BUREAU INTERNATIONAL DES DROITS DES ENFANTS (IBCR)
Faire des droits de l’enfant une réalité
“
Dans un monde en transformation, le Bureau international des droits des enfants (IBCR) réaffirme son engagement envers les droits de l’enfant qui sont une réalité et font une différence dans leur vie et dans nos sociétés. Notre plan stratégique 2025-2028 nous invite à nous doter de la flexibilité, des ressources et de l’écoute réciproque afin de concrétiser ces droits pour les enfants qui rentrent en contact avec les systèmes de protection et de justice.
Julie Dénommée, Directrice générale de l’IBCR
L’IBCR en quelques mots
VISION
Organisation fondée en 1994, l’IBCR s’engage pour un monde dans lequel les droits de l’enfant sont une réalité, tels que définis par la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) et la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (CADBE).
ACTIONS
Afin d’y parvenir, nous mettons en œuvre une approche systémique qui se concentre sur six actions principales :
• Renforcer les compétences (savoirs, savoirfaire et savoir-être) des acteurs des systèmes de justice et de protection de l’enfant
• Faciliter la coordination entre ces acteurs par la création d’espace et de processus
MISSION
Notre engagement vise à transformer la place des enfants dans nos sociétés, en particulier celle des enfants qui font face à plus d’obstacles dans la réalisation de leurs droits, et à renforcer les systèmes de protection de l’enfant et de justice.
• Renforcer la participation de l’enfant comme acteur clé de son existence et de son environnement
• Faciliter des processus d’expérimentation entre acteurs afin de tester, d’analyser et de déconstruire nos pratiques et paradigmes
• Mobiliser le public et les instances de décision pour des contextes plus favorables aux enfants
• Produire des connaissances relatives aux droits de l’enfant
Ces actions sont réalisées avec celles et ceux ayant à cœur les droits de l’enfant, soit : les enfants eux-mêmes ; les institutions publiques ; les organisations communautaires, nationales, régionales et internationales ; les acteurs du secteur privé ; les institutions académiques ; les médias et tous les membres de l’environnement des enfants.
VALEURS
Les valeurs de l’IBCR sont les piliers sur lesquels s’appuie notre culture organisationnelle et nos actions au service des droits de l’enfant. Elles sont au nombre de six :
Universalité
Complémentarité
Expertise
Flexibilité
Inclusion
Responsabilité
4 | L’IBCR en quelques mots
6 | Tenir le cap, concrétiser la portée | Horizon 2025-2028
7 | Un ancrage géographique ciblé, des actions adaptées
8 | Les parties prenantes de notre action
9 | Résultats visés en matière de droits de l’enfant | Horizon 2025-2028
Le Bureau international des droits des enfants (ou IBCR) est une organisation internationale dont la raison d’être repose sur un constat et sur un engagement :
Le constat que les droits de l’enfant ne s’incarnent pas encore assez au quotidien pour tous les enfants, en toute égalité et en toute circonstance, bien qu’ils soient consacrés depuis 1989 dans la Convention relative aux droits de l’enfant.
L’engagement qui en découle : contribuer à un monde dans lequel les droits de l’enfant sont une réalité.
Notre plan stratégique 2021-2024 intitulé S’élever à la hauteur des enfants a permis à l’organisation de se doter des méthodologies et processus internes nécessaires à sa stabilité, après une période de forte croissance organisationnelle. S’appuyant sur ces acquis,
notre nouvelle ambition stratégique intitulée
Faire des droits de l’enfant une réalité –
Horizon 2028 réaffirme notre volonté d’être une organisation internationale catalyseuse d’expertises et de collaboration au service des droits de l’enfant. Dans un contexte de solidarité internationale en mutation et de régression du respect des droits humains, nous choisissons de contribuer à rendre concrets les droits de l’enfant au Canada et sur l’ensemble de la planète. Pour ce faire, nos choix tiennent compte des contextes actuels, visent de prioriser l’atteinte de certains résultats spécifiques au cœur de notre identité et se basent sur les attentes et les besoins d’évolution de l’organisation.
Adoptant une temporalité courte, de juin 2025 à décembre 2028, ce plan stratégique se veut une boussole permettant de naviguer et de s’adapter aux contextes changeants actuels.
Ce plan stratégique a été développé par l’équipe de l’IBCR au cours d’un processus de coconstruction, mené entre octobre 2024 et avril 2025 et adopté par le conseil d’administration de l’IBCR en mai 2025. Il s’inscrit dans le sillage de la nouvelle identité organisationnelle définie en 2024 et s’articule autour des éléments suivants :
1 - Des résultats spécifiques visés en lien avec les droits de l’enfant
2 - Des axes d’évolution stratégique pour l’organisation.
Un ancrage géographique ciblé, des actions adaptées
Les projets, consultations et initiatives entrepris par l’IBCR sur la période 2021-2024 ont permis à l’organisation de devenir un acteur majeur des droits de l’enfant au sein de la francophonie, d’accroître le nombre de ses pays d’intervention (15 à ce jour) et de se doter d’un ancrage plus fort en Afrique, en Amérique du Nord et en Amérique centrale.
Afin de consolider durablement la position de l’IBCR dans ces régions, et dans une démarche de continuité, ce plan stratégique 2025-2028 cible cinq zones géographiques prioritaires :
• L’Amérique du Nord, et particulièrement le Canada.
• L’Afrique de l’Ouest.
• L’Afrique centrale.
• L’Amérique centrale, et particulièrement le triangle du Nord.
• L’Amérique du Sud, et particulièrement les Andes.
Les parties prenantes de notre action
Notre plan stratégique cible certains acteurs-clés, soit :
Les enfants : à risque ou en situation de violences ; en conflit avec la loi ou en contact répété avec le système de justice pénale ; associés aux forces et groupes armés et criminels ; vivant dans des contextes socioéconomiquement défavorisés ou d’exclusion et plus globalement, tout enfant dont les droits garantis par la CDE ne sont pas respectés.
Leurs environnements : famille, école, quartier, etc.
Les représentants des institutions gouvernementales et du secteur privé
Les acteurs des systèmes de protection de l’enfant (formels, informels, communautaires).
Les acteurs des systèmes étatiques de justice (forces policières, juges, magistrats, avocats, éducateurs spécialisés, administration pénitentiaire, etc.)
Les acteurs des systèmes coutumiers de justice (acteurs qui évoluent dans un système judiciaire fondé sur des traditions et des pratiques locales ou communautaires).
Résultats visés en matière de droits de l’enfant | Horizon 2025-2028
La concrétisation des droits des enfants – par le biais de leur autonomisation et du renforcement d’une protection et d’une justice qui leur soient adaptées et centrées sur leurs expériences – est l’essence même de l’action de l’IBCR. Pour y parvenir, nous misons sur une analyse continue des contextes dans lesquels évoluent les enfants - ainsi que des défis, des bonnes pratiques et des difficultés qu’ils sont amenés à rencontrer - mais aussi sur les acteurs des systèmes de protection et de justice ainsi que sur l’entourage des enfants.
Afin d’orienter notre action pour la période 2025-2028, 3 grands résultats à atteindre ont été identifiés
01
Transformer la place des enfants en contact avec les systèmes de justice et de protection dans leur environnement
02
Renforcer la place de l’enfant, la coordination et l’intégration d’acteurs divers au sein des systèmes de protection de l’enfant
03
Renforcer la place de l’enfant, les droits des enfants en conflit avec la loi et une vision élargie de la justice au sein des systèmes de justice
Transformer
la place des enfants en contact avec les systèmes de justice et de protection dans leur environnement
Depuis quelques années, on observe une prise de conscience des dynamiques et relations de pouvoir qui définissent la place des enfants dans nos sociétés, c’est-à-dire celle d’êtres en « développement » ne détenant pas le savoir -contrairement aux adultes- et devant avant tout être protégés.
Cette conception, fondée sur l’idée que les enfants sont avant tout « vulnérables », produit un effet paradoxal en les maintenant dans une position d’êtres à protéger plutôt que reconnaître leur pouvoir d’agir, elle restreint leur autonomie, leur participation aux processus décisionnels les concernant ainsi que, plus globalement, la mise en œuvre de leurs droits.
Cette attitude affecte de manière encore plus prononcée certains enfants, notamment les enfants en contact avec les systèmes de protection et de justice, qui éprouvent davantage de difficultés à se percevoir et à être perçus comme ayant les compétences et la capacité d’être des acteurs de leurs droits et de leur société. Pour les enfants impliqués dans la criminalité, s’ajoute une stigmatisation à leur égard qui complique leur possibilité d’être des acteurs de leurs droits et, ce faisant, augmente leur exposition à des situations de risque ou de violence.
Les enfants en contact avec les systèmes de protection de l’enfant exercent leurs droits, tout en étant reconnus et soutenus par leur environnement.
Ce résultat attendu vise leur autonomisation, soit le processus de valorisation et de renforcement de leur potentiel qui permet à chaque enfant de prendre conscience de sa place dans la société et des moyens de la transformer et de déconstruire certains réflexes des adultes, des jeunes et des enfants.
Les enfants impliqués dans la criminalité contribuent à transformer la perception à leur égard dans leur environnement.
Ce résultat attendu vise à accompagner ces enfants dans leurs efforts pour réduire les préjugés et la réprobation sociale qu’ils subissent, ainsi que le durcissement de la perception sociale à leur égard, au moyen de processus d’expérimentation et de renforcement de la mobilisation sociale en leur faveur.
Les enfants en contact avec les systèmes de protection et de justice et les membres de leur environnement reconnaissent l’enfant comme acteur de sa protection et intègrent progressivement ce principe dans leurs actions et pratiques.
Ce résultat attendu vise à promouvoir le rôle des enfants tout en reconnaissant que ce rôle varie selon la situation de l’enfant, son expérience, l’accompagnement de l’adulte, etc.
Ce résultat attendu est transversal à toutes les actions de l’IBCR, étant au cœur de sa vision de la protection et de l’autonomisation de l’enfant.
Les systèmes de protection de l’enfant sont davantage coordonnés et intègrent une diversité d’acteurs dans la prévention et la réponse aux violences.
Il s’agit de :
1) renforcer la coordination des systèmes, c’est-à-dire la mise en place de pratiques coordonnées au moyen du développement de protocoles multisectoriels et de l’identification d’un acteur chargé de suivre, d’évaluer et de centraliser les données générées par ce système ;
2) intégrer, c’est-à-dire de renforcer l’inclusion, la complémentarité et les pratiques de divers acteurs au sein du système.
Bien que la protection de l’enfant soit régulièrement identifiée comme priorité nationale, la capacité des systèmes de protection, formels ou informels, à prévenir et répondre aux violences à l’égard des enfants, et plus globalement, à respecter leurs droits, reste limitée. Cela l’est d’autant que ces systèmes exercent parfois eux-mêmes des violences à l’encontre des enfants.
02
Les systèmes de protection de l’enfant devront appliquer des protocoles et des pratiques qui incluent les expériences des enfants.
Ce résultat implique un processus en trois étapes :
1) mettre en place des mécanismes de dialogue et de rétroaction des enfants qui soient significatifs, valorisants, pertinents, transparents, réflexifs et ne génèrent pas d’expériences négatives ;
2) intégrer ces rétroactions au sein même des formations et des procédures développées ;
3) outiller le système pour lui permettre de poursuivre ce travail sur le long terme, notamment en rendant visibles ces processus et leurs effets et en formant le personnel.
Les enfants participant aux instances de gouvernance de nos projets accèdent à des modalités formelles ou informelles de gouvernance au sein des systèmes de protection de l’enfant et y sont reconnus.
Il s’agit ici de capitaliser sur cette expérience au sein de nos projets en facilitant leur participation à des modalités formelles ou informelles de gouvernance au sein des systèmes de protection, c’est-à-dire à des dispositifs où se pensent et se décident les systèmes. Pour y parvenir, il s’agit de codévelopper ou de renforcer ces modalités avec les enfants et les adultes, qui, à leur tour, y seront favorables et y verront une plus-value de la participation des enfants.
Ces limitations des systèmes de protection s’expliquent par un sousfinancement, une diversité d’acteurs et de ministères impliqués, un manque de coordination et de formation et des contextes de violences changeants et complexes. À cela s’ajoute une approche institutionnelle et conventionnelle de la protection qui rend difficile l’intégration d’acteurs non conventionnels et de mécanismes et ressources communautaires aux systèmes de protection. Enfin, on note une difficulté persistante des systèmes de protection et des acteurs les composant d’agir en fonction de l’intérêt supérieur de l’enfant et d’intégrer au sein même de leurs pratiques les besoins, expériences et attentes des enfants.
Renforcer la place de l’enfant, la coordination et l’intégration d’acteurs divers au sein des systèmes de protection de l’enfant
03
Renforcer la place de l’enfant, les droits des enfants en conflit avec la loi et une vision élargie de la justice au sein des systèmes de justice
Si la nécessité d’une justice adaptée aux enfants fait de moins en moins débat, il reste encore à mettre en place et à valoriser des pratiques garantissant sa mise en œuvre.
Les systèmes de justice intègrent toujours peu l’expérience des enfants permettant difficilement une justice qui soit centrée et adaptée aux enfants et pleinement participative. Cela est d’autant plus vrai pour les enfants en conflit avec la loi, souvent objets de perceptions négatives et de discriminations systémiques qui empêchent une approche favorisant la déjudiciarisation, les mesures alternatives à la privation de liberté et une justice réparatrice. La justice reste envisagée de façon très étroite, limitée à la seule application de la loi et aux acteurs judiciaires, depuis une perspective eurocentrée. Ainsi, dans des contextes où coexistent des systèmes formels, informels, coutumiers ou hybrides de justice, ce manque de considération pour une vision élargie de la justice amène différents niveaux de justice pour les enfants, parfois contraires à leurs droits.
Les systèmes de justice encouragent le recours aux alternatives à la détention des enfants et le respect des droits de celles et ceux qui sont privés de liberté.
Il s’agit ici de renforcer le recours à des pratiques appropriées à l’âge, aux besoins et au développement des enfants, tout en cherchant à éviter l’incarcération des enfants et en garantissant leur responsabilité et leur réinsertion.
Si, à long terme, notre positionnement est qu’aucun enfant ne soit placé en détention, nous travaillons à court et à moyen terme pour que les conditions de privation de liberté des enfants respectent leurs droits.
Les acteurs des systèmes de justice étatiques et coutumiers collaborent pour déterminer des processus de justice plus accessibles aux enfants.
Il s’agit ici de faciliter la collaboration entre ces deux types d’acteurs, pour déterminer des processus de justice qui soient plus accessibles (de proximité, gratuits, plus courts, plus adaptés à leur contexte) aux enfants victimes de violences et aux enfants qui contreviennent aux lois.
Les systèmes de justice pour enfants appliquent des protocoles et des pratiques qui incluent l’expérience des enfants.
Il s’agit de renforcer les savoir-faire, savoir-être et savoirs des acteurs de ces systèmes, ainsi que leurs trajectoires, mécanismes de coordination et procédures, afin qu’ils incluent les expériences des enfants ou des jeunes adultes ayant été ou étant en contact avec le système.
Axes d’évolution stratégique
| Horizon 2025-2028
Depuis un certain nombre d’années, et avec une accélération depuis janvier 2025, les mouvements qui remettent en question les droits humains gagnent du terrain. Cela touche particulièrement les droits les plus fragiles et les plus récemment acquis, incluant sans conteste les droits de l’enfant. On observe, notamment, l’émergence de divers groupes qui font pression sur leurs États afin que ceux-ci revoient leur position sur certains enjeux et leur adhésion à certains articles de la CDE. Ainsi, ayant la CDE et la CADBE pour fondement, l’IBCR réaffirme plus que jamais son attachement à considérer l’enfant comme acteur de ses droits.
Prenant en compte ces deux aspects, le premier axe d’évolution stratégique vise à affirmer davantage encore notre rôle central dans la défense des droits de l’enfant et des textes les consacrant, notamment en produisant des prises de position qui défendre la CDE dans son entièreté, et en soutenant des initiatives institutionnelles qui contribuent à défendre des enfants dans des situations concrètes où leurs droits sont menacés.
Nous abordons ce nouveau plan stratégique en tant qu’organisation solide et stable, avec de nouvelles forces sur lesquelles nous appuyer et une nouvelle identité organisationnelle.
À partir de ces acquis importants, nous entamons maintenant une période d’innovation et de rayonnement, basée sur nos aspirations et sur les transformations aux contextes international et nationaux dans lesquels nous intervenons.
02
STABILISER ET DIVERSIFIER LES RESSOURCES FINANCIÈRES
Notre engagement à faire des droits de l’enfant une réalité repose notamment sur une solidarité internationale égalitaire, innovante et décentralisée – solidarité qui traverse une crise actuellement. Pour l’IBCR, comme pour de trop nombreux acteurs du secteur, cette crise amène une possibilité de suspension ou de diminution de son financement qui oblige à faire preuve d’agilité et de créativité, afin de limiter sensiblement les menaces susceptibles de peser sur sa capacité à disposer des moyens financiers suffisants et adaptés pour mener à bien sa mission.
Le deuxième axe stratégique vise ainsi la stabilisation et la diversification des ressources financières, grâce, notamment à une diversification des bailleurs, des communications renouvelées, des accompagnements techniques renforcés et une créativité en matière partenariale.
01
AFFIRMER NOTRE RÔLE
CENTRAL DANS LA DÉFENSE DES DROITS DE L’ENFANT ET DES TEXTES LES CONSACRANT
L’atteinte des deux axes précédents nécessite de renforcer notre visibilité et notre singularité dans le secteur des droits de l’enfant. D’un côté, nous misons sur le renforcement de la recherche, du plaidoyer et de l’expérimentation, qui permettent de consolider notre place au sein de divers espaces et mettent de l’avant une pratique novatrice en droits de l’enfant.
De l’autre, nous visons à forger des alliances réciproques en ouvrant largement la voie à la collaboration, aux connexions et à la coconstruction entre acteurs complémentaires, afin de nous positionner dans le secteur de la défense des droits de l’enfant.
03
RENFORCER NOTRE VISIBILITÉ ET NOTRE SINGULARITÉ DANS LE SECTEUR DES DROITS DE L’ENFANT
Dans la continuité du plan stratégique précédent, ce quatrième axe vise à poursuivre l’adaptation de la gouvernance de l’IBCR à son identité, à sa taille et à ses réalités.
Cela passe par le rôle du conseil d’administration, qui doit poursuivre son processus continu de mise à jour de la gouvernance stratégique de l’organisation, ainsi que par une réflexion sur la place de l’enfant au sein de la gouvernance de l’organisation.
Cette gouvernance modernisée implique également une complémentarité toujours plus renforcée entre le bureau-siège à Montréal et les différents bureaux-pays.
MODERNISER NOTRE GOUVERNANCE
FAVORISER NOTRE
INTELLIGENCE
ORGANISATIONNELLE
Ce cinquième axe vise à engager l’organisation à rester flexible et inclusive, à toujours chercher à travailler de façon plus efficace, à se doter en continu des capacités, de l’expertise, de l’organisation interne et surtout du cadre institutionnel nécessaires à la mise en œuvre agile et qualitative de ses projets, consultations et initiatives. Pour y parvenir, elle met également au cœur de l’organisation le bien-être de son personnel. 04
Conclusion
En cohérence avec notre identité, notre plan stratégique vise une évolution très ciblée dans une période trouble et est bien ancré dans nos réalités. Nous devons nous singulariser, non seulement dans nos projets, programmes, consultations et initiatives, mais aussi dans notre manière de déterminer nos résultats en matière de droits de l’enfant, de travailler en interne, de nous ouvrir à l’externe, de nous financer en tenant compte de contextes changeants, d’oser expérimenter, de tisser des alliances, de collaborer avec d’autres acteurs et alliés complémentaires, de mener des actions de plaidoyer, de communiquer et de penser notre gouvernance.
De cette façon, nous formulons le vœu que les axes d’évolution stratégique identifiés ainsi que les résultats que nous nous fixons par l’intermédiaire de ce plan résonnent par leur pertinence et par leur efficacité, ouvrant des voies adaptées pour faire des droits de l’enfant une réalité au sein des zones géographiques que nous avons définies.
Nous exprimons notre gratitude envers l’ensemble des parties prenantes qui contribueront à ce projet tout au long de la période, que ce soit par leur engagement, par leur travail ou par leur accompagnement.