PORTFOLIO N'DIAYE HADY-LESLIE

Gravure personnelle

RECOMPOSER AVEC UN MILIEU OUBLIE

Requalification de la confluence à Sospel

Projet de fin d’étude

EVOLUTION DE LA VALLEE D’ARIDANE

Analyse cartographique de la situation post-catastrophe

d’une vallée canarienne

Mémoire d’initiation à la recherche

CASA PATIO

Une maison sur la plage

Projet de master

L’ALTERNATIVE A LA DEPARTEMENTALE

Reconnecter la ville de La Boisse

Projet de licence

PISAR EL PISE

Concours internationnal

Projet hors école

Pages 4-11

Pages 12-17

Pages 18-21

Pages 22-25

Pages 26-27

Requalification de la confluence à Sospel

MASTER 2 : ARCHITECTURE RESSOURCES ET RESILIENCE

PROJET DE FIN D’ÉTUDE

Situation : Le projet se trouve dans l’arriere pays niçois, à l’entrée du Mercantour. Plus précisément entre le mont Agaisen et le Plan Germain. C’est un village de 3500 habitants bordé par deux torrents : La Bévéra et le Merlanson.

Le site du projet est soumis à deux enjeux principaux qui, bien qu’ils soient clairement liés, constituent deux problématiques distinctes qui nécessitent des approches spécifiques.

D’une part, il y a l’état d’abandon dans lequel se trouve cet espace en entrée de village, qui est causé par des facteurs tels que le manque d’accessibilité et l’absence d’activité. D’autre part, il y a la question du risque existant causé par la présence de torrents et ses effets destructeurs potentiels

en cas de crue. Cela a été et continue d’être un obstacle majeur au développement de tout type d’activité dans ce lieu, en plus de la destruction et de la transformation profonde à laquelle le lieu est périodiquement soumis au fil du temps.

L’objectif du projet est de redynamiser l’activité de ce lieu, en créant un espace public favorisant la rencontre. En s’appuyant sur le caractère associatif du village, en proposant un regroupement des associations dans un même lieu.

Pour cela, je vais requalifier le bâtiment existant présent sur site. Reconnecter le village avec le milieu par l’accessibilité. Accueillir la montée des eaux, valoriser la mémoire de l’église et renforcer l’écosysteme présent sur site.

MOTS-CLÉS : Requalification, ressources, rencontre, confluence, mémoire, faune et flore

LOGICIELS : AUTOCAD - SKETCHUP - PHOTOSHOP

Plan du village existant de Sospel 20 60m

Situé à la confluence de deux torrents, le risque d’inondation fait partit intégrante du lieu, qui est rythmé par la montée des eaux. C’est donc un site qui est particulièrement vulnérable face à ces situations, ce qui signifie qu’à certaines périodes de l’année il devient difficile d’y accéder.

Mais il est aussi possible de le voir d’une manière différente, donc aussi comme une qualité. Dans le sens où les limites du site évoluent selon ces temporalités, cela vient apporter une variabilité dans le temps en termes de spatialité et d’atmosphère. Ce que j’ai trouvé intéressant sur le territoire, car on fait face à un paysage qui évolue constamment.

Afin de résoudre le problème de l’accessibilité et de la visibilité, il est proposé de créer un gradin qui s’ouvre progressivement vers la place. Cette intervention, vise à requalifier l’initiale place des platanes, en générant un nouvel espace public ; où la dimension de chacune de ses marches vont être suffisamment grande pour que des activités ou des événements puissent s’y dérouler. Et donc de même permettre aux habitants de s’y promener et de se l’approprier, comme c’était le cas pour la place des platanes.

Depuis les gradins, il est de même possible de visualiser la montée des eaux, qui avancera progressivement vers le village.

Plan du niveau de la place

BUVETTE EXISTANTE

MARCHE

ACTIVITE SPORTIVE SPECTACLES

Axonométrie des gradins

Toute cette réflexion et cette approche sur la montée des eaux, la temporalité et la présence de la faune et flore. Me mène à réaliser une intervention du sol.

Cela se traduira par une modification de la topographie existante, par quelques excavations qui permettront à l’eau de pénétrer dans le projet à plusieurs endroits. Ce qui va pouvoir créer, selon les temporalités, des bassins permettant au loisirs des habitants mais aussi qui retiendra l’eau fin d’encourager la prolifération de l’écosystème.

Pour concevoir cette intervention et trouver un dessin qui puisse s’adapter au site de manière assez harmonieuse, je m’appuie sur les constructions géométriques polygonales de voronoï,

C’est un motif dont les limites sont variables et indéterminées, car il est conçu à l’aide de points et de lignes qui viendront créer un dessin selon la distance qu’il y a entre chacun de ces éléments.

Cette intervention est construite grâce aux ressources présentes sur le site, c’està-dire en reprenant la terre et les gravats

qui s’y trouvent initialement. L’eau viendra donc avec le temps, éroder ce motif. Ce qui viendra progressivement adoucir ses angles lui donnant une forme un plus organique et singulière.

De plus, cle motif va parvenir également à mettre en valeur le fait que la variabilité du niveau de l’eau joue un rôle fondamental dans la spatialité et la perception du lieu. C’est pourquoi, les motifs vont prendre différents niveaux, ce qui signifie que lorsque le niveau de l’eau monte, le lieu se transforme et, de nouveaux espaces apparaissent et d’autres disparaissent.

Plan de la confluence

Et de même, pour appuyer sur ce paysage évolutif. On a une présence assez importante de la végétation et d’espèces animales qui vont venir renforcer ces temporalités. Ce qui m’a marqué en descendant sur cette presqu’île, c’est notamment d’être totalement immergé dans un milieu naturel où on cesse d’écouter le bruit du village pour s’isoler dans cet endroit et se concentrer sur le bruit de l’eau, des feuillages des arbres et des oiseaux.

Temporalité de l’eau dans le projet

Plan du motif voronoï

Coupe voronoï

Enfin, l’idée est de créer un équipement public qui accueillera des bureaux associatifs et quelques salles polyvalentes et modulables destinés à promouvoir et à consolider la vie sociale et culturelle de Sospel.

Ce bâtiment, qui émerge sur l’existant, partagent une même structure bois qui se place en extérieur du bâtiment existant. Ce nouveau bâtiment prend la forme d’une extension verticale en bois, qui va servir par sa hauteur, comme point de repère et d’articulation dans le paysage de Sospel, ainsi que de référence à l’église Saint-Pierre auparavant existante.

Ça façade se compose principalement de brise soleil, qui peuvent s’orienter de plusieurs manières et s’ouvrir de même complètement.

Sud

Laissant apparaitre ou non son intérieur depuis les façades.

Cette extension verticale, est construite en plan libre, ce qui a permis de proposés des espaces assez ouverts, qui peuvent se moduler selon l’envie des utilisateurs. Où l’on retrouve les plusieurs salles polyvalentes sur trois niveaux et deux autres niveaux réservé aux associations avec un open space.

Son dernier niveau est ajusté afin de surplomber la canopée de seulement quelques mètres. Il sert de point de vue sur le village et de ses environs, ainsi que d’observatoire à oiseaux, faisant une fois de plus référence à l’importance de la nature dans cette enclave du village.

Façade

Plan du belvédere

Plan d’un niveau des open spaces

Plan d’un niveau des salles polyvalentes

Photos de maquettes

ÉVOLUTION DE LA VALLÉE D’ARIDANE

Analyse cartographique de la situation post-catastrophe d’une vallée canarienne

MEMOIRE D’INITIATION À LA RECHERCHE MASTER 2 : ARCHITECTURE RESSOURCES ET RESILIENCE

Situation : Le 19 septembre 2021, l’éruption volcanique du volcan Tajogaite entre en éruption sur l’île canarienne nommée, La Palma. Durant 85 jours d’éruption et jusqu’à aujourd’hui, l’île sera plongée dans une situation d’urgence importante, impliquant le gouvernement à mettre en place des mesures territoriales.

Nous nous demandons en quoi le contexte volcanique de 2021, impulse la restructuration du territoire affecté de la vallée d’Aridane. En se basant sur le fait que la vallée d’Aridane fonctionne sur un double système agricole et touristique, nous avons comme hypothèse que l’éruption volcanique de 2021 va permettre au gouvernement de repenser le territoire en prenant en compte le risque volcanique.

Un travail de cartographie est mené pour spatialiser le risque sur le territoire et développer notre sujet dans une démarche comparative, démonstrative et diachronique, en analysant trois principaux moments qu’a connus la vallée : en situation dite « normale » préalable à l’éruption, en situation de catastrophe et en situation post catastrophe. Par la carte, nous analysons les trois situations de la vallée et spatialisons le risque sur le territoire.

Nous démontrons que la vallée s’était construite sur un double système agricole-touristique et que l’éruption volcanique a collapsé son système de fonctionnement. Par la suite, les mesures prises en compte par le gouvernement font de la vallée, un territoire restructuré.

MOTS-CLÉS : Contexte volcanique, restructuration, cartographie, spatialisation du risque, îles Canaries, éruption volcanique

LOGICIELS : AUTOCAD - ILLUSTRATOR

Carte des îles Canaries

CHEMINEMENT

VERS LE MEMOIRE

EVOLUTION DE LA VALLEE D’ARIDANE

ANALYSE CARTOGRAPHIQUE DE LA SITUATION POST-CATASTROPHE

D’UNE VALLEE CANARIENNE

MOBILITE 2021-2022

ERUPTION VOLCAN TAJOGAITE

MEMOIRE D’INITIATION A LA RECHERCHE 2022-2023

LECTURES SUR LE SUJET DE LA PALMA

SITUATION D’URGENCE IMPORTANTE

VOYAGE WORKSHOP

METHODOLOGIE

PROBLEMATISATION DE LA SITUATION

ECHELLE TERRITORIALE

En quoi le contexte volcanique de 2021, impulse une restructuration sur le territoire affecté de la vallée d’Aridane ?

SITUATION PREALABLE ERUPTION

SITUATION DE CATASTROPHE CARTOGRAPHIE

SITUATION POST-CATASTROPHE

Récolte des données

PROJET EXPERIMENTAL SUR L’HABITER

OUTIL D’ANALYSE RESULTATS CONCLUSION

GEOLOGIE CONSTRUCTIONS INFRASTRUCTURES RESEAU VIAIRE TERRES AGRICOLES

PROBLEMATISATION DE LA SITUATION

METHODOLOGIE

PROJET EXPERIMENTAL SUR L’HABITER

Récolte des données

Isoler les données sur un calque

Topographie Urbain Tourisme Routes principales

Plantations

Coulée de lave

Equipements et industries Routes secondaires Plantations de bananes Rural

Coulée de lave projetée

Urbain projeté Equipement projeté Routes projetées Plantations projetées

Une maison sur la plage

La parcelle est située dans le quartier de San Cristobal, localisée dans la ville de Las Palmas aux Canaries. Entouré d’une plage, le projet consiste à la construction d’une maison typique espagnole composé de patios (cours, jardins).

La parcelle est caractérisée par plusieurs points forts, les vues qu’ils est possible de créer, l’accès direct à la plage et la différence de niveau entre la rue et la plage.

La maison est composée de trois patios, relaitonnant les espaces de vies avec l’extérieur. Deux patios se relient afin de permettre de créer une deuxième déambulation privilégiant l’espace extérieur. De plus, le rez-de-chaussée est composé de trois niveaux différents afin de jouer avec la topographie du site. tout en accédant à la plage de plein pied. Les patios on

alors une place importante dans cette position, permettre à l’extension de chaque espace vers l’extérieur et de relier les 3 niveaux de la maisons grâce à cet espace ouvert. Pour renforcer ce lien, un meuble menuisier viendra tout le long de la maison ainsi qu’en hauteur créant un mur fonctionnel et technique. Les patios étant positionnés en limite de parcelle, la question de l’intimité se devait être posée. C’est pourquoi, des moucharabiehs seront privilégiés laissant entrevoir l’extérieur et le passage de la lumière. De plus, le côté rue de la maison, orienté au nord, est construite d’une façade plus fermée permettant de focaliser les vues sur les orientations est et sud. A l’étage, on retrouve des chambres indépendantes ouvertes sur l’extérieur, regardant vers un patio et sur une vue.

Quartier de San Cristobal

Hady-Leslie N’diaye

Plan du rez-de-chaussée Plan du premier étage Plan de toiture

Façade Est

Coupe AA’

Coupe BB’

L’ALTERNATIVE À LA DEPARTEMENTALE

Reconnecter la ville de La Boisse

LICENCE 3

LOGICIELS : AUTOCAD - PHOTOSHOP - ILLUSTRATOR - CROQUIS À LA MAIN

Situation : Dans le département de l’Ain, se trouve la ville de La Boisse. C’est une commune enclavée par la départementale, la ligne de chemin de fer, la côtière, les zones commerciales et industrielles et les champs agricoles.

Le projet se trouve sur la départementale de La Boisse, une voie automobile qui sectionne la ville en deux parties, faisant de La Boisse une ville dortoir. Et qui présente de nombreux risques et nuisances aux habitants.

Le principal enjeux du projet est de : Limiter les flux automobiles en réduisant la

demande de circulation en mettant en place des alternatives.

Pour cela, la départementale de La Boisse sera décalé vers une autre route afin de se raccorder à son parcours initial (violet). La nouvelle route sera réaménagée afin de pouvoir accueillir, une voie automobile à double sens et une voie pour les mobilités douces.

L’ancienne départementale est sectionnée par une voie piétonne (hachures orange), formant un noyau attractif qui relie le centre Bourg (rouge) à l’autre partie de la ville.

Projet de La Boisse

ViaducsdeLa Boisse

Zone industrielle

Champs

Départementale

Chemin de fer

ZAC des viaducs

La fôret de la cotière

Zones commerciales

Zone industrielle Centrale éléctrique

Zones industrielles

Champs

Axonométrie de la ville de La Boisse avant projet

Casser la dynamique de La départementale de La Boisse en divisant la voirie tout en créant de l’accessibilité

- Création d’une place reliée à la voie piétonne

- Aménagement des trottoirs afin d’accueillir les mobilités douces

- Repenser le sens de circulation des voies automobile

Créer de l’attractivité sur la voie piétonne

- Implantation d’un espace associatif sur la place

Créer un lieu polyvalent qui permet la mixité sociale, générationnelle et des genres

- Réhabiliter les parkings existant afin de créer des espaces conviviaux et pietons

- Mise en place de structures

Reconnecter l’habitant à son territoire afin qu’il puisse se l’approprier

- Allongement des voies vers les promenades sur la côtière

- Créer une voie menant à la Sereine et l’île verte

Principes du projet

Espace réservé à la voiture

Espace réservé au piéton

Plan du projet

Transports en communs pensés pour le pojet

La voie piétonne lie deux ilots afin d’en créer un seul qui sectionne la voie automobile à ses extrémités. Les parkings à proximités sont disponibles pour les habitants de cette voie et les futurs promeneurs. La place vient structurer cette voie, en accueillant les commerces de proximités. L’attractivité de cette place se combine à la mise en relation des commerces existant de cette voie, ponctuée par des structures polyvalentes installées.

Un éléments décoratifs au sol vient lier visuellement tous les élements atractifs de cette voie, tout en emmenant le promeneur vers un espace vert qui transitionne vers l’île verte sur la Sereine. De plus, afin de renforcer l’accessibilité vers ce lieu et vers le centre bourg, des transports en commun sont mis en place. Ce qui limite d’autant plus l’importance de la voiture sur le territoire.

Concours international : The earth competition, Kafountine, Senegal

Nous avons choisi ce titre car pour nous, cela résume d’une manière claire l’essence du projet.

D’un côté parce que nous proposons d’utiliser cette technique constructive, le pisé, qui utilise le matériau du lieu, la terre compactée de différentes couches. Après quelques recherches, nous avons décidé de construire avec ce matériau, une technique avantageuse, permettant de construire un mur en terre rapidement, facilement et à bas prix. Une nouvelle technique qui peut facilement se développer dans la communité de Kafountine.

D’un autre côté, pisar, qui signifie marcher, aplatir avec ses pieds, symbolise la participation active de la communité dans le processus de construction du projet. Nous imaginons, les plus petits comme les plus grands, participer à leurs manières à la construction et espérer de notre côté qu’ils se reconnaitront dans la construction et au-delà. De cette manière, les participants, laisseront littéralement leurs empreintes dans la terre des murs de l’école.

Nous pensons qu’il est fondamentale la présence d’espace libres extérieur dans le quotidien des jeunes. Pour cela, nous proposons un système

MOTS-CLÉS : Terre, école, participatif

modulaire qui s’en suit par la disposition d’une série de pièces d’une manière indépendant sur la parcelle et qui accueil tout le programme nécessaire. En réalité, un système qu’il est possible de retrouver dans la région, dans la manière d’habiter le territoire. De cette manière, le projet comprend plusieurs espaces libres qui se matérialise en espaces intermédiaires entre les salles de classe et qui permettent de créer un lien direct avec la nature, la déambulation, de respecter les arbres existants et en planter davantage. De plus, nous traitons d’un système flexible, qui facilite la construction par phase qui est prévue dans le cahier des c harges du projet. Il rend possible de continuer cette flexibilité par l’ajout de modules qui sont construit de la même manière.

Le résultat de tout cela sont, 5 modules de 2 salles de classes de 63m2 pour accueillir 40 élevés, une salle polyvalente de presque 200m2 qui est en relation avec une grande cour ouverte et une grande cour fermée, un bureau, rangement, toilettes, un potager et 2581 m2 d’espaces vert.

Parcelle du projet Photo du projet

LOGICIELS : AUTOCAD - SKETCHUP - PHOTOSHOP