HCFR l'Hebdo N°65

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Le climat ambiant de l'époque est magnifiquement reconstitué. Il est ponctué par les discours du Général de Gaulle, par les chansons du moment, mais aussi par les brutalités et l'incivilité d'une certaine frange de la population malheureusement plus adepte de la ratonnade que de la paix et du dialogue. C'est dans cette ambiance hostile que va se jouer les destins du petit Messaoud et de son frère, bien loin, dans leur innocence, de la frénésie qui pousse certains à commettre des actes barbares et avilissants. Messaoud sera plus gâté que son frère dans le choix de la famille d'accueil malgré les hésitations de Gisèle pour prendre sous son toit un petit Kabyle. Toutefois c'est dans la tendresse de ce foyer que va réussir à s'épanouir le gamin avec la complicité involontaire du gentil bourru Georges, ignorant l'origine de "Michou", et avec l'aide volontaire de l'instituteur et du curé du village. Le petit garçon deviendra même... un bon élève, ira à la messe le dimanche car il fera partie de la chorale de la paroisse. Malheureusement, dans le village, le clan peu reluisant des partisans de l'Algérie Française finit par découvrir la supercherie et humilie "Michou". Le couple va alors basculer dans la tourmente et Georges va tout faire pour prendre la défense de son petit protégé vis-à-vis de ses anciens compagnons de combat. Le ciel bleu finira bien un jour par revenir lorsque Gisèle et Georges feront une demande d'adoption pour "Michou". Toutefois ce coin de ciel bleu ne sera qu'une éclaircie car, la guerre terminée, le père de l'enfant vient récupérer ses deux fils après le décès de sa femme et l'arrivée d'une petite soeur. C'est alors la foudre qui s'abat sur la famille adoptive et sur "Michou"...


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