Numéro 36 - Baiser papillon

Sitiz happy

Le Mans Evasion

B 5 destinations en amoureux

Numéro 36 • Saint-Valentin 2016

Découverte

K-Baret Polamix Hand Action Galipoli Fabrique

aiser papillon

Rencontres • Shopping • Bien-être • Beauté • Saveurs

Edito

Sitiz happy

Rédacteur en Chef : Philippe Laville Rédaction : Laure de Peyrouze, Luce Bonaventure, Sophie Berteloot, JeanCharles Lévy, Natacha de Lorenci.

© Goddimages /

happy Sitiz Le Mans est édité par happy Crazy Editions •Siège social : 14, rue Auvray • 72000 Le Mans

P. Legueenec

14, rue Auvray • 72000 Le Mans Tél : 06 26 89 45 23

PUBLICITÉ Philippe Laville 06 26 89 45 23 Anne-Sophie Passenaud 06 16 66 70 14 La reproduction des textes, dessins et photos publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de happy Sitiz qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.

Photographe : Justin Sicard Photo couverture : Nadya Korobkova / Shutterstock Valeur de ce magazine : 0,50 e Distribution : effectué directement par happy Sitiz par portage dans certains magasins et enseignes du Mans et dans quartiers ciblés.

Impression : ITF (Mulsanne) RCS Le Mans 500 564 240 ISSN : en cours Dépôt légal : à parution Directeur de publication : Philippe Laville

36 Découvertes

16 Sévérine Jérigné 20 K-Baret 22 Polamix 24 Hand Haction 28 Le Chemin de Table

Rendez-vous

Optiz 4 Happiz 6 Foliz 12 Sortiz 18 Gourmandiz 26 happyroscope 30

Baiser papillon

D

2015 s’est éteint sur de sombres images. 2016

prend la suite, tellement fragile, la vie suspendue à

un cil. Pourtant, malgré le froid, un certain pessimisme,

peut-être la peur du lendemain, la nymphe est devenue pa-

pillon. On vous a concocté un numéro de Saint-Valentin avec beaucoup de douceur, un brin d’évasion et un soupçon de folie. Les ingrédients parfaits pour démarrer l’année de la meilleure des façons !

Philippe Laville

Numéro 36 Envie de réagir à nos sujets, de nous contacter ?

Rejoignez happy Sitiz sur Facebook sur notre site www.happy-sitiz.fr ou contacter notre rédacteur en chef à phil.laville@gmail.com

happy Sitiz remercie tous les annonceurs présents dans ce numéro

Young generation © Jean-François Mollière

A l’occasion du festival Les Photographiques, présent sur Le Mans du 5 au 27 mars prochain, le Sarthois Jean-François Mollière se veut témoin d’une jeunesse. Son exposition “Youth“ capte la poésie des corps, l’énergie du moment.

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Optiz

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Happiz Willy Fourreaux

Rencontres Sitiz © Justin Sicard / happy Sitiz

© Justin Sicard / happy Sitiz

Atelier du.

© Justin Sicard / happy Sitiz

Coralie Dumont a toujours aimé fabriquer de façon minutieuse des petites choses. Un père architecte et la voici titulaire d’un Master en architecture obtenu à Nantes. Après avoir travaillé un an à Dublin, elle revient en France. « Dans le même temps, je concevais des bijoux pour la famille, les amis. » C’est un succès. « J’ai alors pris le statut d’auto-entrepreneur pour pouvoir le faire de façon plus professionnelle.» Ses créations (boucles d’oreilles, bracelets, bagues...) sont aériennes, légères et romantiques. Tout ce que happy Sitiz aime...

Expert en plan B Willy Fourreaux y croit. Lui qui vivait encore à 100 à l’heure il n’y a pas si longtemps, au rythme des ouvertures des magasins Moto Expert, semble toujours à fond sur la manette d’accélérateur. « Mon rôle était d’aider les franchisés à monter leur affaire dans toute la France et de les suivre pendant un certain temps. » Mais le n°1 français en pièces détachées et accessoires moto, basé au Mans, est sorti récemment de sa “trajectoire“. « De 82 magasins, nous sommes passés à 23. » Exit Willy... « Il m’a fallu rebondir très vite. Je me suis alors fixé 20 jours pour trouver quoi faire. » Ce fonceur, pas motard pour un sou avant d’intégrer le monde de

IACP 3D Laurent Clément, c’est IACP 3D, comprenez Impression Additive et Conception de pièces 3D. « J’étais dessinateur industriel dans un bureau d’études. Adepte des impressions 3D, je crois beaucoup dans cette nouvelle technologie. » Au point d’ouvrir, rue du Cirque, sa boutique : « Nous pouvons faire des objets selon les fichiers des clients, modéliser nous-mêmes un élément à partir d’une photo ou d’un schéma, refaire une pièce cassée...» Une infinité de solutions en 3D pour particuliers et entreprises.

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la moto, choisit alors un autre circuit : « celui de la conciergerie », sourit-il. « Après avoir regardé ce qui se faisait ailleurs, le potentiel au Mans, je lance Plan B Conciergerie à la mi-février. » Très organisé, travaillant en réseaux, Willy s’oriente d’abord sur la conciergerie d’entreprises : « Le principe : l’employeur paie mes services pour que je me mette à la disposition des salariés.

Quand on sait qu’en moyenne, 20 à 30% du temps de travail des salariés est consacré à résoudre des affaires personnelles, au final, l’entreprise est gagnante. » S’occuper d’une vidange, d’un pressing, faire des courses, trouver un cadeau, des fleurs... Le “plan B“, maintenant c’est Willy !•

Le bar des colorsites C’est une première au Mans. Fort d’une expérience de 20 ans dans la coiffure, Sébastien Ragot vient d’ouvrir rue Courthardy Le bar des coloristes, salon de coiffure franchisé spécialisé dans la couleur à emporter ou à faire sur place. « En 15’, on fait un diagnostic du cheveu puis la cliente repart avec un produit et son mode d’emploi pour faire sa coloration chez elle.» Ou bien : « nous faisons nous-mêmes l’application en gloss, racine ou flash. » Et pour les fidèles : « il y a ensuite la formule de réassort où l’on vient juste chercher sa coloration.» © D.R.

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Parfums artistiques • Bougies parfumées • Parfums d’ambiance

Passage du Commerce • Le Mans • 02 43 14 97 85 Saint-Valentin, un Parfum, une Promesse d’exception pour Elle, pour Lui ...

... laissez aussi votre désir s’enflammer avec la bougie parfumée Délice des Libertins et la bougie de massage Alcôve Royale.

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Happiz Rencontres Sitiz

Frédérique Toutain

© Justin Sicard / happy Sitiz

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Rythm’n BD

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Angevin, Joël Chateau n’a pas mis longtemps à se décider quand il a appris que Platine BD, boutique de livres, BD, vinyls et DVD d’occasion, rue nationale, était à vendre : « J’étais un client fidèle à la boutique d’Angers. Le propriétaire cherchait un repreneur pour celle du Mans. » Avec une nouvelle identité, Rythm’BD, Joël a repris le stock existant et apporté sa touche personnelle : « J’ai ouvert un rayon jeunesse avec du produit neuf. Et également un rayon polars d’occasion. » Tout en développant la BD, les figures et les vinyls d’occasion.

Mlle Zelda C’est à Poitiers que Constance Pouillaude, toute nouvelle Mancelle, obtient un BTS en négociation relation clients. Mais fan de coiffure, elle décide de passer un CAP puis un BEP et travaille pendant 9 ans dans un salon Franck Provost avant de changer totalement de vie : « J’ai eu envie de créer, de coudre.» Fan de Wax, ce tissu africain si coloré, « j’ai de la famille au Gabon », elle l’associe à des imprimés plus classiques.

Résultat : les guirlandes, sacs, faux-cols ou écharpes de Mlle Zelda sont à tomber !

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Du bleu à l’âme Enfant, Frédérique Toutain adorait la nature. « J’avais une petite poussette où je mettais mes escagots », se souvient--elle. Plus tard, diplôme en poche, elle se balade dans Paris avec sa petite valise pleine de minutieux outils pour travailler chez les joailliers et bijoutiers de la capitale. Aujourd’hui, après dix ans passés au Mans, dans le prêt-à-porter féminin, où elle habillait et “accompagnait“ ses clientes, Frédérique a changé totalement de

envie d’accompagner encore plus des personnes qui souhaitaient résoudre un objectf précis : arrêter de fumer, gérer un stress, retrouver la confiance, faire son deuil... » En perpétuelle recherche, Frédérique s’oriente donc vers l’hypnothérapie : « L’hypnose est un accélérateur très puissant de changement. Cela permet d’actionner des tas de leviers. » Formée à l’école ericksonienne (hypnose qui suit le cheminement erratique de l’insconscient

« Un accélérateur très puissant » voie. Elle s’est lancée dans l’hypnothérapie : « Finalement pas tant que ça, sourit-elle. Car, très vite, je m’étais aperçue qu’en boutique, les femmes venaient également pour discuter, se confier. Avec l’envie qu’on leur apporte un réel bien-être sous toutes ses formes ! » En 2013, grâce à la formation professionnelle continue, Frédérique s’oriente vers le coaching. « J’avais

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de façon “bienveillante“), Frédérique vient d’ouvrir son cabinet (rue Armand Saffray), dénommé Ceci n’est pas bleu, avec une éthique simple : « Je ne donne jamais de solution. Si la thérapie réussit, c’est à chaque fois le client qui va trouver en lui-même la solution.

Mon travail est de cerner la personne, voir comment elle fonctionne puis de travailler avec son insconscient. Sur du court ou du long terme. » •

Happiz L

happy Sitiz en parle © D.R.

Troc Montoise

Valérie Capelle a abandonné les Halles du Mans pour installer son salon de manucure, avenue de la Libération (tout proche de l’arrêt de tramway Lafayette). Dans un espace toujours aussi coquet, style baroque, rose et noir, très lumineux, elle dispense ses soins avec autant d’attention : gel sur ongles naturels, pose de faux ongles (avec ou sans French) et également beauté des ongles de pieds. Ouvert du mardi au samedi, L’Ongle Chic propose toujours sa gamme de maquillage (Sun Institute) à base de poudre minérale naturelle.

Nouveaux-nés Si petits. La Sarthoise Nathalie Besnard vous suit de la grossesse aux premiers pas de bébé. Et souvent bien au delà. Du pur bonheur. © Nathalie Besnard Photographie

L’Ongle Chic

Présent depuis 15 ans dans la rue du même nom, Troc Montoise a ouvert dans le pas-de-porte contigu une nouvelle enseigne de dépôt-vente de vêtements masculins, Troc Montoise Hommes. « C’était une demande de notre clientèle », précise Patrick Larmignat qui gère avec sa femme Liliane ces deux boutiques. Soucieux d’aller vers la qualité, Troc Montoise Hommes ne propose que des vêtements et accessoires (dont chaussures) de marques reconnues, comme Hugo Boss, Canali, Ralph Lauren, MCS ou encore Eden Park.

Privilège

© MCS

Moure

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Centre Ayurvédique

Depuis très longtemps, Patricia Ferru est attirée par le mieux-être. Il y a trois ans, cette Mancelle décide de se former pour ouvrir son Centre Ayurvédique Dhanvantari. Elle suit les cours du Centre Ayureveda de Bordeaux, partenaire de la clinique Chakrapani et du Centre de Recherche du Docteur Kotecha à Jaïpur en Inde. « Ici, chaque massage et chaque soin ont leur protocole mis en place par la clinique Chakrapani, selon des pratiques ancestrales. Les huiles et herbes viennent directement du laboratoire de la clinique.Elles ont toutes leurs spécificités. » Stress, circulation sanguine, maux de tête... Laissez-vous tenter. L’esprit de l’Inde vient à vous.

Elie et Mounia Moure, propriétaires du restaurant libanais Layaly 24 (rue du Docteur Leroy), ont ouvert à quelques pas de là, rue Auvray, une sandwicherie libanaise, dénommée Moure. « De plus en plus de clients venaient nous acheter uniquement des sandwichs. Cela n’était pas facile de les servir. Et comme, nous avons appris que certains qui en voulaient n’osaient pas entrer.» Moure propose de délicieux sandwichs falafel (végétarien) ou chawarma (poulet ou bœuf), ainsi que des mezzés à emporter ou à consommer sur place.

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Happiz Jonas Missaye

Rencontres Sitiz

© Justin Sicard / happy Sitiz

© www.photo-genic.fr

Salon Romain Buon

© Justin Sicard / happy Sitiz

Romain Buon est revenu à ses “premières amours“. Après avoir fait son apprentissage à Sablé, ce coiffeur, titulaire d’un Brevet Professionnel, a œuvré durant 11 ans rue du Port (chez Luc Galmart) avant de partir quelques temps de la rue : « quand j’ai eu vent qu’un salon y était disponible, j’ai foncé. » Retour à la case départ ! Avec Jessica, son assistante, qui travaillait auparavant chez Marc Créations, l’artisan coiffeur, comme il aime à se définir, y a ouvert son salon mixte. Ici, l’ambiance est cosy dans un décor aux accents scandinaves.

La Fée Dentelle Après une licence d’anglais, un passage à l’IUFM, Angéline Rousseau travaille dans des structures nécessitant la connaissance du langage des signes. Puis son mariage approchant, elle s’intéresse à la décoration : « c’est là que le déclic s’est produit. » Aujourd’hui, avec La Fée Dentelle, elle propose une large palette (menus, faire-parts, petits objets, centre de table...) pour sublimer chacun de vos événéments. Un anniversaire, un mariage, un baptême... A elle, d’être votre bonne fée !

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La bonne étoile Au Mans depuis 1992, Jonas Missaye a eu dernièrement besoin de retrouver sa Guyane, de se ressourcer : « Je suis arrivé ici à 16 ans. J’étais venu avec la sélection guyanaise à Clairefontaine. Un recruteur du Mans m’avait reperé. Je suis entré au centre de formation.» Un genou qui lâche et voilà le jeune Guyanais à son tour lâché par Le Mans UC. « Je n’avais plus rien. J’ai dû me reconstruire.

Mais comme mon rêve ultime n’était pas d’être footballeur professionnel, j’ai suivi ma bonne étoile. » Avec en main un appareil photo, son nouveau complice. « Je me suis installé progressivement dans ce métier. Petit, j’avais un grand frère qui faisait de la pho-

to amateur. Ado, j’adorais faire des images, les développer. » Au Mans, Jonas a trouvé depuis un moment son équilibre dans la Cité Plantagenêt où se trouve son studio.

Fan d’argentique, il excelle dans la photo de portraits haut de gamme : « j’adore ce procédé car l’image n’est pas aussi parfaite, aussi lisse qu’en numérique. Comme la vie...» Au point, qu’à son retour de Guyane, le Manceau envisage de ne faire plus que ça : « je travaille pour des agences.

Je fais des books pour des acteurs, de mannequins. » Avec l’envie de voyager : « Je voudrais associer les deux.

Partir pour faire des portraits.» Et toujours en suivant sa bonne étoile... •

Scrummy Burger Installé au début de l’avenue Félix Geneslay, ce restaurants de burgers fait dans l’authentique : pain livré tous les matins par un artisan boulanger, viande d’origine locale ou française hachée sur place, fromage de coopérative découpé au resto... Tout est 100% frais.

A manger sur place (miam) ou à emporter, les Burgers de Scrummy sont à craquer. Du Vég (Polenta, cantal, endives braisées, tomates, oignons rouges, sauce tartare) au Rossini (bœuf frais, terrine de foie gras, chutney tomate, salade, cheddar). Hummm !

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©scrummyburger.com

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Foliz Saint-Valentin

Par Vincent Vega • Photos D.R. et agences

« Emmène-moi ! » Tout de suite ou dans quelques mois. Complices, quelques agences du Mans vous proposent une évasion à deux. Pour mieux vous retrouver en amoureux.

L’Ouest américain à moto La Californie, la côte Pacifique, les parcs nationaux, les déserts mythiques...

11 jours, 9 nuits. Départ de Paris (Le Mans-Paris inclus)

A partir 3 950 euros/personne Emeraude Voyages, Le Mans

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La vie de nabab à Oman Une semaine à l’hôtel 4 étoiles Shangri-La Al Waha à Mascate,7 jours/5 nuits avec petits déjeuners au départ de Paris le 16 avril 2016

A partir 1 179 euros/personne Club Med Voyages, Le Mans

Le grand large en 4 mâts A bord d’un voilier de la compagnie Star Clipper, une découverte de l’histoire ancestrale de la Grèce (départ les 23 et 30 juillet 2016)

A partir 2 399 euros/personne Thomas Cook Voyages, Le Mans

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Foliz

les gondoles à Venise Week-end (3 jours, 2 nuits) à l’Hôtel Firenze 3 étoiles au départ de Paris

A partir 342 euros/personne Thomas Cook Voyages, Le Mans

Du bleu à l’infini...

Haïti à l’Hôtel Lookea Magic Haïti 4 étoiles en formule tout inclus (9 jours, 7 nuits)

A partir 1 139 euros/personne Look Voyages, Le Mans

Prix TTC par personne indiqués à titre informatif pouvant varier à tout moment. Les destinations proposées le sont à titre indicatif sous réserve de disponibilité et peuvent être limitées dans le temps.

Conditions particulières (vol, compagnies, assurances, taxes, frais d’aéroport, hébergement...) à voir avec les agences proposant ces destinations. Club Med (rue Courthardy), n° licence : IM 035 10 0011.

Emeraude Voyages Mauger (rue Courthardy), n° de licence : IM 072 10 0012. Look Voyages (avenue François Mitterand), n° de licence : IM 044 10 0009. Thomas Cook : IM 092 10 0061

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Sitizen Séverine Jérigné

Le génie, c’est elle !

Avec sa Galibox, Séverine Jérigné va peut-être révolutionner le monde des produits ménagers en offrant la possibilité de les fabriquer soi-même.

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Par Philippe Laville

Toute petite, Séverine Jérigné aurait-elle rencontré une bonne fée dans la forêt de Brocéliande ? Elle qui, ado, voulait être comédienne, a reçu en septembre dernier un prix, celui de l’Audace féminine, décernée par Initiative Sarthe. Non pas pour être montée sur les planches mais pour avoir mis en boîte une idée de génie… « Tout de suite, j’ai eu soif d’autonomie », concède-t-elle. Après un BTS en action commerciale par alternance, la voilà sur les routes du Grand Ouest pour vendre des lunettes. Puis, elle intègre Novalto : « Je m’occupais de la Sarthe et la Mayenne. Le principe était simple : faire adhérer à ce groupement des entreprises de moins de 50 salariés pour bénéficier d’un vrai CE. » Durant sept ans, Séverine anime son réseau, rencontre des milliers de chefs d’entreprises : « J’en ai fédéré 400 », souligne-t-elle modestement. Puis vient le temps de s’occuper un peu de soi : « Lors du congé parental de mon deuxième enfant, j’ai senti qu’avec Novalto, j’avais fait le tour, que l’aventure était terminée. » Très engagée dans l’anti-consumérisme, « je trie beaucoup, je troque, je réutilise », Séverine a alors une idée. « Je faisais tout simplement la vaisselle. Déjà, je fabriquais moi-même ma lessive. Je me suis dit : pourquoi n’existerait-il pas un moyen de fabriquer soi-même tous les produits ménagers ? » Séverine fait alors feu de tout bois : documentation, recherche sur internet, étude de marché, business plan et surtout élaboration des recettes : « ma cuisine est devenue un vrai laboratoire ! »

Ecolo, cette démarche se doit également d’être authentique : « la conception des produits de la maison est opaque. On ne sait pas réellement ce qu’il y a dedans.

Mon idée était que tout devait être transparent. Il fallait que les gens fabriquent eux-mêmes leurs produits de façon écologique en connaissant exactement leur composition. » Aussi est née la Galibox, boîte en carton composée de sept ingrédients (percarbonate, savon liquide, cristaux de soude, acide citrique…), avec en prime trois flacons de la collection Galipoli, également doseurs gradués pour composer ses liquides,

« Avec la Galibox, la ménagère “in“ peut tout faire » ainsi qu’un livret de recettes : « Dans cette logique d’authenticité, il était impensable de garder pour moi ce savoir-faire. Même après des semaines entières à trouver les meilleurs dosages. » Ainsi, grâce à Galipoli Fabrique, basé à Cré-sur-Loir, la ménagère “in“ (« et les amies, c’est moi qui l’ai fait ») peut tout réaliser : lessive, produit sol, assouplissant… Aussi bien pensée que la Little Box, référence en la matière, la Galibox , vendue sur le net, a déjà près d’un millier de fans réparti dans toute la France : « Une communauté est née. » Et elle n’a pas fini de grandir ... du sol au plafond ! •

© Studio Photo JM2 / Galipoli Fabrique

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Sortiz Rubrique réalisée par Luce Bonaventure

© D.R.

Norman

Danse

© D.R.

Rouge « Si la danse hip-hop avait une couleur, elle serait rouge » selon le chorégraphe Mickaël Le Mer. Sur un plateau nu, plutôt noir et sombre, sept danseurs masculins, tous virtuoses de break danse, forts d’un vécu et de personnalités bien différentes, occupent une scène parfois troublée par la projection d’images évoquant la fémininité. A l’image du rouge, couleur ambigüe entre passion et déchirement, la troupe évolue avec force et sensibilité sur une bande sonore toujours aussi efficace de Fabrice Tison.

La Maison Tellier La Maison Tellier tient la baraque, celle du rock folk français. Helmut et Raoul, les deux frères Tellier, épicentres de ce club des 5 troubadours country-éléctro, teinté d’une pincée anglo-saxonne, puisent leur musique dans notre terroir français, leurs références ciné (Sergio Leone, Usual Suspects...) et leur sincérité.

One Man Show Michael Gergorio

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Agnès Jaoui

happy

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Hubert Félix Thiéphaine Hubert-Félix est indéstructible. Premier album en 1978, ce rockeur poète connaît une ascension fulgurante dans les années 80. Ecorché vif, souvent au bord de la rupture, ce stratège de l’inespoir, double primé aux Victoires de la Musique en 2012, fuit sans cesse le bonheur.

Palais des Congrès• 24 mars à 20h

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Pour fêter ses 10 ans de scène avec son équipe, ce faux rockeur, qui a commencé au lycée en s’essayant à chanter à la manière de Kurt Cobain ou Thom Yorke, revient avec les meilleurs moments de ses trois précédents spectacles et quelques surprises. Un organe vocal extraordinaire, une performance bluffante par un petit gars tellement bien...

Antarès • 17 mars à 20h © D.R.

Sitiz

© D.R.

Rock

Coup de cOur

Centre Joël Le Theule (Sablé) • 27 février à 20h

Antarès • 24 février à 20h30

L’Oasis • 26 février 20h

L’Espal • 18 mars à 20h30

Agnès Jaoui est magique. La comédienne, scénariste et réalisatrice sait tout faire. Même chanter... En 2003, dans Comme une image, elle était professeur de chant. Là, accompagnée avec complicité du quintet Official, Agnès Jaoui plonge dans ses racines tunisiennes, s’aventure au Liban avec Fairou, se balade en Israël avec Schlomo Ba. Retrouvant souvent musiques et paroles de son enfance, elle rebondit à Cuba ou en Amérique du Sud. Dix ans après Historias de amor, Nostalgias est un régal.

Norman est un enfant du net. 6 millions d’abonné sur YouTube, 4 millions de fans sur Facebook, près d’un milliard de mini-films visionnés... Aujourd’hui, Norman (ne) fait (pas) que des vidéos ! Il est partout. Et même sur scène où encore plus que sur ses posts, il est le seul maître à bord pour se lâcher. Faux timide qui ose tout, veritable perfectionniste, ado marqué par la vie, Norman en vrai est plus “beau“ que sur votre computer...

Surpriz

K-Baret

C’est Las Vegas !

Non, vous ne rêvez pas : vous êtes bien en Sarthe et non pas dans le désert du Nevada. Et oui, à Oizé, il existe bien une vraie revue de music-hall.

O

Texte de Frederick Austerlitz • Photos Goodimage / P. Leguennec

Oizé. 16 heures. Le parking du K-Baret est encore désert. Ce soir, à la nuit tombée, il sera plein. En cet mi-janvier, 400 personnes ont réservé pour la soirée. A l’intérieur, les tables sont quasiment dressées. La chef de rang et son équipe s’activent dans un ballet millimétré. En cuisine, le chef à la tête de sa petite brigade travaille ses produits frais au rythme de la musique.

Car sur la scène, les danseurs répètent sous la direction de Nathalie Tournaire, directrice de la troupe et créatrice de toute la chorégraphie présentée ce soir. « Il s’agit de la mise en place pour parfaire chaque détail. » Près du podium, Nicolas Guitton est à l’origine de ce projet un peu fou : « quand j’ai racheté ce lieu bien connu des Manceaux puisqu’il abritait Le Rafal, une des boîtes les plus branchées de la Sarthe, je me suis

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tout de suite projeté dans cet espace avec l’idée d’en faire un des plus grands cabarets de province. » Vendéen, professionnel de la nuit, Nicolas fait quelques temps plus tard une heureuse rencontre. Laurent Adoner, directeur artistique de La Prod, structure spécialisée dans l’événementiel, décroche son téléphone : « quand j’ai eu vent qu’un nouveau cabaret se montait ici. J’ai proposé mes services. » Entre les deux hommes, le courant passe. Allure d’acteur à la Lautner, Adoner bourlingue depuis 25 ans dans le monde du music-hall.

Sa boîte, La Prod, travaille notamment de façon continue pour la Télévision Suisse Romande. A Oizé, Laurent Adoner et son équipe s’investissent à fond. « Pour K-Baret, nous avons conçu une revue avec des tableaux uniques, des costumes spécifiques. »

Rythme brésilen. Medley disco.

French cancan pour le final !

Le grand show

8 danseurs (six filles à croquer et deux beaux gosses), une bande-son mêlant musiques originales, chansons populaires, french cancan, Rihanna & Co, parures exceptionnelles, jeu de lumières… La revue du K-Baret, c’est du costaud. « Pour concevoir ce spectacle, nos danseurs professionnels au nombre de 14 ont répété à Paris durant trois semaines, 8 heures par jour, confie Nathalie qui a dessiné toutes les tenues réalisées ensuite par sa mère Josy. Puis, avant la première, nous sommes venus ici pour une semaine de montage. On a travaillé le moindre détail notamment le training des costumes. » A savoir le changement de parures, mode arrêt au stand en Formule 1, pour que tous les tableaux s’enchaînent sans heurt.

19h. Les premiers invités arrivent. D’abord les VIP, accueillis dans le club lounge avec champagne et qui dîneront ensuite dans la “fosse“. Une demi-heure plus tard, les autres convives. 20h30. La salle est pleine. Le

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«

repas dure deux heures animé par Jean-Christophe K., Sur scène, un chanteur local. Dans la salle, on rit. On discute. On déguste les plats qui s’enchaînent. 22h30, ça y est, c’est le grand show ! « Tout a été élaboré pour qu’il n’y ait pas de temps-mort. » Les tableaux défilent. Plumes. Tenues sexy. Danse tribale. Ça pulse. Ça bouge. Ça chante. Une attraction à mi-spectacle et ça repart ! Las Vegas n’est pas loin. Les yeux des convives brillent. De nouveaux habits de lumière. Un tableau style Crazy Horse. Rythme brésilien. Medley disco. French cancan pour le final ! 0h15. Les danseurs saluent une salle comblée. « Nous sommes réellement surpris par l’engouement suscité, précise Nicolas Guitton. Nous ne pensions pas avoir un retour si rapidement. » Dehors, le parking se vide un peu. Certains décident de prolonger l’instant dans le lounge club devenu discothèque pour quelques heures. La troupe, elle, part se coucher. Demain, elle remet cela. Pour février, l’agenda est déjà bouclé. La revue va devoir faire des “heures supplémentaires“... • 21

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Optiz

Polamix

Textile garage

Photos Justin Sicard / happy Sitiz et D.R.

Un couple de Sarthois, passionnés de vieilles mécaniques, a lancé sa marque de vêtements. Vous la trouverez au Mans, à la boutique Au cœur des artistes.

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Tout est fabriqué dans leur garage Polaroil.

Graphisme et sérigraphie artisanale !

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© Extrait du livre Hand art / Editions de La Martinière

Surpriz

Hand Action

Les vrais Experts Basé au Mans, le seul magazine français sur le handball entretient des liens privilégiés avec Nikola Karabatic et ses acolytes.

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Texte de Vincent Véga • Photos Jean-François Mollière / Stéphane Pillaud

En 1982, une bande de jeunes Manceaux, fans du SC Moderne, crée Maxi-Basket. Au fil des années, le titre devient la référence en France. Puis, le groupe manceau d’édition se diversifie, lance un magazine de football juste avant le Mondial 98 et, et en décembre 2000, débarque dans le monde du handball français en créant Hand Action : « Un mois plus tard débutait le championnat du monde en France, se souvient Rodolphe Tréhet, rédacteur en chef du magazine et présent dès le premier numéro. On a eu le nez creux.

Les Français sont devenus champions du Monde en battant la Suède après prolongations. Tout le monde se souvient encore du but de folie de Greg Anquetil à Bercy pour arracher le temps supplémentaire. Sans pub, sans relais, on a vendu 20 000 exemplaires au

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premier numéro. Un exploit ! » Et sans le savoir, la jeune rédaction s’envole pour devenir un témoin unique du handball français.

Aujourd’hui, de tous ces mags, seul le mensuel de hand, racheté par un groupe parisien il y a quelques années, est encore vivant et toujours basé au Mans, à Novaxis. Et en 15 ans d’existence : que de titres mondiaux, de couronnes européennes et de sacres olympiques ! « Nous sommes des journalistes heureux. Les Français sont les meilleurs joueurs du monde. Tout le monde les envie », confesse Rodolphe Tréhet. A son numéro 166, Hand Action entretient même avec les Experts des relations “intimes“ : « On connaît très bien tous les joueurs, évoque le rédac’ chef. Malgré leur stat de stars, ils n’ont pas changé. Certes, les

Les Experts ? On trouve chez eux de très belles richesses humaines

jeunes sont plus branchés, plus hype. Mais les anciens sont là pour leur transmettre les valeurs du groupe. » Dans la plus grande simplicité : « Quand Jérôme Fernandez, l’ancien capitaine des Bleus, a gagné la Ligue des Champions 2006, j’ai fait le lendemain de la finale l’interview chez lui. On était en famille, au soleil autour de la piscine. Le midi, Jérôme a fait un barbecue. » Et pour le numéro 100% spécial Karabatic de cet été : « Nikola était encore à Barcelone. Je suis allé le voir. Il m’a accueilli toute une journée, m’a invité au resto… »

Avec les Bleus aux JO de Rio

Dans le bureau contigu, Hugo Chatelain, arrivé en 2002, côtoie lui les filles. Là encore, dès ses débuts, il a joué la bonne étoile du hand français : « Mon premier déplacement avec l’équipe de France était pour le Mondial 2003 à Zagreb. Les filles ont été championnes. Après le match du dimanche, j’ai bossé jusqu’à 5 heures du mat’ pour faire mes papiers et le lendemain, fatigué, j’ai raté l’avion ! » Comme pour

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les garçons, Hugo suit partout ces Femmes de Défi : « Cet été, je retourne au Brésil pour les JO. J’y étais allé pour le Mondial 2011 lorsqu’elles ont fini vice-championnes du Monde. » Dernier arrivé de la bande, Jonathan Timbou est également un proche des Bleus : « j’ai grandi à La Réunion.

J’y ai connu là-bas certains joueurs, leur famille. » Et des souvenirs plein la tête : « je me souviens particulièrement de notre voyage en Argentine, Karabatic prenant un cours de tango, notre visite des quartiers défavorisés... » Joueur de handball dans un club du Mans, il a même été invité par les Experts à évoluer à leurs côtés lors d’un match de gala à la Réunion. Autre témoin, le Sarthois Jean-François Mollière. Reporter magazine pour les ex-rédactions foot et basket pour lesquelles il a déjà photographié des étoiles comme Zinedine Zidane ou Tony Parker, il“shoote“ à présent les meilleurs joueurs de la galaxie handball. « Ils ne sont en rien déconnectés de la réalité. On trouve chez eux de très belles richesses humaines... » • 25

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Gourmandiz Invitez vos amis un après-midi !

La pétillante animatrice Rubrique réalisée par

de Louise Cuisine vous

Louise Fourmont

propose de les régaler.

Tea Time

Goûters (très) gourmands pour petits et grands

La Chandeleur (Pour 6 personnes) . 250 g de farine . 4 œufs . 1/2 litre de lait entier . 1 pincée de sel . 1/2 gousse de vanille . 1 cuillère à soupe de sucre en poudre . 1 cuillère à soupe de Cointreau Laissez reposer la pâte à crêpes 8h. Au moment de réaliser vos crêpes ajoutez 50 g d’eau froide, pour des crêpes aérées et savoureuses. Un goûter d’enfant ?

Un peu de colorant liquide dans votre pâte à crêpes et vous avez des crêpes rose princesse ou bleu monstre !

Cannelés Chocolat Caramel

doucement mais sûrement ! • Dans un autre récipient, fouettez les oeufs (tempérer, sortie du réfrigérateur sinon cela peut faire durcir le caramel et le chocolat) avec la farine. Enfin, ajoutez la sauce caramel et chocolat aux oeufs et à la farine. Fouettez au batteur électrique et versez dans vos moules. Cuisson, four préchauffé, 20 min à 180°c.

Laissez refroidir avant de démouler.

(30 mini-pièces) 250 g de sucre . 150 g de beurre . 15 g de crème liquide . 125 g de chocolat noir .

50 g de farine . 3 œufs Réalisez un caramel, mettez le sucre avec 40 g d’eau dans une casserole (ne pas salir les bords). Et sans mélanger (ni remuer, ni touiller, ni fouetter) laissez colorer à feu moyen. • Décuire avec la crème et ajouter à suivre le beurre en petits morceaux. • Laissez tempérer ( à 35 °c en- 180 g de sucre en poudre . 250 g viron) et ajoutez le chocolat, de Noix de Coco . 2 œufs en morceaux, qui va fondre Mélangez le tout. Réalisez

Rocher Coco

L’astuce Les Churros c’est une tasse de farine pour une tasse d’eau, une pincée de sel et un peu d’arôme de votre choix. Cuisson : friture. Les enfants en raffolent ! des petits tas sur une plaque à four recouverte de papier cuisson. Humidifier vos doigts, pour éviter que cela ne colle. • Cuisson : 12 min à 200°c, légèrement doré mais pas trop sec. •

Louise Cuisine • sejourauxforges.fr • 06 70 54 22 98 • fourmontlouise@gmail.com Auberge des Forges, 24 rue Principale, 72350 Viré-en-Champagne

Un air du Sud Spécialités méditerranéennes, cuisines, vins et charcuterie Corse, Italie, Espagne et Provence

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Le Chemin de la Table

Coude à coude chaleureux Gare Sud, Catherine et Pascal Moussu proposent chaque midi et vendredi soir une cuisine de quartier, simple, sûre et chaleureuse.

O

Texte de Jean-Charles Lévy • Photos Justin Sicard / happy Stiz

On venait de se faire refouler d’un restaurant de l’avenue Jaurès. 20 heures, un vendredi soir. J’avais de l’énergie à dépenser dans les maxillaires et au fond du ventre une dalle de loup. Ma femme, c’était pareil. Où dénicher une bonne petite cuisine française, sans mauvaise surprise, accompagnée d’un bon vin charpenté ?

On n’était pas au bout de nos peines. Ma femme me dit : « Je connais un restau derrière la gare. Il est ouvert tous les midis. On peut essayer le soir. » Ma femme est une aventurière. Bingo ! C’était ouvert.

Le soir, dans ce quartier d’affaires, l’avenue Lefeuvre est déserte. La vitrine du Chemin de la Table est accueillante. J’ai faim de bonnes choses simples. À l’intérieur, un bar façon bistrot, des ardoises à l’ancienne, du vin sur les étagères, de petites tables et chaises en

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bois, quelques banquettes de moleskine rouges, des nappes saumon et jaunes… On se sent bien d’emblée.

La quarantaine joyeuse, la patronne nous installe, avec un bon sourire, juste ce qu’il faut de présence et d’accueil, ni trop, ni pas assez. Je me détends. Ça a l’air bien ici. C’est confortable. Sur les murs, le menu. Je choisis la terrine, les côtelettes d’agneau, un dessert, le tout maison, et puis ce Haut-Médoc Lamothe-Cissac, millésime 2010, parfait pour une mise en train.

Ma femme choisit un foie gras poêlé et un filet. Ce qui me frappe dans ce premier repas au Chemin de la Table, c’est la perfection des accords entre le lieu, les plats, le vin, le service assuré par Chrystel et Catherine, l’ambiance et le moment. Cet accord authentique construit l’esprit du lieu.

On aime rapprocher les tables pour que les gens se connaissent

Quand j’ai dans mon assiette, puis sur la langue, la première bouchée de la côtelette d’agneau, c’est l’enchantement de la cuisson qui me saisit sur place. J’en sursaute d’aise et me ressers un verre. Je reconnais à cette précision, qui laisse entier le goût des viandes, la qualité d’un chef. La fraîcheur travaillée des légumes est un autre enchantement. Autour, quelques habitués dînent, échangent des avis sur les plats, parlent de leur vie. L’ambiance est chaleureuse, peu de gens. J’apprendrai plus tard que le bistrot est principalement ouvert à midi, cinq jours sur sept, ou sur réservation – et un soir par semaine : vendredi, justement.

Je suis revenu trois fois au Chemin de la Table, dont un jour à midi pour en connaître l’ambiance. Malgré 50 couverts à assurer, la qualité est identique, l’accueil de même et le prix détendu (13€90). « Il faut aimer les gens », me confiera Catherine Moussu, une fois passé le coup de feu. Pascal Moussu confirme : « On est des commerçants. On aime créer des liens, rapprocher les tables pour que les gens se connaissent. » On se croirait

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dans un film de Sautet, Vincent, François, Paul et les autres. Le coude à coude est convivial, mais pour se faire une place à midi, il est indispensable de réserver.

Catherine et Pascal m’expliquent qu’ils ont tenu Les Berges sarthoises pendant 12 ans, à Roézé, un bar buffet proposant un menu ouvrier et banquet le weekend. La cinquantaine venant, ils ont souhaité changer de rythme et changer d’affaire. Après huit mois de recherches, ils se sont pris de passion pour cette ancienne pension de famille, à l’opposé de l’abattage des franchisés qui dominent la restauration aujourd’hui. « Nos produits frais sont faits maison et ça se voit », avance Pascal tranquillement. Le menu de base est complété par des spécialités (avec supplément, je vous recommande la noix d’entrecôte façon Rossini et le crumble de foie gras). L’affaire tourne bien. Catherine et Pascal poursuivent leur travail d’accueil et de fidélisation. L’esprit de quartier a fait ses preuves. « Nous, on est bien là », me disent-ils.

Moi aussi. D’ailleurs, j’y retourne vendredi. • 29

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happyroscope* * Heureux scope

Le bonheur par le fitness Le froid n’empêche par les neurones du professeur Sidéral de s’activer. Bien au contraire ! Divines, perspicaces, subliminales, voici ses vérités hivernales !

Balance

Capricorne

Bélier

Cancer

mois vous nourrirez le petit Valentin au sein…

Santé : (Une drôle de sensation de mordillements ne vous lâche plus.)

Travail : Nous ne sommes plus des clients rois. Les galettes à la frangipane ont toutes le goût pâteux du glucose.

de toute une vie pour vous aimer !

Santé : Vous aurez deux vies.

Travail : Quelle déveine ! Vos crédits sont la vraie cause de vos débits.

Limitez-vous à l’épiderme et laissez le cœur en repos.

Santé : Soyez délicat avec vousm’aime.

Travail : Vous êtes la marionnette dont vous tirez toutes les f icelles.

Taureau

Lion

Scorpion

barbe revient en force, sauf chez les femmes.

Santé : Notre société a remplacé le bonheur par le fitness.

Travail : Je suis contre le travail des prêtres le dimanche !

que l’amour. Pas même le bilboquet !

Santé : Vous perdrez la boule et le fil ces temps-ci.

Travail : Il est possible que l’astronaute soit le fils du scaphandrier.

ger de matelas améliorera vos performances.

Santé : Je ne vois qu’un bridge pour aller d’une dent à l’autre.

Travail : Difficile de refaire surface avec des semelles de plomb.

La Saint-Valentin n’est qu’un mauvais moment à passer à deux.

Santé : Il vous reste la naphtaline. À la rigueur, l’embaumement.

Travail : Il est temps de songer à un salaire pour tous.

Gémeaux

Vierge

Sagittaire

Poisson

Amour : C’est ça ! Et dans neuf Amour : Vous n’aurez pas assez Amour :

Amour : Il ne vous manque plus

que deux ronds de serviette à vos initiales !

Santé : Prenez un nom d’emprunt au moment de mourir.

Travail : Aurions-nous perdu notre temps à vivre ?

Verseau

Amour : Pauvreté de la mode. La Amour : Il n’y a rien de meilleur Amour : Je ne sais pas si chan- Amour :

Amour : Je vous promets les dé- Amour :

lices de la crème fouettée.

Santé : Inutile de faire la grimace, votre miroir a de la répartie.

Travail : D’abord, vous gagnerez au loto. Ensuite, vous vous réveillerez.

Au f il du temps, vous deviendrez l’un pour l’autre une béquille amoureuse.

Santé : C’est le moment de choisir de rester jeune à l’intéRIEUR. Travail : L’homme est un réseau pensant.

Amour :

Vous êtes une paire de mouf les bêchevetées l’une dans l’autre.

Santé : Je ne vois que les amulettes pour arrêter de fumer.

Travail : (Où ai-je donc mis la combinaison gagnante du Léthé ?)

Amour : Aimez mieux sans aimez moins.

Santé : Muez et remuez.

Travail : Le monde est une tarte renversée ; l’homme, sa garniture.

Rubrique réalisée par le Professeur Sidéral

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