Rapport Projet de fin d'étude

MINISTERE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D’ARCHITECTURE DE PARIS-LA VILLETTE Projet de fin d’études Houda ABOUMAAROUF 16597

VIVRE LA RAVINE DE LA POSTE KAWENI, MAMOUDZOU

S E

R A S S E M B L E R

X

T R A V A I L L E R

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L A V E R

X

É L E V E R

X C U L T I V E R

H A B I T E R

PFE dirigé par Julien BELLER Soutenu le 12/07/2021

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AVANT PROPOS P6-7 S’I M P L E N T E R O Ù ?

LE SITE DE KAWÉNI P8-9

ORIENTATION GÉNÉRALES URBAINES P10-11 LE PAYSAGE DU RISQUE P12-15 Q U I ?

QUI HABITE LA RAVINE AUJOURD’HUI ? P16-17 Q U O I ?

QUE SE PASSE-IL LE LONG DE CETTE RAVINE ? P18-19 C O M M E N T ?

COMMENT LONGER LA RAVINE ? P20-121

D E N S I F I I E R DENSIFICATION URBAINE D’UN BIDONVILLE

P22-29

T R A V A I L L E R X L A V E R X C U L T I V E R X E L E V E R H A B I T E R RELOCALISATION DES LOGEMENTS CONSTRUITS EN MILIEU INONDABLE. Construction de logements quasi autonomes en eau.

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Faire un projet de fin d’étude avec le risque de ne jamais pouvoir visiter son site.

Pourquoi prendre autant de risque lorsqu’on peut choisir de faire un travail en métropole ?

Qui dit nouveau site, dit faire face à de nouveaux enjeux territoriaux.

Durant mon cursus, et en ce qui concerne le projet, j’ai eu l’occasion de travailler spécialement sur le territoire français, et une année sur le territoire portugais grâce à mon Erasmus.

Puis, pendant quelques mois, sur un site grecque lors de mon stage à Athènes.

A chaque projet, de nouvelles problématiques se posaient, ce qui a beaucoup enrichi mon bagage architectural.

Découvrir un nouveau site et étudier le terrain « en distanciel » était le Défi que nous avons décidé de relever, nous les étudiants de la promotion 2020-2021.

Patauger, fouiller, découvrir ..

Un premier semestre durant lequel on s’est tous jeté dans la fosse aux lions. Nous nous sommes familiarisé avec un terrain d’une manière virtuelle.

Une expérience qui s’est avérée aussi intéressante qu’enrichissante.

Nous avons réussi à réaliser un rendu d’analyse et un projet architectural pour notre avant dernier semestre de notre cursus scolaire.

Chose qui serait impossible sans la main secourable de notre professeur Julien Beller le long du semestre, ainsi que celui des retours qu’on a eu de la part des intervenants lors de notre rendu final.

Nous avons ensuite continué ce travail pour notre Projet de fin d’étude.

Durant ce deuxième semestre, nous avons enfin pu mettre les pieds sur place. Dès lors, beaucoup de choses ont changé.

Les projets ont bougé, les intentions se sont diversifiées.

Comment ne pas penser le projet différemment après avoir arpenter le terrain, discuté avec les habitants, échangé avec les intervenants locaux, vivre enfin la réalité du site.

Un voyage sans pareil qui nous a projeté dans une réalité que nous n’avons qu’entre-aperçu, un déplacement qui a beaucoup marqué ce projet que je décide d’implanter à Kawéni.

Avant de partir, l’idée était de faire des logements à coût maitrisé et quasi-autonome en eau de pluie dans les hauteurs de Kawéni, un quartier que vous allez bientôt découvrir.

Durant la visite du bidonville de Kawéni, un élément m’a particulièrement intéressé : la ravine de la poste …

Je prends donc la décision de me pencher sur cet élément naturel qui s’impose sur ce terrain très dense. À suivre …

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S’I M P L E N T E R O Ù ?

LE SITE DE KAWÉNI ORIENTATION GÉNÉRALES URBAINES LE PAYSAGE DU RISQUE

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Kawéni est une agglomération rattachée à la commune de Mamoudzou à Mayotte.

On y retrouve la principale zone industrielle de l’île.

La zone est question s’étend le long de la côte et ce sur plusieurs dizaines de kilomètres.

Le site se distingue par de nombreuses particularités. À quelques minutes seulement de l’embarcadère de la barge, cet ancien cratère héberge la population la plus jeune de toute l’île.

Le quartier est aujourd’hui en pleine reconversion.

Ségrégation, crise foncière, situation délicate de la population, l’ensemble repose sur un terrain constamment menacé par dame nature.

Un paysage dense de nature volcanique à fort potentiel, dans lequel plusieurs sujets se mêlent et méritent d’être étudiés, discutés, redessinés.

ÎLE DE MAYOTTE

KAWÉNI GRANDE TERRE

AGGLOMÉRATIOND DE MAMOUDZOU

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S’I M P L E N T E R O Ù ?

LE SITE DE KAWÉNI ORIENTATION GÉNÉRALES URBAINES LE PAYSAGE DU RISQUE

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Un tissu urbain hétérogène dans lequel s’affrontent l’ancien et le nouveau, le traditionnel et le moderne, l’urbain et la nature.

CAMPUS SCOLAIRE

ZONE D’ACTIVITÉ KAWÉNI VILLAGE

LIMITE INTERFACE PRODUCTIVE

PATRIMOINE NATUREL

CAMPUS SCOLAIRE

KAWENI VILLAGE

MANGROVE

ZONE D’ACTIVITÉ MUTABLE

LITTORAL

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S’I M P L E N T E R O Ù ?

LE SITE DE KAWÉNI ORIENTATION GÉNÉRALES URBAINES LE PAYSAGE DU RISQUE

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J’ai eu l’occasion d’arpenter le bidonville de Kawéni, un espace qui se démarque par de nombreuses particularités.

Un espace assez dense dans lequel on ne trouve pas de traversée paysagère ou même visuelle. Cela dit, un seul élément vient s’imposer au coeur de cet espace, et cet élément c’est bien l’eau.

Le mot « imposer » utilisé ici n’est but être pas juste, tout simplement car l’eau ne fait que suivre son chemin et c’est finalement l’homme qui est venu densifier un espace naturel non pas par « choix » mais par obligation pour venir répondre à sa manière à l’explosion démographique croissante que l’île a connu.

Dans Dans d’un très

ce contexte, on a un tissu urbain qui vient s’adapter à ce paysage,. certains cas, l’empreinte humaine vient empiéter un peu trop près espace naturel qui lui ne connait pas de limite, ce qui peut être dangereux.

CROISSANCE URBAINE SUR LE TERRAIN DE L’ALÉA

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EAU RAVINE NON CANALISÉE EAU PLUIE

EAU MANGROVE

EAU RAVINE CANALISÉE

EAU LAGON

La ravine commence dans les hauteurs, comme toute ravine c’est une forme élémentaire d'érosion est créée par le ruissellement concentré des eaux sur un versant. La ravine de la Poste constitue des réseaux, parcours un quartier très dense avant de rejoindre le Lagon de Mayotte.

Notons qu’il s’agit d’une structure d'érosion permanente, dont le comportement change au fil des saisons, d’où l’importance de se pencher sur le sujet et venir un peu questionner ce qui se passe le long de son cheminement.

Aujourd’hui, elle continue son parcours, des fois elle s’impose, dans d’autre endroit elle passe en dessous des routes, dans d’autres parties encore elle a dû subir une opération de canalisation notamment dans la partie industrielle de Kawéni.

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j’ai longé la ravine un jour durant lequel il pleuvait des cordes.

Hormis le problème de l’inondation, j’ai vite compris que la nature du sol n’était pas un sujet à laisser de côté.

Rappelons que Kawéni est un cratère de l’un des volcans effusifs de Mayotte. De ce fait, le site est marqué par d’importantes pentes, du nivellement fragilisé par différents aléas naturels dont les ruissellement d’eau.

Crise foncière oblige, les habitants n’hésitent pas à construire sur ces même pentes, sans forcément s’adapter au terrain au sol de nature alluvionnaire, dans le seul but d’avoir un toit …

RÉSEAUX D’EAU À KAWÉNI RAVINE ET AUTRES COURS D’EAU ALLANT DES HAUTEUR DU VILLAGE JUSQU’À LA MANGROVE

Voir la ravine comme une vraie colonne vertébrale , poser les bonnes questions, s’adapter à son comportement au fil des années et des saisons, profiter des avantages qu’offre cet élément paysager, occuper un maximum le terrain à risque afin d’empêcher les habitants de mettre leur vie et danger, proposer un logement digne, bioclimatique ET quasi autonome en eau pour les habitants de kawéni . c’est le défi que j’ai décidé de relever.

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Q U I ?

QUI HABITE LA RAVINE AUJOURD’HUI ?

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HABITER E S P È C E S

A N I M A L E S X V É G É T A L E S X

L E S

M A H O R A I S

Les différentes espèces participent au cirque de Kawéni.

Avec l’eau, ils forment une vraie structure de continuités écologique qu’il est important de préserver.

C’est pour cela qu’il est important de réfléchir à la trame verte et bleue, l’un des engagements de la loi Grenelle II du 12 juillet 2010.

Il est question de réfléchir à une chaîne basée sur des continuités écologiques aquatiques et terrestres dans le but de contribuer à la protection de la biodiversité du site et limiter le morcellement des foyers naturels.

La préservation de la Trame verte et bleue est non seulement écologique, mais aussi économique et sociale.

Si on tient compte d’un ensemble d’éléments naturels incluant le maintient des insectes pollinisateurs, si l’on fait attention à la qualité de l’eau, si l’on prévient les inondation, tout cela induit automatiquement à une valorisation paysagère et culturelle des espaces.

La gestion de l’ensemble de ces espaces va aussi venir créer de l’emploie pour les mahorais dont plus de 70% de la population a moins de 18 ans.

Des jeunes qui ne profitent pas de la départementalisation En effet, loin d’être la « génération département », ils sont souvent le fruit de familles immigrés ou clandestins.

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Q U O I ?

QUE SE PASSE-IL LE LONG DE CETTE RAVINE ?

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Beaucoup de choses se passent dans la ravine et aux bords de celle-ci.

Il s’agit avant tout d’un lieu de rencontre, d’un endroit de partage mais aussi un espace qui permet de faire sa lessive, de fabriquer des marmites …

Il n’est pas question de venir changer une culture, mais il est sujet ici de s’adapter à un quotidien mahorais et le rendre meilleur.

Dessiner un projet paysager et venir finalement se questionner de ce qu’on fait de cet environnement.

T R A V A I L L E R X L A V E R X C U L T I V E R X E L E V E R

H A B I T E R

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C O M M E N T ?

COMMENT LONGER LA RAVINE ?

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A l’heure d’aujourd’hui, il est possible de longer la ravine.

Seulement, il ne s’agit pas d’une tache si simple que ça.

Lors de ma visite, le parcours était pénible et il était impossible de la parcourir la ravine de bout en bout.

De plus, le chemin du retour était plus compliqué à faire que le chemin de l’allée à cause des précipitation ce jour là.

Quand aux traversées de parte et d’autres de la ravine, elles sont également possible aujourd’hui mais ne ponctuent pas assez l’élément naturel en question, le laissant ainsi imposer ses règles, et fragmenter le paysage urbain et casser cette dense urbaine.

Il était donc question de venir réfléchir à des cheminements perpendiculaires aux courbes de niveaux afin de connecter la partie haute et basse de la ville.

Des passerelles feront également partie intégrante du projet et viendront quand à elle lier les deux parties que la ravine vient séparer en deux.

Une circulation qui se fera le long d’un chemin arboré et ponctué par des plantation de noue et de bassins versants ?

Pourquoi ? Tout simplement pour venir traiter la perméabilité du sol qui est, rappelons le, argileux et très peu poreux, ne laissant pas pénetrer l’eau de pluie, ce qui accélère le phénomène de l’inondation et vient mettre la population danger

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D E N S I F I I E R DENSIFICATION URBAINE D’UN BIDONVILLE T R A V A I L L E R X L A V E R X C U L T I V E R X E L E V E R

H A B I T E R RELOCALISATION DES LOGEMENTS CONSTRUITS EN MILIEU INONDABLE.

Construction de logements quasi autonomes en eau.

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1969

1989

2003

2017

Comment habiter un paysage aussi singulier que celui-ci ?

Tout simplement en réfléchissant à une infrastructure qui se déploie, un environnement qui suit cet étalement, un logement qui s’adapte.

Une occupation qui ne tient compte non seulement de la ravine comme étant un réel élément naturel, mais qui vient également respecter cet écosystème et donc des constructions qui vont s’adapter au comportement de celle-cI. L’usage des locaux contruits s’adaptera et dépendra fortement de la situation de la ravine ; Un morceau de ville qui vient se créer et qui se déploie en plusieurs typologies :

T R A V A I L L E R X L A V E R X C U L T I V E R X E L E V E R

H A B I T E R

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L’idée est de venir monopoliser la zone d’aléa fort pour empêcher les habitants de venir construire.

Un projet qui occupe un maximum l’aléa fort dans le seul but d’empêcher l’habitat spontané de se mettre autour.

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L A V E R A Mayotte, laver son linge le long de la ravine est considéré comme une pratique locale. C’est un magnifique spectacle et un vrai moment partagé entre mère et fille.

On les retrouve au bord de l’eau, sur les gros caillou. Un moment de vie qui n’est peut être pas juste, mais que je décide de garder.

Au niveau écologique, c’est également très pratique car l’environnement de la ravine le permet. Il est question ici de garder cette pratique et de mieux organiser les espaces de rencontre et, finalement, intégrer cette pratique au milieu urbain.

L’eau, une fois utilisée, est généralement jetée dans la ravine, traverse l’ensemble du quartier et atteint la mangrove puis le lagon et ce sans traitement aucun, accumulant ainsi l’ensemble des déchets du quartier.

Dans le but d’essayer d’avoir un eau pure et protéger le lagon, des bassins de phyto épuration sont prévu à cet effet. L’eau de la lessive passera des bassins de « lavage » au bassins dotés de filtres plantés.

L’eau, une fois traitée, va pouvoir rejoindre la ravine principale.

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E L E V E R Des zébus un peu partout, accrochés aux arbres et très proches de ma ravine était sur site le jour de ma visite. Faisant partie intégrante non seulement d’une culture mais également d’un écosystème, il n’était pas question de laisser leur sujet de côté. Pour ce faire, des espaces clôturés ont été aménagé spécialement pour ces bêtes.

Penser aux zébus peut sembler être un détail. Seulement, j’ai remarqué que ces animaux ont une place plutôt importante au sein de la famille mahoraise. leur aménager un espace à eux, des points d’eau potable étaient un détail à ne pas oublier.

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T R A V A I L E R Comment parcourir cette fameuse ravine de la poste sans rencontrer les fabricants de marmites.

Des marmites en aluminium qu’ils confectionnent et exposent soit sur place soit au marché. On parle ici de petits ateliers, une tradition qui se transmet de père en fils. Un apprentissage qui se fait sur le tas.

Une pratique qui se fait au bord de la ravine, et donc en milieu inondable.

C’est pour cela que des ateliers de fabrication pour ces « artisans » feront partie intégrante du projet.

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C U L T I V E R N’étant pas une pratique omniprésente à Kawéni, il s’agit tout de même d’une activité que l’on retrouve sur le site en question.

Il faut à tout prix veiller à la préservation des terrains agricole d’une part et venir maintenir l’activité agricole d’autre part en aménageant des jardins partagés, organiser les parcelles en coopératives habitante.

L’irrigation est un point important dans un contexte ou l’eau se veut rare.

L’idée est ici de venir coupler les systèmes de rétentions à un système d’irrigation pour l’agriculture.

On pourra également utiliser une partie de l’eau stockée pour irriguer les parcelles agricole en saison sèche.

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H A B I T E R Aujourd’hui, du logement insalubre se trouve au bord de la ravine, là ou le risque d’inondation est le plus fort.

Il y a à la fois une question de danger et de défense qui se pose.

Le projet viendra donc délocaliser l’ensemble de ces habitants « en lieu sûr », proposant ainsi plusieurs typologies de logements bioclimatique, quasi autonome en eau et modulable en fonction du nombre de personne de la famille.

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PENSER GLOBALE Habiter la ravine l’une des ravines de Kawéni.

Un projet qui se confronte à différents obstacles, qui passent plusieurs question set qui propose des solutions à l’habitat insalubre mettant les habitants en danger. Un programme qui lie cet habitat bioclimatique et quasi autonome en eau à un ensemble d’usages toujours lié à un élément naturel imposant : la ravine.

Un pensée finale globale d’un écosystème au complet, respectueux de l’environnement urbain et naturel. Un projet écologique et donc économique proposé sur un sol déjà très dense aujourd’hui et qui vient épouser la ravine de la poste.

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