

Sommaire
4. Assemblée Générale
Trimestriel d’informations des Apiculteurs de Dordogne
FONDATEURS
> Henri BALMES, Guy HENRY
DIRECTEUR DE PUBLICATION
> Nicolas BREME
ADMINISTRATION-ROUTAGE
> Bernard LALOT, 185 allée de la Couture
24660 NOTRE DAME DE SANILHAC

06 24 71 57 56
> Edith BOURDIAL
06 86 30 45 03 secretariatabeilleperigordine@gmail.com
Site internet : www.abeille-perigordine.fr
JUIN, c’est la belle saison... et tout va plus vite 19.
Insectes volants, comment les reconnaitre ?

20-21.
44ème congrès de la FNOSAD

22.
Fraude au miel sur le marché européen 23. Les Haies
ADMINISTRATION, ABONNEMENTS
> Annie AMELIN, 158, allée de la Couture

24660 NOTRE-DAME DE SANILHAC abeilleperigordinetrelissac@gmail.com
RÉALISATION, IMPRESSION
> idGraphic / Thierry JARDEL
3 rue du 4 septembre 24290 MONTIGNAC-LASCAUX
Impression sur papier Condat PEFC (PEFC : gestion durable des forêts dans le monde)


RÉDACTION DE CE BULLETIN
RÉDACTRICE EN CHEF
> Edith BOURDIAL
COMITÉ DE RÉDACTION :

> Edith BOURDIAL, Nicolas BREME, Anne ROUSSEAU, Martine JOUBERT, Bernard LALOT, Elisabeth BERNARD
PHOTOS :
> Bernard LALOT, Edith BOURDIAL, Nicolas BREME, Jacques LAUGENIE Freepik
Pour nous envoyer vos articles et photos à paraitre : revueabeilleperigordine@gmail.com
COMMISSION PARITAIRE
Dates à retenir
DES PUBLICATIONS ET AGENCES DE PRESSE : N° 0426G87904 N° 125
JUIN 2023
ABONNEMENT ANNUEL : 25 ¤ (Compris dans l’adhésion)
PRIX AU NUMÉRO : 7 ¤
LE MOT DE LA PRÉSIDENTE
Lors de l’assemblée générale qui s’est tenue à Agonac le samedi 15 avril, le conseil d’administration a été renouvelé pour un tiers.
Il est maintenant composé de : Annie AMELIN, Jean-Louis AMELIN, Edith BOURDIAL, Nicolas BREME, Joseph BRUNAT, Francis CHRISTMANN, Christian DELMAS, Bertrand DUMOULIN, Bernard GENTREAU, Martine JOUBERT, Bernard LALOT, Jean-Marc LASJAUNIAS, Jacques LAUGENIE, Guy MALLEMANCHE, Henri MITOU, Jean-Marc NAILLON, Elisabeth NICOLAS, Régis RONGIERAS, Anne ROUSSEAU, Alain SABAT, Patrick VANDAMME.
Le samedi 13 mai, le conseil d’administration de L’Abeille Périgordine s’est réuni avec à l’ordre du jour l’élection du nouveau bureau.
Les personnes suivantes ont été ainsi élues :
• Edith BOURDIAL, Présidente,
• Bernard LALOT, Vice-président,
• Jacques LAUGENIE, Vice-président,
• Patrick VANDAMME, Trésorier,
• Guy MALLEMANCHE, Trésorier adjoint,
• Annie AMELIN, Secrétaire,
• Anne ROUSSEAU, Secrétaire,
Les actions inhérentes au bon fonctionnement de l’Abeille Périgordine et du Rucher Ecole ont été réparties entre tous les membres du conseil d’administration. De nombreux bénévoles ont accepté de nous rejoindre dans cette belle aventure.
J’adresse au nom de L’Abeille Périgordine un grand merci à toutes et à tous pour votre bénévolat et votre engagement.

J’invite toutes celles et tous ceux qui souhaitent se joindre à nous pour nous aider lors de manifestations et autres à venir nous rejoindre.
En vous souhaitant une belle année apicole à toutes et à tous.
Edith Bourdial
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ABEILLE PÉRIGORDINE
Le samedi 15 avril s’est tenue l’assemblée générale du Syndicat Apicole « L’ABEILLE PERIGORDINE », syndicat regroupant quelques 500 apiculteurs de toute la Dordogne.

En présence de pas moins de 3 parlementaires : Marie-Claude VARAILLAS, sénatrice ; Serge MERILLOU, sénateur ; M. MULLER, député de la Dordogne, Christelle BOUCAU, maire d’Agonac a ouvert la séance en présentant sa commune. Tour à tour, les élus ont rappelés leur intérêt à la cause apicole et à la protection des abeilles. Edith BOURDIAL, la présidente, a présenté le rapport moral récapitulant toutes les actions
entreprises et la participation du Syndicat à de nombreuses manifestations.
Jean-Louis AMELIN a présenté les comptes 2022 révélant un résultat excédentaire de presque 4000 ¤.
Patrick Vandamme a présenté à l’assemblée le dispositif BEES FOR LIFE, dispositif permettant un suivi très précis des populations de frelons asiatiques. Cette présentation a suscité un vrai débat sur le piégeage de printemps et les destructions des nids.
Bernard LALOT, viceprésident, a présenté l’activité du groupement d’achat, groupement qui permet aux adhérents
d’obtenir du matériel apicole à des prix préférentiels.Un point a été également fait sur l’avancée de l’organisation du congrès FNOSAD prévu en octobre 2023 dans lequel L’Abeille Périgordine s’est engagée.Nicolas BREME, responsable du rucher école, a fait le bilan des différents cours donnés au rucher école de la Gavinie. Il a également présenté des actions ponctuelles notamment avec la direction pénitentiaire.
M. NÉGRIER a clôturé l’assemblée en présentant les actions concernant les plants mellifères. Chacun était ensuite invité à prendre le verre de l’amitié.
LE NOUVEAU SITE INTERNET DE L’ABEILLE PÉRIGORDINE

Le site Internet de L’Abeille Périgordine fait peau neuve et sera consultable dès le mois de juin.
Vous y retrouverez les informations relatives aux
missions du syndicat, à l’agenda de L’Abeille Périgordine, au groupement d’achat, au rucher école, à la bibliothèque, au prêt de matériel…
Nous vous invitons donc à découvrir notre nouveau site à l’adresse suivante : www.abeille-perigordine.fr Bonne lecture à toutes et tous !


PARTENARIAT ENTRE APIDOR ET BEES FOR LIFE
Partick VANDAMME
Lors de l’Assemblée Générale du samedi 15 Avril 2023, nous vous avons présenté le partenariat entre APIDOR et la société Bees For Life en vue du signalement et de l’élimination des nids de frelons asiatiques. Afin de clarifier cette procédure, nous vous proposons un résumé des interactions mais aussi des implications des différents acteurs qui vont œuvrer pour cette opération qui couvre tout le département de la Dordogne à savoir : 501 communes, 20 communautés de communes plus 2 communes qui ne sont pas en Dordogne mais qui sont attachées à une communauté de commune en Dordogne. Ce qui représente un territoire de 9 033 Km2 et 410 160 habitants
L’accord entre APIDOR et Bees for Life comprend 2 modules :

A) Un premier module très simple qui permet de géolocaliser les pièges de frelons asiatiques et qui a un coût annuel de 50 ¤ HT pour chaque commune.
B) Un deuxième module plus élaboré qui nécessite, comme nous le précisions précédemment, des interactions :
1) Les particuliers qui signalent les nids de frelons et les essaims d’abeilles.
2) Les collectivités qui organisent la prise en charge de la destruction.
3) Les apiculteurs qui gèrent les essaims d’abeilles.
4) Les désinsectiseurs référencés selon un cahier des charges et choisis au coup par coup par les acteurs du projet selon un comparatif des devis.
a) Enregistrement de l’activité auprès du tribunal de commerce
b) Certibiocide autorisant l’usage de produits chimiques écologiques
c) Assurance responsabilité civile
d) Facture de produits chimiques achetés pour contrôle écologique

e) Photo prestataire en tenue de sécurité d’exploitation
f) Déclaration d’engagement d’usage des bonnes pratiques

En ce qui concerne ce deuxième module, la société Bees for Life prend en compte :
1) La gestion des référents qui sont nommés par les commu-

nautés ou les communes ou les associations.
Leur rôle est de regrouper toutes les informations du terrain : localisation, accessibilité, désinsectiseur choisi, synthèse de prise en charge etc… Leur formation est assurée par la société Bees for Life.
2) Définir les paramètres pour les communes associées à la démarche
3) Permettre à Bees for Life de contacter les désinsectiseurs
4) Avantage également du fait que la société Bees for Life formule un rapport scientifique des informations collectées, rapport qui va venir nourrir la
situation nationale gérée par le GDS (Groupement de Défense Sanitaire) et le Muséum National d’Histoire Naturelle.
Dans l’action :
1) Le particulier qui a repéré un nid, prend une photo, les coordonnées, l’accessibilité et signale ce nid sur l’application Bees for Life de son ordinateur. Pour ce faire, il dispose d’un formulaire de signalisation qui le guide, le rassure mais l’implique également.
2) Une fois la localisation réalisée, la communauté, la commune ou l’association délègue son référent qui a été formé et
qui va vérifier l’ensemble des donnés, la situation physique, la faisabilité.
Ce dernier dispose également :
a) De la fiche des éléments clé qui vont faciliter le choix de la procédure
b) D’un site Bees for Life pour affiner ce choix
c) Du comparatif de devis pour choisir le désinsectiseur
Coût des opérations négociées par APIDOR :
1) Pour les particuliers : coût du désinsectiseur à négocier selon les communes.
2) Pour les désinsectiseurs : un référencement annuel de 125 ¤ HT
3)Pour une communauté ou une commune : un abonnement annuel de 375 ¤ et 4 ¤ par nid
4) Pour APIDOR, la première année en 2023 : 7 500 ¤ HT, 4 ¤ HT par nid pour une hypothèse de 80 nids secondaires
Donc une somme de 7 900 ¤ HT payable en 2 fois.
Bees for life prend à sa charge les 3 000 ¤ fonctionnement 2023 les années suivantes : 3 000 ¤ de fonctionnement, 4 ¤ par nid et frais de presse.
Bien entendu, il va sans dire qu’ APIDOR a besoin du Conseil Départemental pour la communication aux communes via le magazine « Vivre en Périgord » et tous autres moyens de communication qui lui semblent digne d’attention.

L’Abeille Périgordine | N°125
INAUGURATION DU RUCHER ÉCOLE
« Nous sommes réunis aujourd’hui pour inaugurer cette extension du rucher école.
Je souhaite avant tout brosser un historique de ce rucher où nous nous trouvons. Dès sa création, l’Abeille Périgordine a émis la volonté de créer un rucherécole. C’est monsieur Raymond SEGUREL, administrateur de l’Abeille Périgordine et habitant de Trélissac, qui s’est proposé de rencontrer monsieur Francis COLBAC, maire de Trélissac. Ce dernier a accepté de recevoir ce rucher-école au lieu-dit « La Gavinie ».
Sans moyen financier, l’Abeille Périgordine s’est rendue auprès du conseil général de la Dordogne et a été reçue par son président, monsieur Bernard BIOULAC. La délégation conduite par messieurs Henry BALMES, Guy HENRY, Gabriel DESMONEN et Jacques LAUGENIE a obtenu un accueil très favorable. Dès lors, le premier bâtiment a été implanté sur le site.
Dans la foulée, la station expérimentale d’élevage et de fécondation de reines d’abeilles de la vallée de l’Isle, basée à Bassillac, a migré à La Gavinie. Cette station d’élevage avait été créée par messieurs Guy HENRY et Jacques LAUGENIE. L’idée était
de fournir aux adhérents de l’Abeille Périgordine de jeunes reines d’abeilles noires. Une équipe avait été créée autour de Jacques LAUGENIE, composée de Jean BOGDAN, Chantal FAURE, monsieur ESTIVEAU, Rachel BOUSSARIE, sans oublier le jeune Nicolas auprès de son grand-père Jean BOGDAN.

Le bâtiment acquis s’avérant trop à l’étroit, nos bénévoles de l’époque dont faisait partie Jean-Paul SECRESTAT, Pierre TOCABEN, Georges ESTIVEAU, sans oublier Claude MARADENE, ont décidé de l’allongement du premier bâtiment.
Durant de nombreuses années nous avons œuvré avec de modestes moyens financiers et matériels. Le groupement d’achats fonctionnait de façon précaire avec de grosses difficultés. C’est alors que Francis CHRISTMANN, alors administrateur à l’Abeille Périgordine, nous a proposé deux bâtiments de chantier qui pourraient nous servir de dépôt de matériel apicole.
Quelques années plus tard, sous la présidence de Jean-Marc NAILLON, Francis CHRISTMANN, Roland AUDY et une équipe
de bénévoles ont entrepris la construction d’un bâtiment en dur afin d’entreposer le matériel du groupement d’achats. Ensuite, vu le succès de l’Abeille Périgordine, le nombre d’adhérents n’a cessé d’augmenter.
En 2018, grâce à la participation de « La Fondation d’entreprise » du Crédit Agricole et du Conseil Régional Nouvelle Aquitaine, nous avons entrepris l’extension de ce bâtiment que vous pouvez découvrir et pour lequel nous sommes réunis aujourd’hui.
Toujours en 2018, face au succès du rucher-école lors des séances de démonstration, la mairie de Trélissac nous a cédé, par le biais d’un bail emphytéotique d’une durée de 99 ans, une surface de 5 000 m2 en supplément qui servira à la plantation d’arbres mellifères.
L’Abeille Périgordine remercie
Francis CHRISTMANN, administrateur à l’Abeille Périgordine, et, élu de Trélissac et JeanLouis AMELIN, administrateur et trésorier à l’Abeille Périgordine pour le suivi du dossier.
Nous tenons à remercier le conseil régional Nouvelle Aquitaine, représenté par Madame Fanny CASTAIGNEDE, conseillère régionale et La Fondation d’entreprise du Crédit Agricole AGIR en CHARENTE PÉRIGORD.


Comme vous pouvez le constater, il reste des travaux à engager pour améliorer le rucher de la Gavinie et accueillir au mieux les personnes de plus en plus nombreuses lors de nos séances de démonstration : clôturer l’ensemble du rucher, fermer le préau, poser un bardage sur le bâtiment du groupement d’achats, poser un portail à
l’entrée du rucher école, effectuer le goudronnage de l’entrée, la réfection du premier bâtiment et la restauration de l’Algéco, et enfin paysager la première partie du rucher-école. Je veux en profiter pour remercier tous nos bénévoles qui entretiennent « cette ruche ».
Merci à vous

INFOS TRI
RAPPEL : OBLIGATION EN MATIÈRE D’INFO-TRI

Depuis le 1er mars 2023, une nouvelle signalétique de tri harmonisée, l’info-tri, est obligatoire pour tous les emballages ménagers (verre, carton, métal…).
Elle s’applique donc aux apiculteurs qui mettent sur le marché des produits apicoles. Cette signalétique a pour objet d’indiquer aux consommateurs qu’il faut déposer l’ensemble de ses emballages dans le bac ou le conteneur de tri et doit être systématiquement associée au logo Triman, que l’emballage se recycle ou non.
Le logo Triman et l’info-tri sont apposés sur l’emballage horizontalement ou verticalement ou en bloc. Cette apposition peut se faire via un autocollant ou une impression sur l’étiquette.
COMPOSITION DE L’INFO-TRI
• Couvercle à déposer dans le Bac de tri ou Bac à recycler

• Bocal à mettre dans le bac Tri Verre
• Pot plastique et couvercle dans le bac de tri ou bac à recycler

SPÉCIFICITÉS DU LOGO
Le logo Triman doit respecter des tailles minimales Lorsque l’Info-tri est créée en couleurs, le Triman est toujours représenté en noir,
CHOIX CHROMATIQUE :
• Couleurs ci-contre
• Monochrome la couleur de votre choix
Vous pouvez utiliser le pantone de votre choix afin de faciliter l’apposition du marquage sur vos emballages. Toutefois, afin d’éviter toute incompréhension et confusion pour les consommateurs il est préférable d’utiliser ces couleurs quant au geste de tri à adopter.
Pour plus d’infos vous pouvez regarder sur internet 2022_07_maj_guide_citeo_it_emb_fi.pdf
RAPPEL : Tout apiculteur qui commercialise ses produits apicoles, et quel que soit son nombre de ruches, doit participer à une écocontribution et respecter la législation sur la nouvelle signalétique info-tri.

MA MÉTHODE SIMPLIFIÉE D’ÉLEVAGE DE REINES
Philippe GRÉGOIREAVANT-PROPOS : J’essaie de vous transmettre par écrit ce que je pratique. Le seul objectif est d’élever des reines le plus simplement possible tout en assurant des résultats satisfaisants. Cette méthode me convient parfaitement mais chacun aura à cœur de la reproduire, de la modifier ou de la faire évoluer en fonction de ses besoins, de ses pratiques, de sa technicité, de son temps et du matériel disponible. (Ni starter, ni finisseur et pas d’insémination artificielle qui convient mieux aux pros).
Cette pratique s’est largement inspirée de la méthode cloake. Nous parlons ici de la façon d’obtenir des cellules royales pour faire des essaims.
LES PRINCIPES GÉNÉRAUX
Il vous faudra au moins un an pour déterminer la lignée ou « raceuse » que vous voulez « multiplier ». cependant, plus vous aurez d’années d’observation et de sélection et plus le résultat correspondra à vos attentes.
Nous nous éloignons des modes naturels d’élevage (divisions, paquets d’abeilles) mais considérons seulement qu’à partir d’une colonie, nous pouvons dupliquer une reine à des milliers d’exemplaires ! pour rassurer les détracteurs de ces méthodes par greffage, sachez que les risques de consanguinité sont nuls du fait que nous ignorons tout sur la « pluripaternité » des œufs filles. (ayez aussi en mémoire que les mâles peuvent faire 10 km, s’ils trouvent des « ruches relais »).
Il faut toujours bien considérer que sur un cadre pondu par la même reine les larves prélevées seront rarement vraiment sœurs mais plus souvent demisœurs (pères différents).
Ne travaillez qu’avec des colo-
nies où vous avez testé le nombre très faible de varroas résiduels (dépistage).
Veillez à mettre vos ruchettes, nucléi, ou « mexicains » dans des zones où il y a une bonne fréquentation de ruches pour saturer ces zones en mâles. que ceci ne vous empêche pas de faire pondre des cadres à mâles (cire à mâles ou cadres à jambage en bordures du couvain) qui au terme de vos élevages pourront être éliminés pour baisser la pression du varroa en saison. Ou plus simplement introduire un cadre de hausse en bordure du couvain.
MES CRITÈRES DE SÉLECTION
Je précise que je fais de la sélection massale et que la notion de génétique pure est laissée au libre arbitre de la nature avec toutes ses surprises. Il reste toutefois des caractères dominants.
• Douceur (l’apiculture doit rester avant tout un plaisir et un rucher ne doit pas être un « champ de bataille » même avec l’abeille noire, et en été, nous ne mettons qu’une tenue légère.)
• Le côté hygiénique est également capital (élimination des larves mycosées, nettoyage des planchers de fond, etc... La résistance à varroa est un autre aspect essentiel mais encore trop souvent à but commercial).

Je conseille de ne pas faire vos élevages après les tournesols si la pression des frelons est importante.
• Ne pas négliger la sélection de lignées qui produisent des éclaireuses qui est variable d’une colonie à l’autre. Pour ce faire, déplacer les colonies présélectionnées de force égale
L’Abeille Périgordine | N°125
MA MÉTHODE SIMPLIFIÉE D’ÉLEVAGE DE REINES

dans un endroit « neutre » qui ne soit pas un champ de colza, un bois d’acacia ou châtaignier ou tournesol en fleurs ; asseyezvous et observez-la ou les ruches qui rapportent du pollen dans la ou les premières heures du déplacement ; retenez la plus performante qui vous fournira les larves à greffer. Que vous soyez en ruchers sédentaires ou transhumants, l’importance est la même. On se base sur le critère pollen qui est bien visuel mais pour le nectar ou l’eau, nous n’avons aucun moyen de contrôle immédiat.
• Je passe sous silence l’aspect productivité en miel car je ne vois pas l’intérêt d’avoir une abeille qui ne produit pas mais c’est aussi un critère pour la production de propolis. Certaines colonies propolisent plus que d’autres.

• Pour la production de gelée royale, je laisse cette compétence au GPGR qui utilise des souches chinoises essentiellement.
• D’autres vous parleront de prédisposition à l’essaimage. Voilà un critère que je ne retiens pas, du fait que je suis convaincu que les pratiques apicoles sont déterminantes pour ce phénomène naturel, (confinement, âge de la reine, souches ou races utilisées, etc...).
CE QU’IL FAUT SAVOIR À TOUT PRIX (en plus de bien voir les œufs !)
Notions capitales pour vos calendriers d’élevage. Sachez que la maturité sexuelle du mâle est atteinte seulement à l’âge de 15 jours environ (après émergence). Que l’accouplement ne peut avoir lieu qu’à l’âge de 30 jours environ (soit 15 jours après maturité), et que la longévité du mâle est de 2 mois environ. (Pensez à la date où habituellement vos colonies euthanasient naturellement les mâles et remontez le temps pour vos derniers greffages).
MISE EN PRATIQUE :
Vous pouvez travailler avec toutes sortes d’abeilles et notamment pour la constitution des essaims. Les abeilles Buckfast acceptent toutes les reines, même Noires.
Dans le cas où les abeilles sont de race Noire, si vous introduisez une reine Buckfast, ou cellule, il y a remérage systématique sauf pour des cas de greffages tardifs (au-delà du mois d’Août par exemple).
Je nourris au candi à froid avec miel (30%), amélioré avec Thym origan d’Espagne et oligo-éléments, toutes les colonies « raceuses » (où je ferai les prélèvements de larves) ainsi que la ou les éleveuses. (Il parait que ça stimule les défenses immunitaires de l’abeille et la ponte).
La recette du candi à froid fera l’objet d’un autre article. Je n’utilise que des ruchettes pour les élevages (6 cadres mais vous pouvez utiliser des 5 cadres).

Dans tous les cas vous devrez adapter vos volumes de ruches(ettes) en fonction du modèle de ruche utilisé et de l’état de développement de la colonie.
Je préfère partir d’une ruchette et doubler le corps avec des cires neuves. Il peut y avoir un décalage de 2 semaines par rapport aux ruches de production car les ruchettes se développent beaucoup plus vite.
De plus, par cette technique, on peut avoir jusqu’à 9 à 10 cadres de couvain avec 2 corps 6 cadres. On peut aussi interchanger de place avec une colonie très populeuse qui perdra ses butineuses au profit de votre éleveuse.
J-5 ou J-6 préparation de la ruche éleveuse
La colonie doit être très populeuse mais pas en situation de pré-essaim age (ébauche cellule royale) Pour la redistribution des cadres on peut compléter avec des cadres d’autres colonies, si besoin. Le corps supérieur sera posé à côté sur 1 plancher, après brossage des abeilles voire de la reine dans le corps du bas.
La reine sera donc dans le corps du bas. Inversez l’entrée et mettre une mousse pour obturer le trou de vol. (si l’entrée est au Sud mettez la en position Nord).
C.C.O. : cadre couvain ouvert et C.C.F. : fermé
• Posez une grille à reine qui possède une ouverture en gardant l’orientation d’ouverture initiale au Sud (soit à l’opposé de celui du bas).
• Adaptez une planchette d’envol.
• Remettez le deuxième corps en respectant la proportion de cadres (photo). Les 2 corps communiquent, les populations s’équilibrent, les entrées et sorties se font par la grille à reine au milieu.
Une façade de couleur peut aider au repérage des abeilles.


Je laisse 4 à 6 jours, pour limiter au maximum un élevage naturel, avant d’introduire le cadre porte cupules d’élevage
En option : Le même jour (pose grille à reine sur l’éleveuse) ou le lendemain, mettre 1 cadre neuf dans la « ruchette raceuse » pour faciliter le prélèvement de larves de 1 jour à greffer. Greffage des larves J 0
• Le matin, revenez sur la ruchette éleveuse et enfumez copieusement en bas (enlevez la mousse). Après 1 à 2 minutes, laissez la grille sur le corps du bas et posez le corps du haut sur 1 plancher à côté.
• Enfumez au-dessus de la grille pour éloigner les abeilles et glissez la tôle en évitant de les trancher en deux.


• Remettez le corps du dessus en place sur la grille.

MA MÉTHODE SIMPLIFIÉE D’ÉLEVAGE DE REINES
L’élément du haut se trouve alors orphelin.
Les abeilles de l’élément du bas peuvent aller et venir (vous avez retiré la mousse).
Greffez les larves de couvain d’ouvrière de 1 jour, de la « raceuse », en cupules. (J’utilise du matériel Nicot mais il existe d’autres matériels, le picking chinois est bon marché mais fiable).
Au préalable, je pulvérise (très fin) de l’eau de source sur les cupules. (Objectif : très humide).

• Veillez à bien nettoyer les outils et vos mains. Je préfère intervenir en milieu ou fin d’après-midi selon météo.
• Maintenez le cadre de couvain et les barrettes porte-cupules dans un linge trempé.
En Langstroth, j’utilise un cadre avec 2 barrettes de 15 cupules (on peut espérer 24 à 28 cellules royales amorcées si l’éleveuse est bien forte et en fonction des conditions météo).


J’introduis le cadre porte cupule immédiatement après greffage.
J+1 ou J+2
Le lendemain ou surlendemain, vous pouvez délicatement sortir le cadre greffé et vous pourrez déjà avoir un aperçu du taux de réussite.
J+6 ou J+7
Les cellules doivent être operculées vous pouvez utiliser l’éleveuse comme finisseur. Sinon, selon vos besoins, vous retirez délicatement le cadre porte cupules.
• Chassez les abeilles par brossage et enfumage légers sans secousse ou choc (ce qui pourrait entrainer le décrochage de la larve de son lit de gelée royale).
• Evitez les chocs thermiques prolongés (avoir une boite isotherme avec bouillote, si besoin, comme une bouteille d’eau à environ 40-45°). Les cellules peuvent être entreposées dans une étuve ou sur un cadre porte cupules dans une ruche ou ruchette normale pour les amener à maturité complète.
• Mettre en couveuse ou dans une ruche banque à reines (protéger chaque cellule royale avec un « bigoudi ») en attendant la maturité complète des cellules. J’utilise ce type de couveuse (sur internet) qui est à prix réduit, que j’ai modifiée pour l’élevage de reine avec une régulation de température fiable
mais étalonnez-la auparavant. Veillez à ce que la température du local où sera placée la couveuse soit constante.
J+6 ou J+7
Vous pouvez greffer à nouveau un cadre (cupules) mais avant introduction assurez-vous qu’aucune cellule naturelle n’a été étirée (si c’est le cas, détruisez-la (les)).
L’opération peut être reconduite successivement 3 à 4 fois. Surveillez à chaque intervention le cadre gaufré (du haut seulement) car l’élément du bas s’est appauvri en nombre de butineuses. S’il y a une bonne période de miellée il faudra le remplacer par un autre cadre neuf ; sinon, les abeilles bâtissent entre les cellules ce qui oblige à « rescuplter » les C.R. C’est le taux de réussite qui vous guidera à continuer ou interrompre le greffage (environ 50% au moins) (J X)
J X
Quand le taux de réussite est inférieur à 50%, je conseille de reproduire pendant 10 jours à 2 semaines les conditions naturelles de départ.
• Remettez les 2 corps avec la même orientation.
• Enlevez la tôle qui est sur la grille à reine pour recréer la communication entre les 2 corps. Personnellement, je laisse la grille à reine mais je condamne son entrée au milieu (mousse). Je sais de ce fait que la reine est restée en bas.
• Avant de refaire un greffage sur cette colonie, il faudra certainement rééquilibrer en cadres de couvain et de nourriture (et nourrices).
• Pour les débutants ou comme moi ceux qui ont une vue imparfaite, voici l’outil étalon indispensable qui vous donne la tolérance où vous devez vous situer (Kemp).
• Utilisez une lumière froide et n’hésitez pas à utiliser des loupes.
Voici une petite maquette qui pourrait vous aider dans l’enchainement des phases liées à l’élevage de reines.
Cercle 1, en-dessous.
grave car ce sont des butineuses qui ne sont pas déterminantes pour la réussite. C’est le type de matériel que nous utilisons avec Jackie et Roland GASTAL et qu’ils appellent « Mexicain » (souvenir de voyage).
Les compartiments doivent être parfaitement étanches entre eux avec entrée individuelle.
Cercle 2 : doit se superposer à l’intérieur du précédent et doit pouvoir tourner librement selon sa propre position.

CONFECTION DES ESSAIMS
Les colonies qui doivent fournir abeilles et couvain sont parmi les plus belles. Elles auront été stimulées au printemps (attention aux essaimages naturels).
Elles seront « purgées » (prélè-
vement) de cadres de couvain et d’abeilles pour éviter les essaimages naturels. Ces cadres sont maintenus en « banque » dans des corps isolés par une grille à reine quelques jours avant l’introduction des C.R.. Quand les C.R. seront prêtes à introduire (un jour avant émergence), on prélèvera ces cadres avec les abeilles (sans reine, car protégés par une grille à reine) pour constituer les essaims (enfumage très léger) et si on considère qu’il manque des abeilles, on peut en prélever par secouage. Les abeilles provenant de ruches différentes cohabitent parfaitement et s’il s’en échappe, rien de





Chaque compartiment sera doté d’un C.C.O., un C.C.F. et un C.Miel avec toutes les abeilles qu’il y a dessus. Un nourrisseur individuel sera placé sur chaque compartiment.
• Equilibrez et ajoutez des abeilles ouvrières si besoin. Si vous constituez ces essaims par fortes miellées (colza,


châtaignier,) mettez une cire gaufrée à la place du Cadre Miel.
• Préparez ces mexicains ou ruchettes l’après-midi du jour d’introduction des C.R.
• Maintenez fermé. (Précautions si températures élevées).
• En fin de journée, mettez vos
MA MÉTHODE SIMPLIFIÉE D’ÉLEVAGE DE REINES
mexicains (fermés) en ruchers de fécondation.
• Au crépuscule, introduisez les cellules royales protégées à J-1 avant émergence ou J+12 après greffage sur 1 cadre de couvain ouvert de préférence (présence de nourrices).
• Libérez les abeilles, la nuit venue (ouvrir les entrées).
• Attendez 15 jours à 3 semaines selon météo pour visite de contrôle de ponte.
Même les spécialistes subissent des refus, donc ne vous découragez pas.
• Sachez également qu’environ 10 à 15% des reines ne reviennent pas du vol de fécondation. De plus en plus, nous entendons
parler d’introduction de cellules non operculées (c’est-à-dire 3 jours après greffage des larves de 1 jour et mise en éleveur). Je ne l’ai pas encore mise en pratique mais cette technique me tente énormément.
Le taux d’acceptation des C.R. est supérieur. La protection des C.R. n’est plus nécessaire.
2 à 3 jours après introduction des C.R., on peut visiter les essaims et savoir si l’opération a réussi. Si la C.R. est operculée : c’est gagné. Si au contraire, la C.R. est refusée alors introduisez-en une nouvelle après vous être assuré qu’il n’y en a pas une (des) naturelle en élevage.
• Dans le cas où vous auriez des
reines qui ont éclos avant introduction des C.R., si vous avez respecté les dates, il est probable que vous ayez greffé des larves trop grosses.
Les reines issues de ces greffages sont en général de moins bonne qualité.
Quant à l’introduction de reines vierges dans une colonie, c’est beaucoup plus compliqué et aléatoire.
Pour mémoire, je peux citer les cellules de réémergence. Mais je n’aborderai pas ce chapitre aujourd’hui.
Je vous laisse à vos expériences en souhaitant que tout ceci vous soit profitable.
Bonne saison apicole à tous !
JUIN, C’EST LA BELLE SAISON... ET TOUT VA PLUS VITE
Gérard FREYSSENGE
Apiculteur et auteur des livres « Je suis une abeille » (2 à 6 ans),
« Au royaume des abeilles » (5 à 10 ans),
« Nos formidables abeilles » (tout public de + de 10 ans)
et « Jardinons bien, jardinons bio » (jeunesse)
SI LE 19 MAI, « A LA SAINTFÉLIX, TOUS LES LILAS SONT FLEURIS », LE 4 JUIN, « A LA SAINTE-CLOTILDE, DE FLEUR EN BUISSON, ABEILLE BUTINE À FOISON ».
Juin, dernier mois du printemps,
est généralement beau et chaud et la nature est en fleurs. Et si dans les ruches les abeilles sont en plein travail, il en est de même pour les apiculteurs !
C’est une période où comme le dit le dicton, la colonie qui est en pleine croissance, butine à foison
et la production de miel est à son maximum.
Les butineuses en recherche de nourriture, sortent en masse pour collecter le nectar, le pollen, l’eau et la propolis qu’elles ramènent à la ruche. Ces produits sont indis-

pensables pour nourrir l’abondant couvain et la reine très active qui est dans une phase de ponte intense (jusqu’à 2500 œufs par jour) avant de décroitre dès le mois suivant.
De leur côté, les abeilles ouvrières construisent encore de nouveaux

EN JUIN, QUE FAIRE AU RUCHER ?
Faire bâtir des cadres. Les abeilles cirières sont encore très actives mais c’est le dernier mois pour faire construire des rayons de cire. Pour cela, on placera un cadre de cire gaufrée au centre du corps de ruche. Et si la miellée est bonne, il sera construit et pondu en l’espace de quelques jours.
Donner à boire.
Tout au long de l’année, même si à certaines périodes il est peu visité, un abreuvoir doit être en service à proximité des ruches dans un endroit ensoleillé et peu venté. Peu importe s’il est fait maison ou s’il provient du commerce, l’essentiel est qu’il soit facilement accessible pour les abeilles et qu’elles ne s’y noient pas ! Par exemple un simple récipient contenant de l’eau et dans lequel flottent des bouchons de liège coupés en deux dans le sens de la longueur fera très bien l’affaire. Ainsi les abeilles pourront aller et venir sur ces bouchons sans risque de noyade. Mais l’ingéniosité permettra aussi à chacun de trouver d’autres éléments comme des cailloux, des billes, des galets de rivière, qui faciliteront à nos abeilles l’accès au bar en toute sécurité !
rayons de cire pour fournir de l’espace supplémentaire pour le développement de la colonie. Elles sont également chargées de la ventilation de la ruche afin de maintenir la température et l’humidité à un niveau optimal pour le développement des larves.
Surveiller le remplissage des hausses et les réserves
En fonction de la météo du moment et de l’abondance de nourriture, il faut régulièrement surveiller le remplissage des hausses mais aussi les réserves contenues dans la ruche. Quand dans la hausse, près de quatre-vingt-dix pour cent de la surface des cadres est operculée, on doit ajouter une nouvelle hausse. La surveillance des réserves est tout aussi importante car elle sert à éviter une pénurie de nourriture qui serait préjudiciable à un bon hivernage.
Les larves elles-mêmes se développent rapidement, et les abeilles ouvrières nourricières passent beaucoup de temps à les alimenter et à prendre soin d’elles.
Coup de projecteur sur le pollen
Les fleurs aux couleurs vives nous fascinent par leur beauté, mais elles ne sont pas juste là pour nous séduire. Ce sont de véritables aimants pour attirer les abeilles et les insectes butineurs à une table où nectar et pollen sont à volonté ! Au printemps, les abeilles butinent de fleurs en fleurs dès qu’elles le peuvent et reviennent à la ruche le jabot plein de nectar et les corbeilles de leurs pattes arrières garnies de pelotes de pollen. Arrivées à la ruche, les butineuses vont se décharger de leurs pelotes et les mettre dans des alvéoles qui se situent en périphérie du couvain où ce pollen mélangé à du miel deviendra du pain d’abeille. Le pollen est une véritable source d’alimentation, primordiale pour la colonie, qui y trouvera protéines, nombreuses vitamines, acides aminés, lipides et minéraux. De quoi bien se développer et être productive. D’ailleurs, sans pollen, la reine ne pond plus.
La récolte du pollen
Les abeilles commencent à récolter le pollen au printemps dès la reprise d’activité de la ruche. Et si dès le mois de mai, l’on peut, suivant les régions, installer les trappes à pollen, il vaut mieux malgré tout attendre en juin après la fin des premières miellées de

...JUIN, C’EST LA BELLE SAISON... ET TOUT VA PLUS VITE
mai qui permettent à la colonie de reprendre des forces. Chaque trappe est constituée d’un tiroir et d’une grille à pollen (peigne). Fixée à l’entrée de la ruche, cette trappe permet de récupérer facilement le pollen tout juste récolté par les butineuses. Car en passant à travers les trous du peigne les abeilles perdent les plus grosses pelotes de pollen accrochées à leurs pattes, qui tombent ensuite dans le tiroir. La récolte de ce pollen se fait idéalement tous les deux ou trois jours.
Et si nous jetions un œil au trou de vol...
Rien de mieux que cette petite ouverture pour prendre le pouls de nos colonies ! D’ailleurs Heinrich Storch, qui était professeur d’Apiculture et Maitre-Apiculteur à Marbourg en Allemagne, a écrit en 1987 le très bon livre « Au trou de vol ». Et il commence son avant-propos ainsi : « Toute l’année, c’est par cette petite ouverture que bat la vie d’une colonie. C’est par là qu’elle transmet son message riche pour celui qui le comprend, car c’est là l’endroit où, par son attitude, elle nous fait connaître son état de santé, ses souffrances, si elle a besoin ou non de l’aide de l’apiculteur ».
De ses observations, H. Storch en a déduit des analyses très instructives. Par exemple en juin si par grande miellée, après une nuit tiède, une seule colonie vole déjà à l’aube et si toutes les abeilles prennent la même direction, H. Storch explique que c’est parce que cette colonie a découvert la veille, une source de nectar qui est encore ignorée des autres. Mais qu’il est difficile de savoir si cette initiative est due à une habileté particulière ou au hasard ? Et seul le miel récolté permettra d’en juger...
Toujours en juin, si quelques colonies s’assemblent sur le front de la ruche et cela même par une journée moins chaude. Et si un violent parfum de miel s’échappe du trou de vol, cela signifie que les hausses sont remplies et que le miel s’accumule déjà très fortement dans le corps de la ruche. Il faut au plus tôt faire de la place, sinon il y a danger d’essaimage ou bien la chambre à couvain sera envahie complètement par le miel.
Les principales miellées du moment
La miellée d’été bat son plein. Après la floraison des acacias, le temps est venu des tilleuls à la
saveur sucrée et mentholée, des ronces au miel au goût fruité et délicat et des châtaigniers qui donnent un miel acide idéal pour rehausser le goût de nos plats et dont l’odeur rappelle celle des châtaignes. Les champs de tournesol restent une bonne source de nectar surtout quand les pesticides y sont peu utilisés... Rares sont les autres arbres en fleurs susceptibles à cette époque de nous apporter de bonnes provisions. Heureusement il reste les fleurs des champs, de forêts et de jardins comme la lavande (qui avec l’évolution du climat se cultive bien au-delà de la Provence), le chèvrefeuille, le trèfle, la luzerne, les courges et les potirons.
Quelques proverbes et citations autour du miel et des abeilles !
« L’abeille qui a envie de s’en aller de la ruche ne fait ni miel ni cire. » Proverbe basque (1845).

« Qui touche au miel se lèche les doigts. » Proverbe turc (1872).
« Happyculteur : personne qui fait son miel des petits bonheurs de l’existence... » Alain Créhange.
INSECTES VOLANTS, COMMENT LES RECONNAITRE ?

44ème CONGRÈS DE LA FNOSAD
LE MOT DU PRÉSIDENT
Donner une dynamique et une vision d’avenir à la filière apicole en Dordogne, promouvoir le Périgord et l’attrait de la Nouvelle Aquitaine en s’appuyant sur le seul congrès national de vulgarisation scientifique dédié à l’apiculture, celui de la FNOSAD : tel est l’objectif des représentants de la filière apicole de Dordogne, réunis sous l’égide d’APIDOR.
Au sein du département de la Dordogne, les enjeux de notre filière sont identiques à ceux en cours au niveau national : préserver la biodiversité ainsi que l’apiculture. En Dordogne, nous recensons environ 19000 colonies d’abeilles, 917 apiculteurs. 50% du cheptel y est détenu par près de 40 apiculteurs qui possèdent plus de 100 ruches. Les ressources mellifères sont essentiellement le colza, le pissenlit, les arbres fruitiers, les acacias, aubépiniers, châtaigniers, divers feuillus, la ronce, le tilleul, le tournesol, et de nombreuses variétés de fleurs.
La politique sanitaire est portée par le G.D.S.A. 24 avec plus de 550 adhérents, autour essentiellement des bonnes pratiques de lutte contre la varroase. APIDOR et ses membres, les deux syndicats apicoles (L’Abeille Périgordine, Le Rucher du Périgord) et le GDSA 24 ont récemment décidé de décliner une lutte coordonnée contre le frelon asiatique sur les bases des recommandations établies par la filière au niveau national.
Qu’il s’agisse des maladies apiaires, des enjeux relatifs au changement climatique, à l’érosion de la biodiversité, des pesticides : nous sommes fiers de pouvoir faire profiter notre filière départementale, régionale mais aussi nationale de l’expertise scientifique disponible, grâce à ce congrès placé sous l’égide du conseil scientifique de la FNOSAD.
Le congrès s’étend sur trois jours, et se tiendra au Palio
de Boulazac. Le programme accompagnant permettra de visiter la belle ville de Périgueux et le programme spécial du lundi sera l’occasion d’une visite sur mesure de Lascaux, Montignac… Les spécialités gastronomiques de notre Périgord seront mises à l’honneur pour les fins gourmets : foies gras d’oie et de canard, confits, pommes de terre à la Sarladaise, vin de Bergerac. La Dordogne est une terre d’accueil et vous ne serez pas déçus par son hospitalité. Les administrateurs et les permanents de la FNOSAD, les bénévoles d’APIDOR sont d’ores et déjà à pied d’œuvre pour faire de ces moments de rencontres apicoles des instants d’échanges partagés, tant sur le plan scientifique que sur celui de la convivialité et de l’amitié.
De belles rencontres, des instants inédits, de belles perspectives pour ce congrès FNOSAD avec l’aide d’APIDOR.
Jean-Yves GAUCHOT Docteur vétérinaire

L’Abeille Périgordine rappelle que tous les bénévoles désireux de s’impliquer dans le 44ème Congrès de la FNOSAD sont les bienvenus et peuvent encore rejoindre l’équipe en place.

FRAUDE AU MIEL SUR LE MARCHÉ EUROPÉEN R ÉPUBLIQUE F RANÇAISE
MmeMarie-ClaudeVARAILLASinterrogeM.leMinistredel’agricultureetde lasouverainetéalimentairesurlesfraudesmassivesauxmielsimportésen Europe.
Alorsque40%dumielconsomméenUnioneuropéenneestimporté,unrécentrapport delacommissioneuropéennepubliéle23mars2023révèleque46%desmiels importésenEuropesontsuspectésd’êtrefrauduleux.
Ilnes'agiraitpasdemielpurmaisdeproduitsfrelatés«coupésavecdessiropsdesucre àbasederiz,debl éoudebetteravesucrière»afind’enaugmenterlevolume,pratique quiestinterditeparlaréglementationeuropéenne.Lesenquêteursontégalementmisen évidence,d’unepart,l’utilisationd’additifsetdecolorantspourfalsifierlasource botaniquedumielet,d’autrepart,lecamouflagedelavéritableoriginegéographiquedu mielparlasuppressiondepollensetlamodificationdesinformationsdetraçabilité.Les productionssuspectéessontessentiellemen td’originechinoiseetturque:74%des échantillonsfrauduleuxsontenprovenancedeChineet93%deséchantillonsturcssont suspectésdefraude.

Lasituationestd’autantplusinquiétantequelaproportiondemielsfrauduleuxesten forteaugmentation.Enparticulier,letauxdelotssuspectsesttroisfoisplusélevéque celuide14%détectélorsduprécédentplandecontrôleeuropéendontlesrésultatsont étépubliésen2017.Lahausseexponentielledesfraudescons tatéedémontreque,malgré le renforcementdesobligationsd’étiquetage,laréglementationeuropéennen’estpas respectéeparunegrandepartiedesimportateurs.
Latromperiedesconsommateursetlaconcurrencedéloyaled’opérateursquiréduisent leursprixgrâceàdesingrédientsillicitesetbonmarchécaractérisentunesituation inacceptable.Enoutre,cespratiquesnuisentfortementauxapiculteursfrançais, pourtantdéjàfragilisésparleseffetsdudér èglementclimatique.
Il estnécessairedemettreenplacedesmoyensdecontrôleadaptésetuneméthodologie harmoniséepouridentifierlesfraudes.Ilseraitégalementpertinentderenforcer l’obligationd’informationsurl’origineainsiquelessanctionsencasdenon-respect.
Aussi,elleluidemandedel’informersurlesactionsquelegouvernementcomptemener àéchellenationaleeteuropéenneàcourtetmoyentermes,afindemettreuntermeàces fraudesmassives

LES HAIES
INDISPENSABLES À NOS ABEILLES MAIS PAS SEULEMENT…

Les haies remplissent une véritable mission d’intérêt général :
• frein à l’érosion des sols
• stockage de carbone
• création d’un micro-climat
• formation de matière organique
• amendement naturel du sol
• amélioration de la qualité et de l’écoulement des eaux…
Elles sont un hébergement de la faune « utile » comme les insectes pollinisateurs, des prédateurs et parasites régulant les populations de ravageurs : oiseaux, reptiles, hérisson, musaraignes, insectes et vers…
Elles sont une ressource vivante qu’il faut gérer durablement et protéger.
Cependant le rythme de disparition des haies a doublé ! La disparition se poursuit 6 fois plus vite qu’on ne les replante selon le rapport Graph’Agri 2022 de statistiques agricoles Agreste.
Un reportage a été diffusé lundi 27 mars au journal national de France 3 sur la haie à l’initiative de l’AfacAgroforesteries (Association française de l’arbre champêtre et des agroforesteries). On peut visionner le sujet directement sur France Info (lien direct).

L’Afac-agroforesteries a lancé une mobilisation nationale « l’appel de la haie » et récolté plus de 200 soutiens de structures afin d’inscrire cette ressource à l’agenda politique. Elle interpelle les autorités pour changer les politiques de l’approche de l’arbre. Elle souhaite créer un grand plan national pour les haies à l’horizon 2030 avec 3 priorités :

• Valoriser les haies pour les agriculteurs et les territoires
• Les protéger en visant le « zéro disparition de haies »
• Les reconstituer en doublant leur linéaire à l’horizon 2050.
On peut télécharger « l’appel de la haie » https://afac-agroforesteries.fr/ appel-de-la-haie

C’est l’occasion de présenter l’association « Prom’Haies » en Nouvelle Aquitaine qui est administrateur de l’Afac-agroforesteries.
Prom’haies a pour objectif d’accompagner les plantations sur l’espace agricole et les plantations portées par les collectivités.
Ces projets doivent se situer sur toute ou partie des départements suivants : Charente, CharenteMaritime, Dordogne, DeuxSèvres, Vienne ou Haute-Vienne.
L’ABEILLE À TABLE
Ce petit gâteau serait originaire de la ville de Commercy en Lorraine. Stanislas Leczinski, roi de Pologne et beau-père de Louis XV, eut l’occasion de la découvrir et de l’apprécier en 1755. Cette pâtisserie réalisée par sa cuisinière nommée MADELEINE fut ainsi baptisée par le roi Stanislas qui en lança la mode à Versailles puis à Paris, par sa fille Marie, épouse de Louis XV. Pourquoi il y a une bosse sur la madeleine ?
Les grands pâtissiers s’accordent quasiment tous sur un point : le choc thermique. Le mélange à madeleine bien froid saisi dans un four bien chaud, c’est l’assurance d’une bosse qui naît à coup sûr et ne retombe jamais.
Madeleines au Miel et amandes

Temps de préparation : 15 mn
Temps d’attente : 2 heures
20 madeleines
Réalisée par Lana
Ingrédients :
60 g de poudre d’amande
140 g de farine
1 sachet de levure
60 g de sucre
60 g de miel
2 cuillères à soupe d’huile
2 œufs
1 pincée de sel
1 cuillère à soupe de jus de citron
Préparation
• Faites chauffer au bain marie le miel afin qu’il soit fluide
• Dans un saladier, mélangez la poudre d’amande, la farine et la levure
• Puis incorporez le sucre, le miel et les 2 CS d’huile
• Fouettez les œufs
• Puis incorporez-les dans le mélange
• Rajoutez une pincée de sel et la cuillère à soupe de jus de citron
• Vous obtenez une pâte bien lisse
• Mettez un film alimentaire sur la pâte et
• Gardez-la au frigo pendant 2 h minimum
• Préchauffez votre four à 210°
• Remplissez les moules à madeleines ou autres formes au 3/4
• Enfournez votre plaque à madeleine et réduire la température à 180°
• Faites cuire pendant 12 à 13 minutes (suivant le four)
• Sortez les madeleines du four dès qu’elles sont dorées
Si vous avez une bonne recette (plat ou dessert) avec du miel, à partager, merci de les envoyer à Annie Amelin afin que nous puissions la publier : abeilleperigordinetrelissac@gmail.com
PETITES ANNONCES
Vous avez quelque chose qui concerne l’apiculture à vendre ou vous recherchez du matériel d’occasion ? Vous avez un terrain à mettre à la disposition d’un apiculteur ?

Cette rubrique est pour vous, elle est réservée aux adhérents et elle est gratuite. Il suffit de laisser un message : secretariatabeilleperigordine@gmail.com
Je tiens à rappeler que L’Abeille Périgordine n’est pas responsable de la qualité des produits vendus ou échangés dans cette rubrique. Cette rubrique n’engage que le vendeur.
Edith BOURDIAL, Présidente de L’Abeille Périgordine
Souffleur thermique Stihl SH85
A servi uniquement pour souffler les hausses, grosse capacité de soufflage Parfait état, peu servi.
200 ¤
Philippe GREGOIRE
06 12 44 01 58
Mise à disposition de terrain pour placer des ruches
Cécile LAVERGNE-DEHILLOTTE SAINT LAURENT DES BATONS
06.09.73.24.61
cecile.lavergne@numericable.fr
Vente extracteur électrique
8 cadres
Jean-François BIJOU
06.60.29.82.58
Recherche terrain pour déposer des ruches Aux alentours de Chancelade
Claire LOZE et Anne ROUSSEAU
06 78 59 94 10
Mise à disposition de terrains pour placer des ruches
Alain & Christine BEAUSSOUBRE
06.50.74.06.88
680, chemin du Refuge
24380 CENDRIEUX
Christine BOIS
06.35.41.30.59
Le Bourg
24800 – SAINT PIERRE DE CÔLE
Recherche d’essaims
Yann MOREAU
06.62.01.98.99
2068, route de Sainte Colombe
24150 - LALINDE
PRÊT DE MATÉRIEL, MODE D’EMPLOI
Lorsque l’on débute en apiculture, que l’on a investi dans ses premières ruches, dans une tenue de protection, dans quelques outils indispensables et que la production de miel est au rendez-vous, le coût du matériel nécessaire à la récolte des produits de l’abeille et de la réalisation de tâches occasionnelles, s’avère important. D’autant plus que l’on n’est généralement pas en mesure de connaître le nombre de ruches dont on sera en charge les années suivantes. C’est pour pallier cette situation que l’Abeille Périgordine propose à ses adhérents le prêt d’appareils.
Il faut donc présenter la carte d’adhérent de l’année en cours lors de la contraction du prêt.
Quels sont les matériels en prêt ?
Il y a bien sûr des extracteurs et des bacs à désoperculer, mais aussi des chaudières à cire...
Il y a trois sites de prêt en Dordogne, chacun disposant d’un appareil de chaque type. Périgueux dispose en plus d’un fer à marquer.
Comment cela se passe-t-il ?
Ces matériels sont prêtés, gracieusement les trois premiers jours puis 2¤/jour les jours suivants, une caution de 400 ¤ et la signature d’une convention de prêt vous seront demandées. La caution sera établie à l’ordre de l’Abeille Périgordine, remise le jour de l’emprunt et restituée au retour du matériel. Elle sera encaissée après un délai de 30 jours suivant le début de l’emprunt en cas de non retour. La quantité d’appareils étant limitée, nous souhaitons que ces prêts soient de courte durée, afin qu’un maximum d’adhérents puissent profiter de cette proposition. Il est demandé de rapporter le matériel propre et en bon état de fonctionnement.
Où trouver ce matériel ?
• À BERGERAC, chez Bruno LAPLACETTE,
• À MEYRALS, chez Jean-Paul SECRESTAT,
• À PÉRIGUEUX, chez Henri MITOU
VU SUR LE NET
Le quotidien du jardin : les meilleures plantes à nectar pour nourrir les abeilles (émission n° 123)
https://www.youtube.com/ watch?v=hsJ6StfK88E
Mycobees projet de recherche citoyenne au service des abeilles mellifères
https://www.mycobees.be/
Lutte contre le frelon asiatique https://france3-regions.francetvinfo. fr/nouvelle-aquitaine/programmes/ france-3_nouvelle-aquitaine_1920-perigords
Le matériel de l’abeille Périgordine sur le net avec une adhérente talentueuse...
https://www.youtube.com/ watch?v=9Sy7Q9XRDyU&t=916s
Comment réserver ?
Le plus simple : via le site internet http://www. abeille-perigordine.fr/ ou vous pourrez remplir le formulaire de prêt ou en contactant :
• Bruno LAPLACETTE 06 83 65 30 08 bruno.laplacette@orange.fr 24, Impasse du moulin de Canselade 24100 BERGERAC (Extracteur, bacs à désoperculer, chaudière à cire)
• Jean-Paul SECRESTAT 05 53 29 30 63 secrestat.annie@orange.fr 461 rte La Jaubertie 24220 Meyrals (Extracteur, bacs à désoperculer, chaudière à cire)
• Henri MITOU 05 53 08 20 13 mitou.jacqueline@orange.fr
Chemin de Puyferrat 24650 CHANCELADE (Extracteur, bacs à désoperculer, chaudière à cire, fer à marquer)
Le réglage du picking chinois par Philippe GILLES
https://www.youtube.com/ watch?v=3YdPqXlDW14
Pour les apiculteurs boiseux https://www.youtube.com/ watch?v=glLhlkEV9Jc
J’AI LU POUR VOUS
Un joli livre à découvrir aux éditions Milan dans la collection « Mes P’tits Docs ».
Il raconte aux jeunes enfants de 4 à 7 ans le monde merveilleux des abeilles.
C’est une petite encyclopédie très bien illustrée qui pose les bases de la connaissance des abeilles et de l’apiculture.
Elisabeth BERNARDBIBLIOTHÈQUE DU SYNDICAT

Au rucher école de La Gavinie, l’Abeille Périgordine dispose d’une bibliothèque consacrée à l’apiculture.

La bibliothèque offre un large choix d’ouvrages abordant des thématiques diverses telles que Biologie et comportement, Pratiques et techniques apicoles, Environnement, Maladies des abeilles, Produits de la ruche, Apithérapie, Plantes et abeilles, Frelon…
La bibliothèque est ouverte à partir de 15h, lors de chaque formation au rucher école.
Les ouvrages sont à disposition des adhérents et peuvent être empruntés sous certaines conditions :
• Etre adhérent à jour des cotisations au syndicat apicole.
• Déposer un chèque de caution de 50 ¤, non encaissé et valable un an, au premier emprunt.
• Restituer les ouvrages au cours suivant.
Comme nous ne cessons jamais d’apprendre, que vous soyez débutant ou expérimenté, amateur ou professionnel, vous trouverez certainement dans notre bibliothèque le livre qui vous convient. Rendez-vous sur notre site Internet pour trouver la liste des ouvrages à disposition.

Contacts bibliothèque :
Elisabeth NICOLAS: elisabeth.nicolas07@orange.fr
Christian REPIQUET: clakmouk@hotmail.com
REVUE DE PRESSE
















L’Abeille Périgordine | N°125
... REVUE DE PRESSE



QUELQUES DATES À RETENIR
> SAMEDI 24/06/2023 9h30
Journée spéciale élevage et sélection de reines

• Maison de l’Abeille à LA BACHELLERIE
> SAMEDI 09/09/2023
Journée conviviale
• Questions sanitaires 10h
Abeille Périgourdine
Repas convivial à la Gavinie 12h30
Animation Jacques LAUGENIE et Nicolas BREME
La formation est gratuite pour les adhérents à L’Abeille Périgordine.
Pour les personnes non adhérentes la participation est de 15 ¤
Possibilité de déjeuner – le repas est de 25 ¤
Les inscriptions à la formation et au repas – auprès de Annie AMELIN, abeilleperigordinetrelissac@gmail.com
> VENDREDI 30/06/2023
SAM. 1/07 ET DIM. 2/07/2023
La
Félibrée à Montignac-Lascaux
> SAMEDI 22/07/2023 9h30
Matinée spéciale débutants
• Formation pratique au rucher école à LA GAVINIE
• Formation sur réservation auprès de Annie AMELIN : abeilleperigordinetrelissac@gmail.com
> DIMANCHE 30/07/2023
Terre en Fête à Beauregard et Bassac

• Apéritif et repas avec participation de 15 ¤ Inscription et réservation auprès de Annie AMELIN : abeilleperigordinetrelissac@gmail.com
> JEUDI 14/09 AU LUNDI 18/09/2023
Foire Expo à Marsac
> SAMEDI 16/09/2023
Foire du Gabarier à Castelnaud La Chapelle
> SAMEDI 23/09/2023 14h
Rucher école
• Formation pratique au rucher école à LA GAVINIE
• Formation sur réservation auprès de Annie AMELIN : abeilleperigordinetrelissac@gmail.com
> SAMEDI 7/10/2023 14h à 16h
Rucher école
• Formation pratique au rucher école à LA GAVINIE
• Formation sur réservation auprès de Annie AMELIN : abeilleperigordinetrelissac@gmail.com
> SAMEDI 5/08/2023 14h
Rucher école
• Formation pratique au rucher école à LA GAVINIE



• Formation sur réservation auprès de Annie AMELIN : abeilleperigordinetrelissac@gmail.com
> VEN. 13/10 AU DIM. 15/10/2023
Congrès National de la FNOSAD au PALIO de BOULAZAC
• la santé de l’abeille
