Magazine DjibECO N3

Edition N째 3

Mars-Mai 2014 | 500 FD

sommaire |

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06 Lancement du Haut Conseil National du Dialogue Public-Privé

Des investisseurs allemands à Djibouti

Turquie-Djibouti : Pour un renforcement des relations

La CCD EN rEPrÉsENTaTiON Page 33 5ème Forum des Affaires UE/Afrique Participation d’une forte délégation des secteurs public et privé djiboutiens 31 Le Président du Puntland en visite à la CCD

ÉDiTOriaL ÉVèNEMENT Page 6 Lancement du Haut Conseil National du Dialogue Public-Privé

DOssiEr Page 18 Une délégation d’hommes d’affaires turcs à Djibouti Page 20 Turquie-Djibouti : Pour un renforcement des relations

aCTiViTÉs DE La CCD Page 22 Signature d’un accord de coopération avec le MENFOP Page 23 Une délégation d’hommes d’affaires rwandais à la CCD Page 26 Des investisseurs allemands à Djibouti Page 28 Echanges entre les entreprises djiboutiennes et le camp Lemoniersur les conditions d’accès à leurs marchés Lancement du 14ème Sommet Africain de l’Internet Page 29 Mission commerciale des Pays-Bas à Djibouti

Page 34 Djibouti multiplie ses efforts pour attirer les investisseurs Page 35 La CCD au Conseil d’Administration de la Chambre Islamique Commerce et de l’Industrie Page 36 La CCD à l’exposition régionale des Etats Arabes pour le développement sud-sud, au Qatar Page 38 Le Président de la CCD à la 9ème réunion du Comesa Business Council Page 39 Consultations pour l’Afrique de l’Est sur l’avenir du Groupe ACP après 2020

rENFOrCEMENT DEs CaPaCiTÉs DEs ENTrEPrisEs Page 41 Formation au commerce international Page 42 Zoom sur les procédures de passation de marchés de la Banque Mondiale Page 43 Accèder aux marchés de l’armée américaine Page 44 Les clés de l’analyse des marchés

aCTUaLiTÉs rÉGLEMENTairEs OPPOrTUNiTÉs D’aFFairEs aGENDa

Page 30 Visites de courtoisie DjibEco N°3| Mars-Mai 2014 | PaGE 5

éditorial |

M. Youssouf Moussa Dawaleh Président de la Chambre de Commerce de Djibouti

Q UNE CHAMBRE en mouvement ue d’évènements pour la Chambre de Commerce ces dernières semaines ! Que de visites, de missions, de rencontres vécues !

Directeur De publication M. Youssouf Moussa Dawaleh comité De réDaction Directeur : Mme Hibo Osman Ahmed redacteur en chef : Mme Sarah Houssein Ahmed conception Graphique : M. Ismael Mohamed Madar

Pour commencer, depuis mars 2014, une avancée significative a été faite dans le sens d’une plus grande implication du secteur privé dans la prise de décisions politiques, du moins pour ce qui relève du domaine économique et des affaires. En effet, le processus institutionnel du dialogue entre les secteurs public et privé a été officiellement lancé à travers la mise en place du Haut Conseil National du Dialogue publicprivé. Cette structure devrait donc renforcer l’interaction entre les décideurs politiques et les acteurs privés que nous sommes et ce, dans l’objectif de favoriser la bonne gouvernance et le développement économique de notre pays pour assurer un avenir meilleur à nos jeunes.

Me concernant, je reste persuadé que chacun d’entre nous a un rôle à jouer, une responsabilité pour faire de notre pays un lieu où il fait bon vivre.

Dépôt légal N°3/2014

Pour cela, la solidarité et la culture de la concertation sont les maîtres mots.

Concertation entre le secteur public et privé certes, mais solidarité également entre les chefs d’entreprises chevronnés et les jeunes entrepreneurs à travers des actions de mentorats nous permettant de contribuer concrètement à la prospérité et au développement économique du pays. Enfin solidarité avec la vision du Chef de l’Etat afin d’atteindre les objectifs fixés à travers les grandes orientations politiques en termes de lutte contre la pauvreté et le chômage.

CHAMbRe De COMMeRCe De DjIbOutI Place Lagarde bP 84 - DjIbOutI République de Djibouti tél. : +253 21 35 10 70 Fax : +253 21 35 00 96 e-mail : ccd@intnet.dj www.ccd.dj

Bien sûr, nous pouvons tous avoir des avis divergents et des moyens différents pour créer de la richesse, mais nous devons être solidaires dans les efforts entrepris pour favoriser un environnement de paix permettant d’une part de mobiliser des investissements productifs et d’autre part de renforcer le positionne-

collaborateurs : M. Mohamed Ali Hassan Mme Idil Aden Robleh Mme Zahra Ahmed Omar M. Syad Ali Hassan Saisie : Mme Ilsan Moustapha Ali photos : M. Idriss Mohamed

tiraGe 2000 exemplaires

ment de Djibouti comme plateforme de redistribution pour la sous-région, et en tirer le meilleur parti.

Dans cette optique, la prolongation de la présence de l’armée américaine comme annoncé lors de l’entretien entre les Présidents Obama et Ismaïl Omar Guelleh et la nouvelle donne que cela implique, participe à l’instauration d’un climat de sécurité dans la région favorable aux investissements, tout en confortant la position stratégique de notre pays.

Par ailleurs, les atouts de notre pays ne sont plus à démontrer, nous pouvons le constater par l’engouement qu’il suscite auprès des pays partenaires, à travers les nombreuses missions commerciales que nous avons reçu ces deux derniers mois (Rwanda, Turquie, Allemagne et Pays-Bas) et de nos participations à plusieurs forums économiques (Doha, Bruxelles, Dubai).

La Chambre de Commerce de Djibouti a activement participé à cet élan, en accueillant les délégations, en facilitant les échanges avec les opérateurs privés, et en faisant la promotion des potentialités de notre pays. La signature de mémorandums d’entente a permis de concrétiser toutes ces rencontres et inscrire dans la durée les liens ainsi tissés avec les différents partenaires rencontrées à Djibouti ou dans leurs pays respectifs.

Je profite de l’occasion pour saluer le dynamisme de nos représentations diplomatiques à l’étranger qui à certains moments a été décisif et les remercier chaleureusement.

La balle est donc dans notre camp pour croire en nous et en nos capacités à relever ensemble les défis du développement économique de notre pays.

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| évènement

Lancement du Haut Conseil National du Dialogue Public-Privé Le 23 mars dernier, le Président de la république, s.E. M. ismail Omar Guelleh, a procédé au lancement du Haut Conseil du Dialogue Public-Privé en présence des membres du gouvernement et de nombreux représentants de la communauté des affaires. En effet, c’est dans la grande salle du Palais du Peuple, récemment rénové, que le Chef de l’Etat a présidé cet évènement hautement stratégique pour les secteurs public et privé. stratégique car cette structure a pour ambition d’améliorer le partenariat entre les deux parties et de lever les incompréhensions et autres dysfonctionnements existants, bref, assainir l’environnement des affaires.

Une ouverture solennelle démarrée par la présentation du Haut Conseil National du Dialogue Public-Privé.

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évènement |

SON rôLE ET SA MISSION Instance paritaire de dialogue et de concertation entre l’Etat et le secteur privé, placé sous l’autorité du Chef de l’Etat, le Haut Conseil National du Dialogue Public-privé (HCNDPP) a pour mission de veiller à la mise en place d’un environnement des affaires favorable à l’épanouissement du secteur privé.

SA COMPOSITION Il regroupe 3 organes : un Comité d’Orientation Stratégique, un Comité Technique et un Secrétariat Permanent.

Le Comité d’Orientation stratégique (COs) placé sous la présidence du Ministre de l’Economie, appuyé par deux vice-présidents que sont le Ministre du Travail et le Président de la Chambre a pour missions de : Dégager une vision d’ensemble du développement du secteur privé du pays Elaborer une stratégie et des perspectives de développement Fixer des orientations susceptibles de promouvoir la croissance économiques et la création d’emploi Donner un avis sur toutes les propositions de mesures ou de réformes émanant des institutions en rapport avec le secteur privé

Examiner et valider les propositions, recommandations et délibérations issues du Comité Technique Apprécier l’impact sur le secteur privé des mesures prises Le COS se réunira au moins deux fois par an en session ordinaire. Les membres sont à parité des représentants des institutions du secteur public concernées et des représentants du secteur privé.

Le Comité Technique (CT) qui est co-présidé par le Ministre délégué au Commerce et la 1ère Vice-présidente de la Chambre de Commerce de Djibouti, a pour missions de : Éclairer le COS afin de mieux cibler ses interventions en faveur du secteur privé Contribuer à la formulation des politiques économiques et à l’élaboration de textes réglementaires et législatifs sur l’activité du secteur privé Soumettre au COS sous forme de recommandations ou délibérations les décisions prises Mettre en œuvre les orientations de la Politique du Gouvernement visant à l’amélioration de l’environnement des affaires à Djibouti Coordonner et suivre la mise en œuvre des actions prises en matière de développement et de promotion du secteur privé

Œuvrer activement à la promotion de Djibouti et à la recherche des nouveaux investisseurs nationaux et étrangers Le CT est composé lui aussi à parité par des représentants du secteur public et du secteur privé. Il se réunira au moins trois fois par an en session ordinaire.

Le secrétariat Permanent (sP) est co-présidé par le Secrétaire Général du Ministère du Commerce et la Secrétaire Générale de la Chambre et se compose de deux représentants du secteur public et de deux représentants du secteur privé. Chargé de la mise en œuvre des décisions du HCNDPP dont il assure la coordination et le suivi des travaux, le ST a pour missions de : Préparer les dossiers Techniques du CT avant leur examen au HCNDPP Préparer la mise en œuvre des décisions arrêtées ou validées par le Haut Conseil National du dialogue Public-Privé Soumettre au HCNDPP, les recommandations ou délibérations du COS Suivre l’exécution ou la mise en œuvre des décisions du HCNDPP Assurer la communication interne et externe du HCNDPP.

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| évènement suivie par les discours officiels En premier lieu celui du Président de la Chambre de Commerce de Djibouti qui s’est réjouit du lancement de ce mécanisme institutionnel de concertation entre le secteur public et privé.

Il a également précisé que jusque-là, la Chambre de Commerce de Djibouti jouait le rôle d’interface en saisissant d’une part les pouvoirs publics sur les doléances et préoccupations du secteur privé, et en sensibilisant d’autre part les opérateurs économiques sur les nouvelles mesures économiques et réglemen-

Selon lui, la communauté d’affaires, dont le rôle central dans la création de richesse nationale est désormais largement reconnu, attend beaucoup des activités qui seront menées à travers cette plateforme de dialogue et ce, dans le sens d’une amélioration significative du climat des affaires.

iNTErVENTiON …il est primordial de regarder tous dans la même DU PrÉsiDENT direction et d’avoir la même vision du développement et ce afin de favoriser une croissance inclusive…

DE La CCD M. YOUssOUF Le secteur privé, dont je me fais le porte-voix, se félicite MOUssa DawaLEH de la mise en place de ce forum de discussion qui « …il est primordial de regarder tous devrait permettre d’une part l’élaboration de dans la même direction et d’avoir la politiques économiques pertinentes et mieux ajustées même vision du développement et ce et d’autre part favoriser une meilleure gouvernance afin de favoriser une croissance ind’entreprises. clusive» Il a souligné que ce processus participatif voit le jour grâce à la volonté manifeste du Président de la république, S.E. Monsieur Ismaël Omar Guelleh, qui a toujours prêté une oreille attentive aux préoccupations du secteur privé et n’a pas manqué de le remercier au nom de la communauté d’affaires du pays, et en son nom personnel.

«Le secteur privé, dont je me fais le porte-voix, se félicite de la mise en place de ce forum de discussion qui devrait permettre d’une part l’élaboration de politiques économiques pertinentes et mieux ajustées et d’autre part de favoriser une meilleure gouvernance d’entreprises.

En effet, inclure les administrés et en l’occurrence les opérateurs du secteur privé dans la prise de décisions sur les affaires économiques et commerciales d’un pays, s’avère de plus en plus incontournable dans notre monde moderne. En ce sens où il est primordial de regarder tous dans la même direction, d’avoir la même vision du développement et ce afin de favoriser une croissance inclusive».

M. Youssouf Moussa Dawaleh Président de la Chambre de Commerce de Djibouti

taires touchant à l’environnement des entreprises. Cependant, la mise en place d’un mécanisme formalisé, réunissant des décideurs politiques et des acteurs économiques, interagissant suivant des règles déterminées, sur un plan d’action décidé d’un commun accord et d’après un calendrier de rencontres défini, est, a-t-il ajouté, une avancée majeure pour notre pays.

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En effet, et sans anticiper sur les travaux qui seront menés par les instances prévues par les textes, un tel dialogue devrait contribuer à l’amélioration de la lisibilité et de la visibilité de l’environnement des affaires et du dispositif d’appui à l’investissement et au secteur privé et partant, au développement économique du pays.

évènement | M. Youssouf Moussa Dawaleh a rappelé que depuis plusieurs années, le gouvernement a mis en place des réformes et des politiques visant à transformer Djibouti en une plateforme commerciale et de services pour la région de la Corne de l’Afrique, à travers notamment : le développement et la réhabilitation des infrastructures de transports en appui aux Ports de Djibouti, considérés comme le moteur de la croissance économique et de l’emploi la création de la Zone Franche Commerciale et Industrielle, l’amélioration de l’environnement des affaires à travers la codification des différents textes tels que le code du commerce, le code général des impôts, le code des douanes, le code du travail.

Cependant, a-t-il poursuivi, les reformes, les politiques, les infrastructures… ne sont que des systèmes, des cadres et des outils, qui nécessitent la passion, le dynamisme, l’ingéniosité et le goût du risque d’hommes et de femmes disposés à investir tous leurs biens et leurs énergies pour se placer au service de la création de richesses. En d’autre termes, afin que ces réformes et ces

processus atteignent leurs objectifs, il est nécessaire d’avoir des entreprises, à même de relever le défi, d’être le moteur de la croissance et de l’emploi et contribuant à la lutte contre la pauvreté. Pour cela, il est nécessaire de les conforter, de réduire les incertitudes affectant leur perception de l’environnent des affaires, de leur donner la confiance nécessaire à la prise de risques. En clair, le secteur privé devra être considéré comme un véritable partenaire, dont l’avis compte, et les préoccupations entendues.

Du reste, a-t-il dit, il est primordial que chacune des parties prenantes de cette structure se sente investie et consciente de l’importance de son rôle dans le processus afin de privilégier le consensus et toujours aller vers la recherche de points de convergence.

Le Président de la CCD est convaincu que la plateforme d’interaction entre le public et le privé mis en place en ce jour est un signal fort lancé par le gouvernement, en faveur du secteur privé.

S’agissant de la structure, M. Youssouf Moussa Dawaleh a souligné que ce n’était que le début du processus et que certains ajustements devront sans doute être faits. Ainsi, certaines institutions, départements ou opérateurs ne se sentiront peut être pas suffisamment impliqués, d’autre estimeront être trop au cœur du processus, le plus important étant que tous soient conscients de l’importance de la tâche qui leur incombe et sa portée nationale.

Il a d’ailleurs engagé personnellement la chambre pour mettre en œuvre tous les efforts nécessaires afin que la participation du secteur privé à ce processus de dialogue soit une réussite et en a appelé à toutes les bonnes volontés au sein de la communauté d’affaires, à accompagner ce travail et à former une équipe proactive, susceptible d’être une véritable force de proposition.

Le Président de la Chambre a annoncé que la première réunion du Comité d’orientation stratégique de la nouvelle structure est prévue dans les prochaines semaines afin de finaliser le projet de plan d’action déjà transmis aux membres et que plusieurs opérateurs ont déjà fait part de certaines questions qu’ils souhaiteraient mettre à l’ordre du jour de ce comité.

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| évènement

M. Ilyas Moussa Dawaleh Ministre de l’Economie et des Finances

Il est, de l’avis général, admis qu’un dialogue publicprivé constitue un élément essentiel des efforts consistant à instaurer une bonne gouvernance économique, et à réformer le climat des affaires. L’installation de cette nouvelle structure montre en effet, la volonté ferme de notre gouvernement de reconnaître le secteur privé comme étant un intervenant légitime dans l’élaboration des politiques de développement économique et social de notre pays. iNTErVENTiON DU MiNisTrE DE L’ÉCONOMiE ET DEs FiNaNCEs

Privé comme d’un instrument institutionnel ayant pour vocation de fluidifier les relations public-privé pour le bien commun: le développement économique et social du pays.

«Il s’agit pour nous tous, a-t-il conclu, d’un véritable défi à relever, à savoir faire tomber des barrières trop longtemps érigées et enclencher une dynamique de dialogue fructueux et de qualité, dans le respect du partenaire, et dans la préservation de l’intégrité et de l’autonomie de chacun».

rappelant la situation économique de Djibouti et les reformes menées, il a notamment souligné qu’ «en matière d'amélioration de l'environnement des affaires, le gouvernement a aussi entrepris des réalisations qui commencent à porter ses fruits», comme par exemple :

Le Ministre de l’Economie et des Finances a quant à lui a parlé du Haut Conseil National du Dialogue Public-

- l’amélioration du processus de création des entreprises, qui a permis aux agences de notation de classer la république de Djibouti parmi

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les 10 pays les plus réformateurs au monde en 2012-2013 dans les domaines étudiés par «Doing-Business» - la mise en place du Guichet Unique regroupant dans une première phase la CNSS, la Direction des Impôts, l’ODPIC et l’ANPI dans un même lieu, constitue un fait majeur qui présage de la fin du calvaire du parcours infernal des investisseurs.

Cette entente a été scellée par une convention liant tous ces organismes pour créer une synergie efficace en vue d'une meilleure attractivité des investisseurs. L'implication du secteur privé dans la construction de notre pays est historiquement éloquente puisque la ville de Djibouti a été entièrement construite par des capitaux privés, a-t-il précisé car en effet, les travaux de chemin de fer, les salines de Djibouti furent des œuvres des capitaux privés ainsi que l'émission de la monnaie. Il a ajouté que Djibouti a longtemps été le carrefour des échanges commerciaux s'adaptant aux exigences du commerce international et forgeant ainsi une certaine culture de tolérance et de partage dans un esprit de dialogue et du compromis. Son héritage culturel et historique prédispose à la consolidation d'un dialogue publicprivé.

Il est, de l’avis général, qu’un dialogue public-privé constitue un élément essentiel des efforts consistant à instaurer une bonne gouvernance économique, et à réformer le climat des affaires et que l’installation de cette nouvelle structure montre en effet, la volonté ferme du gouvernement de reconnaître le secteur privé comme étant un intervenant légitime dans l’élaboration de politiques de développement économique et social du pays.

«En tant que premier créateur de richesses, a-t-il dit, la bonne fonctionnalité et la participation active du

évènement | secteur privé dans les efforts destinés à parvenir à un développement durable, partagé et inclusif, constituent donc par conséquent, une nécessité absolue. D’autant que la méfiance et le manque de coopération entre les secteurs public et privé sont monnaie courante dans bien des pays où il est souvent reproché au secteur public de ne pas prendre en compte les difficultés rencontrées par le secteur privé. Aussi, le principe de dialogue s’impose comme un outil pouvant mettre fin à des dysfonctionnements qui handicapent lourdement la croissance économique et la réduction de la pauvreté dans notre pays».

Le ministre a ajouté que le principe de dialogue structuré et institutionnalisé consiste en un échange mutuel d’opinions, dans un cadre de concertation solide et crédible, ce dialogue commençant par l’identification des obstacles et opportunités présentes en matière de développement du secteur privé, avec l’objectif ultime d’incorporer les points de vues de ce secteur dans l’élaboration des politiques publiques.

«C’est en prenant conscience des principales difficultés qui s’imposent aux différents acteurs du secteur privé, et en donnant l’opportunité à

tous d’apporter leur contribution dans l’élaboration des décisions de développement stratégique, que nous atteindrons ensemble, une croissance économique qui bénéficiera à tous les Djiboutiens».

«De plus, le principe de ce dialogue n’est pas spécifique à notre pays.

L’ensemble des pays en développement, et particulièrement ceux du continent africain, sont aujourd’hui majoritairement engagés dans une compétition serrée pour attirer les investissements directs étrangers, en raison de l’impact significatif que cela peut avoir sur la création d’emplois et de revenus».

«Institutionnaliser un mécanisme de dialogue public-privé permet de cibler les goulots d'étranglements et les meilleures opportunités et facilite la mise en œuvre de solutions innovantes au profit des entreprises nationales, aussi bien dans leur création que dans leur expansion dans le monde des affaires. Il est évident que le succès de cette nouvelle structure sera largement déterminé par la façon dont ce dialogue sera organisé au sein des mécanismes qui seront mis en place pour que tous les acteurs concernés puissent faire entendre leurs voix».

S’appuyant sur les expériences de

dialogues public-privé menées dans le monde, Djibouti a opté pour la mise en place d’un Haut Conseil National qui se réunira une fois par an dans le cadre d’un «Forum Annuel de Concertation Publique-Privée» sous le Haut Patronage du Président de la république, S.E.M Ismail Omar Guelleh. Cette structure procède selon une approche participative et paritaire dans le choix des membres qui la composent, ainsi que dans la définition de ses missions.

Elle est composée d’un Comité d’Orientation Stratégique, d’un Comité Technique, et d’un Secrétariat Permanent, qui regroupent l’ensemble des départements ministériels ainsi que des représentants de différentes associations du secteur privé en une seule et même entité. Ce mécanisme qui rapproche les divers acteurs des secteurs publics et privé se veut ainsi sans esprit d’exclusion, et impliquant tous les participants de façon équitable, de sorte à instaurer une confiance mutuelle entre les deux secteurs. Cependant, il sera primordial que le Haut Conseil passe avant tout par une phase de concertation afin de dégager un consensus sur les problématiques pouvant surgir à l’ordre du jour, les objectifs à at-

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| évènement teindre et la traduction de ces questions en politiques, stratégies et plans d’exécution. Enfin, en vue d’une bonne planification pour l’année 2014, le Comité d’Orientation Stratégique du Haut Conseil adoptera un plan d’action commun, clair et concis qui reflètera les problématiques prioritaires de cette structure, dont l’avancée pourra être suivie et évaluée périodiquement».

«Le succès de cette initiative, a-t-il rappelé, dépendra en grande partie de la qualité de la participation et de l’adhésion au processus par l’ensemble des acteurs concernés. La méfiance réciproque entre les secteurs public et privé donne lieu généralement à la persistance d’un équilibre non- coopératif auquel il nous faut

mettre fin. Il nous faut également reconnaitre que le secteur public n’est pas à l’origine de tous les maux, et que le secteur privé n’est pas porteur de toutes les vertus. Dans l’ensemble, disons qu’un dialogue efficace requiert une volonté expresse des deux cotés de donner suite aux objectifs fixés, et d’être impliqués et convaincus de l’intérêt de la démarche».

Le ministre de l’économie et des finances s’est engagé à veiller avec les co-présidents du Haut Conseil, à ce que les hauts responsables impliqués puissent fournir des efforts permanents pour le succès de cette nouvelle structure dans le but d’établir une confiance mutuelle et de rapprocher les points de vue entre les secteurs publics et privés. Il est aisé, selon lui, de créer des institu-

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tions tel que le Haut Conseil National Dialogue Public Privé mais il est plus difficile de la faire vivre et lui faire atteindre l'objectif de sa création: instaurer une culture de dialogue pour faire entretenir des rapports sains public-privé qui puissent susciter des investissements économiques et sociaux e vue d'une croissance partagée et inclusive.

Tel est le défi de cette institution de dialogue qui n a pas le droit d'échouer puisque la cohésion sociale en dépend.

«Nous espérons qu'avec l'instauration de ce mécanisme hautement stratégique, notre secteur Privé sera le pourvoyeur des emplois et des revenus pour qu'enfin le spectre du chômage qui hante notre cohésion sociale soit pour le moins réduit».

évènement | Lancement du Haut conseiL nationaL du diaLogue PubLic-Privé

Discours du Président de la République «L’événement qui nous réunit aujourd’hui revêt une grande importance et ce à plus d’un titre. D’abord, parce que l’idée d’un tel forum de discussion était en gestation depuis déjà un certain moment et il était temps, pour nous, qu’il se concrétise.

Ensuite et surtout parce que c’est à mon sens le lieu idéal pour remettre le dialogue et la consultation au cœur de notre planification économique. En effet, pour mener à bien notre développement et faire fructifier notre croissance, il est nécessaire que ce Haut Conseil soit un lieu de dialogue entre tous les acteurs économiques du pays afin de recentrer les efforts sur les problèmes les plus urgents qui freinent la croissance. À ce titre je souhaite que cet organe se saisisse de toute problématique économique afin de faire des recommandations concrètes et de proposer des solutions innovantes à des problèmes tels que : l’adéquation formation emploi, l’amélioration du climat des affaires, la formalisation de l’économie, les régimes fiscaux et sociaux, la diversification de l’économie ou encore la transformation économique des régions.

Les réponses que nous apporterons à ces questions bâtiront à mon sens la fondation de notre prospérité future et jetteront les bases d’une économie moderne et compétitive.

Ce Haut Conseil, doit donc nous permettre de nous mettre d’accord sur un certain nombre de choses essentielles et de trouver des solutions d’avenir à des défis structurels.

Ainsi, si l’état dans son rôle de régulateur a en charge la législation, il appartient aux autres acteurs économiques de nourrir la réflexion et de rester à l’avant-garde en matière notamment d’industrialisation, et de technologie mais également de financement. Nous le savons aujourd’hui, la réglementation et le climat des affaires est le facteur qui a l’impact le plus significatif en

M. Ismaïl Omar Guelleh, Président de la république

… pour mener à bien notre développement et faire fructifier notre croissance, il est nécessaire que ce Haut Conseil soit un lieu de dialogue entre tous les acteurs économiques du pays afin de recentrer les efforts sur les problèmes les plus urgents qui freinent la croissance… Il est capital pour tous les acteurs de travailler ensemble et en bonne intelligence terme de croissance. D’après les études disponibles, une amélioration significative de la réglementation en place implique une augmentation de 2 à 3 points du taux de croissance annuel.

De même, tant que nous n’aurons pas mis l’accent sur le développement de nos régions, nous continuerons à perdre 1 à 2 points de croissance par an. Je tiens donc à interpeller ici les acteurs administratifs et notamment ceux en charge des administrations fiscales, douanières

et pour certains portuaires et qui sont en contact quotidien avec les usagers du secteur privé.

Je souhaiterais qu’ils comprennent que ces hommes et ces femmes sont d’abord et avant tout des acteurs économiques, des créateurs de richesse et que quelque soit leur taille, ils ont droit à un service irréprochable.

De même, il est de la responsabilité de ces mêmes usagers de faire preuve de respect envers les codes et les lois en place.

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| évènement Il en est de même pour nos cours de justice et nos tribunaux qui se doivent de faire preuve de plus de célérité, de cohérence et d’exactitude dans leurs décisions afin de permettre aux opérateurs économiques d’entreprendre dans un environnement fiable tout en protégeant les consommateurs.

En ce qui concerne la formation de nos jeunes et leurs préparation à une carrière, c’est là à mon avis l’un des défis auxquels nous acteurs institutionnels mais autant et sinon plus, vous acteurs du privé, devons trouver des solutions communes et avant-gardistes.

En effet, si il y a bien un domaine dans lequel la consultation, la concertation et la collaboration sont primordiales c’est bien celui qui concerne la meilleure façon de former et surtout de rendre productive notre main d’œuvre.

C’est pourquoi nous devons repenser la pertinence et la qualité de nos formations en collaboration avec les opérateurs des secteurs d’avenir mais aussi, éliminer les raisons qui font que nos entreprises hésitent tant à investir elles-mêmes dans la formation.

Débattre, réfléchir et proposer pour la relance économique, pour une vision commune … c’est de cela dont il sera question tout au long de cette journée de débat.

Cependant, si aujourd’hui nous avons ressenti le besoin de mettre en place un cadre institutionnel de concertation de haut niveau entre le secteur privé et le pouvoir public, c’est d’abord parce que pendant trop longtemps nous avons dissocié le public du privé.

Trop longtemps, nous avons vu les intérêts de l’un contraire à ceux de l’autre. Or nos intérêts, loin d’être divergents sont complémentaires, car le sens même d’une économie libérale et moderne est de pouvoir bâtir une société plus juste et plus prospère pour tous.

C’est pourquoi il est capital pour tous les acteurs de travailler ensemble et en bonne intelligence».

Des éCHaNges meNés DaNs uNe ambiaNCe CoNviviaLe Mme Hibo Bacha, Directrice d’une agence de voyage (Bacha Travel)

LE CHEF DE L’ETaT

son Excellence a salué la création de son entreprise, son courage et son initiative, et l’a assuré du soutien Elle souhaite créer une association des du gouvernement. il a ajouté femmes d’affaires et s’est déjà approqu’elle avait toute latitude pour chée de l’UNFD en ce sens. Son rêve est créer une association de femmes de créer une compagnie aérienne natiod’affaires et l’a encouragé à la nale avec l’accord du Gouverment, car concrétiser. il a en outre précisé elle est convaincue que l’existence qu’un projet de création d’une d’une compagnie aérienne natiocompagnie aérienne nationale était nale développera les activités en gestation et qu’elle serait tenue touristiques. informée en temps voulu.

Me abdallah Kamil, Notaire

LE MiNisTrE DE L’ECONOMiE ET DEs FiNaNCEs il a rassuré Me abdallah sur la prise

en compte déjà effective des points Il a tenu à souligner l’importance soulevés par ce dernier et qui sed’impliquer le secteur privé lors de l’élaboration du budget national, et plus ront à l’ordre du jour du Haut Conseil. précisement la Loi de Finance notamment pour éviter de créer de nou- il a précisé que les propositions du budget national doivent en prinveaux impôts sans concertation préalacipe être envoyées pour consultable. Par ailleurs, il a mentionné le rôle tion au secteur privé. il a informé nécessaire de conseil du secteur privé l’assistance de la tenue prochaine lors de l’élaboration des lois des assises nationales de la fiscarelatives au commerce pour éviter lité. des effets contradictoires dans il s’est enfin engagé à travailler avec leur le Ministre du commerce sur la mise en place de consultations régulières application. avec le secteur privé.

Mme Fathia Djama Omar, Directrice des Ets Djama Omar

LE MiNisTrE DE L’ECONOMiE ET DEs FiNaNCEs Le gouvernement, a-t-il rappelé,

travaille sur la réforme de l’adminisElle a mentionné l’existence de tration pour qu’elle devienne une contraintes rencontrées par le secteur privé et s’est dite convaincue que le Haut administration au service du Conseil contribuera à les lever. Elle a salué développement économique, une administration qui accompagne le cette initiative judicieuse en l’accueillant secteur privé. chaleureusement. Elle a ajouté que l’adIl a aussi précisé qu’un agenda avec ministration devrait rester à l’écoute des actions répertoriées sera des opérateurs privés qui contriadopté pour 2014 par le Comité buent à la création des ritechnique du Haut Conseil dans chesses dans le pays. lequel le secteur privé est membre à pa-

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rité égale.

évènement |

LE CHEF DE L’ETaT son Excellence a tenu à souligner que l’existence de notre pays et la survie de notre économie sont fortement liés au secteur du transport. Le gouvernement vise ce secteur plus que tout autre et fait en sorte que les entreprises y intervenant soient plus performantes. il a ajouté que le gouvernement a accueilli favorablement Tani Logistique qui est sur la bonne trajectoire malgré le fait que les lignes de crédit n’aient pas tenu compte de leur état Il s’est dit satisfait au nom des PME de pionnier. du lancement de ce dialogue et fait il a alors précisé que l’Etat a mis à disposition des entreprises désireuses remarquer que la création de ce Haut de participer au développement de ce secteur, des lignes de crédit très Conseil montre l’importance accordée par le gouvernement. La croissance éco- intéressantes et précédé l’apport du FDED en sollicitant les fournitures de matériels auprès d’une entreprise chinoise. nomique, selon lui, doit être pérennisée.

Pour ce qui est de la main d’œuvre, il a rappelé que l’Université de Pour ce qui est des difficultés que renDjibouti a compris que former des universitaires qui finissent sans contre le secteur privé, il a mentionné emploi est contre productif ; c’est pourquoi elle a mis en place des l’accès au financement malgré le nombre filières professionnelles diplômantes qui vont permettre aux entreimportant de banques, l’indisponibilité de prises de trouver les profils recherchés. il a rajouté que le PaM et le certains profils pour les postes à pourvoir gouvernement sont entrain de monter un projet de formation de au sein de leurs entreprises, la faiblesse chauffeurs et mécaniciens. Les efforts sont multiples car a-t-il dit, le de leurs structures, l’arsenal juridique et secteur est plus que prioritaire.

Omar Omar abokor, Gérant de Tani Logistique

judiciaire. Il a salué la mise en place d’une politique visant l’essor des PME LE MiNisTrE DE L’ECONOMiE ET DEs FiNaNCEs et souhaité que le haut conseil puisse réellement servir d’interface il a mentionné les efforts du gouvernement pour renforcer le domaine entre les deux secteurs.

des formations professionnelles : - 600 Millions de FD prévu dans le budget 2014 de l’Etat - la signature d’un programme avec le gouvernement américain - la mise en place de filières diplômantes à l’Université de Djibouti Cela montre que c’est la principale préoccupation du gouvernement, d’où la mise à disposition de moyens importants.

Maître Dini, avocat

LE CHEF DE L’ETaT

son Excellence a relevé le caractère pertinent de la question, le Il a félicité le chef de l’Etat et son gougouvernement ayant projeté de mettre en place ce tribunal. vernement qui a fait preuve d’ouverture dans tous les domaines comme le prouve il a présenté la mise en place d’un nouveau dispositif qui va permettre le lancement du Haut Conseil. aux entreprises de régler leurs différends devant un tribunal, la Il a toutefois soulevé la nécessité «Commercial Court of Djibouti» qui sera placé en zone franche et qui de mettre en place un tribunal s’inspire de la DFC de Dubaï. arbitral.

M. Hassan Doualeh, Président de l’association des Transitaires Djiboutiens il a précisé que les entreprises du secteur du transport ont déjà entamé le dialogue avec le Ministère des transports lors d’une réunion. Le Haut Conseil met le secteur privé face à ses responsabilités et les douaniers, a-t-il assuré, sont prêts à assumer ses responsabilités.

DjibEco N°3 | Mars-Mai 2014 | PaGE 15

| évènement

M. Nadifi, Directeur Général de la BOa

LE CHEF DE L’ETaT son Excellence a expliqué que les activités bancaires ont changé dans

Le dialogue public-privé est une idée essentielle le bon sens mais a ajouté que le gouvernement en attend encore dapour pouvoir avancer et améliorer les relations entre vantage car lorsqu’il y a adéquation entre l’épargne et le volume les deux secteurs. Le secteur bancaire est un des secdes crédits octroyés, il y a développement et essor. teurs les plus organisés avec une organisation répoondant aux normes internationales. La banque doit être il a mentionné l’existence d’un débat entre le gouvernement et les partie prenante dans ce dialogue. Les banques sont banques pour trouver des solutions certains problèmes tels que les d’ailleurs disposées et disponibles pour apporlitiges. ter leur pierre à l’édifice et répondre aux questions de financement et de prises de risques.

M. Djama aouled, Gérant de Pyramid rent a car et Président de la Fédération des Employeurs de Djibouti

LE CHEF DE L’ETaT Il a salué la mise en place d’une structure dans sur l’apport des expatriés, son Excellence M. le Président a rappelé l’esprit et la pratique : l’esprit, on le voit déjà et la que depuis 1990, le pays a ouvert ses portes aux étrangers mais cela pratique se verra avec le temps. Pour ce qui est des profils recherchés par les entreprises, il a expliqué que ne doit pas se faire au détriment des locaux comme pour des postes ces dernières sont obligées de recourir à des expatriés de chauffeurs, mais plutôt conformément à la législation en vigueur. lorsqu’elles ne trouvent pas les compétences au niveau Le gouvernement a mis ses efforts dans la formation mais il est national. Et fait remarquer qu’il est nécessaire que le nécessaire d’être indulgents car cela prend du temps. il est clair que gouvernement accompagne le secteur privé pour la les expatriés coûtent chers mais qu’ils sont plus disciplinés à gérer mise à disposition d’une main d’œuvre qualifiée. Il a que des djiboutiens qui n’hésitent pas à recourir au tribunal en cas également mentionné que la loi sur la concurde besoin. il est donc nécessaire de favoriser l’emploi des djiboutiens rence est très ambitieuse mais il est primordial pour les compétences disponibles dans le pays. que les entreprises Djiboutiennes soient protégées contre la concurrence déloyale : par exemple, l’installation d’entreprises en zone franche.

LE CHEF DE L’ETaT M. saïd Del wais, Directeur de la régie automobile de Djibouti et 1er secrétaire du Bureau de la CCD Il a sollicité des précisions sur le projet de nouveaux tarifs de l’énergie pour les PMI.

DjibEco N°3 | Mars-Mai 2014 | PaGE 16

Le gouvernement a une dette envers M. saïd Del wais qui a investi beaucoup d’argent dans la régie automobile pour le contrôle technique des véhicules.

Le Ministère de l’intérieur devra faire appliquer la loi relative à ce contrôle technique pour la sécurité de nos concitoyens.

LE MiNisTrE DE L’ECONOMiE ET DEs FiNaNCEs

Le coût de l’énergie a été revu à la baisse de 10 à 27% y compris dans les régions. La zone franche aura un tarif spécifique. Pour l’instant, il n’y a pas assez d’offres donc il est difficile d’appliquer ces tarifs.

évènement |

DjibEco | ÉDiTiON sPÉCiaLE 2014 | PaGE 16

| dossier

visite d’une délégation d’hommes d’affaires turcs à Djibouti au mois de mars, la Chambre de Commerce de Djibouti a reçu dans ses locaux une forte délégation d’hommes d’affaires turcs, accompagnée par l’ambassadeur de Turquie à Djibouti, s.E.M. Hassan Yavuz

C

ette délégation composée de 14 hommes d’affaires regroupés au sein d’une Fédération appelée ASKON – dans les secteurs de la construction, de l’habillement et de l’alimentation a effectué une mission d’exploration à Djibouti pour prendre connaissance des potentialités existantes en matière d’investissements dans le pays mais également identifier des partenariats possibles avec les opérateurs pri-

vés djiboutiens.

Outre le Président de la CCD, les élus du Bureau ainsi que les permanents de la Chambre, la délégation turque fut reçue par de nombreux représentants du secteur privé.

Après les salutations d’usage et le mot de bienvenue prononcé par M. Youssouf Moussa Dawaleh, une présentation de Djibouti et de ses atouts a été proposée aux membres de cette délégation.

DjibEco N°3 | Mars-Mai 2014 | PaGE 18

Le Chef de la délégation turque a par la suite fait un exposé sur la Turquie, puis il a présenté la Fédération ASKON et a profité de l’occasion pour inviter les membres de la CCD à leur rendre visite. Il a par ailleurs expliqué que leur mission a été rendue possible grâce à une présentation faite par leur ambassadeur qui leur a montré l’intérêt de venir prospecter à Djibouti. Il a en outre expliqué que ses collègues espéraient pouvoir

dossier | signer des contrats avec leurs homologues djiboutiens.

Les représentants d’ASKON ont proposé de visionner le film d’un projet conçu par leur fédération pour Djibouti : il s’agit d’un grand marché pouvant regrouper différents secteurs d’affaires avec une aire de parking, un bloc administratif le tout dans un design moderne et fonctionnel. L’objectif de ce projet étant de faire de Djibouti une place de redistribution attractive pour la région et pouvant créer un millier d’emplois, ASKON s’est dit prête à apporter son expérience et son expertise, mais elle a sollicité un terrain pour développer cet espace.

La projection d’une vidéo sur ASKON a clôturé la présentation de l’homme d’affaire turc.

En réponse à ce projet novateur et intéressant, le Président de la CCD, M. Youssouf Moussa Dawaleh a annoncé qu’un terrain était disponible pour ce genre de projet et a proposé dans ce cadre, la signature d’un protocole d’accord entre ASKON et la Chambre.

La délégation s’est ensuite attelée à présenter les différents membres présents ainsi que leurs secteurs d’affaires respectifs, puis les opérateurs djiboutiens invités, dont les activités correspondaient à ceux des membres de la délégation turque, se sont à leur tour présentés.

Le Président de la CCD a, quant à lui, insisté sur l’importance de tisser des liens entre secteurs privés, afin de développer des relations d’affaires «gagnant gagnant».

Dans cet objectif, des rencontres «one to one» ont été organisées dans l’après midi du 18 mars, à la CCD, au cours desquels les membres de la délégation turque ont pu s’entretenir individuellement avec des opérateurs privés djiboutiens, pour étudier les partenariats et relations commerciales possibles.

z

PrEsENTaTiON DE La

TUrQUiE

La Turquie a une superficie de 783 562 km² avec une population de76 667 millions. ses frontières terrestres sont, à l’ouest avec la Grèce et la Bulgarie, au nord-est avec la Géorgie, à l’est avec l’arménie et l’iran et au sud avec l’irak et la syrie. Elle est baignée au nord par la mer Noire, à l’ouest par la mer Egée et la mer de Marmara, au sud par la Méditerranée. Elle compte au total près de 7200 km de côtes. Le climat est extrêmement varié. a istanbul, le climat est très chaud et humide l’été, et relativement doux l’hiver. actuellement, la température maximale est aux alentours de 12 à 13° au maximum et de 9 à 10 ° au minimum.

LEs iNDiCaTEUrs MaCrOECONOMiQUEs

Population : 76 667 millions (chiffres 2014) Classement Doing Business 2012 : 71ème rang mondial (73ème rang en 2011) Produit intérieur Brut (2011) : 763.10 milliards de US$ Croissance du PiB (2011) : 6.6 % Taux d’inflation (2013) : 7,7% répartition sectorielle du PiB : • Agriculture : 9.4 % • Industrie : 25% • Services : 65,6 % Monnaies / Taux de change : • 1 $ = 2.1131 TYr / 1 TYr = 0.47315 $ • 100 FDJ =1.181TYr / 1 TYr = 84.69364FDJ Le Commerce Extérieur : • Importation 2012 : o De Biens : 236 ,544 millions de $ o De Services : 18,774 millions de $ • Exportation en 2012 : o De Biens : 153,537 millions de $ o De Services : 42,111 millions de $ • Les Principaux partenaires à : o L’Import : russie, Allemagne, Chine, Etats-Unis, Italie. o L’Export : Allemagne, royaume-Uni, Italie, France, Irak.

• Principaux produits échangés : o Importations : Huiles de pétrole ou de minéraux bitumineux, huiles de pétrole ou minéraux bitumineux, déchets de débris de fonte, de fer ou d’acier. o Exportations : Voitures de tourisme et autres véhicules, huiles de pétrole ou de minéraux bitumineux, barres en fer ou en aciers non alliés.

DjibEco N°3| Mars-Mai 2014 | PaGE 19

| dossier

visite d’une délégation commerciale djiboutienne enturquie

Turquie-Djibouti : Pour un renforcement des relations Le Président de la Chambre de Commerce de Djibouti a effectué une mission commerciale en Turquie, du 21 au 24 avril, à la tête d’une importante délégation d’hommes et de femmes d’affaires Djiboutiens. L’objectif de cette mission était d’explorer les opportunités de développement des relations d’affaires avec les opérateurs économiques turcs d’une part, mais également de faire la promotion des atouts de Djibouti.

a

insi, la première étape de cette mission a eu lieu le lundi 21 avril, où la délégation Djiboutienne a été reçue par les élus de la Chambre de Commerce d’Istanbul. Au cours de cette rencontre, le Vice-président de la CCI d’Istanbul, l’Ambassadeur de Turquie à Djibouti, et le Président de la CCD se sont exprimés.

Ensuite, une présentation des atouts de la république de Djibouti a été faite à la communauté

d’affaires d’Istanbul, avant la signature d’un accord de partenariat entre les deux Chambres de Commerce.

Des rencontres «one to one» entre les opérateurs des deux pays se sont ensuite déroulées au sein de la CCI d’Istanbul.

Le deuxième jour de la misson commerciale a eu lieu dans les locaux de DEIK, le Bureau des Af-

DjibEco | Mars-Mai 2014 N°3 | PaGE 20

faires économiques extérieures du secteur privé.

Après les discours du Président de DEIK et de celui de la CCD, les deux ambassadeurs respectifs des deux pays, à savoir l’Ambassadeur de Djibouti en Turquie, M. Aden Houssein Abdillahi et celui de la Turquie à Djibouti, M. Hasan Yavuz, ont eux aussi prononcé des discours sur les liens économiques et historiques qui unissent les deux pays.

dossier | Les échanges de la CCD avec ...

La DEIK

L’ASKON

Suite à ces interventions, une présentation des opportunités d’investissement a également été faîte par la CCD à l’ensemble des opérateurs du secteur privé présents.

Ensuite, le Président de la CCD, M. Youssouf Moussa Dawaleh et le Président du DEIK ont procédé à l’échange de présents et à la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux institutions.

Outre la promotion des échanges et du commerce entre les deux pays, cet accord prévoit aussi la mise en place de missions commerciales et l’organisation de foires et évènements susceptibles d’augmenter les relations d’affaires entre les opérateurs turcs et djiboutiens. Durant cette journée, les opérateurs turcs présents ont eu l’occasion d’échanger et de rencontrer leurs homologues

La Chambre de Commerce d’Istanbul

djiboutiens dans des rencontres business to business.

La troisième journée fut consacrée à la rencontre avec ASKON, une importante association d’hommes d’affaires turcs. Cette réunion s’est déroulé au siège de l’association.

Au programme également, des discours, une présentation de Djibouti et des rencontres avec des opérateurs de cette organisation.

Des échanges de présents

Des rencontres entre les opérateurs économiques des deux pays DjibEco N°3| Mars-Mai 2014 | PaGE 21

| activités de la ccd

signature d’un accord de coopération avec le meNFoP s’est tenue dans les locaux du Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle, une cérémonie de signature d’un accord de partenariat en présence de M. Djama Elmi Okieh, Ministre de l’Education Nationale et M. Youssouf Moussa Dawaleh, Président de la Chambre de Commerce.

o

nt pris par à cette rencontre les membres du Bureau – Mme Madga remon Coubèche, MM Bourhan Mohamed, Abdourahman Barkad, Abdourahman Mohamed, Charmarké Abdourahman – le Conseiller spécial M. Adel Mohamed, la Secrétaire Générale et le Secrétaire Général Adjoint de la CCD ainsi que le Secrétaire Général du MENFOP entourés de plusieurs de ses collaborateurs tels que le Directeur Général de l’Enseignement Technique et Professionnel, le Directeur Général de l’Enseignement, le Directeur Général du CrIPEN, l’Inspecteur pédagogique des formations professionnelles et le Conseiller Technique en charge de ce domaine.

Dans leurs discours respectifs, M. Djama Elmi Okieh et M. Youssouf Moussa Dawaleh se sont félicités de la signature de cette convention qui constitue une première dans les relations de travail entre ces deux institutions. M. Djama s’est d’ailleurs réjoui de concrétiser ce partenariat qu’il espère fructueux. M. Youssouf Moussa Dawaleh a précisé, quant à lui, qu’un accord de cette ampleur n’avait pas été conclu avec l’Education Nationale depuis plus d’une décennie.

Cet accord va permettre au MENFOP et à la CCD de mettre en œuvre des actions communes portant notamment sur : - l’évolution des métiers, des formations et des diplômes ; - les formations initiales et continues des jeunes, des salariés des entreprises et des personnels enseignants du MENFOP ; - l’insertion professionnelle des jeunes - la labellisation des structures publiques et privées de formation professionnelle Les discours ont été suivis des interventions des responsables du MENFOP en charge des formations professionnelles sur les relations de

DjibEco N°3 | Mars-Mai 2014 | PaGE 22

travail avec la CCD et leurs attentes futures, particulièrement dans la réforme de ce secteur et la mise en place de formations par alternance.

En fin de cérémonie, le Président de la Chambre a tenu à partager avec le ministre son souci de renforcer la qualité des formations des jeunes de l’Ecole Hôtelière d’Arta, particulièrement leurs compétences d’expression en langue anglaise et arabe. Il a enfin souligné la nécessité d’élever toutes les formations professionnelles proposées à un niveau d’excellence afin de disposer de jeunes hautement qualifiés dans tous les domaines qui pourront prétendre se présenter sur le marché du travail au niveau national, régional et international.

activités de la ccd |

une délégation d’hommes d’affaires rwandais à la CCD Une importante délégation venue du rwanda s’est entretenue dimanche 16 mars avec les responsables de la Chambre de Commerce de Djibouti. Composée de plusieurs représentants de la Fédération rwandaise du secteur Privé, du Ministère rwandais du Commerce, la délégation fut accueillie par le Président de la CCD ainsi que quelques membres de son Bureau et des responsables permanents, notamment la secrétaire Générale de la CCD. Cette rencontre s’est faite également en présence de l’ambassadeur de Djibouti à addis abeba, M. Mohamed idriss Farah, ainsi que du Conseiller juridique de la Présidence, M. abdourahman ali.

a

près le mot de bienvenue de M. Youssouf Moussa Dawaleh, et les présentations d’usage, la délégation rwandaise s’est vue présenter les opportunités que Djibouti possède et qui en font un pays où l’économie libérale favorise l’installation de tout investisseur. Ils ont pu ainsi prendre connaissance de la situation géographique, économique et politique de Djibouti, de ses atouts, des structures et services disponibles, des marchés régionaux auquel le pays est rattaché.

Une session de discussions s’est ensuite tenue qui a permis aux uns et aux autres d’exprimer leurs intérêts quant aux informations présentées et d’approfondir les domaines d’affaires clés tels que le transport.

La délégation rwandaise, composée de représentants de secteurs tels que le transport aérien, les télécommunications, et la logistique, n’a pas manqué de poser de nombreuses questions sur les modalités d’investissements à Djibouti, et les services proposés ainsi que sur les

produits nécessaires à l’importation dans notre pays mais a également saisi l’occasion de présenter les atouts du rwanda, notamment dans le domaine de la manutention.

Une invitation a même été lancée pour une visite du rwanda par des représentants de la CCD et des opérateurs privés.

Une invitation à prendre part à une exposition qui se tiendra au rwanda du 23 juillet au 3 août a également été proposée au secteur privé djiboutien.

DjibEco N°3| Mars-Mai 2014 | PaGE 23

| activités de la ccd

Les échanges ininterrompus – animés par le Président de la CCD - se sont par ailleurs focalisés sur l’intérêt de la venue de la compagnie aérienne rwanda Air et la possibilité d’installation d’une ligne directe entre les deux pays. Ce qui permettrait, a précisé M. Youssouf Moussa Dawaleh, non seulement le transport des personnes mais surtout de produits made in rwanda tels que du matériel électronique, alimentaires et d’habillement. Djibouti pouvant enfin constituer un point de transbordement de ses marchandises à destination de Dubai. Le Président a souligné l’existence de terrains – au rwanda pour Djibouti et à Djibouti pour le rwanda – mis à disposition pour servir de ports secs et qui permettrait de développer les secteurs privés respectifs. Il a en outre mentionné la mise en place par Djibouti d’une stratégie

de cargo pouvant intéresser la délégation rwandaise. Il a enfin avancé la rapidité d’acheminement des marchandises par voie maritime entre Djibouti et Dubai ou la Chine.

S.E. M. Mohamed Idriss, Ambassadeur de Djibouti à Addis Abeba s’est félicité, au cours de cette rencontre, de la venue de la mission rwandaise et n’a pas manqué de la remercier.

Il a par ailleurs précisé travailler avec son homologue rwandais sur des accords bilatéraux, notamment un accord en cours de préparation dans le domaine de l’aviation civile ainsi que des accords devant permettre de rapprocher les communautés d’affaires des deux pays. ll a également mentionné que la délégation prévoit de rencontrer les responsables de l’Autorité des Ports et de l’Aéroport ainsi que de Djibouti Telecom.

DjibEco N°3 | Mars-Mai 2014 | PaGE 24

Les représentants rwandais devant également être reçus par le Ministre des Affaires Etrangères. Il a enfin souhaité que le secteur privé djiboutien se rende au rwanda à la rencontre de la communauté des affaires de ce pays et visite le terrain octroyé à notre pays.

Un membre de la délégation a souhaité rencontrer les opérateurs privés du domaine du transport terrestre ce qui a été reçu favorablement par la CCD qui s’est proposé de faciliter cette réunion. Le Président de la CCD a annoncé la tenue prochaine d’une réunion du Forum des Affaires de l’IGAD (IGAD Business Forum) à Djibouti et présidé par la Chambre et propose qu’elle soit suivie par la tenue d’une rencontre avec le secteur privé rwandais

activités de la ccd | La Secrétaire Générale de la CCD est également intervenue pour compléter les réponses données aux membres de la délégation rwandaise et a notamment précisé de s’installer dans la zone franche mais également en dehors, que l’on soit djiboutien ou étranger ; qu’il n’y a pas de taxe d’exportation et que les taxes d’importation varient en fonction du volume et des produits ; que le rwanda peut exporter vers Djibouti tout type de produit, de l’électronique à l’alimentation en passant par l’habillement. L’annonce a été faite également de l’organisation d’une foire avec les pays de la région arabe et une invitation a été lancée à la délégation pour une participation du secteur privé rwandais.

Le Directeur d’Exim Bank, d’origine

Cet accord engage les deux parties contractantes à : contribuer au renforcement et au développement des relations commerciales et économiques entre leurs zones d’influences respectives échanger et diffuser les informations officielles et publications disponibles relatives aux foires et

rwandaise, présent à cette rencontre, s’est dit honoré de participer à cet échange et mentionné les opportunités existant entre les deux pays tant au niveau culturel qu’économique, Djibouti pouvant jouer selon lui un rôle important pour l’Afrique de l’Est de par sa situation stratégique qui lui permet de faire la connexion par voies terrestre, maritime et aérienne.

L’emplacement de Djibouti pouvant également être un centre de distribution, les opérateurs rwandais ont la possibilité d’y amener toutes sortes de produits. Il a conclu ses propos en valorisant le savoir-faire de Djibouti dans le domaine de la logistique.

La chef de la délégation rwandaise

manifestations commerciales, aux appels d’offres, propositions d’affaires et aux fichiers d’entreprises disponibles dans leurs pays respectifs contribuer au développement économique, scientifique et technologique de leurs ressortissants respectifs. mettre en place une procédure

a vivement remercié le Président de la CCD, ses collègues et collaborateurs et précisé que leur séjour devrait leur permettre d’approfondir leurs connaissances de Djibouti et de ses atouts ainsi que d’identifier les partenariats possibles.

Le mardi 18 mars, un accord de partenariat a été signé entre la Fédération rwandaise du secteur privé et la Chambre de Commerce de Djibouti, ceci pour concrétiser la mission de la délégation rwandaise et ouvrir la voie à des relations commerciales entre les 2 pays.

préalable de règlement de litiges entre leurs ressortissants respectifs tout en reconnaissant l’existence d’institutions arbitrales étudier, mettre en place et promouvoir un système de joint-ventures entre leurs ressortissants respectifs tout en impliquant les pouvoirs publics pour un meilleur fonctionnement de ce système procéder à des échanges de leurs experts et cadres respectifs afin de favoriser un transfert de connaissances et technologies jugées nécessaires à l’amélioration de la qualité des services offerts à leurs membres.

Les parties ont convenu de constituer un comité mixte qui se réunira au moins une fois par an alternativement dans chacun des pays et qui évaluera la mise en application du présent accord de partenariat.

DjibEco N°3| Mars-Mai 2014 | PaGE 25

| activités de la ccd Forum economique djibouti –aLLemagne

Des investisseurs allemands à Djibouti Le 27 mars dernier, s’est tenue au Djibouti Palace Kempinski la première conférence économique djibouto-allemande, placée sous le patronage du Premier ministre, s.E. M. abdoulkader Kamil Mohamed et en présence de l’ambassadeur de Djibouti en allemagne, M. aden Mohamed Dileita, de membres du gouvernement, des opérateurs du secteur privé djiboutien, de représentants de la communauté d’affaires et de parlementaires allemands.

C

e forum, initié par l’Ambassadeur de Djibouti en Allemagne, était organisé en partenariat avec la Chambre de Commerce de Djibouti, l’ANPI, la Chambre de Commerce Arabo-germanique ‘’GHORFA’’, et l’association d’hommes d’affaires allemande ‘’Afrika-Verein’’.

La cérémonie officielle a vu l’intervention de plusieurs personnalités avec dans l’ordre l’Ambassadeur de Djibouti en Allemagne, l’Ambassadeur d’Allemagne à Djibouti, le

représentant d’Afrika Veiren, le Secrétaire Général de GHOrFA, le parlementaire allemand Charles Huber, le Président de la CCD, le Ministre des Affaires Etrangères, le Ministre de l’Economie et des Finances, et le Premier Ministre.

Ils se sont tous félicités de cet évènement d’importance qui vise à renforcer les relations bilatérales et commerciales entre les deux pays, en mettant l’accent sur les atouts de Djibouti pour les investisseurs allemands.

DjibEco N°3 | Mars-Mai 2014 | PaGE 26

La cérémonie d’ouverture s’est clôturée avec la signature d’un accord entre la Chambre de Commerce de Djibouti et GHOrFA qui vise à rapprocher les deux institutions pour développer les échanges commerciaux directs entre les opérateurs des deux parties.

Pour rappel, la CCD est membre de la chambre de commerce Germanoarabe depuis 2009 et ses membres participent activement à l’Assemblée Générale et forum des Affaires organisé à Berlin chaque année.

activités de la ccd |

L’accord signé entre la ccd et gHorFa

Cet accord a pour but de favoriser : la promotion mutuelle des événements et des expositions organisées par les deux institutions la mise en place d'une plateforme commune pour leurs membres respectifs le partage des informations sur les événements des deux chambres

Au menu de ce forum, il a été proposé des sessions de discussions thématiques sur la politique économique, les banques et la finance ; les énergies et l’eau ; la construction, les infrastructures et la logistique.

Ces sessions étaient animées respectivement par le Ministre de l’Economie et des Finances, le Ministre de l’Energie et le Président de l’Autorité des Ports.

Les points saillants de ces discussions concernaient notamment :

Pour ce faire, elles s’engagent à : fournir tous les produits promotionnels, les termes et conditions de participation, les dispositions spéciales et les instructions relatives aux événements, ainsi que tous les suppléments, autres documents et données nécessaires proposer des réductions de prix aux membres de l'autre partie (jusqu'à 25% de l'offre initiale) Informer l'autre partie par écrit de toute intention de modifier ses offres ou d'accorder des remises

les infrastructures portuaires existantes, le PAID et le Port de Doraleh et celles prévues, entre autres les Ports de Tadjourah et du Goubet le développement des télécommunications avec la connexion de 30 opérateurs de l’Afrique de l’Est à notre réseau le développement des énergies renouvelables telles que la géothermie et son énorme potentialité, les énergies solaire et éolienne. l’accès à l’eau par le dessalement de l’eau de mer

de prix Informer l'autre partie par écrit de tous plans et activités futurs veiller à ce que toute information soit fournie aux entreprises intéressées par les événements et expositions Être responsable de la planification, la direction et l'exécution de la campagne de promotion de projets engagés à Djibouti, et en Allemagne Promouvoir les événements et expositions au sein des associations les plus importantes du secteur privé et dans la presse spécialisée Mettre à jour l'autre partie régulièrement sur l'état d'avancement des activités de promotion relatives aux foires et expositions rassembler tous les détails sur les contacts des entreprises intéressées à participer à des événements organisés par l'une des parties et de fournir immédiatement ces informations à l'autre partie.

La conférence était complétée par l’installation de stands de la CCD, l’Autorité des Ports et des Zones Franches, l’ANPI, présentant des documents d’informations sur leurs domaines d’interventions et les atouts de Djibouti.

En marge de ce forum, les hommes d’affaires allemands se sont entretenus avec le président et les membres du bureau de la chambre de commerce lors d’une réunion de prise de contact avant les débuts des grands travaux de la conférence économique.

DjibEco N°3 | Mars-Mai 2014 | PaGE 27

| activités de la ccd echanges entre les entreprises djiboutiennes et le camp Lemonier sur les conditions d’accès à leurs marchés

La Chambre de Commerce de Djibouti, s’est associée à l’Armée Américaine dans l’organisation d’un atelier d’échanges et de formation sur les conditions d’accès aux marchés octroyés par le camp Lemonier.

Cet atelier s’est tenu du 20 au 22 Mai 2014 au Djibouti Palace Kempinski et a regroupé une quarantaine d’entreprises de la place, dans le but d’intensifier le partenariat entre la communauté des affaires djiboutienne et le Camp Lemonier.

Le Président de la CCD, M. YOUSSOUF MOUSSA DAWALEH a ouvert le séminaire par une allocation sou-

lignant l’enthousiasme d’une collaboration sereine entre l’Armée Américaine et le secteur privé djiboutien, une coopération qui ne pourra qu’être avantageuse pour les deux parties. Ce partenariat qui, pour M. Youssouf Moussa Dawaleh, est tout aussi important pour l’armée américaine dans son souci de mieux s’intégrer à Djibouti et de mieux contribuer à son développement, du fait de leur présence nouvellement prolongée.

Suite à cela, le Commandant en chef de l’Armée Américaine, Capitaine Micheal Newman, a quant à lui souligné la nécessité pour l’armée américaine de mieux connaitre le secteur privé djiboutien et travailler avec ce dernier d’autant plus que la durée de leur présence a été pérennisée. Il est donc primordial pour l’armée améri-

caine que les entreprises Djiboutiennes puissent bénéficier d’importantes opportunités d’affaires qui leur échappent peut-être actuellement au profit d’entreprises étrangères. Le Citaine Newman n’a pas manqué de remercier la Chambre de Commerce de Djibouti pour ce travail de rapprochement qui est très utile.

Au programme de la formation, les participants se sont vus présentés les procédures d’enregistrement aux plateformes administratives et d’information de l’armée américaine.

Les entreprises djiboutiennes ont également mieux appréhendé les voies et moyens pour répondre aux sollicitations émises par l’armée américaine. Enfin, les opérateurs présents ont pu en fin de formation présenter leurs entreprises, leurs compétences et savoir-faire aux responsables du Camp Lemonier.

Lancement du 14ème sommet africain de l’internet

La salle de réunion du Palais du Peuple a abrité le 25 mai 2014, le lancement du 14ème Sommet Africain de l’Internet (AIS 2014) sous l’égide du Ministère de la Communication des Postes et des Télécommunications en présence du Président de la Chambre de Commerce et des membres du Gouvernement.

Ce sommet s’est tenu à Djibouti du 25 mai au 6 juin 2014 et a pour

thème «Au-delà de la connexion : Interconnexion pour le développement de l’Afrique». Il constitue l’événement multipartite le plus important combinant conférences, formations et réseautage sur le sujet du développement de l’Internet dans la région Africaine. Il est aussi la plate-forme de discussion sur les principales contraintes de développement auxquelle est confrontée l’Afrique et un cadre commercial pour répondre aux besoins des opérateurs en Afrique.

Les participants à cet évènement sont les leaders de l’industrie des TIC, les experts techniques, les Fournisseurs de Services Internet, les Gouvernements, les régulateurs, les entreprises de télécommunications,

DjibEco N°3 | Mars-Mai 2014 | PaGE 28

les fournisseurs d’équipements.

Ce sommet est réparti sur 2 semaines : La première semaine consacrée aux ateliers et tutoriels : il s’agit de cours techniques payants sur divers sujets informatiques et la deuxième semaine à des conférences sur des sujets liant internet et développement.

Dans son discours d’ouverture, le Président de la CCD est parti du constat que notre pays n’était à l’heure actuelle pas encore rentré dans la révolution numérique et a insisté sur son importance pour le développement de notre économie spécialisée dans les services ainsi que pour la lutte contre le chômage.

activités de la ccd |

mission commerciale des Pays-bas à Djibouti Une mission commerciale d’hommes d’affaires Néerlandais a séjourné dans notre pays du 12 au 15 mai, encadrée par le Conseil des affaires Pays-Bas – afrique (NaBC) et accompagnée par Madame Lidi remmelzwaal, ambassadeur des Pays-Bas accrédité à Djibouti.

C

omposée d’une dizaine d’hommes d’affaires Néerlandais, la délégation dirigée par M. Lorenz Winkel, Consul Général Honoraire de Djibouti aux Pays-Bas et Dirigeant de NABC, a au cours de son séjour été accueillie par le Président de la Chambre de Commerce de Djibouti le 13 mai autour d’un déjeuner offert en leur honneur, puis au siège de l’Institution pour des séances de B2B avec les entreprises djiboutiennes.

Le commerce extérieur des Pays-Bas est le moteur de son économie et lui a permis de sortir de la récente crise économique. Sa position stratégique avec ses grands ports a contribué à lui octroyer une position très forte dans les secteurs portuaires et logistiques, et cela coïncide avec les opportunités que Djibouti offre.

des Affaires Etrangères, le Ministre délégué au Commerce.

Cette cérémonie fut clôturée par la signature d’un mémorandum d’entente entre le NABC et la CCD. Ce forum fut l’occasion pour les hommes d’affaires hollandais présents de se présenter à tour de rôle avec un focus sur l’intervention de l’entreprise Steder Group installée à Djibouti qui a fait un exposé sur son expérience dans le pays.

Participants au B2B Côté Néerlandais Damen Shiyards, Jittu Horticulture, SNA Europe, remco Afrique, Olympic Fruit, Magna Tyres, Hornrise, Asa Ethiopia, PK Trucks, CrM Trucks.

Côté djiboutien Saba International Shipping, La Concorde, Dail Transport, Maritime Transport International, Association des Importateurs des Fruits et Légumes, Hodan Construction, Massida Smart Solutions, Nalco, Association des Transitaires Djiboutiens, Société Africaine de Transit, Halles Trading, Taran Sarl, Marill Automotive, Marill Transit, Tamamoul Motors, Glacières Coubeche, Tani Logsitics, Groupe Al Gamil, ACr, red Sea Fishing, Nile Transit.

Notre pays dispose également d’importants ports qui desservent la région, d’où l’intérêt de la mission commerciale hollandaise qui s’est focalisée sur les secteurs de l’infrastructure portuaires et agro-logistique.

Le 14 mai, la mission commerciale a participé à une conférence d’une matinée, placé sous le patronage du Premier Ministre et lancée par des discours prononcé par le Chef de la délégation hollandaise, le Président de la CCD, l’Ambassadeur des PaysBas accréditée à Djibouti, le Ministre

La matinée a été achevée par une présentation des atouts de Djibouti pour les investisseurs étrangers enrichie par une session de questions-réponses animée par des représentants de Steder Group (du siège et de la représentation nationale), du Président de la CCD, du Directeur de l’ANPI et de Mr Aref Mohamed.

La délégation hollandaise a également pu visiter les infrastructures portuaires et rencontrer le Ministre de l’Agriculture ainsi que le Ministre des Transports.

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| activités de la ccd

organisation mondiale du Commerce Le Président de la Chambre de Commerce de Djibouti, M. Youssouf Moussa Dawaleh a reçu le Chef de Section Europe/Afrique de la Division de l’examen des politiques commerciales de l’OMC, M. Jacques DEGBELO ainsi que Mme Katie WATErS, Conseillère.

Après un constat positif sur l’évolution de l’activité commerciale à Djibouti au niveau national et international, l’OMC souhaite, refaire une étude sur le lien entre le secteur public et privé, sept ans après le premier examen de la politique commerciale du pays.

La problématique que se pose l’OMC aujourd’hui est de savoir, à quel degré le secteur privé est impliqué dans la formulation des réformes gouvernementales.

Actuellement, la loi djiboutienne n’oblige en aucun cas le gouvernement à consulter le secteur privé pour une réforme les concernant.

Pourtant, ceci est primordial pour assurer la stabilité commerciale.

Sur ce point, le Président de la CCD a souligné que formellement, la loi portant statuts de la Chambre de

Commerce permet au secteur privé de s’impliquer dans la formulation des textes réglementant l’environnement des affaires.

M. Youssouf Moussa Dawaleh a souligné également que des accords bilatéraux existaient entre Djibouti et l’Ethiopie.

Le constat Djibouti est un pays qui importe plus qu’il n’exporte, ce qui explique sa vulnérabilité.

Sa principale source de richesse repose sur son maillon fort, l’activité du Port qui s’appuie sur sa position stratégique, son client principal étant l’Ethiopie, mais, qu’adviendra-t-il de Djibouti si ce client trouve un autre moyen d’échange? En réponse à cette question, le Président de la CCD a déclaré que le pays est en train de travailler sur un nouveau projet : le transport ferroviaire qui relierait Djibouti au Sud Soudan en passant par tous les pays limitrophes les reliant.

Quant à l’implication des opérateurs économiques à la formulation des textes les concernant, M. Youssouf M. Dawaleh a présenté le projet en cours pour la mise en place du Haut Conseil National du Dialogue Public-Privé.

oCeaN eXPRess sHiPPiNg

Le Président de la CCD, M. Youssouf Moussa Dawaleh a reçu Mardi 15 Avril, des représentants de la société Egyptienne OCEAN EXPrESS SHIPPING. Les hommes d’affaires égyptiens ont exprimé leur enthousiasme d’investir à Djibouti dans différents domaines d’activités dont le tourisme.

Le Président de la CCD a expliqué que l’économie djiboutienne est en phase de développement, et reste ouverte à toutes possibilités d’essor et que tous les moyens sont mis en place pour faciliter les échanges avec les investisseurs étrangers.

Pour répondre à la question soulevée par un des représentants sur les coûts de l’énergie. M. Youssouf Moussa Dawaleh a répliqué qu’actuellement, un projet sur le développement de la géothermie est en cours et qu’un arrêté prévoyant la diminution des tarifs d’électricité pour les sociétés vient d’être adopté.

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Créée en 2001, OCEaN EXPrEss est l’une des sociétés leaders dans le secteur du transport et de la logistique. Sa renommée est dûe à sa politique de partage et de coopération, qui lui a valu un capital de 60 millions de livres égyptiennes et l’a placé parmi les meneurs dans le transport maritime international et toutes les activités connexes en Egypte.

La vision de la société OCEAN EXPrESS est d’offrir un service unique dans le domaine de l’expédition, de dépasser les attentes des autorités gouvernementales, des traders, des expéditeurs, des destinateurs, des vendeurs.

Leur objectif est de proposer des services honorant les normes de sécurité et avant tout un service respectant l’environnement. Satisfaire le client en maintenant et améliorant la qualité, la sécurité, la livraison est la mission première d’OCEAN EXPrESS. Les politiques d’OCEAN EXPrESS répondent aux normes internationales ISO sur la fiabilité ainsi que les exigences réglementaires et statutaires applicables.

activités de la ccd |

Le Président du Puntland en visite à la CCD Le Président du Puntland, M. Abdiweli Mohamed Ali, accompagné d’une délégation composée de membres de son gouvernement, notamment le Ministre de la Planification et de la Coopération Internationale, M. Ali Ahmed Fatah, le Ministre des Travaux publics et du Transport, M. Abdirashid Mohamed Hersi, ainsi que plusieurs membres de la Communauté d’Affaires du Puntland, a été reçu le 12 mars à la Chambre de Commerce de Djibouti pour une visite d’exception.

La délégation a été accueillie par le Président de la Chambre, avec à ses côtés certains Elus du Bureau.

Cette rencontre a été l’occasion de discuter des voies et moyes de renforcer les relations commerciales entre les communautés d’affaires des deux pays. A cet effet, le Président de la Chambre de Commerce de Djibouti a lors de cet entretien présenté les atouts du pays et les facilités offertes aux opérateurs, notamment en matière de transport et logistique par les ports de Djibouti et le corridor qui le relie aux pays de la région. Il n’a pas, manqué, en outre, de mettre en exergue les services de l’Institution œuvrant dans l’appui et la promotion des entreprises et des investisseurs.

Le Président du Puntland a proposé l’organisation d’une mission commerciale d’hommes d’affaires de son pays à Djibouti afin de les informer sur les opportunités d’affaires et d’investissement dont regorgent notre pays.

Enfin, il a été décidé d’étudier les possibilités de coopération entre les deux chambres de commerce.

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| activités de la ccd

visite de courtoisie de l’ambassadeur de France Président de la Chambre de Commerce au cours de laquelle ils ont discuté les voies et moyens de collaboration entre la CCD et les instances françaises d’aide au développement.

A cette occasion, plusieurs sujets ont été développés tels que le lancement du HCNDPP, la mise en service du centre de médiation et d’arbitrage, le soutien à la formation professionnelle et l’organisation future de l’IGAD Business Forum.

L’Ambassadeur de France à Djibouti, S.E. M. rené Forseville, accompagné par le conseiller économique de

l’Ambassade de France à Addis, M. Maupin a rendu une visite de courtoisie le 5 mars dernier au

Ont été aussi abordées les possibilités d’attirer un plus grand nombre d’entreprises françaises dans le pays.

visite de courtoisie de l’ambassadeur d’indonésie Le Président de la CCD, M. Youssouf Moussa Dawaleh, a reçu, le 15 Avril, l’Ambassadeur d’Indonésie en Ethiopie, S.E. M. ramli Saud et le Consul de Djibouti en Indonésie, M. Liban Houssein Farah.

Lors de cette rencontre, M. rAMLI SAUD, a invité la communauté des affaires djiboutienne à participer au Forum d’exposition TrADEXPO qui se tiendra à Jakarta, en Indonésie du 8 au 12 Octobre prochain.

Le Président de la CCD, a exprimé son enthousiasme de collaborer à cet évènement et pour ce faire, il s’est engagé à mettre en place tous les moyens pour faire participer les opérateurs privés djiboutiens à l’événement. Sur ce, une date butoir a été fixé pour la clôture de la liste des participants, au plus tard fin Aout.

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la ccd en représentation |

5ème Forum des affaires ue/afrique

Participation d’une forte délégation des secteurs public et privé djiboutiens Une importante délégation djiboutienne a pris part au 5EME FOrUM DEs aFFairEs UE-aFriQUE du 31 mars au 1er avril à Bruxelles. Elle était composée au niveau politique du Ministre de l’Economie et des Finances, du Ministre des affaires Etrangères, ainsi que du Ministre Délégué au Commerce et pour le secteur privé d’une forte représentation avec à sa tête le Président de la Chambre de Commerce de Djibouti, accompagné de membres élus de l’institution ainsi que de plusieurs hommes et femmes d’affaires djiboutiens. Ont participé à cet évènement, M. andré Massida, 3ème VicePrésident ; M. Charmarké abdourahman, Trésorier et M. abdourahman Mohamed ismael, Trésorier adjoint, mais également des Présidents d’associations sectorielles tels que M. Hassan ahmed Doualeh, Président de l’association des Transitaires Djiboutiens, ainsi qu’une dizaine d’autres opérateurs intervenant dans les secteurs de la logistique, de l’énergie et de l’alimentation générale.

L

e forum de haut niveau s’est tenu sur deux jours, au cours desquels des séances de discussions en plénière, des tables rondes thématiques et des cocktails de réseautage se sont succédés.

Le 5ème FOrUM DES AFFAIrES UE-AFrIQUE a été l’occasion d’entendre s’exprimer sur les enjeux du développement du secteur privé africain, des personnalités politiques tels que la Présidente de la Commission de l’Union Africaine, le Dr Nkosazana Dlamini Zuma et le Président de la Commission Européenne, M. José Manuel Barroso, mais également des décideurs économiques de renommée internationale tels que Mohamed Ibrahim, Fondateur de la fondation MO

Ibrahim, Naguib Sawiris, Président exécutif d’Orascom Telecom Holding ou encore Mme Marcegaglia, Présidente de l’organisation Business Europe.

Les sessions plénières qui ont porté sur des thématiques générales telles que «combler le déficit de financement des PME» ou la «conduite des affaires en Afrique» ont été dirigées par le secteur privé.

Pour ce qui est des tables rondes, les meilleurs talents du monde des affaires en Afrique et en Europe ont été rassemblés afin de partager leurs expériences et leurs points de vues sur le développement en Afrique d’une énergie durable, les matières premières et la gouvernance, la gestion des risques, les in-

frastructures et la construction, la promotion de la croissance, de l’innovation et de l’accès aux soins de santé…

Le clou de ce Forum était pour la délégation Djiboutienne, la présentation des opportunités d’investissement du pays, lors des «synthèses d’investissement» prévus au programme du Forum.

En effet, la république de Djibouti faisait partie des quelques pays sélectionnés pour présenter ses atouts et les conditions d’investissement à un parterre d’investisseurs européens, qui ont apprécié et réagi favorablement à l’exposé.

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| la ccd en représentation ParticiPation de La ccd à La conFérence annueLLe des investissements de dubai

Djibouti multiplie ses efforts pour attirer les investisseurs La république de Djibouti a participé à la 4ème édition de la Conférence annuelle des investissements de Dubai qui s’est tenue du 8 au 10 avril 2014. Plus grand événement de la région dédié aux investissements dans les pays émergents et en développement, la Conférence annuelle des investissements, placée sous le haut patronage de s.E. sheikh MOHaMMED BiN rasHiD aL MaKTOUM, Premier Ministre et Vice-président de Emirats arabes Unis, a réuni de nombreux pays, de l’afrique à l’Europe en passant par le Moyen Orient, ainsi que de nombreuses institutions telles que la société islamique pour le Développement du secteur privé (iCD) ou le Centre du Commerce international (CCi).

C

et événement était l’occasion, entre autres, pour les pays participants d’exposer les caractéristiques macroéconomiques et les opportunités d’investissements de leurs pays respectifs.

Les différentes délégations ont également eu l’opportunité de participer à plusieurs conférences ou ateliers de travail sur des thématiques aussi variées que les Investissements Directs Etrangers (IDE) dans l’Agriculture pour la sécurité alimentaire ou la gestion des risques politiques et économiques dans un monde interconnecté.

La première journée fut marquée par une table ronde des Ministres

de l’investissement, du Commerce Extérieur, de l’Economie et des Finances des pays participants.

M. Ilyas Moussa Dawaleh, Ministre de l’Economie et des Finances de la république de Djibouti, à la tête de la forte délégation djiboutienne a pris part à cette table ronde. En outre, avec le Président de la Chambre de Commerce de Djibouti (CCD), M. Youssouf Moussa Dawaleh, les Directeurs de l’Office National du Tourisme (ONTD) et de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Investissement (ANPI), le Ministre de l’Economie et des Finances a participé à plusieurs conférences sur des thématiques importantes pour l’attraction des IDE dans notre pays.

En outre, la CCD et l’ANPI avaient loué un stand afin de présenter et promouvoir les atouts et les nombreuses opportunités dont jouit notre pays.

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La CCD, avec le Président à sa tête, a profité de cette occasion pour, entre autres, s’approcher des femmes et hommes d’affaires présents à l’événement afin de les inciter à venir explorer les opportunités d’affaires de notre pays.

C’est ainsi que M. Youssouf Moussa Dawaleh est allé à la rencontre de représentants des grands groupes présents à l’instar d’une société mozambicaine spécialisée dans le tourisme et l’hôtellerie implantée dans de nombreux pays africain.

La délégation Djiboutienne a également rencontré des hommes d’affaires kenyans qui travaillent dans le commerce de bétail et intéressés à exporter les animaux vivants du Kenya à partir de Djibouti en utilisant le centre régional de quarantaine de notre pays.

Enfin, le Président de la CCD a pris contact avec un groupe de presse indien spécialisée dans la promotion institutionnelle et qui souhaite publier dans les colonnes de son magazine «Times in India», premier magazine des affaires du sous-continent indien, un papier sur Djibouti et ses opportunités.

la ccd en représentation |

La CCD au Conseil d’administration de la Chambre islamique Commerce et de l’industrie La Chambre de Commerce de Djibouti a pris part du 31 mars au 2 avril, à l’assemblée Générale et au conseil d’administration de la Chambre islamique de Commerce .

a

u delà de l’examen et l’adoption du budget, les principaux sujets à l’ordre du jour concernaient notamment, la stratégie de la Chambre Islamique de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture (2014-2017) et le projet de certification Halal. Les Institutions des pays membres ont aussi approuvé le lancement de la stratégie de l’organisation, qui sera pilotée conjointement par un comité réduit de trois instances (les CCI de la Turquie, de l’Arabie saoudite et le secrétariat général de la CICIA).

Cette stratégie lance une nouvelle vision, un plan de travail prenant en compte la nouvelle donne mondiale avec des scénarios économiques difficiles.

Ce plan a été préparé de manière complète et pratique afin d’éviter les détails et de se concentrer sur les grands objectifs stratégiques de la CiCia à savoir : renforcer le développement interne (augmentation des membres, restructuration du site web de l’institution…)

Servir et maximiser les bénéfices et avantages des membres (promotion de l’investissement intra-membres, formation et renforcement des capacités des cadres…)

Développer les échanges commerciaux et inter-commerce Développer les conférences et les foires commerciales Développer un programme religieux, social et humain (zakat, waqf, éthique des affaires...)

Développer les projets (la certification Halal, tourisme islamique…)

Promouvoir les actions de l’Institution dans les médias.

Dans cette stratégie, Djibouti a été retenu pour le développement du tourisme intra-islamique ainsi que pour le développement des entreprises de main-d’œuvre.

Le Comité réduit transmettra ses premières conclusions lors de la prochaine réunion du Conseil d’administration de la CICIA. Concernant le projet de certification HALAL, il s’agit d’un projet très important en termes de développement économique. En effet, ce programme qui projette d’unifier la multitude de certification existant actuellement dans le monde, devrait dégager des revenus conséquents à l’Institution et aux pays-membres.

A l’issue de la rencontre, il a été convenu que la prochaine réunion du conseil d’administration se tiendrait à Istanbul au troisième trimestre 2014.

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| la ccd en représentation La ccd à L’exPosition régionaLe des etats arabes Pour Le déveLoPPement sud-sud, au qatar

echanges entre les pays du sud Dans le cadre du renforcement des échanges entre les pays du sUD, a eu lieu à Doha (Qatar), du 18 au 20 Février 2014, la Première Expo régionale des États arabes pour le Développement sud-sud. L'Expo de Développement sud-sud est un événement de haut niveau à l'échelle du système des Nations Unies pour la coopération sud-sud, qui met en valeur- du point de vue stratégique et systématique- des solutions pour le développement provenant des pays du sud et visant à être reproduites et promues dans d'autres parties du monde.

C

ette Première Exposition régionale des États Arabes pour le Développement Sud-Sud, est le résultat de la réussite du modèle de l’Exposition annuelle ( mise en place depuis 2008) du Développement Global Sud-Sud, et une réponse directe aux demandes faites par les États membres et les partenaires institutionnels pour faire de sorte que les solutions du Sud soient de plus en plus rapprochées des contextes régionaux, et que l’impact de la coopération dans le développement Sud-Sud soit approfondi à travers la promotion et la reproduction.

Les trois domaines thématiques d’intérêt pour l'Exposition étaient : l'emploi de la jeunesse et des femmes l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables la sécurité de l’eau et la sécurité alimentaire.

La république de Djibouti était représentée par une délégation composée de cadres du Ministère de la Promotion de la Femme, et du Se-

crétariat d’Etat à la Solidarité Nationale ainsi que par un membre de la Société Civile. La Chambre de Commerce de Djibouti faisait également partie de cette délégation et était représentée par son 2nd Vice-Président, M. Bourhan Mohamed Ali et par son Secrétaire Général Adjoint, M. Mohamed Ali Hassan.

La première journée fut consacrée aux discours officiels et aux programmes du Qatar des discours d’ouverture des hautes personnalités, comprenant la direction politique de l'Etat du Qatar en sa qualité

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d’hôte, des ministres des différents gouvernements des États arabes, les représentants spéciaux du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, les chefs des organismes des Nations Unies et d'autres institutions multilatérales importantes qui favorisent l'ordre du jour de la coopération Sud-Sud dans la région arabe.

La présentation des solutions couronnées de succès dans les trois thématiques de l’exposition, ainsi que le rôle que peut jouer le secteur privé dans les échanges sud-sud.

la ccd en représentation |

Lumière sur siLatecH Fondée en 2008 par son altesse sheikha Moza bint Nasser, siLaTECH a pour rôle de trouver des solutions novatrices, en collaboration avec un large éventail d'ONG, les gouvernements et le secteur privé pour favoriser un changement positif durable pour la jeunesse arabe. siLaTECH est déjà présente et agit à travers des projets dans plusieurs pays arabes notamment en Egypte, en iraq, en Jordanie, au Liban, en Libye, au Maroc, en Palestine, en somalie, au soudan , en syrie, en Tunisie et au Yemen. siLaTECH a pour mission : d’aider les entrepreneurs débutants à trouver des financements et une assistance, d’aider les demandeurs d'emploi à choisir la carrière appropriée,

Dans cette session, le Qatar a présenté les actions de ses organisations caritatives telles que rOTA (reach Out to Assist), QCHArITY, et QATAr FONDATION. Ses organisations caritatives telles que la Fondation du Qatar - un organisme privé à but non lucratif -, soutiennent et mettent en place des programmes dans des domaines telles que l'éducation, la science et la recherche, ainsi que le développement communautaire.

de stimuler l'investissement et la création d'emplois des petites et moyennes entreprises, de stimuler les compétences des jeunes pour une meilleure employabilité, d’être l’avocat des jeunes lors de la mise en place des politiques gouvernementales en faveur de la création d’emplois, de conseiller les entreprises des gains qu’elles auront en formant des jeunes très qualifiés et à faible coûts, de changer les mentalités régionales sur les jeunes et le travail, de renforcer les capacités des organisations de jeunesse.

La société KAHrAMAA, société nationale d'électricité, unique producteur d'énergie électrique et responsable de l'approvisionnement de l'eau du Qatar a fait aussi une présentation sur les mutations en cours au sein de leur entreprise notamment en matière d’utilisation des énergies renouvelables.

Dans le cadre des programmes de financements destinés à la création d’entreprises et à la promotion de l’employabilité des jeunes,

A cet effet, SILATECH a fait aussi une présentation d’un de ses programmes pour jeunes entrepreneurs Arabe, NArWI. NArWI est un système de donations qui permet à de jeunes entrepreneurs arabes d’avoir accès à des financements. Ces fonds sont récoltés auprès de différents donateurs qui mettent à la disposition de cette plateforme des sommes servant au financement des jeunes entrepreneurs sans contrepartie.

Ce programme a permis la mobilisation de près de 3.8 Millions de dollars et a permis de financer pleinement plus de 3100 jeunes entrepreneurs de la région.

SILATECH a fait une présentation des différents produits mis à la disposition des jeunes.

SILATECH est une initiative sociale dynamique qui œuvre à créer des emplois et à accroître les possibilités économiques pour les jeunes dans le monde arabe en favorisant la création à grande échelle de l'emploi, l'entrepreneuriat, l'accès aux capitaux et aux marchés, la participation et l'engagement des jeunes dans le développement économique et social.

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| la ccd en représentation

Le Président de la CCD à la 9ème réunion du Comesa business Council Le Palais du Peuple de la ville de Kinshasa en république Démocratique du Congo a abrité le 21 et le 22 février dernier, la 9ème rencontre du Comesa Business Council (CBC), instance représentative du secteur privé au sein du COMEsa.

C

ette 9ème édition était consacrée à «la relation entre l’innovation et l’entreprenariat ou comment intégrer la compétitivité et la valeur ajoutée de la chaine de l’offre (des PME) au sein du marché du COMESA» Le constat de départ est que la majorité des produits à l’exportation de la zone du COMESA n’ont aucune valeur ajoutée ; cela sous-entendant que ces produits sont pour la plupart envoyés sans transformation vers l’étranger, et réimportés une fois transformés. La valeur ajoutée est alors insérée dans la chaine de l’offre, en dehors du COMESA. Pour le développement des PME du COMESA, il serait alors important que les matières premières exportées soient transformées au sein des pays du COMESA. Cette transformation va maintenir la valeur ajoutée au sein du COMESA, et ainsi permettre aux PME de se développer et d’accroitre leur compétitivité à l’échelle internationale.

La compétitivité allant de pair avec l’innovation, le fait d’instaurer cette pratique permettra en fin de compte le développement des pays du COMESA ainsi que son marché. a l’issue des débats et des conférences, les recommandations les plus importantes formulées étaient de :

Le Président de la CCD, M. Youssouf Moussa Dawaleh et Mme Mulu solomon, Présidente de la Chambre de Commerce Ethiopienne et Vice-Présidente du CBC

Mettre en place un annuaire des entreprises commun à l’ensemble des pays du COMESA : à l’heure actuelle, il y a un manque d’informations très important sur les entreprises des pays du COMESA. Accroitre les financements prévus pour le développement des PME au sein du COMESA. Instaurer un dialogue publicprivé au sein de chaque pays afin d’associer les pouvoirs publics au développement du secteur privé.

Mettre en place la libre circulation des personnes et des biens au sein du COMESA : les visas exigés par chaque pays à son entrée ainsi que les taxes multiples sont des barrières très importantes pour le développement du commerce intra-COMESA. La mise en place d’un mécanisme visant à baisser le coût du transport au sein du marché : ac-

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tuellement, le transport vers l’Europe est moins onéreux qu’au sein du marché du COMESA. En marge du sommet, le Président de la Chambre de Commerce de Djibouti, M. Youssouf Moussa Dawaleh a rencontré ses homologues Congolais et Ethiopiens, à savoir le Président de la Fédération de Entreprises du Congo, M. Albert Yuma ainsi que la Présidente de la Chambre de Commerce d’Ethiopie et Vice- Présidente du CBC, Mme Mulu Solomon, pour s’entretenir des opportunités de développement des relations d’affaires entre les opérateurs de leurs pays respectifs.

M. Youssouf Moussa Dawaleh a également profité de l’occasion pour inviter la Présidente de la Chambre de Commerce d’Ethiopie à venir à Djibouti pour discuter d’un accord de partenariat entre les deux Chambres de Commerce dans le premier semestre de l’année 2014.

la ccd en représentation |

Consultations pour l’afrique de l’est sur l’avenir du groupe aCP après 2020 Le secrétariat du Groupe des Etats d’afrique, des Caraïbes et du Pacifique (aCP) a organisé du 24 au 26 Février 2014 à addis abeba avec l’assistance du Gouvernement Ethiopien des réunions de Consultations régionales des EPG (Eminentes Personnalités du Groupe) de l’afrique de l’Est sur l’avenir du Groupe aCP après 2020. En effet, l’accord de Cotonou signé le 23 Juin 2000 entre l’Union Européenne et les Etats Membres du Groupe aCP dont l’échéance est prévue pour 2020, a provoqué des réunions dans les six régions de l’afrique, Caraïbes et Pacifiques. La réunion de Consultation du Groupe des éminentes personnalités (4ème) a vu la participation des délégués des Etats membres, des représentants des institutions sous-régionales (iGaD, aU), de la société civile et du secteur privé de l’afrique de l’Est. aperçu des travaux et réflexions Dans un premier temps, les participants ont longuement évoqué la genèse du Groupe ACP depuis l’Accord de Georgetown en passant par les Conventions de Yaoundé et Lomé, les objectifs de l’Accord de Cotonou avec l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne et enfin les relations ACPEU. Le Groupe ACP est né de l’Accord fondateur de Georgetown signé en 1975 avec pour objectifs la coopération intra-ACP, les relations avec l’Union européenne, et les relations avec le reste du monde dans le cadre de la coopération internationale. Les intervenants ont abordé les acquis de l’Accord de Georgetown comme le renforcement de l’unité et de la solidarité entre les Etats membres du Groupe ACP, notamment dans le cadre des négociations avec l’Union européenne et au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

Contexte des travaux Ensuite, le contexte actuel de la situation des Etats et régions ACP a été mis en exergue, à savoir, le sous-développement économique dans laquelle se trouve la majorité de ces Etats et régions ACP, en dépit des opportunités liées à l’Accord à Cotonou, la faible prise en compte du genre dans le partenariat ACP-UE, la faiblesse de la coopération intra-ACP et la forte dépendance financière du Groupe ACP à l’égard de l’Union européenne, le caractère désuet du cadre institutionnel actuel du Groupe ACP face aux défis du monde contemporain, la nécessité de concilier les spécificités régionales dans l’espace ACP, l’implantation du siège du Groupe ACP à Bruxelles qui n’est pas un Etat membre du Groupe, ce qui reflète la polarisation européenne de l’Organisation, enfin les obstacles à l’approfondissement de l’intégration régionale dans l’espace ACP. Quant au traité de Lisbonne, les participants ont exprimé des incertitudes suite à son entrée en vigueur

en 2009 sur le fonctionnement de l’Union Européenne, sur l’avenir de ce partenariat et surtout, le sentiment d’impuissance des Etats ACP face aux changements à venir dans les relations UE-ACP. Le traité de Lisbonne pourrait donc avoir des conséquences significatives pour les partenaires économiques de l’Union, en particulier les pays ACP. Il pourrait non seulement affecter les négociations futures sur l’investissement avec la Commission, mais également les nombreux TBI(traités bilatéraux d’investissement) en vigueur entre les pays membres de l’UE et les pays ACP. Actuellement, plus de 200 TBI sont en vigueur entre les pays membres de l’UE et les pays ACP. L’absence de référence explicite au Groupe ACP dans le traité de Lisbonne et la place moins importante accordée aux pays ACP dans le nouveau cadre institutionnel de la DEVCO et du SEAE sont également des signes que l’UE attache moins d’importance aux ACP en tant que Groupe.

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| la ccd en représentation Les ACP continueront-ils à s’appeler ACP au-delà de 2020 ? Et qu’est ce qui empêche le Groupe de négocier d’autres accords ?

Perçues comme un partenariat de solidarité, les relations ACP-UE conservent aussi un caractère inégal (préférences commerciales non réciproques et aide au développement exclusivement offertes par la partie européenne) qui placent les Etats ACP dans une position fragile de dépendance à l’égard de l’UE. Les participants ont retenu le caractère arbitraire du dialogue politique ACPUE, en l’espèce, la définition unilatérale de l’agenda du dialogue politique par la partie européenne.

Les relations de coopération au développement de l’UE avec les Etats ACP sont en baisse. Ou encore, la faible valorisation des avantages comparatifs des Etats et régions ACP dans le partenariat avec l’UE. D’autre part, les participants ont exprimé leur préoccupation face au principe de différenciation pouvant être appliqué à l’attribution des fonds de développement, et demandent instamment à l’UE de rester dans le cadre juridique de l’accord de Cotonou. Ici l’UE alloue aux pays les moins avancés (PMA) et aux États fragiles une part plus importante des fonds d'aide au développement. Les participants, qui avaient bien accueilli le 11ème FED, ont affirmé que le FED reste en dehors du budget général de l’UE en tant que mécanisme de financement du développement des pays ACP.

La Coopération des Etats membres, le rôle du Groupe face aux défis qui se posent à la région, les autres partenaires au delà de l’UE, enfin le financement des aCP étaient à l’ordre du jour.

En vue d’une meilleure coopération et/ou renforcement des relations entre les Etats ACP, les participants de la consultation ont fait état des faiblesses et atouts du Groupe ACP.

Ils ont souligné la force numérique du Groupe, comprenant 80 pays membres et près d’un milliard de personnes. En particulier le Groupe s’était engagé avec l’Europe (depuis plusieurs décennies et avec succès) dans la négociation des accords sur la coopération commerciale, la finance et le développement qui ont été considérés comme un modèle de coopération Nord-Sud dans un monde divisé. Les participants ont mis en exergue ses valeurs communes, son vaste marché, ses ressources naturelles, son potentiel économique, ou encore ses ressources humaines. Ils ont considéré qu’une alliance ACP-UE de 107 pays pourrait représenter une force de poids au sein de l’ONU ou d’autres Organisations multilatérales. Toutefois, l’hétérogénéité du groupe, le déficit d’autonomie financière, la capacité d’initiative limitée, la forte orientation européenne du Groupe, l’absence d’institutions de réflexion autonome sur les enjeux auxquels est confronté le Groupe depuis sa création constituent ses faiblesses.

Face aux défis, en l’occurrence la piraterie et le terrorisme, qui se posent à la région de l’Afrique de l’Est, le Groupe doit pouvoir jouer un rôle plus accru. Pour le programme de développement politique et socioéconomique de l’Afrique de l’Est, les documents stratégie pays de la CEA et COMESA sont pris en considération. reconnaissance des organisations panafricaines (UA) ou régionales (telles que l’IGAD) qui jouissent désormais d’une plus grande légitimité et crédibilité pour traiter les questions politiques et de sécurité au niveau continental et régional.

La recherche de nouveaux partenaires au-delà de l’UE a été longuement débattue, en l’occurrence, l’engagement du groupe dans des partenariats stratégiques avec les pays émergents du BrICS, le Japon, la Corée, la Turquie et les Etats-Unis

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(s’agit-il d’envoyer un message à l’Union européenne ??) ou encore élargir le Groupe ACP à de nouveaux membres, notamment les pays d’Afrique du Nord, de l’Asie et de l’Amérique du Sud.

Différentes modalités de financement du groupe ont été exposées pour le futur Une taxe sur les billets d’avion ou sur les importations entre pays ACP, une taxe sur la responsabilité des entreprises, une taxe sur les transactions avec le téléphone mobile, une augmentation des contributions ACP, la mise en place d’une zone de libreéchange ACP, d’un mécanisme de prélèvements de recettes aux frontières extérieures de type "Prélèvements Communautaires de Solidarité (PCS)" (existants déjà au niveau de l’UEMOA et de la CEDEAO). Une étude sur la faisabilité d’une banque des affaires et d’investissements intra ACP a été également fortement discutée.

Pour terminer, les participants ont constaté que les intérêts communs et la confiance entre les deux parties sont en fort déclin. Le partenariat ACP-UE est aujourd’hui à la croisée des chemins et des choix clairs devront être faits dans les années à venir entre les différentes options qui consistent à continuer comme par le passé, à mettre fin à ce partenariat ou au contraire à lui donner un nouvel élan.

Un sentiment fort de renforcer la coopération entre les pays ACP face aux intentions de l’UE qui cherche à diviser pour mieux régner s’était dégagé durant les réunions. La déclaration de Sipopo, où les Chefs d’Etat et de Gouvernement se sont engagés à améliorer la coopération Sud-Sud tout en renforçant leurs relations de développement avec leurs partenaires européens sont une priorité.

renforcement des capacités des entreprises |

Formation au commerce international Des représentants de L’iNDiaN iNsTiTUTE OF FOrEiGN TraDE, un institut international de formation dépendant du Ministère du Commerce indien ont, suite à une première visite exploratoire à Djibouti début 2014, retenu la Chambre de Commerce de Djibouti pour le lancement d’une action de formation en «International Business». L’iNDiaN iNsTiTUTE OF FOrEiGN TraDE existe depuis une quarantaine d’années et a déjà lancé diverses formations sur le continent africain. Par le biais de cette première visite à Djibouti, cette organisation a posé les jalons d’une collaboration future sur le long terme avec la CCD.

remercier l’Institut indien pour ce programme riche et de haut niveau et a explicité la nécessité et l’utilité d’aborder les thèmes contenus dans le programme pour nos opérateurs.

Il a ensuite rappelé que la formation était l’un des axes prioritaires des missions de l’institution et a incité les participants à profiter pleinement du programme.

D

estiné à contribuer au renforcement de capacités des opérateurs djiboutiens, le programme en International Business initialement proposé s’est vu en collaboration avec la CCD, légèrement modifié et adapté aux plus près pour correspondre aux besoins de nos opérateurs tant privés que les cadres des institutions publiques.

La formation s’est donc déroulée dans les locaux de la CCD du 20 au 24 Avril 2014 et a vu la participation

de nombreuses entreprises et institutions publiques. La cérémonie de lancement, outre le Président de la CCD, M. YOUSSOUF MOUSSA DAWALEH et le Président de la commission formation M. ANDrE MASSIDA, a compté le Consul Honoraire d’Inde M. NALIN KOTHArI, le Secrétaire Général du Ministère du Commerce M. ALI AHMED ALI et le Directeur de l’ANPI, M. MAHDI DArAr OBSIEH. Dans son mot de bienvenue, le Président de la CCD n’a pas manqué de

M. NALIN KOTHArI a, quant à lui, salué à son tour l’action de l’Institut indien qui démontre à travers cette formation, l’excellence des relations entre les deux pays que sont l’Inde et Djibouti. Il a également souligné que d’autres axes de coopération seraient les bienvenus et renforceraient la coopération entre les deux pays.

A l’issue des quatre jours de formation intenses, les participants représentaient des entreprises se sont vus remettre lors de la clôture, des certificats pour valoriser le programme et ont exprimé leur satisfaction et leur désir de voir plus régulièrement ce type de formation proposées à Djibouti.

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| formation

Zoom sur les procédures de passation de marchés de la banque mondiale La Chambre de Commerce de Djibouti (CCD) et le Bureau de la Banque Mondiale ont conjointement organisé un atelier de formation sur les procédures de passation de marché et de gestion financière de la Banque.

L

e Président de la Chambre de Commerce de Djibouti, M. YOUSSOUF MOUSSA DAWALEH et la représentante résidente de la Banque Mondiale, Mme Homa-Zahra FOTOUHI ont co-présidé le Mercredi 19 Mars 2014, un atelier de formation sur les procédures de passation de marché et de gestion financière de la Banque, destiné aux Bureaux d’Etudes et Cabinets d’Audit de la place.

Comme l’a souligné le Président de la CCD dans son allocution, cette formation vise à renforcer la compétitivité des entreprises locales et à leur offrir de nouvelles opportunités d’affaires.

En effet, les marchés émis sur financements de la Banque Mondiale présentent des opportunités impor-

tantes (actuellement de plus de 66 millions de Dollars américains). Il est donc aujourd’hui primordial pour les entreprises djiboutiennes de se préparer et mettre toutes les chances de leurs côtés pour en tirer pleinement profit.

D’où l’importance de cette formation, qui a vu la participation d’une quinzaine d’entreprises opérant dans les secteurs concernés. Animée par deux experts de la Banque Mondiale, cette journée de formation a donné lieu à des échanges francs et constructifs, notamment, sur les thématiques suivantes : les procédures de sélection de consultants, les critères d’éligibilité aux appels d’offres et l’accès à l’information,

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l’évaluation des Propositions les Mécanismes de gestion des plaintes Le Président de la CCD et la représente résidente de la Banque Mondiale se sont accordés sur la nécessité d’organiser des formations de ce type.

Ils ont exprimé le souhait de voir l’étroite collaboration qui existe entre les deux institutions perdurer et s’étendre à de nouveaux domaines, toujours dans le souci de renforcer les capacités des entreprises djiboutiennes.

A l’issue de la formation, les participants ont exprimé leurs satisfactions quant aux bénéfices tirés de cette première séance et ont félicité la CCD et la Banque Mondiale pour cette initiative.

renforcement des capacités des entreprises |

accèder aux marchés de l’armée américaine La salle de réunion de la chambre de commerce de Djibouti a abrité les 5 et 6 mars 2014, un atelier de formation sur la passation des marchés de l’armée américaine.

Cet atelier avait pour but de renforcer et aider les entreprises Djiboutiennes à mieux postuler aux appels d’offres du Camp Lemonier.

L

e processus de sélection a été pour cette formation exclusivement faite par l’armée américaine en fonction de leurs besoins.

De manière générale, les entreprises Djiboutiennes évoquent la difficulté voire l’impossibilité de

recevoir les informations sur les appels d’offres à temps pour y postuler ainsi que la rotation fréquente des personnes en charge des appels d’offres dans le camp (6 mois) ce qui rend délicat la pérennité des relations entre ces personnels et les opérateurs privés locaux.

La Chambre de Commerce a proposé aux responsables des marchés publics du camp Lemonier, l’éventualité de publier les appels d’offres par le biais du site internet de la CCD, ainsi organiser d‘autres formations de ce type.

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| formation

Les clés de l’analyse des marchés La Chambre de Commerce de Djibouti en partenariat avec l’Unité de Mise en Œuvre du Cadre intégré renforcé (Cir) a organisé les 22 et 23 Février 2014 un atelier de formation sur l’analyse des marchés animé par un cadre du Centre de Commerce international.

D

jibouti est un pays de tradition de commerce, et pas moins de 60% de ses entreprises évoluent dans ce secteur. Le commerce extérieur est totalement dominé par les importations en raison de la faiblesse de ses secteurs productifs (industrie et agriculture). Ainsi, notre pays importe pour l’ensemble de ces besoins aussi bien alimentaires qu’en équipements. En outre eu égard à sa position géostratégique, une grande partie de ses importations sont réexportées vers les pays de la sous-région, à savoir l’Ethiopie et la Somalie.

En raison de l’importance, de par leur nombre, des entreprises qui évoluent dans ce secteur et des difficultés auxquelles elles font fassent, notamment en raison du manque ou de l’insuffisance de connaissance en matière d’analyse de marché et de techniques du commerce extérieur, le renforcement de leurs capacités à travers des formations ou des appuis spécifiques s’avèrent nécessaires.

C’est pourquoi, en lien avec sa mission d’appui et de promotion des entreprises, la Chambre de Commerce de Djibouti a organisé les 22 et 23 Février 2014, un atelier de formation sur l’analyse des marchés, appuyé par l’Unité du CIr (Cadre Intégré renforcé) qui est un programme d’assistance technique multi-donateurs lié au commerce et visant, entre autres, à renforcer les capacités d’offre et de commercialisation des pays les moins avancés et leur intégration dans le commerce mondial.

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Cette formation a regroupé des représentants d’une trentaine d’entreprises locales, représentants qui ont pu mieux appréhender à travers des outils interactifs tels que «Trade Map» et «Market Access Map», entre autres, les éléments suivants : • La définition d’un produit et de ses caractéristiques • l’identification d’un marché d’exportation ; • l’évaluation de la performance à l’export d’un pays ; • l’identification des marchés attractifs sur la base des indicateurs de commerce ;

formation | • l’identification des conditions d’accès tarifaires au niveau du marché mondial et sur les marchés attractifs ; • la recherche de pays producteurs et de fournisseurs ; La formation sur l’analyse des marchés était animée par M. Luigi Lannutti, expert du Centre du Commerce International, sollicité par le CIr. Agence conjointe de l’Organisation

Mondiale du Commerce (OMC) et des Nations-Unies, le CCI a pour mission, à travers un ensemble d’outils adaptés, de contribuer à renforcer la compétitivité des entreprises sur les marchés mondiaux et les capacités d’exportation des entreprises des pays en développement.

Les participants qui représentaient des entreprises issues de secteurs aussi divers que la

construction, la logistique, le transit, l’automobile, l’électronique, l’alimentation générale, etc. se sont dits très satisfaits du contenu de cet atelier même s’ils ont mentionné le peu d’importance du marché d’exportation djiboutien. Ils ont néanmoins apprécié les connaissances apportées par l’expert qui leur seront utiles dans leurs entreprises respectives.

Ce qu’ils ont pensé de cette formation M. waBEri OMar, Cadre Commercial, Tamamoul Motors

M. aHMED HOUssEiN BOUH, Entreprise Eco-briques Je voudrais en premier lieu remercié et félicité la CCD et son équipe, particulièrement son nouveau Président.

Participer à cet atelier a été une bonne idée car cela m’a permis de découvrir des outils très ludiques pour étudier le marché international. Les activités à l’export de notre pays étant très limitées, nous avons pu voir les opportunités qui existent sur d’autres marchés, et plus particulièrement le marché du COMESA pour un produit choisi au préalable.

Enfin, je pense que cette formation proposée par la CCD est une bonne opportunité pour le secteur privé djiboutien que nous représentons pour lui donner plus d’outils pour renforcer les activités commerciales.

C’est le premier atelier du genre auquel je participe et je crois qu’il va apporter beaucoup pour le secteur privé. L’expert qui est venu de Genève, a mis à notre disposition des outils d’analyse qui vont pouvoir permettre aux entreprises de jouer un rôle important tant au niveau national qu’international.

Et mon impression est que cette formation est très intéressante et je crois qu’il faudrait élargir à d’autres participants car le nombre de personnes présentes était limité alors qu’il y a d’autres sociétés qui pourront être intéressées et bénéficier de ce type de formations.

Pour ce qui est de la société que je représente, Eco-briques, nous intervenons dans la fabrication de briques à base de terre cuite que

nous mettons à la disposition des entreprises de construction, et nous souhaitons promouvoir ce matériau local pour permettre à la population djiboutienne d’avoir un logement décent à moindre coût.

Et nous espérons que le gouvernement renforcera la politique nationale en matière d’utilisation des matériaux de construction locaux.

Cette formation sera très utile pour notre société car nous allons pouvoir identifier nos concurrents, identifier également le marché potentiel par exemple au niveau de la région COMESA. Les outils fournis vont nous permettre enfin d’identifier des partenaires étrangers.

J’ai beaucoup apprécié cette formation que j’ai suivie entièrement.

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| formation

M. LUiGi LaNNUTTi, Analyste de marchés au Centre du Commerce International et formateur

L’objectif de cette formation était de commencer à fournir des instruments aux participants, des outils que nous avons développés en ligne, des outils disponibles et accessibles à tous les utilisateurs à Djibouti et des connaissances pour que les participants puissent faire des analyses de marchés euxmêmes c’est-à-dire d’identifier un produit spécifique qu’on veut exporter par exemple et à travers cette identification au niveau international d’un produit, identifier et cibler des marchés attractifs sur la base d’indicateurs quantitatifs (taille du marché, croissance du marché) et qualitatifs comme les risques d’un pays ou l’environnement des affaires d’un pays.

Les instruments que j’ai présentés sont des instruments développés par les Nations Unis et plus particulièrement par le Centre de Commerce International, qui est une agence conjointe des Nations Unies et de l’Organisation Mondiale du Commerce.

J’ai trouvé les participants intéressés et j’ai constaté qu’il y avait même plus de participants lors de la 2ème journée alors que norma-

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lement, on perd plutôt des gens au fur et à mesure. C’était donc agréable de voir une réponse aussi intéressée des entreprises.

Les participants étaient chacun à leur niveau d’analyse mais ont réussi à suivre la formation et même à y participer activement.

Ce type de formation est utile pour les opérateurs qui font du commerce pour les aider à trouver des partenaires commerciaux à l’étranger et développer les exportations à l’international.

MME aNHar BOrEH, responsable P.I. Gestion et Financement, Sarl Marill Automotive

Je remercie tout d’abord le 3ème Vice-Président ainsi que tous les membres et le personnel de la On pourrait également faire une Chambre de Commerce de nous formation de ce genre mais basée avoir offert cette formation sur sur une étude de la politique l’analyse des marchés. industrielle et commerciale d’un pays. Nous avons fait ici une J’ai apprécié cette formation dans formation très générique et fourni l’intégralité et je compte la partades instruments. Nous pourrions ger avec mes collègues du Groupe faire la même formation en Marill. ciblant soit des produits spécifiques dont des ministères veulent Durant l’atelier, je me suis focalipromouvoir l’exploitation soit des sée sur un marché, celui de l’autosecteurs spécifiques soit enfin des mobile dans lequel je travaille. pays ou des régions spécifiques. J’ai remarqué que les résultats On s’est concentré pendant cette chiffrés semblaient bizarres et le formation sur la région COMESA, formateur m’a confirmé que ce mais on aurait pu cibler aussi des sont des chiffres miroirs car ils ne produits ou des marchés spéci- sont pas fournis au complet. fiques dans le cadre du développement d’une politique Mais j’ai trouvé que cet outil industrielle ou commerciale. d’analyse est très intéressant et il J’ai constaté que Djibouti déve- faudrait l’affranchir dans le détail loppe l’entreprenariat des jeunes plus par marque quel que soit le et je pense que les formations de produit recherché pour analyse. ce type peuvent améliorer leurs Nous vendons des produits de capacités entrepreneuriales car marque internationale et c’est très nous donnons des instruments intéressant pour nous de pouvoir nouveaux, des outils qui les aident avoir les résultats de données de à identifier des marchés et peu- tout produit existant ou non vent leur donner des idées pour existant sur Djibouti ou dans le créer de nouvelles entreprises.

COMESA.

| actualités règlementaires

Cette page présente brièvement les nouveaux textes et règlements sur l’environnement des affaires à Djibouti.

NOUVELLE LOi POrTaNT rÉGLEMENTaTiON DEs ENTrEPrisEs DU sECTEUr DU BâTiMENT (QUaLiFiCaTiON, CLassiFiCaTiON ET CErTiFiCaTiON) La loi n°25/AN/147ème L du 6 Février 2014 portant réglementation, qualification, classification et certification des entreprises du secteur du bâtiment et de l’équipement.

Cette loi a pour objectif de fixer les conditions d’agrément (qualification, classification et certification) pour les entreprises des secteurs du bâtiment et de l’équipement, en vue de leur participation aux appels d’offres sur la réalisation des travaux de construction pour le compte de l’Etat, des établissements publics ou des collectivités locales.

LE NOUVEaU TariF aPPLiCaBLE aU PErMis DE TraVaiL DEs TraVaiLLEUrs ÉTraNGErs Fait à Djibouti, le 03 décembre 2013 La Loi n°28/AN/13/7ème L portant amendement de la loi n°153/AN/12/6ème L instituant le tarif applicable aux permis de travail pour les travailleurs étrangers en République de Djibouti.

En cas de force majeur, les entreprises peuvent déposer une demande de dérogation auprès du Ministère en charge de l’industrie. Cette disposition exceptionnelle vise à protéger la production nationale de ciment naissante.

LEs rèGLEs ENCaDraNT L’aCTiViTÉ DE La PrOMOTiON iMMOBiLièrE Fait à Djibouti, le 07 juillet 2013 La loi n°13/AN/13/7ème L fixant les règles régissant l’activité de promotion immobilière Le métier de promoteur immobilier n’avait jusque là, à Djibouti, aucun texte le régissant.

Cette loi encadre donc et explicite les conditions d’exercice, le statut du promoteur immobilier ainsi que les promoteurs et les acquéreurs.

L’EXTENsiON DEs PrEsTaTiONs DE sOiNs aUX TraVaiLLEUrs iNDÉPENDaNTs Fait à Djibouti, le 11 avril 2013 La Loi n°199/AN/13/6ème L complétant la Loi n°212/AN/07/5ème L portant création de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (C.N.S.S) et étendant les prestations soins aux travailleurs inLa présenta loi institue un nouveau tarif pour dépendants. Et le Décret n°2013-055/PR/MTRA l’établissement du permis de travail pour les tra- portant application de la loi n°199/AN/13/6ème L. vailleurs étrangers.

Ces derniers textes modifient et complètent la loi La sUsPENsiON D’iMPOrTaTiON portant création de la CNSS en y incluant la couDU CiMENT à DJiBOUTi verture aux travailleurs indépendants.

Fait à Djibouti, le 11 novembre 2013 Cette extension de couverture est obligatoire Le décret n°2013-310/PR/MEFI portant suspen- pour l’ensemble des employeurs publics ou prision de l’importation de ciment. vées à l’exception des forces armées Djiboutiennes.

A compter de la date du décret à savoir le 11 Le décret d’application détaille l’intégralité des novembre 2013, toute importation de ciment en taux de cotisation ainsi que les modalités de vrac ou en sac est suspendue et ce jusqu’à nouvel contribution. ordre.

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opportunités d’affaires |

offres commerciales Cet espace, dédié au rapprochement d’entreprises, vous propose une liste d’opérateurs économiques qui nous ont saisis de par le monde pour établir des contacts avec des entreprises djiboutiennes.

Nom de l’etreprise Pays activité(s) Coordonnées

COSMED FrANCE Produits de beauté et cosmétique adresse : 2 rue Odette Jasse 13015 MArSEILLE France

Tél : site web : Contact :

04 91 90 62 89 www.cosmed.fr Mme Surya OLLIVIEr

Nom de l’entreprise

Pays activité(s)

MENKANYAPI CONSTrUCTION INDUSTrY AND TrADE LTD COMPANY Turquie Entreprise de Construction

Coordonnées Tél : Contact : Email :

02 12 656 70 21 M. Dursun Yilmaz mekanyapi@gmail.com

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Nom de l’entreprise Pays activité(s)

Nom de l’entreprise

Coordonnées

Email : Contact :

ArrOW IMPEX INDE Compagnie dans l’ImportExport Alimentation Générale (sucre, riz, farine, etc.)

adresse : 314, Sardar Griha, 198, L.T. Marg, Mumbai-400002 INDE arrowimpex@gmail.com M. S.A rahimi

Pays Activité(s) Tél : website : Contact: Email :

SUN PLASTIC HOME WArE INDUSTrY AND TrADE LTD COMPANY Turquie Industrie du plastique et emballage de papier 02 12 659 05 05 www.sunplastik.com.tr M. Ali Kucuk alikucuk@sunplastik.com.tr

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Nom de l’entreprise Pays activité(s) Coordonnées Tél : Fax : website : Contact : Email :

FBr-ELPO Italie Ligne de production de tomate concentrée pour Djibouti adresse : Adresse : Via A. Da Brescia 12/A-Parma- ITALIE +39-0521-267511 +39-0521267676 www.fbr-elpo.it M. Kéita L amine kéitaindustries@yahoo.fr

Nom de l’entreprise Pays Activité(s) Tél : website : Contact: Email :

AYS SHOE MANUFACTUrING INDUSTrY AND TrADE INC. Turquie Manufacture de chaussures 02 12 417 22 11 www.aydi.com.tr M. Bekir Aydin bekiraydin@aydi.com.tr

Vous pouvez également consulter sur notre site web l’espace dédié aux opportunités d’affaires sur les marchés publics au lien suivant : www.ccd.dj/services/informations-economiques/ opportunites-affaires.html DjibEco N°3| Mars-Mai 2014 | PaGE 49

| agenda

iNTeRNaTioNaL FoRum Des iNvesTissemeNTs De baHRaiN

6ème saLoN iNTeRNaTioNaL De DaKaR

23 au 24 Juin 2014 rOYAUME DU BAHrAIN.

26 au 29 Juin 2014 Dakar, SENEGAL.

11ème eXPosiTioN iNTeRNaTioNaLe De KaRaCHi

3 sessioN Du PRiX Des aFFaiRes ème

12 Octobre 2014 Téhéran, IrAN.

20 au 22 juin 2014 Karachi, PAKISTAN.

Forum des Affaires à Paris

La Banque pour le Commerce et l’Industrie Mer rouge organise en partenariat avec la BrED et les Autorités Djiboutiennes un Forum des Affaires à Paris, le 12 Juin 2014.

Ce Forum est l’occasion de présenter d’une part les possibilités d’investissements à Djibouti aux sociétés françaises et d’autres part le lieu pour discuter des opport unités d’affaires entre les opérateurs privées des deux pays.

FoRum CommeRCiaL suR Les PRoDuiTs aLimeNTaiRes Des Pays membRes De L’oiC

05 au 06 Novembre 2014 Djeddah rOYAUME D’ArABIE SAOUDITE.

Lancement de la Compétition de plans d’affaires des femmes dans la gestion des risques dans la Région MENA (2014) La Banque mondiale organise la première compétition de plans d’affaires des femmes dans la gestion des risques dans des villes du Moyen Orient et l’Afrique du Nord – MENA (Djibouti, Beyrouth, Sanaa, Le Caire et riyad). La compétition, qui aura lieu en Novembre-Décembre 2014 dans la région MENA (ville à choisir), veut promouvoir des solutions efficaces face aux risques urbains en intégrant des femmes dans le domaine de la gestion des risques.

Pour y participer, les femmes intéressées doivent identifier un risque auquel elles se confrontent au quotidien (comme des inondations, des incendies, des coupures d’électricité, etc.) et énoncer un projet d’entreprise simple pour remédier à cette problématique. Les principaux partenaires de cette initiative sont la Banque mondiale, le secteur privé, des incubateurs régionaux et la Société financière internationale (IFC).

Les projets les plus intéressants seront aidés en vue d’une amélioration.

Ensuite, trois projets dans la région MENA recevront un don pour mettre en place ces nouvelles entreprises. Les entrepreneures bénéficieront aussi de l’accompagnement d’un tuteur pour la suite du montage du projet.

La Banque mondiale, en partenariat avec la Chambre de Commerce de Djibouti, et le Ministère de la Promotion de la Femme, invite les femmes intéressées à se renseigner en contactant l’adresse email ci après (projet.cerd.gfdrr@gmail.com) pour des informations supplémentaires.

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Le Centre de Gestion AGréé de LA CCd un nouveau service proche des Entreprises

Le CGA rend à ses adhérents les services de : Mise en place de la comptabilité Formation du chef d'entreprise ou de ses salariés à la tenue de comptabilité Suivi, surveillance et contrôle de la comptabilité Elaboration pour les adhérents à la demande des déclarations fiscales Assistance technique (conseil en gestion, analytique, financière, fiscal, social et juridique) Développement de l'usage de la comptabilité et la production de bilans qui donneront accès au crédit aux petites entreprises et pourra réduire leur coût La confidentialité de vos documents

Le CGA répond aux besoins d'accompagnements permanents des chefs d'entreprises dans tous les domaines de la gestion.

Le CGA délivre un dossier de gestion comportant des chiffres significatifs et un commentaire personnalisé pour chacun de ses adhérents.

BP : 84 Place Lagarde, Djibouti | Tél : (253) 21 35 36 76 / 21 35 43 91 | Fax : (253) 21 35 00 96 | E-mail : ccdcga@intnet.dj