«Architecture is the thoughtful making of spaces. »
Louis Kahn, in Spaces Order and Architecture (1957)
Financement
Recherche-création
Mission du projet
But du projet et enjeux
Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation [MAMH] Société du Plan Nord [SPN] • Habiter notre Nord
Dans le cadre de la Mesure 3.4.1.5 du Plan d’Action Nordique [2020-2023] • Contribuer au projet de recherche visant l’amélioration de la conception des logements nordiques
École d’architecture • Université Laval Équipe de recherche Habiter le Nord québécois
Myriam Blais • Geneviève Vachon • Samuel Boudreault
Planification, conception et réalisation de milieux de vie nordiques territorialement et culturellement adaptés.
Innovation, dans la conception et la réalisation de milieux résidentiels nordiques au Nunavik, fondée sur trois enjeux-clé :
• Variété des choix en matière d’habitation et d’aménagement
• Acceptabilité sociale et culturelle envers ces nouvelles opportunités
• Faisabilité de leur éventuelle mise en œuvre
Inventer l’habitation collective Inuit : vers une communauté de partage
Le projet vise le développement d’une théorie tectonique pour le Nunavik. Dans des contextes social et territorial de sécurisation culturelle et de réparation spatiale, il s’articule en trois étapes : Culture + Langage + Récits. Les concepts de Co-housing et/ou de co-living sont investigués, qui permettent d’offrir une variété de choix d’habitations (notamment pour les jeunes et les jeunes familles), d’encourager les relations communautaires et permettre l’intimité, d’assurer la flexibilité des lieux et leur adaptabilité dans le temps, selon les groupes et personnes, et de réparer et renouveler le centre du village de Kuujjuaq.
Enjeu • Variété
Conception de nouveaux modèles (habitation et voisinage) et diversification des modes de tenure
Professeure-superviseure
Professionnel de recherche
Auxiliaires d’enseignement
Mise en page et édition
Étudiant.e.s
Myriam Blais
Samuel Boudreault
Arianne Côté
Alexis Dion et Maxime Vaillancourt-Cossette
Jade Isabel • Yasmine Alami
Thomas Fournier • Yseult Lauzier-Larouche
Pierre-Louis Dumont • Laurie Gagné-Lamonde
Étienne Lajoie-Asselin • Maxime Mousseau
Audrey Périgny • Alexis Dion
Andréanne Dicaire • Maxime Vaillancourt-Cossette
Habitations multiples
Jade Isabel
Inventer l’habitation
collective Inuit : vers une communauté de partage
Kuujjuaq • Nunavik
École d’architecture • Université Laval
Sila est un projet de co-living s’adressant à une clientèle intergénérationnelle. Il se divise en enveloppes non-chauffées qui peuvent recevoir diverses activités culturelles et agir comme point de transition entre l’intérieur et l’extérieur. Les enveloppes chauffées abritent, quant à elles, les habitations.
Autonomie
Intimité
Territoire
Photos de site Photos par Dion A. (2023)
Plan 2e étage
Célébrer l’épanouissement personnel des Inuit tout en valorisant leur âme collective
Habitations multiples
Yasmine Alami
Inventer l’habitation
collective Inuit : vers une communauté de partage
Kuujjuaq • Nunavik
École d’architecture • Université Laval
Le projet de co-living se veut un lieu de rassemblement encourangeant les échanges inter-générationnels en offrant des espaces communs et intimes. La cour intérieure, conçue comme le point névralgique du projet, représente le premier espace commun vécu. Son prolongement se ressent au travers certains éléments architecturaux comme le porche transitoire et le pulaarvik. Le tout, crée des occasions de tenue de rencontres et d’échanges. Puisant une inspiration dans la construction traditionnelle des igloos ainsi que dans les techniques de savoir-faire artisanaux de la culture inuit, tel que le qajak, le projet se veut adaptable, culturellement significatif et à l’image de ceux
Ambiance intérieure
Plan 3e étage
Typologie B
3 m 6 m
Photos de site
Photos par Vaillancourt-Cossette M. (2023)
Habitations multiples
Thomas Fournier
Inventer l’habitation
collective Inuit : vers une communauté de partage
Kuujjuaq • Nunavik
École d’architecture • Université Laval
Au gré des saisons est un projet d’habitatations collectives situé à Kuujjuaq, au nord du Québec. Ayant comme objectif premier d’offrir un habitat à l’image de la communauté Inuit, le projet se veut un reflet des saisons à travers lequel l’habitat évolue, tout comme ses habitants. Depuis l’usine de préfabrication jusqu’aux ajouts incrémentaux, au gré des saisons tente de redonner au peuple Inuit un choix sur leur façon d’occuper l’espace.
Habitations individuelles RDC
Habitations co-housing RDC
Habitations individuelles RDC Étage
Méc.
Méc. Méc.
Méc.
ÉVOLU OFFRIR UN LIEU
AUX PRATIQUES
Plan d’implantation
COUPE LONGITUDINALE
NOMENCLATURE DES HABITATIONS
IMPLANTATION
PLAN TYPE DES LOGEMENTS (1:75)
Porte d’entrée
PLAN GÉNÉRAL (1:200) N
Plan d’aménagement
FLEXIBILITÉ
Axonométries explicatives de l’aménagement de ces espaces incrémentaux:
Exercice d’acclimatation 2 : construire, à la manière de … ◦ Un mur qui s’adapte au saison
Exercice d’acclimatation1 : habiter, à la manière de...
◦ Le foyer, l’escalier, l’élévation
EXPÉRIENCE INTÉRIEURE
Robert Venturi Architecte Venturi, R. (1999). De l'ambiguïté en architecture (Ser. Architecture, urbanisme). Dunod.
PRINCIPE STRUCTURE:
Un mur parfait
Mur préfabriqué
Système poteauxpoutres de bois
Construction sur pilotis
MIXITÉ
PRINCIPLE BIOCLIMATIQUE ET D’INTIMITÉ
PRINCIPLE BIOCLIMATIQUE ET D’INTIMITÉ
Logement traversant
Logement traversant
SYSTÈME MODULAIRE:
SYSTÈME MODULAIRE:
BLOCS DE BASE:
Jeux de hauteurs Vues
Espace de rencontre
Jeux de hauteurs Vues
Creux entre les blocs bâtis
Espace de rencontre
Creux entre les blocs bâtis
Principes bioclimatiques et d’intimi-
Seuil d’entrée, cuisine, salle d’eau (salle de séjour)
Chambre, bloc de salle de bain (chambre)
BLOCS DE BASE: Seuil d’entrée, cuisine, salle d’eau (salle de séjour)
3,8m3,8m 3,8m 3,8m
3,8m3,8m 3,8m 3,8m
Espace extérieur
Chambre, bloc de salle de bain (chambre)
Espace extérieur
LOGEMENT 2 TRAMES
Principes de modularité
PRINCIPE DES ESPACES MÉCANIQUES /SERVICES:
PASSERELLE CENTRALE
Murs aveugles
Eaux propres
Porte d’entrée de logement individuelle
PRINCIPE DES ESPACES MÉCANIQUES /SERVICES:
Eaux usées
PASSERELLE CENTRALE
Eaux propres
Porte d’entrée de logement individuelle
Logement individuel
Cuisine et pièces d’eau
Chau e-eau
Salle mécanique pour tous les logements (bâtiment externe) + système électrique
Murs aveugles
Logement individuel
Cuisine et pièces d’eau
Chau e-eau
Eaux usées
Salle mécanique pour tous les logements (bâtiment externe) + système électrique
LOGEMENT 1 TRAME
SCHÉMA DES ESPACES PRIVÉS/PUBLICS:
LOGEMENT 2 TRAMES
LOGEMENT 1 TRAME
SCHÉMA DES ESPACES PRIVÉS/PUBLICS:
PLAN DES LOGEMENTS TYPES (1:75)
Plans typiques
TYPE D (≈ 46M2)
TYPE E (≈ 92M2) NB DE PIÈCE : 2 NB ÉTAGE: 1 NB DE PIÈCE : 5 NB ÉTAGE: 2
LOGEMENT 2 TRAMES
Coupe
Habitations multiples
Pierre-Louis Dumont
Inventer l’habitation
collective Inuit : vers une communauté de partage
Kuujjuaq • Nunavik
École d’architecture • Université Laval
Le projet Sila est vécu à travers son lien intime avec le territoire dans sa quête constante de connexion allant du communautaire au sacré. Le projet se perçoit comme une habitation de transition vers la maison unifamiliale pour les jeunes adultes Inuit qui ont un désir de s’épanouir en communauté.
Perspective d’un bloc type
Ambiance intérieure
Contexte urbain
Photos par Dion A. (2023)
Habitations multiples
Laurie Gagné-Lamonde
Inventer l’habitation
collective Inuit : vers une communauté de partage
Kuujjuaq • Nunavik
École d’architecture • Université Laval
Le projet, situé au coeur du village de Kuujjuaq se veut un endroit où l’inuk peut y grandir et s’y épanouir. Les différentes habitations intègrent les besoins d’une multitude d’habitants potentiels de tous âges, allant d’une famille de plusieurs enfants, à un étudiant seul. L’articulation des bâtis créee une cour centrale commune. Le projet devient un réel endroit de rencontre, d’échanges et de vie communautaire riche.
Contexte urbain
Photos par Vaillancourt-Cossette M. (2023)
Habitations multiples
Maxime Mousseau
Inventer l’habitation
collective Inuit : vers une communauté de partage
Kuujjuaq • Nunavik
École d’architecture • Université Laval
Le concept du Glaciel trouve son essence dans l’interaction des glaces flottantes, comme la banquise. Implanté le long de la plage de Kuujjuaq, ce projet se dresse face à la rivière et son étendue glacée.
Chaque aspect de la volumétrie, des terrasses aux ouvertures, en passant par la structure et les plans ajustables, puise son inspiration dans la beauté et la fonctionnalité de la banquise. Les plans flexibles se superposent et se modulent aisément, offrant une multitude de combinaisons interchangeables. Cette adaptabilité permet au bâtiment de se modeler aux besoins changeants de ses occupants et du temps.
Pour assurer une sécurité maximale, des chambres d’urgence ainsi que des espaces communs ont été aménagés, conférant une souplesse supplémentaire au projet. Le Glaciel incarne ainsi l’harmonie entre la banquise et l’adaptabilité, offrant un refuge évolutif en accord avec son environnement changeant.
Le projet de co-housing se dépose doucement sur le roc de la colline Akianut située en retrait du centre du village de Kuujjuaq. S’inspirant des concepts naturels comme la formation et la séparation cyclique des banquises, le projet est composé de plusieurs îlots de densité formés euxmêmes de blocs adaptables à plusieurs types d’occupants. Puisant son inspiration également dans les savoir-faire traditionnels
Inuit, comme le tissage de panier et la confection d’embarcations nautiques, ces îlots sont liés par des interstices de circulations et de rencontres qui agissent comme seuils extérieurs flanqués d’espaces intérieurs communs vouant une adaptabilité à différentes activités sociales et culturelles.
Les façades des interstices sont issues d’une transformation matérielle, s’inspirant de l’art traditionnel de la vannerie Inuit aux motifs géométriques colorés. Délaissé au milieu du XXe siècle, cet artisanat fut repris par les femmes puisant dans leurs souvenirs et le savoir des anciennes générations afin de raviver ce fragment de la culture Inuit (Cowan, 2005).
Séparation cyclique de la banquise
Réinterprétation de la banquise
Axonométrie d’implantation
vers le village
course du soleil
Communauté en mouvement
i Façade inspirée de l’umiaq
ii Rencontre au sol
4 pièces type B 90 m2 3 pièces type B 50 m2
3 étage
4 pièces type B 90 m2
2e étage
espace commun 50 m2
rez-de-chaussée
Bloc type 2 (mitoyen)
3 pièces type A’ 64 m2
2e étage
3 pièces type A 64 m2
4 pièces type A 87 m2
Bloc type 3 (côté)
Bloc type 1 (interstice) 2,5
3 pièces type A’ 64 m2
5 pièces
rez-de-chaussée
3 pièces type A 64 m2
4
rez-de-chaussée 2e étage
Habitations multiples
Audrey Périgny
Inventer l’habitation
collective Inuit : vers une communauté de partage
Kuujjuaq • Nunavik
École d’architecture • Université Laval
À bras ouverts est un projet d‘habitations multiples qui inspire à la coveillance et l’ouverture de par la disposition des bâtiments et des espaces. Il s’agit d’un projet modulable où la vérité constructive permet de mettre la structure et ses matériaux au premier plan, le bois étant naturel et intemporel. Les plans sont organisés de façon à orienter les espaces de vie vers le noyau communautaire extérieur afin de permettre à chacun de veiller sur l’autre. À l’intérieur, les plans sont libres et ouverts afin de permette aux habitants de vivre les lieux à leur façon tout en gardant l’oeil sur ce qui s’y passe.
Plan d’implantation
Plan typique 3e étage
Plan typique 2e étage
Plan typique RDC
Photo site - Vue plage
Photo site - Vue village
Photo site - Vue plage
Façonner un lieu ou coveillance et ouverture[s] s’enlacent
Habitations multiples
Alexis Dion
Inventer l’habitation
collective Inuit : vers une communauté de partage
Kuujjuaq • Nunavik
École d’architecture • Université Laval
De par sa nature et sa vocation, le projet se veut comme un espace ouvert sous de multiples formes. En effet, la réflexion derrière les ouvertures physiques ainsi que la transparence évoquée par les lieux de transition assurent une certaine coveillance. Par ailleurs, la variété des espaces proposés sont propices à l’ouverture de l’âme, c’est-à-dire, aux interactions entre les différentes générations. Le recours à des stratégies constructives mettant en valeur la structure du bâti apportent un aspect d’honnêteté à la composition. Finalement, le rappel des fentes de la lunette à neige dans diverses composantes du projet témoigne d’une ouverture culturelle.
decampement d ’été (P . Ashoona , 1974)
Communauté
Permettre les échanges intergénérationnels
Encourager l’épanouissement culturel
Perpétuer la perméabilité du site existant
Conjuguer avec la faune et la flore
Sécurité
Assurer que chacun veille naturellement l’un sur l’autre
Octroyer une intimité aux occupants
Scène
Nuna
Photode site | V ue depuislarue
Photode site | V ue depuislarue
Vue vers l’espace transi-
Veillersursonprochain
S’ouvrir sur la tradition Ambiance intérieure
S’ouvrirsurl’espace(At
Intégrer la fa une au projet
Façonner un lieu ou coveillance et ouverture[s] s’enlacent
Habitations multiples
Andréanne Dicaire
Inventer l’habitation
collective Inuit : vers une communauté de partage
Kuujjuaq • Nunavik
École d’architecture • Université Laval
Nomades propose un canevas d’habitations où les ocupants sont maîtres de leur milieu de vie. S’adressant aux nomades modernes fréquentant Kujjuuaq, le projet prône une heureuse mixité entre Inuit et non-Inuit en proposant des espaces communs et des possibilités de cohabiter ensemble. Un coeur ancré au sol sert d’espace commun pouvant accueillir des événements festifs et des activités traditionnelles Inuit. Les habitations possèdent une trame qui permet de visualiser les multiples possibilités de configurations pour que tous se sentent chez-soi malgré les mouvements d’occupants qui constituent l’essence du projet.
Flexibilité Parcours
Noyau Coeur permanent
Noyau commun Permanent
Retient les habitations Accueille des fonctions dans son épaisseur
Coupe schématique de site
Photos de site
MUR « Patchwork»
MATÉRIALITÉFLOTTANTE
TRAME appropriable
SÉPARATIONSh NOYAU multi-fonctionnel
Offrir des canevas d’habitations ancrés au territoire par un coeur commun permanent, où l’habitant est maître de ses espaces.
Périphérie Éphémère
Cloisons facile à déplacer avec la trame Flexible pour toute sorte d’occupations
ONE ROOM TOWER PHORM A+D C.
Grégoire + Mathias Nous sommes des chercheurs qui travaillons ici pour six mois. Nous avons ajouté une cloison au plan initial pour se créer des chambres respectives.
Rosa J’étudie à Montréal, mais je reviens visiter ma famille assez souvent. J’aime l’espace de co-working au 2e étage qui me permet d’étudier et de d’échanger avec les autres habitants.
Shina J’apprécie les espaces communs flexibles qui me permettent de partager mes connaissances en tissage aux travailleurs du Sud avec lesquels nous partageons le bâtiment.
3E ÉTAGE/MEZZANINE
Mary Je vis avec mon garçon et mes petits enfants depuis le décès de mon mari. Cette habitation permet d’aménager une chambre intime pour me sentir chez moi tout en restant près de mes proches.
2E ÉTAGE
Offrir des canevas d’habitations ancrées au territoire par un coeur commun permanent où l’occupant est maître de ses espaces
Habitations multiples
Maxime Vaillancourt-Cossette
Inventer l’habitation
collective Inuit : vers une communauté de partage
Kuujjuaq • Nunavik
École d’architecture • Université Laval
Saisissant une opportunité de diversification des types d’habitations au Nunavik, le projet s’inspire du nomadisme, en s’adressant aux clientèles en mouvement. La mission est ainsi de bâtir un ancrage, un milieu de vie évolutif pour nomades modernes au Nunavik. En ce sens, la tectonique du projet vise à évoquer un repère protégé en toute légèreté, à la manière du tupiq, symbole d’un ancrage entre les différents déplacements sur le territoire. Cette communauté vise à être autant la raison de venir que la raison de revenir.
Connexion au ciel + lumière douce
Légèreté de l’enveloppe
Élément central organisant l’espace
Adaptabilité
Partage (intra et
Parcours
New Coop
Hauteur variable
Shuvinai Ashoona, Namonai’s tent, 2020 Typologies
Plan d’implantation
1
1 m 2 m
Coupe AA - Relation au sol
Coupe BB - Communauté
Agga
Mon appartement est organisé autour d’un pôle central, comme une tente !
Famille Etok
Voilà Adamie qui arrive pour quelques semaines! On lui prépare justement un endroit où dormir!
Joseph & Maggie
On aime s’installer ici ! La lumière nous rappelle nos séjours en tente sur le territoire.
Mécanique
Rhodie J’ai enfin un endroit pour coudre !
Chercheurs
Vous avez vu ?
Ils cuisinent les prises du jour!
On devrait leur demander de nous apprendre !
Janice & Alek
On se déplace souvent vers Inukjuak pour nos formations, on apprécie d’avoir un ancrage, une communauté lorsqu’on revient.
2 m 5 m Plan RDC
Les projets d’atelier présentés ici se sont inscrits dans le cadre du projet de recherche intitulé Variété, acceptabilité, faisabilité : opportunités de conception et de réalisation de milieux de vie qui correspondent aux ressources et aux aspirations des communautés du Nord québécois [financé par le Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation et la Société du Plan Nord — 2022-2024]. Ce projet porte sur l’innovation dans la conception et la réalisation de milieux résidentiels nordiques au Nunavik, en se fondant sur trois enjeux-clés : la variété des choix en matière d’habitation et d’aménagement, l’acceptabilité sociale et culturelle envers ces nouvelles opportunités, et la faisabilité de leur éventuelle mise en œuvre. Il prend appui sur l’expérience de recherche-création collaborative de l’équipe de recherche Habiter le Nord québécois de l’Université Laval qui mobilise un réseau d’acteurs investis dans la recherche de formes d’habitations adaptées aux communautés et aux contextes qui les accueillent.
Le projet vise le développement d’une théorie tectonique pour le Nunavik. Dans des contextes social et territorial de sécurisation culturelle et de réparation spatiale, il s’articule en trois étapes : Culture + Langage + Récits. Les concepts de Co-housing et/ou de co-living sont investigués, qui permettent d’offrir une variété de choix d’habitations (notamment pour les jeunes et les jeunes familles), d’encourager les relations communautaires et permettre l’intimité, d’assurer la flexibilité des lieux et leur adaptabilité dans le temps, selon les groupes et personnes, et de réparer et renouveler le centre du village de Kuujjuaq.