Magazine Idîle n°25 - automne 2015

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HAPPY & KISSNESS saison 6 . numĂŠro 25 . automne 2015 . gratuit

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I M M O B I L I E R C O N T E M P O R A I N NANTES@ESPACES-ATYPIQUES.COM - 02 28 55 08 48 2

WWW.ESPACES-ATYPIQUES.COM


EDITO LA PART DE RÊVE Gina Di Orio • Rédactrice en chef

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l est impératif de rêver ! Dans la hiérarchie de nos besoins humains, un certain Maslow aurait oublié le rêve, pourtant élément fondateur de notre être. Les rêves sont ces chevaux ailés qui nous transportent vers un ailleurs où le possible est roi, cette contrée où rien n’est a priori et où tout peut se produire si on y pense assez fort. Chez Idîle, cela fait cinq ans que rêver est un exercice quotidien, une échappée qui s’impose dans un programme où l’imagination vogue librement. On rêvasse, on imagine, on médite, on lit les pieds ancrés sur terre et la pensée projetée à mille lieux d’ici. Armés contre les «faut pas rêver», les aigris du ciboulot ou autres désenchanteurs journaliers, nous avons appris à chevaucher les idées qui nous mènent à ce que le rêve engendre vraiment : la pensée positive. On vous le concède, il n’est pas toujours simple de tenir les rennes d’un rêve lorsque relativiser est un grand mot qui, en pratique, ne se laisse pas vraiment dompter. Mais lorsqu’il est permis de songer alors on finit par voir les choses sous un jour qui nous ravit. Ce que nous faisons en réalité est constamment nourri par des rêves que l’on a finalement exaucés, parfois même sans s’en rendre vraiment compte. C’est pourquoi, cet automne et pour toutes les saisons qui suivront, nous souhaitons vous offrir une part de nos rêves qui se sont métamorphosés en de précieuses rencontres. Autant de parcours créatifs et passionnés qui, nous l’espérons, sèmeront en vous quelques graines d’une rêverie organisée. Dans la lune ou dans les nuages, pourvu que le voyage à travers nos pages vous soit agréable.

OURS Magazine Idîle • Trimestriel gratuit édité par Idîle Edito, agence de contenus • SARL au capital de 5000 € • 10 rue de l’Hommeau, 44640 St Jean de Boiseau • contact@idilenantes.com • www.idilenantes.com • Directeur : Damien Gillet, damien@idilenantes.com • Rédactrice en chef : Gina Di Orio , gina@idilenantes.com • Secrétaires de rédaction : Marylise Deveaux & Michel Di Orio • Rédacteurs : Gina Di Orio, Damien Gillet • Photographe : Michael Meniane • Modèle : Valentine Le Jeune • Studio «Je Veux Un Studio • Impression : Imprimerie des Hauts de Vilaine, 1 Boulevard Laennec, 35220 Châteaubourg • Dépôt légal à parution • ISSN 2112-1834 • ©Tous droits de reproduction réservés •

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SOMMAIRE

6 - L’OBJET Avec les yeux

8 - AMOUREUX S’aimer pour créer

12 - VIRAGE Changer pour s’épanouir

14 - LA QUESTION Apporter des réponses

16 - STARTUP Raconter pour inspirer

18 - VITRINES Où shopper

20 - COUVERTURE La star du numéro

24 - CURRICULUM Chercher pour se réaliser

26 - DÉCOUVERTES De belles idées

28 - À L’OEIL Le talent visuel

30 - TALENTS Portfolios inspirants

32 - PENSÉE Une minute pour méditer

34 - EXPLORATEUR Voyager pour s’inspirer

38 - MAKER Savoir faire de ses mains

42 - AGENDA Sorties d’automne

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L‘ O B J E T

AKRONE K-01

MONTRES RACÉES MADE IN FRANCE La jeune marque Akrone lance sa première collection de montres racées. Boitier en céramique et verre saphir pour un rendu inrayable et léger, mouvement automatique japonais Myota 9015 au rotor hypnotique, bracelet interchangeable, le tout assemblé en France à Besançon par des horlogers expérimentés. Leur premier modèle, la K-01, fait déjà fureur alors qu’elle n’a pas encore été commercialisée. Le projet lancé sur Kickstarter a réuni en moins de 24h les 30 000 euros attendus. Les amateurs et collectionneurs n’ont donc pas attendu pour rendre leur verdict. Raffinement, élégance et précision en série limitée, Akrone flirte avec l’intemporel ! akrone.fr

DES MONTURES EN ALGUES DÔN PAR NAONED EYEWEAR

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Naoned présente une nouvelle collection de quatre modèles en algues bretonnes nommée Dôn qui signifie littéralement «surgie de la mer». Molenez, Enez sun Litri et Banneg sont le fruit de la récolte d’un matériaux vertueux et naturel : «l’algue est inépuisable, rapidement renouvelable, compostable, sa culture ne nécessite aucun traitement chimique et ne réclame aucun apport en eau. Le procédé de fabrication est lui-même peu énergivore.» La collection rend hommage à la beauté brute de l’algue avec un veinage et une pigmentation particulières matifiées alliées à l’éclat d’un métal doré. www.naonedeyewear.bzh


LIGHT 001

MAYA ARCHITECTURE & DESIGN

Une sculpture lumineuse en métal thermo-laquée noire imaginée par Céline Tuzzolino de l’agence Maya Architecture & Design. Géométrique et ludique on aime sa ligne qui joue l’épure tout en complexité. www.maya-studio.fr

COLLECTION DE BROCHES PAR BLANDINE BERTHELOT

Designer passionnée par le bijoux, Blandine Berthelot a créé une collection de broches réalisées à partir de matériaux bruts, recyclés, parfois transformés alliés à une petite épingle dorée. Classée et numérotée, chaque broche est unique. Suivez ses ventes éphémères ! blandineberthelot.fr

BIJOUX SINGULIERS

EMMY MOA

Coup de coeur pour les bijoux singuliers de la créatrice Emmy Moa en laiton et céramique. Dans un style graphique et précieux à la fois se déclinent boucles d’oreilles, sautoirs, bagues, bracelets et barrettes. emmymoa.bigcartel.com

JOLIES GRAVURES

PAR L’ATELIER BINGO

Une jolie collection de gravures signées l’Atelier Bingo. Chacune est imaginée grâce à l’un des trois procédés utilisés : la linogravure, la pointe sèche ou l’eau forte. Toutes sont imprimées sur du beau papier Velin d’Arches en petite série, signées et numérotées. Certaines sont même uniques ! bingostore.tictail.com

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AMOUREUX

ULTRALAZER Pauline Giraud & Maxence Henry nous dévoilent leurs désirs fantastiques et oniriques au travers d’un projet où les dessins prennent vie dans des volumes en papier. Un couple, une aventure. • Texte : Damien Gillet • Photos : Gina Di Orio •

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es deux là ont toujours rêvé d’allier leurs passions pour faire naître un projet dans lequel ils s’épanouiraient ensemble. C’est chose faite avec Ultralazer où des petits mondes en papier naissent, des projets d’édition fleurissent où l’illustration prend vie où l’inspiration n’a plus vraiment de limite. C’est chez eux qu’ils nous reçoivent pour témoigner du virage qu’ils ont pris, une formule à deux pour entreprendre en amoureux des projets «ultra» oniriques. Comment vous êtes-vous rencontrés ? Pauline : En boite de nuit, lors de nos études. Chose improbable, puisque nous n’y allons jamais, sauf cette fois. La bonne apparemment. (rire). Quel est votre parcours ? P : Je suis originaire de la banlieue parisienne, j’ai commencé mes études aux Beaux Arts de Grenoble pour ensuite les terminer aux Beaux Arts de Nantes. Maxence : Je suis de Cherbourg et j’ai étudié à l’école Pivaut à Nantes. À peine diplômés, en 2012, nous avons migré vers la capitale pour tenter de trouver du travail. Pauline a travaillé en galeries, tandis que je cherchais toujours dans le secteur du dessin animé. Je suis finalement revenu à Nantes au bout de neuf mois, Pauline m’a rejoint. C’est donc de retour à Nantes que vous avez muri votre projet ? P : Pas vraiment. Il fallait gagner sa vie donc Maxence a d’abord été surveillant en école et je suis devenue machiniste aux Machines

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de l’île. M : Ultralazer a réellement démarré au tout début de l’année 2015. Pauline s’était amusée à piquer des illustrations sur mon Tumblr pour les mettre en volume. P : J’avais fait un présentoir et d’autres petites choses. Des amis illustrateurs nous ont alors confié que c’était leur rêve «ultime» de voir leurs dessins devenir réalité dans ce genre de volumes. Pourquoi «Ultralazer» ? M : C’est une attaque Pokémon dont le nom rayonne ! Il y a plein d’énergie dans Ultralazer. P : Et finalement, l’univers de l’enfance nous influence beaucoup. Comment êtes-vous complémentaires ? M : Moi je dessine et Pauline crée de ses mains. P : Je suis très manuelle et bricoleuse. Mon père est architecte et lorsque j’étais petite je faisais beaucoup de maquettes avec lui. Je pense avoir conservé ce côté fait-main. Qu’est-ce qui inspirent vos petits mondes ? P : J’aime improviser en m’inspirant de l’univers de Maxence. Nous travaillons sur la géométrie, le côté onirique et végétal. M : C’est une sorte d’évasion, de mondes imaginaires avec des cabanes suspendues et des îles flottantes. Tout est donc fait-main ? P : Tous nos petits mondes sont découpés à la main dans du papier. Pour les découpes plus techniques, nous utilisons une imprimante qui découpe. Mais nous n’en abusons pas, car j’aime l’imperfection et je souhaite conserver le côté expérimental de la création. Comment vos créations sont elles exploitées ? P : Nous créons des vitrines, nos petits mondes peuvent servir à scénographier des espaces, à décorer une chambre d’enfant, à être le décor d’un dessin animé...tout est possible !

Expérimenter, c’est votre leitmotiv ? P : Surtout pour moi ! J’ai l’impression de n’avoir fait que ça lors de mes études. Je n’ai jamais pu rentrer dans les rangs, quand cela se passe trop bien je trouve que c’est dangereux. Trouver des solutions à mes idées en expérimentant et en conservant un côté ludique, c’est ce qui me motive. Ultralazer aime le papier à quel point ? M : Le papier est en effet au coeur de nos créations ! D’ailleurs Ultralazer c’est aussi un projet de bande dessinée que j’ai commencé, il y a quelques mois déjà, et que j’aimerais concrétiser. Que racontera cette bande-dessinée ? M : En fait il faut savoir que j’écris très mal donc il n’y aura pas beaucoup de mots. Je ne sais pas encore ce qu’elle racontera précisément, je n’ai pas de scénario pré-écrit, je n’aime pas prévoir dans mes dessins et je conçois qu’il n’y ait pas de sens à certains événements comme des rencontres hasardeuses. Vous aimez vous réserver des surprises ? M : Je suis très prudent dans la vraie vie, j’anticipe tout mais dans mes dessins j’aime bien le côté Indiana Jones, carpe diem. P : Je pense qu’on aime les aventures, on aime rêver et on adore aussi les passages secrets. D’ailleurs il nous en faudra un, plus tard, dans notre maison.

Un jardin, un atelier plein de vie, lieu de rencontres impropables, des dizaines de chats, et un passage secret souterrain qui mènerait à on ne sait quel trésor imaginaire, c’est ainsi que Pauline et Maxence imaginent la suite de leur aventure créative. Une ode à la fraîcheur et à l’entrain ! Nous voilà «ultra» comblés •

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«Cosmétique ou pâtisserie, cela reste une histoire de chimie.»


VIRAGE

"plus de douceur dans nos vies" Floriane Millet raconte son virage pour l’amour du dessert. De la cosmétique à la pâtisserie, il n’y a qu’une vitrine, celle de sa boutique «Le Gâteau sous la Cerise». • Texte & Photo : Gina Di Orio •

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ans sa boutique, rue de Strasbourg, Floriane Millet enchante tous les passionnés de pâtisserie avec une vitrine de produits bien choisis. Chocolats Valrhona blanc, noir, au lait, bio et même blond du Venezuela, de Madagascar, d’Équateur, cacao Barry, colorants, nacre, pepsine, pâtes à sucre anglaises, poudres à lever, moules, fouets, bougies, cerises d’Italie, fruits secs de Californie...tous les ingrédients sont réunis pour satisfaire absolument tous les désirs de gourmandises. Floriane, une pâtissière sortie des fourneaux ? Pas vraiment. Celle qui maintenant propose le «must» dans l’art du dessert travaillait auparavant dans le secteur de la chimie cosmétique en région parisienne. «J’étais dans un laboratoire, je créais des mascaras, de la poudre, des fonds de teint». Après quelques années, Floriane remet alors en question ses souhaits et décide, avec son conjoint, de partir pour un tour du monde qui durera une année : «Ça a été l’occasion de faire une sorte d’introspection et de mieux savoir ce que l’on voulait vraiment faire de nos vies» confie Floriane. À leur retour, plus question pour Floriane de réintégrer un laboratoire. Tous deux décident alors de s’installer à Nantes en 2012. «J’avais fait une partie de mes études en cosmétologie à Nantes. J’avais trouvé la ville très agréable. Je m’étais dit qu’un jour j’y reviendrai...». En recherche d’ustensiles et d’ingrédients pour assouvir ses envies pâtissières, Floriane ne trouve pas d’offre spécifique à sa passion dans sa nouvelle ville d’adoption. Après une année d’études et de plans, elle décide de se lancer et ouvre «Le Gâteau sous la Cerise», véritable caverne d’Ali Baba de la pâtisserie. Pour les amateurs comme pour les professionnels, pour les parents débordés qui souhaitent simplement décorer un gâteau pré-fait, tout y est et à des prix très raisonnables. Cosmétique ou pâtisserie, cela reste une histoire de chimie. Du laboratoire au comptoir de sa boutique, Floriane met à présent un peu plus de douceur dans nos vies ! •

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LA QUESTION

AVEZ-VOUS L’ESPRIT PARTAGEUR ? Ou pourquoi partager vous ferait un bien fou pour développer tout ce que vous entreprenez. «Partegophobie» VS «Partegophilie» • Par Idîle Edito •

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l fut une époque où l’information était canalisée par des supports ou médias bien précis, journaux, télévision, radio. À l’ère du web et de la multiplication des objets qui nous en permettent l’accès, chacun de nous est devenu medium, ce canal par lequel une information transite pour être livrée à qui veut. Alors «Faire savoir» est accessible sans le filtre d’aucune autorité sinon la nôtre. Libre dans le cadre d’une éthique, nous «partageons». Exacerbé par l’innovation technologique, le «partage» est devenu légion. Il permet non seulement de raccourcir les distances, de condenser le temps mais également de rapprocher les idées, les réunir instantanément. Dans ce nouveau mode de vie et de pensée, il y a ceux qui craignent et développent une sorte de «partegophobie», une aversion au partage en ligne. Mais plus que de partager, ce qui les dérange c’est de s’exposer et ne plus pouvoir maîtriser ce qu’ils sont, font et ont. L’identité devant se contraindre aux seuls rapports physiques. Et, il y a ceux pour qui le partage est salvateur et que le secret n’aurait pas pu faire avancer, ce sont ceux qui entreprennent, créent leur entreprise, leur marque, leur produit, leur service. Ceux pour qui la consommation est rémunération. Les discours changent et les témoignages pourraient s’illustrer d’un : «Avant j’aurais sûrement créé mon entreprise dans le silence, entre moi et moi. Aujourd’hui, partager est la condition sine qua non à la viabilité de mon projet.» Pourquoi ? Parce que partager, dans une certaine maîtrise, c’est d’abord confronter ses idées, ouvrir le débat, partager c’est une opportunité d’avoir des retours, de murir son projet, de se remettre aussi, parfois, en question, de se lancer à temps, sans que le cheminement ne reste dans un entre soi trop limitatif. Partager c’est accepter que l’on se construise avec et grâce à l’autre, c’est accepter que seul nous avançons et qu’ensemble nous allons loin. Partager un savoir revient à cette même équation où l’exclusivité, l’ingrédient secret n’est plus la clé qui différencie un projet d’un autre. Transmettre et donner accès apparaissent comme de nouveaux leviers de succès car nos sentiments sont guidés par notre curiosité et qu’abreuver cette soif répond à un besoin contemporain qui génère de la confiance. Alors partagez, partagez ! On vous le rendra bien ! •

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STARTUP

ROSEMOOD Quand le faire-part se refait une beauté pour embellir la traditionnelle annonce, c’est l’histoire d’une startup à succès : la bien nommée Rosemood. • Texte : Gina Di Orio • Photos : Rosemood •

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u 27 rue la Nouë Bras de Fer, les plus beaux souvenirs d’une vie défilent avant de s’imprimer pour enfin pouvoir être partagés, car c’est ici que la magie du faire-part opère. En 2010, Rosemood nait d’une attente personnelle inassouvie de ses trois cofondateurs, Hélène Germain, Grégoire Monconduit et Antoine Roche qui ne trouvent pas faire-part à leur goût. Ils lancent alors un site en ligne, www.fairepartnaissance.fr, qui permettrait à chacun de personnaliser son faire-part, de choisir son graphisme, son papier et son enveloppe tout en bénéficiant d’un service client irréprochable : à bat les photos floues et sombres, les coquilles et fautes en tout genre ! Rosemood chouchoute ses clients et corrige rigousement chaque élément pour enfin livrer le faire-part rêvé. «Nos clients nous ont porté dès le départ et ils nous aident à développer de nouveaux formats, de nouvelles thématiques en donnant leurs avis via les réseaux sociaux.» confie Hélène. Naissance, anniversaire, mariage ou simple correspondance d’amitiés, petits carnets, menus et bientôt des affiches, les jolies pensées et les mots doux convergent tous ici avant de s’envoler pour l’imprimerie «maison», dont l’atelier est basé à Treillières. Avoir sa propre imprimerie est gage de liberté et de qualité pour l’équipe mangeuse de papier. Aujourd’hui, plus d’une cinquantaine de «Rosemoodiens» s’affairent et participent aux moments forts de milliers de familles. Dans un souffle frais, Rosemood est devenue la messagère des plus beaux événements •

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VITRINES

PAPAYE & CITRON

CONCEPT-STORE CRÉATEURS

Une sélection de créations textiles, d’objets, de bijoux et de mobilier de créateurs d’ici et du monde entier dénichés avec goût. Pièces uniques ou en édition limitée, cette boutique pleine de peps mise sur une créativité mixée et vitaminée ! 10 rue des Carmélites 44000 Nantes

HARIET ET ROSIE

POUR CHIENS ET CHATS SOIGNEUX Accessoires, alimentation et produits de soins chics et naturels pour toutous et minous, bienvenue chez H&R ! Ce concept-store unique à Nantes propose aussi des idées cadeaux pour nous, les bipèdes toujours sur le thème de nos chers animaux et de tout l’amour que nous leur portons. 7 rue Voltaire 44 000 Nantes

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BLACK VERVEINE

UNE MODE ÉTHIQUE

Offrir des vêtements à la fois créatifs et écologiques, c’est ce dont rêvait Aurélie, créatrice de la nouvelle marque Black Verveine. Toutes ses pièces, mêlant coton et soie biologiques dans des coupes contemporaines sont réalisées, de l’esquisse à la pose de la griffe, à Nantes et ses alentours et en série limitée. www.blackverveine.com


ESPACES ATYPIQUES À LA RECHERCHE DE L’INÉDIT

SAINT MARKET CONCEPT STORE DESIGN

I M M O B I L I E R C O N T E M P O R A I N

Fraîchement installée à Nantes, Espaces NANTES@ESPACES-ATYPIQUES.COM - 02 28 55 08 48 Atypiques est une agence immobilière WWW.ESPACES-ATYPIQUES.COM qui déniche lofts, ateliers d’artistes, biens d’origine industrielle et commerciale à transformer ou déjà réhabilités au bonheur de ceux et celles en recherche d’espaces différents et originaux. www.espaces-atypiques.com

Dédié au design et à la création, le nouveau concept store affiche une sélection exigeante et aime mettre en avant les talents émergents face aux éditeurs les plus innovants comme Moustache, Petite Friture, Hay ou encore Le Typographe... «Remettre le design au coeur de la culture et du quotidien», c’est ainsi qu’Alexandra Le Tallec envisage Saint Market. L’espace est tout aussi agréable que les pépites qu’il renferme, modulable il s’habille de batipin, du contreplaqué de pin maritime aux veinures apparentes, et de couleurs. Que du bonheur ! 11 rue du Château 44000 Nantes

COLLECTOR CHIC

VIDE-DÉCORATION COMMUNAUTAIRE

Voici le premier vide-décoration communautaire en ligne qui propose une expérience unique pour échanger des pièces authentiques entre amateurs et professionnels tout en profitant des précieux conseils de commissaires-priseurs et d’antiquaires. Une startup 100% nantaise pour qui l’authentique a toujours la côte ! www.collectorchic.com

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COUVERTURE

Valentine LE JEUNE Photographiée par Michael Meniane chez «Je Veux Un Studio»

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a muse s’amuse ! Valentine ne savait rien de ce qui allait se passer et pourtant cette artisane de la tapisserie - puisque tapissier d’ameublement est son métier s’est laissée prendre à la surprise et au jeu de la transformation. C’est en Cheyenne futuriste ou déesse indienne que nous l’avons métamorphosée pour incarner notre automne. Masque doré peint à la main, plumes bleu électrique et pistolet lazer, sa mission sur terre : délivrer l’imaginaire et protéger la pensée positive.

Retrouvez les photos du shooting de la couverture sur www.idilenantes.com et sur Facebook.

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CURRICULUM

ARIANE LABRECQUE À la recherche d’un emploi dans le domaine du design d’espace ou d’objet, Ariane, 26 ans, nous confie la promotion de sa motivation ! Amis employeurs, ouvrez grand les yeux et lisez ! # ÉcoleDesMétiersDuMeubleDeMontréal #CégepGarneauQuébec @Kastella @ Loeven Morcel Inc.

D’origine québécoise, fascinée par la France et son histoire architecturale, Ariane est arrivée à Nantes il y a quelques mois et recherche déjà la gentille agence qui l’adoptera. Sa douce apparence cache une rigueur enthousiasmante et une motivation à toute épreuve. Après des études en design d’intérieur à Montréal et une expérience significative, Ariane reprend le chemin des études pour étudier l’ébénisterie. «Je savais dessiner, concevoir mais j’avais besoin d’approcher un peu plus la matière, les matériaux, les proportions, les finitions et créer de mes mains tout simplement.» De l’autre côté du miroir du design, Ariane acquiert une vision globale de son métier qui lui permet, à présent, de délivrer son imagination tout en maîtrisant les contraintes techniques de la fabrication. Une expertise pointue magnifiée par ses dons en communication grâce auxquels elle cerne très vite les enjeux qui s’offrent à elle. Une de ses sources d’inspiration ? Le cinéma. Car pour elle le design est une histoire de scénographie où les émotions les plus triviales, une fois scénarisées dans l’espace, prennent une toute autre dimension. Élever le quotidien vers un rêve, nous pensons qu’Ariane saura le faire. Pour rencontrer Ariane en chair, en os et surtout en couleurs : ariane.idile@gmail.com. Attention cet email s’autodétruira le 30 novembre 2015 à 14h. 24



DÉCOUVERTES

LES BIEN-AIMÉS

UN LIVRE SUR LE TERROIR NANTAIS Publié en auto-édition par Mareva Tixier, Les bien-aimés, c’est l’histoire de produits du terroir nantais, de ceux qui les produisent, de ceux qui les cuisinent… Contrairement aux traditionnels livres de recettes, Les bien-aimés est un livre de portraits autour de six produits du terroir nantais, - adorés, méconnus ou mal-aimés. Six producteurs et six chefs nantais d’exception ont participé à l’ouvrage se livrant autour de la betterave, de la tête de veau, de l’huître ou encore de l’escargot. À retrouver dans les librairies nantaises - 120 pages - Motif éditions - 15€

TOILE 2 VERT

UNE APPLICATION ECO-CITOYENNE Un outil pour mettre l’écocitoyenneté à la portée de tous ! L’application permet de rechercher, identifier et se rendre au « point vert » le plus proche en répertoriant les points de collecte de verre, déchetteries, les composteurs collectifs, les bacs à vêtements, mais aussi les transports alternatifs tels que les vélos en libre-service ou les points de covoiturage. Une belle idée éco-pratique déployée par la startup nantaise Volvert. Gratuite sur IOS et Android.

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SECRETS DES FÉES L’INNOVATION COSMÉTIQUE BIO Voici la première gamme de cosmétiques bio en poudre sur le marché ! Masques, gommage, peel off, détox, anti-âge, hydratant... profitez des agents actifs naturels pour prendre soin de votre peau grâce à ces produits en poudre à reconstituer chez soi grâce à l’ajout de quelques mililitres d’eau. C’est magique et c’est signé Secrets des fées, une marque du laboratoire rezéen Inov effets. www.secrets-des-fees.com


CELA

NOUVEAU COLLECTIF ! Nouveau collectif nantais, «Cela» rassemble de jeunes artistes compositeurs, musiciens, dessinateurs, graphistes et photographes qui ont simplement eu envie de se rassembler pour partager leurs passions et offrir, sur leurs différents médias, des créations à la fois singulières et universelles. «Cela propose de développer des choses parlantes, vivantes, animées pour questionner le regard sur le ça : de jouer des formes, des expressions et du sens.». Nous sommes déjà fans des affiches produites pour le lancement du collectif. Un univers à suivre ! www.cela.co.

ARTIVISOR

L’ARTISANAT EN LIGNE Trouvez le bon artisan près de chez soi et faire son choix grâce aux recommandations laissées, est devenu possible avec Artivisor, jeune startup nantaise. Fleuristes, ébénistes, traiteurs plombiers...contactez l’artisan qu’il vous faut ! www.artivisor.com


À L‘ O E I L

PAULINE BRGS «Je crois n’avoir jamais vécu sans appareil photographique...» • Propos recueillis par Gina Di Orio •

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epuis l’enfance, Pauline a toujours été attirée par ce «bel objet» qu’elle trouve magique et par les photographies des livres d’artistes, des magazines de reporters sans frontières qui trainaient dans le salon familial. Marquée par la puissance des photographies du reporter de guerre James Nachtwey et celles de la shoah de Diane Arbus, elle rêve, petite, d’être photographe de guerre... «...mais ma très forte empathie m’a obligé à revoir mes projets.» Fixer pour l’éternité des moments de vie est devenu son art. Amoureuse de l’argentique, de son hasard qui fait des miracles, trois appareils marquent ses débuts en photographie : le revueflex de sa grand-mère qu’elle utilise à 14 ans pour des autoportraits et des natures mortes, le Minolta compact pour les soirées et concerts et le Nikon nikkormat de son père avec lequel elle conserve les souvenirs de sa jeunesse, de sa famille. «Le Minolta compact est toujours «vivant» mais entouré de scotch pour l’étanchéité. Je l’ai toujours sur moi.» Chacun de ses appareils est chargé d’histoire. «Depuis l’an dernier, une amie très chère m’a donné l’appareil de son défunt époux, un Nikon F301 f-28/105mn un objectif parfait pour les portraits, c’est devenu mon appareil fétiche.» Donner à l’autre du bonheur par la photographie est devenu son addiction : «Ce qui me rend heureuse c’est lorsqu’une personne qui m’est chère, est ravie des photographies que j’ai prises d’elle.» Son univers mélancolique et intime font de ces photographies des réalisations sentimentales dont la signification reste secrète. Un travail à l’instinct où chaque émotion devient palpable et s’éternise •

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TALENTS

CAMILLE DRONNE camilledronne.com Fascinée par le minimalisme, fan du Pop Art, Camille Dronne s’inspire des objets du quotidien comme des produits ménagers. C’est d’ailleurs sur sa série de photographies d’éponges, de rasoirs et de cadies que nous avons flashée. Mariage des couleurs et des textures parfait ! Hormis ce travail minimaliste et graphique, Camille développe également un projet autour du souvenir avec des portraits intimes attachés à l’histoire et aux émotions d’une mémoire.

CHANTAL TANCHAL

©Clément Poncin

chantaltanchal.tumblr.com

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Inpirée par des bandes dessinées indé et le street art, Chantal Tanchal manie l’absurde dans ses illustrations et s’attache à montrer un monde décalé dans un trait dessiné qu’elle préfère simple. Adèpte de la pyrogravure, c’est aux planches de skate qu’elle aime s’attaquer.


ANAÏS LEMERCIER anaislemercier.com

CAMILLE CHAO

Attirée par l’illustration et la bande dessinée jeunesse, Anaïs mêle naïveté et dérision. Quand les couleurs ne sont pas à l’honneur, ce sont les nuances de gris qui sont travaillés toujours dans un trait léger et frais !

rinka-draws.blogspot.fr Inspirée par l’univers de l’animation, Camille Chao aime jouer les paradoxes entre univers sombres et colorés avec une certaine maîtrise du personnage et de la couleur. Etudiante en 1ère année à l’Ecole Pivaut, talent à suivre !

O’LEE www.olee-graphiste.com

DOMINIQUE LE BAGOUSSE cargocollective.com/dominiquelebagousse Un univers frais et enfantin où les ours sont rois ! Des affichettes à retrouver à l’Atelier du Petit Parc (19 Allée Baco, Nantes).

Elle prend ses premiers cours de dessin à l’âge de 7 ans puis intègre l’école Pivaut pour ensuite enchaîner sue une année supplémentaire en multimédia. Après des expériences en agence, O’Lee est à présent freelance. Ses outils de prédilection : le bic, l’acrylique, sa tablette graphique, son mac et son reflex ! Un shop sur son site vous permettra de retrouver sa collection de t-shirts illustrés

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PENSテ右

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«Le progrès ce n’est rien d’autre que la révolution faite à l’amiable.» - Victor Hugo

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EXPLORATEUR

PAPILL’ Derrière ses grandes vitres, Papill’ reflète l’âme d’un lieu chargé d’histoire réinterprété au service de la papillote et du bien manger. • Texte : Gina Di Orio • Photos : Thomas Dore Grand Royal Studio •

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ue Colmar, les fours s’échauffent dans la cuisine d’Alexandre Challerie dont les papillotes ont fait la jeune renommée du lieu. Mobilier chiné, matériaux récupérés et pièces d’usines revisitées, cette cantine promet une expérience gustative chaleureuse. Dans l’espace largement ouvert, la cuisine d’Alexandre est votre comptoir d’accueil vers des ailleurs culinaires. Plateaux en mains chacun choisit une entrée, une boisson et un dessert. Quant au plat, c’est le chef en personne qui vous le propose et vous le sert fourneaux à vue. Yoki Woki, Kotbullar, Chérie Coco, Rougail ou Cremoso, les noms seuls promettent déjà l’exotisme. À table, vous attendent sagement couteaux, fourchettes et ciseaux rangés dans leur pot. Chaque papillote porte encore sa robe de papier, à vous de la délivrer - La paire de ciseaux se révèle utile à cette étape. C’est alors qu’une douce vapeur aux effluves alléchantes parvient à vos papilles impatientes. Reste à savourer. La promesse gustative est tenue dans une fusion des saveurs. «La papillote me permet de cuisiner avec peu de matière grasse et sa cuisson à l’étouffée exhauste les saveurs !» précise le chef. Dos de lieu mariné au yuru sauce coco-curry, riz au combawa, noddles et légumes sautés... «J’ai deux passions : la cuisine et les voyages. J’aime rencontrer de nouvelles cultures, vivre de nouvelles aventures, faire les souks, les marchés, rapporter des épices, des sauces et expérimenter.» C’est lors d’un voyage entre l’Indonésie et Singapour, en plein vol, que l’idée de papillottes commence à germer : «Il y avait un chef à la télévision qui faisait des papillotes sur une plancha. Je me suis dit que la papillote pourrait avoir un potentiel culinaire en France.» confie Alexandre. Le concept il l’avait, encore fallait-il un lieu propice à l’aventure. À qui sait attendre tout arrive à point : c’est rue Colmar, dans les murs du feu primeur Rimbert qu’Alexandre,

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24 ans, ouvre son premier restaurant. «Tout était à faire mais il y avait déjà une âme que je souhaitais conserver. Je ne voulais pas dénaturer le lieu et abandonner son histoire, je voulais au contraire valoriser ce patrimoine de primeur nantais.» nous confie Alexandre. Les travaux démarrent alors en octobre 2014 sous la direction de l’agence d’architecture d’intérieur Menthe Pastille. «J’ai laissé les artisans et les architectes faire leur travail. Il valait mieux ! Car pendant le chantier j’ai appris à mettre un forêt dans une perceuse et j’ai découvert ce qu’était une visseuse-dévisseuse....c’est dire !» sourit Alexandre. Palettes aux murs, luminaires industriels, tables en Formica, sol en béton brut, tous les ingrédients ont été réunis pour un concentré authentique et convivial. La cuisine totalement ouverte sur l’espace n’est pas un choix anodin : «Je n’ai rien à cacher, et j’aime cette relation directe avec mes clients ». Sans filtre, Alexandre incarne pleinement son restaurant et compose sa carte avec rigueur. Tout est fait-maison et en quantité mesurée, quand il n’y en a plus, il n’y en a plus ! Pas de gaspillage. Des papillotes de saison chacune relevée par une épice, un mijoté de la semaine et un plat du jour en fonction de la météo et des produits. «En dehors des papillotes, je ne voulais pas me cantonner à une carte fixe, d’une part pour me challenger chaque semaine et chaque jour, d’autre part pour offrir une certaine variété à ma clientèle fidèle», souligne Alexandre. Depuis le 9 mars 2015, Papill’ régale dans un moment simple et généreux des convives - car c’est ainsi que l’on se sent - devenus par la force des choses culinaires de fidèles papillotophiles. Quand la passion d’un chef condense à feu doux, les papilles dansent ! •

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MAKER

LA LINOGRAVURE Créateur des Editions de l’Étau, Benjamin Guyet dessine creuse et encre, un mouvement à trois temps pour créer en gravant. • Texte : Damien Gillet • Photos : Gina Di Orio •

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rmé de ses gouges, petits ciseaux à la lame concave, Benjamin Guyet sculpte, sur des plaques de linoléum, ses affiches. Pas de dessins préalables, c’est à main levée que l’artiste s’exécute. Il faut dire qu’en dessin, Benjamin n’a plus rien à prouver, alors la linogravure ajoute à ses créations des petits challenges qu’il aime relever. «Il faut laisser de côté tout ce que l’on apprend en dessin. En linogravure on dessine les vides pas les pleins et tout se conçoit à l’envers» explique Benjamin. La linogravure est au dessin ce que le négatif est à la photographie. Tous les codes sont inversés et même si Benjamin les maîtrise, il avoue faire encore quelques erreurs sur certains mots dont les lettres «n» ou «z» se retrouvent imprimés à l’envers. C’est chez un ami, professeur d’arts plastiques, qu’il découvre la linogravure. «Avant, je faisais du graff, j’aimais faire des grosses lettres qui dégoulinent, maintenant je cherche à détailler et à affiner les traits de mes dessins et le style de mes typographies». Pour développer son art, il a troqué sa cuillère en bois, avec laquelle il imprimait ses planches, pour une presse typographique qu’il a adaptée à la linogravure. Une ancienne essoreuse à linge du XIXe siècle légèrement modifiée fait également l’affaire dans son atelier. L’affiche est son format préféré, il y déverse toutes ses inspirations qu’il glane dans de vieilles revues, des réclames vintage, chinées en brocante. Ses créations font la promotion d’événements imaginaires ou de métiers inventés : dresseur de kiwi, barbier pour dames ou colleur de rustine... Benjamin linograveur de talent, voilà un vrai métier ! •

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AGENDA D’AUTOMNE

TRIBÜ ANIME ! Le 3/10, 10h à 23h Rue de l’Hôtel de ville, Nantes

TROMELIN, ESCLAVES OUBLIÉS LES ÉCHOS DU CHÂTEAU

À partir du 17/10 - Château, Nantes. www.chateaunantes.fr

Du 2 au 4/10 - Château, Nantes www.chateaunantes.fr

La boutique Tribü organise «Un samedi par ici». Ce 3 octobre, des animations, ateliers, expositions, et concerts seront proposés au sein des différentes enseignes du quartier de l’hôtel de ville. Objectif : dynamiser et faire connaître ce quartier en investissant les lieux de vie. L’occasion d’une caresse à minou au Chat l’heureux, bar à chats récemment ouvert, de s’essayer aux loisisrs créatifs chez Créative, et de redécouvrir la belle adresse Tribü.

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Échos poursuit son exploration entre littérature, histoire et ville, à travers lectures et débats.Des historiens, des urbanistes, des comédiens, des auteurs, des libraires, des médiateurs seront là pour animer les débats, nous conter des histoires de villes, nous livrer des coups de coeur. À côté des lectures-rencontres, Échos invite à écouter d’autres lectures qui se distinguent par leur forme et leur durée : des lectures jeune public et/ou en famille, des lectures déambulations, des lectures controverses, les coups de coeur ...

Tromelin, îlot désert de 1 km² au large de Madagascar est le témoin d’un naufrage d’un bâteau négrier le 31 juillet 1761. 80 esclaves sur les 160 que comptait l’embarcation sont laissés sur l’île. Ce n’est que 15 ans plus tard qu’ils sont récupérés, au nombre de 8. À travers le naufrage et la survie des rescapés de ce naufrage, c’est un pan de l’histoire maritime et la question de la traite et de l’esclavage dans l’océan Indien qui sont abordés dans cette exposition. Des travaux de recherches et d’archéologie sont présentés.


UTOPIALES DES RÉALITÉS

DE SACRÉES HISTOIRES

Du 29/10 au 2/11- La cité, Nantes www.utopiales.org

Cet automne- Nantes et Région www.angers-nantes-opera.com

Les Utopiales font découvrir de manière très qualitative le monde de la prospective, des technologies nouvelles et de l’imaginaire. Comme chaque année, le festival développera un thème, parallèlement au traitement de l’actualité annuelle de la science-fiction. Cette année le thème est Réalité(s). 4 déclinaisons serviront de fil conducteur : Qu’est-ce que la réalité ? Réalités augmentées, psycho-réalités et réalités alternatives.

Après les tournées de L’Enfant et les sortilèges, Le Pauvre Matelot, Galantes Scènes et La Dernière Fête, Angers Nantes Opéra a choisi de présenter Histoires sacrées cette saison en région. L’opéra part à la recontre de tous les publics en investissant des lieux parfois inédits. Un projet d’action culturelle décentralisée accompagnera chaque étape de cette tournée. La tournée passe notamment par Nantes, Guérande, Sablé-surSarthe, sur le territoire du Pays Anjou bleu ou encore à Laval…


EXPOP’UP. FREAK CITY + ATELIER KOBALT

Jusqu’au 17/10 - Espace LVL, Nantes www.espacelvl.com

L’ÉTÉ INDIEN Jusqu’au 23/10 - Les Nefs, Nantes www.lesmachines-nantes.fr

L’Espace LVL accueille Expop’up, projet collaboratif original de Freak City et Atelier Kobalt. À mi-chemin entre l’exposition et le pop-up store, il s’agit avant tout d’une aventure graphique menée à quatre mains dominée par le motif, où se croisent l’illustration, la sérigraphie, le design textile mais également le mobilier. S’ils ont eu l’occasion de travailler ensemble à de nombreuses reprises, c’est la première fois que Marianne, tapissière et Mathieu, illustrateur, conçoivent ensemble un projet défini dans l’espace et dans le temps. Si la première présente une vision contemporaine et graphique de l’artisanat au travers du mobilier et des accessoires textiles, le second se distingue par un vocabulaire illustratif empruntant aussi bien à l’imagerie populaire, des comics à l’univers rock, qu’au design du groupe Memphis. En outre, c’est autour du motif que s’articule cette proposition faite pour l’Espace LVL évoquant ainsi des notions de rythme, de structure, de chaos organisé ou de hasard...

ELIDA ALMEIDA, DOUCEUR LUMINEUSE

Une saison riche pour l’Été Indien, avec la Compagnie Akoreacro (cirque-performance), des soirées francos-montréalaises, une Fabrique On ! Pointue et défricheuse, une projection plein air qui met en vedette Jimmy Cliff, des concerts de Hollie Cook, Elida Almeida, Nina Attal et bien d’autres surprises !

Le 22/10, 20h30 - Les Nefs, Nantes www.lesmachines-nantes.fr

À 22 ans, Elida Almeida conjure le sort d’une enfance difficile dans un album lumineux, baigné de mélodies folk, teintées des rythmes de l’île de Santiago et soutenues par les arrangements délicats du guitariste Hernani Almeida. Son premier album Ora doci Ora margos dépeint le vécu de la jeune femme, quand douceur et amertume l’attendaient à chaque étape de sa vie modeste. Auteur et compositeur Elida Almeida entraîne tous ceux qui l’écoutent.

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WEDDING TIME !

LES SUIVANTS, L’EXPLORATION

Les 10 et 11/10 - Cale 2 créateurs, Nantes www.latelier-wedding.com

Voyage en cours www.fracdespaysdelaloire.com

Le 1er salon alternatif du mariage à Nantes se prépare ! Un évènement sur-mesure pour les Nantais un tantinet dévergondés et voulant un mariage carrément «Funky, happy, groovy». Autour d’une ambiance conviviale, les futurs mariés pourront rencontrer des professionnels qui dépoussièrent les cérémonies amoureuses. Troquez le traditionnel mariage au shaker contre un cocktail dynamité !

Les Suivants est le nouveau projet d’Elodie Brémaud. Intéressée par les explorations et les expéditions, l’artiste cherche à donner corps à la notion de défi en tant que dynamique intrinsèque à l’action, hors de toute efficacité. L’action qu’elle amorce cet automne, et qui se déroulera sur 9 à 10 mois, la mènera sur les traces de la célèbre expédition d’Ernest Shakelton. Résultat de ce projet d’expédition et de recherche dans 9 mois au FRAC.


B.O.A.T., NAVIRE DE RECHERCHE ARTISTIQUE

Du 5 au 9/10- Workshop, Nantes www.eesab.fr

SOY FESTIVAL Du 28/10 AU 1/11 - Nantes www.festivalsoy.org

B.O.A.T.® est un navire de recherche artistique et pédagogique conçu comme un atelier mobile et permettant la rencontre avec de nouveaux territoires, de nouvelles cultures et disciplines. Cette plateforme de travail est initiée par l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne. Elle permet de confronter de jeunes étudiants en art à une autre réalité que celle de l’atelier, en embarquant sur le Grand Largue, navire de 16m réhabilité pour un voyage autour de la Manche, le long des côtes françaises et jusqu’au sud de l’Angleterre. Equipé d’un système de propulsion hybride innovant, le bateau se situe aux confins de la recherche autour de la question du développement durable et est devenu un démonstrateur de bateau de recherche artistique. Le bateau propose un bon équilibre entre un espace conséquent de travail et un espace habitable, il reste un bateau relativement réduit et facilement maniable. Ce projet s’inscrit dans le programme européen INTERREG - ICR qui a pour ambition de réunir les régions transfrontalières de la Manche.

MIDI, MINUIT, POÉSIE #15

Sounds of Yamoy’, douzième! Quinze ans que l’association déniche des curiosités musicales et les diffuse dans divers lieux nantais. Soy est un festival qui concentre en quelques jours des groupes qui court-circuitent les sentiers et les oreilles rebattus de musiques trop médiatisées. Sans chercher l’élitisme à tout prix, l’accent est mis sur des artistes d’exception. Soyez curieux, ouvrez grand vos yeux.

Du 7 au 11/10 - Nantes www.museedesbeauxarts.nantes.fr

MidiMinuitPoésie affirme l’importance de renouer avec le langage, montre, dans une découverte créative, son rapport réel au monde d’aujourd’hui, en privilégiant la lecture à voix haute comme mode de contact avec l’émotion poétique : lectures à voix nues, lecturesconcerts, lectures-projections, lectures bilingues, performances artistiques... Cette année, le festival MidiMinuitPoésie renouvelle et étend ses espaces en différents endroits à Nantes.

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COLLECTIF GRAVISSIME

Du 6 au 29/11 - Temple du Goût gravissime.wix.com

AUTREMENT LE MONDE ! Le 28/11- Lieu Unique, Nantes www.maisondelapoesie-nantes.com

Le collectif Gravissime se définit comme un espace de jeu oulipien pour explorer des possibilités de création à plusieurs, des rencontres avec des artistes de diverses disciplines pour favoriser les passerelles entre différents moyens d’expression comme la peinture, la littérature, le dessin... Six artistes, Amélie Gagnot, Delphine Vaute, Elaine Guillemot, Emmanuelle Loiret, Lidia Kostanek et Sophie Morille, se rencontrent autour de la même envie d’exploser le cadre de la gravure dans une pratique décomplexée où la technique se doit de rester secondaire. À contre-pied d’une vision traditionnelle, qui assimile la gravure à l’artisanat parce qu’alliant perfection technique et prouesse d’une reproduction à l’identique, elle est avant tout pour « les Gravissimes » un médium au service d’une expression. Le JEU est donc au centre du projet : cadavres exquis dessinés, thèmes tirés d’un chapeau à transformer, déclinaisons graphiques à partir d’un texte d’auteur, invitations faites à d’autres artistes… Tout devient prétexte à chercher, à s’amuser, à se surprendre.

En 2015, la France accueille la COP21 : Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Quels traitements des questions écologiques permet la langue écrite et plus particulièrement la poésie ? Voilà un événement ambitieux et multiformes, pour interroger les questions écologiques par le biais de la langue écrite.

AFFICHES EXTRAORDINAIRES

Jusqu’au 17/01 - Musée Jules Verne, Nantes www.julesverne.nantesmetropole.fr

Les éditions de L’Étau vous propose une expositions d’affiches extraordinaires consacrées aux romans de Jules Verne. Pleines d’humour et de décalage découvrez entre autres les affiches du départ et de l’arrivée du Tour du monde en 80 jours. Chaque exemplaire présenté est imprimé sur les presses typographiques du musée de l’imprimerie de Nantes.

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UN POLAR DANS LA VILLE

Du 20 AU 24/10 - Nantes serieb-alice.jimdo.com

LES PULSIONS DE KYAN Du 11 au 14/11 La Compagnie du café théatre, Nantes

Jamais la Petite n’aurait dû revenir au Village. C’est comme entrer dans le cimetière d’une méchante Série B made in USA. Il y a des cadavres dans les placards, des illusions perdues, des rêves enterrés, des cauchemars emmurés. D’étranges fantômes errent la nuit, et, derrière chaque fenêtre se jouent des scènes à frémir. Comment s’étonner alors que la Petite disparaisse aussi subitement qu’elle est apparue ? Série B est un polar dans la ville, un spectacle qui se développe sur plusieurs jours dans le dehors/dedans des rues, un jeu de piste à la taille de la ville. Il amène progressivement une transformation de la ville, à la croisée du théâtre, des arts de la rue et du cinéma. Entre impromptus théâtraux, jeux de piste, détournement de l’espace public, projections vidéos sur les façades... Série B c’est 5 jours pour découvrir l’intrigue, les personnages clés, les indices… jusqu’au grand final le vendredi et samedi où enquêteurs, témoins, curieux, passants et habitants sont conviés.

LUCRÈCE BORGIA

«Dans «bref.», j’ai mis mes doutes, mes angoisses et mes fantasmes. On en a ri ensemble. Ça m’a fait gagner quatre ans de psychanalyse. C’était y a quatre ans. Du coup, on se voit ? » Après un premier spectacle joué à guichets ouverts en 2008, Kyan revient sur scène pour partager ses sentiments et ses histoires personnelles, le spectacle s’appelle PULSIONS. Avec un « s». Et c’est marrant.

7/11 - Le Grand T, Nantes www.legrandt.fr

Béatrice Dalle est Lucrèce, sanguinaire héritière du clan Borgia. Pour ses premiers pas au théâtre, David Bobée offre à la sulfureuse actrice un rôle à sa démesure. Entourée de onze acteurs, acrobates, danseurs et chanteurs, elle incarne la puissance et la fragilité d’une femme assoiffée d’amour et de cruauté, dans une Venise crépusculaire. Venise, son carnaval. Gennaro et sa bande fêteront toute la nuit. Mais dans l’eau noire des canaux s’agitent d’obscurs complots.

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INTENSIONAL PARTICLE, PAR HIROAKI UMEDA 24/11- Stereolux, Nantes www.stereolux.org C’est la huitième création solo du Tokyoïte Hiroaki Umeda, chorégraphe et ancien B-boy. Cette nouvelle œuvre, qui s’inscrit dans le cadre de son projet Superkinesis de recherche sur le mouvement, les projections vidéos et la lumière, se présente comme le dialogue muet entre le corps et des graphismes animés, des flux mouvants. En utilisant, par vidéo interposée, les données de capture de mouvements de son propre corps, il en rend visibles les flux de force cinétique, qui « l’habillent » jusqu’à le faire presque disparaître dans un torrent apparemment inépuisable de formes, qui sont autant de lignes de force, de vertigineuses perspectives. Dans sa quête du méta-mouvement et de la fusion des formes, Umeda franchit un nouveau seuil. Aussi subtil que sublime.


LE U, RAMPE SONORE

29/10 à 20h30 - Stereolux, Nantes www.stereolux.org

INEXTRÉMISTE 14/11 - Capellia, La Chapelle sur Erdre www.capellia.fr

Le talentueux 20syl, artiste pluridisciplinaire nous présente sa nouvelle création, résumée par une seule lettre : le U. Skateur depuis sa plus tendre jeunesse et artisan de la scène musicale «off course» depuis 20 ans, 20syl répond cette fois à une invitation que lui a lancée la région des Pays de La Loire pour proposer et concevoir un projet inédit. C’est en alliant ses deux passions, skateboard et musique électronique, que 20syl eut l’idée d’une rampe sonore. Le U, est une rampe de skateboard sonore, interactive et immersive. Lancé sur la rampe, le skateur devient musicien, c’est à son passage que la musique se déclenche, que les basses résonnent et que le rythme se met en place. Transformé en surface sensible et visuelle, le U permet au skateur de devenir le temps d’une session, l’interprète de la musique que l’artiste a composée. Souhaitée par 20syl, cette oeuvre inédite est une collaboration simple entre artistes passionnés. Sylvain a invité sur ce projet, les développeurs et musiciens belges d’Herrmutt Lobby, le plasticien et skateur Guillaume Batista, Aurélien Lafargue pour le Mapping Vidéo et Gilles Fernandez (Technologie Kinect). Présenté pour la première fois au public lors d’une soirée à Stéréolux qui donnera lieu à une performance improvisée et interactive entre 20syl et la Rampe Sonore. Un ping pong musical et visuel entre les machines du producteur et la surface sensible du « U ». Une carte blanche à ne pas rater.

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Totalement, fondamentalement, irrémédiablement givrés, frappés, déjantés, les trois acrobates du Cirque Inextremiste! Ils auraient pu se contenter des traditionnels instruments du cirque… Mais non, leur monde à eux est toujours menacé d’effondrement, perpétuellement soumis à des lois précaires. Car pour aller se percher tout en haut de leurs constructions bringuebalantes, ils ont préféré des planches qui roulent et des bouteilles de gaz qui tanguent. Qu’un seul flanche et c’est tout le monde qui tombe. On peut y voir une parabole sur la solidarité; ou un spectacle à retenir son souffle pour ne rien déranger de ce périlleux équilibre. Une performance circassienne époustouflante !


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