JUIL. - AOÛT 2013 // L'INDICE BOHÉMIEN // VOL. 04 - NO. 010

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La Sorteuse Chronique, un partage culturel // Mathieu Larochelle Couvrir les événements et y tourner une chronique culturelle, c’est une chose. Entrer en profondeur dans la vie de différents artistes en visite en est une autre. C’est ce que Vanessa Chandonnet, animatrice et créatrice de l’émission La Sorteuse Chronique, propose. Parcourant les événements spéciaux, la Sorteuse Chronique crée des reportages qui portent sur la vie des artistes : « La Sorteuse Chronique n’est pas qu’une simple chroniqueuse qui suit le calendrier culturel : je questionne les artistes et ils se confient davantage que seulement parler de leur projet en cours », indique-t-elle. Vanessa Chandonnet

En plus d’interroger ces artistes, Vanessa leur offre en cadeau un baluchon dans lequel se trouvent quelques bijoux de la culture régionale : bande dessinée, conte, musique, etc. Les artistes provenant de l’extérieur le reçoive en cadeau et peuvent ainsi se divertir avec nos produits culturels dans la traversée du parc La Vérendrye ainsi que les partager une fois dans leur coin.

Ce baluchon est confectionné avec du bois de plage de la région et du linge d’une friperie amossoise.

Ce baluchon est confectionné avec du bois de plage de la région et du linge d’une friperie amossoise. D’ailleurs, il est une partie intrinsèque des valeurs écoresponsables de la Sorteuse Chronique.

Afin de compléter le contenu de son émission, la Sorteuse Chronique fait appel à ses « Sugar Amis », des collègues bénévoles qui soutiennent le projet afin de donner de la visibilité aux artistes et valoriser la culture d’ici. Recherchez la Sorteuse Chronique sur Youtube et Facebook. \\

Musique Festival des guitares du monde en Abitibi-Témiscamingue

Une édition au diapason // Louise Lambert

Entre le raffinement oriental de Sokoun Trio et le jeu survolté de 2 Cellos, toutes les textures musicales se sont exprimées, des plus tendres aux plus musclées, de la Tunisie à l’Acadie, en passant par l’Espagne, l’Irlande, le Brésil et autres coins de l’Amérique du Sud et du Nord. Chacun y a connu ses coups de cœur (Hay Babies, Assad Brothers et Paquito D’Rivera, Intakto), ses découvertes (Kim Churchill, Rommel Ribeiro, Aboulaye Koné), ses valeurs sûres (Michel Rivard, Colin James, The Gibson Brothers), ses plaisirs retrouvés (Jon Anderson, Don Felder, Les Triplettes de Belleville). Peu importe l’heure et le jour de la semaine, les salles bien remplies (à 92 % de leur capacité) ont fait place à autant d’amateurs de musique qui se sont vu transporter aux quatre coins du monde sans pour autant quitter le Vieux-Noranda, quartier névralgique de cette grosse heure de pointe musicale. Dans les derniers jours, on aura vu les percussions énergiques du groupe montréalais Terrato donner le tempo au chassé-croisé quotidien des festivaliers entre le Petit Théâtre, l’Agora des Arts et le Centre de congrès.

Un bilan positif En plus de tous ces airs de guitare qui se sont accrochés à nos oreilles un bon moment, on retient la fréquentation très appréciable (30 000 entrées), le succès d’estime dans la communauté musicale (160 musiciens de 12 pays), la qualité du travail effectué par les techniciens au son et aux images reproduites sur grand écran, la fidélité exemplaire des 76 partenaires financiers qui sont associés à cet événement culturel et le travail impeccable

HUGO LACROIX

Pendant huit jours, à la fin de mai, il y a eu des concerts pour envoûter, électriser, bercer, étonner, danser, apprécier tout simplement. Retour sur un événement musical qui tient la cadence.

de la centaine de bénévoles qui sont au cœur de l’action, en salle comme en coulisses. Et, bien sûr, des amateurs de musique qui en redemandent. En comptant tous les concerts qui ont pris l’affiche, tous volets confondus, ce sont 84 prestations musicales qui ont été offertes à Rouyn-Noranda et dans 11 villes et villages de la région. Des écoles, des résidences pour aînés, des restaurants et cafés-bars sont autant de lieux qui se sont ajoutés à la programmation régulière en salle, en plus d’un concert de la relève, d’un atelier et d’une classe de maître.

Et l’avenir? La prochaine édition, en mai 2014, annonce une étape cruciale. Le départ d’Alain Vézina, qui a habilement attaché toutes les ficelles de la programmation depuis la première année, pose le défi du transfert de l’expertise dans les organisations culturelles. Dans ce contexte, les festivaliers seront plus que jamais impatients de découvrir le contenu musical qui leur sera proposé pour célébrer avec le même bonheur ce 10e anniversaire à venir. \\

> fgmat.com L’INDICE BOHÉMIEN // juillet-août 2013 27


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