Rolle Etanchéité Balzan & Immer Etanchéité SA, Lausanne Etanchéité sous radier Isotech Vaud SA, Ecublens Electricité KM-Duc Electricité SA, Prangins Solaire photovoltaïque Solstis SA, Lausanne Jeu d’arcs et de transparence: la lumière zénithale baigne «La Clairière».

Chauffage, ventilation Alvazzi Chauffage SA, Orbe MCR régulation Sauter Building Control Schweiz SA, Plan-les-Ouates Installations sanitaires Edmond Milliquet SA, Lausanne

«La Clairière». Long d’une centaine de mètres, sa perspective est réduite par l’insertion de lames verticales en béton qui rythment l’espace et animent ce passage de zones de lumière et d’ombre. Pour le parking souterrain, le choix constructif s’est porté sur une structure en béton armé totalement indépendante du nouveau bâtiment administratif. Cette séparation complète offre une flexibilité idéale dans l’utilisation et la répartition des zones de parcage. Dans ce lieu, l’exploitation de la lumière naturelle est zénithale et la ventilation entièrement naturelle.

Sprinklers Viansone SA, Meyrin Ascenseurs Otis, Petit-Lancy Plâtrerie-peinture Clément Peinture SA, Fribourg Entreprise de peinture A. Bernasconi SA, Fribourg Garde-corps métal W. Wälti SA, Romanel-sur-Lausanne Portes intérieures métal Meier AG, Thoune Portes intérieures bois Delta Türsysteme AG, Zurich Faux planchers Lenzlinger Fils SA, Bernex Chapes Giovanni Cacciamano, Echandens Terrazzo Mardeco SA, Crassier Moquettes HKM SA, Renens Rails à rideaux Silga Werk GmbH, Wängi Cloisons intérieures vitrées Clestra, Crissier

Texte: Myriam Gex-Fabry Photographies: Cindy Jaunin bâtir > mars 2010

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Ces entreprises ont participé à la construction du bâtiment de l’UEFA à Nyon

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Cette entreprise a participé à la construction du bâtiment de l’UEFA à Nyon


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© Image: CEVA, et les Ateliers Jean Nouvel, Paris

Infrastructures

Gare de Chêne-Bourg.

liaison transfrontalière

CEVA, rêve et réalité CEVA – «Cornavin- Eaux-VivesAnnemasse » – est un projet de train reliant les réseaux ferroviaires français et suisse. Il s’intégrera, en tant qu’épine dorsale, dans le futur Réseau express régional francovaldo-genevois (RER-FVG). Les gares ont été conçues par les Ateliers Jean Nouvel.

L

e raccordement ferroviaire entre Cornavin et la frontière suisse en direction d’Annemasse via la Praille et les EauxVives a fait l’objet d’un protocole d’accord signé en 2002, réactualisant une convention datant de 1912. Des liaisons traversantes directes sans changement de train, des horaires cadencés et synchronisés sur l’ensemble du réseau, un matériel de nouvelle génération interopérable, un système tarifaire intégré marquent la volonté de supprimer l’effet frontière dans les déplacements du bassin. Ambition finale, l’intégration dans les systèmes nationaux et internationaux des deux compagnies (TGV, trains grandes lignes, TER, etc.) vers

les grandes villes européennes. Or, si CEVA a été largement approuvé par le peuple genevois en novembre dernier, il est encore bloqué en attendant la levée de l’effet suspensif des recours déposés auprès du Tribunal fédéral. Les autorités locales espèrent une issue favorable au premier trimestre 2010, qui permettrait de démarrer les travaux pour une mise en service prévue dès lors en 2016. Les gares Le concept architectural des cinq gares, élaboré par les Ateliers Jean Nouvel, est le résultat d’un concours lancé en 2004. L’unité de traitement se traduit par l’utilisation d’une «brique de verre» de grande dimension, polyvalente, afin d’optimiser la bâtir > mars 2010

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Infrastructures

Le tracé du futur RER genevois crée les conditions de l’échange transfrontalier. Pont sur l’Arve.

pénétration de la lumière diurne. C’est également un repère visuel immédiat qui signale la ligne CEVA: – Station Lancy-Pont-Rouge, aérienne – Station Carouge-Bachet, aérienne et enterrée – Gare Champel-Hôpital, à 25 m en sous-sol – Gare Genève-Eaux-Vives, à 15 m au-dessous du site de la gare actuelle – Gare de Chêne-Bourg, souterraine.

La voie verte.

Pour la qualité de vie CEVA traverse un espace urbain relativement dense. Afin d’insérer le tracé le plus harmonieusement possible dans le territoire, la majorité de la ligne sera enterrée: – Tronçon aérien de Cornavin à Carouge-Bachet (5,4 km): adaptation des voies existantes. bâtir > mars 2010

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Infrastructures

Gare Champel-Hôpital.

– Tronçon souterrain de CarougeBachet aux Eaux-Vives (4,8 km): deux sections de tunnels séparées par un pont pour la traversée de l’Arve. Afin de permettre la traversée du Val d’Arve, la réalisation d’une tranchée couverte est nécessaire. Le franchissement du Val d’Arve est prévu par un pont dont la structure entièrement fermée contribue à une réduction significative des nuisances sonores. – Tronçon couvert des Eaux-Vives à la frontière (4 km): tranchée couverte Eaux-Vives – Foron. CEVA empruntera en tranchée couverte le tracé SNCF actuel en surface, libérant une bande de terrain de 3670 m entre les Eaux-Vives et le Foron destinée à une voie verte avec axe de mobilité

de hautes-tiges (6 à 8 mètres) viendront marquer la ligne à l’échelle du territoire, à proximité des gares.
 Des magnolias ainsi que des plantations de graminées et de fougères viendront enrichir ce dispositif paysager.
 Ces trois strates constituent un élément identitaire du projet, permettant d’une part l’intégration paysagère et, de l’autre, une sorte de «respiration» en milieu urbain.

Un projet ferroviaire qui pourrait aboutir en 2016 douce et couloir écologique pour la faune, la flore et les cours d’eau. – Tronçon couvert de la frontière à Annemasse (1,9 km): sur la base de la voie existante et d’une nouvelle infrastructure.

Annie Admane

Concept paysager Trois types de plantations de hauteurs distinctes sont prévus autour des gares. Des cèdres bâtir > mars 2010

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bâtir Hommage à Pierre Pache

© DR

Polyvalent et visionnaire

Pierre Pache, tout à gauche, lors d’une séance de direction de la FVE de l’époque.

Souvenir de Pierre Pache, directeur de la Fédération vaudoise des entrepreneurs de 1973 à 1986.

A

la fois solide et attachant, Pierre Pache a œuvré durant quarante-sept ans au service des entrepreneurs et maîtres d’état de ce canton, avec engagement et conviction pour devenir directeur de la Fédération vaudoise des entrepreneurs, de 1973 à 1986. Il est décédé le 1er février, à l’âge de 89 ans, léguant un héritage profitable à ses successeurs. Tout d’abord, il a su faire grandir la FVE en la faisant évoluer, dès le début de sa direction, d’un modèle presque artisanal vers une structure véritablement professionnelle. C’est sous son égide qu’a d’ailleurs été franchie une étape importante avec l’introduction de l’informatique, véritable défi à une époque où la machine était perçue comme un vecteur de déshumanisation des rapports de travail. Améliorer l’image Homme de communication, Pierre Pache a déployé par ailleurs un effort tout particulier pour créer puis améliorer l’image de la FVE et, de fait, celle de l’industrie vaudoise de la construction: accroissement des

relations d’affaires, campagnes d’information et de recrutement de nouveaux apprentis ont représenté, par exemple, les points forts de cette démarche. Sur le plan de la gestion administrative, il a su, par la révision des statuts, dynamiser les organes dirigeants et préserver l’indépendance de la FVE face aux velléités centristes, avec pour premier objectif le renforcement de l’institution, aussi bien dans ses structures que dans sa représentativité à l’extérieur. Tolochenaz, un but Enfin, nul doute que l’Ecole de la construction et le centre administratif actuel de la FVE, à Tolochenaz, resteront l’œuvre d’envergure qui marquera durablement sa direction. Pierre Pache a été de ceux qui, confiants en l’avenir, ont imaginé et permis cette réalisation. Troisième génération dans la lignée des directeurs qui se sont succédé à la tête de la Fédération, Pierre Pache avait les qualités qui ont fait de lui un directeur polyvalent et visionnaire, ayant grandement contribué à faire de la FVE l’institution qu’elle est aujourd’hui.

Quelques moments marquants. Ci-dessus en 1941 dans les locaux du Lion d’Or, tout jeune collaborateur de la FVE, aux côtés de Raymonde Corbaz – qui deviendra son épouse cinq ans plus tard. Ci-contre, dans son bureau de Bel-Air en 1950 et, ci-dessous, désormais retraité, dans l’environnement familial qu’il affectionnait, au Mont-sur-Lausanne.

A. A.

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Investissement durable Panneaux de façades MEG

Panneaux de balcons EXTERNA

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pratique > ASsociationS

Fédération vaudoise des entrepreneurs

79 Défi d’unité et de cohésion 85 Jean Genolet se présente

Fédération romande du carrelage

87 Une signature bienvenue

> MÉTIERS

peinture

Cuisines

hottes de ventilation

Réseaux souterrains

expositions

91 Couches de fond 94 Le retour du matériau naturel 98 Ne rien négliger 101 Journée d’études

109 Bauma, Munich

111 Energissima, Fribourg

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Fédération vaudoise des entrepreneurs

Un défi d’unité et de cohésion

Audit interne, nouveau directeur déjà nommé, réévaluations de postes: l’association faîtière de la construction vaudoise réforme, voire rénove ses structures. L’occasion de faire le point avec le président Pierre-Alain Galé.

Pierre-Alain Galé, président de la FVE.

Bâtir – Monsieur Galé, vous êtes le président de la Fédération vaudoise des entrepreneurs. Pouvez-vous nous dire où en est aujourd’hui l’institution? Pierre-Alain Galé – La FVE est une entité riche d’un passé extraordinaire et exceptionnel. C’est une vieille dame plus que centenaire, toujours au service de ses membres. Mis à part quelques petits maux dus à son grand âge, elle se porte bien. Pourquoi avez-vous demandé un audit l’année passée? P.-A. G. – Le directeur actuel, André Overney, a fait valoir son droit à une retraite prématurée. Par ailleurs, notre époque fait que nous vivons une accélération rapide des événements de notre environnement. La FVE ne fait pas exception et pour prévenir un impact défavorable sur notre fonctionnement ainsi qu’au niveau de nos infrastructures, nous avons choisi d’anticiper. De plus, nous avons été rendus attentifs à quelques grippages de nos rouages. Il s’agissait aussi de profiter de l’opportunité d’un moment stratégique – le changement de direction – pour mener une réflexion de fond.

Quels ont été les résultats? P.-A. G. – Il n’y a rien d’alarmant! Cependant, un certain nombre d’améliorations et d’efforts, voire dans certains cas des restructurations, seront nécessaires. Je pense que c’est lié à l’âge et à une certaine routine qui s’est installée au cours des années dans l’institution. On a pu relever un manque dans la fixation des objectifs à atteindre, accompagné d’une perte d’identification à l’entreprise de la part de certains collaborateurs. Nous devons aussi mettre en place une politique de direction ainsi qu’un suivi plus pointu de la stratégie fixée, et de l’anticipation. Le point positif est qu’il y a dans notre maison d’excellentes compétences qu’il s’agit peut-être de réidentifier et de mieux exploiter avec une analyse approfondie de certains postes. Un remaniement de la structure interne sera donc nécessaire? P.-A. G. – Nous allons forcément y arriver. On a d’une part le poids de l’histoire, que l’on ne peut pas occulter et d’un autre côté, on doit faire des adaptations… Il ne faut pas s’attendre à une révolution mais bien à une évolution indispensable. Vous avez repéré des talents. Mais aussi des gens qui ne sont pas à leur place? P.-A. G. – C’est prématuré pour l’affirmer. Nous avons, pour l’heure, une succession à assurer au niveau de la direction; le comité directeur et le conseil d’administration souhaitaient

une transition dans le calme, la sérénité et la continuité. Nous avons privilégié l’engagement du successeur en début d’année pour travailler dès le départ avec lui sur les points à améliorer. En réalité, nous avons surtout des postesclés que nous devrons repourvoir à plus ou moins long terme, pour raison de retraite. C’est un problème pour toutes les entreprises: très souvent, les postes importants sont occupés de longue date par des collaborateurs devenus précieux mais qui arrivent en fin de carrière. Il faut se donner les moyens de transmettre leur savoir. Est-ce que le fait d’avoir recruté le nouveau directeur en externe fait partie de cette stratégie, plutôt que de le coopter en interne? P.-A. G. – Nous sommes rapidement arrivés au constat que coopter une personne n’était absolument pas la solution à privilégier. Nous voulions élargir l’horizon de façon à ce que le comité directeur puisse offrir au conseil d’admininistration une possibilité de choix. Ce qui a été le cas puisque trois candidats ont été auditionnés en phase finale par le comité directeur. Il est à relever que la procédure mise en œuvre permettait à tout candidat potentiel de l’interne d’y répondre s’il le souhaitait. Vous imaginez qu’il y aura des réactions de vos membres à ce sujet? P.-A. G. – J’ose espérer que la corporation sera suffisamment ouverte pour faire accueil non pas à une formation mais à une personnalité, pour ses qualités. bâtir > mars 2010

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De gauche à droite: Jean Genolet, nouveau directeur de la FVE, Nicolas Walter, secrétaire patronal, et André Overney, directeur sortant.

d’Etat. Nous participons à diverses commissions, car nous pouvons être un soutien aux édiles pour les aider à prendre de bonnes décisions dans les domaines nous concernant. Peut-on aussi parler de nouvelles compétences à intégrer pour s’éloigner de la branche pure de la construction ? P.-A. G. – Ne remettons pas en cause cette vocation première qui nous permet, de toute évidence, de rester proches de nos membres. En revanche, hors du domaine de la construction, bien sûr, il faut des talents liés à l’évolution des technologies. Je pense en particulier à l’informatique. C’est un gros département chez nous. Un autre domaine est la communication. Ce n’est pas la qualité la plus évidente des entrepreneurs que nous sommes et nous nous devons de l’améliorer! L’effort de communication sera-t-il en lien avec la défense des intérêts de vos membres ? Si l’on considère les dernières années, on ne vous voit pas tellement dans le débat politique… P.-A. G. – Oui… A mon sens, nous devons être reconnus comme partenaire à plusieurs niveaux, partenaire obligé, cela va sans dire. Historiquement, nous avons d’ailleurs été un interlocuteur majeur du politique dans divers cas; je pense par exemple à la retraite anticipée à laquelle nous avons œuvré ; le canton de Vaud a en effet été le premier à la mettre en application. Aujourd’hui, nous avons de très bons contacts avec les autorités et le Conseil

Partant, quels objectifs ont été fixés à votre nouveau directeur? P.-A. G. – Je suis convaincu qu’une entreprise, c’est d’abord des êtres humains, encore plus spécifiquement dans une entité comme la FVE qui offre essentiellement des services à ses membres. Jean Genolet a pour mission d’améliorer l’unité et la cohésion du groupe des collaborateurs pour renforcer notre capacité à affronter l’avenir. Il communiquera ensuite de façon claire la ligne et les objectifs à atteindre. En relation avec cela, des chantiers ont déjà commencé. Par exemple, nous nous sommes aperçus en cours d’exercice que nous devions réviser les statuts; ils ont aussi pris de l’âge! Certains textes seront revus en fonction du contexte et du droit actuel; il y aura lieu de refixer des priorités et les responsabilités entre les organes. Bien sûr, le directeur orientera sa stratégie vers l’amélioration de la qualité de l’offre et de nos prestations tout en favorisant l’adhésion de nouveaux membres. Typiquement, quelles sont les améliorations que vous pouvez offrir aux membres? P.-A. G. – Pour l’heure, nous planchons sur différents chantiers… mais laisseznous le temps de peaufiner les choses et la surprise viendra au moment opportun!

Sur le plan financier, la FVE va bien? P.-A. G. – Nous sommes très sereins! Le premier jet des comptes 2009 laisse augurer de bons résultats. Nous avons vécu un passage technique ardu au service AVS; cette transition vers une nouvelle technologie informatique a été bien maîtrisée. Au niveau d’un gros département, la LPP, l’ensemble des activités se déroule aussi à satisfaction. Les observateurs s’accordent à dire que la construction n’a pas souffert de la crise l’année passée et que les résultats sont bons. Qu’en est-il du dernier trimestre 2009? P.-A. G. – Je me permettrai juste de revenir quelque peu sur vos affirmations. Il y a des analyses plus nuancées: la réserve de travail est en train de chuter, ce n’est pas indicateur d’une grande stabilité. Pour le premier trimestre 2009, la situation des affaires a été jugée plutôt stable au niveau des entrées de commandes, mais la courbe n’est plus aussi florissante par la suite. Si l’on compare d’une année à l’autre, les indicateurs ne vont pas dans le bon sens. L’on constate aussi que le personnel occupé a une tendance baissière. Dans les deux grands secteurs que sont le gros œuvre et le second œuvre, l’autre indicateur qu’est la situation des affaires n’est pas globalement à la hausse. Si la situation se stabilise pour le gros œuvre, on constate qu’elle est inquiétante dans le second œuvre. Certes, c’est une analyse sur l’ensemble de la Suisse et il faut certainement prendre un peu de distance en ce qui concerne le canton de Vaud, qui est en meilleure position. bâtir > mars 2010

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Pierre-Alain Galé, président, et son directeur ont pris à bras-le-corps les grands dossiers de la Fédération.

Comment expliquez-vous la différence entre gros œuvre et second œuvre? P.-A. G. – Il faut considérer les chiffres globaux. Les subventions des collectivités l’année passée dans le génie civil ont été nécessaires. Ce secteur a toutefois la particularité d’être extrêmement mécanisé au contraire du second œuvre. On peut y faire de très gros chiffres avec peu d’hommes et beaucoup de machines. Le second œuvre a une part de main-d’œuvre beaucoup plus grande en proportion du chiffre d’affaires. Par exemple, vous réalisez un tunnel avec douze à quinze hommes. A contrario, vous ne finissez pas un immeuble avec dix plâtrierspeintres et autres acteurs du second œuvre. Quels sont vos pronostics pour 2010? P.-A. G. – J’ai lu récemment que notre croissance économique affiche le taux le plus faible depuis l’après-guerre. La tendance globale n’est pas des plus réjouissantes. Mais nous n’avons pas encore les chiffres du quatrième trimestre 2009; ils semblent avoir été corrects. Pour 2010, les perspectives sont un peu plus moroses. Et bien sûr, la conjoncture reste encore très influencée par la forte pression exercée sur les prix. En 2008, on avait peur pour 2009. Les craintes ne se sont heureusement pas avérées. Fin 2009, tout le monde redoutait 2010. Cette fois, l’inquiétude semble se justifier. Nous avons eu passablement de téléphones de petites entreprises récemment nous demandant comment mettre leur personnel au chômage partiel. Ces appels n’existaient pas l’année passée, ce qui est révélateur… L’attractivité de l’arc lémanique est-elle profitable à vos PME? P.-A. G. – Modérément, dans certains secteurs. Les gros chantiers commencent à faire défaut. Le site de l’EPFL s’est passablement construit et arrive à terme. Quelques entreprises ont encore besoin de locaux de production industrielle. Restent de grands besoins à combler. Il suffit de voir le taux de

vacance de nos logements ou le taux d’occupation de nos autoroutes. Les autorités doivent faire un effort et nous en avons déjà longuement discuté avec elles. C’est bien d’amener du monde et de l’industrie, mais il faudra penser très rapidement à mettre en place des infrastructures capables d’absorber ces nouveaux flux. Je suis dubitatif quand on se pose la question de savoir si l’on devrait réaliser la troisième voie d’autoroute ou la voie supplémentaire CFF entre Lausanne et Genève; nous avons au moins dix ans de retard dans ces deux domaines! Pour le logement, la thésaurisation des terrains affecte tout l’arc lémanique. Or, légaliser et libérer des surfaces, cela tient de la volonté politique, mais il manque actuellement une vision globale et claire. Tout un travail reste donc encore à faire en relation avec l’aménagement du territoire.

Pour rester sur le territoire vaudois, vous êtes l’acteur principal de la construction? P.-A. G. – C’est évident! Nous réalisons grosso modo 6% du PIB vaudois. La construction représente à peu près un tiers du secteur secondaire. Alors que l’entier de la construction vaudoise représente 25 000 personnes, nous avons, à la FVE, 20 000 employés occupés dans nos 2600 PME membres. Et pour les métiers qui nous sont rattachés, nous représentons 90% des entreprises actives dans ces branches. Propos recueillis par Annie Admane

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Direction de la fve

Premiers jalons Jean Genolet, nouveau directeur de la Fédération vaudoise des entrepreneurs.

N

é en 1960, Jean Genolet, originaire du val d’Hérens et lieutenant-colonel EMG à l’armée, est titulaire d’un diplôme en relations internationales de l’Institut universitaire de hautes études internationales de Genève et d’un MBA de HEC-Lausanne. Près de cinq années de secrétariat patronal et douze de direction d’entreprise l’ont préparé à sa nouvelle fonction de direction de la FVE. Bâtir – Quelle image avez-vous déjà pu vous faire de «la maison»? Jean Genolet – J’ai rencontré tous les chefs de service et j’ai constaté une culture d’entreprise bien présente. De plus, les collaborateurs sont là depuis longtemps. Nous allons pouvoir nous appuyer sur cette force, même si parallèlement c’est aussi un défi puisqu’un jour, ces gens vont partir… Avez-vous décelé certaines faiblesses? J. G. – Quand on arrive dans une entreprise qui a une si longue tradition, on remarque assez rapidement que la structure a besoin d’un coup de jeune, c’est normal. Il faut donc adapter cette structure, aboutissement de la longévité de la FVE qui doit plus que jamais tenir compte de son environnement. Quant à la communication et l’orientation membres, ce sont des domaines qu’on peut toujours améliorer.

Que pensez-vous pouvoir apporter à la FVE? J. G. – Mon parcours professionnel m’a préparé à cette fonction de direction. En outre, je suis attaché au partenariat social, c’est un des atouts de la Suisse. Je pense être un homme de dialogue

© Sophie Kellenberger

bâtir pratique

et pour moi, le succès d’une entreprise ne repose pas sur les épaules d’une seule personne; les entreprises qui réussissent sont celles qui ont de bonnes équipes, menées par un chef d’orchestre. Quels moyens pensez-vous mettre en œuvre pour remplir vos objectifs? J. G. – Il faut tout d’abord clarifier les missions avant de parler des moyens: soutenir les associations, offrir des prestations d’assurance, produire des services, former, jouer un rôle politique au niveau cantonal et informer le grand public. C’est donc un peu tôt pour parler des moyens. Nous allons d’abord déterminer les besoins, et ce que les membres attendent de la Fédération… Après, nous agirons. Propos recueillis par Annie Admane

Jean Genolet s’est déjà engagé pleinement à la direction de la FVE.

Jean Genolet, qui êtes-vous? S’il ne déplace pas les montagnes, Jean Genolet sait en tout cas bien les franchir. Sportif émérite, passionné des hauts sommets, l’homme se donne les moyens de rester zen… 1. Quel est votre plus beau souvenir professionnel? Avoir pu collaborer avec la Compagnie des Alpes, leader mondial des domaines skiables. 2. Qui est votre modèle? Mon arrière-grand-père, qui fut le tout premier guide de montagne du val d’Hérens. 3. Quel est le meilleur conseil que vous ayez reçu? C’est urgent, donc je réfléchis! 4. Quel est le meilleur moyen pour vous ressourcer? Passer un week-end en montagne. 5. Quelles ont été vos dernières vacances? Cinq jours de ski magnifiques en Haute-Tarentaise. 6. Votre passion à côté du travail? La montagne. 7. Votre devise? «Toujours plus loin, au-delà du cairn.» 8. Votre film préféré? «Paris, Texas» de Wim Wenders. 9. Votre meilleur allié? La sérénité. 10. Votre pire souvenir professionnel? Devoir se séparer d’un collaborateur. 11. La chose dont vous êtes le plus fier? Avoir atteint le sommet de l’Aconcagua (7000 m) au Chili en 1999. 12. Votre rêve absolu? Assister au lever du jour sur Ayers Rock, montagne sacrée des Aborigènes, au cœur de l’Australie. 13. Votre musique préférée? L’album «Wish you were here» de Pink Floyd.

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bâtir pratique Fédération romande du carrelage

Le 17 février 2010, la Fédération romande du carrelage (FeRC) et Bâtir ont signé un accord faisant du magazine l’organe officiel des professionnels romands du revêtement en carrelage.

© Sophie Kellenberger

Une signature bienvenue

L

a FeRC, créée en 2006, représente les entreprises romandes du carrelage: poseurs, commerçants, carreleurs-négociants et vendeurs de colle. Elle est une passerelle entre les associations professionnelles cantonales et suisses. Cette coordination est importante dans des domaines comme la formation, par exemple. De plus, une représentation romande et non plus régionale a plus de poids au sein de l’organe faîtier, l’Association suisse du carrelage (ASC). Enfin, elle intervient comme source de renseignement pour le grand public, partant de l’idée que «lorsque les commerçants vendent de la marchandise adaptée aux besoins des clients et que les carreleurs posent correctement les produits, l’expérience est mutuellement profitable». Bâtir est le bon vecteur de communication pour le comité de la FeRC et son président, Jean-Claude Duriaux. Pour le magazine, l’intérêt est de disposer d’un lien direct avec le métier, afin de donner un reflet pointu du secteur. Annie Admane

Dans la pratique La FeRC englobe les PME du carrelage mais aussi les fournisseurs. Elle compte 143 entreprises de 3 à 5 employés en moyenne pour les poseurs. Présentement, elle est constituée de quatre associations ou groupements cantonaux, Vaud, Genève, Fribourg et Valais, y compris leurs parties alémaniques, ainsi que du Groupement romand des commerces de carrelage, à Paudex, tous en qualité de membres collectifs. Les entreprises situées dans un canton où n’existent pas de telles représentations peuvent adhérer comme membres individuels.

Jean-Claude Duriaux, président de la FeRC et Annie Admane, rédactrice en chef du magazine Bâtir, ont scellé leur collaboration dans les locaux de Tolochenaz.

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Peinture

L’importance des couches de fond Même si dans la pratique cela ne se fait que trop rarement, l’application d’une couche de fond se justifie fréquemment avant le recouvrement d’un support minéral brut ou d’un ancien revêtement défraîchi.

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l’extérieur, cette pratique devrait d’ailleurs, à quelques rares exceptions près, constituer la règle. Cette opération, qui est souvent «oubliée» pour des raisons de coût, permet non seulement de garantir la durabilité du travail mais peut également être la source de confort dans l’application des peintures de finitions, et donc d’économie de temps et de marchandise. Rôle de la couche de fond Par l’application d’une couche de fond sur un support absorbant, on recherche les effets suivants: – diminution du pouvoir absorbant – régularisation du pouvoir absorbant

– consolidation des surfaces insuffisamment cohérentes – durabilité accrue de l’ensemble du système de protection. Effet sur la durabilité Appliquer une couche de fond revient à prolonger la durée de vie d’un système de revêtement pour façade. En effet, la couche de fond pénètre dans le support, n’est pas en contact direct avec les intempéries et est donc garante de l’efficacité de la protection à long terme. De plus, la pénétration de l’eau dans le support, source de bien des désagréments (décollements, efflorescences, fissurations…), est durablement freinée. D’autre part, en raison de la diminution du pouvoir d’absorption du support qu’elle génère, l’application d’une couche de fond aura pour effet de freiner l’absorption du liant de la peinture de finition par le support. Or, il faut tenir compte du fait que des couches de peinture appauvries en liant résisteront moins bien et surtout moins longtemps à l’assaut des intempéries.

Profondeur de pénétration Pour déterminer expérimentalement la profondeur de la pénétration des couches de fond, qui peut varier fortement d’un type à l’autre, on procède ainsi: on applique à saturation la couche pénétrante sur une plaque de plâtre. Après séchage, on scie la plaque et on trempe la tranche dans une solution aqueuse colorée. Cette solution pénétrera dans le plâtre, à l’exception de la zone imprégnée par la couche de fond. En tout état de cause, la profondeur de pénétration revêt une certaine importance lorsque la couche de fond est appliquée dans le but de consolider un support manquant de cohérence, et elle sera d’autant plus importante que: – le diamètre des capillaires du support est petit – le produit d’imprégnation est fluide – la taille des particules du liant est faible – le produit est physiquement homogène (une solution pénétrera toujours mieux qu’une dispersion, aussi fine soit-elle, et un produit non pigmenté sera toujours plus efficace qu’un produit pigmenté) bâtir > mars 2010

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Facteurs susceptibles de provoquer des altérations de peinture dans un système peinture/ subjectile sans couche de fond.

– le séchage du produit de pénétration est lent – la consommation est élevée. Mais, même dans la plus favorable des situations, la profondeur de pénétration n’excédera jamais quelques dixièmes de millimètre. On ne peut donc espérer consolider un crépi minéral manquant de cohérence en profondeur par la simple application d’une couche de fond.

Conclusions Si la raison et la justification de l’application d’une couche de fond sont certainement évidentes pour l’entrepreneur, il n’en va pas toujours de même pour l’architecte ou le donneur d’ordre. C’est donc au professionnel peintre d’attirer l’attention sur la nécessité de procéder à cette opération et de faire en sorte d’être payé en conséquence. En effet, l’application d’un fond pénétrant pourra éviter bien des ennuis. GR-Peinture – Adolf Beets

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1. Pénétration d’eau à travers la peinture 2. Pénétration d’eau à travers des craquelures 3. Fissure dans le support 4. Dégât d’impureté 5. Déplacement d’humidité 6. Concentration d’eau dans le support 7. Concentration de sels hydrosolubles 8. Concentration d’alcalis 9. Altération de la surface

Les différents types de couches de fond Si chaque catégorie de peinture pour façade possède sa couche de fond dédiée, on distingue d’une manière globale entre trois types, soit: 1) Les couches de fond à solvant Le liant est dissous dans un solvant organique. Avec un extrait sec de 10 à 20%, ces fonds de pénétration sont très fluides et possèdent un pouvoir de pénétration remarquable. Très efficace, leur utilisation est toutefois réservée à un usage en extérieur, et en particulier pour la consolidation superficielle des supports tendres. 2) Les couches de fond en phase aqueuse à base d’hydrosols Le liant est constitué de résines copolymère ou acrylique très finement dispersées dans l’eau. Pour la formulation de couches de fond, seules des dispersions avec des tailles de particules inférieures à 0,1 µm, appelées hydrosols, sont utilisées. Malgré l’aspect laiteux propre au liant en dispersion, ces produits sont parfaitement incolores. Par sa structure, un produit en dispersion pénétrera moins profondément qu’une solution de polymères dans un solvant. Toutefois la performance de ce type de produit est aujourd’hui telle, que le recours aux couches de fond solvantées ne se justifie plus si le but de l’application consiste uniquement à baisser le pouvoir absorbant du support à traiter. 3) Les couches de fond en phase aqueuse hydrofuge Ces imprégnations à base de silicone ou combinaisons similaires se caractérisent par leur hydrophobie, grâce à laquelle le support devient hydrophobe (qui refuse l’eau). Le pouvoir de consolidation de ce type de produit est faible. Les couches de fond hydrofuges sont utilisées soit comme imprégnation avant l’application de peinture à base de résine silicone, soit sous une forme plus concentrée, comme traitement hydrofuge et incolore des façades.

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Recommandations – La couche de fond doit totalement pénétrer dans le support et ne jamais former de film en surface pour éviter une mauvaise adhérence de la couche de finition. Diluer au besoin. – Prévoir une application en plusieurs opérations, mouillé dans mouillé, si le support est très absorbant ou très détérioré. Eviter qu’une application ne soit déjà sèche avant l’application de la suivante. – L’application d’une couche de fond n’est pas recommandée sur des anciens revêtements organiques (dispersions, crépis synthétiques…). En effet, une fois absorbée par l’ancien revêtement, le liant de la couche de fond peut, dans certains rares cas, être à l’origine de tensions qui peuvent avoir pour conséquence un risque de fissuration et de décollement de l’ensemble du système de revêtement (ancien revêtement + couche de fond + peinture de rénovation).

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à leur maison ou à leur appartement. Toutefois, lorsque je sens certains souhaits profondément ancrés en elles, je développe le projet autour de ces éléments. Car le principal est que la femme se sente bien dans sa cuisine. Ça peut paraître exagéré mais c’est une réalité: la cuisine correspond à un état d’âme. Lorsque l’on achète une maison, la première chose que l’on y change est souvent la cuisine. Une femme se plaît dans sa cuisine et pas dans celle d’une autre. Et les hommes, sur quels critères effectuent-ils leur choix ? D. H. – Un homme axe son choix sur l’aspect ergonomique du lieu: il veut avoir les ustensiles à droite s’il est droitier, et inversement; au-dessus de lui, les casseroles suspendues; en bas, le grand tiroir à marmites; derrière lui, la plaque de cuisson et le four. Bref, il faut que l’usage de la cuisine soit pratique. A l’inverse, une femme accepte

de faire quelques pas pour exécuter les diverses tâches: ce qui compte le plus pour elle réside dans l’aspect esthétique du local. Elle veut une cuisine qui soit belle, design, impeccable, dont elle soit fière et qui lui corresponde. Forte de votre expérience, voudriezvous nous faire part de quelques réflexions? D. H. – Aujourd’hui, nous disposons d’appareils ménagers extrêmement performants alors que peu de gens cuisinent véritablement. La tendance est aux mets pré-cuisinés, pré-lavés, qu’il suffit d’assembler. C’est un peu paradoxal. Je me demande si, dans quelques années, nous aurons encore besoin d’une cuisine… Autre chose est à noter: les éviers qui grandissent… aujourd’hui, il est courant d’installer des bacs d’un mètre de longueur et d’une profondeur de trente centimètres. Parlons de l’éternel problème des poubelles! Il semble que l’industrie ne veuille pas comprendre qu’une poubelle de 35 litres ne soit pas suffisante


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dans une cuisine. On continue de voir les sacs plastiques pendus à la poignée de la fenêtre, comme cela se faisait il y a vingt ans! Si l’on pense au nombre d’emballages que l’on est amené à jeter… j’estime que ces déchets représentent un volume de 50 litres par jour pour une famille. Les poubelles nécessaires ne sont hélas pas fournies par l’industrie. Il en va de même pour le tri des bouteilles. Tous les récipients qu’on nous propose sont trop petits. En ce qui concerne la dimension artistique, qui est très importante également pour vous qui avez reçu maintes distinctions en Suisse et à l’étranger, que conseillez-vous actuellement?

D. H. – Depuis une dizaine d’années, le choix des matériaux a carrément explosé. Désormais, nous pouvons tout imaginer pour réaliser de magnifiques cuisines. Mais tout cela n’est rien, tant qu’on ne comprend pas comment une femme travaille. Mais quelles sont les tendances en ce début de 2010? D. H. – Nous allons vers des harmonies très raffinées de couleurs «minérales» et sans grand contraste. Nous créons des bases calmes qui pourront, par la suite, être dotées d’accessoires aux couleurs plus vives, par petites touches. Les teintes sont naturelles, les surfaces sont mates, l’ensemble est sobre.

naturel

En ce qui concerne les éclairages? D. H. – Eh bien, en ce moment, nous sommes dans l’attente d’un système nouveau, capable de créer une ambiance chaleureuse, à l’instar de la lumière du jour. Nous en avons assez du faisceau étroit des spots halogènes. Quant aux LEDs, vers lesquels nous nous tournons, ils ne nous donnent pas encore satisfaction car nous jugeons leur éclairage trop froid. Vous travaillez dans le haut de gamme, avec des marques prestigieuses et, parfois, des travaux sur mesure exécutés dans vos ateliers. Vous avez reçu l’Award européen 2004 à Cologne. Pensez-vous qu’il faille forcément être fortuné pour avoir une belle cuisine? D. H. – Non, je pense qu’avec du goût, tout un chacun peut obtenir de beaux résultats sans faire de dépenses exagérées. Tout est dans la proportion entre les volumes, les couleurs et les formes. Même les grandes surfaces qui vendent des cuisines à monter soi-même offrent de jolis modèles. Un message à faire passer? D. H. – Oui, j’aimerais m’adresser aux architectes et aux promoteurs immobiliers: je pense qu’il est souhaitable de laisser les futurs propriétaires choisir eux-mêmes leurs éléments de cuisine et de salle de bain, selon un budget donné. C’est à la femme qui va vivre dans ces locaux durant des années que revient ce choix. On le sait, si elle ne se plaît pas dans sa cuisine, elle n’arrivera pas à aimer cet appartement ou cette maison. Propos recueillis par Marie-Hélène Morf

Le jeu subtil d’une sobriété assumée permet ensuite d’alimenter par petites touches l’esthétique personnalisée des espaces.

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Ventilation de la cuisine

Ne rien négliger Créer ou rénover sa cuisine est souvent une vaste source de réflexion au moment où les choix doivent être effectués: une foule de décisions sont à prendre concernant la bonne utilisation de l’espace, le plan le mieux adapté aux utilisateurs, les appareils, le style des meubles, les détails esthétiques et, bien sûr, la somme à investir.

B

ien souvent, les personnes qui se lancent dans cette acquisition oublient ou négligent de se pencher sur le choix de la hotte, celle-ci arrivant fréquemment en fin de liste parmi les préoccupations du moment. Et pourtant, cet appareil se révélera prépondérant par la suite… surtout s’il a été choisi à la va-vite. Daniel Chkolnix, responsable des ventes au sein de Wesco SA à Lonay, confirme: «La hotte est très peu connue. En premier lieu, on apprécie son esthétique. Mais c’est exactement le contraire qui devrait se produire: l’aspect technique est primordial! Le choix de la hotte devrait être défini dès le départ du projet de création ou de transformation de la cuisine. Evacuation directe En effet, la partie la plus importante de cet appareil est son système d’évacuation d’air. Celuici doit être aussi direct que possible. Il faut savoir qu’un coude de 90° dans le tuyau d’évacuation vers l’extérieur provoque une perte d’efficacité de 15%. En outre, il occasionne une réelle augmentation du volume sonore de la hotte.» On apprend également que la meilleure et la plus onéreuse des hottes ne peut être efficace que si le

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Les hottes contemporaines doivent faire rimer la qualité esthétique avec une grande efficacité de ventilation.

diamètre du tuyau d’évacuation reste le même qu’à la sortie de la hotte (en général 150 mm). «Un étranglement entraîne la fatigue du moteur ainsi qu’une perte d’efficacité allant jusqu’à 30%. On rencontre souvent ce problème lors de l’installation d’une hotte dans un bâtiment ancien où les tuyaux existants ont fréquemment un diamètre de 100 ou 125 mm.» Base commune Une hotte est toujours construite sur la même base: elle est constituée d’un moteur, d’un filtre et d’un caisson de réception. Le but à atteindre? Trouver un bon compromis entre les exigences techniques et esthétiques, en alliant un volume de captation suffisant à un design adapté à l’aspect de la cuisine. Quatre critères sont à étudier lors du choix d’une hotte:

le prix, le design, la puissance/efficacité et le silence. Selon les souhaits de l’architecte ou des futurs usagers de la cuisine, le modèle pourra varier entre une hotte décorative (fixée au mur de la cuisine ou posée au-dessus d’un îlot de cuisson), un aérateur ou encore une hotte réalisée sur mesure. Evidemment, la hauteur à laquelle est placée la hotte est importante: plus le caisson est distant de la source de vapeur, plus il doit être volumineux. Une bonne parade à cette règle contraignante: opter pour une hotte télescopique audessus d’un îlot de cuisson. Un autre aspect technique est à étudier sérieusement: celui de l’amenée d’air. «Une hotte déploie une puissance se situant entre 600 et 900 m3/h, explique Daniel Chkolnix. Aujourd’hui, les immeubles et les villas sont construits


© Wesco

bâtir pratique

de manière étanche, souvent selon les normes Minergie. On arrive rapidement à une situation de sous-pression lorsque la hotte est mise en marche. Autrefois, l’apport d’air se faisait via le dessous de la porte, le cadre de fenêtre, voire le trou de la serrure! Aujourd’hui, dans les bâtiments récents et bien isolés, nous installons des systèmes d’aération et de filtrage.» Automatismes «Beaucoup de solutions sont disponibles sur le marché. Toutefois, notre système Wesco Aircube (déclaré vainqueur du prix de l’innovation 2009 par la revue Häuser modernisieren) est le premier à présenter une solution d’amenée et de filtration d’air entièrement automatique, contrôlée par la hotte de la cuisine.» A noter qu’il existe également un système combinant les technologies d’évacuation d’air et de recyclage: «Wesco Multiflow offre cette double fonction. Suivant la saison, il est possible de déterminer si l’air ambiant doit être rejeté à l’extérieur ou réinjecté dans la cuisine après avoir été nettoyé par des filtres à graisse et purifié par des filtres à charbon actif.» Selon le modèle, ce dispositif est doté de trois à quatre kilogrammes de matière filtrante. Oser la couleur Au niveau esthétique, une possibilité, qui, pourtant, existe depuis quelques années déjà, est encore peu connue: celle de commander une hotte colorée! «Toute la gamme de couleurs est disponible, précise Daniel Chkolnix. Une car-

Finitions laquées avec un design très affirmé. Elles permettent par ailleurs le choix de la couleur.

rosserie professionnelle se charge de laquer les hottes et de les doter d’une couleur en transparence. Cette démarche entraîne un surcoût de 400 à 1500 francs, selon la qualité choisie. Nous avons déjà vu de vraies merveilles, des cuisines magnifiques. Une dont je me souviens particulièrement était composée de meubles sombres avec une hotte rouge vif. Il faut oser mais le résultat était agréablement surprenant.» Marie-Hélène Morf

Les conseils du professionnel: • • Un modèle télescopique permet de varier la hauteur par rapport à la source de vapeur.

Pour calculer le débit d’air que doit avoir votre hotte d’aspiration, vous pouvez utiliser la formule suivante: Volume de l’espace cuisine (longueur × largeur × hauteur) × 15 = débit d’air en m3/h La puissance d’aspiration doit être déterminée en fonction: – du volume de la cuisine (sans l’espace séjour) – de la distance d’évacuation – du diamètre du tuyau

Valeurs indicatives Jusqu’à 30 m3 Jusqu’à 50 m3 Au-delà de 50 m3 Tuyau d’évacuation > 3m

Puissance d’aspiration 650 m3/h Puissance d’aspiration 800 m3/h Puissance d’aspiration 1000 m3/h Puissance d’aspiration 1000 m3/h

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© Brozova – Fotolia.com

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journée d’étude infra

Réseaux souterrains: quel avenir? Quelque 414 000 km de réseau souterrain, sans compter les télécommunications, forment, en Suisse, l’infrastructure en sous-sol d’approvisionnement en eau, électricité et chauffage des ménages. Etat des lieux et prospective.

I

l existe sous nos pieds des réseaux souterrains qui font partie de nos équipements en infrastructures. Nous n’en sommes que rarement conscients car ils ne sont pas visibles. On les oublie, alors que leur valeur de renouvellement est estimée à 320 milliards de francs, selon le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (Detec). La journée d’étude Infra du 2 février a fait le tour de la question. Vétusté avérée, rouages grippés L’entretien et la rénovation de ces réseaux font défaut en Suisse, une négligence

qu’Alain Jaccard, président d’Infrastructures communales, explique principalement par leur invisibilité aux yeux des citoyens. Il n’existe pas, à l’heure actuelle, une étude globale sur l’état des réseaux souterrains suisses. Pour la plupart installés en tranchées puis recouverts, ils sont devenus un entrelacement anarchique d’équipements qui présentent des faiblesses. Les matériaux qui les composent sont disparates. De plus, souvent, on ignore où ils se trouvent exactement, et à quelle profondeur ils ont été installés. Leur réhabilitation est complexe: il y a un nombre important de phénomènes et de données à traiter, et les budgets sont restreints. En outre, les collectivités publiques reculent devant les inconvénients des ouvertures qui génèrent des perturbations du trafic en surface. Dès lors, les ruptures d’alimentation se font plus fréquentes, avec des conséquences plus ou moins graves. Enfin, le marché suisse se caractérise par une multitude d’intervenants, de sociétés et de services, ce qui empêche une véritable concertation et une coordination globale.

Des tubes neufs: il faudrait 320 milliards de francs pour assainir les réseaux souterrains suisses.

Intégrer la modernité La durée de vie des réseaux est variable, selon le fluide transporté. Pour les eaux (potables ou usées) et le gaz naturel, on évoque généralement quatre-vingts années. En Suisse, on estime qu’ils ont atteint en moyenne plus de la moitié de leur durée de vie et 20% des canalisations ne seraient pas étanches ou souffriraient de défauts. Pour l’électricité, les conduites ne subissent que peu de contraintes et c’est davantage la longévité des câbles (entre quarante et cinquante ans) qui pose problème. Mais les fournisseurs d’énergie ont installé des systèmes de maintenance pour mesurer la qualité du réseau. Ils devront cependant anticiper la prolifébâtir > mars 2010

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© Infra

ration de la production décentralisée, notamment avec les énergies renouvelables. On parle dorénavant de réseaux actifs (concept «smartgrid») capables d’intégrer les actions de tous les utilisateurs (consommateurs, producteurs, consommateurs et producteurs, les «prosumers»). En télécommunication, les entreprises doivent renouveler leurs infrastructures face aux développements très rapides de la technologie, pour rester compétitives sur un marché très concurrentiel. Pour le gaz, l’état des canalisations est nettement moins préoccupant, car souvent, on les a remplacées pour augmenter leur capacité de transport afin de répondre à une demande croissante et la maintenance est renforcée en raison du risque accru. Quant au chauffage à

distance, réseau le plus récent appelé à se développer encore, sa longévité est estimée à quelque cinquante années; sa maintenance est actuellement assurée. Sciences et finances Pour Olivier Français, conseiller national et municipal en charge des Travaux à Lausanne, le réseau d’eau potable devrait être apte à intégrer le traitement de l’eau: «Nous devons être attentifs aux développements scientifiques notamment face à l’arrivée des micropolluants depuis les années 2000.» Il rappelle que l’Office fédéral en charge de la question essaie de créer des synergies entre les collectivités publiques et les grandes écoles, parce que le réseau actuel n’est pas adapté.

Hans Stöckli, conseiller national et maire de la ville de Bienne, évoque la problématique des prix: «Nous faisons face à un benchmarking accru. Il est important d’établir une meilleure coordination au niveau de la Confédération mais aussi entre les communes. Le financement des infrastructures doit être clairement séparé et elles doivent s’autofinancer.» De son côté, Yves de Siebenthal, des Services industriels de Genève insiste lui aussi, sur l’autonomie de chaque réseau et pense que les fournisseurs doivent avoir les moyens de pratiquer de justes prix. Justes prix? Celui de l’eau devrait augmenter car on encourage les gens à en consommer moins. Et de rappeler qu’autour de ces réseaux, d’autres infrastructures existent et leur sont liées: «Nous ne vendons pas de l’eau, nous vendons la propreté de l’eau», un service qui ne peut pas être gratuit.

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Des propositions En ce qui concerne les matériaux, un grand effort reste à faire. Par exemple, à titre préventif ou pour des réparations, les armatures pré-enrobées et les fibres de renforcement (verre et carbone) réduisent les risques de fissuration. Les technologies de travaux sans tranchée (forage dirigé, extraction, fusées pneumatiques, «cracking») facilitent les interventions en milieu urbain.

De nouvelles techniques de pose permettent d’intervenir en milieu urbain en minimisant les inconvénients pour les usagers de la route.

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bâtir pratique

Sur le point du financement, plus de transparence s’impose pour que les usagers acceptent, un jour, de payer plus. Il faut arriver à une vérité des coûts, sans financement croisé. Une modification de la structure comptable dans les communes permettrait cette transparence. Les frais fixes étant importants dans l’exploitation de ces réseaux, si la consommation baisse, il faudra trouver d’autres sources de financement. L’augmentation du prix de l’eau est une nécessité qu’il ne faut pas occulter. Quant à l’entretien, il est important de le planifier régulièrement. Pour rendre cela moins cher et plus efficace, la régionalisation de ces tâches, avec la création de plus grands réseaux locaux, serait une réponse. L’amélioration des compétences a aussi été évoquée. A ce niveau, il serait utile de spécialiser des entreprises, voire même d’imaginer des dossiers «clé en main». En tout état de cause, Michel Buro, président de la fédération Infra, a rappelé de façon très explicite: «Ne l’oublions pas, la qualité des infrastructures dans leur ensemble, avec les réseaux souterrains, est déterminante pour la compétitivité d’un pays et son développement économique et social.»

Un entretien planifié régulièrement permettrait de réduire considérablement les coûts.

Fibres de renforcement Les armatures pré-enrobées de bitume sont employées avec succès depuis quelques années pour augmenter la durabilité des revêtements en enrobés bitumineux. Ces couches intercalaires réduisent les fissures de fatigue ainsi que la fissuration thermique dans l’enrobé bitumineux, et, par conséquent, les travaux de maintenance de la chaussée. L’armature en fibre de carbone augmente aussi la résistance de la couche d’enrobé renforcée. L’intercouche en fibre de carbone correspond à une couche d’enrobé bitumineux de 3 à 4 cm d’épaisseur. En agglomération, cela permet des variantes d’assainissement intéressantes. In: «Réseaux urbains souterrains: Quid de l’avenir?» Documentation de la journée d’étude Infra Extrait d’un article rédigé par David Ducrest, responsable Suisse romande S&P Clever Reinforcement Company AG

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bâtir pratique Technologie

© Infra

Travaux sans tranchées permettent la mise en place de tubes de diamètre inférieur à 100 mm. Leur principe de fonctionnement est celui d’un marteau-refouleur. Cracking – éclatement dynamique Des conduites de toute nature peuvent être remplacées par des tubes PE ou fonte ductile essentiellement. Une augmentation de diamètre est possible sous certaines conditions.

Les travaux sans tranchée comportent de multiples avantages – coût plus faible et moins de dérangements – en milieu urbain.

A

ujourd’hui, il est possible de créer ou de remplacer des réseaux d’usagers sans ouvrir un sous-sol déjà fortement densifié. Ces nouvelles techniques, toutes issues de la technologie pétrolière, demandent quelques précautions quant à leur mise en œuvre.

Un forage dirigé permet la mise en place de plusieurs tubes.

Extraction Grâce à la puissance des machines actuelles, l’extraction d’anciennes conduites devient possible. Cette technique permet la pose d’une conduite d’un diamètre plus important lors de la présence d’une conduite en matériau aciéré. A.A.

Forage dirigé Il permet la mise en place d’un ou de plusieurs tubes souples, ou rigides sous certaines conditions, sans garantie de respect des pentes dans le cas de réseaux d’assainissement. Il est souvent réservé au franchissement d’obstacles naturels ou de points particuliers, comme des voies CFF, par exemple.

In: «Réseaux urbains souterrains: Quid de l’avenir?» Documentation de la journée d’étude Infra Extrait d’un article rédigé par Jean-Michel Balmat, Colas Suisse SA

Fusées pneumatiques Non dirigeables de préférence, elles peuvent être utilisées sur de faibles distances. Elles

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Exposition

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Les engins de grande puissance sont toujours une attraction du salon allemand qui axe cependant cette édition sur l’économie dans la productivité du travail de chantier.

Bauma 2010

Engins plus musclés Le Salon international des machines de chantier, machines à matériaux, engins miniers, engins et véhicules de construction – Bauma – se tiendra en avril 2010 à Munich, en Allemagne. Sur l’air du gain de puissance tout en ménageant l’économie à l’usage.

C

ette année, le salon, qui s’étend sur 555 000 m2 pour quelque 3000 exposants, accueillera aussi des exposants internationaux issus de onze pays. Le stand commun du Brésil et de deux Etats d’Amérique du Nord présentera des équipements miniers et d’extraction, mais aussi tunneliers. L’exposition propose diverses thématiques: sécurité et ergonomie, motorisation écologique des engins, ou encore machines à matériaux: comment travailler économiquement. En outre, un forum est prévu pour débattre de différents sujets en présence d’experts. Tout terrain, tout métier Une grue tout terrain d’une hauteur de 163,3 m et un élévateur d’une capacité allant jusqu’à 1000 tonnes tiendront le haut du pavé. Autre «monstre», une grue tout terrain à six axes jusqu’à 300 tonnes de capacité. Un robot démolisseur téléguidable à distance, pour plus de sécurité, des mini-excavateurs pour travaux légers dans des espaces restreints, des nouveautés dans les chargeurs: les visiteurs pourront se documenter pleinement.

Soigner le béton La fabrication, la préparation et le transport du béton, des mortiers et de l’asphalte sont des thèmes centraux du salon. Vu le contexte économique défavorable, les fabricants ont axé leurs développements sur des engins plus économiques, faits sur mesure. Des malaxeurs nouvelle génération pour le transport de béton à consistance molle sont nettement plus avantageux que les engins proposés jusqu’à présent. A.A.

L’essentiel en bref Dates: du 19 au 25 avril 2010 Lieu: Neue Messe München (D) www.bauma.de Prix de l’entrée: Carte journalière Carte 3 jours Ticket online Ticket permanent Permanent online

€ 24.– € 49.– € 43.– € 62.– € 54.–

Heures d’ouverture: Lu-ve 9h30-18h30, sa 8h30-18h30, di 9h30-16h30

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Exposition

© Swissolar

Les solutions développées pour les énergies alternatives deviennent plus abordables au fil de réalisations abouties, comme ici la toiture photovoltaïque du stade de Suisse, à Berne.

Energissima

En quête d’optimisation La quatrième édition d’Energissima, salon suisse des énergies renouvelables et des technologies nouvelles attend quelque 200 exposants et 21 000 visiteurs.

O

uvert aux technologies les plus avancées, Energissima promeut le développement de l’ensemble des énergies renouvelables. Cette année, une délégation de la province de Zhejiang, hôte d’honneur, mettra en lumière l’une des plus riches régions de Chine, avec son tissu d’entreprises privées actives dans le secteur énergétique, notamment la production de panneaux solaires et photovoltaïques. Un nouveau secteur «R & D» Grâce à la création d’un secteur «Recherche & Développement» avec l’Energy Center de l’EPFL, le public découvrira des applications prometteuses et des recherches dans les domaines de l’optimisation des consommations énergétiques et de l’évaluation des performances dans le bâtiment. Journées thématiques et conférences Deux forums destinés aux professionnels sont prévus: l’un traitera du transport et du stockage de l’énergie, l’autre explorera les perspectives des agriculteurs dans le domaine énergétique. En outre, plus de cinquante conférences seront proposées aussi au public.

ecoHome L’intérêt croissant pour l’écoconstruction a engendré le salon ecoHome en parallèle avec Energissima. Il bénéficiera des synergies offertes par la juxtaposition des deux secteurs et réunira une trentaine d’exposants. Grands rendez-vous Yann ArthusBertrand rencontrera le public autour de son film «Home» le samedi et l’exposition «Global Award for sustainable architecture» présentera les quinze architectes lauréats du prix éponyme. A. A.

L’essentiel en bref Dates: du jeudi 15 au dimanche 18 avril 2010 Lieu: Forum Fribourg, Expo-Centre SA Route du Lac 12, 1763 Granges-Paccot www.energissima.ch Heures d’ouverture: du jeudi au samedi: 10h-19h; dimanche: 10h-18h Prix de l’entrée: adultes: Fr. 13.–; AVS-AI, étudiants: Fr. 9.–; enfants dès 12 ans: Fr. 6.–; carte permanente: Fr. 26.–

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© Denis Babenko – Shutterstock.com

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