Nutridays ASDD - Posters des travaux de Bachelor 2022

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Filière Nutrition et diététique de la HEdS-Genève Posters des travaux de Bachelor 2022

Nutridays, journées scientifiques de l’Association Suisse des Diététicien-ne-s (ASDD)

1.

Concours posters des travaux de bachelor

24 & 25 mars 2023

Centre de Congrès Beaulieu Lausanne

Avenue des Bergières 10

1004 Lausanne

Etudiant-e-s 3e BSC

Directeur-trice de Travail de Bachelor

BRUN Alice

IGLESIAS GARCIA Lara

Dir. MCKENZIE Valérie

Dir. SOGUEL ALEXANDER Ludivine

CLOTTU Yasmine SCHNEEBERGER Eléa

2.

Dir. KRUSEMAN Maaike

3. FLÜHMANN Océane

TSCHOPP Emilie

Dir. MOULLET Clémence

4. GAGLIANI Cassandra MOSER Déborah

Dir. JOTTERAND CHAPARRO Corinne

5. GASSER Nathalie

Dir. FABBI Sidonie

6. GUYOT Laeticia LÖBL Laura

Dir. FABBI Sidonie

7. MARQUIS Michaël MOLL Juliana Dir. LAURE Jocelyne

Dir. ROSSET Robin

8. QUAGLIARA Lara BOZZINI Mara

Dir. CLERC Aurélien

Titre du travail de Bachelor

Pratiques et besoins en lien avec l’alimentation des femmes atteintes d’endométriose : revue de la littérature

Composition corporelle des athlètes selon le sport et le sexe

Prise en charge nutritionnelle pour traiter les complications de ‘enfant prématuré en posthospitalisation

Suivi diététique systématique durant la grossesse : impact pour la mère et l’enfant

Comment est influencée la composition nutritionnelle des fruits et légumes à la récolte en agriculture hydroponique par rapport à l’agriculture pleine terre ?

Chez les adultes, quels sont les facteurs de motivation et les barrières à l’adoption d’une alimentation à faible impact environnemental ?

La consommation d’isomaltulose peut-elle avoir un effet bénéfique sur les performances sportives ?

Quel est l’effet des probiotiques et/ou des prébiotiques sur les symptômes no-moteurs de la maladie de Parkinson ? Une revue quasi-systématique

Pratiques et besoins en lien avec l’alimentation

des femmes atteintes d’endométriose : revue de la littérature

Introduction

L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique touchant environ 5 à 15 % des femmes en âge de procréer

Problématiques : diagnostic tardif, prise en charge restreinte concernant les traitements, impact sur la qualité de vie et le bien -être psychique, informations limitées ou non validées scientifiquement

Les changements alimentaires font partie des stratégies mises en place par les femmes atteintes d’endométriose pour tenter de diminuer leurs symptômes La plupart des modifications adoptées sont non encadrées par des professionnel·les de santé

Méthodologie

Revue de la littérature basée sur une méthodologie systématique.

Bases de données : Medline via PubMed et Cinahl Complete

Mots -clés : endométriose; pratiques; besoins, thérapies alternatives, alimentation

Critères de sélection :

• Population;

o Femmes entre l’âge des premières menstruations et la ménopause atteintes d’endométriose

• Phénomène d’intérêt;

o Besoins exprimés ou pratiques auto -gérées;

§ Exprimés par les femmes;

• Contexte;

o En lien avec l’alimentation ou la nutrition;

• Langue;

o Articles en français ou en anglais.

Résultats : identification des études

Inclusion de 7 articles portant sur 6 études :

• 3 enquêtes par questionnaire en ligne

o Réalisées aux USA, au Pays-Bas et en Australie

o Incluant 98, 157 et 484 participantes

• 3 études par entretiens semi-dirigés

o Réalisées en Suède, en Australie et en Nouvelle-Zélande

o Incluant 12, 18 et 20 participantes

• Dates de publication : 2005, 2014, 2019, 2020 et 2021 (3)

But du travail

Le but principal de cette revue de littérature est de recenser les modifications alimentaires adoptées par les femmes atteintes d’endométriose .

L’objectif secondaire est d’évaluer les besoins exprimés par ces femmes et les impacts des changements alimentaires réalisés, tels que perçus par les femmes

Résultats : modifications alimentaires et besoins exprimés par les femmes

Principales motivations exprimées pour l’adoption des changements alimentaires : « Dernier recours », lorsque les traitements n’ont pas d’effet; Moyen de garder le contrôle

Principales modifications alimentaires adoptées par les femmes : Dans les études, descriptions peu détaillées des modifications réalisées.

Élimination du gluten (5)

É limination des produits laitiers (4)

↑ de la consommation de fruits et légumes (4)

Régime p auvre en FODMAP (3)

↓ de la consommation de sucre (3)

Autres modifications alimentaires identifiées : diminution de la consommation d’aliments transformés, arrêt du soja, arrêt de l’alcool, supplémentation en vitamines, minéraux ou aliments (magnésium, oméga 3 , curcuma, gingembre, ), régime sans levure, arrêt des matières grasses extraites à chaud, arrêt des solanacées, etc

Besoins exprimés et impacts perçus par les femmes

Besoins et difficultés exprimés

• Difficulté pour obtenir des informations fiables sur Internet

• Besoin de soutien des proches

• Besoin de soutien des professionnel·les de santé

Conclusion

Impacts positifs perçus des changements alimentaires

Diminution variable de l’usage des médicaments et de certains symptômes : douleurs, symptômes digestifs, fatigue, dépression

Impacts négatifs perçus des changements alimentaires

• Faible soutien et compréhension des proches et des professionnel·les de santé

• Contraintes liées au nouveau régime alimentaire

• L’étiologie de l’endométriose est encore mal comprise, les traitements proposés sont peu nombreux

• Des changements alimentaires sont réalisés par les femmes atteintes, mais les études publiées ne les décrivent pas précisément

• Certaines pratiques alimentaires sont davantage adoptées Elles pourraient avoir des effets bénéfiques sur les symptômes mais les études actuelles ne permettent pas de l’affirmer

• Les femmes expriment un besoin de soutien par leurs proches et par les professionnels de santé

• L’obtention d’information fiable sur les modifications alimentaires est décrite comme difficile

Perspectives

• Recherche : davantage d’études bien conduites sur les pratiques alimentaires des femmes et sur l’impact des changements adoptés sur les symptômes et la qualité de vie sont nécessaires

• Clinique : un accompagnement par un·e diététicien·ne , centré sur la patiente et son vécu, permettrait :

• d’orienter les femmes pour qu’elles obtiennent des conseils concrets et individualisés et des informations fiables ;

• la réalisation d’un véritable protocole d’éviction minimisant les risques pour la santé ;

• d’alléger la charge mentale des patientes

Contacts : BRUN Alice : x.alicebrun@gmail.com ; IGLESIAS GARCIA Lara : lara.iglesias.04@gmail.com

Brun Alice 1a, Iglesias Garcia Lara 1a, McKenzie Valérie 2c Soguel Alexander Ludivine 1bc 1. Filière Nutrition et diététique, Haute école de santé, HES -SO Genève, Suisse ; 2. HELVETICARE Malagnou , Genève a. Étudiantes, Travail de Bachelor ; b. Directrice Travail de Bachelor ; c. Jury Travail de Bachelor

Composition corporelle des athlètes selon le sport et le sexe

1. Introduction

Les athlètes sont en constante recherche de performance, dans laquelle l’alimentation, le poids et la composition corporelle jouent un grand rôle. L’estimation de la composition corporelle contribue à surveiller et contrôler l’état nutritionnel, à détecter ou prévenir des troubles du comportement alimentaire, à vérifier l’effet de l’entraînement ainsi qu’à adapter l’alimentation.

Cette estimation s’effectue par différentes méthodes : impédancemétrie (BIA), pléthysmographie à déplacement d’air (BodPod), absorptiométrie biphotonique à rayons X (DXA), ou plis cutanés, dont les usages et les limites ont été largement décrites Toutefois, les valeurs optimales des différents compartiments corporels sont difficiles à cerner, tant elles dépendent du niveau d’entrainement, du type de sport, du sexe, de l’âge, de la génétique et de l’alimentation

Notre but était donc de recenser un maximum de valeurs de composition corporelle catégorisées selon le sport et le sexe des athlètes, et d’y poser un regard critique en termes de compatibilité avec la santé à Quelle est la composition corporelle des athlètes en fonction du sport et du sexe ?

2. Méthode

Revue systématique incluant deux bases de données :

Critères d’inclusion :

• Athlètes hommes et femmes entre 13 et 44 ans

• Mesure de la composition corporelle standardisée

• Design transversal ou longitudinal

Critères d’exclusion :

• Absence de données de composition corporelle

• Pas de différenciation selon le sexe et le sport

• Athlètes blessés ou malades

• Méthode non utilisable en clinique

Articles : 374 identifiés à 58 analysés à 36 inclus

3. Résultats

Recensement de 11’747 athlètes : 25.5% femmes et 74.5% hommes dans 44 sports.

Données organisées dans 4 tableaux, par méthode de mesure et par sport (extrait ci-contre).

• Variabilité de composition corporelle au sein d’un même sport tant chez les hommes (H) que chez les femmes (F). Masse grasse basketball :

• H : 12%-16%

• F : 16%-28%

• Masse grasse F > H, mais amplitude de la différence dépend du niveau. Masse grasse cyclisme F :

• World class : 11.8 % (95% CI: 10.4-13.3)

• Sub-elite : 16 (95% CI: 15.3-16.1)

• Masse grasse F basse dans les sports d’endurance (11.8 %)

2/36 articles mentionnent l’état nutritionnel. Aucune investigation de troubles du comportement alimentaire ou de RED-S.

5. Discussion

4. Résultats (2)

gazon

Tableau 1 : extrait de « Composition corporelle estimée par DXA »

6. Conclusion

• Recensement à interpréter avec prudence : ne tient pas compte de l’état de santé des athlètes

• Données publiées ne sont pas des normes à atteindre, mais un repère pour le suivi

• Les professionnels doivent investiguer l’entièreté de état nutritionnel et les risques associés (pas uniquement la composition corporelle)

à Pour que les athlètes performent, ils doivent être en bonne santé physique et psychologique.

à La composition corporelle n’est pas le seul facteur de performance.

*
yasmine.clottu@gmail.com / schneebergerelea@gmail.com
FM : Fat mass (masse grasse); LBM/LST : Lean body mass/Lean soft tissue (masse maigre)
2022
N° Author (et al.) Sports Sex N Age Weight (kg) Height (cm) BMI (kg/m2) FM* (%) FM* (kg) LBM/LST* (kg) (81) RaymondPope Basketball center H 9 20.4 ±1.3 115.0 ±16.8 206.0 ±2.0 27.3 ±4.0 15.5 ±4.9 18.0 ±7.8 89.9 ±8.9 (81) RaymondPope Basketball center F 16 19.6 ±1.0 94.1 ±9.6 190.0 ±4.0 26.4 ±2.5 28.1 ±8.6 28.6 ±6.1 60.6 ±5.5 (81) RaymondPope Basketball point guard H 27 19.8 ±1.3 85.3 ±9.4 186.0 ±6.0 24.3 ±1.8 14.4 ±3.8 12.5 ±4.4 68.8 ±6.0 (81) RaymondPope Basketball point guard F 34 20.0 ±1.4 66.6 ±6.0 168.0 ±6.0 23.6 ±2.1 16.5 ±11.5 17.0 ±4.2 48.0 ±3.4 (81) RaymondPope Basketball shooting guard H 18 20.0 ±1.3 89.3 ±6.9 191.0 ±7.0 24.4 ±1.8 12.4 ±3.2 10.9 ±3.0 73.3 ±6.1 (81) RaymondPope Basketball shooting guard F 27 19.7 ±1.1 71.6 ±5.7 174.0 ±3.0 24.7 ±1.9 23.5 ±4.8 17.0 ±4.2 51.4 ±3.9 (69) Haakonssen* Cycling road world class F 21 26.6 (95% CI: 24.8-28.3) 57.12 (95%CI: 55.18-69.06) 168.7 (95% CI: 166.0171.3) 11.8 (95% CI: 10.4-13.3) (69) Haakonssen* Cycling track endurance world class F 11 22.2 (95% CI: 19.7-24.6) 63.16 (95% CI: 60.48-65.84) 173.9 (95% CI: 168.9178.9) 14.6 (95% CI: 12.6-16.6) (69) Haakonssen* Cycling road and track endurance world class F 32 27 (95% CI: 26.1-27.8) 59.54 (95% CI: 58.46-60.62) 170 (95% CI: 169.0171.4) 14.5 (95% CI: 13.7-15.2) (69) Haakonssen Cycling road and track endurance elite F 60 25.6 (95% CI: 24.8-26.4) 60.14 (95% CI: 59.11-61.16) 169.3 (95% CI: 168.1170.4) 15.5 (95% CI: 14.8-16.11) (69) Haakonssen* Cycling road and track endurance sub-elite F 76 23.9 (95% CI: 23.1-24.7) 60.71 (95% CI: 59.68-61.74) 169.2 (95% CI: 168.1170.4) 16 (95% CI: 15.3-16.1) Athlétisme Aviron Baseball Basketball Beach handball Course à pied Cyclisme sur route et piste Danse Escalade de bloc Escrime Golf Gymnastique artistique Gymnastique rythmique Haltérophilie Handball Hockey sur glace Hockey
Karaté Kick-boxing Korfball Football Football américain Judo Lacrosse Lutte Marche athlétique Patinage de vitesse Pentathlon moderne Plongeon Rink hockey Rugby Softball Sport automobile Sumo Surf Taekwondo Tennis Tir et tir à l’arc Triathlon Natation Natation synchronisée Voile Volleyball Water-polo
sur
Athlète Alimentation Hydratation Technique Tactique Génétique Récupération Santé mentale Santé physique Entourage Entraînement Formation Profession
Figure 1 : Sports représentés dans les études incluses

Prise en charge nutritionnelle pour traiter les complications de l'enfant prémature en post- hospitalisation

1

Introduction

▪ 15 millions de nouveau-nés prématurés dans le monde

▪ 6 4% de nouveau-nés prématurés en Suisse en 2020 Conséquences nutritionnelles chez les enfants prématurés persistant durant l’enfance

Défis alimentaires

34% des enfants prématurés souffraient de problèmes oromoteurs et de problèmes de comportement alimentaire

Habitudes alimentaires

Alimentation plus pauvre chez les enfants prématurés que les enfants nés à terme et habitudes alimentaires ne correspondant pas aux recommandations nutritionnelles

Education et alimentation parentale

Interactions parents-enfants négatives aux repas, plus d’inquiétudes parentales que pour les parents d’enfants nés à terme et emploi de techniques d’éducation coercitive

But

Regrouper les prises en charge nutritionnelles qui permettraient de traiter les conséquences nutritionnelles liées à la prématurité spécifiques aux thématiques « défis alimentaires », « habitudes alimentaires » et « éducation et alimentation parentale » en posthospitalisation

Objectif secondaire

Analyser les 23 études incluses dans la revue systématique de Walton et al 2022 concernant les habitudes alimentaires des prématurés

Méthode

Revue systématique

Critères d’inclusion

▪ Enfants prématurés de moins de 37 semaines d’aménorrhée en bonne santé

▪ Pays développés

▪ Période post-hospitalisation

▪ Outcome en lien avec les conséquences nutritionnelles citées dans Walton et al

▪ Français & anglais

▪ 2010-2022

Bases de données utilisées : PubMed, Cinahl, Web of science, Psychinfo

Résultats de l’analyse des études de la revue Walton et al. ciblant les habitudes alimentaires

Résultats

Aucune étude traitant l’éducation et alimentation parentale et les défis alimentaires Deux études traitant les habitudes alimentaires ont été incluses :

Francis et al. 2018 Chiale et al. 2021

Résultats saillants

Comparer les pratiques d’alimentation des nourrissons de faible poids de naissance à la sortie de l’hôpital et à 4 et 6 mois d’âge corrigé avec les lignes directrices sur l’alimentation des prématurés 12% ont respecté les recommandations alimentaires : allaitement exclusif jusqu’à 4 à 6 mois d’âge corrigé, introduction de solides entre 4 et 6 mois d’âge corrigé, supplémentation en fer et vitamine D jusqu’à 4 à 6 mois d’âge corrigé

Conclusion

Analyse de la littérature disponible sur l'introduction d'aliments allergènes et du gluten afin de fournir des recommandations spécifiques pour le nouveau-né prématuré

Les aliments « hautement allergènes » et le gluten doivent être introduits après 4 mois d’âge corrigé

oceane.fluhmann98@gmail.com

▪ Manque de données sur la prise en charge nutritionnelle des enfants prématurés

▪ Transposition des recommandations nutritionnelles des enfants nés à terme aux enfants prématurés en âge corrigé

▪ Manque de professionnel-les expert-es en nutrition dans la recherche et la prise en charge nutritionnelles des prématurés

Océane Flühmann1, Emilie Tschopp1, Clémence Moullet1 Filière Nutrition et diététique, Haute école de santé Genève, HES-SO Haute école spécialisée de Suisse occidentale
emilie.tschopp@hotmail.com
But

SUIVI DIÉTÉTIQUE SYSTÉMATIQUE DURANT LA GROSSESSE : IMPACT POUR LA MÈRE ET L’ENFANT

Introduction

Actuellement, le suivi diététique ne fait pas partie des soins prénataux usuels en Suisse bien qu'un gain de poids gestationnel excessif augmente le risque de complications. La mère serait plus à risque de développer un diabète gestationnel et une hypertension artérielle induite par la grossesse, puis de maintenir du poids acquis durant la grossesse L’enfant, lui, est plus à risque notamment de naître par césarienne, de naître grand pour son âge gestationnel ou de développer un surpoids ou une obésité durant l’enfance

Le but de cette revue était d'évaluer l'impact d'un suivi diététique systématique pendant la grossesse sur la santé de la femme et de l'enfant.

Méthodologie Sélection d'articles

Revue systématique incluant des essais contrôlés randomisés, publiés ces 10 dernières années, impliquant un suivi diététique réalisé uniquement par des diététicien-ne-s sur des femmes enceintes de toutes catégories d’indices de masse corporelle (IMC) pré-grossesses

Identification des articles sur Pubmed, Cinahl et Embase Sélection des articles Analyse de la qualité des études avec la grille de l’Academy of Nutrition and Dietetics Analyse des résultats

Au total, 10 études incluses et 13 sous-groupes analysés selon l’IMC

Variables

Gain de poids gestationnel

% de participantes ayant excédé les recommandations de gain de poids (selon l'Institute of Medicine 2009)

Qualité de l'alimentation

Apports énergétiques

Activité physique

Poids de naissance de l'enfant

Résultats significatifs pour le groupe intervention comparé au groupe contrôle

Inférieur dans 6/13 sous -groupes

Inférieur dans 6/9 sous -groupes

Améliorée dans 6/6 sous -groupes

Diminués dans 6/6 sous -groupes

Augmentée dans 4/8 sous -groupes

Inférieur dans 3/13 sous -groupes Supérieur dans 1/13 sous -groupes

Enfant né grand pour l'âge gestationnel Inférieur dans 3/13 sous -groupes

Impact du suivi diététique sur le gain de poids gestationnel (kg)

• Trois études étaient de qualité positive et 7 de qualité neutre

• Le gain de poids gestationnel a été la variable avec le plus de résultats significatifs

• Pas de type d'alimentation ou de catégorie d'IMC pour lesquels un suivi diététique a eu de meilleurs résultats.

Conclusions et perspectives

Cette revue a montré qu’un suivi diététique a un impact positif sur la santé de la mère et de l’enfant Il permet notamment d’avoir de meilleures chances d’atteindre un gain de poids gestationnel idéal Un suivi diététique systématique durant la période prénatale, par un-e diététicien-ne, devrait être recommandé indépendamment du statut nutritionnel

Il permettrait également :

(IMC(IMCdanslanorme) obésité) (toutIMC)

(IMCsurpoids+obésité)

Huietal.2011Vinteretal.Huietal.2014Huietal.2014Vescoetal.Pecceietal.Pecceietal.Pecceietal. Chanetal.VanHornetal. BuckinghamSchuttetal.Hajianetal.Mackeenetal.

(IMCsurpoids+obésité)

Bachelor en Nutrition et diététique,

(toutIMC)(IMCsurpoids)(IMCobésité)

Résultats Résultats bis cassandra.gagliani@sunrise.ch

• de rassurer les femmes enceintes notamment sur le gain de poids ;

• de répondre à leurs questions à propos de l'alimentation.

20 15 10 5 0
Cassandra Gagliani , Déborah Moser , Corinne Jotterand Chaparro
moser.deborah@gmail.com
(toutIMC) (IMCobésité)(IMCsurpoids)(IMCobésité)(IMCsurpoids)
Haute Ecole de Santé de Genève, HES-SO Directrice du travail de Bachelor, Haute Ecole de Santé de Genève, HES-SO
1 1 1 2 2
Groupe intervention Groupe contrôle
* * * * * * * p < 0.05 Pubmed , Cinahl & Embase n= 560 Tri par titre n= 110 Tri par résumé n= 45 Tri par lecture en entier n= 10

Comment est influencée la composition nutritionnelle

des fruits et légumes à la récolte en agriculture hydroponique par rapport à l’agriculture pleine terre ?

GASSER Nathalie

Bachelor en Filière Nutrition et diététique, Haute école de santé, HES-SO Genève, Suisse

FABBI Sidonie

Diététicienne, Maitre d’enseignement HES, Directrice du travail de Bachelor

Introduction – Qu’est-ce que l’hydroponie ?

• Méthode de production de denrées alimentaires (tomates, concombres, aubergines, poivrons, laitues, fraises, framboises, myrtilles, etc )

• Technique agricole issue du hors-sol (HS), en pleine expansion à grande échelle

• Fonctionnement : généralement sous abri, emploi de solutions nutritives

• Végétaux produits en hydroponie commercialisés sur le marché suisse

• Consommateurs suisses semblent réticents vis-à-vis des denrées alimentaires HS car ils l’associent à une réduction de la qualité nutritionnelle

But

Déterminer si cultiver des végétaux en hydroponie est équivalent ou pas en termes de composition nutritionnelle à un produit issu de l’agriculture pleine terre (PT)

Méthodologie

Revue quasi-systématique

PubMed, Agricola, Agris, GreenFILE, CAB Abstracts, Google Scholar n=343

Articles sélectionnés d’après les titres et abstracts n=34

Articles retenus après lecture complète n=13

Articles inclus dans la revue n=7

Critères d’inclusion

• Population : Fruits et légumes frais

• Intervention : Hydroponie

• Comparaison : Agriculture PT

• Outcome : Composition nutritionnelle en micronutriments avec ou sans macronutriments

• Design d’études : Etude interventionnelle, longitudinale

• Outils d’analyse : Quantitatif

Dates des études incluses : 1995 à 2021

Lieu : Brésil, Espagne (2x), Royaume-Uni, Corée du Sud, Québec, Inde

Résultats

• Résultats hétérogènes

• Principalement présence de différences non significatives

• Variations entre végétaux mais également au sein de denrées d’une même famille

• Majorité des études s’accordaient sur une absence de différence pour : potassium, calcium, magnésium, sodium, phosphore, soufre, azote, zinc et cuivre

• Manganèse : seul élément avec une teneur plus élevée en hydroponie d’après la majorité des études

• Concentrations en fer semblaient équivalentes ou inférieures en hydroponie

• Variations de concentration en minéraux parfois supérieures à un facteur 100 entre les études

 Globalement, la composition nutritionnelle des récoltes hydroponiques semble équivalente à celle de l’agriculture PT

Discussion

De nombreux facteurs peuvent modifier les concentrations en macro- et micronutriments dont l’irrigation, la variété utilisée, le climat, etc Les teneurs renseignées en hydroponie et en PT couvrent de manière très aléatoire les apports nutritionnels recommandés

Perspectives

Les études futures devraient inclure davantage de variables diététiquement pertinentes (ex : eau, fibres, folates, etc) Puisque la composition du sol change géographiquement, des études en Suisse sont également recommandées

Conclusion

• La composition nutritionnelle de l’hydroponie apparait comme similaire à celle de l’agriculture PT

• La réticence des consommateurs reposant sur l’argument que la valeur nutritive est diminuée en hydroponie semble infondée

• Les consommateurs peuvent consommer des produits issus du HS sans craindre une baisse de qualité nutritionnelle

Enjeux écologiques de l’hydroponie

(Liste non exhaustive)

Maîtrise de l’irrigation : réduction des quantités d’eau nécessaire Réduction, voire suppression de l’utilisation de pesticides

Diminution de la surface nécessaire pour produire une quantité équivalente aux cultures PT

Impact environnemental élevé si chauffage des serres par énergie fossile

 Pour limiter l’emploi de chauffage artificiel, privilégier les fruits et légumes de saison

Personne de contact: nath-g@hotmail.ch
© Flurin Bertschinger | Ex-Press | BAFU Niu G, Masabni J Plant Factory Basics, Applications and Advances: Hydroponics 2022; 153-166 doi:10 1016/B978-0-323-85152-7 00023-9

Chez les adultes, quels sont les facteurs de motivation et les barrières à l’adoption

d’une alimentation à faible impact environnemental ?

GUYOT Laeticia, LÖBL Laura

Bachelor en Filière Nutrition et Diététique, Haute Ecole de Santé, HES-SO Genève, Suisse

FABBI Sidonie

Maître d’enseignement HES, Directrice du travail de Bachelor

Introduction

• Les systèmes alimentaires actuels ne sont pas durables.

• L’alimentation génère des émissions de gaz à effet de serre, impacte la biodiversité et les écosystèmes, et utilise excessivement les ressources.

• 28% de la charge environnementale totale des suisses est causée par l’alimentation.

• Il est primordial de changer de comportement alimentaire afin d’aller vers une alimentaire moins impactante et plus durable.

Résultats

Freins Motivations

But

Identifier les facteurs de motivation et les freins à l’alimentation durable ainsi que le profil type des individus adoptant cette alimentation (âge, sexe, pays, statuts socio-économique et socio-culturel, et régime alimentaire)

Profil type durable

Femme

50-65 ans

Catégorie salariale basse Niveau d’éducation élevé Ayant un régime végétarien (y.-c végétalien, pescétarien, flexitarien)

Sans pathologie

de fois cité dans les articles

Principaux Freins : Prix, méconnaissances & goût

Principales Motivations : Santé, prix & goût

Facteur environnemental : de nombreuses fois cité mais que peu motivant, même chez les profils les plus durables

Ambivalence : certains facteurs sont autant des freins que des motivations (prix, goût, santé, offre alimentaire)

Méthodologie

• Revue quasi-systématique

• Équations de recherche utilisant deux concepts : la motivation et l’alimentation à faible impact environnemental

• 7 bases de données

• 11 articles sélectionnés

• Grille d’analyse-qualité qualitative du JBI

Caractéristiques des études

incluses

Perspectives diététiques

Recherche

• Etudier les profils peu ou pas durables

• Etudier les freins et les motivations chez les adolescents et les jeunes adultes de 1430 ans

• 2011 – 2022

• 3 études portées uniquement sur les motivations et 8 études sur les motivations et les freins

• Résultats qualitatifs et quantitatifs.

• Designs : transversal, observationnel ou expérimental

• Qualité des articles : moyenne à bonne

Individuelles Collectives

• Apporter des connaissances théoriques, pratiques et culinaires

• Corriger les représentations

• Mener des entretiens motivationnels

• Fixer des objectifs réalistes

• Evaluer l’efficacité de différentes interventions de santé publique en réalisant des études expérimentales sur le long terme

• Travailler sur le long terme

• Mettre en avant :

➢ Les bénéfices santé d’une alimentation durable

➢ Les qualités organoleptiques

➢ Les économies financières possibles

➢ L’accessibilité et l’offre

• Inclure les recommandations de durabilité dans celles de santé

• Sensibiliser par des campagnes d’information et des programmes éducatifs

• Instaurer un label de durabilité, une taxe CO2 et des subventions

• Mettre en avant les aspects santé et organoleptiques

• Augmenter l’offre et l’accessibilité des menus et aliments durables

• Normaliser les comportements durables

1906laeti1998@gmail.com lauraloebl.ll@gmail.com
Nombre de fois cité dans les articles
Référence article : 1. DEFRA. 2011; 2. Morren, M. et al. 2021; 3. Verain, MCD. et al. 2016; 4. Rejman, K. et al. 2019; 5. Baur, II. et al. 2022; 6. Tobler, C. et al. 2011; 7. Salmivaara, L. et al. 2021; 8. Allès, B. et al. 2017; 9. Hoek, AC. et al. 2017; 10. Verain, MCD. et al. 2015; 11. Verain, MCD. et al. 2016. Visuel, source : image libre de droit, https://www.istockphoto.com/de
Nombre

La consommation d’isomaltulose peut-elle avoir un effet bénéfique sur les performances sportives ?

1. Introduction

Les effets ergogéniques des glucides sont reconnus dans de nombreux sports et il est en général recommandé d’ingérer des mélanges de sucres à intervalles réguliers tout au long de la compétition Toutefois, certains sports ont la particularité de présenter des arrêts de jeu ou des durées variables ce qui peut engendrer des difficultés à s’approvisionner selon ces recommandations La rapide vitesse de digestion de la plupart des sucres ne facilite pas non plus cette problématique

L’isomaltulose (ISO) est un disaccharide appelé aussi PalatinoseTM trouvé naturellement dans le miel et la canne à sucre Il est composé de glucose et de fructose reliés entre eux par une liaison α-glycosidique (1 →6), dont la faible affinité avec les enzymes digestives entraîne une digestion particulièrement lente Avec sa structure chimique différente, il a intégré depuis quelques années le marché des suppléments alimentaires pour sportifs et il pourrait faciliter l’apport en glucides lorsque le suivi des recommandations est plus complexe

But : en comparaison aux glucides usuellement recommandés, l’isomaltulose pourrait-il avoir un effet particulièrement bénéfique sur les performances sportives ?

2. Méthodologie : Revue de litérature quasisystématique

Seuls les articles rédigés en anglais ou en français et portant sur la population de jeunes adultes en bonne santé, et physiquement actifs ont été sélectionnés Pour mesurer l’effet de l’isomaltulose, les outcomes étudiés sont : les concentrations plasmatiques en glucose et insuline, les oxydations de glucides et de lipides, la tolérance digestive et les performances sportives

La revue de littérature a permis de sélectionner 7 RCT dont 5 en double aveugle grâce au processus de sélection suivant :

Pubmed & Embase (N=66)

doublons et par critères (N= 58)

par analyse qualité (N=1)

3. Résultats

Les études sélectionnées ont peu de diversité sportive (cyclisme, course à pied, football), peu de sujets et uniquement de type masculin avec une VO2max comparativement similaire Les protocoles d’études sont différents (quantités et modes de consommation, tests de performance) et avec des CHO contrôles différents

tableau 1 présente les effets de l’isomaltulose comparé aux CHO contrôles

Effet de lissage de la glycémie et de l’insulinémie avec l’ISO, tendance à observer des pics moins élevés comparé aux autres glucides

 Permet un apport en glucose et fructose plus stable et sur un laps de temps plus long

L’ISO est moins oxydé que le saccharose, ce qui semble aboutir à une oxydation plus importante du glycogène endogène (Achten et al , 2007)

 Epargne du glycogène pourrait être moins importante

Moins bonne tolérance digestive avec ISO qu’avec les autres glucides à partir d’une consommation d’environ 75 g cumulée (Amano, 2021)

 ISO semble à risque de provoquer des troubles gastrointestinaux

Résultats des performances sportives

 Comparé aux glucides (MDX, GLU, FRU, GLUFRU ou SUC): mesures dans des conditions variables, peu de résultats

 Comparé aux placebos non caloriques : l’ISO permet de meilleures performances sportives

5. Conclusion

Tableau 1 : différences recensées entre l isomaltulose et les glucides contrôles selon les diverses études analysées

* : p < 0,05 MDX : Maltodextrine GLUFRU : glucose-fructose

** : p < 0,01 GLU : Glucose SUC : sucrose

*** : p < 0,001 FRU : Fructose NS : non significatif ISO : Isomaltulose PLA : Placebo NM : non mesuré

1. Glycémie et insuline : atténuation des variations de glycémie avec l’utilisation de l’ISO par rapport aux glucides contrôles Glycémies et insulinémies plus basses que les glucides contrôles dans un premier temps, puis glycémies et insulinémies plus hautes avec ISO qu’avec les glucides contrôles

2. Tolérance digestive : l’ISO est plus à risque de causer des troubles digestifs lorsque les sujets consommaient de plus grandes doses cumulées (Amano, 2021 et Miyashita et al , 2019) Pas de différences dans la majorité des études

L’isomaltulose ne semble pas engendrer de différences sur les performances sportives malgré des effets métaboliques visibles (contrôle glycémique et oxydations) En comparaison au saccharose, l’isomaltulose semble moins bien épargner le glycogène musculaire L’ISO s’avère être plus à risque de troubles gastro-intestinaux à partir d’une consommation d’environ 75g cumulés Il est important d’également retenir qu’une consommation d’ISO est bénéfique pour la performance sportive comparé à la consommation d’eau ou d’autres substances non caloriques

Contacts : michaelmarquis19@outlook.com juliana.moll@hotmail.com

6. Limites & perspectives

3. Oxydations de substrats : oxydation glucidique de l’ISO plus faible que celle des glucides contrôles dans un premier temps, et oxydation lipidique supérieure Dans un deuxième temps, l’inverse se produit : oxydation glucidique supérieure et oxydation lipidique inférieure avec ISO A l’aide de traceurs isotopiques, l’étude de Achten et al , 2007 démontre que l’ISO a été significativement moins oxydé que les glucides contrôle, aboutissant à une oxydation de glycogène plus importante

4. Performance sportive : résultats divergents La plupart des études ne montrent pas de différences

• Études uniquement composées d’hommes sportifs en bonne santé avec un nombre total d’études et de sujets au sein des études limité La population étudiée est restreinte

 Des études sur les autres genres et les personnes atteintes de maladies comme le diabète seront nécessaires dans le futur

• Les protocoles d’études testent uniquement des produits constitués à 100% d’ISO

 Des combinaisons pourraient être intéressantes, par exemple : ISOSUC

• Les protocoles sont différents au niveau des quantités et modes de consommation et des tests de performance

Michaël Marquis – Haute école de santé Genève, Filière nutrition et diététique – Co-auteurs du TBSc et du poster Juliana Moll – Haute école de santé Genève, Filière nutrition et diététique – Co-auteurs du TBSc et du poster Jocelyne Laure – Haute école de santé Genève, Filière nutrition et diététique – Co-directeurs du TBSc et du poster Robin Rosset – Université de Lausanne, Département de Physiologie – Co-directeurs du TBSc et du poster 4. Discussion
Exclusion
Études
Outcomes Types de glucides et quantités consommées Sport Nombre de sujets Évolution de la glycémie et de l’insulinémie postprandiales Oxydations glucidiques et lipidiques Tolérance digestive Performances sportives Articles Stevenson et al, 2017 ISO VS MDX VS PLA 61-68 g Football (n = 22) *** NM NS NS König et al., 2016 ISO VS MDX 75 g Cyclisme (n = 20) * * NM NS Notbohm et al., 2021 ISO VS MDX VS GLU 50 g Course à pied (n = 21) NS NS NS Amano, 2021 ISO VS SUC VS GLUFRU 77-83 g Cyclisme & course à pied (n = 13) *** : Glycémie NS : Insulinémie NM Achten et al., 2007 ISO VS SUC 165 g Cyclisme (n = 10) * * NM NM Miyashita et al., 2019 ISO VS MDX 50 g Cyclisme (n = 14) * NM * * Oosthuyse et al, 2015 ISO VS FRUMDX 126 g Cyclisme (n = 9) NS : Oxy. glucidiques • NS : Oxy. lipidiques NS NS
des
Exclusion
retenues (N=7)
Le
Figure 1 : processus de sélections des études

Quel est l’effet des probiotiques et/ou des prébiotiques sur les symptômes non-moteurs de

la maladie de Parkinson ?

Une revue quasi-systématique

Bozzini Mara, diététicienne, BSc ; Quagliara Lara, diététicienne, BSc ; Clerc Aurélien, diététicien, MSc Filière Nutrition et Diététique, Haute Ecole de Santé, HES-SO Genève, Suisse

1. Introduction

• La maladie de Parkinson (MP) est une pathologie neurodégénérative touchant 15’000 personnes en Suisse Sa prévalence est en augmentation La MP se manifeste par des symptômes moteurs et non-moteurs (SNM) Seuls les symptômes moteurs sont traités Pourtant les SNM sont aussi très fréquents et impactent la qualité de vie

• Il existe une association entre un microbiote déséquilibré (dysbiose) et la MP Les métabolites produits par le microbiote interagissent avec le système nerveux La dysbiose devient une cible thérapeutique pour traiter les SNM

• Les probiotiques et les prébiotiques favorisent la diversité bactérienne Ce traitement est prometteur pour équilibrer la composition du microbiote intestinal et apporter des bénéfices cliniques sur les SNM de l’hôte

Quel est l’effet des probiotiques et/ou des prébiotiques sur les symptômes non-moteurs de la maladie de Parkinson ?

2. Méthodes

Inclusion :

Critères de sélection

• Études interventionnelles

• Sujets humains

• Sujets atteints de la MP

• Symptômes non-moteurs

Exclusion :

• Autre devis

• Sujets animaux

• Sujets sains

• Symptômes moteurs

3. Présentation des études

7 études sélectionnées

• 4 RCT à 2 bras

• 2 études pilotes non randomisées à 1 bras

• 1 CT non randomisé à 3 bras

• Publication entre 2011 et 2021

• Entre 26 et 120 sujets

• Originaires d’Asie et d’Europe

• Durée de 4 à 12 semaines

• Probiotiques/Prébiotique/Symbiotiques

• Intervention vs placebo/avant et après intervention (∅ placebo)

5. Points clés des résultats

Bases de données

Analyse qualité

Mots-clés : parkinson disease ; parkinson ; probiotics ; prebiotics ; probiotic agent ; prebiotic agent

4. Résultats

Amélioration significative Pas d’amélioration Non évalué

• Améliorations significatives sur la consistance des selles et leur fréquence

• Résultats des autres variables plus mitigés, notamment en raison de la qualité méthodologique des études

• Sujets ne répondent plus à la définition de la constipation : fréquence moyenne de > 3 selles/semaine et amélioration de leur consistance

• Interventions jugées satisfaisantes et encourageantes pour l’observance thérapeutique

• Les symptômes gastro-intestinaux sont les plus étudiés Manque de données sur les autres SNM (dépression, troubles du sommeil, anxiété, )

• Pré- et/ou probiotiques sont de potentiels nouveaux axes thérapeutiques

bozzini.mara@gmail.com / lara.quagliara@bluewin.ch

6. Rôle des diététicien·ne·s

• Prébiotiques et/ou probiotiques : axe d’intervention diététique supplémentaire

• Prévention : alimentation méditerranéenne +/- DASH, prévention de la dénutrition

• Post diagnostic : dénutrition, gestion du poids, dysphagie, transit, gestion de la levodopa,

• Amélioration de la qualité de vie

Les diététicien·ne·s jouent un rôle systémique et primordial tout au long du parcours de soins des patient·e·s atteint·e·s de la MP

1. Parkinsons Disease [En ligne]. Dr Prem Pillay. [cité 20 déc 2022]. Disponible sur: https://www.drprempillay.org/brain/parkinsons-disease
↓ ↓ ↓
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Grille HEdS selon l’AND Grille JBI Illustration des symptômes moteurs et - Parkinson (1)

08.30 – 09.30

09.30 – 09.40

09.40 – 10.15

NutriDays 24 & 25 mars 2023

Programme de vendredi, le 24 mars 2023

Entrée | Exposition

Allocution de bienvenue

Pr Adrian Rufener, MSc BFH, diététicien ASDD, président de l’ASDD

Close the gap : recommandations alimentaires pour les systèmes en boucle fermée (all.)

Eliane Morf, BSc, diététicienne ASDD et infirmière dipl. ES, JoNCo GmbH

10.15 – 11.00

11.00 – 11.30

11.30 – 12.05

Présentations orales I

Pause-café | Exposition

DPA : où en sommes-nous ? Deux projets de la pratique (all.)

Larissa Flückiger, MSc, diététicienne ASDD, experte diététicienne de pratique avancée (DPA) en soins intensifs

Diana Studerus, MSc, diététicienne ASDD, experte diététicienne de pratique avancée (DPA) en gastroentérologie

12.10 – 12.40

12.40 – 14.40

Visite guidée des posters

Pause de midi | Exposition | Symposiums de l’industrie 12.50 – 13.35 Symposiums de l’industrie : Block I 13.45 – 14.30 Symposiums de l’industrie : Block II

14.40 – 15.15

15.15 – 15.45

15.45 – 16.35

Le point sur quelques nutriments, micronutriments et bioactifs naturels (fr.)

Dr Serge Rezzi, PhD, CEO Swiss Nutrition and Health Foundation

Pause-café | Exposition

Evaluation de la qualité dans le conseil diététique (all.)

Sandra Jent, BSc, diététicienne ASDD, Haute école spécialisée bernoise BFH

Nutrition Care Process Outcomes: A primer on emerging research and best practices (angl.)

Dr. Constantina Papoutsakis, PhD, RD, Senior Director, Data Science Center of Research, International and Scientific Affairs, Academy of Nutrition and Dietetics, Chicago, USA

16.45

17.30

Alimentation durable et sources de protéines alternatives = the perfect match ? (all.)

Michaela Bucher, BSc BFH, diététicienne ASDD, LUKS

Gaspillage alimentaire : tou-te-s concerné-e-s pour le diminuer (fr.)

Cécile BORDIER, ingénieure en alimentation, DIU en Nutrition et diététique Paris Descartes, membre du conseil d’administration de la SSHA ISA

A partir de 18.30

A partir de 19.00

Souper au Taco’s Bar pour les étudiant-e-s BSc*

Souper au Restaurant Le Nabi pour les diététicien-ne-s*

SVDE ASDD Postfach 686 T 031 313 88 70 service@svde-asdd.ch Altenbergstrasse 29 CH-3000 Bern 8 www.svde-asdd.ch
Nombre de places limité, Inscription requise
*

NutriDays 24 & 25 mars 2023

Programme de samedi, le 25 mars 2023

Dès 08.00 Enregistrement | Exposition

08.30 – 09.15

Les régimes à l’hôpital : recommandations pour une première étape (fr.)

Esther Guex, diététicienne ASDD, CHUV

Etablissement d’un consensus en Suisse alémanique concernant la nutrition à l’hôpital (all.)

Pr Adrian Rufener, MSc BFH, diététicien ASDD

Carol Truffer, BSc BFH désignée, diététicienne

09.15 – 09.30

Remise des prix du concours de posters des travaux de bachelor 2022

| Exposition 10.00 – 12.00

09.30 – 10.00

générale (partie statutaire)

12.00 – 13.00

13.00 – 13.45

13.50 – 14.25

14.25 – 15.00

15.00 – 15.25

15.25 – 15.45

15.45 – 16.15

de l’industrie : Block III

orales ll

LiMA : qu’est-ce qui nous attend ? (all.)

Rolf Müller, propriétaire gérant, Zutat GmbH

Pause-café | Exposition

Utiliser les réseaux sociaux dans son activité de diététicien-ne (fr.)

Céline Pabion, diététicienne HES, Teamnutrition.ch

Notre estomac a-t-il un cerveau ? Microbiome et psychisme (all.)

Dr Patrick Pasi, responsable du centre des troubles alimentaires, Hôpital universitaire de Zurich USZ

16.15 – 16.30

Clôture officielle et remerciements

Pr Adrian Rufener, MSc BFH, diététicien ASDD, président de l’ASDD

Le formulaire d'inscription et de plus amples informations seront disponibles à l'adresse suivante : www.nutridays.ch/fr/

SVDE ASDD Postfach 686 T 031 313 88 70 service@svde-asdd.ch Altenbergstrasse 29 CH-3000 Bern 8 www.svde-asdd.ch
Pause-café
Assemblée
Pause
de midi | Exposition
Symposiums
Présentations

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