Bien que la COVID-19 soit susceptible d’être considérée comme un tournant majeur mondial, l’économie canadienne a encaissé d’autres chocs économiques en 2019-2020. La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE), dont les conséquences ne sont pas immédiates, pourrait entraîner de futures perturbations puisque ce « Brexit » obligera le Royaume-Uni (qui fait partie des plus grandes économies mondiales) à se libérer du ressort de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AECG). Les manifestations en appui aux peuples Wet’suwet’en ont temporairement
freiné la construction du pipeline de gaz naturel liquéfié de TransCanada en Colombie Britannique et, surtout, interrompu le trafic ferroviaire dans l’ensemble du pays pendant plusieurs semaines. Cette brève perturbation des chaînes d’approvisionnement a incité
le directeur parlementaire du budget à estimer une réduction de 0,2 % du PIB du Canada pendant le premier trimestre. À la fin de mars 2020, ces perturbations, c’est-à-d