Echo de la Printse

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Des nouveaux tenanciers au Bleusy

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Nouvelle comédie par le Groupe Théâtral Texte : Christine Fournier Photo : LDD

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a prochaine pièce du Groupe Théâtral de Salins est un petit challenge. En effet, les comédiens se sont lancés dans une adaptation librement inspirée de la pièce de William Shakespeare « Beaucoup de bruit pour rien ». Adaptée et mise en scène par le tout fraîchement certifié dramaturge Cédric Jossen. Si l’envie de jouer une pièce dite classique était palpable, la volonté demeurait très forte de présenter à son fidèle public, une comédie. En adaptant de manière originale les bons mots et les plaisanteries de l’époque, Cédric Jossen vous invite dans un univers drôle et décalé. L’histoire originale se déroule en Italie vers 1600… L’idée géniale du metteur en scène est de transporter les comédiens et le public dans une histoire qui se passe

chez nous, en Valais central, en 1815. Ainsi le groupe Théâtral de Salins va marquer, à sa manière, le 200e anniversaire de l’entrée du canton dans la Confédération. Que raconte cette comédie : Dans la belle demeure de Maria-Margarita Von Simbschen où des soldats viennent se reposer, il y a Zoé. Zoé aime le comte Jean-Batiste… Le mariage est annoncé, et c’est là que tout va basculer… Prince, dames de compagnie, homme de main, moine, ils vont tous se retrouver au cœur d’un plan machiavélique imaginé par le perfide Baron Von Iuhan pour empêcher cette union… Le mariage aura-t-il lieu ?… De son côté, Esther nièce de Maria-Margarita, crie sur tous les toits que jamais elle ne se mariera. Moïse, accompagnant du prince, fait savoir à qui veut l’entendre que les femmes ne l’intéressent pas.

Tout le monde sait pourtant que ces deux-là sont amoureux. Leur petit jeu de cachecache amuse toute la galerie, mais… Vont-ils se déclarer l’un à l’autre ? Pour répondre à ces questions, à vos agendas - Vendredi 6 et samedi 7 mars, 20 h 30 à la salle polyvalente de Salins - Vendredi 14 mars, 20 h 30 et dimanche 15 mars, 17 h à l’Espace Johannis de Chamoson - Vendredi 20, samedi 21 mars, 20 h 30 et dimanche 22 mars, 17 h à la salle du collège de Saint-léonard - Samedi 28 mars, 20 h 30 à la salle polyvalente de Bramois Réservations possibles (places réservées, mais non numérotées) 077 422 14 98 ou sur place. Ouverture des portes 1 heure avant le spectacle

Une agape très bien réussie a été organisée afin de faire connaissance avec la population locale. De gauche à droite : M. Gilbert Schwab, la nouvelle tenancière Mme Gisèle Leron en compagnie de M. Bernard Carthoblaz, propriétaire.

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La fin de l’identité nendette ? Texte : Mathieu Fragnière

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es événements politiques suisses survenus durant ces précédentes années ont fortement perturbé la vie quotidienne, et plus précisément la vie économique nendette. Même si, pour l’instant, les impacts de la mise en application de ces législations se ressentent faiblement au niveau des activités des PME, les conséquences économiques qui se profilent à l’horizon de 5 ans sont moins réjouissantes, tel le ralentissement programmé de l’économie nendette dû à l’effondrement du secteur de la construction. Et étant un jeune Nendard proche du quart de siècle, je dois avouer que je crains pour le travail des jeunes de la commune. Certains d’entre eux m’ont même exprimé leurs inquiétudes et ont reconnu chercher activement des solutions pour une reconversion. Recommencer un nouvel apprentissage à 25 ans parce que l’avenir semble des plus incertains ? Ou fuir sa commune d’origine afin de trouver un travail en concordance avec sa formation ? La deuxième option se dessine comme étant celle qui soit la plus envisagée. Ce qui m’amène sur le fond de ma réflexion : l’esprit communautaire et solidaire de cette belle commune de Nendaz se désagrégerait si le départ des nos jeunes vers des terres extracantonales en quête de travail se confirmait… En effet, cette « culture » nendette a été façonnée à travers le temps avec le développement des valeurs telles que la solidarité, l’entraide et la bonne humeur. Elle est entretenue par les aînés qui transmettent ces valeurs aux

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no 382 ı février 2015

jeunes qui, à leur tour, en vieillissant les inculquent aux générations suivantes. Tous ces chaleureux sentiments se reflètent depuis notre tendre enfance : en courant dans des prés de manière joviale ou en faisant les chenapans aux fontaines de nos villages. Par la suite, ils se développent sous la forme des coups de main du samedi afin d’aider les amis avant de partager de bons moments autour d’une raclette ou à une fête villageoise le soir venu. Il faut garder à l’esprit, cependant, que cette identité montagnarde dont nous sommes si fiers peut sembler parfois légèrement renfermée sur elle-même ou peut même entretenir une certaine crainte face à l’inconnu. Malheureusement, tous ces instants communautaires en dehors du temps sont en danger parce que les jeunes qui devraient revitaliser cette identité nendette seraient amenés à partir à cause du dépérissement de la situation économique nendette. C’est pourquoi Nendaz devrait se réinventer économiquement pour retenir ses jeunes afin de sauver sa culture et son identité ! Les décisions politiques ont enterré le domaine de la construction en Valais, et par extension à Nendaz, donc la commune devrait se réorienter dans la vie économique. Cela devrait se faire grâce à de nouvelles idées à aller chercher en dehors des sentiers battus. Cela ne veut pas dire pour autant d’essayer d’implémenter des idées farfelues comme la création d’une mini Silicon Valley ; cela n’aurait pas de sens. Cela ne veut pas dire non plus de s’appuyer encore plus sur le tourisme comme ressource principale,

considérant toutes les implications que le réchauffement climatique risque de générer dans les années à venir. Heureusement, il semble que Nendaz a reçu un coup de pouce du destin. Sans tomber dans l’euphorisme, les investisseurs singapouriens qui ont racheté l'Hôtel Nendaz 4 Vallées afin d’y développer une école internationale, pourrait être cette étincelle qui amènerait la vie économique nendette vers des jours plus radieux et ainsi une sauvegarde de l’esprit nendard. L’installation d’une telle institution peut favoriser l’émergence de possibilités économiques intéressantes pour tous les secteurs d’activités de la commune (y compris la construction), et pourquoi pas dans le long terme, voir des jeunes universitaires nendards revenir dans leur commune pour enseigner dans cette école internationale. Ainsi, Nendaz a la possibilité de sauver sa chaleureuse identité d’un possible déclin à travers des projets comme l’implémentation de cette école internationale. Néanmoins, l’arrivée d’une telle école implique une croissance de ressortissants étrangers sur le domaine de la commune, et par conséquent des coutumes et cultures si différentes des nôtres qui risquent de chambouler certaines habitudes nendettes. Et justement, à ce moment précis surgit ce paradoxe : l’identité nendette présumée renfermée sur elle-même et craintive face à l’inconnu saura-t-elle s’ouvrir à d’autres cultures afin de se sauver ? Les articles placés sous cette rubrique n’engagent pas la responsabilité de la rédaction.

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ESS Nendaz

Tous les nominés et jubilaires de l'année 2014 ont posé pour leurs 10 à 45 ans d'activité. De gauche à droite : Werner Jost, Dédé Baeriswyl, Anita Glassey, Génika Hulliger, Jean-Claude Praz, Jean-Pierre Guillermin, Vincent Jouvenat et Amandus Amacker. ı Photo Guillermin et consorts

ECHO DE LA PRINTSE

Naturopathe diplômé

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