Les douze lunes du guide ou in Sarkozyae annus horribilis

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et riche du gouvernement était l’avocat de Bernard Tapie, Borloo qui serait en train de monter un cabinet d’avocats commun avec qui ? Notre Lumière du matin. Rappelez vous dans les off du Point ce que disait Sarkozy : . « Président, on a été six à faire l’job. Regardez les seconds mandats - hein ? Pas formidable ! Alors, moi, en 2012, j’aurai 57 ans, je me représente pas. Et quand j’vois les milliards que gagne Clinton [il avance le visage, cligne des yeux], moi, j’m’en mets plein les poches ! [il frappe de ses mains les deux poches de son veston]. » « Je fais ça pendant cinq ans et, ensuite, je pars faire du fric, comme Clinton. 150 000 euros la conférence ! » A n’en pas douter l’association sera fructueuse. Jean Sarkozy devait jouer une pièce de théâtre avec la fille de Bernard Tapie. Le Canard Enchaîné , de son côté révèle que Guéant est intervenu de l’Elysée pour empêcher l’expulsion du fils de Bernard Tapie. C’est ici repris par Libération . De plus celui qui est en failite personnelle a pu régler cash 10 000 euros et se porter caution pour 10 fois plus. Il doit y en avoir beaucoup autour devous en faillite personnelle capables de sortir 10 000 euros cash. Et Tapie nous dit qu’il n’a pas de lien avec Sarkozy. Ces deux derniers points confirment les dires de Tapie. De tout cela ce qui m’écœure jusqu’aux vomissements ce sont ces 45 millions d’euros pour préjudice moral. Le second ne prendra que quelques lignes. Sarkozy veut la peau de Franz-Olivier Giesberg, patron du Point. Pinault dément. C’est ici, par le Nouvel Observateur. Je ne sais pas si je dois dire que je garde le meilleur pour la fin. Les deux premiers sont déjà gratinés : collusion d’argent, pouvoir et voyoucratie, atteinte à la liberté de la presse. Donc le meilleur ou le pire. Après avoir refusé les amendements de l’opposition concernant la nouvelle constitution l’illustre président de l’Europe s’inquiète du résultat du congrès et il a raison. De là il joue sur tous les tableaux et des plus minables combinaisons. D’abord il protège ses arrières. Bien qu’ayant refusé les amendements il se prépare à accuser l’opposition de l’échec possible de cette consultation versaillaise. Il continue à se comporter en autocrate en annonçant, ce qui n’est pas de son pouvoir mais de celui de l’Assemblée qu’il dit vouloir renforcer, que dorénavant les groupes parlementaires ne seront pas formés de 20 députés mais de 15. Une évolution opportune alors que les arguments de ce pouvoir étaient à l’automne complètement opposés alors que le PC lui voulait l’abaisser à 10. 15 et Baylet va faire voter son groupe MRG oui. Qui a été vice président du MRG ? Et qui vient de se voir gratifier de quelques petites galettes ? Bernard Tapie. Deux cadeaux. mais on ne s’arrête pas là. Je vous laisse vérifier par vous même l’augmentation des encarts publicitaires de l’Etat dans les journaux du groupe de presse de Baylet. L’Elysée achète les votes, ils les achète au sens strict du mot avec des biftons. C’est aussi la nomination récente par le chef de l’Etat au conseil d’Etat, nomination surprenante d’un radical de gauche comme le révèle Moscovi à LCI et repris par le Nouvel Observateur : Le député socialiste Pierre Moscovici a vivement critiqué, vendredi 18 juillet, sur LCI les moyens employés selon lui par la majorité pour obtenir une majorité pour le vote de la réforme des institutions lors du Congrès, parlant de pratiques qui "rappellent beaucoup les années

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