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Micmacs / Mi’kmaq
MALÉCITESMALÉCITES

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The Malecites lived in New Brunswick; their territory extended west from the SaintJohn River. They were members of the Wabanaki Confederation, wich also included the Penobscot, Passamaquoddy, Maine Abenakis and Micmacs. Half-nomads, they lived from hunting and fishing, but they also grew corn. The main Malecite community, Médotec, was along the banks of the Saint-John River. In 1694, a plague killed some 120 Malecites, and the rest of the community was forced to flee the village temporarily. The Malecites proved to be faithful allies to the French in the colonization wars; they were considered a key element in the French defence. In 1728, however, the Malecites ratified the peace treaty concluded in Boston with the English. Under this treaty, the Indians of New England and Nova Scotia recognized British sovereignty over Nova Scotia. Malecite resentment of the English continued, however, until the surrender of Quebec City in 1763. In 1826, thirty families form a settlement in Viger behind La Seigneurie de l’Isle-Verte in the county of Rivière-du-Loup, forming their actual name: Les Malécites de Viger. According to the sedentarisation policy in force at this time, the Malecites were encouraged to settle there by the government, who will give them seeds and provisions. Those methods proved wrong and, as the Malecites did not settle there, the Canadian government give up to the pressure exerted by colonists interested in those fertile lands, and Viger is retroceded in 1869. In 1876, the federal government created the Whitworth community and in 1890 the Cacouna community, and houses are built there for the Malecites. However, the Malecites resisted a sedentary way of life for a long time. The presence of this nation in Quebec was almost forgotten by the population because the members were so spread out across the province. The band never ceased to exist in the federal government’s registers. In 1975, some hundred individuals were deemed to be part of this nation. After Bill C-31 (modifying the Indian Act ) was passed in 1985, many Malecites recovered their registered Indian status. In 1987, some 130 of them gathered in Rivière-du-Loup to elect a band council. Two years later, the Government of Quebec officially recognized the Malecite First Nation. Nearly 800 Maliseet people live in Quebec. The offices of the Maliseet Viger First Nation, the only band located in Quebec, are located in Cacouna, near Rivière-du-Loup. In Quebec, the Maliseet people speak French and English. However, in New Brunswick and the state of Maine, some speak their mother tongue. The Wolastoqiyik Wahsipekuk First Nation, formerly called the Maliseet of Viger First Nation, is the only Wolastoqiyik Nation in Quebec territory. Six other Wolastoqey Nations are in New Brunswick. After the loss of Viger's reserve lands in 1869, the community dispersed over the territories of Quebec, Canada and the United States. Today, the First Nation owns a small reserve land at Cacouna in Bas-Saint-Laurent and the members still constitute a diaspora living on the Québec territory and beyond. Several members of the Nation still go to Wolastokuk, ancestral territory, to practice traditional activities.


Jusqu’au XVIe siècle, les Malécites vivaient au Nouveau-Brunswick; leur territoire s’étendant vers l’ouest à partir de la rivière Saint-Jean. Leurs membres sont originaires de la Confédération Wabanaki qui regroupait les Penobscots, les Passamaquoddy, les Abénaquis du Maine et les Micmacs. Semi-nomades, ils vivaient de chasse et de pêche, mais ils cultivaient aussi le maïs. La principale communauté malécite, Médotec, était située aux abords de la rivière Saint-Jean. En 1694, au contact des Européens, la peste décime la population emportant ainsi 120 Malécites; le reste de la communauté délaisse temporairement le village. Les Malécites se sont alliés aux Français lors des guerres de colonisation : ils furent considérés comme un élément majeur de la défense française. En 1728, toutefois, les Malécites ratifient le traité de paix conclu à Boston avec les Anglais et, en vertu de ce traité, les Indiens de la Nouvelle-Angleterre de la Nouvelle-Écosse reconnaissent la souveraineté britannique sur la Nouvelle-Écosse. Le ressentiment des Malécites à l’endroit des Anglais dura jusqu’à la capitulation de Québec, en 1763. En 1826, une trentaine de familles formèrent un établissement à Viger derrière la seigneurie de l'Isle-Verte dans le compté de Rivière-du-Loup, d'où l'origine de leur appellation actuelle, les Malécites de Viger. Selon la politique de sédentarisation en vigueur à cette époque, on incite les Malécites à s’y installer de façon permanente et le gouvernement leur fournira des semences et des provisions à cet effet. Les mesures d’incitation échouent et faute d’occupation de cet établissement par les Malécites, le gouvernement canadien cède aux pressions des colons intéressés par ces terres fertiles et Viger est rétrocédé en 1869. En 1876, le gouvernement fédéral crée la communauté de Whitworth, puis celle de Cacouna en 1890 et on y construit des maisons. Les Malécites résistent cependant au mode de vie sédentaire; la population canadienne et québécoise en vint presque à oublier leur présence au Québec tant les Malécites se sont dispersés sur le territoire québécois. La bande de Viger n’a jamais cessé d’exister dans les registres du gouvernement fédéral. En 1975, une centaine d’individus étaient considérés comme faisant partie de cette nation. Dans la foulée du projet de loi C-31 modifiant la Loi sur les Indiens adopté en 1985, plusieurs Malécites ont recouvré le statut d’Indien inscrit. En 1987, environ 130 d’entre eux se sont réunis à Rivière-du-Loup pour élire un conseil de bande. Deux ans plus tard, le gouvernement du Québec reconnaissait officiellement la Première Nation Malécite de Viger. Près de 800 Malécites vivent sur le territoire québécois. Les bureaux de la première nation malécite de Viger, la seule bande située au Québec, se trouvent à Cacouna, près de Rivièredu-Loup. Au Québec, les Malécites s’expriment en français et en anglais. Cependant, au Nouveau-Brunswick et dans l’État du Maine, certains parlent leur langue maternelle. La Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, autrefois appelée Première Nation Malécite de Viger, est la seule Nation Wolastoqiyik en territoire québécois. Six autres Nations Wolastoqey se trouvent au Nouveau-Brunswick. Après la perte des terres de réserve de Viger en 1869, la communauté s’est dispersée sur les territoires du Québec, du Canada et des États-Unis. Aujourd’hui, la Première Nation possède une petite terre de réserve à Cacouna au Bas-Saint-Laurent et les membres forment une diaspora, répartie sur tout le territoire québécois et au-delà. Plusieurs membres de la Nation se rendent toujours sur le Wolastokuk, territoire ancestral, pour y pratiquer des activités traditionnelles.


Territoire :
Territoire de Kataskomiq

Territory:
Territory of Kataskomiq
Situation géographique :
La réserve de Kataskomiq est située sur la rivesud du Saint-Laurent, à 30 km de Rivière-duLoup, et Kataskomiq se trouve près de la municipalité de Cacouna.
Geographical location:
The reserve of Kataskomiq is located on the south shore of the Saint-Laurent river, 30km south of Rivière-du-Loup, and Kataskomiq is located near the municipality of Cacouna.
Superficie :
Area:
Kataskomiq: 173.01 hectares Cacouna: 0.17 hectare
Population : 1 188 Principales langues parlées : Français Gouvernement :
Québec G0L 1G0
Tél.: (418) 860-2393 https://wolastoqiyikwahsipekuk.ca/ Activités économiques :
Entreprise de pêche commerciale, poissonnerie
Crabe en Vrac. Commerces et services :
Boutique d’artisanat et centre d’interprétation de l’histoire des malécites à la Maison
Denis-Launière, tourisme. Infrastructure :
Accès : Le territoire est accessible par l’autoroute 20 et par la route 185 aussi. Réseau routier : aucune installation permanente. Nombre de maisons : aucune installation permanente.
Population: 1,188 Principal languages spoken: French Government:
Québec G0L 1G0
Commercial fisheries, Wholesale Crab fish market. Businesses and services:
Art & handicrafts store, Malecites history interpretation Center at Maison Denis-
Launière, Tourism. Infrastructure:
Access :The territory can be reached by highway 20 and by road 185 also. Road network: no permanent facilities. Number of houses: no permanent facilities.
Entreprises et organismes / Businesses and organizations t f
Boutique d’artisanat Matuweskewin, 215, rue de la Grève, Cacouna, (Québec), G0L 1G0 (418) 860-2393 (418) 867-3(418) Crabe en Vrac, 700, boulevard Du Rivage, Rimouski, (Québec), G3L 1G9 (418) 730-0773 Maison Denis-Launière, 215, rue de la Grève, Cacouna, (Québec), G0L 1G0 (418) 860-2393 Pêcheries Malécites, 217, rue de la Grève, Cacouna (Québec), G0L 1G0 (418) 860-2393 Première Nation Wolastoqiyik (Malécite) Wahsipekuk, 217, rue de la Grève, Cacouna, (Qc), G0L 1G0 (418) 860-2393 Société de gestion Toku, 181, avenue du Havre, Rimouski, (Québec), G5M 0B3 (418) 723-7089
MICMACSMICMACS


Before the arrival of the Europeans, the members of the Wabanaki Confederation, the Souriquois, now called the Micmacs, occupied Nova Scotia, Prince Edward Island, New Brunswick, and the southern portion of the Gaspé peninsula. In 1611, Father Pierre Briard estimated their population at 3,000 in these areas. A nomadic people, the Micmacs lived primarily from the traditional activities of hunting, trapping, fishing and the harvesting of wild berries. Because of their way of life, they built their wigwams so that they could be easily moved from one place to another. In the 16th century, the Micmacs were one of the first peoples to encounter Europeans. They tried to profit from the fur trade between the Europeans and the tribes further to the west by acting as middlemen. As for all the other Aboriginal nations in America, a very large portion of the Micmac po pulation was wiped out by the diseases contracted from the contacts with Europeans. At the beginning of the XVII century, the arrival of Europeens missionary sack Micmacs way of life. As early as 1624, this nation will progressively abandon their spiritual and cultural values to the benifit of Europeen religion and way of life. Following their victory over the French in 1763, the English from New England moved into the Atlantic region in large numbers. The British government tried to turn the Micmacs into farmers; its efforts failed and instead the Micmacs became workers in the forestry and transportation sectors, wich produced significant sociocultural changes. The Micmacs are fishermen by tradition and they continue to fish salmon. In 1982, the community of Gesgapegiag and the owners of riverfornt property joined forces to form the Cascapedia River Salmon Management Society, wich organizes fishing trips for anglers. There is also the Micmac Crafts Cooperative, wich exports its products to the United States. They also built several facilities to deal with problems that are present in their communities that are worth mentioning: an addiction centre in Gesgapegiag, a youth centre and a battered women’s shelter in Listuguj. Listuguj and Gesgapegiag are also two dynamic MicMac business communities. In 2001, the three Micmac communities in Quebec (Listuguj, Gesgapegiag, Gaspé) united to form a political and administrative body, the Mi'gmawei Mawiomi Secretariat, in order to provide common services, to establish links with non-native partners, particularly in the fishing and forestry sectors, and prepare their land claims negotiations.

LESLES MICMACSMICMACS

Avant l’arrivée des Européens, les membres de la Confédération Wabanaki, les Souriquois, aujourd’hui nommés les Micmacs, occupaient la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard, le Nouveau-Brunswick et la partie sud de la péninsule gaspésienne. En 1611, le père Pierre Nilard en dénombrait environ 3 000 en ces lieux. Peuples nomades, les Micmacs vivaient surtout des activités traditionnelles de chasse, de pêche, de trappe et de cueillette de petits fruits. Étant donné leur mode de vie, ils cons truisaient leur wigwams de manière à pouvoir les transporter aisément d’un lieu à l’autre. Au XVIe siècle, les Micmacs sont l’un des premiers peuples à entrer en contact avec les Européens. À titre d’intermédiaires, ils tenteront de tirer profit de la traite des fourrures entre les Européens et les nations situées plus à l’ouest. Comme toutes les autres nations autochtones d’Amérique, une très grande partie de la population sera décimée par les maladies contagieuses attrapées au contact des Européens. L’arrivée des missionnaires européens, au début du XVIIe siècle, transformera le mode de vie des Micmacs. Dès 1624, ce peuple délaissera progressivement ses valeurs spirituelles et culturelles au profit de la religion et du mode de vie européens. À la suite de leur victoire sur les Français en 1763, les Anglais de la Nouvelle-Angleterre s’installeront en grand nombre dans la région atlantique. Le gouvernement britannique tentera de faire des Micmacs des agriculteurs et ces tentatives de sédentarisation échoueront. Malgré tout, les Micmacs deviendront une main-d’œuvre bon marché dans les domaines du transport et de la foresterie au détriment de leurs activités traditionnelles, ce qui entraî nera des modifications socio-culturelles importantes pour leur nation. De nos jours, la pêche au saumon est toujours pratiquée par les Micmacs et cette activité est devenue un facteur de développement économique important pour cette nation. Ainsi, la communauté de Gesgapegiag s’est associée à des propriétaires riverains pour former, en 1982, la Société de gestion du saumon de la Grande rivière Cascapédia qui organise des séjours de pêche pour les amateurs. Nous retrouvons également la coopérative d’artisanat micmac de Gesgapegiag, une coopérative florissante aux États-Unis. Plusieurs réalisations du peuple micmac ayant pour but de résoudre certains problèmes sociaux au sein de leurs communautés sont dignes de mention: la création d’un centre de désintoxication situé à Gesgapegiag, un centre d’accueil pour les jeunes en difficulté et un centre d’hébergement pour les femmes victimes de violence, tous deux à Listuguj. Listuguj et Gesgapegiag sont aussi deux communautés d'affaires dynamiques. En 2001, les trois communautés Micmacs au Québec (Listuguj, Gesgapegiag, Gaspé) se sont unies pour former un organisme politique et administratif, le Secrétariat Mi’gmawei Mawiomi, afin de se donner des services communs, d’établir des liens avec des partenaires allochtones, notamment dans les secteurs de la pêche et de la foresterie, et de préparer leurs négociations en matière de revendications territoriales.

Conseil de bande Micmac de Gespeg, 34, Montée de Corte-Real, C.P. 69, Gaspé, (Québec), G4X 6V2 Site d’interprétation Micmac de Gespeg, 783, boul. de la Pointe-Navarre, C.P. 69, Gaspé, (Québec), G4X 6V2 (418) 368-6005 (418) 368-1272
(418) 368-7449 (418) 368-1272

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info@indianacommunication.com

Territoire :
Une partie des membres de Gespeg résident à proximité de Gaspé, l’autre partie résident dans la région de Montréal et à l’extérieur du
Québec. Situation géographique :
Les membres de la bande résident à proximité de Gaspé. Aucun territoire n’est réservé à l’usage de la bande. Superficie :
Ne s’applique pas. Population :
1500 Principales langues parlées :
Français, anglais Gouvernement :
Art et artisanat, commerces et services, musée d’interprétation, site d’interprétation avec artisanat, pêches commerciales, foresterie. Infrastructure :
Accès : la route 132 mène à Gaspé. Réseau routier : ne s’applique pas. Nombre de maisons : ne s’applique pas.
Territory:
In the Montreal region and outside of the province of Quebec. Geographical location:
The Gespeg members lives near Gaspé, in the
Not applicable. Population:
1500 Principal languages spoken:
French, English Government:
Arts and handicrafts, businesses and services, interpretation museum, interpretation site arts and handicrafts, commercial listing, forestry. Infrastructure:
Access: Highway 132 leads to Gaspé. Road network: not applicable. Number of houses: not applicable.
Aligewogwom Thrift Shop, General Delivery, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 Angie’s Bakery, 35 Jerome Street, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 Caisse populaire Desjardins de Maria, 554, Blvd. Perron, Maria, (Québec), G0C 1Y0 Chalets De L'Anse Ste-Helene, 892 Boulevard Perron O, Maria, QC G0C 1Y0 (418) 759-3431 (418) 759-8011 (418) 759-3456 (418) 759-3801 (581) 886-5455
CHRG Radio, 55 School St., Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 759-8196
Chucky’s Auto Repair, 30 Beach Rd., Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 Dépanneur Martin, 185 Main Street, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0
(418) 759-5273 (418) 759-5440 (418) 759-5448 First Nation Baskets, 15 Droken Road, Maria, (Québec), G0C 1Y0 (418) 759-5988 (418) 759-5988 Galgoasiet Natural Resources, 101 Perron Blvd., P.O. Box 429, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 759-1303 (418) 759-1301 Gesgapegiag Early Childhood Center, 35B Main Street, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 759-5759 (418) 759-5788 Gesgapegiag Education Services, 100 Perron Blvd., P.O. Box 1280, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 759-3441 (418) 759-5856 Gesgapegiag Excavation, General Delivery, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 759-3441 Gesgapegiag Handycraft Coop - Coopérative Artisanat de Maria, 120 Perron Blvd., Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 759-3504 (418) 759-5424 Gesgapegiag Health & Community Services, 95 Main Street, P.O. Box 1450, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 759-3431 (418) 759-5866 Gesgapegiag Kateri Tekakwitha Church General Delivery, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 759-3406 Gesgapegiag Police and Fire Department, 110 Perron Boulevard, P.O. Box 369, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 759-3113 (418) 759-3209 Indian Handicraft, General Delivery, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 759-1300 Indian Bay Smokehouse, 7 Perron Blvd, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 392-6908 Jerome’s Canteen, 130 Main Street, P.O. Box 1182, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 759-5600 Le Relais De La Cache, C.P 706 Route 299 Km 62 Lac-Casault, (Quebec), G0C 1Y0 (581) 880-6025 Lobster Wholesale 104 Droken Road, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0. (418) 759-1303 Lobster Hut, 4 Perron Blvd., General Delivery, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (419) 759-5467 Lumberjack Service General Delivery, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (581) 886-4081 Mawiomi Treatment Services, 85 School Street, P.O. Box 1068, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 759-3522 (418) 759-3048 Micmac Cabinet Making, 30B Church Court, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 392-9841 Micmac Camp General Delivery, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 392-6327 Micmac Co-Op, 6 Perron Blvd, General Delivery, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 759-3504 Micmacs of Gesgapegiag Band Council, 100 Perron Blvd., P.O. Box 1280, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 759-3441 (418) 759-5856 Micmacs Of Gesgapegiag Joneve, 100 Perron Boulevard, General Delivery, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 392-1918 Micmacs of the Grand Cascapedia, 10 Drokon, P.O. Box 516, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 392-6327 (418) 392-5044 Psychic Medium And Intuitive Coach, General Delivery, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 392-1918 Walgwan Center, P.O.Box 1009, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 759-3006 (418) 759-3064 Wejgwapniag School, 40 Main Street, P.O.Box 1280, Gesgapegiag, (Québec), G0C 1Y0 (418) 759-3422 (418) 759-5446