Programme MÈQ FESTIVAL 2017

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DOSSIER DE PRESSE

contact presse : Claudine Arignon

04 67 99 25 11 / 06 76 48 36 40 / claudinearignon@humaintrophumain.fr florianbosc@humaintrophumain.fr / 04 67 99 25 20


JEUDI 12 OCTOBRE

18h

ANNIE ABRAHAMS Qu’est-ce et pourquoi Agency Art

conférence

50 mn

19h

PROJECTION ARTFX artfx présente une sélection de travaux d’élèves

projection

50 mn

19h45 et 22h30

ENRIQUE TOMÁS A moment of transition

performance

30 mn

21h

JUAN NAVARRO & IGNASI DUARTE & FERDY ESPARZA No one is an island

performance

1 h 15

19h45 et 22h30

N.U COLLECTIF A Few Seconds After Darkness

performance

45 mn

23h

JÉRÔME HOFFMANN Braquage sonore

performance

50 mn

VENDREDI 13 OCTOBR E

9h-17h 19h 20h 21h à partir de 19h 22h30 23h

BRE SAMEDI 14 OCTO

11h-18h 19h 20h et 22h 21h 23h 00h

JOUR « Nouvelles écritures théNEE D’ETUDES âtrales à l’heure du numé rique NOVI_SAD + RYOICHI KUROKAWA Sirens

journée d’études

»

journée

performance

SÉBASTIEN ROUX Inevitable music

45 mn

performance

TRANSFORMA Manu / Factory (work in progress)

45 mn

performance

VARVARA & MAR Super documentation

1h

installation

DEREK HOLZER Vector Synthesis

30 mn

performance

30 mn

performance

55 mn

POSTCOÏTUM

DEREK HOLZER «Sound Boxes»

Workshop

6h

projection

1h

(tarif : 40€/60 €)

RTON teur ALAN WARBU PROJECTION cura ss lderne Monsters in the wi . R. LLULL A. ROSENSTEIN &F Les Flasques ULT ET ANNE THÉRIA MARTIN MESSIER Con grazia LTURE

WESTERN CU THE SUICIDE OF

performance

45 mn

performance

55 mn

performance

1h

dj set

1h

VICENT FIBLA

INSTALLATIONS

DU 12 AU 14 OCTO BRE

JULIA DROUHIN

MARTIN BACKES

Contagion

What do machine

s sing of ?


les 12, 13 et 14 octobre

à hTh (Gra

mmont)

al d’a

if de hTh t a m r o f r e p e rt numériqu

nation Festival inter

à hTh (Grammont) Montpellier Tarifs pass soirée entière Général 15€ Réduit

10€

Billetterie du théâtre Tél. 04 67 99 25 00 Domaine de Grammont Montpellier du lundi au vendredi de 13h à 18h Achat de billets en ligne sur www.humaintrophumain.fr

www.humaintrophumain.fr


B

ienvenue à la deuxième édition de Mèq festival, festival d’art numérique performatif et de création audiovisuelle contemporaine.

Festival international d’art numérique performatif de hTh

Ce festival a vu le jour en 2016 au sein de Mèq, le laboratoire de création numérique de hTh, dans l’intention d’inviter le public à explorer les frontières entre les arts numériques et les arts de la scène. Pour cette nouvelle édition, nous avons souhaité mettre l’accent sur des productions maison, créées par ou en collaboration avec hTh. C’est ainsi que nous ferons, pour commencer, une immersion dans la création de Juan Navarro, Ignasi Duarte & Ferdy Esparza, No-one is an island, la nouvelle production hTh, véritable voyage dans un univers de réalité virtuelle initié par un enfant. Nous profiterons ensuite des dispositifs électroniques réactifs de A Few Seconds after Darkness, pièce créée par le N.U Collectif, qui a bénéficié de plusieurs périodes de travail à hTh et de l’appui de Mèq. Le collectif berlinois Transforma présentera Manu / Factory, une performance audiovisuelle sélectionnée par l’ENCAC pour être produite à Montpellier. L’ENCAC est un réseau européen de création audiovisuelle contemporaine auquel appartient hTh depuis deux ans, aux côtés du Lieu Unique (Nantes), d’Ars Electronica (Linz), Laboral (Asturies), Resonate, CTM Berlin, Mapping Festival, Avatar Québec, Elektra Montréal et Mutek Mexico. Nous présenterons également Super- documentation de Varvara & Mar. Ces artists ont été choisis lors de l’appel à projets lancé

par 3angled, réseau fondé par hTh avec Eufonic Festival (Tarragone) et Addaya Centre d’Art Contemporain (Baléares), qui propose des résidences artistiques de création numérique contemporaine au sein de l’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée. Braquage sonore, venu travailler avec les outils du laboratoire Mèq, présentera quant à lui son nouveau concert. Cette année, nous avons également passé c o m -

mande à l’artiste sonore franco-australienne Julia Drouhin, et à d’Alan Warburton, déjà connu à Montpellier pour avoir présenté une création en 2016, et qui proposera cette fois une compilation d’images de synthèse. Nous aurons également la chance de revisiter le travail de la visionnaire Annie Abrahams, qui viendra en parler ellemême. ArtFX, la très renommée école d’effets spéciaux et d’animation 3D de Montpellier, nous fera découvrir les

meilleurs travaux de ses étudiants. Nous écouterons l’hypnotique graphisme vectoriel de Derek Holzer, qui dirigera par ailleurs un atelier de création d’objets sonores. Nous assisterons à l’incroyable performance audiovisuelle sous forme de visualisation de données imaginée par le musicien grec Novi_sad et l’artiste multimédia japonais Ryoichi Kurokawa, qui revient à Montpellier après son inénarrable show de 2015. Le Canadien Martin Messier reviendra lui aussi dans notre théâtre après l’avoir quasiment fait imploser l’an dernier ; il sera cette fois accompagné par Anne Thériault pour nous présenter Con grazia, son ode chorégraphique dévastatrice. Mais les choses ne s’arrêtent pas là. Adeline Rosenstein et Federico Rodriguez Llull nous délecteront de leurs Flasques, petit chef d’œuvre d’anticipation technologique. Sébastien Roux traduira en sons les fresques murales de Sol Lewitt. Le chercheur et artiste sonor espagnol Enrique Tomás nous présentera A moment of Transition. Le duo marseillais Postcoïtum bombardera le hall du théâtre de son parfait mélange d’instrumental et d’électro. Et dans le hall toujours, le hacker et artiste pluridisciplinaire Martin Backes nous viendra d’Allemagne pour nous montrer son installation What do machines sing of ?, un ordinateur qui réinterprète en direct les émotions des chansons des années 90. Enfin, en fermeture du festival, nous accueillerons la performance audio-visuelle de The Suicide of Western Culture et le fameux Dj catalan Vicent Fibla. Bref, amusez-vous bien.


CONF EREN CE durée 50 min

D

LE 12 OCTOBRE À 18H

Qu’est-ce et pourquoi Agency Art

ans sa conférence qui sera performative, Annie Abrahams montrera et exposera son art dans son état d’agence sociale et politique sans savoir où cela nous amène et si cela nous amène quelque part, mais en sachant que ça peut être autrement.

Annie Abrahams développe ce qu’elle appelle une esthétique de l’attention et de la confiance. Pour sonder le comportement humain elle utilise aussi bien la vidéo, la performance, l’écriture, l’installation que l’Internet. Elle questionne les possibilités et les limites de la communication, dont elle explore plus spécifiquement les modalités propres au réseau. Elle est internationalement reconnue pour son netart, ces expériences en écriture partagée et en tant que pionnière de la performance en réseau.

http://bram.org

Festival international d’art numérique performatif de hTh

© Loz


PRO JEC TION

LE 12 OCTOBRE à 19H

Projection

Festival international d’art numérique performatif de hTh

durée 50mn

Artfx présente une sélection de travaux d’élèves à travers 9 films Ad Astra (2016) de Lauric Bonnemort, Clémentin Massin, Pierre Vallerich Blink (2016) de Manon Ghys, Victoria Léger, Nathan Rémy, William Steiner Entre les lignes (2015) d’Emmanuelle Remy, Christelle Alion, Tom Casacoli, Nolwenn Eve, Lorenn Le Bec In Sight (2016) de Kelly Bonin, Estelle Lagarde, Rafael Lopez Sanchez, Lola Rossi, Clément Sanna Iron Mountain (2015) de Romain Brachet, Sébastien Fraud, Alexandre Guerre, Damien Kessler, Maxime Korser (2015) de Vincent Desgrippes, Gillian Devaux, Jessie Hereng, Guillaume Menard, Emeric Saint-Germain, Tangi Vaillant Les Spectateurs (2016) de Gregory Corraze, Lucas Monjo, Agathe Ricart, Mélanie Rossignol The Show (2016) de Simon Auquier, Cécile Cazes, Yann Madec, Hadrien Ottevaere Red Dawn (2016) de Vincent Boulot, Jean Burtschell, Romain Couturiaux, Guillaume Deleuze, Sébastien Leclerc

L

’école d’enseignement supérieur ArtFx propose des formations en 5 ans aux métiers des effets spéciaux numériques, du cinéma d’animation 3D, de l’infographie et du jeu vidéo. Située à Montpellier, l’école a été créée par des professionnels du cinéma, de l’animation, du jeu vidéo et des effets visuels. ArtFx forme également des profils de Technical Director, très recherchés dans le domaine des effets visuels. ArtFx est aujourd’hui l’école de référence en matière de formation aux effets spéciaux et au cinéma d’animation 3D, elle est actuellement classée 7ème école mondiale pour les VFX et l’Animation. Établissement d’enseignement supérieur technique privé, ArtFx est membre et co-fondateur du Réseau des écoles françaises du cinéma d’animation (RECA), encadré par le CNC et l’AFC. Le diplôme de « réalisateur Numérique » Niveau 1 (Bac +5) est inscrit au RNCP.

artfx.fr


PER FORMAN CE

LE 12 OCTOBRE À 19H45 et 22h30

A Moment of Transition

durée 30 mn

D

e quelles façons est-il possible d’incorporer une intention musicale par des instruments de musique ? Est-ce qu’un geste sonore peut apporter des informations sur une forme ou un état visuel ? A Moment of Transition est un live électronique produit par des instruments numériques dont la forme ou l’état ont été inspirés par certains gestes sonores. Par l’action de la main, ces instruments appelés « gestes incorporés » sont activés et rendent possible la manipulation de l’information musicale. Pendant ce concert, Enrique Tomás nous montre à quel point notre corps est en fait responsable de la création de ces « moments de transition » entre les objets et la musique. Le fruit de cette rencontre : une performance live faite de matériaux sonores abstraits et de profondes textures résonnantes.

Enrique Tomás (né en 1981 à Madrid) est un artiste sonore et chercheur qui s’intéresse aux nouveaux moyens d’expression, jouant avec le son, les arts et la technologie. Ses travaux explorent les croisements possibles entre l’art sonore, la musique assistée par ordinateur, la LBM (* ndlr : Location based Multicast, protocole de communication fondé sur le positionnement) et les interactions homme/machine. Il a joué et a exposé en Europe et aux États-Unis, dans des

ultranoise.es

espaces comme le ZKM, le CTM, Ars Electronica, le Sonar, le MAK ou STEIM, etc. Enrique Tomás est aussi un chercheur actif de l’Université des Arts et du design de Linz dans le champ des nouvelles interfaces pour l’expression musicale. Ses travaux artistiques ont été soutenus et récompensés par les bourses de Telefónica Vida, de Phonos Foundation, de l’Academie des Beaux-Arts de Vienne, par le réseau ENCAC, et par le Conseil des Arts de Madrid.

Festival international d’art numérique performatif de hTh

© DR


PER FORMAN CE

LE 12 OCTOBRE À 21H

No-one is an island

création hTh

durée 1h15

FERDY ESPARZA conception et mise en scène : Juan Navarro / conception et dramaturgie : Ignasi Duarte / conception et production réalité virtuelle : Ferdy Esparza / création lumières et direction technique : Ferdy Esparza / réalisation réalité virtuelle : Marco Fernández et Miguel Belmonte (Studio Aristaviva) / création sonore numérique et musique: Daniel Romero # Tape / création costumes : Marie Delphin / composition et interprétation musicale : Pierre Péres / interprétation : Núria Lloansi, Maël Coquillon / traduction française : Guillaume Contré / Production Humain trop humain CDN Montpellier avec la participation du DICRéAM

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o-one is an island invite le public à une immersion performative dans un univers de Réalité Virtuelle - crée pour l’occasion par Ferdy Esparza, en collaboration avec le studio Aristaviva.

Festival international d’art numérique performatif de hTh

Ce projet de création résolument innovant a pour objectif de faire coexister Réalité Virtuelle et performance réelle dans un même espace scénographique où les écritures numériques (lumières, sons et vidéos) se télescopent en temps réel, en fonction des réactions singulières liées à l’usage de la Réalité Virtuelle. No-one is an island propose une nouvelle expérience et ouvre une réflexion sur la révolution née de l’utilisation et de l’impact de la Réalité Virtuelle dans nos modes de vie.

© Juan Navarro et Ferdy Esparza

Nous savons aujourd’hui qu’une catastrophe n’est pas nécessaire pour détruire l’expérience.

Pier Paolo Pasolini, Survivance des lucioles

Dans le paysage qu’offre No-one is an island se cache un récit futuriste un peu confus, une précaution pour ne pas succomber à l’enchantement des prémonitions. Une fable entre l’archaïque et le moderne dont le protagoniste est un enfant. Cette fable présente aussi deux personnages végétaux qui ne sont pas humains, même s’ils en imitent l’apparence, gestes ou voix. Ils servent de guides dans ce rite de passage, cette observation extasiée de la propre conscience de l’enfant. Un chemin sans début ni fin. Dépouillé de tout contour, entre réel et virtuel. En s’arrêtant un instant sur le virtuel, on pourrait imaginer un panneau lumineux disant « Bienvenue dans le futur », mais ce serait accessoire et trompeur. Le regard de l’enfant se contente de nous dévoiler des images suspendues, à

la fois reconnaissables et étranges, un ensemble d’informations fossilisées dans le subconscient collectif. Mais ce panneau n’aurait pas de sens, car vous ne faites pas partie de ce récit, vous êtes déjà morts : ceci ne s’est jamais déroulé devant vos yeux. La nature est persistante, sa végétation recouvre tout, imparable et sadique face à la caducité de la condition humaine. Il y a des éclats qui sont presque des objets fossiles, une archéologie du futur que les plantes camouflent parmi leurs racines tout en célébrant quelque chose, des funérailles ou, mieux encore, la renaissance de l’expérience. L’insinuation que dans le futur la solitude ne sera plus un danger.


© Juan Navarro et Ferdy Esparza

Ignasi Duarte est artiste, dramaturge et réalisateur. Fondateur du Musée National d’Art Portable (MNAP), en 1996. Il a exposé dans de nombreux lieux, dont l’Espai 13/ Fundació Joan Miró, la Galeria dels Àngels, la Sala Hab by Martí Manen, La Capella/ Visions de futur. En tant que dramaturge il participe à LA LA LA LA LA (Teatre Lliure, 2003-2004), Amnèsia de fuga (Mercat de les Flors/ Festival Grec, 2004), Fiestas Populares (Mercat de les Flors, 2005), Tot és perfecte (Teatre Lliure, 2005), Rimuski (La Caire, Lisbonne, Moscou et Rabat, 2006). Il écrit et réalise les films Montemor (sélectionné pour la catégorie Internationale et Mention spéciale de la catégorie Premier film au FID Marseille 2012) et El Monstruo en la piedra (sélectionné dans la catégorie Internationale et Mention spécial du Prix du Centre national des arts plastiques (CNAP), FID Marseille 2016). Depuis 2015, il travaille à Paris pour le projet « Conversations fictives/ Performing Literatura » - conversationsfictives.com.

Ferdy Esparza / ARISTAVIVA conception réalité virtuelle Spécialiste en infographie 3D., Ferdy Esparza est diplômé en Master d’info-architecture en temps réel, spécialiste en programmation réalité virtuelle, diplômé en illumination virtuelle et rendering Ecole Aula Temática - Valence (Esp).

juan-navarro.es

conversationsfictives.com

aristaviva.com

Festival international d’art numérique performatif de hTh

Juan Navarro est metteur en scène, acteur et performeur. Parallèlement à ses études de Sciences Politiques, il s’est formé dans le laboratoire de théâtre « William Layton » de Madrid, a participé à un séminaire de création de l’Institut du Théâtre de Barcelone, et s’est confronté à la danse-théâtre dans un séminaire annuel de la compagnie de Pina Bausch. Depuis 1990, il a travaillé avec des artistes, parmi lesquels La Fura del Baus, la General Eléctrica de Roger Bernat, Marta Galán, Ferrán Madico, Anita Saij, et Enistürzende Neubauten. En 2000, il intègre La Carnicería Teatro de Rodrigo García. A partir de là, il travaille avec García en de multiples occasions : A veces me siento tan cansado que hago estas cosas, L’histoire de Ronald, le clown de McDonald’s, Agamenón, 2186, Mort et réincarnation en cow-boy, Golgotha picnic et 4. En 2016, il joue dans Allez mourir plus loin de Ana Borralho y João Galante, et dans le projet To walk the infernal fields, mis en scène par Markus Öhrn. En 2017, il travaille avec Jan Lauwers dans la pièce Begin the Beguine, à partir d’un texte de John Cassavetes. En tant que metteur en scène il a créé plusieurs pièces en Espagne, en Allemagne et au Venezuela, parmi lesquelles : El Paraíso es un lugar tranquilo (festival Grec),Tala (Festival temporada Alta), Agrio beso, Fiestas populares (Mercat de les flors, BCN), et Miedo al silencio (Strassenbahndepot, Berlín). A partir de 2007, il entame un travail constant de recherches, dirigeant des laboratoires d’expérimentation sur la scène dans de nombreux pays, dont la Colombie, le Venezuela, l’Espagne, la France et la Belgique. Depuis 2014, il collabore de façon permanente au projet Humain trop humain – CDN de Montpellier, dirigé par Rodrigo García.


LE 12 OCTOBRE À 19H45 ET 22H30 PER FORMAN CE

A Few Seconds After Darkness

durée 45 min

Festival international d’art numérique performatif de hTh

performeurs : Sébastien Lenthéric, Diane Peltier, Axelle Carruzzo création sonore & Interprétation en direct : Bertrand Wolff (synthesizer, laptop) & Damien Ravnich (drums, pad) | Postcoïtum / ingénieur multimédia : Daniel Romero / créateur lumière : Guillaume Allory / régisseur Lumière : Jason Razoux / constructeur : Christophe Beyler / regard extérieur : Mathias Beyler / mise en œuvre & scénographie : Axelle Carruzzo assistée de : Sébastien Lenthéric / Production N.U COLLECTIF / co-production Humain trop humain / résidences de création : MÈQ | Département Numérique de hTh CDN Montpellier, Paloma | Scène de Musiques Actuelles de Nîmes Métropole, LABOral Centro de Arte y Creación Industrial | Gijón, Domaine d’O | Domaine départemental d’art et de culture Montpellier, Mix’Art Myrys – Collectif d’artistes autogéré | Toulouse / Soutien : Institut Français / Bilbao, Drac Occitanie, Région Occitanie, Ville de Montpellier / Merci à Orion Scohy, Vincent Dorp, Thomas Desfossé, Sylvain Stasky, Cyril Laucournet et Yvan Schreck pour leurs regards et leurs aides.

© DR

N

ous entrons dans la nuit, il nous faut devenir “cette étendue souple, uniforme”, annuler nos contradictions et devenir liquide, particules atomiques de la plante des pieds jusqu’aux racines des cheveux. A Few Seconds After Darkness est une pièce sur le recommencement.

Immersive, elle plonge ses visiteurs dans un monde abstrait et mouvant sculpté par la lumière et le son. Cyclique, elle se développe par boucles, évoquant nos rituels contemporains de transe collective. Dans cette installation en constante transformation, public, performeurs et musiciens tissent des liens entre lumière et matière, son et espace pour dessiner ensemble ce nouvel environnement. Ce dispositif, vivant et évolutif, réagit à leur présence en répondant à leurs actions par des combinaisons luminoacoustiques. Cet espace vibrant qu’ils composent­est à la fois le paysage dans lequel ils évoluent et l’expression de leur présence. Dans cette étrange cérémonie A Few Seconds After Darkness nous place au centre de nos sensations et nous invite à participer à ce moment initial où la lumière a jailli de la nuit. Le N.U collectif est né en 2001 et réunit Sébastien Lenthéric – comédien et Axelle Carruzzo, plasticienne, tous deux metteurs en scène. Ensemble, ils développent une écriture scénique totale dans laquelle son, musique, image, corps et texte se rencontrent pour créer des espaces possibles de partage & d’échange humain. Pour aborder d’une autre manière les questions soulevées sur les spectacles, expositions et performances sont créées en parallèle. Ils exposent au L.A.C-Sigean, à L’Aspirateur-Lieu d’Art contemporain-Narbonne, Les Bains Révélateurs-Roubaix, Le GénérateurParis, au Festival des Boutographies-Montpellier… Collaborent avec : Lucille Calmel, Annie Abraham, Xavier Deranlot (Fanadeep) – Performeurs, Isabelle Sorente, Christophe Donner, Orion Scohy – écrivains, Philippe Genty, Bérangère Vantusso, Matthieu Hocquemiller, J.M Bourg- metteurs en scène, M.A. Perez-Ramirez – compositeur… www.nucollectif.com


PER FORMAN CE

LE 12 OCTOBRE À 23H

Braquage Sonore

durée 50 min

musique : Jérôme Hoffmann / live : Mathias Beyler, Jérôme Hoffmann & guest… / graphisme : Stephane Perche / Soutien : Frederic Maury / studio Tomato Sound Factory, Montpellier / u-structurenouvelle.org

D

es feuilles d’arbres, des brindilles, de l’eau, des bulles… Des matières qui, une fois manipulées et enregistrées, révèlent leur musicalité, des nappes de guitares, une pulsation douce et des éclats de mélodies cristallines. Mathias Beyler et Jérôme Hoffmann, tels des tailleurs de pierre convient leur public autour du bloc de granit dès les premiers coups de burin, jusqu’à l’achèvement de l’œuvre. Un concert spécial ou la matière sonore se capture, se découpe, se travaille et se peaufine en direct. Une création sonore à vue où le spectateur est immergé dans toutes les étapes de la création et du braquage. Une histoire à multiples choix où l’aléatoire à son mot à dire.

Compositeur de musique, membre d ’E.L.E.M (Electroacoustique Laptop Ensemble de Montpellier) Jérôme Hoffmann s'attache à créer une musique « à voir », autour d'objets sonores préparés, d'instruments détournés et autres enregistrements de sons en direct. Pour le spectacle vivant, il crée des installations et procédés de « mise en son » de l'espace avec notamment le Théâtre de la Remise, et au sein de Lonely Circus où il développe depuis près de 10 ans avec S. Le Guen le concept de Cirque Electro (électroacoustique et électronique) entre équilibre sur objets et déséquilibres sonores. Un travail présenté à travers l’Europe avec Le poids de la peau 2008, puis Fall fell fallen 2012, Dans les bois avec le slamer Dgiz au Sujet à vif, Festival d’Avignon-SACD, 2013 et Masse Critique en 2017. Il travaille également sur des projets de « concerts et installations étranges » dont Stridulation avec Jean Poinsignon (Festival Tropisme 2014). Avec S. Perche, ils créent des sensations de natures en plongeant le spectateur dans une installation vivante Murmuration (création en cours - La Villette, Paris 2016-2018). © Stephane Perche

www.jeromehoffmann.com

Festival international d’art numérique performatif de hTh

Mathias Beyler, metteur en scène, comédien et constructeur sonore. Comédien de formation, il pratique la mise en scène dès 91. Directeur artistique de la compagnie Interdit au Public et fondateur de l’espace Perspectives en Avignon, cofondateur du groupe I.D.E.E., cofondateur avec Lucille Calmel de la compagnie Myrtilles et du lieu de création « la coopérative » à Montpellier, il est à l’initiative de nombreux projets et espaces. En tant que comédien il travaille avec Pierre Etienne Heymann, Viviane Théophilidés, Louis Beyler, Armand Gatti, Jean-Marc Bourg, Luc Sabot, Stefan Delon… Au fil des rencontres, il a multiplié ses axes de recherche dans des domaines aussi variés que le son, le corps, la performance, l’improvisation, le work in progress ainsi que la pédagogie. En 2005, il s’associe à Stefan Delon pour fonder U-structure nouvelle et mettre en œuvre un travail de recherche et d’expérimentation théâtrale.


JOUR NEE D’ ET UDES

LE 13 OCTOBRE DE 9H à 17h

Nouvelles écritures théâtrales à l’heure du numérique

sous la direction de Florence Thérond

Journée d’études à l’initiative du laboratoire RIRRA21 de l’Université Paul-Valéry-Montpellier 3, organisée dans le cadre du programme « La littérature à l’heure du numérique », en partenariat avec hTh et Languedoc-Roussillon livre et lecture, avec le soutien du master 2 professionnel « Métiers du livre et de l’édition ».

Ouverte à tous • Entrée libre informations auprès de Florence Thérond : therond.florence@wanadoo.fr

L

’immersion quasi permanente de l’individu hypermoderne dans un environnement numérique et médiatique a nécessairement transformé sa manière de percevoir le réel, de lire, d’écrire. De nouvelles formes de textualité s’inventent hors du livre, sur de nouveaux supports, pour des lecteurs ou des spectateurs d’un type nouveau. Au contact des arts numériques performatifs le théâtre s’est enrichi de nouveaux dispositifs d’écriture qui ont permis de réinterroger son essence. Il s’est approprié largement les outils digitaux, a intégré les notions propres au numérique comme l’interactivité ou l’hypertextualité, modelé ses formes d’écriture sur internet, les jeux vidéo, la réalité virtuelle, examinant, dans une perspective souvent critique, la façon dont les médias structurent notre imaginaire et nos comportements intimes. Les chercheurs et praticiens réunis pour cette journée évoqueront ces nouvelles façons de faire jouer la question du texte au théâtre en lien avec les propriétés du medium numérique. Programme 9h15 Présentation de la journée par Florence Thérond 9h30 Joseph Danan : « Enterrer les chiens…sous les arborescences » 10h00 Arnaud Maïsetti : « Ce que le numérique fait au théâtre : langue, formes et édition » 10h30- 11h Discussion et pause 11h Lydie Parisse : « Critique de la visibilité à l’heure du numérique » 11h45 Pascal Jourdana : « Du projet à l’œuvre publiée : expériences d’éditorialisation du numérique 12h15 Discussion et pause déjeuner 13h45 Présentation des vidéos réalisées dans le cadre de l’atelier de recherche et création « En attendant » animé par Samuel Bianchini en collaboration avec Jonathan Tanant (élaboration d’une œuvre pour file d’attente à pratiquer collectivement sur smartphones, 12 octobre, hTh, avec les étudiants du Master 2 Métiers du livre et de l’édition et des auteurs de la Région Occitanie) 14h15 Samuel Bianchini : « Publics graduels/acteurs graduels. Elaborer des dispositifs scéniques pour des passages à l’acte progressifs » 14h45 Julien Dubuc et Chloé Dumas : « Le collectif INVIVO » 15h15 Discussion et pause 15h45 Franck Bauchard : « Les mutations de l’écrit de la scène à l’exposition » 16h15 Eli Commins : « Quelques tentatives de création d’outils d’écriture de textes numériques pour la scène ». 16h45 discussion 17h clôture de la journée

Autour de cette journée : Master classe Le laboratoire RIRRA21 de l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, hTh CDN de Montpellier et Languedoc-Roussillon livre et lecture proposent cette année, dans le cadre du cycle des écritures à l’ère du numérique, un événement autour des écritures théâtrales : la master classe « En attendant » Atelier de recherche et création pour l’élaboration d’une œuvre pour file d’attente, à pratiquer collectivement sur smartphones Animé par l’artiste et chercheur Samuel Bianchini en collaboration avec Jonathan Tanant Jeudi 12 octobre – 10h-17h à hTh Public destinataire 10 auteurs de la région Occitanie et 19 étudiants du Master 2 Métiers du livre et de l’édition de l’Université Paul Valéry. Cette Master classe est ouverte à tous auteurs intéressés par les enjeux du numérique, tout profil littéraire, souhaitant participer et contribuer à une expérience innovante de recherche et création. Entrée gratuite sur inscription avant le 6 octobre : www.lr2l.fr/inscription-master-class-samuel-bianchini-12102017.html


LE 13 OCTOBRE À 19H PER FORMAN CE

Sirens

durée 45mn

conception, musique : Novi_sad / visuel : Ryoichi Kurokawa / directeurs techniques : Novi_sad et Ryoichi Kurokawa / production : 2012

R

yoichi Kurokawa & Novi_sad collaborent pour créer Sirens, un corpus impressionnant de 5 pièces audiovisuelles qui explorent l’esthétique des data. Sirens est un assemblage de créations visuelles obtenues digitalement et de compositions sonores, dont l’intensité varie en fonction de l’évolution de la décroissance économique. Suivant le destin des marchés mondiaux, plus l’économie chute (suivant ce qu’indiquent les data et les indexes), plus les couples constitués de sons et de suites d’images se développent et se complexifient. Toute désagrégation des fortunes financières influence directement l’émergence d’une énergie créative plus grande, dans une sorte de « lutte à la corde » inversée. Sirens éclaire la relation entre l’image en mouvement, les data et les pratiques cinématographiques. En plongeant le spectateur dans un récit et un paysage audiovisuels, le travail augmente la performativité des processus, qu’ils soient « technologiques » ou « naturels ». Le titre de cette performance s’inspire de ces créatures de la mythologie grecque qui attirent les marins à se risquer vers les rivages dangereux, comme une métaphore de la ferveur mercantile qui conduit à l’effondrement de l’économie.

Ryoichi Kurokawa (né en 1978, vit et travaille à Berlin) est un artiste japonais dont l'œuvre embrasse les formes variées de l'installation, de l'enregistrement et de la performance live. Il a notamment exposé à la Tate Modern et à la Biennale de Venise et a participé aux festivals Transmedial (Allemagne) et Sonar (Espagne). Novi_sad est le pseudonyme artistique de Thanasis Kaproulias (né en 1980, vit et travaille à Athènes, Grèce), musicien autodidacte qui, depuis 2005, explore les champs de la musique drone et ambient. Utilisant une approche innovante inspirée de l'idée d'un cinéma pour l'oreille, Novi_sad aspire à donner à voir par l'intermédiaire du son. Ses projets ont été présentés au Festival du film de Venise, au MUTEK Festival de Montréal et Mexico, au Muziekgebouw aan 't IJ d'Amsterdam, au Fresnoy - Studio National d'Arts Contemporains de Lille, au Roy O. Disney Concert Hall, CalArts de Los Angeles, au Itaú Cultural de São Paulo, au Megaron d'Athènes, à la VPRO National Radio d'Amsterdam, au Cabaret Voltaire à Zurich, à la National Academy of Music d'Aarhus, au Einstein Kulturzentrum de Munich et au MAM de Rio de Janeiro. Thanasis Kaproulias a collaboré avec de prestigieux artistes et réalisateurs comme Lars von Trier, Ryoichi Kurokawa, Isaac Niemand, Yorgos Zois et Karl Lemieux.

© Ryoichi Kurokawa

novi-sad.net

ryoichikurokawa.com


PER FORMAN CE

LE 13 OCTOBRE À 20H

Inevitable music

durée 45 min

« J’ai souvent pensé à Sol LeWitt en tant que musicien », déclarait le compositeur américain Alvin Lucier. Sébastien Roux a pris le parti de mettre cette formule en pratique en élaborant une série d'interventions sonores – séances d'écoute collectives et installations – d’une durée variant de dix secondes à dix minutes, fondées sur les dessins muraux de l'artiste conceptuel.

D

epuis plusieurs années, Sébastien Roux travaille sur le principe de la traduction : il utilise une œuvre préexistante (visuelle, musicale, littéraire) comme partition pour la réalisation d'une nouvelle œuvre sonore (radiophonique ou électro-acoustique). En 2010, il a visité la fondation DIA Beacon (État de New-York, USA), où des « wall drawings » de Sol LeWitt sont exposés. Les combinaisons sérielles qui organisent les formes géométriques simples à l'origine des dessins de Lewitt ont fortement impressionné le compositeur, qui a cherché un système pour faire « écouter » ces dessins. Le processus de création des « wall drawings » fait écho en de nombreux points à la composition musicale : l'artiste (le compositeur) formule un ensemble de consignes (une partition) qui sont ensuite interprétées par des assistants (des musiciens) de manière à être vus (entendus) par le public. Qui plus est, le principe de composition combinatoire rigoureuse et exhaustive de Sol LeWitt se rapproche autant des canons de Bach, des pièces rationnelles de Tom Johnson, que des procédés mathématiques de Iannis Xenakis, plaçant le concept de la variation au cœur de l’écriture.

© Sébastien Roux

Sébastien Roux compose de la musique expérimentale qu’il donne à entendre sous la forme de disques, de séances d’écoute, d’installations ou parcours sonores, d’œuvres radiophoniques. Il travaille autour des questions de l’écoute, de l’espace sonore et de la composition à partir de contraintes formelles.

Depuis 2011, il développe une approche basée sur le principe de traduction sonore, qui consiste à utiliser une œuvre pré-existante (visuelle, musicale, littéraire) comme partition pour une nouvelle pièce sonore. Ce procédé a donné lieu à Quatuor, musique électro-acoustique d’après le 10ème Quatuor de Beethoven et Nouvelle, pièce radiophonique basée sur La Légende de Saint Julien l’Hospitalier de Flaubert. En parallèle, Sébastien Roux collabore régulièrement avec des artistes issus de différentes disciplines. Il a également réalisé l’environnement sonore de plusieurs pièces chorégraphiques de DD Dorvillier, Sylvain Prunenec et Rémy Héritier. Assistant musical à l’Ircam pour Georges Aperghis, Gérard Pesson et Bruno Mantovani, il a de plus collaboré avec Morton Subotnick pour Parades and Changes, replays de Anne Collod et Anna Halprin. Il a bénéficié de commandes et de résidences de la part de EMPAC (USA), de Deutschlandradio Kultur, de la WDR (Westdeutscher Rundfunk), du ZKM (Zentrum für Kunst und Medientechnologie), de la RSR (Radio Suisse Romande), du GRM (Groupe de Recherches Musicales), de la Scène Nationale de Montbéliard... Il a été lauréat de la Villa Médicis hors-les-murs (USA, 2012) et du concours d’art radiophonique de La Muse en Circuit. Il a été pensionnaire de la Villa Médicis à Rome lors de la saison 2015-2016. sebastienroux.net


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LE 13 OCTOBRE À 21H

Manu/Factory

création

(work in progress)

durée 1h

conception, mise en scène et jeu : Luke Bennett, Baris Hasselbach, Simon Krahl, danseurs : distribution en cours

Conçue, dirigée et représentée par le groupe Transforma accompagné d’un ensemble de danseurs/performeurs et d’un collaborateur de longue date, le musicien et compositeur Sasha Ring (Apparat), Manu/Factory revisite l’usine comme décors intime et condense l’interprétation de l’histoire des travaux manuels à travers de la vidéo en direct, de la danse et du son.

M

anu/Factory est à la fois une installation vivante et une performance scénique, inspirée de l’histoire des méthodes de travail, depuis les artisanats les plus anciens jusqu’aux rythmes quotidiens des usines et des lignes de production industrielles modernes.

Sur scène, 6 à 8 performeurs, ou travailleurs, exécutent des tâches répétitives, chorégraphiées, dans une formation s’apparentant à une ligne de production industrielle. Les trois ou quatre zones de travail se composent d’un mélange de matériel scénique classique, d’outils standards et de machines de construction types. Situées dans un décor qui sert la fonctionnalité du travail, les tâches s’effectuent à partir de matériaux et de biens bruts (terre, bois, polystyrène…), et vont du tri minutieux à des travaux plus physiques. Les travailleurs vont tamiser, pelleter, mélanger, trier, empaqueter, déballer les différents matériaux dans un processus chorégraphié qui sera développé avec les danseurs. Les gestes et mouvements propres au travail seront librement chorégraphiés, relevant davantage de l’allusion que de l’imitation. Quatre écrans installés autour de l’espace de travail vont présenter un flot d’images captées en direct par les caméras, montrant les détails du processus de production. Des micros et des capteurs installés sur le plan de travail amplifieront les sons produits par les gestes du travailleur, et viendront « alimenter » la partition musicale créée par Sasha Ring. Transforma a déjà exploré ce thème dans des performances antérieures : Operators, Shrubbn, Asynthome and Bsynthome, ou encore Deita O Sal, pièce chorégraphique à laquelle ils ont collaboré, qui exploraient toutes l’idée de dévoilement du processus de travail, son aspect manuel, sa structure rituelle et matérielle. Cette nouvelle création, davantage tournée vers la danse et le théâtre, est la continuité naturelle de cette recherche.

© Transforma

Le groupe Transforma a été créé en 2001 à Berlin par Luke Bennett, Baris Hasselbach et Simon Krahl. Il produit des performances audiovisuelles, des installations, des projections pour la musique, des vidéos clips, et a beaucoup travaillé avec la danse et le théâtre. En créant des images et des atmosphères qui établissent un lien entre les propriétés des matériaux de leurs sujets, une narration abstraite et une approche pratique de la production, Luke Bennett, Baris Hasselbach et Simon Krahl ont développé leur propre langage au sein de l’expérimentation visuelle sur scène. Ils ont une longue expérience de collaboration avec de nombreux artistes, metteurs en scène et musiciens, et se sont présentés dans de nombreux festivals et lieux internationaux. transforma.de


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LE 13 OCTOBRE À PARTIR DE 19H

Super-documentation

création

video (loop)

durée 30 min

A

u cours de deux résidences successives, les artistes se proposent de se « sur-documenter » eux-mêmes pendant 20 jours et d’observer où les entraîne le flot de données qu’ils récoltent. Les deux artistes se prennent en photo, relèvent leur fréquence cardiaque, comptent leurs pas, mesurent leurs phases de sommeil. Ils observent également leur rapport à ces données et le fait qu’une tierce personne puisse aussi y avoir accès. La vidéo présentée est en timelapse (l’appareil prend une photo toutes les 5 secondes). A l’ère de l’information, on constate une importance accrue accordée aux données corporelles, qui composent notre identité. Or la majeure partie de notre identité numérique ne nous appartient pas à nous, mais à un « Big Other ». Métaphoriquement parlant, nous vendons notre âme à ce Big Other, en acceptant chaque fois les nouvelles conditions, en acceptant de partager notre géo-localisation, nos photos, nos vidéos, textes, contrats, parfois même à notre insu. Nous sommes accros aux données et aux réseaux. « Il n’y a nulle part où le Big Other ne soit pas. Pas moyen de renvoyer le génie dans la lampe… Tout le monde voudra être traqué et surveillé puisque les avantages, en termes de sécurité, de confort, de services, seront recherchés… La vidéosurveillance permanente deviendra la norme », (notes de PEW Research, pour « Digital Life en 2025 » 2014). Notre quotidien est enfermé dans une profonde forêt de données, l’ombre numérique de notre corps se compose de tous les like, clics, recherches, messages, téléchargements, transferts, envois que nous faisons… Varvara & Mar est un duo d’artistes formé en 2009 par Varvara Guljajeva (née à Tartu, Estonie) et Mar Canet (né à Barcelone), qui travaille dans le domaine des arts numériques. Ils confrontent dans leur pratique les bouleversements sociaux et les impacts de l’ère technologique. Varvara & Mar sont par ailleurs fascinés par la cinétique et la participation collective, qui font partie intégrante de leurs travaux. Le duo a présenté ses productions dans de nombreux lieux et festivals internationaux. En 2014, Google et Barbican ont sollicité le duo pour créer une nouvelle pièce pour l’exposition sur la Révolution Numérique. En 2015 leur proposition pour l’espace public commandée par Green Square Library et Plaza à Sydney a été finaliste. Cette année, ils ont terminé une commande pour l’espace public à Tallinn, et ont remporté le deuxième et troisième prix de l’Art en espace public en Estonie. Varvara & Mar ont exposé au MAD à New York, au FACT à Liverpool, à Santa Monica à Barcelone, au Barbican à Londres, à l’Onassis Cultural Center d’Athènes, à Ars Electronica à Linz, au Maribor City Gallery en Slovénie, etc. Varvara & Mar présentent le résultat de deux résidences sous la forme de trois pièces : The Big Other, The Rythm of Heart, et Super-documentation. Les artistes présentent leurs travaux en cours à hTh et Eufonics. La troisième résidence aura lieu l’an prochain à Addaya. 3angled est une nouvelle collaboration entre trois acteurs culturels du territoire de l’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée, impliqués dans la création artistique audiovisuelle contemporaine : hTh – CDN de Montpellier, Eufònic (Territoires de l’Ebre), Addaya Centre d´Art Contemporain (Mallorca, Îles Baléares). 3angled met l’accent sur la manière avec laquelle la création numérique ou audiovisuelle peut questionner et déplacer la création vivante et performative (au sens large).

varvarag.info


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LE 13 OCTOBRE À 22H30

Vector Synthesis

durée 30mn

V

ector Synthesis est un projet audiovisuel d’art computationnel utilisant uniquement des méthodes de projection à base de synthèse analogique et de graphiques vectoriels, afin d’approfondir la relation directe entre son et image. Installation générative ou performance en direct, le projet est conduit par les formes ondulatoires d’un synthétiseur analogique, par les mouvements verticaux et horizontaux d’un simple faisceau de lignes tracées, de points et de courbes à très haute résolution, ouvrant une fenêtre hypnotique sur le processus à travers lequel le son est créé. Le terme « vector synthesis » fait référence à la synthèse de graphiques vectoriels analogiques et au son qui l’accompagne ; il ne doit pas être confondu avec la technique de synthèses de sons mixés sous forme ondulaire, qu’avait introduite Sequential Circuits en 1986.

© Derek Holzer

Derek Holzer, né aux USA en 1972, est un artiste sonore qui a suivi une formation professionnelle en radio, webstreaming et en enregistrement environnemental (field recording). Son travail met l’accent sur les détails cachés et imprévisibles des enregistrements de terrain, sur les sons auto-produits par des synthétiseurs électroniques analogiques ainsi que sur les stratégies de collaboration et d’open source des logiciels de programmation graphique tels que Pure Data. Il a été distribué par les labels Nexsound, Mandorla, Sirr et Gruenrekorder et a participé à de nombreux festivals internationaux.

Le 14 octobre de 11h à 18h

SOUND BOXES

WORKSHOP dirigé par Derek Holzer

Découvrez les qualités sonores cachées d’objets quotidiens à travers un stage pratique, combinant l’art de l’électronique, du noise, de la sculpture et du collage. Les «Soundboxes» sont de petits instruments électro-acoustiques primitifs, construits à partir d’une boîte en bois, d’un hautparleur, d’un petit ampli et d’un micro contact. Elles peuvent produire une série de sons de type drone ou réverb à travers un effet d’aller-retour entre le haut-parleur et le micro. Elles peuvent aussi révéler les sons cachés au fond d’objets quotidiens. Ce stage ne demande aucune connaissance préalable de l’électronique. Tout public à partir de 15 ans Tarif 60€ / 40€ sur présentation d’un Pass soirée de Mèq festival Informations / Inscriptions 04 67 99 25 05 / beatricedumoulin@humaintrophumain.fr macumbista.net


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LE 13 OCTOBRE À 23H

Postcoïtum

durée 55 min

C

’est autour d’une performance de 11 minutes le 11 novembre 2011 que Damien Ravnich (batterie) et Bertrand Wolff (laptop, synth) se rencontrent. Postcoitum naît de la synergie des deux musiciens autour de compositions instrumentales denses invoquant un sens aiguisé de la narration. Ils construisent alors un paysage sonore nourri de références électroniques, industrielles et rock. Après Animal Triste et Himera (LP), produits par le label Daath Records dont les artistes sont fondateurs, le duo sort Learning to be me et nous invite à une errance teintée de références de science-fiction. 14 morceaux entre compositions rythmiques syncopées et expérimentations électroniques où la batterie et les machines s’accompagnent jusqu’à une quasi fusion. En live, ils tentent justement de poursuivre cette symbiose entre gestuelle instrumentale et électronique.

riam.info


LE 14 OCTOBRE À 19H PRO JEC TION

Monsters in the Wilderness

durée 1h

L

es images de synthèse sont comme la technologie, la magie, le pouvoir : voir comment ça marche annule le truc. Monsters in the Wilderness est une projection d’une sélection de courts métrages qui perturbent la surface lisse et brillante des images de synthèse, pour exposer ses entrailles, s’aventurant au-delà de l’esthétique capitaliste rigide du divertissement cinématographique ou télévisuel. La plupart des travaux s’inscrivent dans la tradition du grotesque, depuis les foires médiévales, les carnavals, les pantomimes, les dessins animés politiques, le punk, le travesti, la télé-réalité, et, plus récemment, la politique. Comme d’autres formes du grotesque, ce « grotesque digital » fait éclater les divisions entre les puissants et les faibles, en explorant comment les images de synthèse séductrices sont créées par des machines imparfaites et des gens imparfaits.

© John Baken

Alan Warburton, artistes anglais, est reconnu comme concepteur et réalisateur spécialisé en animation 3D et pour ses recherches en simulations numériques. Il travaille pour des clients tels que MTV, Sony, Google, Nickelodeon, Disney, Virgin Media Television. Ses propositions dès 2010 à l’Anti-Design Festival (une réponse à 25 ans de congélateur culturel au Royaume-Uni) et son film Une brève Histoire du stockage de données (vu sur Dailymotion plus de 78 000 fois, et aujourd’hui retiré*) ont accru sa notoriété. En 2016 il a présenté lors de Mèq Festival Primitives à la suite d’une résidence à hTh avec l’ENCAC

alanwarburton.co.uk


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LE

14 OCTOBRE À 20H ET 22H

Les Flasques

durée 45 min

conception : Adeline Rosenstein (auteure-metteuse en scène) & Federico Rodriguez Llull (inventeur de textile connecté) / avec : Léa Drouet, Adeline Rosenstein et Isabelle Nouzha / une production de Little Big Horn / en collaboration avec le Festival Actoral, les SACD France et Belgique Little Big Horn asbl est en résidence administrative au Théâtre les Tanneurs

Anticipation sous forme de didascalies en vue d’un travail choral pour intérieur tapissé de Flasques, des intellectuels et artistes pluri centenaires dont les greffes épidermiques distendues servent d’écran tactile bio à 360°, à la fois tapis, hamacs, rideaux ou autres surfaces textiles intelligentes, vibrantes, éducatives et vivantes, dans un monde où l’allocation universelle aurait engendré l’injonction à se former en permanence, où les allocataires dansent et mémorisent tout le temps, tandis que les Flasques, souvent offusqués des contenus diffusés par leur chair, mais condamnés à l’immobilité, projettent un soulèvement, la grande révolte des Flasques. La performance pose ironiquement la question du remplacement de la recherche obligatoire d’un nouvel emploi par l’obligation de suivre toujours de nouvelles formations dans un monde hyper-connecté. La performance présente un prototype de scénographie aux surfaces textiles numériques, ou textile intelligent, technologie permettant de créer des interfaces extrêmement souples (connectées aux smartphones, au net ou à n’importe quel ordinateur) rendant les habits ou les tissus interactifs. Ce prototype sera rien de moins que la chambre d’étude du futur.

© Isabelle Nouzha

Adeline Rosenstein a grandi à Genève, étudié à Jérusalem et Berlin, travaillé entre Buenos Aires, Berlin et Bruxelles. Elle s’est formée au clown auprès de Pierre Dubey à Genève, au jeu d’acteur à l’école Nissan Nativ de Jérusalem, puis à la mise en scène à l’école Ernst Busch à Berlin. Elle développe depuis le début des années 2000 un travail de création documentaire. Basées essentiellement sur des entretiens et du matériau factuel produit par des partenaires universitaires, ses pièces traitent de sujets aussi divers que la main-d’œuvre masculine d’Europe de l’Est à Berlin, les exilés juifs allemands en Argentine pendant la dernière dictature ou l’histoire des discours d’experts sur la traite des femmes. Elle est également active dans le domaine associatif où elle réalise des ateliers radiophoniques avec des femmes en alphabétisation, et collabore avec d’autres artistes en tant que comédienne, dramaturge et traductrice.

facebook.com/contactLBH/


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LE

14 OCTOBRE À 21H

Con Grazia

durée 55 mn

mise en scène, création et interprétation : Martin Messier et Anne Thériault / lumières : Martin Messier, Anne Thériault et Jean-François Piché musique : Martin Messier / conception visuelle : Thomas Payette / robotique : Louis Tschreiber / regard extérieur : Patrick Lamothe / conception matérielle : Robocut / coproduction : Festival TransAmériques (Montréal) / résidences de création : Circuit-Est Centre chorégraphique (Montréal), Théâtre Hector-Charland (L’Assomption) / avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec, Conseil des Arts du Canada, Conseil des Arts de Montréal

M

aîtres dans l’art de faire voir les sons, virtuoses touche-à-tout, les orfèvres du geste Martin Messier et Anne Thériault sont les détonateurs vivants d’un opus sous tension dédié à la démolition des objets. Dans Con grazia, ils sonnent le glas de la matière. Dans l’ombre de cette destruction méticuleuse et performative, des machines grondent, prêtes à exécuter le chaos. Musique du fracas. Les marteleurs s’appliquent à la tâche suivant une partition précise. Volent en éclats des objets choisis pour leur harmonie sphérique. Une série de flashs hallucinés s’additionnent : le gant, la massue, le geste. Les mains pensent et frappent. Manipulées par les performeurs, les sources de lumière impriment de petits miracles sur la rétine. Les lampes caressent ce que la destruction libère de beauté. Messier et Thériault pulvérisent avec grâce et torturent le fruit mûr dans une hécatombe musicale et rythmique intensément sensorielle. Une ode inquiétante à l’agonie du monde matériel.

© Martin Messier

Explorant le rapport entre le son et la matière, inerte ou vivante, Martin Messier se spécialise dans la mise en scène d’œuvres sonores. Il donne la parole à des objets du quotidien, des machines inventées et des corps en mouvement. Dans ses performances et installations d’objets, il cherche à pousser toujours plus loin l’imaginaire du quotidien en réinventant leur usage. Au fondement de ses œuvres chorégraphiques, il y a le désir de renverser le rapport hiérarchique existant

entre musique et danse afin que le son devienne le moteur des gestes. Présentées dans une vingtaine de pays, ses pièces ont remporté plusieurs distinctions, incluant une mention aux Prix Ars Electronica 2010, une nomination aux Prix Opus 2012, un Prix 2013 du court métrage expérimental au Lausanne Underground Film Festival et le Prix Victor-Martyn-LynchStaunton 2013.

Dans sa pratique chorégraphique, Anne Thériault sculpte les clairs-obscurs avec un minimalisme du geste. Sa collaboration avec Martin Messier, amorcée en 2009 pour La physique, exacerbe l’ambiance sonore, souvent inquiétante, de l’œuvre. Interprète de ses propres pièces, elle nourrit une recherche kinesthésique de l’intérieur, au plus près des choses, et partage une vaste palette sensorielle avec les spectateurs. Complice de nombreuses aventures collectives, elle collabore au Cabaret Gravel (2011, 2015) et à La nuit de la marmotte (2013). Interprète d’exception, elle danse notamment pour Dave St-Pierre, Danièle Desnoyers, Nicolas Cantin et Jean-Sébastien Lourdais ainsi que pour Marie Brassard dans La fureur de ce que je pense (2013). mmessier.com


PER FORMAN CE

LE

14 OCTOBRE À 23H

The Suicide Of Western Culture

durée 1h

© Bruno Garca_Freelastica

« Le noble art de massacrer soigneusement des claviers immortels, des pédales de guitare et des boîtes à rythme lo-fi, compte une nouvelle bande de héros ». Les sons expérimentaux de The Suicide Of Western Culture [Le suicide de la culture occidentale] peut difficilement être défini d’une meilleure manière. Originaire de Barcelone, le duo post-rock a commencé ses expérimentations dans une chambre d’étudiant de Londres. De cette période est sorti un album du nom du groupe en 2009. Dès lors, le duo élargira ses influences sur la scène Barcelonaise en participant notamment au festival MUTEK qui donna un coup de projecteur sur leur musique sombre et fiévreuse jonglant habillement entre le drone ambient, le post-rock et de l’électro. Après The Suicide Of Western Culture (2010), Hope Only Brings Pain (2013), et une compilation de remixes (2011), tous créés sous le label catalan Irregular, le troisième album de TSOWC est enregistré en 2015 par El Segell del Primavera, le label du Primavera Sound Festival de Barcelone. Au-delà de ces albums qui connurent un certain succès, le duo se révèle réellement sur scène. C’est en live que TSOWC aime par-dessus tout être : ses rythmes imprégnés de krautrock et ses textures oppressives aux influences postrock se fondent parfaitement avec les visuels qu’il imagine sur scène. Son univers vidéo se caractérise par un goût étrange pour tout ce qui est sinistre comme certains symboles religieux ou des séquences de la guerre civile espagnole. TSOWC fait des tournés à l’international et s’est produit dans de nombreux festivals comme le Primavera Sound, le FYF Fest, Eurosonic, The Great Escape, Sónar, South By Southwest et la Canadian Music Week.

thesuicideofwesternculture.com


Dj Set

LE

14 OCTOBRE À 00H

Vicent Fibla

durée 1h

Vicent Fibla est directeur artistique, producteur de musique et commissaire d’exposition d’arts visuels. En 2012, Il fonde un festival d’art sonore, visuel et digital (qu’il dirige encore aujourd’hui) qui a lieu dans les Terres de l’Ebre en Catalogne, Eufònic, ainsi que sa version urbaine depuis 2013 : Eufònic Urbà qui a lieu aux Arts Santa Mònica de Barcelone. Par ailleurs, il est le codirecteur du label de musique spa.RK depuis sa fondation en 2001. Sous le nom Fibla, il a édité plusieurs albums et collaboré avec des labels internationaux. Basé entre Barcelone et les Terres de l’Ebre, de 2014 à 2017, il combine la fonction de directeur du centre d’art des Terres de l’Ebre, Lo Pati, qui fait partie du réseau catalan des centres d’arts visuels, et celle de directeur artistique indépendant, ayant un intérêt particulier pour toutes les disciplines artistiques qui mêlent créativité et intemporalité.

© DR

eufonic.net // sparkreleases.com


INST ALLA TION

DU

12 AU 14 OCTOBRE À PARTIR DE 19H

Contagion

© Elisa Brandi

T

oilettes pour tou{te}s en boucle sonore.

Julia Drouhin, Franco-australienne basée en Tasmanie, est artiste indépendante, universitaire et curatrice. Elle explore les frictions dans les rapports sociaux à travers des paysages radiophoniques et des performances collaboratives. L’endroit où elle se place et ses terrains de jeux virtuels lui permettent de revisiter des mythes communs à travers des enregistrements de terrain et des fréquences électromagnétiques, aussi bien que des tissus, des produits comestibles ou des objets trouvés. Son travail a été présenté dans de nombreux festivals en Europe, au Brésil, en Afrique du Sud et en Australie et également diffusé sur des radios terrestres et des web radios. Elle est chercheur associée au LAMU (Laboratoire d'Acoustique et de Musique Urbaines), membre du comité du Groupe de Recherche de l'International Radio Art (& Creative Audio for Tran-media) et du WAN (Walking Artists Network) et a fait une thèse en Esthétique, sciences et technologie sur l'art de marcher et les performances radiophoniques en espace public à l'Université Paris 8.

www.juliadrouhin.com


INST ALLA TION

DU

12 AU 14 OCTOBRE À PARTIR DE 19H

What do machines sing of ?

What do machines sing of ? est une machine totalement automatisée, qui répète inlassablement des hits des années 90.

A

u fur et à mesure que le programme informatique interprète ces chansons chargées d’émotions, il tente d’y ajouter les sentiments humains adéquats. Ce comportement de l’appareil semble refléter, de la part de la machine, le désir de devenir suffisamment sophistiqué pour avoir à se doter d’une personnalité propre.

Martin Backes est un artiste allemand, créateur de technologies, hacker et compositeur. Il a étudié les arts numériques, le design et le son à l’Université des Arts de Berlin. Dans ses travaux il a recours aux outils technologiques pour rendre compte de certaines fonctionnalités, certains effets, idéologies ou perceptions humaines.

©Martin Backes

Le 13 octobre à 18h

RENCONTRE avec Martin Backes www.martinbackes.com


Radio hTh sur l’Eko des Garrigues : émissions spéciales Mèq festival ! Pendant toute la durée du festival, et en partenariat avec l’Eko des Garrigues, chaque soir, une émission spéciale en direct ou en léger différé. Interviews, rencontres, musiques… vivez Mèq festival aussi à la radio, grâce à un studio installé au cœur même du théâtre !

Pour les petits humains

Vendredi 13 octobre dès 19h et jusqu’à 23h

Pendant que vous assistez aux représentations, confiez-nous vos enfants (de 5 à 10 ans) pour un atelier Openbidouille animé par bololipsum : une séance de découverte musicale et électronique avec bidouillages musicaux à partir, entre autres, de jouets… Tarif pour la soirée : un enfant 10€, à partir du deuxième 5€ sur réservation au 04 67 99 25 00 Accès à l’atelier à 19h, 20h ou 21h. En partenariat avec Hapax / hapax.fr

alise dès 19h, et ré ), m u e ss y d hTh France (O N AV E T T E nd Place de e tt a s u o v art). e la h T (dernier dép après la fin d 1h 0 La navette h 2 2 ’à 1h u ’à sq u ju sq s ju tion ette plusieurs rota ville : rotations de la nav ntigone). n e de l’Europe (A Pour rentrer e c la P e é iv rr on, a représentati


les 12, 13 et 14 octobre

à hTh (Gra

mmont)

l d’art

ationa n r e t n i l a iv t s Fe

avec le soutien de

en partenariat avec

Domaine de Grammont CS 69060 - 34965 Montpellier cedex 2 Billetterie : 04 67 99 25 00 Administration : 04 67 99 25 25 www.humaintrophumain.fr licences d’entrepreneur de spectacles 1-1072817, 2-1072818, 3-1072819

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