Go Out! n°49 mars 2017

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28.03-06.04.2017

UNE AUTRE PASSION SAISON1617 À L'OPÉRA DES NATIONS

Pontus Lidberg

www.geneveopera.ch T +41 22 322 5050


BALLET D’APRÈS LA PASSION SELON SAINT-MATTHIEU DE

JOHANN SEBASTIAN BACH

CHORÉGRAPHIE & SCÉNOGRAPHIE

PONTUS LIDBERG

COSTUMES

REID AND HARRIET DESIGN

LUMIÈRES

CAROLYN WONG

VIDÉOS

MARTIN NISSER LARS GUSTAFSON

BALLET DU GRAND THÉÂTRE DE GENÈVE

DIRECTION PHILLIPE COHEN


Clinique des Grangettes

7, chemin des Grangettes

CH-1224 ChĂŞne-Bougeries

TĂŠl. ++ 41 22 305 -01-11

www.grangettes.ch


EDITO « Bien informés, les hommes sont des citoyens ; mal informés ils deviennent des sujets. » Alfred Sauvy Après 7 licenciements intervenus à la Tribune de Genève et 13 postes supprimés au 24 Heures, l’Hebdo tire sa révérence tandis que Le Temps se retrouve à son tour amputé de 36 journalistes (la rubrique culture est décimée). La presse de qualité se retrouve aux prises d’un drame aux consonances proches de celui qui se joue actuellement à l’Opéra des Nations: Wozzeck. Une tragédie qui n’est pas sans rappeler la vague de fermetures essuyées par les squats genevois et lieux culturels autogérés une décennie auparavant. Dans le premier cas, la liberté de la presse se voit menacée, dans le deuxième, c’est celle de créer et de proclamer un mode de vie différent qui s’est vue s’éclipser. Au final une seule et même liberté se retrouve sur l’autel: celle de s’exprimer. Pour nuancer ce triste postulat, la Gravière, menacée d’expulsion l’année suivant sa création souffle aujourd’hui ses 5 bougies. Dans cette même perspective, la dernière édition du Deviant Art Festival nous rappelle, sourire au coin, que, derrière ses atours austères, Genève demeurera aussi frondeuse qu’avide de liberté. A commencer par celle de bruisser sans entrave avec le festival de musique d’aujourd’hui Archipel. Dans la même veine, l’Ensemble contrechamps célèbre 40 années dédiées à repousser les contours de la musique contemporaine. Puisque ce mois les sonorités soufflent sur mars, le dossier de cette édition se consacrera spécialement à vous donner un avant-goût des délices subversifs du jazz en compagnie du festival de l’AMR (Association pour l'Encouragement de la Musique Improvisée), de Cully et de Marignac à Lancy. On ne manquera pas de découvrir quelques pépites artistiques à l’image du nouveau résident du Centre d’Art Contemporain (CAC) et lauréat du Prix BNP Paribas 2017, Galaxia Wang qui présentera une exposition en mai prochain. Une virée à la foire d’Art Rotterdam aura permis à l’équipe de dénicher d’autres nouveaux talents émergents. Le Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains de Genève et le Festival de films de Fribourg sauront satisfaire les amateurs de films et documentaires à caractère humanitaire et solidaire. De quoi chaleureusement clore un hiver abrupt et amer.

Mina Sidi Ali & Mabrouk Hosni Ibn Aleya

Go Out! Magazine

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MARS ON EN PARLE 8. News 10. Hermès ON DÉCOUVRE 13. Jazz

CLASSIQUE Seven 30  40 ans de Contrechamps 32 OSR 29  Piano

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COUP DE FOOD InterContinental Hôtel, Woods HEURE DE POINTE Le Poinçon de Genève

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ON EST CHARMÉ JMS, JEMA

35  Atelier

EN FAMILLE Ramdamjam festival 41 Pratiques de dialogues philosophiques 39

COSMÉTIQUES 67 Valmont Cosmétique engagée 70 Parfums

68 69

BIEN-ÊTRE 73 Nescens

CINÉMA 42 FIFF 45 FIFDH

ART / EXPO 17 Assiettes parlantes 18 art&tram 21 Galaxia Wang 49

LÀ-BAS Art Rotterdam

ON PREND LE VOLANT 76 Tesla

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THÉÂTRE NoShow, TFM

DANSE Flacomen, ADC

EN COUVERTURE Drama Burning Piano MBC Drama Burning Piano Station ID

Go Out! Magazine

ON DANSE 53 Clubbing 54 Festival Archipel 56 5 ans de la Gravière

IMPRESSUM Editeur Association Go Out ! Présidente Renate Cornu Vice-président Sebastien Kaech, Daniel Ybarra Trésorière Mayla Chevrolet Directrice de la publication Mina Sidi Ali • mina@gooutmag.ch Vice-directeur de la publication Mabrouk Hosni Ibn Aleya • mabrouk@gooutmag.ch Secrétaire générale de la rédaction Nyata Riad Graphiste Shadi Ekman Responsable musique classique Laurence Amsalem

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77  AGENDAS Expositions, théâtre,cinéma, classique,danse, clubbing, live, là-bas, en famille

Correctrice Nyata Riad Rédacteurs Alexandra Duvanel, Ameidie Terumalai, Antoine Caminada, Laurence Amsalem, Lucia von Gunten, Mathieu Roux, Nathalie Veyrat, Nyata Riad, Olga Baranova, Olivier Müller, Virginie Nussbaum, Yessine Sidi Ali Coordination de production Chamberlinprod. Carouge CONTACTS info@gooutmag.ch www.gooutmag.ch


ON EN PARLE

NEWS

Z ∣ E ∣ I∣ T ∣ G ∣ E ∣ I∣ S ∣ T ∣ §

IV.

∣M∣A∣M∣C∣O§ ∣G∣E∣N∣E∣V∣E§ 2 ∣ 2 ∣ .∣ 0 ∣ 2 ∣ §§§§§§ 0 ∣ 7 ∣ .∣ 0 ∣ 5 ∣ .∣ 1 ∣ 7 ∣ §

VI.

II.

I.

V.

III.

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ON EN PARLE

NEWS

III. CULTURE MILLÉNAIRE II. DU CÔTÉ DE CHEZ XIPPAS I. REMISE EN QUESTION

L’histoire sort des salles de classes et s’ouvre au public pour se disséminer en ville dans le cadre du Festival Histoire et Cité, organisé par la Maison de l’histoire. A la carte, de nombreuses discussions, expositions d’archives et de photographies (gratuites) ainsi que des projections de films autour du thème «Croire, faire croire», qui remet en question les convictions politiques, religieuses ou imaginaires qu’ont pu avoir les individus ou les sociétés au fil du temps. Festival Histoire et Cité Du 30 mars au 1er avril Lieux divers https://histoire-cite.ch/le-festival/

IV. SCULPTURE ET VOITURE

Le Richemond poursuit sa relation étroite avec le monde de l’art en devenant dorénavant le partenaire 5 étoiles du MAMCO. Connu comme la maison genevoise pour les artistes du monde entier, l’hôtel perpétue la tradition et propose une nouvelle exposition. Après Julien Marinetti, c’est au tour d’Alastair Gibson d’investir les murs de du Richemond. Le début de l’exposition coïncide avec le Salon de l’Automobile, petit clin d’œil au travail de cet ex-mécano chef de l’écurie Benetton qui utilise seulement des matériaux issus de voitures qui ont couru. Un artiste qui su concilier ses deux passions, la formule 1 et la sculpture ! Jusqu’au 31 mai 2017 Le Richemond Rue Adhémar-Fabri 8-10, 1201 Genève www.dorchestercollection.com/fr/geneva/ le-richemond

Go Out! Magazine

C’est à la galerie Xippas que l’artiste suisse Denis Savary présentera sa nouvelle exposition personnelle: Eustache, formée d’œuvres renvoyant à certaines références historiques ou issues de souvenirs inconscients. En parallèle, prendra place un ensemble de photographies de la touche de Valérie Jouve, plaçant des portraits intenses dans un paysage urbain, le tout ayant l’air sorti d’un documentaire avant-gardiste. Denis Savary - Valérie Jouve Du 24 mars au 6 mai Vernissage le 23 mars Galerie Xippas Rue des Bains 61 et rue des Sablons 6 1205 Genève

C’est très simple, faire un choix dans le programme monté par les ateliers d’ethnomusicologie pour le Festival Notes persanes relève de l’impossible. Débutant par une conférence sur la musique persane à travers les âges et un concert du trio Chakam, les festivités se poursuivent avec trois auditions de grande qualité, une projection de film et un spectacle n’oubliant pas le jeune public. Une belle occasion de découvrir l’univers onirique, voire mystique, de la culture iranienne. Festival Notes persanes, Musiques d’Iran Du 15 au 18 mars Alhambra et MEG http://www.adem.ch/fr/notes-persanes

VI. ZEITGEIST : QUAND L’ESPRIT DE V. ENTRE FICTION ET RÉALITÉ

L’ART FIGURATIF REVIT

Dans le cadre de Artcarouge qui aura lieu les 4 et 5 mars, l’Espace Jorg Brockmann nous offre une énième génialissime exposition: A Myth of Two Souls de Vasantha Yogananthan. Inspiré par le conte épique le Râmâyana – œuvre fondamentale de la mythologie hindoue écrite entre le IIIème siècle avant J.-C. et le IIIème siècle de notre ère – l’artiste puise dans l’imagerie associée à cette épopée et son omniprésence dans la vie quotidienne indienne. L’aérienne série de photos propose une interprétation moderne du conte. Le photographe a réalisé la série hors studio, avec des passants devenus acteurs. Des clichés qui révèlent quelques fragments de l’âme indienne. Captivant!

La nouvelle exposition proposée par le Musée d’art moderne et contemporain de Genève (Mamco), «Zeitgeist» réunit une quarantaine d’artistes suisses et internationaux autour des pratiques expressives de l’art figuratif qui connaissent depuis ces dernières années un regain d’intérêt. On y découvre des peintures, des sculptures, des nus, des paysages, des portraits et même quelques vanités dont un vase éléphantesque du duo helvétique Peter Fischli et David Weiss, un pléthorique triptyque de William N. Copley ou encore deux énormes peintures sur moquette de Hayan Kam Nakache. A ne pas manquer également, la première proposition institutionnelle du peintre américano-suisse Greg Parma Smith à aller zieuter au deuxième étage du Mamco !

Du 4 mars au 4 mai Espace Jorg Brockmann 32 rue des Noirettes, 1227 Carouge espacejb.com

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«Zeitgeist» Jusqu’au 7 mai Musée d’art moderne et contemporain Rue des Vieux-Grenadiers 10, 1205 Genève www.mamco.ch


ON EN PARLE

HERMÈS

HERMèS AIME Chaque mois, Hermès, notre felin-câlin, expert en psy-chat-na-lyse, ronronne ou sort les griffes sur l’actualité locale. Miaou qui peut !

UN MIAOU

BEAUCOUP

Pilot on Mars

Hermès qui mousse n’amasse pas Mus

Chet Baker ? Raaaou, non, ce n’est que Pascal Gravat, mais c’est déjà très bien. Danseur, chorégraphe et membre du groupe Pilot on mars, il rôdait dans le quartier, casque sur les oreilles et look de rock star à l’occasion de sa balade dominicale, quand il s’est arrêté net devant le local pour nous confier qu’il allait se produire avec ses deux acolytes le 7 mars aux Docks. Aussi féru de liberté dans sa musique que l’était Jack Kerouac dans son écriture, son trio compose des titres à partir d’improvisations et me rappelle les meilleurs morceaux de blues que j’écoutais dans ma jeunesse.

Dès l’instant où Mus a franchi la porte de la rédaction, ou plutôt de mon territoire, j’ai su que nous allions nous entendre tels de vrais frères siamois. Tandis que j’aime à courir occasionnellement après des petites balles, lui maîtrise la connaissance de l’art du ballon rond comme aucun autre bipède. Aussi imperturbable que moi lors d’une de mes (nombreuses) siestes sur le bureau, Mus apprend les ficelles du métier, dévorant l’actualité culturelle avec la même aisance féline que je déploie lorsqu’il s’agit de faire le beau. A la fois calme et plein de malice, je sais que lorsqu’il sort de sa zenitude c’est pour nous asséner une blague si géniale qu’on en miaulera encore longtemps.

Pilot on Mars 7 mars Les Docks Avenue de Sévelin 34, 1004 Lausanne www.docks.ch https://pilotonmars.com

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ON EN PARLE

HERMÈS

PASSIONNÉMENT

A-le-xan-dra Mon activité préférée? Le people watching. Les yeux plissés, je me plais beaucoup à observer les allées et venues au bureau (pour ne pas dire au moulin). Le mieux, c’est quand débarquent de petits nouveaux à la rédaction. Mais, quand on m’a présenté à Alexandra, j’ai été contaminé par sa bonne humeur. J’ai dû laisser tomber mon masque de vilain félin pour lui réserver un bel accueil et devenir tendre comme miel (une facette que je ne montre pas souvent). Tout comme moi, elle aime l’art au sens large. Passionnée de photographie, de peinture, de chant et de musique, je ne sais même pas si j’arriverai à la suivre l’été quand elle court les festivals. Par contre, un vieux mistigri m’a soufflé qu’elle possède une voix d’orgeat. Je croise les pattes pour qu’elle daigne m’en faire profiter !

À LA FOLIE

Les chats font la loi Sous mes airs de coquet se cache un caractère de coquin, et un coup de griffe n’est jamais bien loin ! Pour ne pas finir en cage, je peux compter sur Jean et Barbara, couple câlin aux yeux de chats, assortis des lunettes à la connaissance du droit qui trotte dans leur tête. Bien que je ne comprenne goutte à leur jargon – ni à leurs babillements amoureux agrémentés de «Z» en veux-tu en voilà – leurs compétences juridiques me sortent des impasses dues aux mauvais coups de pattes qui partent quand on s’approche trop de ma gamelle (c’est de la légitime défense, voyons !). Et puisque même les chenapans comme moi sont parfois de bonne foi quand ils affirment être dépassés par le charabia administratif, je n’hésite pas à m’adresser à «Zapin» et «Zamor» pour une fidèle traduction miaulée de mes droits et de mes devoirs selon le Code félin ! PAS DU TOUT

Miaou qui peut ! Mes babines habituellement souriantes ont trembloté de sanglots et d’inquiétude en apprenant la nouvelle: trente-six de mes comparses de la presse romande vont se retrouver comme des chats de gouttière suite au sacrifice de L’Hebdo et aux coupes dans la rédaction du Temps. Alors que ma clique de curieux féli-reporters ne désire que taper ses coussinets sur des claviers pour offrir du contenu de qualité, je feule de rage en songeant au sort funeste qu’on semble vouloir nous réserver. Avec un catgang journalistique qui se réduit à peau de chagrin, pressé de tous les côtés dans un jeu du chat et de la souris inversé, comment garantir le futur d’une information libre et éclairée ? Que les magnats de la presse le sachent: museaux hauts et moustaches en alerte, nous n’avons pas dit notre dernier miaou ! Go Out! Magazine

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Ils sont inventifs, jeunes et québécois. Bienvenue dans

Le NoShow un happening théâtral hors du commun !

Le NoShow © Christophe Pean

Théâtre du 18 au 20 mars

forum-meyrin.ch


ON DÉCOUVRE

ON SORT

LE JAZZ EN TROIS DIMENSIONS

Dominic Rechsteiner

Des saxophones qui s’agitent, des trompettes qui s’époumonent, des clarinettes qui virevoltent, des trombones qui se déchaînent, des pianos qui s’enflamment et toute une ribambelle d’instruments qui se joignent à la fête… Eh oui!, c’est bien de jazz que l’on parle, puisqu’il est à l’honneur ces prochaines semaines. Ce n’est en effet pas un, ni deux, mais bien trois festivals qui se succèdent ce mois pour le plus grand plaisir des habitants de la région lémanique. Ainsi, du 3 au 11 mars, la Ferme Marignac offre l’opportunité aux jeunes pousses de se frotter aux professionnels, alors que du 21 au 26 l’AMR convie des musiciens suisses et internationaux pour six soirées de haut vol. Last but not least , Cully accueille parmi les plus grands noms du jazz actuel entre le 31 mars et le 8 avril, histoire d’entamer le printemps en swinguant. Par NYATA NATALIE RIAD

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et

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ANTOINE CAMINADA


ON SORT

ON DÉCOUVRE

première mondiale ! Les aficionados du piano, quant à eux, ne sauraient manquer le 4 avril Geri Allen, Craig Taborn et McCoy Tyner pour une relecture tri-générationnelle de l’œuvre de ce dernier, acolyte de John Coltrane durant les années 60. Mentionnons encore le quintet du trompettiste sarde Paolo Fresu, qui fera à n’en pas douter la démonstration de son jazz à la fois original et racé le 4 avril. Si le festival IN est résolument bien fourni, l’ambiance est également garantie côté OFF. Au Club, dédié à la relève du jazz européen, on pourra entre autres apprécier le jazz-funk explosif de Lady Bazaar ou prendre une leçon d’afro-beat par le Professor Wouassa. S’y ajoutent le Caveau des Vignerons (où les musiciens du IN aiment à improviser en fin de soirée) et la dizaine d’autres lieux où 90 concerts sont prévus; impossible donc de ne pas étancher sa soif de jazz éclectique à Cully !

Mulatu Astatke © Alexis Maryon CULLY, L’INCONTOURNABLE

Ouvrons ici le bal des festivals avec celui qui le clôture: le Cully Jazz, qui pour sa 35ème édition promet de régaler les amateurs de jazz sous ses multiples facettes. Tandis que les mirettes des festivaliers se délecteront du cadre idyllique de la Riviera, leurs oreilles ne seront pas en reste, puisque le programme de cette année s’avère bien garni. Du côté des stars, on se réjouit d’applaudir le ponte de l’éthio-jazz Mulatu Astakte, qui, le 6 avril, précédera sur la scène du Chapiteau Seun Kuti, jouant avec l’orchestre de son père – et accessoirement de l’afro-beat – feu Fela Kuti. Ex-batteur de ce dernier et également précurseur de l’afro-beat, le Nigérian Tony Allen rendra hommage le 1er avril à Art Blakey, génie de la batterie qui fut l’un des pionniers du style bebop (scène Next Step). Le Chapiteau sera également l’écrin d’un hommage posthume, celui-ci au torturé virtuose de la trompette Chet Baker. Le 2 avril, se réuniront donc Autour de Chet des artistes issus de divers horizons musicaux, dont le célèbre trompettiste natif du Pays de Gex, Erik Truffaz. Notons aussi que le contrebassiste Avishai Cohen se produira deux fois: le 1er avril au Chapiteau afin de présenter son projet inédit en terres helvétiques, Avishai Cohen Jazz Free, pour lequel il viendra accompagné de son nouveau sextet. Le lendemain, il s’emparera du Temple en solo; c’est là une Mars 2017

John Scofield © Nicholas Suttle AMR, L’INTIMISTE

Pour la soirée d’ouverture de sa 36 ème édition, l’AMR Jazz Festival investit l’Alhambra, comme plusieurs fois par le passé, avant de se poursuivre dans l’intimité de la salle du Sud des Alpes. Du 21 au 26 mars, l’AMR propose douze concerts répartis sur six soirées suivant une même recette, de sorte à goûter au meilleur du Swiss made en première partie et aux saveurs internationales en seconde. Après une ouverture par le trio de la pianiste de Saint-Imier Marie Krüttli (aussi présente au OFF du Cully), c’est le quartet du guitariste américain John Scofield – qui s’est notamment produit avec Miles Davis et Chet Baker – qui enclenchera les festivités pour un voyage immersif aux racines du blues et de la country. Le reste de la semaine, le Sud des Alpes révélera tour à tour la créativité du pianiste danois Jacob Anderskov, la sensibilité du trompettiste Tom Harrell ou encore l’énergie tout aussi ravageuse qu’impeccable du quatuor international Amok Amor. Soulignons côté helvétique le Matthieu Llodra trio – habitué du Caveau des Vignerons de Cully qu’il a animé de folles jams avec Popa Chubby ou Guillaume Perret – qui présentera son 14


ON DÉCOUVRE

ON SORT

premier album avant de laisser la scène au saxophoniste Chris Lightcap et son band Bigmouth. Ces réjouissances haut de gamme s’achèveront avec punch et féminité: sous la houlette de la percussionniste Marilyn Mazur, ce sont neuf musiciennes et une danseuse qui sont invitées à clôturer le festival en beauté le 26 mars.

Genre musical aux limites indéfinissables tant celles-ci sont devenues poreuses à tous les styles, y compris à ceux qu’il a lui-même engendrés, le jazz incarne de fait la musique. A l’ère du tout aseptisé, se rendre à un concert de jazz permet d’autant plus de réaliser que la véritable grâce sonore naît d’une part d’improvisation, au gré d’harmonies volatiles entre virtuoses et instruments. Les festivals de la Ferme Marignac, de l’AMR et de Cully constituent autant de raisons de s’en rappeler, surtout qu’il n’existe aucune excuse pour ne pas rendre visite à chaque membre de cette fratrie jazzy: du plus petit au plus grand, ils s’enchaînent sans se chevaucher !

MARIGNAC, LA RELÈVE

A la Ferme Marignac, le Centre de loisirs et de rencontres de Lancy remet le couvert pour une 23ème édition de son festival Les Jeunes parmi le Jazz, événement annuel qui permet aux élèves des écoles post-obligatoires genevoises de faire la preuve de leur talent en devenir. Mieux encore, cette pépinière créée un pont entre les jeunes qui officient en première partie et des musiciens confirmés. Parmi ceux-ci, le Ti Cora 4tet servira son jazz coloré aux influences africaines, mauriciennes et latines le 10 mars. On a également tout particulièrement hâte d’admirer Evaristo Pérez et son Cajon jazz trio, épaulés par la flûtiste Yukari et le prodige des tablas Amrat Hussain (qui a joué aux côtés de Carlos Santana et Mick Jagger). Les retrouver réunis dans une telle salle relève quasiment du miracle: une opportunité à ne pas manquer.

Festival Les jeunes parmi le jazz Du 3 au 11 mars Ferme Marignac 41, route du Grand-Lancy, 1212 Grand-Lancy www.centremarignac.ch AMR Jazz Festival Du 21 au 26 mars Alhambra et Sud des Alpes www.amr-geneve.ch Cully Jazz Festival Du 31 mars au 8 avril www.cullyjazz.ch

Amrat Hussain

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ART / EXPO

ON SORT

LA VAISSELLE SE RÉVÈLE «Assiettes parlantes», c’est une sélection de vaisselle en faïence fine que le Musée Ariana nous propose de découvrir dans sa galerie du premier étage jusqu’au 21 janvier 2018. Un véritable engouement s’était en effet créé à cette période pour ce type de produit, développé au milieu du 18ème. Au même moment, l’invention de l’impression sur céramique (ou mieux, «transfer printing»; la découverte revient aux Anglais) – qui permet une production en séries – booste également ce mode de production. Ainsi, de nombreuses assiettes se retrouvent parées de dessins, textes ou motifs. De la bande dessinée version 19ème siècle. Par ALEXANDRA DUVANEL

prestigieuses. Quoiqu’il en soit, ces assiettes sont les ancêtres de nos mass media actuels car, qualité mise à part, n’importe qui, du fermier au bourgeois, pouvait y avoir accès.

UN MOYEN DE COMMUNICATION À L’ANCIENNE…

Si en 2017 les assiettes ne servent plus qu’à contenir les doux mets que nous cuisinons, il n’en était pas de même quelques siècles auparavant. En effet, ces pièces de faïence étaient vues par beaucoup, grâce aux vendeurs ambulants qui se déplaçaient avec leurs séries (chacune relatant un thème précis, décliné la plupart du temps sur douze assiettes). Ainsi, de par leur vaste diffusion et leur grand succès, certaines séries ont servi comme outil de propagande, politique ou militaire. On peut citer en exemple «La tête t’haute ! Regardez l’képi d’l’homme qu’est devant vous !». Le but: émerveiller le peuple et faire grandir en lui un sentiment fort de patriotisme.

Peu coûteuses, produites en séries et largement diffusées, ces assiettes sont le symbole d’un siècle clé, où l’industrialisation prend peu à peu le dessus. De par leurs thématiques variées, elles nous dévoilent des bribes de vie du 19ème siècle: tracas du quotidien, croyances ou événements marquants – un vrai régal !

Le caractère grandiose de l’armée n’était bien sûr (et heureusement) pas le seul thème évoqué sur les assiettes: si certaines pièces montrent des aventures de chasse et de pêche, d’autres, plus officielles et superbement ornementées, relatent notamment l’épopée napoléonienne. A l’Ariana, on peut également découvrir des illustrations de fables et de proverbes, parfois sous forme de rébus, souvent agrémentées d’une pointe d’humour. …ANCÊTRE DE NOS MASS MEDIA ACTUELS

En plus, ces assiettes dites parlantes n’étaient pas réservées à une élite. Cependant, les séries méticuleusement réalisées ne finissaient pas au fond des campagnes. Ainsi, on peut remarquer un décalage entre des assiettes dites «bon-marché» et d’autres plus Go Out! Magazine

Jusqu'au 21 janvier 2018 Musée Ariana 10, avenue de la Paix 1202 Genève www.ariana-geneve.ch

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ON SORT

ART / EXPO

ARRÊT RECOMMANDÉ À ART&TRAM

John Armleder © Philippe Cointaul

Qui n’a pas remarqué le tram rose ? Il sillonne Genève depuis novembre dernier et dévoile sur son parcours le projet d’art public art&tram qui prend fin cette année. Aujourd’hui, habitants et pendulaires côtoient les œuvres réalisées sur les communes de Confignon, Onex et Lancy. Bientôt, celles de la Gare Cornavin et de l’arrêt P+R Bernex viendront compléter cette commande publique d’envergure. In situ ou à l’espace Quartier Libre des SIG, une promenade urbaine qui vaut le détour. Par LUCIA VON GUNTEN

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ART / EXPO

ON SORT

UN TERRITOIRE TRANSFORMÉ

Initié sous Charles Beer lors la précédente législature du Conseil d’État et finalisé par Anne Emery-Torracinta actuellement en charge du DIP, art&tram résulte d’une collaboration inédite entre Canton, Ville et communes. Ici l’intervention artistique dans l’espace publique s’inscrit dans une démarche de valorisation du territoire régional. Petit retour à l’époque de la Genève fortifiée que ses habitants délaissaient le temps d’une escapade au vert dans les campagnes avoisinantes. Des espaces bientôt transformés alors que la petite ville s’étend pour esquisser les contours d’une métropole moderne. À la structure en « couronnes » caractérisée par des villages bordant la cité médiévale, Genève préfère un aménagement urbain en étoile organisé autour d’axes routiers principaux. En témoigne la route de Chancy dont la continuité du territoire bâti, renforcée par le passage du tramway, crée un pont entre centre et campagne.

P. Rist - Monochrome Rose ©Serge Frühauf

architecturale et sculpturale. Intégré à un projet d’aménagement du territoire réunissant les communes de Bernex et Confignon, ce pont propose un point de passage et d’observation nouveaux dans une région où la ville cède le pas à la campagne.

RÉCIT URBAIN

art&tram rappelle l’ampleur du dynamisme urbain du canton. Silvie Defraoui investit la commune de Lancy – aujourd’hui troisième commune plus peuplée après Genève et Vernier – à travers une signalétique infiltrant le sol bétonné des arrêts Quidort, Petit-Lancy et Les Esserts. Ugo Rondinone installe un imposant colosse en pierre sur la place des Deux-Eglises d’Onex ; une figure à la fois primitive et massive à la mesure du paysage environnant. Enfin, à la Croisée de Confignon, les lampadaires revisités d’Eric Hattan cassent la monotonie d’un axe routier devenu interminable.

L’œuvre de John Armleder destinée au passage sous voie de la gare Cornavin a quant à elle fait face à de lourdes contraintes dues à la forte concentration du lieu, aux installations des réseaux ferroviaires et des transports en commun. Finalement le minimalisme sera de rigueur – néons et peinture dorée viendront égayer un espace qui, tout le monde s’accorde à le dire, en a bien besoin. Si la considération esthétique ne s’est jamais imposée au projet global, elle est ici saluée. Le projet art&tram est bien plus qu’une commande d’art public. Le tram, envisagé ici comme un symbole du développement urbain, met en évidence la Genève d’aujourd’hui définie par une identité territoriale commune.

Un projet public à appréhender tant dans l’individualité de chaque installation que dans son ensemble. Il offre aux citoyens une perspective différente sur les environnements directement investis et souligne la vitalité d’un canton où ville et périphérie sont devenus indissociables.

art&tram Jusqu’au 12 mars 2017 Quartier Libre SIG

BOUQUET FINAL POUR 2017

Deux interventions manquent encore à la conclusion d’art&tram. Beautiful Bridge de Lang/Baumann destiné à l’arrêt de tramway P+R Bernex mêle dimensions Go Out! Magazine

Pont de la Machine 1, 1204 Genève Entrée libre www.sig-ge.ch/espace-sig

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Dix / Zehn / Dieci Episode 4 : Immersion

Emmanuelle Antille Francis Baudevin Marion Goix Marta Riniker-Radich Pierre Vadi Mazyar Zarandar Avec la participation de Christian Marclay 10.03–01.04.2017

LiveInYourHead Espace d’exposition | Cinéma

Bâtiment Général-Dufour Rue de Hesse 5, 1204 Genève Me – Sa, 14 – 19 h www.head-geneve.ch

© Marta Riniker-Radich

Vernissage 09.03 dès 18 h


ON SORT

ART / EXPO

DANS LA NÉBULEUSE DE GALAXIA

Sur son site web, l’artiste Galaxia Wang nous révèle qu’il est né le 6 février 1990, qu’il est Verseau, qu’il appartient au groupe sanguin A et que ses mets préférés sont le serpent, la baleine grillée et les galettes aux feuilles de mûrier. Dans une autre vie, il était astrologue. On n’en attendait pas moins de cet ovni arty. Installé à Genève depuis trois ans, qui n’a jamais croisé cet oiseau rare à l’air débonnaire? Muni de son smartphone, avide de visuel, il écume vernissages, soirées et événements culturels en shootant presque compulsivement tous ceux qu’il croise. Mais très peu savent que cet artiste fraîchement diplômé de la HEAD est aussi prolifique qu’atypique. On pourrait dire qu’il est à l’art plastique ce que Nick Cave est au rock ou Pollock à la peinture: un extra-terrestre. Entre installations, vidéos, clips, peinture, dessin, performance, langue imaginaire (Colossea) et musique, cet artiste sans champ fixe se dévoile inclassable. Il touche à tout avec, finalement, une pureté galactique pour fil rouge. Sa meilleure création est probablement son nom, avec lequel il joue comme une marque de fabrique, presque un label. Pour sa résidence au Centre d’Art Contemporain de Genève, il présentera au Project Space une performance en mai prochain autour de deux de ses thématiques de prédilection: la question de genre et d’identité sous couvert de mythologie asiatique. Rencontre du 3 ème type avec un garçon caméléon aussi sensible qu’habile. Par MINA SIDI ALI

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ART / EXPO

Stand du Centre d'art Contemporain à ArtGenève 2017 : Apollon P

Galaxia, beaucoup d’inconnus vous connaissent pour les avoir pris en photo à Genève… Oui, lorsque je suis arrivé ici, je ne maîtrisais pas la langue mais je souhaitais intimement participer à la dynamique de la ville et interagir avec les gens. La photo m’a permis de perfectionner un art que j’apprécie énormément et d’entrer en contact avec les gens autour de moi. L’envie de prendre des photos s’apparente au désir sexuel, si tu en as envie, tu le pratiques! D’ailleurs, j’ai pris tellement de photos que je n’ai plus de place dans mon téléphone, ni sur mes disques durs externes. Je n’ai pas envie de les effacer, la mémoire est importante. Elle me permet de garder un contact avec le passé. Un jour j’en ferai peut-être une exposition.

Mars 2017

Vous avez débuté votre résidence au Centre d’Art Contemporain de Genève en février dernier. Sur quoi travaillez-vous ? Que prévoyez-vous pour votre performance en mai prochain ? Je vais travailler sur deux principales thématiques: la question du genre et la mythologie asiatique. Suite à mon voyage au Groenland, je me suis penché sur la question d’identité. En Europe, on attache beaucoup d’importance à l’origine des gens, leur nationalité. En fonction de mon style vestimentaire, on m’attribue une origine différente, parfois on pense que je suis Inuit, Japonais, Chinois... Cela m’intriguait d’en savoir davantage. J’ai toujours pensé que j’étais juste issu d’une ethnie minoritaire du nord de la Chine. Après un test ADN, j’ai découvert que j’avais plusieurs origines. En Chine, il y a un énorme clivage entre le nord et le sud. Je souhaite aller au-delà de cet a priori, ainsi que ceux liés à l’orientation sexuelle.

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ON SORT

ART / EXPO

Et comment allez-vous aborder la vaste thématique de l’astrologie asiatique dans cette démarche identitaire ? J’ai opté pour une créature mythologique en particulier, celle du renard à neuf queues qui existe autant chez les Chinois, les Japonais que les Coréens. Cet animal de légende a la faculté de prendre les traits d’une femme ou d’un homme, d’où la question de genre. J’exploite également l’idée de voyage. En effet, le renard part de l’Inde, traverse la Chine et le Tibet pour se rendre au Japon. Cela m’intéresse particulièrement de voir les diverses perceptions identitaires. Ainsi, j’ai décidé de réinterpréter le mythe à travers trois installations vidéo, trois approches différentes sous forme de faux documentaire. Il y a aura neuf formes de travail artistique présentées. Dans mes films, je m’occupe de tout, du maquillage aux costumes en passant par les décors, car j’aime explorer toutes les voies artistiques possibles.

Lauréat du Prix « New Heads -Fondation BNP Paribas Art Awards » désigné par les collaborateurs de BNP Paribas (Suisse) SA 2017 : Inner Pangea

Vous avez créé votre propre langue: Colossea. Pourquoi ? Et comment traduirez-vous Go Out ! dans ce langage ? Colossea, c’est une nouvelle langue artificielle que j’ai créée afin de montrer le fonctionnement de la synesthésie dont je suis atteint depuis une opération à l’œil subite lorsque j’avais 14 ans. Le vocable est composé du mot «color» et du mot «synesthesia», cette faculté de voir des mots et des émotions en couleur. Go Out ! se traduirait par Kpa>. Le «k» est bleu foncé, le «p», vert foncé et le «a» rose pour donner un peu de chaleur au mot. Le signe «>» clôt l’idée de sortie.

Galaxia Wang A découvrir dès le mois de mai au Centre d’Art Contemporain de Genève Rue des Vieux-Grenadiers 10, 1205 Genève www.centre.ch galaxiaroijadewang.berta.me

Lauréat du Prix « New Heads -Fondation BNP Paribas Art Awards » désigné par les collaborateurs de BNP Paribas (Suisse) SA 2017 : Inner Pangea

Go Out! Magazine

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ON SORT

THÉÂTRE

COMBIEN ÊTES-VOUS PRÊTS À PAYER POUR L'ART ?

NoShow ©Christophe Pean

Littéralement pas de spectacle, cette création exportée tout droit du Québec offre la promesse d’une soirée hors norme. Deux compagnies se sont retrouvées, sous l’égide du metteur en scène Alexandre Fecteau, pour créer ce bijou canadien qu’est le NoShow : le théâtre Dubunker et le collectif Nous sommes ici, lesquels se sont retrouvés en 2010 pour concevoir ce numéro anticonformiste. Le fruit de cette collaboration n’est autre qu’une envie de partager des réflexions et des questionnements sur le métier de comédien, suite au constat navrant que malgré l’amour de leur métier artistique, ce dernier permet péniblement de joindre les deux bouts à ceux qui l’exercent. Sans pouvoir trop en dire, sous risque de vous gâcher le plaisir de ce spectacle haut en couleurs et en chamalows, laissons le mystère attiser votre curiosité. Pa r AMEIDIE TERUMALAI

Mars 2017

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ON SORT

THÉÂTRE

LE-SPECTACLE-DONT-ON-NE-DOIT-PAS-PARLER

Il paraît illusoire de présenter le NoShow sans trop en dévoiler et ruiner la surprise étonnante qui vous attend. Le secret s’épaissit puisqu’au moment de prendre vos billets, de drôles de propositions apparaissent. En effet, un choix multiple est possible pour payer vos sésames, posant ainsi la question de la valeur du prix à accorder à l’art théâtral. C’est d’ailleurs là que le show participatif débute, puisque tout au long du spectacle le public sera appelé à collaborer de plus en plus. Décrit comme un happening théâtral humoristique, le NoShow n’en reste pas moins une performance engagée, réfléchie et récompensée comme «Œuvre de l’année 2015» par le Conseil des arts et des lettres du Québec.

NoShow ©Renaud Philippe POURQUOI Y ALLER ?

Parce que le NoShow est tout simplement «tiguidou» et que les sept comédiens et comédiennes sur scène vont se donner à cœur joie et à corps perdu pour vous faire passer une soirée unique (chaque spectacle est un peu différent du précédent), inouïe et rocambolesque. Dans toute cette liberté artistique, le NoShow reste un spectacle théâtral dont le divertissement réfléchi octroie du plaisir ainsi qu’une véritable considération pour ces défenseurs de l’Art. Avec le NoShow vous pouvez vous assurer que vous aurez «la gueule fendue jusqu’aux oreilles» et que vous en sortirez indubitablement moins «niaiseux». Finalement, on se laisse embarquer par l’accent et les expressions de nos cousins francophones pour 2h15 d’ «ostie» de bon temps dont le bouquet final vous rappellera votre délicieuse enfance.

VENEZ ÉQUIPÉS

A l’entrée, il vous sera de nouveau demandés de choisir un tarif (0.- comme la messe du dimanche, 30.- comme un match du Hockey Servette ou 139.- comme une place de spectacle à l’Opéra des Nations et bien d’autres encore…) que vous souhaitez attribuer au spectacle et cela dans le plus grand anonymat. Durant le show, il est possible que vos téléphones soient requis allant ainsi à l’encontre du fameux «veuillez éteindre vos téléphones portables durant la représentation». De surcroît, le spectateur passif n’a pas sa place ici, car il s’agit d’éveiller la conscience du public en rappelant que le théâtre, ce n’est pas seulement du divertissement, c’est aussi un vecteur de messages. Les thèmes abordés se concentrent sur les témoignages des comédiens quant à leur métier d’intermittents face à une société marginalisante, où la rentabilité passe avant tout. Aimer son métier ne veut pas dire pauvreté et les comédiens québécois ont bien l’intention de vous le prouver avec humour et sincérité. Go Out! Magazine

NoShow Les 18, 19 et 20 mars 2017 Théâtre Forum Meyrin 1, place des Cinq-Continents 1217 Meyrin www.forum-meyrin.ch

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ON SORT

ON DANSE

CANTE, TOQUE, BAILE

Flacomen ©Jean-Louis-Duzert

Genève est le puissant moteur de la danse contemporaine en Suisse, et l’Association pour la Danse Contemporaine (ADC) est son pourvoyeur le plus audacieux! Pour le 20 mars prochain, elle propose un classique de la discipline, cette fois-ci venant du monde du flamenco: la pièce maîtresse FLA.CO.MEN du danseur et chorégraphe espagnol Israel Galván. Véritable enfant prodige, son CV regorge de prix et distinctions. Cela n’est guère étonnant si l’on pense que l’art du flamenco, hautement technique et complexe, représentant du patrimoine immatériel de l’UNESCO, a accédé à une nouvelle vie grâce à l’énergie folle de Galván. Nous avons osé l’immersion dans cet univers fascinant dont il fera sa propre lecture le 20 mars sur la scène du Bâtiment des Forces Motrices, où l’ADC s’expatrie pour l’occasion. Par OLGA BARANOVA

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ON SORT

ON DANSE

FLAMENCO: PATRIMOINE MONDIAL, CLICHÉ ESPAGNOL ?

Le consommateur occidental de destinations touristiques est à la fois une bénédiction et un fléau pour les traditions locales. D’un côté, il les fait vivre et revivre à travers sa demande toujours plus importante d’expériences «authentiques». De l’autre, sa présence, son regard émerveillé mais dépourvu de références les transforme, en privant des fois les rites les plus complexes de leur sens profond afin de n’en garder que l’apparence. Le Flamenco serait-il devenu une victime «exemplaire» de la commercialisation touristique ? C’est ce que l’on a envie de conclure en pensent à l’image «vacances à Lloret de Mar» de la discipline. Et pourtant, le Flamenco ne s’est pas seulement parfaitement adapté à la demande, mais en a puisé une force nouvelle: les nombreuses influences culturelles (arabes, africaines, juives) à la base de son émergence ont permis d’amblée une flexibilité importante de la matière. «Soyons reconnaissants envers la commercialisation. C’est elle qui a transformé le folklore en art» .1

Flacomen © Israel Galvan

inattendus .» Il accompagne cette déconstruction sémantique d’un changement radical du climat émotionnel dans lequel le flamenco puise sa force expressive, en jouant sur l’autodérision et la spontanéité. Cette irruption dans les codes du flamenco traditionnel ne se fait pas au détriment de la précision des mouvements, bien au contraire: Galván parvient à garder intacte la magie de l’art tout en la faisant entrer dans une dimension nouvelle. A découvrir absolument ! 2

Deutschlandf unk, Jenseits der Leidenschaf t: Flamenco als Geschäft, Kersten Knipp, 12.03.2005 2 artistikrezo.com, Entre deux notes, Galván recompose le flamenco, Thomas Hahn, 01.02.2016 1

DÉCONSTRUIRE POUR COMPRENDRE, DÉCONSTRUIRE POUR SAUVER

Galván interprète le flamenco «à tort et à travers», tout en gardant un respect absolu pour les rythmes et la technicité inhérents à la discipline. Certains critiques comparent son approche aux tableaux de Picasso, d’autres le ramènent aux concepts de Derrida ou encore de Barthes. Ce qui fait une véritable unanimité, c’est sa traduction unique de la relation entre la danse et la musique du flamenco: «Le geste musical et le geste chorégraphique avancent main dans la main, même si cela passe par les soubresauts et péripéties les plus Go Out! Magazine

FLA.CO.MEN D’Israel Galván Le 20 mars 2017 à 20h30 Bâtiment des Forces Motrices 2, place des Volontaires 1204 Genève www.bfm.ch www.adc-geneve.ch

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CLASSIQUE

ON SORT

MON BEAU SEPTUOR C’est de l’union de sept pianistes qu’est né le collectif Piano Seven. Après plus de trente ans d’expérience à son actif, celui-ci donnera ses derniers concerts cette année, en passant en mars par Montreux et par Genève. Bien qu’il ne soit pas anodin que plusieurs instruments identiques se retrouvent ensemble sur scène, regroupés dans un orchestre à cordes par exemple, ou que des pianos jouent ensemble pour interpréter une œuvre (comme le Concerto pour 4 pianos BWV 1065 de Bach, ou plus contemporaine, Six Pianos de Steve Reich), il est plutôt inhabituel de rencontrer une formation telle que celle de Piano Seven, qui a su évoluer tout en sauvegardant les différents univers dont provient chacun de ses membres. Par LAURENCE AMSALEM

langages musicaux. Bien que formé à l’origine de sept pianos, il n’est pas exclusif dans sa démarche et invite régulièrement d’autres artistes à collaborer avec lui, ce qui assure à chaque représentation un caractère unique. DÉPART EN BEAUTÉ

Pour ces derniers concerts de mars, le septuor aura à ses côtés la violoniste Stéphanie Décaillet qui fait partie de l’Orchestre de chambre de Lausanne depuis 2002 ainsi que Pascal Auberson au chant et au marimba, qui a réalisé de nombreuses tournées et enregistrements, ainsi que le percussionniste Mathias Cochard, né en 1991, qui enseigne la percussion au Conservatoire de Vevey, la batterie au Conservatoire de Montreux et qui compose des morceaux en allant piocher aussi bien dans des partitions de jazz, de rock et de musique celtique qu’expérimentale. Côté programme, ce spectacle des trente ans sera axé autour du jazz et du tango, mais aussi de la musique classique russe et française du XXème siècle. Au-delà des sonorités, qui seront certainement très particulières de par la nature de l’ensemble, tout en restant harmonieuses, l’effet visuel promet d’être très impressionnant.

Piano Seven COLLECTIF HELVÉTIQUE

Créé en 1986 sous l’impulsion du pianiste et compositeur François Lindemann, Piano Seven est à la tête de près de 200 concerts dans le monde et de huit créations. Il s’agit d’un projet collectif, englobant des pianistes d’horizons différents : Olivier Rogg, compositeur et enseignant, auquel il a été fait référence dans le dernier numéro du magazine (cf. l’article Genève nébuleuse sonore), mais aussi Michel Bastet, qui fait partie de nombreuses formations de jazz contemporain et qui dirige les ateliers de piano de l’AMR à Genève, Pierre-Luc Vallet, qui enseigne l’improvisation jazz au conservatoire de Lausanne, ainsi que Valentin Peiry, Hiroko Kuramochi et Nicolas Hafner. L’idée de ce groupe est que chacun des membres apporte une composition propre, ce qui lui donne une ligne très personnelle et diversifiée, inspirée de plusieurs Go Out! Magazine

Piano Seven Spectacle d’adieu Vendredi 10 mars à l’Auditorium Stravinski Dimanche 12 mars au Victoria Hall http://www.concertus.ch

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ON SORT

CLASSIQUE

AUGUSTE TRUBLION Ô

Ensemble Contrechamps (2014) © Alain Kissling

Institution chargée de défendre l’avant-garde, l’ensemble Contrechamps a pris du grade. La formation musicale qui défend la musique du XXème siècle et celle de notre temps fête ses 40 ans. Orchestre, maison d’édition, programme pédagogique, Contrechamps a bousculé le paysage musical romand. Pour fêter l’événement, quatre concerts anniversaires sont prévus, notamment la soirée «Carte Blanche» à la Fonderie Kugler, qui laissera libre place aux musiciens, le 27 octobre. Retour en arrière et regard vers l’avant. Par LAURENCE AMSALEM

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CLASSIQUE

DROIT DE SUITE

Alors que l’Orchestre de la Suisse romande (OSR) fêtera ses 100 ans en 2018, Contrechamps célèbre quatre décennies cette année. L’occasion de se poser des questions: «Comment transmettre ces œuvres qui n’ont pas encore trouvé leur public ? Pourquoi les mélomanes rechignent-ils à écouter des œuvres d’il y a cent ans alors que le public des arts plastiques se presse aux expositions d’art moderne ? […] faut-il aller vers d’autres formes de présentation, d’autres lieux, d’autres articulations entre les différents types de musique ? Quelle place donner à cette activité de pensée qu’est la composition musicale ?» demande Philippe Albèra. Ecoutons la réponse de la nouvelle génération, les directeurs artistique Brice Pauset (depuis 2013) et musical, Michael Wendeberg (depuis 2011): «Il existe des œuvres de musique […] qui présentent toutes les caractéristiques d’un acte politique.» Leur objectif? Défendre une «attitude progressiste, voire révolutionnaire», à l’inverse de la posture conservatrice et dominante, afin de travailler «à l’extérieur du cadre, soit à modifier les pourtours du cadre.» Message reçu ?

11 avril, 13 juin, 12 septembre et 27 octobre… retenez ces dates. Quatre soirées pour fêter quarante ans de Contrechamps. Quatre décennies à promouvoir, interpréter, diffuser et créer la musique moderne et contemporaine. Au départ, une petite association, et selon les mots de Philippe Albèra, co-fondateur: «Il semble loin le temps où, avec Jean-François Rohrbasser et Robert Piencikovski, nous fondions Contrechamps à la Salle Patiño. Aujourd’hui, l’association occupe une place centrale dans la vie musicale genevoise et est reconnue internationalement !»

40 ans de Contrechamps : 4 dates en 2017, un abonnement spécial Breaking News #2 Mardi 11 avril à 19h au Studio Ernest-Ansermet

TRUBLIONS AU PANTHÉON

Grâc e à la fondation Si mon I . Pati ño et au Conservatoire populaire de musique, danse et théâtre, l’Ensemble fait ses gammes, ses concerts et publie une revue, désormais une maison d’édition, dirigée par M. Albèra. De nombreux compositeurs ont collaboré ou travaillent aujourd’hui avec Contrechamps: Helmut Lachenmann, Pierre Boulez, Luigi Nono, les romands Eric Gaudibert et Michael Jarrell.

Best of Mardi 13 juin à 19h30 à l’Alhambra By the way Mardi 12 septembre à 20h au Studio Ernest-Ansermet Carte Blanche Vendredi 27 octobre 2017 dès 18h à la Fonderie Kugler 022 329 24 00

PROGRAMME ANNIVERSAIRE

Pour ses 40 ans, Contrechamps propose quatre concerts, le premier (11 avril) reprend le pertinent concept «Breaking News» créé pour la saison en cours. Pour rappel, le programme y sera décidé en fonction de l’actualité. Suivra une soirée «Best Of» le 13 juin à l’Alhambra, avec des compositions de György Kurtág, Emmanuel Nunes et Heinz Holliger notamment. Le troisième concert («By The Way») sera consacré aux œuvres que Contrechamps n’a jamais jouées, celles du compositeur iranien Alireza Farhang ou du Britannique Oliver Knussen. A découvrir le 12 septembre. Pour terminer en apothéose, une grande soirée «Carte Blanche» à la Fonderie Kugler sera organisée par les musiciens de Contrechamps, le 27 octobre dès 18h. Go Out! Magazine

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CLASSIQUE

L'OSR BAT SON PLEIN

Concert du 1er février à Madrid © Rafa Martín

Une prompte cadence secoue l’Orchestre de la Suisse Romande en ce début d’année 2017. Après avoir accueilli Jonathan Nott en janvier en tant que nouveau directeur artistique, l’ensemble a pris ses quartiers en Espagne pour une tournée soutenue de deux semaines et revient ce mois-ci dans l’agenda genevois les 16 et 17 mars au sein des murs du Victoria Hall, afin de proposer deux soirées autour du puissant War Requiem de Benjamin Britten, pièce ayant connu un succès monumental dès sa première audition. Par LAURENCE AMSALEM

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ON SORT

CLASSIQUE

Britten a du faire appel au chef d’orchestre Meredith Davies pour la direction d’une partie des musiciens et des solistes. Le Requiem est composé de textes traditionnels latins ainsi que de vers du poète anglais Wilfried Owen, dénonçant les calamités de la guerre. Malgré les grands effectifs que demandait la partition et le fait que la cathédrale n’était pas achevée au moment des dernières répétitions, la pièce a fortement été acclamée. INTERPRÉTATION PAR LA RELÈVE

Charles Dutoit dirigera l’OSR pour ces deux soirées. Le maestro, en constante mouvance pour des concerts aux quatre coins du monde, est le chef principal de l’Orchestre de Philadelphie et celui de l'Orchestre philharmonique royal de Londres, ainsi que le directeur du Verbier Festival Orchestra. Aux côtés de l’ensemble figureront trois solistes: la soprano Tatiana Pavlovskaya, à la tête d’un grand répertoire au Théâtre Mariinksy à Saint-Pétersbourg, le ténor Toby Spence, nommé «Singer of the year» par la Société philharmonique royale et le baryton-basse Hanno Müller-Brachmann, qui a interprété de nombreux rôles au Staatsoper de Berlin aux côtés de Daniel Barenboim. Une soirée en présence de grands noms qui promet d’être chargée d’émotions.

AU LARGE

Dernièrement, c’est en Espagne qu’il fallait suivre l’OSR, qui a navigué de salle en salle, de San Sebastian à Oviedo en passant par Zaragoza, Madrid, Murcia et Alicante. A Madrid, où Go Out ! a eu la chance de se rendre, c’est dans le très bel Auditorium national de musique que l’ensemble s’est produit. Le bâtiment, inauguré en 1988, est l’œuvre de l’architecte José María García de Paredes. Sa salle principale présente au centre un imposant orgue de 5’700 tubes réalisé par l’atelier Gerhard Grenzing. En ce lieu, l’orchestre a interprété le Concerto pour piano et orchestre no. 4 en sol majeur, op. 58 ainsi que la Symphonie no. 5 en do mineur, op. 67 de Ludwig van Beethoven sous la direction de Jonathan Nott et avec, pour la première partie, une prestation fantastique du pianiste argentin Nelson Goerner. Cette tournée en Espagne contribue au rayonnement mondial de l’orchestre et se situe dans la lignée directe des nombreuses salles dans lesquelles il a eu l’occasion de jouer.

Orchestre de la Suisse Romande Zürcher Sing-Akademie Maîtrise du Conservatoire populaire de musique, de danse et de théâtre de Genève Benjamin Britten, War Requiem op. 66 Jeudi 16 mars et vendredi 17 mars 2017 Victoria Hall Rue du Général-Dufour, 14 1204 Genève Billetterie : 022 807 00 00

UN WAR REQUIEM HISTORIQUE

A Genève, les 16 et 17 mars, c’est dans un contexte très particulier que sera joué le War Requiem op. 66 de Benjamin Britten, puisque cela fera cinquante ans que le créateur de l’OSR, Ernest Ansermet, dirigeait cette œuvre dans la cathédrale Saint-Pierre, avec pour solistes le ténor Peter Pears (compagnon et pygmalion de Benjamin Britten) et la soprano Heather Harper. Cette œuvre est une commande passée au compositeur en mémoire des morts de la Seconde Guerre mondiale, mais également en l’honneur de l’inauguration de la nouvelle cathédrale de Coventry, remplaçant celle détruite en 1940 suite à un bombardement. Achevée en 1962, elle exige un orchestre symphonique, un orchestre de chambre, un orgue, des chœurs mixtes, une chorale de garçons ainsi que des solistes, si bien que Go Out! Magazine

www.osr.ch

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JONATHAN NOTT

©Rafa Martin

Directeur musical et artistique

Non à la guerre ! C’est dans les tranchées des Flandres, il y a tout juste cent ans, que le poète anglais Wilfred Owen, écrit un poème poignant sur les horreurs de la guerre qui l’environne. Lorsque Benjamin Britten est invité à écrire une grande oeuvre pour la reconstruction de la cathédrale de Coventry (1962), bombardée pendant la Seconde Guerre mondiale, il intègre ce poème d’Owen dans un bouleversant War Requiem, manifestant avec grandeur et recueillement son refus de la guerre. De toutes les guerres. Sous la direction de Charles Dutoit, vous aurez le plaisir d’écouter cette œuvre le jeudi 16 et le vendredi 17 mars au Victoria Hall à 20h00, avec Tatiana Pavlovskaya, soprano, Toby Spence, ténor, Hanno Müller-Brachmann, baryton-basse. Se joindront également à l’orchestre la Zürcher Akademie dirigée par Andreas Felber et la Maîtrise Populaire de Musique, de Danse et de Théâtre de Genève dirigée par Magali Dami et Fruzsina Szuromi.

www.osr.ch

022 807 00 00 Avec le soutien de la Ville de Genève et de la République et canton de Genève et du canton de Vaud

Grands mécènes : Association genevoise des Amis de l’OSR, Association vaudoise des Amis de l’OSR, Loterie Romande, Fondation Leenaards, Fondation Francis & Marie-France Minkoff, Mme Aline Foriel-Destezet, Fondation de bienfaisance du groupe Pictet, Fondation Neva Partenaire de prestige : Credit Suisse Partenaire de saison : SIG Partenaire de diffusion : Radio Télévision Suisse Partenaire institutionnel : JTI


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ON EST CHARMÉ

DES MAQUETTES PLEIN LES YEUX

Les Journées européennes des métiers d'arts (JEMA) sont l'occasion de découvertes insolites. Pour cette sixième édition à Genève, Go Out! est allé à la rencontre de l'Atelier de maquetterie JMS niché dans une rue piétonne de Chêne-Bourg. Jean-Michel Staudhammer mène la barque depuis près de trente ans et nous livre son expérience d'un métier où savoir faire et diversité lui ont permis de résister aux épreuves du temps. Un échange à revivre lors de trois journées portes ouvertes du 31 mars au 2 avril 2017. Pa r LUCIA VON GUNTEN

Go Out! Magazine

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ON EST CHARMÉ

UN PARCOURS DE PASSION

En ouvrant son atelier aux JEMA, Jean-Michel Staudhammer affirme sa volonté de partager la profession de maquettiste avec le public, et en particulier avec la jeune génération. Des apprentis il en forme depuis 1999, car de ses propres mots: «J'ai envie de donner aux jeunes la formation que je n'ai pas eue». Cette passion pour la création de maquettes remonte à l'enfance et si la formation de maquettiste d'architecture est désormais enseignée au Centre d'enseignement professionnel de Vevey (CEPV), à l'époque il a fallut bricoler pour se faire la main. À la droguerie, Staudhammer se familiarise avec les matériaux de construction alors qu'aux cours du soir en architecture d'intérieur il apprend les aspects techniques du métier, dont la lecture de plans. C'est ensuite à Saint-Jean, aux côtés du responsable de l'atelier de maquetterie de l'Ecole d'architecture de Genève, qu'il fait ses premières armes. En 1989 il se lance, et contre un loyer symbolique démarre sa petite affaire dans le sous-sol de la droguerie de son ancien patron.

Dernièrement c'est dans les mains de Grégory Bossart, alors modeleur pour l'atelier, qu'on été façonnés les personnages du film d'animation franco-suisse remarqué, Ma vie de Courgette. Un procédé de fabrication en quatre étapes avec comme point de départ la création de la matrice – une première sculpture du personnage – qui est ensuite moulée afin de garder une emprunte de l'enveloppe corporelle. Puis, l'armature du personnage faite de résine et métal est déposée dans le moule avant de pouvoir passer au coulage. Lors de cette ultime phase, du silicone ou de la mousse en latex est coulé dans l'espace du moule pour apporter la chair au personnage. Des réalisations complexes qui révèlent la spécificité de l'atelier JMS: un travail sur mesure et minutieux rendu possible grâce au maintien d'un savoir-faire traditionnel qui transparaît dans chaque recoin de l'atelier et en rend la visite captivante.

UNE HISTOIRE QUI DURE

Aujourd'hui l'ancienne droguerie a laissé place à l'atelier de maquetterie JMS. Une extension qui ne s'est cependant pas faite en un jour. En 1991, soit peu après l'installation, la crise de l'immobilier vient bousculer une profession où les commandes de maquettes et de bases de concours d'architecture représentent une partie importante de l'activité. Après une parenthèse forcée, Staudhammer reprend les rênes en privilégiant une approche diversifiée: à la maquette et au moulage s'ajoute le modelage, une compétence qui lui ouvre les portes des milieux du design, du théâtre ou encore du film. Mars 2017

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ON EST CHARMÉ

LE FAIT MAIN À TOUT PRIX

À peine passée la porte de l'atelier se dresse une belle vitrine en bois peint datant de l'époque de la droguerie qui renferme désormais tout l'attirail nécessaire à la pérennisation du fait main. On l'aura compris, les machines industrielles n'ont pas leur place ici. Staudhammer leur préfère des collègues et apprentis avec lesquels partager sa passion au quotidien. Un luxe que le patron s'obstine a préserver et qui lui a jusqu'à ce jour permis d'étendre son savoir-faire aux secteurs industriels et aux zones géographiques les plus variés.

Si une telle dynamique apparaît encore fragile, il ne tient qu'à chacun d'y participer et de la renforcer, ne serait-ce qu'en prenant le temps de découvrir lors des JEMA l'étendue de talents et de savoirs ancestraux qui caractérisent le monde de l'artisanat genevois.

À en croire Staudhammer, les innovations techniques ont encore de la marge de progression avant de pouvoir sérieusement concurrencer la minutie de l'humain. Pourtant, au vu de la situation générale, l'atelier JMS semble déjà faire cavalier seul dans cette entreprise de résistance. Ceci dit, les commandes de travaux spéciaux, à l'image des personnages de Ma vie de Courgette, se veulent rassurantes et prouvent que les savoirs traditionnels, souvent confinés à des industries de niche, occupent en réalité une place de choix dans nos sociétés contemporaines.

Journées européennes des métiers d'art

Go Out! Magazine

Atelier JMS 17 rue Peillonnex, 1225 Chêne-Bourg www.atelier-jms.ch

Du 31 mars au 2 avril 2017 Inscriptions et programme dès le 2 mars www.journeesdesmetiersdart.ch

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16 17 Mars 2017

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Production Théâtre Am Stram Gram - Genève en coproduction avec La Compagnie s’Appelle Reviens Ce texte est lauréat de la Commission nationale d’Aide à la création de textes dramatiques - Artcena. Le Théâtre Am Stram Gram est subventionné par La Ville de Genève


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EN FAMILLE

AUX RYTHMES DU MONDE À l’aube du printemps, un nouveau festival à destination des enfants de 0 à 10 ans voit le jour dans la Cité de Calvin! Organisé conjointement par le Musée d’ethnographie et les Ateliers d’ethnomusicologie, le Ramdamjam Festival se déroulera entre ces deux lieux les 11 et 12 mars prochains. Avec pour thème central les rythmes et percussions, cette première édition promet d’être joyeusement remuante: ateliers participatifs, contes, spectacles, performances et visites se succéderont pour offrir aux petits un tour du monde musical et dansant. Pa r NYATA NATALIE RIAD

Dernier-né de plusieurs collaborations réussies entre le Musée d’ethnographie de Genève et les Ateliers d’ethnomusicologie, le Ramdamjam Festival s’annonce comme l’occasion rêvée de voyager au fil du temps et des continents tout en s’amusant. Ainsi, les plus petits (de 0 à 2 ans) pourront explorer les univers sonores grâce à des instruments adaptés à leurs mains alors que leurs aînés fabriqueront leur propre hochet amazonien (collaboration festival MOS ESPA), avec lequel ils seront invités à jouer dans le cadre d’un cercle collectif, tels de petits chamanes. Plusieurs ateliers participatifs sont prévus pour les enfants dès 6 ans, parmi lesquels des initiations aux percussions, au beatbox avec l’artiste lyonnais Kosh, au mbira – instrument d’Afrique subsaharienne composé d’un support en bois et de lamelles métalliques – ou encore au kathak avec Priscilla Brulhart, une danse d’Inde du Nord où les pieds jouent le beau rôle. Les petits petons seront aussi à l’honneur avec le bödälä, danse traditionnelle mais peu connue de Suisse centrale, et objet d’une initiation et de projections.

la part belle aux percussions – dont nos ancêtres faisaient usage durant le Paléolithique déjà – présentes dans les collections des deux institutions, tout en démontrant à quel point ces instruments peuvent facilement émerger d’objets du quotidien. Pensé comme un pont musical reliant d’une part tradition et modernité, d’autre part cultures locales et internationales, le Ramdamjam Festival saura sans conteste éveiller la curiosité des enfants tout comme celle des adultes les accompagnant… sur un rythme enjoué!

Du côté des spectacles et performances, les contes musicaux d’Asie ou satiriques du Congo – présentés par les frères Makouaya, tout comme l'initiation au mbira – côtoieront les ingénieuses batteries improvisées de bric et de broc de Béatrice Graf. Quant à la compagnie L’Esprit frappeur, trio inspiré par les percussions de tous les coins du globe, elle servira deux énergiques shows de tambours. Citons encore la représentation de claquettes de Daniel Leveillé, septuple champion du monde de la discipline! Les visites feront évidemment Go Out! Magazine

Chris et Amour Makouaya © Emmanuelle Soler Ramdamjam festival Les 11 et 12 mars 2017 Musée d’ethnographie de Genève 65, boulevard Carl-Vogt, 1205 Genève www.ramdamjamfestival.ch

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musée suisse de la céramique et du verre

swiss museum for ceramics and glass

ouvert tous les jours de 10 à 18 heures fermé le lundi

A S S I E T T E S PARLANTES — DÉCORS HISTORIÉS IMPRIMÉS SUR FAÏENCE FINE AU 19E SIÈCLE

Du 10 février 2017 au 21 janvier 2018

Un musée Ville de Genève www.ariana-geneve.ch


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EN FAMILLE

JEUNES ÉPICURIENS Il n’existe pas d’âge précis ni de bon moment pour développer son esprit critique. Ceci dit, le plus tôt est le mieux, car en posséder un bien aiguisé permet de ne pas rester de marbre face à des affirmations erronées, de se montrer sceptique face aux multiples informations livrées au quotidien et de débattre plus intelligemment. Or, il s’avère que la philosophie est un très bon point de départ dans le développement d’un esprit critique. Pour cette raison, l’association proPhilo a collaboré en septembre dernier à la mise en place d’ateliers de philosophie pour enfants dans plusieurs écoles avec le soutien du DIP et propose également six soirées ouvertes à tous ce printemps. Pa r LAURENCE AMSALEM LABORATOIRES D’IDÉES

Au sein de la société, les enfants sont ceux qui sont le plus à-même de développer rapidement une capacité à penser de façon créative ou critique. Ce sont eux qui se posent le plus de questions sur le monde au quotidien et qui désirent en savoir toujours plus – parfois de façon insistante –, tous sujets confondus. Pour les aider à mieux réfléchir et à former leur propre point de vue, 360 ateliers ont été imaginés par les animateurs de l’association proPhilo dans quatre écoles du canton de Genève (écoles de la Tambourine, Pré-Picot, de Chêne-Bougeries et Cité-Jonction) pour des enfants de 5 à 12 ans durant l’année scolaire 2016-2017. Lors de ces séances, les élèves peuvent échanger leurs propres idées autour de questions philosophiques, ce qui leur permet de repousser les limites de leurs réflexions habituelles. Les animateurs, eux, font seulement office de médiateurs et les accompagnent dans leurs cheminements. Contrairement aux autres matières dont les jeunes participants ont l’habitude, aucune réponse n’est ici exacte.

champ ordinaire de l’enseignement, mais qui visent à transmettre certaines valeurs telles que le respect des droits humains ou du développement durable mais aussi la promotion de la culture. En dehors du cadre scolaire, six soirées seront également mises en place par l’association proPhilo à la Maison des associations dès le mois de mars et jusqu’en mai, toujours animées dans la tradition développée par Matthew Lipman et cette fois-ci destinées à tous, adultes et enfants confondus, de sorte à découvrir une nouvelle approche de la discipline, moins statique que la lecture et l’analyse des écrits de grands philosophes de tous les temps.

NOUVEAU PARADIGME

L’approche choisie au sein de ces ateliers, mais aussi, de façon plus générale, de l’association proPhilo, est celle de Matthew Lipman, philosophe et professeur à l’université de Columbia dans les années 60, qui a développé la philosophie pour enfants aux Etats-Unis en 1969, persuadé que le système trop strict de l’école ne permettait pas à ceux-ci de réfléchir par eux-mêmes. Ces ateliers sont soutenus au niveau financier par la commission Vivre ensemble, rattachée au DIP, qui a pour mission d’encourager les établissements scolaires collaborant avec des partenaires extérieurs dans le cadre d’initiatives novatrices qui n’entrent pas dans le Go Out! Magazine

Charles Pépin, Jul, La planète des sages Pratiques de dialogues philosophiques - Cycle de six soirées Mercredis 15, 29 mars, 12, 26 avril, 10 et 31 mai 2017 de 19 à 22h Maison des associations Rue des Savoises 15, 1205 Genève prophilo.ch

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CINÉMA

FRIBOURG ET SON FESTIVAL SENS DESSUS DESSOUS

Ouverture, The Eagle Huntress

En 1980, le futur «Festival International du Film de Fribourg» (FIFF) s’ouvrait sur un souhait de la regrettée Magda Bossy, alors secrétaire romande d’Helvetas. Enthousiaste à l’idée de faire partager les richesses culturelles des pays du «Sud» et de laisser leurs cinémas s’exprimer, elle créait l’évènement «Films du Tiers-Monde» qui deviendra le «Festival de Films du Tiers-Monde». Le nom, certes maladroit, esquissait déjà inconsciemment la portée sociologique de la manifestation. Trente-sept ans et quelques restructurations plus tard, la ligne éditoriale de la 31ème édition la grave dans le marbre. Explications. Par MATHIEU ROUX


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CINÉMA

Depuis 2012, l’ancien journaliste du Temps, Thierry Jobin dirige à son tour artistiquement le FIFF. Soucieux de conserver les acquis d’antan, il l’illustre parfaitement sur l’affiche de la 26 ème édition: l’intervertissement des points cardinaux invite à se placer dans la perspective d’autrui. La 31ème édition de cette année confirme cette volonté en proposant «Un monde à l’envers». Dans le cadre de la section Passeport Suisse du Festival, le Prix Visa étranger sera remis à un court-métrage produit dans le cadre d’une haute école de cinéma suisse, mais par les invités du Festival, soit des Népalais! Pour une fois, le Sud donnera son avis sur le Nord. Ce sera également l’occasion de découvrir leur cinéma, «leur vérité». Rapports Nord-Sud, refus de l’ethnocentrisme, décentration: tout y est! Thierry Jobin renoue à merveille avec la tradition de son précurseur Martial Knaebel tout en gardant, paraît-il, l’ouverture amenée par Edouard Waintrop. Alors si vous voulez assister à ce détonant mélange de styles, rendez-vous du 31 mars au 8 avril à Fribourg et dans ses environs.

Un peu malgré lui, le Festival se retrouve confronté assez vite à une composante sociologique. Dès la 5 ème édition, en 1990, il est rebaptisé «Festival de Films de Fribourg». Le terme «Tiers-Monde» est abandonné, jugé trop misérabiliste par les cinéastes eux-mêmes. Il n’en faut pas plus pour que le spectre des rapports Nord-Sud plane au-dessus des salles fribourgeoises… ironie du sort pour un évènement qui n’a évidemment jamais cherché à porter préjudices aux nations représentées.

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asphalte-design.ch

A l’ouverture de la 6 ème édition en 1992, il compte à sa tête un nouveau directeur, Martial Knaebel. Sous sa houlette, la dimension sociologique s’affirme. La ligne directrice du Festival croise la trajectoire personnelle de M. Knaebel: plus jeune, il voyage en Afrique sans appareil photo dans le but de laisser le soin aux gens qu’il rencontre de lui montrer «leur vérité». D’une part, il ne photographie pas le continent selon sa perspective occidentale et, d’autre part, il n’induit pas chez l’autre une attitude influencée par une quelconque posture touristique. De la même façon, il conçoit le cinéma des peuples du Sud comme un moyen d’émancipation, libéré des contraintes de production et de représentation occidentale. Durant les quinze ans où Martial Knaebel exercera successivement les postes de directeur et directeur artistique du désormais «FIFF», le rejet de l’ethnocentrisme confortable composera la colonne vertébrale du Festival. Suite à son départ en 2007, la manifestation connait une période agitée: pas de successeur désigné, coupes budgétaires importantes, programmation 2008 compromise… jusqu’à ce qu’il soit repris in extremis par Edouard Waintrop. Ce dernier tranche avec son prédécesseur en considérant qu’il n’existe pas de cinéma du Sud, mais une pluralité de cinémas incarnés par ses genres. De 2008 à 2012, le directeur des salles de cinéma du Grütli à Genève et futur délégué général de la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes ouvrira la manifestation à un plus large public, délaissant en partie l’identité préservée jusqu’ici.

#spirit #revelation #altitude #emotion

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Festival International du Film de Fribourg Du 31 mars au 8 avril www.fiff.ch

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LE MEILLEUR DU CINÉMA SUISSE DIE BESTEN SCHWEIZER FILME

20—26.3.2017 LES CINÉMAS DU GRÜTLI GENÈVE FILMPODIUM ZÜRICH

PROPOSÉE PAR EIN ANGEBOT VON

EN COLLABORATION AVEC IN ZUSAMMENARBEIT MIT


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CINÉMA

HORS ZONE DE CONFORT.

Isabelle Gattiker © Pedro Neto

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CINÉMA

On l’imaginait bien exténuée par ces mois de planifications et stressée par les deux semaines intenses qui l’attendent. Mais lorsqu’elle parle cinéma et engagement, Isabelle Gattiker est calme et enthousiaste. Passionnée. À quelques jours du lancement de la 15 ème édition du Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains, sa co-fondatrice et directrice des programmes nous raconte cette cuvée 2017 et tire le bilan de ces quinze années d’engagement. Par VIRGINIE NUSSBAUM

On approche du jour J. Dans quel état d’esprit êtes-vous ? Je suis vraiment heureuse de notre programme ! C’était une édition défi, car nous avons une toute nouvelle équipe, avec Philippe Mottaz à l’organisation des débats notamment. C’était excitant de travailler avec ces nouvelles énergies.

Le festival investit à nouveau les communes g e n evo i s e s . Un e p r é s e n c e d é c e nt r a l i s é e primordiale ? Oui, les régions sont vraiment au cœur du festival et nous avons engagé beaucoup d’énergie et de moyens pour nous y rendre. Il faut dire que le succès a été total l’an passé, notamment les projections dans les foyers de migrants, les hôpitaux et même les prisons. A la Clairière entre autres, où les jeunes se sont révélés attentifs et enthousiastes.

Quelles sont les grands thèmes de cette édition ? Un des fils rouges de cette année sera la Syrie, notamment la question des crimes de Bachar el-Assad. Nous recevrons tous les intervenants qui ont déposé une plainte contre le dirigeant syrien, et clôturerons le festival autour du film «Last Men in Aleppo» en présence du chef des casques blancs. Deux autres axes importants sont la justice internationale ainsi que les droits des femmes, que l’on retrouvera dans les discussions mais aussi dans les films, puisque la moitié d’entre eux sont réalisés par des femmes.

Il s’agit d’une édition anniversaire. Quel bilan tirez-vous de ces quinze dernières années ? Moi qui ai pu observer le festival en tant que productrice de films et en tant que directrice des programmes, je l’ai vu grandir de manière exponentielle, en grande partie grâce à l’aura de Genève comme ville de débats et de paix. Nous sommes devenus une vraie référence à l’étranger également, où nous projetons nos films et diffusions nos débats en direct. En terme de chiffres, nous avons doublé notre budget, sommes passés de 2 à 37 lieux de projection et celles-ci affichent régulièrement complet !

L’ambition du festival est-elle de coller au plus près de l’actualité ? On ne veut pas uniquement répercuter ce que l’on peut déjà lire dans les journaux, mais aussi rebondir et poser de vraies questions au public. Par exemple, plus ou moins tout le monde s’accorde pour dire que la situation actuelle des migrants est atroce. Nous, nous souhaitons proposer des idées, un horizon d’action, pour voir plus loin. Nous ne sommes pas un festival qui se veut plombant, mais qui insuffle l’énergie de changer les choses.

Mars 2017

Un souvenir marquant de votre histoire au FIFDH ? Tout simplement la cérémonie d’ouverture de la première édition. Avec Léo Kanneman, nous avions monté le festival en quatre mois, avec trois bouts de ficelle. Sérgio Vieira de Mello, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme qui a été tué peu après à Bagdad, a ouvert la cérémonie. Barbara Hendricks a ensuite chanté a capella et tout à coup, il y a eu un silence dans la salle. Là, on s’est dit: ça y est, c’est une grande aventure qui commence ! 46


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CINÉMA

LE TOP 3 D’ISABELLE GATTIKER 1. Exil, Rithy Panh: «Ce cinéaste cambodgien est un vrai ami du festival, nous le suivons depuis des années. Dans «Exil», sélectionné au festival de Canne, il parle des rescapés du génocide cambodgien et signe par-là sa production la plus personnelle et la plus bouleversante. Une œuvre monumentale en 3D, comprenant des photos de famille envoyées par les Genevois, accompagne le film et pourra être visitée à Meyrin durant tout le festival» 2. Ghost Hunting, Raed Andoni : «Cette production, réalisée par un cinéaste palestinien, nous raconte les prisons en rejouant les interrogatoires carcéraux. J’étais à Berlin pour en voir la première mondiale. L’événement était grandiose, à la hauteur du film et ses enjeux»

Comment envisagez-vous la suite de cette aventure? J’imagine un festival toujours plus pertinent, concret et engagé, qui proposera davantage de rendez-vous tout au long de l’année. Peut-être dans un monde un peu plus pacifique également. Mais même si le monde va mieux, le festival aura toujours sa place. Car c’est notre rôle de continuer à marteler l’importance des droits humains. La démocratie est vivante et elle se meurt si l’on ne continue pas à s’en occuper. C’est un travail de jardinage permanent!

3. Nowhere to Hide, Zaradasht Ahmed : «On suit un infirmier qui a filmé l’Irak de 2011 à 2015, après le retrait des troupes. Ce film se positionne vraiment au cœur de la guerre, au cœur de ce qu’est l’humain, en pointant les conséquences du conflit sur la population».

Festival du film et forum international sur les droits humains Du 10 au 19 mars 2017 Divers lieux à Genève www.fifdh.org

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PROGRAMME JANVIER-MARS 2017

NUIT DES BAINS / VERNISSAGES

JEUDI 23.03.2017, 18h-21h

LE QUARTIER DES BAINS,SES GALERIES ET SES INSTITUTIONS L'association du Quartier des Bains — 9 galeries, 5 institutions culturelles et 3 espaces non-profit — a pour objectif l'encouragement et le rayonnement de l'art contemporain dans le Quartier des Bains à Genève.


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LÀ-BAS

ROTTERDAM : LA VILLE DE DEMAIN

Nhow Rotterdam, KpnTower © Mabry Campbell

Rotterdam frappe fort. Très longtemps victime de sa mauvaise réputation, la ville a su se réinventer sous l’impulsion de projets architecturaux audacieux et d’une foire d’art hardie. C’est que dans l’imaginaire collectif, Rotterdam était cette cité où, dans les années 1980, toute l’Europe venait se procurer des stupéfiants en tous genres sur le parvis de l’embarcadère. Déliquescent, dangereux, sinistre, le port industriel n’en menait pas large. Au lieu d’accros à l’héro et de lugubres caniveaux, on débarque dans une gare archi cool au format aérien. En quelques secondes, les clichés volent en éclats. Ici, l’architecture et l’art s’immiscent à tous les coins de rue. Malgré un centre historique quasi inexistant car dévasté par la Seconde Guerre mondiale, la ville est un bijou de créativité à couper le souffle. Et on y découvre sans nul doute une des meilleures foires du moment qui mise sur les nouveaux collectionneurs, défrichant les talents émergents à petits prix. Extraits Par MINA SIDI ALI

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LÀ-BAS

Pont Erasme

Rien que pour se rendre à Art Rotterdam, la foire dédiée à la scène émergente et aux jeunes talents de l’art contemporain, le voyage s’avère étourdissant. Depuis notre hôtel ultra design le Nhow, gratte-ciel de Rotterdam signé par la starchitecte locale Rem Koolhaas, il nous faut traverser le pont Erasme, en forme de lyre futuriste, qui relie les deux rives de la Meuse. Cheveux aux vents, grisé par le spectacle continu des prouesses architecturales, qui bouffent tout, à cœur ouvert, on découvre plusieurs chefs d’œuvre Bauhaus et les fameuses maisons-cubes de Piet Blom. Rotterdam a relevé le pari de se réinventer depuis la Seconde Guerre mondiale où quasiment tout avait été détruit. Paradoxalement, cette cité aux pieds dans l’eau est d’abord une ville à taille humaine, où l’on se déplace essentiellement à vélo, à pied ou en tramway, qui charme par son bouillonnement culturel. Avant d’entamer la foire, on fait un saut à la géniale exposition sur le surréalisme, Mad About Surrealism, au Musée Boijmans Van Beuningen. Le Kunsthal de Rotterdam inaugure quant à elle l’exposition «Digital: a symbiotic love affair», centrée sur l’art contemporain connecté aux technologies digitales et à Internet. On jette également un œil à Haute Photographie, un nouveau concept de foire lié à l’image où l'on découvre Bastiaan Woudt, notre coup de cœur photo qu’on ne manquera pas de prendre en filature ! Mars 2017

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LÀ-BAS

Pour cette édition, une nouvelle section voir le jour: Open Air, qui dévoile dix sculptures - installations à l’extérieur de l’usine. On notera parmi celles-ci le pertinent travail de Ronald de Bloeme présenté par la Borzo Gallery, qui a conçu un impressionnant panneau de huit mètres par trois, autour des élections et la situation politique dans le pays. L’artiste hollandais a retravaillé des affiches politiques qu’il transforme en une grande œuvre abstraite.

La 18ème édition d’Art Rotterdam se déroule au sein de la fabrique Van Nelle, vaste bâtiment industriel de style moderniste, construit entre 1925 et 1931, et aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Même si la foire présente quelques noms établis sur la scène artistique, elle défend avant tout la scène nouvelle de l’art contemporain. Ainsi, cette année, dans la centaine de galeries néerlandaises accueillie, on en a repéré deux très prometteuses; Billytown et Cinnamon, proposant essentiellement les œuvres d’artistes émergents. Pour les plus anciens amateurs d'art contemporain, l'ambiance doit irrévocablement faire penser à celle qui habitait Art Basel il y a une quarantaine d'années : des galeries et des artistes généralement très jeunes et des prix très accessibles. Ici, on est bien loin de la spéculation absurde désormais de mise partout ailleurs. Et les organisateurs ne se privent pas de le souligner. En 2013, un fin connaisseur avait tout de même acquis une œuvre du colombien Oscar Murillo chez Christie's à Londres pour plus de 400 000 francs avant d'apprendre qu'elle s'en vendait à 2000 francs à Rotterdam un an plus tôt !

Ici, les 26 000 visiteurs et collectionneurs sont de tout âge et prennent le temps de discuter avec les galeristes pour s’informer. Pas de ramdam à Rotterdam, ni de parasitisme visuel mais une ambiance décontractée où personne ne se prend la tête et qui achève de nous convaincre qu’on reviendra l’an prochain. L'occasion aussi de revenir pour visiter les boutiques de déco et de vintage qui s’alignent dans les rues de cette cité tournée vers l’avenir et nantie de pépites culturelles. Art Rotterdam Van Nellefabriek, Van Nelleweg 1, Rotterdam, Pays-Bas www.artrotterdam.com Rotterdam https://rotterdampartners.nl/

Art Rotterdam 2017 © Geert Broertjes

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DAF* 5—9 AVRIL 2017

*EXPÉRIMENTATIONS OU PREMIÈRES VISIONS, L’A R T D É V I A N T N ’A N I P R É J U G É S , N I P R É T E N T I O N S : IL EST POLY-FORMES , MULTIFACE T TES E T ACTION.

LA RELIURE 45 RUE DE SAINT-JE AN 1203 GENÈVE W W W.DAFFESTIVAL .COM


ON DANSE

SELECTION DU MOIS

TRIO SONORE DU MOIS

PIERRE GEAGEA

PHEW

Exceptionnellement dans cette rubrique, la vue prend le relais de l’ouïe avec une performance dansée inédite signée du chorégraphe libanais Pierre Geagea que présente l’association For The Art. Sourd de naissance, Pierre a progressivement développé une capacité partielle d’audition lui permettant d’inventer et de mettre en scène "Mother Tongue". Oscillant entre danse contemporaine et langue des signes, le tout sur fond de paysage sonore expérimental, la pièce se présente comme un troublant témoignage du rapport au monde et le développement personnel que l’absence du langage usuel pousse à acquérir. Un voyage sensoriel, interactif, parfois poétque, qui évolue dans une mise en scène tour à tour ludique et onirique. A découvrir impérativement.

Apparition rarissime ! Icône cultissime de la scène underground nippone de ces quarante dernières années, la performeuse-chant eu s e -mu s ic ie n ne j ap on a i s e PHEW continue à hanter la scène aventureuse internationale de sa présence hypnotique. Pionnière de la vague post-punk avec son groupe Aunt Sally, elle débute une carrière solo en 1980, produite alors par Ryuichi Sakamoto. Devenue avec les années une véritable Grande Dame “növö j-pop”, Phew a une manière unique de fabriquer une synth-pop intimiste à la fragilité déconcertante mais ô combien envoûtante. Sur scène, elle improvise aux commandes de boîtes à rythmes vintage, claviers, divers effets home made, une musique et un univers totalement captivants pour accompagner ses refrains, mélopées darko-sensorielles.

Monther Tongue Le 29 mars, 20h30 Salle de la Madeleine Rue de la Madeleine 10, 1204 Genève

Phew Cave12 19 mars à 21h Rue de la Prairie 4 1202 Genève www.cave12.org

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ONDULOR

Un appel qui résonne comme un délice d’initiés à destination des têtes chercheuses friandes de livesets électroniques ! Réunissant la fine fleur de la scène genevoise, Ondulor prend discrètement ses quartiers au Walden chaque dernier jeudi du mois dès 19h pour imbiber l’enceinte d’une séance d’écoute ambiant, drone ou noise. La programmation est dévoilée chaque début du mois sur la page Facebook.

Ondulor Dernier jeudi du mois c/o Le Walden 9, rue des Amis 1201 Genève


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SPECTACLE

EXPLORATIONS ACOUSTIQUES

Dédié aux «musiques d’aujourd’hui», le festival Archipel recoupe dans sa programmation autant de compositions modernes que contemporaines, créées dès la première moitié du XXème siècle ou postérieures et dès lors marquées par les nombreuses expérimentations effectuées autour de la désarticulation de sonorités et par des innovations telles que la musique bruitiste ou électronique. Ne se cantonnant pas au domaine de la musique au sens strict, le festival permet de découvrir toutes sortes de créations innovantes appartenant au domaine du théâtre, de la vidéo ou de l’installation, en confrontant des auteurs originaires de dix-huit pays. Par LAURENCE AMSALEM

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SPECTACLE

AU MENU

Cette édition sera en outre placée sous le signe des créations de Thomas Kessler, qui fête ses 80 ans et qui a été l’un des premiers à s’intéresser à l’électroacoustique-live. L’une de ses compositions, Nouvelle oeuvre pour cinq clarinettes contrebasses et cinq percussions (2017), en collaboration avec l’ensemble suisse Eklekto, sera à découvrir dans une Alhambra entièrement transformée en un Salon de musique aux airs de café-théâtre le 2 avril. Parmi la palette de spectacles et concerts proposés, Ciclo del ritorno (2010-2014) de Giorgio Netti vaut également la peine d’être découvert. Composé pour alto et électronique, ce cycle revisite des poèmes décrivant le retour des Grecs après la prise de Troie. Sa première partie se concentre sur l’alto lui-même, dont le son est amplifié par l’installation particulière de microphones et de moniteurs, le faisant résonner dans l’architecture environnante – en l’occurrence les voûtes du Temple de Saint-Gervais. Sa deuxième partie constitue une réflexion autour du son d’applaudissements enregistrés dans différentes salles de concerts, transformés et alors perçus comme un bruissement faisant partie intégrante de l’œuvre – contrairement à l’usage – et sa troisième partie est un travail autour d’articulations et de vibrations. A ne pas manquer non plus, la performance Flash, menée par l’ensemble Vortex, est composée de plusieurs pièces courtes, dont Sensate Focus d’Alexandre Schubert (2014). Celle-ci mêle instruments classiques, vidéo, électronique et jeux de lumières, autour du thème de la place que prend la technologie dans la vie quotidienne, notamment dans la manipulation d’images et dans le contrôle généralisé, le tout servi avec une pointe d’ironie. A ces concerts-performances s’ajoutent de nombreux autres, qu’il est parfois difficile de décrypter dans les multiples propositions formulées par le festival, mais sur lesquels il est vivement conseillé de se pencher avec attention. Pour le reste, il suffit de suivre les affiches pétillantes au graphisme coloré qui parsèment la ville ces prochaines semaines et qui méritent une palme.

POINT DE RENCONTRE

«Ensemble» est le mot d’ordre donné par Archipel cette année. Ce sous-titre fait référence à la capacité des artistes à se rassembler autour de collectifs ou de projets, sans considération autre que leurs talents respectifs. Il correspond d’ailleurs bien au festival luimême, qui, depuis vingt-cinq ans, s’est donné pour mission de réunir de jeunes artistes locaux et internationaux et a eu l’occasion de collaborer avec nombre de compositeurs renommés. Celui-ci fonctionne comme une plateforme d’échange: en plus des traditionnels concerts, il propose des activités à ceux qui se trouvent habituellement sur scène, comme une académie de composition, pour laquelle il collabore avec l’orchestre symphonique Ose! créé en 2013 par Daniel Kawka et la compositrice finlandaise Kaija Saariaho. Cette initiative permet à six jeunes compositeurs de s’entraîner à l’écriture symphonique et de voir leurs propres créations interprétées à Lyon, Annemasse et Genève (le 26 mars). D’autre part, Archipel organise une journée d’orientation et d’insertion professionnelle (le 1er avril) ouverte cette fois-ci à tous et permettant de répondre aux nombreuses questions que de jeunes artistes sont susceptibles de se poser, auxquelles répondront des spécialistes de divers domaines, de la production musicale aux droits d’auteurs. Go Out! Magazine

Archipel Festival des musiques d’aujourd’hui Du 24 mars au 2 avril 2017 www.archipel.org

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GRAVIÈRE

GIVE ME 5 !

Qui a dit qu’une virée nocturne se limitait à se mettre à l’envers, s’improviser bout-en train friand d’onomatopées ou glamoureux englué dans un vague délire mêlant Louboutin, strass et gourmettes (pour caricaturer une réalité bien plus sombre)? Et si une soirée ne se consommait pas seulement mais se ressentait comme une expérience artistique et humaine? Pas seulement comme du divertissement, mais un espace hybride, à la fois ouvert et accessible où s’entremêlerait festif, créatif et idéaux associatifs. Et si on revenait à la réalité? L’époque des squats et d’Artamis étant révolue, le nombre de lieux caressant cette vocation à Genève avoisinerait à peu de choses celui du désert de Gobi: à quelques exceptions près, l’Ecurie, la Cave 12 et la Reliure bannissent bon gré mal gré tout débordement récréatif au profit de lives et de performances artistiques. La Fonderie Kugler s’y laisse quelques fois embarquer et, à moindre mesure, le Théâtre de l’Usine nous surprend parfois avec quelques implosions concoctées entre deux saisons. A contrario, le Zoo et le Motel Campo restent quant à eux exclusivement orientés clubbing. Dans ce joyeux hameau, à la tête d’une prog entremêlant BPM, lives et art vivant, la Gravière fait figure d’exception. Retour sur un survivant qui célèbre ce 9 mars ses cinq ans. Par MABROUK HOSNI IBN ALEYA

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GRAVIÈRE

Niveau programmation musicale, Yann Roshi, ancien dj résident au Zoo, ratisse large tout en pointant sur les courants émergents. Conciliant la scène internationale à la biosphère locale, des légendes du calibre de Lonnie Holley et de Gallon Drunk côtoient des figures du rap Queer et féministe telles que Zebra Katz et Princess Nokia en passant par Ben Frost, Äl Jawala, Ron Trent, Magic & Naked Feu ! Chatterton pour ne citer qu’eux. Cinq ans d’hyperactivité, zéro subvention – si ce n’est la gratuité des murs – et douze têtes brûlées ont suffit au Bloc pour faire de la Gravière un incontournable de la scène culturelle lémanique. Une performance similaire à celle des Douze Salopards, de Robert Aldrich, célébrée en cinq actes avec, en guise de bougies, Russian Circles, The Broots, Night Lovell et Vincz Lee.

Give me 5 Du 6 au 11 mars La Gravière 9, Chemin de la Gravière, 1227 Les Acacias, Genève

Nous sommes en 2009, le trublion des nuits alternatives genevoises, Artamis, se voit tenu de déserter son fief, boulevard Saint-Georges. Le site est réduit à l’état de chantier, la plupart des associations occupant le terrain disparaissent et le nombre de lieux nocturnes genevois, culturels et accessibles tend à dangereusement s’aligner sur celui de Djeddah. Genève bouillonne, des manifestations nocturnes copieusement rythmées s’enchaînent, pressant les autorités cantonales à accéder aux revendications de l’Union des Espaces Culturels Autogérés. Un projet initié par une jeune association appelée Le Bloc se voit alors attribuer un entrepôt de pétrochimie désaffecté sis à deux pas de la Piscine des Vernets. Le 9 mars 2012 la Gravière voit le jour et les nuits genevoises aussi. Multidisciplinaire, le lieu fait figure d’exception dans le microcosme culturel genevois. Soucieux de ne pas être réduit à une dimension purement festive, l’espace conjugue le créatif au récréatif et mêle le théâtre à la danse tout en offrant une résidence d’artiste en marge à ses soirées et concerts. Parallèlement, la Gravière s’investit à sensibiliser le public aux valeurs égalitariste lors des soirées, avec l’action «We Can Dance It». Initiée par Albane Chelten et Dominique Rovini.

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There is a new jewel in the Zurich Old Town’s culinary crown: the Widder Garage at Augustinerhof 1, once the home of horse-drawn carriages, will be the temporary home of the Widder Bar. This firstof-its-kind location isn’t just cool: it’s also for a limited time only! The atmosphere is edgy and retro: shabby chic with a twist – and with top-class cocktails, of course. But watch out – the clock is ticking, and in eight months time, the cars will be moving back in. It’s now or never!

AUGUSTINERHOF 1 - 8001 ZURICH +41 224 27 72 - GARAGE@WIDDERHOTEL.COM


ON PROFITE

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THÉLICIEUX

AND BARTON

Les thés Kusmi tea, on les aime pour leurs jolies boîtes en fer coloré et leurs mélanges parfois insolites. La célèbre maison de thé parisienne ouvre sa deuxième enseigne romande. Après Lausanne, c’est à Genève, à la rue du Marché dans un écrin de 40 mètres carrés qu’on pourra se délecter de l’encensant univers propre à Kusmi. L’ensemble de la gamme y est représentée, ainsi qu’un espace dédié à Løv Organic. A vous de choisir parmi les thés classiques verts et noirs, les mélanges exclusifs ou encore la très tendance gamme Detox et sa dernière création, le Blue Detox : un mélange à l’ananas qui contient tous les ingrédients qu’on aime: sur une base associant thé vert, maté et rooibos, l’ananas vient nous offrir une envoûtante saveur des îles !

Chez Betjeman & Barton, Véronique Gallais, la directrice experte ès thé, nous convie à chaque visite à un véritable voyage des sens. Ce mois de mars, on craque pour «croque-moi», un merveilleux thé noir de Chine, le Keemun, mélangé aux écorces de fèves de cacao de Hawaï. Une première dans les thés parfumés, jamais expérimentée avant. On l’infuse 4 à 5 minutes à 85°C pour une dégustation toute en notes chocolatées couvrant le goût délicat de ce thé connu et apprécié. On associe notre philtre préféré aux palets de Marie-Louise, de merveilleux petits croquants à la pointe de sel et sans gluten. En vente exclusivement chez Betjeman and Barton. A noter le retour des cours «Cuisine Ô Thé» avec Jérémy Schambacher Les 30 et 31 mars prochain Betjeman and Barton 35, rue St-Joseph, 1227 Carouge www.barton.ch

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www.kusmitea.com

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GENÈVE ROULE DES MÉCANIQUES

EYE SEE YOU

Enfin, nous y sommes ! Les nombreux passionnés de voitures attendent avec impatience cette 87ème édition du Salon International de l’automobile, qui se tiendra comme de coutume à Palexpo. Les quelques détenteurs d’un permis de conduire de la rédaction de Go Out ! trépignent à l’idée de découvrir de nouveaux modèles, dont les sans conteste futures stars Kia Stinger, Alpine A110, Opel Insigna Grand Sport ou Porsche Panamera Sport Turismo. Autre raison de se réjouir, le Salon est également l’occasion de décerner le prix de la voiture de l’année, que sept concurrentes se disputent: l’Alfa Romeo Giulia, la Citroën C3, la Mercedes E-Class, la Peugeot 3008, la Toyota C-HR, la Volvo S90/V90 et la Nissan Micra. Cette dernière, dont l’aïeule avait remporté le titre en 1993, gagne les faveurs d’Hermès et de Yessine, notre rédacteur automobile. Les paris sont pris !

Lové dans un sublime édifice industriel aux proportions vous donnant l’impression de voguer en lévitation, Chic Cham charme l’œil d’une collection de meubles et d’accessoires vintages de designers. Sens en alertes, le concept store affole les mirettes en exhibant notamment une collection de coussins signés Lindell & Co. Une création de la designer scandinave Gabrielle Soyer dont la vocation première et de donner vie à un lit, un fauteuil ou un sofa. Chaque pièce est teinte et brodée à la main dans la plus pure tradition de la confection artisanale. Chic Cham Route de Prilly 2, 1004 Lausanne www.chiccham.com

Du 9 au 19 mars 87ème Salon International de l'Auto et accessoires Palexpo Route François-Peyrot 30, 1218 Le Grand-Saconnex www.gims.swiss

TREMPLIN POUR MUSICIENS

Faisant office de lieu de rencontres entre de jeunes artistes en quête de visibilité et d’autres déjà bien établis, le Festival Voix de Fête établira son fief dans la salle communale de Plainpalais. Il réunit une cinquantaine d’artistes originaires de six pays de la francophonie: les Helvètes Aliose, Adieu Gary Coo-per et Kaceo se partagent l’affiche avec Youssoupha, Katerine, Lescop ou encore A-wa. En parallèle auront lieu des animations et des «concerts vitrines», destinés à des professionnels mais ouverts à tous. Festival Voix de Fête Du 20 au 26 mars Divers lieux genevois www.voixdefete.com

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ON LIKE

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SURFER SUR LA VAGUE YOGI

DINER DANS UN CARNOTZET

Fana de yoga ? On opte pour sa pratique en altitude à l’air pur pour optimiser sa respiration et faire un break. Les plus addicts apprécieront de pouvoir désormais exercer le yoga même ski au pied grâce à une piste pensées spécialement pour cette pratique. Dans les Grisons, à Saint-Moritz, le Suvretta House propose de pratiquer des exercices de Hatha - Vinyasa dans un cadre immaculé tout améliorant son équilibre sur les skis grâce à un forfait qui inclut une instructrice spécialisée. De quoi ouvrir ses chakras même en plein frimas de l’hiver !

La Maison Krug innove encore en associant son divin nectar à la fondue de premier choix d’un lieu exclusif, celui du prestigieux Lausanne Palace. Un partenariat exclusif pour une expérience gastronomique unique, ramenant ses hôtes au plus proche des racines gastronomiques. Le dîner vous sortira du cadre en vous transportant dans un voyage culinaire associant le savoir faire traditionnel de deux maisons. Le dîner prend place dans un carnotzet – expression utilisée couramment en Romandie pour décrire une petite cave, dans laquelle le vin est stocké. Dans une ambiance à la fois rustique et intimiste une délicieuse fondue accompagnée de l’emblématique signature de la Maison Krug – la Grande Cuvée – seront servis. Un repas simple mais exclusif, composé des meilleurs ingrédients. Champagne !

Du 11 au 18 mars et du 25 mars au 1er avril Hotel Suvretta House Via Chasellas 1 CH-7500 St. Moritz www.suvrettahouse.ch

Winterpearls 2016/17

Du mardi au samedi Carnotzet, Lausanne Palace, Rue du Grand-Chêne 7, 1003 Lausanne www.krug.com www.lausanne-palace.com

SANTA MONNA

Filet de thon en croûte de sésame nappée d’une sauce de poivrons rôtis et fenouil sauvage sur un lit de purée de poivron rouge, crêpes farcies à la mozzarella, tomates cerises et basilique avec sa crème de tomate jaune et de parmesan le tout assorti à une bouteille de Marina Cvetic Montepulciano d'Abruzzo DOC 2014 constituent une bribe des trésors que recèle la discrète Monna Isa. Lovée au 8 place Bourg de Four, ce restaurant intimiste sublime et revisite la tradition gastronomique italienne. Le résultat raisonne au palais telle une pièce de Falvetti : vibrant ! Monna Isa Place du Bourg-de-Four 8, 1204 Genève 0223183737 http://monnaisa.com Go Out! Magazine

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COUP DE FOOD

TRACTATIONS GUSTATIVES Par MABROUK HOSNI IBN ALEYA

InterContinental Genève, Woods restaurant

Au Woods, le plaisir du palais prend irrémédiablement le goût d’une plongée dans les arcanes de la diplomatie du siècle passé. Un postulat qui se dresse comme une évidence lorsque l’on sait que le restaurant se situe au niveau du lobby de l’InterContinental Hôtel. Une institution à laquelle les visites répétées de centaines de chefs d’état et de milliers de diplomates confèrent l’impression de se retrouver dans l’épicentre des relations internationales. Une atmosphère de tractations officielles et de consensus officieux laisse l’imaginaire s’enflammer pour insuffler à chaque virée gustative la tournure d’une fiction oscillant entre L’Hiver du Monde de Ken Follet et les mémoires au Moyen-Orient de Robert Baer. Immersion. Mars 2017

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COUP DE FOOD

L’entrée foulée, les premiers pas dans l’InterContinental Hôtel ne laissent jamais indifférent. Aux imposantes proportions du lobby, se dresse une perspective s’étalant jusqu’à la réception. Contraste avec le marbre froid de l’enceinte, un chaleureux éclairage tamisé offre à l’œil un subtil contraste que les sculptures de l’artiste coréen Lee Jae Hyo viennent rehausser. Une atmosphère intime, tout ce qu’il faut pour aguicher un imaginaire déjà aux aguets.

Face au silence contemplatif du cénacle, agrémenté de quelques mouvements enjoués de mandibules, vous abattez votre carte maîtresse: filet de bœuf poêlé, légumes marjolaine. Fondant et subtilement assaisonné, votre triomphe est total. Vous venez d’arracher l’ultime accord. Celui qu’on pensait perdu d’avance. Fichtre! Victorieux, vous levez un toast pour célébrer votre triomphe quand… Les regards perplexes de toute la salle à manger se braquent sur vous. Aucun convive ne siège à vos côtés, vous êtes seul face aux reliques d’un repas gargantuesque. Rougissant, vous réalisez l’énormité de la situation et demandez précipitamment l’addition pour vous éclipser dans le fumoir. Vous prenez tout de même soin d’y apporter le sabayon coco, confit passion et croustillants aux amandes, histoire de vous remettre de vos émotions.

Alerte, on voit défiler Ronald Reagan et sa coupe gominée, Fidel Castro en compagnie de sa Rolex, Tareq Aziz précédé d’un cigare fumant et Nikita Kroutchev surplombant les souliers qu’il martelait sur son bureau lors d’une l’assemblée des Nations Unies en 1960. Pris au jeu, une négociation chimérique s’entame et s’avère d’ores et déjà serrée. On se scrute, s’épie. Dés jetés, vous lancez votre atout majeur lorsque vous entonnez «passons à table». De concert avec votre principal allié, le chef Guillaume Bourdillon, vous annihilez d’entrée de jeu toute velléité hostile avec le thon rouge au houmous de poivrons grillés. La tendresse de la chair pourpre combinée aux croustillants du sésame et des noix de cajou se révèle redoutable. Les premiers obstacles chancèlent, vous tournez la gourmandise à votre avantage pour créer une diversion avec le bar de ligne aux légumes et sauce bouillabaisse revisitée comme suite de l’entrée. L’assemblée est déstabilisée, désarmée, vous emportez l’initiative.

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Woods Déjeuner de 12h00 à 14h30. Dîner de 19h00 à 22h30 Brunch le dimanche de 12h00 à 15h00. InterContinental Hôtel 7-9, chemin du Petit-Saconnex 1209 Genève 022 919 33 33 www.intercontinental-geneva.ch

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HEURE DE POINTE

POINÇON DE GENÈVE : JUSQU'ICI TOUT VA BIEN Par OLIVIER MÜLLER

RD01SQ Movement recto

Le Poinçon de Genève est un monument de l’horlogerie, la garantie de son excellence. Mais, comme tout monument hautement convoité, il est aujourd ’hui assiégé de toutes par ts et ne sur vivra pas sans cer taines évolutions. Le point sur le poinçon ! Mars 2017

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HEURE DE POINTE

Le Poinçon de Genève n’est pas seulement « concurrencé » par celui de Patek Philippe, mais également par le label Qualité Fleurier, porté notamment par Parmigiani, Chopard, Bovet. Ses tests sont également réputés plus draconiens que le Poinçon de Genève. Certains sont même destructifs pour les pièces qui y sont soumises. L’enjeu est donc qualitatif mais aussi financier : si le label Qualité Fleurier est ouvert à toute marque, peu acceptent d’y soumettre (éventuellement plusieurs fois de suite jusqu’à certification !) un tourbillon ou une grande complication à plusieurs centaines de milliers de francs qui ne reviendra jamais, terrassée sous les coups des tests.

Une question de spécialiste – tout au plus une douceur d’esthète. « Votre montre est-elle certifiée par le Poinçon de Genève ? » est une interrogation que l’on entend fort peu dans les nouveaux temples marchands de l’horlogerie. C’est un tort.

WORK IN PROGRESS

Le Poinçon de Genève doit-il s’adapter pour rester référent ? Il a déjà commencé à le faire. En 2014 intervint la plus grande révision de son histoire, faisant entrer dans le champ de ses contrôles des domaines essentiels tels que l’étanchéité, la réserve de marche ou le test complet des complications de la pièce (GMT, date, chrono, etc.). Ce chemin de modernisation est judicieux. Le Poinçon de Genève gagne en crédibilité. Toutefois, comme toute institution pluriséculaire, le poids de l’héritage ralentit parfois son évolution. Le cas de la manufacture Roger Dubuis en est le meilleur exemple. Volontiers disruptive, celle-ci certifiait jusqu’à présent 100% de sa production auprès du Poinçon de Genève. Malheureusement, certaines pièces ne peuvent plus y passer car elles sont réalisées en des matières (carbone notamment) qui ne ne sont pas physiquement compatibles avec les exigences du Poinçon. Des dérogations sont en cours de discussion. Il faudra bien que le Poinçon prenne en compte les progrès de la science horlogère.

LE POINÇON DE QUOI ?

Le Poinçon de Genève est instauré par la République et Canton de Genève en 1886. Il est à la fois une garantie indépendante de provenance, de bienfacture et de fiabilité d’une montre. Pour résumer, une montre frappée de ce sceau doit être plus belle et plus précise que nulle autre. L’organisation du Poinçon de Genève veille au grain avec une bienveillante autorité, ne certifiant une pièce qu’après de rigoureux passages sous l’œil d’experts qui en vérifient les moindres aspects : angles polis, suppression de toutes les marques d’usinage par le biais de décorations, une certaine épaisseur de la roue d’échappement, finition des têtes de vis, précision, etc. Indéniablement, un garde-temps « Poinçon de Genève » est une pièce finie dans les règles de l’art horloger. Le client final en bénéficie directement car il pourra luimême, la plupart du temps, admirer à l’œil nu nombre de ces finitions. FAIRE OU NE PAS FAIRE AVEC LE POINÇON

L’EXEMPLE DU SWISS MADE

Comme toute norme, certains en soulignent la nécessité, d’autres les lacunes. La nécessité est celle de maintenir la production horlogère genevoise à son plus haut niveau. L’organisation y parvient. Le « Poinçon de Genève » est indiscutablement un gage de qualité que nul ne songerait à remettre en question. C’est aussi son défaut : est-il suffisant ? Pour Patek Philippe, la réponse est non. La manufacture aurait toutes les qualités géographiques et techniques pour se qualifier mais le refuse. Motif : elle a depuis créé son propre poinçon, le « Poinçon Patek Philippe». Ce dernier est réputé, au regard de la production maison, plus exigeant. Il est actif depuis mi-2009. Ses conditions sont plus strictes en certains points que le Poinçon de Genève, notamment sur la précision de la montre.

Autre piste possible : y’aurait-il un mal à certifier « Poinçon de Genève » une pièce qui ne provient pas... de Genève ? De prime abord, cela n’aurait aucun sens et pourrait passablement diluer l’origine territoriale garantie. Pourtant, à mieux y réfléchir, qu’est-ce qui a fait le succès du Swiss Made ? Indéniablement son caractère international. On lui reproche aujourd’hui de l’être tant devenu qu’il se serait vidé de sa substance. Pourtant, dans le monde, le Swiss Made a plus fait pour la notoriété de l’industrie horlogère helvétique que n’importe quelle autre initiative. Le Poinçon de Genève pourrait suivre son exemple et devenir garant international d’une certaine bienfacture – et porter Genève au-delà des quelques 280 kilomètres carrés de son Canton...

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LA REDOUTE - POSTFACH - 1818 MONTREUX

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COSMÉTIQUES

PROTECTION RAPPROCHÉE Par NYATA RIAD

et

MINA SIDI ALI

La vie en ville, une source de s t ress e t de fa tigue aux ef fe t s désas t reux marquan t immédiatement nos peaux de papier bible. Débutent très tôt des tractations diplomatiques avec un belligérant aux replis sinueux. Une attaque frontale, à visage découvert, s’avère nécessaire. Ici il est question de cerner l’ennemi et trouver rapidement un allié. Pour tordre le cou et faire plier ce rival retors, on a opté pour une crème, sorte de cuirasse bol d'air de la citadine avec la gamme de soins anti-âge de chez Valmont. Parmi leurs nouveaux produits, le «Just Time Perfection» garantit d’agir à la fois comme un bouclier contre les signes du temps sur la peau et comme un embellisseur de teint. Zoom sur ce talisman ralentissant le temps.

A peine débarrassée de son acné juvénile qu’on doit déjà remédier à son avenir épidermique. Et l’anti-âge, on n'a pas vraiment envie d'y penser même à 30 ou 40 ans. Mais difficile de passer au travers, à moins de vivre au vert ou en Laponie. Rodant sur nos rides encore endormies, cette épée de Damoclès qui hante les signes de la vieillesse peut d’un simple réflexe se voir retarder. La Maison Valmont s’évertue depuis plus de trente ans à associer nature et science afin d’offrir des soins anti-âge. Elle trouve sa source dans les eaux pures et préservées des glaciers suisses, une signature qui a contribué à bâtir sa renommée. La marque de cosmétique suisse compte depuis février dernier un nouvel écrin au sein du Grand Hôtel Kempinski de Genève. On y a découvert un de ses derniers soins: Just Time Perfection. Valmont nous sort la grosse artillerie pour peaux matures et sèches. Son soin régénérant promet de combattre ces sillons qui nous minent le minois.

quotidienne assidue permet de corriger les futurs marques du temps et de garantir une lutte contre les facteurs impliqués dans le vieillissement de la peau. L'éclat de la rose laisse un voile délicat, frais et naturel. Elle s’utilise seule ou bien sur un sérum ou une crème, mais également en base de maquillage. Question budget, il faudra vous faire à une économie de guerre.

Vrai rempart face au vieillissement de la peau, cette crème anti-âge se munit d’une kyrielle d’armes de défense contre le temps: elle raffermit la peau tout en l’hydratant, nourrit et répare son épiderme, en permettant un renforcement et une protection contre les méfaits des rayons UV. Après application, le rendu de l’épiderme se dévoile lisse et raffermi. Sa texture soyeuse et légèrement teintée enjolive le teint et révèle un effet bonne mine assez rapidement. Une utilisation Go Out! Magazine

Just Time Perfection, crème anti-âge protectrice sublimatrice de teint Boutique Valmont Grand Hotel Kempinski Geneva Quai du Mont-Blanc 19, 1201 Genève www.boutiquevalmont.com

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FORFAIT CÉLIBATAIRE Un nettoyage à fond pour commencer Un rangement et nettoyage hebdomadaire (vaisselle incluse) Un nettoyage à fond tous les trois mois Lavage et repassage une fois toutes les deux semaines Nous prenons votre lessive Nous lavons et repassons Nous vous la ramenons la semaine suivante Enlèvement des déchets du tri sélectif www.femmesdemenage.ch


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COSMÉTIQUES

COSM-ÉTHIQUE Selfies altruistes La Fondation Théodora se voue depuis 1993 à apporter un peu de répit et de joie aux enfants hospitalisés, ce par l’entremise de septante artistes qui leur rendent visite hebdomadairement. Pour la soutenir, La RochePosay s’associe à la Poste suisse dans le cadre d’un projet de récolte de dons. Ainsi, du 1er au 31 mars, les coquettes sont invitées à télécharger l’app Postcard Creator puis à prendre la pose avec leur produit favori de la marque dévouée aux peaux sensibles. Accompagnée d’un mot de soutien aux enfants, la carte postale ainsi créée est à envoyer à l’adresse ci-dessous. Un tout petit geste pour de grands effets, puisque La Roche-Posay versera à la Fondation Théodora 10 CHF par carte reçue. A vos smartphones !

Beauté nourricière Clarins poursuit son engagement auprès de FEED, entreprise sociale fondée par Lauren Bush-Lauren qui, depuis dix ans, fait du consommateur un donateur. Le concept est simple et concret: un nombre est indiqué sur chaque accessoire acheté, correspondant au nombre de repas dont bénéficieront des écoliers affectés par le fléau de la faim grâce cet achat. Depuis 2011, Clarins s’associe à l’entreprise soutenue par le Programme alimentaire mondial en proposant des pochettes estampillées FEED10, dont la vente a déjà permis la distribution de plus de dix millions de repas. Dès mars et pour la première fois en Suisse, des trousses FEED10, au joli design et garnies des sept essentiels de Clarins au format voyage, seront en vente pour un montant de 49 CHF. A ce petit prix, pourquoi se priver d’agir concrètement tout en se pomponnant ?

Trousse Clarins & FEED Disponible dans les points de vente Clarins www.clarins.ch www.feedprojects.com

L’Oréal Suisse SA LRP soutient Théodora 10, chemin de Blandonnet, 1214 Vernier www.theodora.org www.laroche-posay.ch

Solidarité parfumée Notamment grâce à l’impulsion et à la personnalité de son fondateur, Olivier Baussan, L’Occitane est reconnue comme une entreprise cosmétique pionnière dans l’engagement philanthropique et écologique. Via sa fondation, la marque œuvre entre autres pour la promotion du leadership féminin et la protection du patrimoine naturel. Autre cheval de bataille de longue date: l’accès aux soins oculaires. Dans 80% des cas de déficiences visuelles, la cécité est évitable pour autant que les traitements adéquats soient fournis. Pour soutenir cette ambition, L’Occitane lance donc une nouvelle campagne de savons solidaires; ceux-ci ne coûtent que 3 CHF, leur parfum est exquis et 100% des bénéfices générés par leur vente sont reversés à des ONG luttant contre la cécité. Bref, se faire savonner n’a jamais été aussi satisfaisant ! Go Out! Magazine

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Savon solidaire L’Occitane Disponible dès mars www.loccitane.ch


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COSMÉTIQUES

C'’EST LE BOUQUET ! Indifférentes à l'air du temps, les nouvelles fragrances se dévoilent rebelles, confidentielles et audacieuses, authentiques et malicieuses. Elles attendent l'être élu. Florilège d’une parfumerie baroque, éclectique et poétique.

Olympéa Intense, Paco Rabanne

Izia, Parfum, Sisley Paris Sì Rose Signature, Eau de parfum, Giorgio Armani

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COSMÉTIQUES

Elie Saab le Parfum, Resort collection, Édition Limitée Printemps, Parfum, Elie Saab

Flowerbomb Bloom, Eau de toilette, Victor & Rolf

Rose Goldea, Parfum, Bulgari

Mon Guerlain, Parfum, Guerlain

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Le Living by Amel Rue du Stand 53, 1204 Genève Tél. 022 557 45 47


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BIEN-ÊTRE

RE-NESCENS Par MINA SIDI ALI

En février dernier, on a opté pour une trêve Nescens et son programme better aging. Avec pour utopie de plaquer notre inséparable portable, délaisser nos e-mails ascensionnels, zapper nos ardents éphémérides avec leur attirail de rides et couper court à nos coups de stress en liesse, on fantasmait sur cette citation extraite de la dixième Satire de Juvénal: un esprit sain dans un corps sain. Ainsi, pour esquiver notre frénétique vie de citadin, on a pris la poudre d’escampette direction Interlaken au Victoria Jungfrau, une escale où on rêvait de reposer notre mental en mode horizontal. Au programme pour remonter ou arrêter le temps? Un bilan diététique, nutritionnel, des activités physiques et des massages. Quatre jours pour se ressourcer, équilibrer son poids mais aussi comprendre comment optimiser sa qualité de vie future. Un concept holistique et résolument anti-hystérique. On fait ce que l’on veut quand on veut. Le staff? Ostéopathe, nutritionniste, personal trainer, masseur, médecin, et personnel de l’hôtel – tous des crèmes fraîches sans acides gras saturés – supervisant une expérience qui se veut sérieusement contrôlée sans être contraignante. Les adeptes – dont on fait désormais partie – ne jurent que par les nombreux bienfaits: système immunitaire renforcé, per te de poids, énergie décuplée et sensation de bien- être général. Récit d’un armistice qui nous a hissé au sommet des Alpes. Go Out! Magazine

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BIEN-ÊTRE

Seraient-ce les ondes telluriques aux pieds des plus hautes montagnes suisses (l'Eiger, le Mönch et la Jungfrau) ou les reflets cristallins des deux lacs (Brienz et Thoune) qui entrelacent Interlaken qui, dès notre arrivée à la gare, nous font immédiatement nous sentir bien ? Pas besoin d’aller au bout du monde pour s’offrir les meilleurs soins revitalisants. Après moins de trois heures de train, nous voilà sur le terrain de jeu favori des fondus du snowboard l'hiver et des accros de randonnées l'été. Dès l'entrée de l’hôtel, l’extraordinaire Victoria Jungfrau, on change déjà de rythme. Illico presto, on y dépose nos clics et nos clacs pour se délester de nos tracas de citadins oppressés et attaquer quatre jours (le minimum, sinon sept ou quatorze jours) d’une cure better-aging by Nescens. Développé par le Professeur Jacques Proust, ce «clini-spa» d’un nouveau genre mixe le meilleur de la médecine occidentale et des techniques alternatives et a pour vocation de corriger les déséquilibres qui accélèrent le vieillissement. Le protocole? Il se décide après un bilan biologique, physique, nutritionnel et ostéo-articulaire, très instructif sur l’état de notre Mars 2017

carcasse de limace. D’après Hans-Peter Veit, directeur du Spa, notre bilan est bon. On songe à solliciter des analyses nutri-génomiques, proposées ici dans le cas de cures plus longues. Il permet de détecter les intolérances alimentaires et les facteurs de risques jusque dans son ADN. Interprétés par un médecin spécialisé, les bilans donnent lieu à la mise en place d’un programme personnalisé.

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BIEN-ÊTRE

Quant aux repas équilibrés, tout en restant délectables, ils sont élaborés avec le nutritionniste. Pas de régime drastique mais une alimentation détox, drainante et alcalinisante basée sur la chrono-nutrition, sans thé noir ni café, viande rouge, gluten, sucres rapides. Ici, on prône la déconnexion longue et totale, pour prendre le temps de cajoler la tête autant que le corps. Les soins s’enchaînent en douceur, entrecoupés chaque jour d’une heure de coaching sportif, de balnéo, de menus santé et de massages. On recommande le soin signature avec ou sans ventouses, pendant l’enveloppement aux algues et huiles essentielles (froid sur les jambes, chaud en haut), on vous masse le crâne et le visage. Ce massage améliore la circulation veineuse et lymphatique et permet une meilleure élimination des toxines. Autre must-try, le soin du visage Nescens. On commence par calculer l’âge réel de votre peau avec un appareil futuriste, puis on vous enlève quelques années grâce au massage tonique. Le Spa Nescens du Victoria-Jungfrau s’étend sur pas moins de 5500m2 ce qui en fait un des plus grands espaces de l’établissement déjà plus qu’impressionnant. En quatre jours en son sein, détendu comme un coq en pâte, on a optimisé son capital santé, nourri son système nerveux et surtout reboosté son moral. Arrivé hypertendu, l’œil scotché à son smartphone, on en revient ressuscité, léger comme un flocon d’avoine et riche de supers conseils simples à mettre en œuvre. Une invitation à la déconnexion complète qu’on se promet de réitérer une fois l’été arrivé.

Destinations better-aging Nescens (4, 7 ou 14 jours) www.nescens.com Pour un dépaysement total: Victoria-Jungfrau Grand Hotel & Spa Höheweg 41, 3800 Interlaken www.victoria-jungfrau.ch Pour les plus indolents: La Réserve Genève - Hotel, Spa and Villas Route de Lausanne 301, 1293 Bellevue www.lareserve.ch

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ON PREND LE VOLANT

TESLA S90 D : LE FUTUR EST LE PRÉSENT Par YESSINE SIDI ALI

En 1985, à la sortie du premier volet de la trilogie culte Retour vers le futur, nous avions tous été sidérés par la DeLorean prenant son envol pour un saut temporel de trente ans vers l’avenir. Trois décennies plus tard, les voitures ne volent malheureusement toujours pas mais sont capables d’être à 100% électriques. Tesla, fondée en 2003 à Palo Alto (Californie) et connue de tous désormais, a révolutionné et démocratisé la voiture tout électrique. Son charismatique PDG Elon Musk nous a ainsi fait faire un bond en avant dans le domaine du transport automobile. J’ai eu la chance de tester le modèle phare de la marque à travers notre belle région genevoise. Retour sur cette expérience qui a changé ma vision de l’automobile. Mars 2017

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ON PREND LE VOLANT

La gamme Tesla est actuellement composée du Modèle S et du Modèle X, en attendant l’arrivée du Modèle 3 prévue fin 2017 aux Etats-Unis et courant 2018 en Europe. Lancée en 2012, la Tesla S vient tout juste d’être restylée et n’a pas cessé d’évoluer avec de nombreuses mises à jour proposées année après année. Le modèle testé est une S90D, une voiture aussi belle à l’extérieur qu’à l’intérieur. Avec ses lignes fluides et sa nouvelle calandre pleine, impossible de confondre la gracieuse américaine avec un quelconque autre modèle du marché. Elle fait d’ailleurs tourner toutes les têtes bien que n’émettant aucun bruit ! Ses dimensions généreuses lui confèrent une excellente habitabilité dans le segment. L’absence de tunnel de transmission offre un vaste espace aux jambes pour les passagers arrière et, cerise sur le gâteau, l’option sept places est disponible grâce à deux sièges enfant dos à la route qui se replient sous le plancher. Le véhicule possède deux coffres: un classique et un sous le capot. Muni d’un écran tactile de 17 pouces, l’habitacle futuriste présente une ergonomie et une fluidité exemplaires. L’écran en question permet de tout contrôler; de l’ouverture du toit panoramique au réglage des suspensions SmartAir ajustant la hauteur de la voiture en fonction des besoins. Les finitions sont soignées et démontrent une belle qualité d’assemblage.

Appréhendant ma première rencontre avec une voiture tout électrique, il a suffi d’une demi-journée à son volant pour que mes doutes s’envolent vers une lointaine galaxie. Les cent pages de ce numéro de Go Out ! seraient nécessaires pour souligner exhaustivement toutes les qualités de la Tesla S90D (parmi lesquelles 0 g/km de rejet de CO2, la conduite autonome lorsque la loi l'autorisera, les phares Full led, la sécurité embarquée, les économies de carburant, etc.). Qui sait, un jour Tesla inventera peut-être l’option transmission de pensée et à ce moment vous saurez tout ! Si vous n’avez pas la patience d’attendre jusque là, rendezvous chez Tesla Genève ou sur le stand de la marque au 87ème Salon International de l'Auto et accessoires de Genève du 9 au 19 mars prochain . BILAN

Les + 1) les performances dignes d’un vaisseau spatial 2) l’autonomie de la batterie 3) le silence de fonctionnement 4) le confort et l’espace à bord 5) la technologie embarquée

La S90D possède deux moteurs, l'un entre les roues arrières et le second sur l'essieu avant, tandis que les batteries sont placées sous le plancher, ce qui confère une tenue de route exceptionnelle. Grâce à ses quatre roues motrices, il est difficile de prendre le véhicule en défaut: les passages en courbe sont rapides et on se sent en sécurité qu’elles que soient les conditions météorologiques. Impression la plus marquante ? Les accélérations se déploient dans un silence de cathédrale. Le 100% du couple est disponible immédiatement et la poussée est ahurissante; il ne s’agit plus d’une accélération mais de téléportation ! L’autonomie du modèle d’essai se monte à 500 km, autant dire du jamais vu dans l’univers de la voiture électrique. Différentes options de recharge sont possibles via les chargeurs intégrés, soit 11 kW pour 54 km/h ou 16,5 kW pour 82 km/h, sans compter les super-chargeurs permettant de regonfler la batterie à 80% en 30 minutes. Go Out! Magazine

Les 1) le poids du véhicule 2) le rayon de braquage

Remerciements à John Tena, Mathieu Lenglin et Samy Abdel Aal de chez Tesla, Kamel Malki (Société El Pix) pour les photos et vidéos (à retrouver en ligne sur www.gooutmag.ch), Reto Gabbianelli de Monkey’s Wash pour le cleaning parfait de la voiture (079 520 17 57) ainsi que Malik Saidi du Garage Easy Service Auto (www.easyserviceauto.ch). Tesla Cours de Rive 10, 1204 Genève www.tesla.com

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AVAILABLE IN COOP AND MANOR.


AGENDA

LosCarpinteros, CongaNegraby

Cinéma / expositions / classique / théâtre / danse / en famille / là-bas… Go Out! Magazine

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AGENDA

CINÉMA

ÉCRAN TOTAL L’hiver ? Une période idéale pour se retrouver dans une salle de ciné, histoire de se prélasser, eh oui à l’ombre d’un écran. Quatre films ont tapé dans l’œil de la rédaction: Brothers of the night, Tadmor, I am not your negro et Moonlight

GIFLE À TRIPLE

JEUNESSE, JOLIESSE ET CHAIRS FR AÎCHES

DÉTENTE

Elevé par une mère accro au crack dans un quartier miné par la pauvreté de Miami, Barry Jenkins filme a u p lus p rè s, presque comme un documentaire, trois acteurs qui incarnant Chiron à différentes étapes de sa vie. En privilégiant le hors-champ et les éloquentes ellipses autant que possible, il hisse le film vers des sommets de délicatesse. Une quête d’identité traversée par le rejet et l’insulte que le réalisateur illumine d’une approche pleine d’élégance et d’empathie. Barry Jenkins qui adapte ici un texte du dramaturge Tarell Alvin McCraney, In Moonlight Black Boys Look Blue réussit avec dextérité à hacker le stéréotypé mythe hétéro-centré du film de gangster noir à travers un récit d'émancipation qui ose le lyrisme, le style, et dont l'émotion et la beauté farouche imprimeront les mémoires. Une chronique rayonnante d’une élégance sans faille exaltant l’indifférenciation des genres !

Des garçons graciles le jour, des reines roulant des mécaniques la nuit. Ils sont jeunes, roms et bulgares. Débarqués à Vienne en quête de liberté et d’argent facile, ils vendent leurs corps comme si c’était tout ce qu’ils avaient. Seul les console, et parfois les réchauffe, le sentiment si rassurant d’appartenir à un groupe. Mais les nuits sont longues et imprévisibles pour ces frères complices à la double vie…Dans le documentaire superbement stylisé «Brothers of the Night», le réalisateur Patric Chiha embrasse avec grâce sa fascination pour les jeunes prostitués bulgares en valorisant leur coté glamour et ultra sexuel, très Eighties, qui rappelle autant Querelle (1982) de Fa s s b in d e r q u e Outsiders (1983) de Coppola. La caméra les sublime comme si elle en était tombée amoureuse. Touchant. Interdit aux moins de 12 ans.

Moonlight de Barry Jenkins En salle au Ciné 17 dès le 15 mars

Brothers of the night de Patric Chiha En salle dès le 5 mars au Spoutnik

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CINÉMA

AUTOPSIE R ACIALE

En 1979, James Baldwin écrivait une lettre à son agent littéraire décrivant son proc h ain p roje t, R e m e m b e r Th i s House. Le livre devait être un récit révolutionnaire et personnel des vies et assassinats successifs de trois de ses amis proches : Medgar Evers, Malcolm X et Martin Luther King, Jr. Au moment de sa mort en 1987, il laisse derrière lui trente pages de ce manuscrit. En 2017, le cinéaste Raoul Peck réalise I Am Not Your Negro, un documentaire qui s’appuie sur cet écrit non terminé de Baldwin. Le résultat ? Un examen radical sur une Amérique chaotique et carrément raciste. Samuel L. Jackson (VO) et Joey Starr (VF), y assurent la narration et endosse la parole de l’écrivain sur fond de riches archives documentées. I Am Not Your Negro convie à un voyage dans l'histoire noire qui relie le passé du m ou ve me nt d e s droit s civils au pré se nt d e #BlackLivesMatter. C'est un documentaire qui interroge la représentation noire à Hollywood et au-delà. Et, finalement, en confrontant les liens plus profonds entre les vies et l'assassinat de ces trois leaders, Baldwin et Peck ont réalisé un travail qui conteste la définition même de ce qu'est l'Amérique. Chez Go Out !, on lève le poing et on croise les doigts pour qu’il remporte l'oscar 2017 du meilleur documentaire pour lequel il est nominé.

L’HORREUR DE PALMYRE

Un groupe d’hommes libanais brise le silence sur leurs longues années passées dans la tristement célèbre prison syrienne de Tadmor (Palmyre en arabe). Les mots ne suffisant pas à surmonter le déni du gouvernement syrien et de ses alliés, ces anciens prisonniers politiques décident de revivre leur supplice. Ils mettent en scène « le royaume de la folie et de la mort » en endossant les rôles des prisonniers et des bourreaux. Monika Borgmann et Lokman Slim témoignent l'horreur vé c u e d a ns l e s cellules à travers ce documentaire complexe et sensible dé dié aux survivants et à ceux qui restent empris o n n é s . Bouleversant d’horreur et de bonté humaine.

I am not your negro de Raoul Peck En salle dès le 15 mars

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Tadmor de Monika Borgmann & Lokman Slim En salle dès le 15 mars au Spoutnik

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LÀ-BAS

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LÀ-BAS PARIS 21.03-31.03 Vague de cordes Conçu par deux violonistes de renom, Anton Martynov et Michaël Guttman, Le Printemps du violon marque en musique le début du printemps. Malgré son jeune âge (il s’agit de sa deuxième édition), son programme est ambitieux. Une horde de musiciens envahira la capitale française pendant dix jours et se succéderont dans différents lieux originaux (station de métro, mairie, église, rue, hôtels particuliers, salles historiques) des concerts et performances, des ateliers pour petits et grands (notamment de lutherie), des master classes et des expositions. Cette année, l’invitée d’honneur n’est autre que… la Suisse. Le festival célèbrera le foisonnement musical helvétique, qui ne fait pas assez parler de lui à travers le monde, en accueillant par exemple les solistes de l’Académie Menuhin de Rolle et en rendant hommage à nombre de compositeurs et commanditaires.

Huber prend possession des lieux en dessinant à même le mur et en exposant des dessins, aquarelles et sérigraphies sur le thème d’Eros, représentés comme s’ils étaient à l’intérieur même du Centre parisien. Par son action, il réussit un pari épineux: rendre les organes sexuels beaux. Sur les murs, des dômes positifs et négatifs, constitués de vulves colorées aux airs mystiques rappellent les plus jolies œuvres surréalistes. D’autres expositions de l’artiste zurichois auront lieu en parallèle à Rennes, Nantes et Carquefou. En Suisse, Thomas Huber a marqué le paysage avec son exposition de 2012 au MAMCO: Vous êtes ici et, plus récemment, en présentant son exposition À l’horizon, au Kunstmuseum de Bonn l’année dernière.

Thomas Huber / extase Centre culturel suisse Rue des Francs-Bourgeois 32-38 75003 Paris www.ccsparis.com

Le Printemps du Violon www.leprintempsduviolon.com Jusqu’au 02.04 Eros comme meuble Au Centre culturel suisse, Thomas

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14.03-31.03 Sur la route Emmène-moi! Telle est l’injonction formulée par Maximilien Sporschill à l’occasion de sa nouvelle exposition de photographies (et surtout par le public après l’avoir visitée). Passionné de voyage, celui-ci a vécu dans plusieurs pays avant de suivre des études de communication à Paris puis d’hôtellerie. Il a eu l’occasion de se rendre dans une belle poignée de régions, notamment sur les continents

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africain et asiatique, pour y saisir de jolis moments de vie, mais aussi des détails architecturaux, des portraits d’animaux et des paysages qui donnent envie de prendre la route vers l’inconnu.

Emmène-moi ! Espace Beaujon Rue du Faubourg Saint-Honoré 208 75008 Paris www.ebeaujon.org

ST-ETIENNE 09.03-09.04 Le travail de demain Créée en 1998 par l’Ecole supérieure d’art et design Saint-Etienne (ESADSE), puis reprise en 2006 par la Cité du design, la Biennale internationale de design inaugurera sa 10 ème édition cette année sur le thème «Working Promesse», lié aux mutations du travail. Dans ce cadre, la ville de Détroit, invitée d’honneur, y a tout à fait sa place, puisque depuis sa faillite de 2013, la ville a su se reconstruire en misant sur l’entrepreneuriat et la créativité. Aujourd’hui, elle accueille une grande concentration de designers industriels et commerciaux et explore de nouvelles façons de vivre et de penser ensemble. La Biennale prendra place dans divers endroits de la ville de St-Etienne et proposera notamment un parcours en dix étapes dans la Cité du design, où les visiteurs pourront se questionner sur des thématiques telles que l’entrée du travail dans la sphère personnelle ou la captation


LÀ-BAS

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de données. Quinze projets seront portés par l’ESADSE, mais d’autres hautes écoles auront également l’occasion d’y prendre part, comme l’ECAL et la HEAD. Biennale Internationale Design Saint-Etienne www.biennale-design.com

www.miragefestival.com

LYON 08.03-12.03 Weekend numérique Depuis cinq ans, l’art, l’innovation et les cultures numériques envahissent les quatre coins de Lyon dans le cadre du Mirage Festival. Ayant su s’affirmer sur la scène locale et régionale, il propose pour cette édition le thème «(Im)matérialités», en invitant de multiples artistes à dévoiler l’invisible et à jouer des sens des spectateurs, en transformant leur entourage à l’aide de technologies numériques. La frontière devient alors floue entre réel et irréel et les illusions partent presque du domaine du mirage pour devenir tangibles comme fer. Au programme: des expositions, des performances, des projections et des soirées haute définition. Comme il fait bon d’habiter Lyon! Mirage Festival

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EXPOS

GALERIES QUARTIER DES BAINS Analix Forever Rue de Hesse 2 | 1204 GE 022 329 17 09 www.analixforever.wordpress.com — Alexandre d’Huy IMPACT Andata.ritorno - laboratoire d’art contemporain Rue du Stand 37 | 1204 GE 022 329 60 69 www.andataritornolab.ch — Art & Poésie : enjeux actuels Dialogue à bâtons rompus : Alain Borer, poète, essayiste Vahé Godel, poète, traducteur 14.03 à 19h — Martin Staub Guest artist : Pierre E. Terrier Vernissage 23.03 à 18h 23.03-22.04 ART & PUBLIC - CABINET PH Rue des Bains 37 | 1205 GE 022 781 46 66 www.artpublic.ch — Günther Förg — Fabrice Hyber Art Bärtschi & Cie Rue du Vieux-Billard 24 | 1205 GE 022 310 00 13 www.bartschi.ch — Markus Raetz Une collection privée Jusqu'au 17.03 — Carmen Perrin À forces Jusqu'au 17.03 Blondeau & Cie Rue de la Muse 5 | 1205 GE 022 544 95 95 www.blondeau.ch — Rhona Bitner LISTEN Imaging American Music, New Work 23.03-29.04

Jusqu’au 11.03 Espace L - art contemporain Rue des Bains 23 | 1205 GE 022 301 64 90 www.espacel.net — Éléments, solo show de Victoire Cathalan Jusqu’au 11.03 Espace Kugler - art contemporain Avenue de la Jonction 19 | 1205 GE www.espacekugler.ch/ Fonderie Kugler Rue de la Truite 4 + 4bis | 1205 GE www.usinekugler.ch — Damien Guggenheim, Gabriela Lupu, Keita Mori, Pierre Tectin La Dimension de la maquette Vernissage 03.03 dès 18h 03.03-19.03 — Theo Schärer, Martin Zimmermann, Fallout Jusqu'au 12.03 Galerie Bernard Ceysson Rue du Vieux-Billard 7 | 1205 GE 022 320 64 82 www.bernardceysson.com — Pierre Buraglio Le maintenant avec un jadis et un lendemain... Jusqu’au 25.03 Galerie Jacques de la Béraudière Rue du Vieux Billard 24 | 1205 GE 022 310 74 75 www.delaberaudiere.ch Galerie Laurence Bernard Rue des Vieux-Grenadiers 2 | 1205 GE 022 320 61 24 www.btwgallery.com — Karim Forlin Mem

Galerie Mezzanin Rue des Maraîchers 63 | 1205 GE 022 328 38 02 www.galeriemezzanin.com — Günther Förg, Uwe Henneken, Meuser, Laura Owen, Depuis le temps Jusqu’au 18.03 Galerie Patrick Cramer Rue du Vieux-Billard 2 | 1205 GE 022 732 54 32 www.cramer.ch Hard Hat Rue des Bains 39 | 1205 GE 022 320 37 20 www.hard-hat.ch — Jan Vorisek Total Fragmented Darkness Jusqu’au 12.03 — Antoine Bellini & Lou Masduraud, Coil Interior 23.03-07.05 La Fabrique Rue des Falaises 10 | 1205 GE 022 700 51 88 www.lafabrique.ch Quark Rue Charles-Humbert 6 | 1205 GE 022 731 04 60 www.espacequark.ch — Hector Gachet Departementale Jusqu’au 04.03 Ribordy contemporary Boulevard d’Yvoy 7b | 1205 GE 022 321 75 63 www.ribordycontemporary.com — Kristina Irobalieva Prequel Bay — Mathis Gasser, Ross Iannatti, Zak Kitnick, Viktor Kopp, Erik Lindman, Davina Semo


AGENDA

MUTATION (S) Jusqu'au 11.03 — Trudy Benson 23.03-11.05 S&F Art Gallery Rue du Vieux-Billard 7 | 1205 GE 022 800 14 70 www.sfart.ch — Marc Ferrero Storytelling Art Jusqu’au 11.03 Skopia Art contemporain Rue des Vieux-Grenadiers 9 |1205 GE 022 321 61 61 www.skopia.ch — Danila Tkachenko Jusqu’au 11.03 Studio Sandra Recio Rue du Vieux-Billard 26 | 1205 GE 022 548 02 42 www.sandrarecio.com The Square

EXPOS

Rue du Diorama 2-4 | 1204 GE 022 321 30 18 www.the-square.ch Xippas | Art Gallery Rue des Sablons 6 | 1205 GE 022 321 94 14 www.xippas.com — Pepa Prieto, Unhappy Hens do not lay eggs — Dean Monogenis, Metafiction — Bertille Bak, Bien arrivés. Temps splendide. Jusqu’au 11.03 — Denis Savary, Eustache — Valérie Jouve Vernissage 23.03 de 18h à 21h Du 24.03-06.05

www.bartschi.ch — Vidya Gastaldon, Push the earth with your knees, the sky with your head Jusqu'au 31.03 Espace L Route des Jeunes 43, Allée G 1227 Carouge 022 301 64 90 www.espacel.net Ferme de la Chapelle Route de la Chapelle 39 1212 Grand-Lancy 022 342 94 38 www.fermedelachapelle.ch — Johan Parent, Anne Peverelli, Virginie Piotrowski Architectures potentielles Jusqu’au 26.03

QUARTIER DE L’ÉTOILE Art Bärtschi & Cie Rte des Jeunes 43 | 1227 Carouge 022 310 00 13

Pavillon Sicli Route des Acacias 45 | 1227 Acacias 022 596 43 80 www.pavillonsicli.ch


EXPOS

AGENDA

Du 02.03-12.04 Simon Studer Art Rte des Jeunes 4t | 1227 Les Acacias 022 544 94 00 www.simonstuderart.ch Studio Sandra Recio Route des Jeunes 4ter 1227 Les Acacias 022 548 02 42 Villa Bernasconi Route du Grand-Lancy 8 1212 Grand-Lancy 022 794 73 03 www.villabernasconi.ch — 1024 architecture et François Moncarey Temps irréel Jusqu’au 12.03

CAROUGE Espace Diamono : ED Rue des Moraines 4bis 1227 Carouge 022 548 37 33 www.cms2.espace-diamono.ch Espace JB Rue des Noirettes 32 Studio 526 | 1227 Carouge www.espacejb.com Flux Laboratory Rue Jacques-Dalphin 10 | 1227 Carouge 022 308 14 50 www.fluxlaboratory.com Galerie Annick-Zufferey Place des Charmettes 1 1227 Carouge 022 343 03 05 www.galerie-annickzufferey.ch Galerie Joy de Rouvre Rue des Moraines 1 | 1227 Carouge 079 614 50 55 www.galeriejoyderouvre.ch — Stephane Kropf New Square Paintings

GalerieLIGNEtreize Rue Ancienne 29 | 1227 Carouge 022 301 42 30 www.galerielignetreize.ch — Alexandre Hollan Profondeur et légèreté Vernissage 04.03,05.03 04.03-13.04 Galerie Marianne Brand Rue Ancienne 20 | 1227 Carouge 022 301 34 57 www.galeriembrand.ch — Pascal Liengme Territoires et investigations Vernissage 04.03,05.03 de 11h à 17h 04.03-24.03 Krisal galerie Rue du Pont-Neuf 25 | 1227 Carouge 022 301 21 88 www.krisal.com Le Salon Vert Rue Ancienne 15 | 1227 Carouge 022 300 56 65 www.salonvert.ch — Carol Prusa, « Thin Spaces » 04.03-29.04 Mines d’Art Rue St-Joseph 39 | 1227 Carouge 022 301 30 19 www.minesdart.com NOV Gallery Rue Joseph-Girard 4 1227 Carouge 079 245 10 87 — Jörg Brockmann chez Louise Bourgeois «FAIRE DU ZELE Pourquoi pas » Portes ouvertes 05.03-05.03 de 11h à 17h Vernissage le 04.03s de 17h à 20h 04.03-01.04 Séries Rares Rue Vautier 15 | 1227 Carouge

022 557 66 97 www.series-rares.ch CITÉ-CENTRE Act — Art / Halle nord Place de l’Île 1 | 1204 GE 022 312 12 30 www.act-art.ch — Elisa Larvego Capsule 2.35 — Henry Deletra Hanna Madame Tonantzin — Claire Mayet Capsule 1.35 03.03-25.03 ArtDynasty Grand-Rue 23 | 1204 GE 022 310 21 03 www.artdynasty.ch — Gocha Kakabadze Jusqu’au 15.03 Artvera’s Rue Etienne-Dumont 1 | 1204 GE 022 311 05 53 www.artveras.com — Red Desert - The place where activism becomes attitude Jusqu’au 25.03 Bailly Gallery Rue l’Hôtel-de-Ville 10 | 1204 GE 022 827 24 24 baillygallery.com — Renoir & ses amis Jusqu’au 16.03 Cité du Temps Pont de la Machine | 1204 GE 022 818 39 00 www.citedutemps.com — Tokyo.7 7 photographes, 7 jours, 7 heures par jour Jusqu’au 07.04 Espace Muraille Place des Casemates 5 | 1204 GE 022 310 42 92 www.espacemuraille.com — Edmund de Waal - Lettres


EXPOS

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de Londres Jusqu’au 15.04

— Confluences amazoniennes Jusqu’au 22.03

Gagosian Gallery Place de Longemalle 19 | 1204 GE 022 319 36 19 www.gagosian.com — Blair Thurman Jusqu’au 31.03 Gowen Contemporary Rue Jean-Calvin 4 | 1204 GE 022 700 30 68 www.gowencontemporary.com — Artists of the Gallery. A Selection of Works by Maria Gimeno, Martin Kline, Nick Laessing, André Niebur, Aurélie Pétrel and Marie Velardi Jusqu’au 04.03 Galerie Alexandre Mottier Boulevard Georges-Favon 17 | 1204 GE 022 310 03 73 www.galerie-mottier.ch

Galerie Anton Meier Palais de l’Athénée Rue de l’Athénée 2 | 1205 GE www.antonmeier-galerie.ch — Riccardo Pagni avions - machines - totems - reliefs Jusqu’au 22.04 Galerie de Jonckheere Rue de l’Hôtel de Ville 7 | 1204 GE 022 310 80 80 www.dejonckheere-gallery.com Galerie Franck Pages Grand-Rue 2 | 1204 GE 076 602 50 54 www.frankpages.com — Ardan Ozmenoglu Galerie Grand Rue Grand-Rue 25 | 1204 GE

022 311 76 85 www.galerie-grand-rue.ch Galerie Interart Grand-Rue 33 |1204 GE 022 312 24 60 www.galerie-interart.com Galerie l’Art’monie Rue de Villereuse 1 | 1207 GE 022 777 22 22 Facebook : Galerie l’Art’monie — Anne-Lise Brugger Grataloup, Iskren Semkov & Jacques Kaufmann dit Kofkof Jusqu’au 11.03 Galerie Patrick Gutknecht Rue de Saint-Léger 28 | 1204 GE 022 312 32 14 www.gutknecht-gallery.com — Photographies de JeanBaptiste Huynh Galerie Rosa Turetsky

Nous ne sommes pas des gens violents.

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Dans le blanc des dents 27.02 / 19.03

texte Nick Gill mise en scène Collectif Sur un Malentendu traduction Elisabeth Angel-Perez

SAISON _ D’EUX

Théâtre / Vieille-Ville +41 22 310 37 59 poche---gve.ch


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EXPOS

Grand-Rue 25 | 1204 GE 022 310 31 05 http://www.rosaturetsky.com/ — Maria-Carmen Perlingeiro Alabastros Jusqu'au 08.04

Next Door Gallery Rue de l’Arquebuse 16 | 1204 GE 022 320 90 57 www.next-door.ch — World’s Mask Jusqu’au 11.03

www.villadutoit.ch —Le parc habité – Gravité Incertaine Jusqu'au 18.06

Galerie Salomon Lilian Rue Verdaine 6 | 1204 GE 022 310 56 88 www.salomonlilian.com — La peinture du Nord italianisante Jusqu’au 20.04

Opera Gallery Place Longemalle 10-12 | 1204 GE 022 318 57 70 www.operagallery.com/geneva/

Mairie de Bernex Galerie Aux portes de la Champagne Rue de Bernex 311 | 1233 Bernex 022 850 92 92 http://www.bernex.ch/galerie

Galerie Sébastien Bertrand Galerie 1 Rue du Simplon 16 | 1207 GE 022 700 51 51 www.galeriebertrand.com Galerie Sébastien Bertrand Galerie 2 Rue de l'Evêché 1 | 1204 GE 022 700 51 51 www.galeriebertrand.com Galerie Sonia Zannettacci Rue Henri Fazy 4 | 1204 GE Rue des Granges 16 | 1204 GE 022 311 99 75 www.zannettacci.com Galerie TACTILe Place du Grand-Mézel 8 | 1204 GE 022 310 21 56 Quartier Libre SIG Pont de la Machine | 1204 GE 022 420 75 75 www.sig-quartierlibre.ch — Exposition « art & tram » Jusqu'au 12.03 LiveInYourHead Haute école d’art et de design Bâtiment Général-Dufour Rue de Hesse 5 | 1204 GE 022 388 51 00 https://head.hesge.ch/art/ liveinyourhead/

Mars 2017

Palais de l’Athénée Salle Crosnier Rue de l’Athénée 2 | 1205 GE www.societedesarts.ch — Simone Holliger travelling light, between flatness and depth Vernissage le 09.03 à 18h Exposition 10.03-08.04 Papiers Gras Place de l’Île 1 | 1204 GE 022 310 87 77 www.papiers-gras.com Phoenix Ancient Art SA Rue Verdaine 6 | 1204 GE 022 318 80 10 www.phoenixancientart.com/workof-art/ Gimeno, Martin Kline, Nick Laessing, André Niebur, Aurélie Pétrel and Marie Velardi Jusqu'au 04.03 HERMANCE Fondation Auer Ory pour la photographie Rue du Couchant 10 |1248 GE 022 751 27 83 www.auerphoto.com PETIT-SACONNEX Villa Dutoit Chemin Gilbert Trolliet 5 1209 Petit-Saconnex 022 733 05 75

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COLOGNY Fondation Martin Bodmer Route Martin Bodmer 19-21 1223 Cologny 022 707 44 36 www.fondationbodmer.ch —Goethe et la France Jusqu'au 23.04 MEYRIN Galeries du Forum de Meyrin Place des Cinq-Continents 5 1217 Meyrin 022 989 16 69 www.meyrinculture.ch/ evenements/exposition — Joëlle Gagliardini Jardin Alpin 13.02-04.03


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MUSÉES

MUSÉES Bibliothèque d’Art et d’Archéologie Prom. du Pin 5 | 1204 Genève 022 418 27 00 www.ville-ge.ch/mah — Les catalogues d'exposition, depuis des siècles au service de l'art Jusqu'au 27.05 Cabinet d’arts graphiques Promenade du Pin 5 | 1204 GE 022 418 27 70 www.ville-ge.ch/cde Centre d’Art Contemporain Rue des Vieux Grenadiers 10 | 1205 GE 022 329 18 42 www.centre.ch — Roberto Cuoghi Perla Pollina, 1996-2016 Jusqu’au 30.04

Centre de la photographie Genève Rue des Bains 28 | 1205 GE 022 329 28 35 www.centrephotogeneve.ch — Angela Marzullo Feminist Energy Crisis Jusqu’au 12 .03 — Debi Cornwall Welcome to Camp America Du 17.03-14.05 Médiathèque (FMAC) Fonds d’art contemporain de la Ville de Genève Rue des Bains 34 | 1205 GE 022 418 45 40 www.ville-geneve.ch/fmacmediatheque — Procuration #1 : Photographiquement slightly slipping on a banana skin. Extrait de 90 vidéos de la collection du FMAC.

Jusqu’au 25.03 Musée Ariana Av. de la Paix 10 | 1202 GE 022 418 54 50 www.ariana-geneve.ch — Fang Lijun Espaces interdits Jusqu’au 02.04 — Morceaux choisis Vernissage 16.03 à 19h Du 17.03-23.08 — Assiettes parlantes Jusqu’au 21.01 2018 Musée Barbier-Mueller Rue Jean-Calvin 10 | 1204 GE 022 312 02 70 www.barbier-mueller.ch — Arts de la Côte d’Ivoire, autour des Yohouré Jusqu'au 30.04 Musée d’ethnographie (MEG)

1re foire internationale d’art contemporain

80 galeries sélectionnées

4-5-6-7 mai 2017 Expo Beaulieu Lausanne Jeudi 18h - 23h Vendredi 11h - 22h Samedi 11h - 20h Dimanche 11h - 20h

www.lausanneartfair.com


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Bd Carl-Vogt 65-67 | 1205 GE 022 418 45 50 www.ville-ge.ch/meg — Exposition de référence Les archives de la diversité humaine Musée d’art et d’histoire (MAH) Rue Charles-Galland 2 | 1206 GE 022 418 26 00 www.ville-ge.ch/mah Musée d’art moderne et contemporain (MAMCO) Rue des Vieux-Grenadiers 10 | 1205 GE 022 320 61 22 www.mamco.ch — Zeit Geist — Greg Parma Smith Jusqu’au 07.05 Musée de Carouge Place de Sardaigne 2 | 1227 Carouge 022 342 33 83 www.carouge.ch/musee — Yvan Larsen Sculpter la vie Jusqu’au 02.04 Musée des Suisses dans le Monde

MUSÉES / OPÉRA

Château de Penthes Chemin de l’Impératrice 18 1292 Pregny-Chambésy 022 734 90 21 www.penthes.ch — Les artistes contemporains et l’enjeu de l’eau Du 23.03-02.06 Musée Rath Place de Neuve 1 | 1204 GE 022 418 33 40 www.ville-ge.ch/mah — Le Retour Des Ténèbres L'imaginaire gothique depuis Frankenstein Jusqu'au 19.03 Muséum d’Histoire Naturelle Route de Malagnou 1 | 1208 GE 022 418 63 00 www.ville-ge.ch/mhng — Faites comme chez nous. Les géants des Kem Kem Jusqu’au 27.06 Musée d’histoire des sciences Rue de Lausanne 128 | 1202 GE 022 418 50 60 www.ville-ge.ch/mhs — T’es où ? L’exposition à géolocaliser Jusqu’au 23.04

Musée Ariana Av. de la Paix 10 | 1202 GE 022 418 54 50 www.ariana-geneve.ch —Gundi Dietz, Essentielles Jusqu’au 26.02 —Fang Lijun, Espaces interdits Jusqu’au 02.04 Musée d’histoire des sciences Rue de Lausanne 128 | 1202 GE 022 418 50 60 www.ville-ge.ch/mhs —T’es où? Entendue 100 fois par jour, la phrase “T’es où?” rythme les conversations téléphoniques. A l’heure du GPS, on y répond facilement, mais comment faisait-on avant? Le visiteur est invité à la découverte de cette aventure. Jusqu’au 23.04 Fondation Baur - Musée des Arts d’Extrême-Orient Rue Munier-Romilly 8 | 1206 GE 022 704 32 82 www.fondation-baur.ch —Bijoux d’orients lointains Au fil de l’or au fil de l’eau Jusqu’au 26.02

OPÉRA

Du 2 au 14 mars Il Giasone L'un des musiciens baroques les plus créatifs de notre temps, le SuisseArgentin Leonardo García Alarcón et sa Cappella Mediterranea explorent et innovent avec sons, instruments, vocalités et des œuvres que le public connaît à peine, voire pas du tout. En 1649, Cavalli transforme le mythe grec de Jason et Médée en un opéra pour la ville libertine et hédoniste de Venise, et le truffe de scènes comiques, de lamenti déchirants, de scènes de folie ou de

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sommeil, de personnages travestis qui contestent l’inégalité des rôles de genre ou questionnent l’autorité religieuse et politique. Du 2 au 14 mars Manon Lescaut Concert opéra Drame lyrique en 4 actes de Giacomo Puccini. Livret de Luigi Illica, Giuseppe Giacosa et Marco Praga, d’après L’Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut de l’abbé Prévost, à partir d’une esquisse de Ruggero Leoncavallo et avec un complément de Domenico

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Oliva. Créé au Teatro Regio, le 1er février 1893 à Turin. Jeudi 30 mars à 19h30

Opéra des Nations Avenue de France 40 1202 Genève 022 322 50 50 www.genevaopera.ch


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CONCERTS CLASSIQUES

CONCERTS CLASSIQUES 09.03 à 19h30 Concert du choeur de femmes du Grand Théâtre Alan Woodbridge direction Geneviève Chevallier harpe Benjamin Britten, Missa Brevis Giuseppe Verdi, Laudi alla vergine Maria (à 4 voix soli) Gustav Holst, Ave Maria (à 8 voix soli) Benjamin Britten, A Ceremony of Carols Temple de la Madeleine Rue de Toutes-Ames 1204 Genève 022 322 50 50 www.genevaopera.ch 10.03 à 20h Norwegian Chamber Orchestra Leif Ove Andsnes piano Edvard Grieg, Suite Holberg op. 40, « Dans le style ancien » Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto pour piano et orchestre no 20 en ré mineur KV 466 et Concerto pour piano et orchestre no 22 en mi bémol majeur KV 482 Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 322 22 40 www.caecilia.ch 11.03 à 20h30 Ron Carter & Richard Galliano Duo Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève Prestige Artists www.prestigeartists.ch 12.03 à 11h Bogdan Zvoristeanu violon Muriel Nobles violon Catherine Soris-Orban alto Olivier Morel violoncelle Bo Yuan contrebasse Camillo Battistello clarinette Céleste-Marie Roy basson

Julia Heirich cor Franz Schubert, Octuor pour cordes et vents en fa majeur (op. Posth. 166, D. 803) Bâtiment des Forces Motrices Salle Théodore Turrettini Place des Volontaires 2 1204 Genève 022 807 00 00 www.osr.ch 12.03 à 18h PIANO SEVEN François Lindemann, Michel Bastet, Olivier Rogg, Pierre-Luc Vallet, Valentin Peiry, Nicolas Hafner, Hiroko Kuramochi Invité spécial : Pascal Auberson Trio à cordes & percussions Le spectacle des 30 ans Concert exceptionnel d’adieu Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève www.billetterie-culture.ville-ge.ch 13.03 à 20h Orchestre et solistes du Théâtre Bolchoï de Moscou Tegan Sokhiev direction Airs d’opéras russes Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 322 22 40 www.caecilia.ch 16.03 à 20h Geneva Camerata Concert Prestige n°4 « L’île au violon » Bâtiment des Forces Motrices Place des Volontaires 2 1204 Genève 022 310 05 45 www.genevacamerata.com 16-17.03 à 20h Orchestre de la Suisse Romande Zürcher Sing-Akademie (dir. Andreas Felber)

Maîtrise du Conservatoire populaire de musique, de danse et de théâtre de Genève (dir. Magali Dami) Charles Dutoit direction Tatiana Pavlovskaya soprano Toby Spence ténor Hanno Müller-Brachmann baryton basse Benjamin Britten, War Requiem op. 66 pour trois soli, chœur mixte, chœur d’enfants et deux orchestres Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 807 00 00 www.osr.ch 17.03 à 19h30 Joyce Didonato Mezzo-soprano Concert de gala Avec l’Orchestre de Chambre de Genève Sascha Goetzel direction Opéra des Nations Avenue de France 40 1202 Genève 022 322 50 50 www.genevaopera.ch 19.03 à 17h L’Orchestre de Chambre de Genève Arie Van Beek direction Diego Innocenzi orgue Richard Wagner, Die Meistersinger von Nurnberg WWW 96 Paul Hindemith, Kammermusik n° 1 op. 24, Kammermusik n° 7 op. 46 Ludwig van Beethoven, Symphonie n°1 en do majeur, op. 21 Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 807 17 96 www.locg.ch 22.03 à 20h Orchestre de la Suisse Romande Concert de bienfaisance en faveur de la lutte contre la leucémie et autres cancers du sang


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Jonathan Nott direction Nelson Freire piano Robert Schumann, Concerto pour piano et orchestre en la mineur op. 54 Johannes Brahms, Symphonie n°4 en mi mineur op. 98 Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 022 807 00 00 www.osr.ch 23.03 à 20h Rencontres classiques Bruch, Rota, Connesson, Brahms Trios pour clarinette, violoncelle et piano Patrick Messina (clarinette), Fabrizio Chiovetta (piano), Henri Demarquette (violoncelle) Salle du Lignon Place du Lignon 16 1219 Le Lignon 022 306 07 80 www.vernier.ch 23.03 à 20h30 Geneva Camerata Les rencontres magiques n°7 « M Stabat Mater » Théâtre Forum Meyrin Place des Cinq-Continents 1 1217 Meyrin 022 310 05 45 www.genevacamerata.com 23.03 à 20h30 Chœur Laudate Deum et Laudate Deum en Chœur de Chambre Sinfonietta – Lausanne Alexander Mayer direction Pauline Mayer soprano André Gass ténor Giuseppe Verdi, Quattro pezzi sacri Felix Mendelssohn, Psaume 114 op. 51 et Christus op. 97 Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 0800 418 418 www.billetterie-culture.ville-ge.ch

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CONCERTS CLASSIQUES

25.03 à 11h Geneva Camerata Concert en famille « Toy Story ! » Salle Frank-Martin Rue de la Vallée 3 1204 Genève 022 310 05 45 www.genevacamerata.com 25.03 à 20h Orchestre des Nations Unies Concert de bienfaisance en faveur de l’Organisation Internationale de migration des Nations Unies Antoine Marguier direction Camille Berthollet violoncelle Julie Berthollet violon Mélodie Zhao piano Ludwig van Beethoven, Triple Concerto pour piano, violon, violoncelle en do majeur op. 56 Piotr Ilitch Tchaïkovski, Symphonie n° 5 en mi mineur op. 64 Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève www.billetterie-culture.ville-ge.ch 25.03 à 20h Genève-Bâle : aller-retour Mike Svoboda Eunoia pour voix de femme, trombone, violoncelle, piano et percussion (2014) Kaija Saariaho Lichtbogen pour ensemble (1986) Daniel Vezza of codes pour soprano, trombone, percussion, piano et violoncelle (2013) Dominique Schafer Vers une présence réelle… triple trio pour hautbois, clarinette, trompette, flûte, alto, harpe, violon, violoncelle et piano (2014) Beat Furrer Illuminations pour soprano et ensemble (1985) Eunoia Quintett Ensemble Contrechamps Michael Wendeberg direction En coproduction avec le Festival Archipel

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Alhambra Rue de la Rôtisserie 10 1204 Genève 078 966 07 97 www.alhambra-geneve.ch 26.03 à 17h Gli Angeli Genève Stephan MacLeod direction et basse Aleksandra Lewandowska soprano Alex Potter contre-ténor Thomas Hobbs ténor Samuel Boden ténor Johann Sebastian Bach, Passion selon saint Jean BWV 245 Victoria Hall Rue du Général-Dufour 14 1204 Genève 0800 418 418 www.billetterie-culture.ville-ge.ch 27.03 à 19h30 Geneva Camerata Concert sauvage n°2 « The GECA toy orchestra » Comédie de Genève Boulevard des Philosophes 6 1205 Genève 022 310 05 45 www.genevacamerata.com 28.03 à 12h Geneva Camerata Les rencontres magiques n°8 « Ecoles de Vienne » Société de Lecture Grand-Rue 11 1204 Genève 022 310 05 45 www.genevacamerata.com


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THÉÂTRE

THÉÂTRE BÂTIMENT DES FORCES MOTRICES (BFM) 2 Place des Volontaires 1204 Genève www.bfm.ch

Présidentielle... En faisant valser un équilibre déjà précaire, elle va une fois encore semer la panique au Ministère... 14.03 à 20h30

— La Candidate De Jean Franco et Guillaume Mélanie Panique au Ministère la suite : La Candidate est, comme son nom l’indique, la suite de Panique au Ministère ! En effet, la joyeuse troupe qui a créé l’évènement il y a 5 ans, emmenée par la folle et sublime Amanda Lear, reprend du service. Et cette fois, c’est dans la course à l’Élysée qu’ils nous embarquent ! En effet, Cécile Bouquigny (Amanda Lear) a pris du grade depuis le premier opus : elle est actuellement Ministre de la Jeunesse et des Sports ! Sur un coup de tête (et à trois mois de la fin de ses fonctions !), elle décide de se présenter à l’Élection

ESPACE VÉLODROME 60 Chemin de la Mère-Voie 1228 Plan-les-Ouates 022 884 64 60 http://culture1228.wixsite.com/ saison16-17 — Pourquoi les poules préfèrent être élevées en batterie ? Jérôme Rouger « Mais pourquoi donc les poules ressentent-elles le besoin de se coller les unes aux autres, dans des conditions qui paraissent pourtant peu enviables ? Le professeur Rouger, directeur de l’école d’agriculture ambulante, aborde lors de cours magistral les questions des droits de

la poule et des conditions de vie de l’oeuf. Entre informations scientifiques et propos plus discutables, poule mouillée et chair de poule, cette pseudo conférence investit à la fois le champ de l’absurde et de la métaphysique pour refléter par un regard aigu et décalé des problématiques très actuelles... En spécialiste des allocutions détournées, Jérôme Rouger nous offre un discours d’une drôlerie sans faille, une façon fine et joyeuse de nous interroger sur notre propre condition ! » 20.03 20h LA COMÉDIE Boulevard des Philosophes 6 1205 Genève 022 320 50 01 www.comedie.ch — Comme une pierre qui... Adaptation et mise en scène Marie Rémond et Sébastien Pouder-


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oux Au point de départ de cette traversée hallucinante que les comédiens ressuscitent avec brio – piano, batterie, orgue et guitares électriques, torses nus, jeans et cigarettes –, il y a le livre de Greil Marcus : une retranscription minutieuse de cette séance de travail et de chaos au cours de laquelle on découvre comment naît un chef-d’oeuvre. Ces jeunes gens âgés d’une vingtaine d’années ne savaient pas encore s’ils étaient des musiciens de folk, de rock, ou des poètes ; Dylan était arrivé avec un texte de vingt pages et quelques mesures de musique dans la tête… Rien de ce qui s’est produit par la suite n’était écrit à l’avance. Jusqu’au 11.03 — Caillou / Les visages cachés de ma ville 1 Texte et mise en scène Myriam Boucris Création Studio André Steiger Un marginal sans domicile fixe qui se consacre à la construction d’un insecte sonore d’une taille démesurée ; deux jeunes gens aux portes de l’adolescence qui souffrent de leur vie en foyer... Trois destins en butte aux violences d’une société qui supporte mal l’altérité. Trois destins qui se frôlent, se bousculent, s’enchevêtrent. 14.03-02.04 L’ÉTINCELLE Avenue de Sainte-Clotilde 18bis 1205 Genève 022 545 20 20 www.mqj.ch — Textes de Bernard-Marie Koltes Par les élèves de 3ème année de l’école Serge Martin Mise en scène par Julien George 15.03-18.03 — Holy are you

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THÉÂTRE

Compagnie Le BlackPoolClub Conception et mise en scène par Lucile Carré Comment rester debout malgré tout ? Comment affronter sans peur le désastre quotidien ? Holy Are You est un solo pour un «jackass» de l’émotion, un désespoir au masculin inspiré des œuvres littéraires de David Foster Wallace (Brefs entretiens avec des hommes hideux) et B.S. Johnson (Albert Angelo). En suivant le thème de l’amour raté comme fil conducteur, nous allons prendre des chemins aberrants, explorer le moche, le mesquin, le ridicule en chacun de nous. Notre homme tombe, et dans sa chute, il nous rappelle à quel point nous sommes terriblement humains et drôles. 29.03-08.04 POCHE---GVE Rue du Cheval-Blanc 7 1204 Genève 022 310 37 59 www.poche---gve.ch — _Dans le blanc des dents texte_Nick Gill traduction_Elisabeth Angel-Perez mise en scène_Collectif Sur un Malentendu Dans la famille Jones, il y a le père, James, la mère, Jane, la fille, Jenny et le fils, John. James, le père, tient un petit commerce spécialisé dans la vente d’armes aux particuliers. Jane, la mère, est passée maître dans l’art de tenir sa maison et d’esquiver les voyous capuchés qui squattent les trottoirs du voisinage. Un soir où John, le fils, revient de l’université, Jenny, la fille, ramène à la maison son nouveau petit ami, un jeune homme au nom délicieusement exotique : Kwesi Abalo. Qu’à cela ne tienne, on n’a aucun tabou chez les Jones. Absolument aucun. Jusqu’au 19.03 THÉÂTRE ALCHIMIC 10 avenue Industrielle

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1227 Carouge www.alchimic.ch — Les insatiables ou marchands de caoutchouc De Hanokh Levin Cette pièce du grand auteur israélien met en scène trois personnages à la recherche de l’âme sœur, ou du moins, d’un partenaire durable. Mais comment trouver l’amour quand l’un (Jonathan Tsinguerbaï) s’accroche à ses petites économies, l’autre (Schmouel Sprol) à son stock de préservatifs – unique héritage d’un père aux investissements surprenants – et le troisième (Bella Berlo) à sa pharmacie ? Les trois protagonistes souffrent d’une maladie très répandue dans l’espèce humaine : une véritable incapacité à donner, à investir sans assurance de retour, sur le plan affectif comme sur le plan matériel. La fameuse « peur d’y perdre »… Jusqu’au 19.03 — Votre maman De Jean-Claude Grumberg S’il y a une question qui nous concerne tous, c’est bien ce que va devenir notre maman avec l’âge. Le personnage central de cette comédie burlesque est une femme qui perd la mémoire quand bon lui semble, agresse les autres à coup de parapluie s’ils viennent la contrarier, se fiche de tout et n’en fait qu’à sa tête. Elle désarme ainsi tout son entourage, y compris son fils, pourtant aimant, face à la dégénérescence de sa maman à laquelle nous nous attachons, tant elle est rigolote, entêtée dans ses convictions, n’en déplaise à tous ! 30.03-12.04 THÉÂTRE DE CAROUGE Rue Ancienne 39 1227 Carouge 022 343 43 43 www.tcag.ch


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— Ombres sur Molière Texte et mise en scène de Dominique Ziegler A partir de 12 ans Installée à Versailles, la troupe de Molière, l’Illustre Théâtre, s’est remise au travail et répète une nouvelle comédie pour l’ouverture des Plaisirs de l’île enchantée. C’est alors qu’elle apprend la mort d’un acteur. Excommunié pour avoir pratiqué son métier, il vient d’être conduit à la fosse commune… Terrassé et contre l’avis de ses compagnons, Molière entreprend l’écriture d’une nouvelle pièce pour le roi, réveillant la querelle entre l’Église et le Théâtre. Tartuffe voit le jour, jetant un voile sur la vie de l’auteur. Les ombres rôdent. Jusqu’au 12.03 — Le bal des voleurs De Jean Anouilh Mise en scène de Robert Sandoz Un été à Vichy, ville thermale. Peterbono, Hector et Gaspard, trois pieds nickelés, pickpockets de profession, multiplient les mises en scène pour dévaliser les curistes fortunés et séduire les jeunes filles étreintes par l’ennui. Pris au jeu de leurs travestissements, ils se retrouvent invités dans la richissime demeure de Lady Hurf et de ses nièces. Le soir du bal des voleurs, l’ultime cambriolage se prépare, quand soudain… Jusqu’au 18 mars — La Comédie des erreurs De William Shakespeare Mise en scène de Matthias Urban Lors d’un naufrage, Egéon perd sa femme, ses deux garçons aussi semblables que deux gouttes d’eau, ainsi que leurs serviteurs, des jumeaux appelés tous deux Dromio. Vingt ans plus tard, sur la place du marché d’Éphèse, le destin les réunit pour les emporter dans un typhon de folie ! Résolument farcesque, pièce pour comédiens virtuoses, Shakespeare a plus d’un sortilège

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THÉÂTRE

dans sa poche pour piéger personnages et spectateurs… 21.03-09.04 THÉÂTRE DE L’USINE Rue de la Coulouvrenière 11 | 1204 GE 022 328 08 18 www.theatredelusine.ch — Fire of Emotions : The Abyss Pamina de Coulon Briser le rythme qui exclut la pensée. Voici l’énoncé qui réside au cœur du mur de la pratique de Pamina de Coulon. Une idée centrale au sein d’une cartographie de concepts, attitudes envers les idées et appréhension du savoir comme expérience matérielle du monde. Car chez Pamina de Coulon, la performance est envisagée comme une position théorique. Une manière de donner à entendre, via ce canal monocorde et linéaire de la parole, la complexité et la multitude des idées, souvent entremêlées et juxtaposées dans nos strates abyssales. 16.03-22.03 THÉÂTRE DU GALPON Route des Péniches 1213 Petit-Lancy 022 321 21 76 www.galpon.ch — La violence de nos rêves Jérôme Richer et Hyperculte Théâtre rock - création Que reste-t-il de l’idée de révolution ? Comment affirmer un discours divergent du discours majoritaire dans un monde de plus en plus complexe ? « La violence de nos rêves » est construit autour de la figure d’Ulrike Meinhof, intellectuelle engagée de l’Allemagne post seconde guerre mondiale - qui basculera progressivement dans la lutte armée au sein de la RAF (Fraction Armée Rouge) - et porté par un homme d’aujourd’hui, d’à peu près 40 ans, qui n’a

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plus l’énergie de la jeunesse, mais refuse de renoncer à la construction d’un monde différent. Jusqu’au 05.03 — Carrefours paroles et espaces 08.03-18.03 — Dérive Conception Loulou et Compagnie Théâtre du fil Comment dévoiler les vertus de la virilité qui s’expriment dans l’amour, le désir, l’attrait pour la beauté, la noblesse ou le dépassement de soi ? Comment révéler les pires pulsions masculines, comme la culpabilité, la vengeance, la jalousie, la violence, la colère ou la trahison ? 28.03-09.04 THÉÂTRE DU GRÜTLI Rue du Général-Dufour 16 1204 Genève 022 888 44 84 www.grutli.ch — seXclure/Variations Arcan (trip-tyque) D'après Putain, La Honte et Folle de Nelly Arcan Elle s’est donnée la mort, comme on s’octroie une ultime caresse. Elle avait 36 ans, quelque chose de délavé dans le regard, trois romans à son actif. Le désespoir en elle. Nelly Arcan est plus qu’une escort-girl qui sublima sa vie dans l’écriture. C’est une femme qui pense. Titubant au seuil de la fiction, empêtrée dans un réel dont aucun artifice ne parvenait à combler les manques, sa figure nous échappe. Jusqu’au 12.03 — Giallo Oscuro - Rêves et romances noires de l'Italie des années soixante Proposition originale et conception John Menoud Le tissu des fauteuils est élimé. Les actrices fatiguées. L’image amputée.


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THÉÂTRE

On devine plus qu’on ne voit. Et ce que l’on devine avant de l’étreindre, c’est l’Italie des années 60, avec sa fièvre hystérique, ses contradictions et ses pulsions socio-érotiques. Ni cinéma, ni théâtre, ni concert, Giallo Oscuro est tout cela à la fois et se présente comme un spectacle articulé autour de chansons et d'un film imaginaire recomposé à partir de fragments et de collages issus d'autres films - le tout s'inspirant du synopsis du film de Lucio Fulci Una Lucertola Con La Pelle Di Donna (1971). 14.03-19.03

manger, dormir, se couvrir. Tous deux ont grandi dans la même cité populaire anglaise. Ils se retrouvent par hasard et ces retrouvailles ravivent leurs souvenirs d’enfance et leurs interrogations. Alan, qui fut pourtant un étudiant brillant et séducteur vit maintenant de deals et de débrouille… 15.03-26.03

— Si tout est vrai, ne m'endors pas C’est en toute liberté que Valentine Sergo s’inspire de La Vie est un songe de Calderón. Sans doute parce que, pour elle, le songe n’est ici qu’un leurre et l’œuvre traite essentiellement de manipulation. Celle dont est notamment victime Sigismond, le fils du roi, contraint de « rêver » son règne pour corroborer la funeste vision de son père qui augure en lui un cruel despote. Poursuivant dans un registre qui mêle fiction et réel, la metteure en scène s’emploie à mettre en écho les questionnements de la pièce avec le vécu de ses interprètes, en intégrant quelques scènes tirées directement de l’œuvre de Calderón. 24.03-09.04

— Ceux que j'ai rencontrés ne m’ont peut-être pas vu Nimis Groupe Mais comment nous, qui vivons du bon côté de la frontière, en sommes-nous arrivés à édifier cette forteresse d'indifférence ? Et contre qui ? Et pourquoi ? En enquêtant sur la politique migratoire européenne et après avoir animé des ateliers de théâtre dans des centres de requérants d’asile, le Nimis groupe en tire un spectacle drôle, instructif et bouleversant. 04.03 19h

THÉÂTRE DU LOUP 10 Chemin de la Gravière 1227 Genève 022 301 31 00 www.theatreduloup.ch — Royaume Ecriture et conception Cosima Weiter & Alexandre Simon Royaume relate l’errance d’Ella et Alan aux marges de la ville. Ils cherchent des solutions aux problèmes immédiats qui se posent à eux :

Mars 2017

THÉÂTRE FORUM MEYRIN Place des Cinq-Continents 1 1217 Meyrin 022 989 34 34 www.forum-meyrin.ch

— Le NoShow Collectif nous sommes ici Théâtre DuBunker En ces temps de coupes budgétaires, la survie économique des artistes est furieusement d'actualité. En cherchant à embrasser l'avenir du spectacle vivant, rien de moins que ça, ce NoShow mustgo-on à tout prix venu du Québec s’annonce comme un vrai moment de théâtre, audacieux, ludique, intelligent, plein d’humour et volontiers provocateur. 18.03 à 18h 19.03 à 17h 20.03 à 20h THÉÂTRE PITOËFF

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Rue de Carouge 52 1205 Genève 022 808 04 50 www.pitoeff.ch THÉÂTRE ST GERVAIS Rue du Temple 5 | 1201 GE 022 908 20 00 www.saintgervais.ch — NO BODY IS GOD Ahmed Belbachir Compagnie L'Orange bleue Il était une fois une famille mixte dans la seconde moitié du XXe siècle. Une famille « assise le cul entre deux cultures ». En l’occurrence, musulmane et chrétienne. Au onzième étage de la tour 105 d’une banlieue de Lyon, un père algérien et une mère française rêvent d’avenir pour leurs sept enfants. Les sixties touchent à leur fin, les années suivantes promettent leur lot d’espoirs et d’incertitudes, entre défis de l’intégration, désillusions, raisons d’y croire et montée de l’intégrisme. « J’ai l’impression de passer mon temps à recoller les morceaux cassés de l’histoire », dit l’un des personnages. Et pourtant, on rit. En s’éloignant du ton de la tragédie, en donnant de la légèreté à nos peurs, Ahmed Belbachir affirme sa foi dans le théâtre comme art rassembleur. Une saga épique et intime, la comédie d’une époque. Jusqu’au 11.03 — LES MOLIÈRE DE VITEZ Gwenaël Morin Un, deux, trois ? Non, quatre Molière ! C'est le pari fou relevé par Gwenaël Morin et sa troupe du Théâtre Permanent, qui désertent leur quartier général lyonnais le temps de jouer L'École des femmes, Dom Juan, Tartuffe et Le Misanthrope à Saint-Gervais. L'esprit de la troupe ? Des jeunes comédiens totalement passionnés, un spectacle différent tous les soirs, une distribution


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EN FAMILLE

déterminée par tirage au sort. Deux intégrales, les samedis, couronnent cette expérience unique au cours de laquelle chacun est invité à envisager ces Molière comme un domaine public à redécouvrir et se réapproprier. Antoine Vitez, premier à avoir eu cette idée (Avignon 1978), ne dira pas le contraire : "Je ne sais si cela se peut, mais je sais que cela est ! » 14.03-25.03 EN FAMILLE THÉÂTRE DES MARIONNETTES Rue Rodo 3 1205 Genève 022 807 31 00 www.marionnettes.ch — Je n'ai pas peur Dès 10 ans Un village perdu, l’été. Michele, neuf ans, et sa petite sœur sont de sortie avec leur bande de copains. Comme épreuve imposée, Michele doit explorer une maison en ruine. Pétri de récits d’aventures et de superstitions, il y découvre un enfant de son âge maintenu dans l’obscurité. Il lui apporte à manger et à boire, mais garde sa découverte secrète. 14.03-19.03 — Les petits commencements Dès 4 ans Déchirant des feuilles de papier, un duo de comédiens fait naître un facétieux petit bonhomme coiffé d’un béret rouge. Nous emboîtons son pas sautillant : ici il est magicien aux prises avec une indomptable salade, ailleurs il devient dompteur de nuages. 22.03-09.04 AM STRAM GRAM Route de Frontenex 56, 1207 Genève 022 735 79 24 www.amstramgram.ch

Go Out! Magazine

— Ça Dada Dès 6 ans En 1916, Jean Arp écrit : « Vous aussi, bel homme, jolie femme, vous êtes dada, seulement vous ne le savez pas. Demain dada aura un visage différent d’aujourd’hui et pour cette raison sera dada. Dada, c’est la vie. » Et maintenant que nous sommes demain ? Jean Arp était-il visionnaire ? Ou aveuglé ? Comment Tristan Tzara voyait-il le monde à travers son monocle ? Quel est le visage de Dada aujourd’hui ? Et demain ? Et en 2676, seronsnous dada ? Voulons-nous l’être ? Comment regarder Dada ? Dada c’est quoi ? Dada c’est fini ? Ou encore là ? Peut-être que Dada nous habite mais qu’il joue en sourdine ? Ça a laissé des traces, des marques, des poussières. Lesquelles ? Jusqu’au 12.03 — Hante-moi si tu peux ! Dès 8 ans Ah bon c’est au coeur du PAV ? Pourquoi Am Stram Gram dans le quartier Praille - Acacias - Vernets ? C’est quoi, ce bâtiment ? Estce qu’on peut faire du théâtre n’importe où ? Est-ce qu’on ne voit que ce qu’on voit ? L’invisible serait habité ? 17.03-19.03 — Divamania Dès 9 ans « A l’avenir, tout le monde sera

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célèbre pendant quinze minutes » disait Andy Warhol dans les années 60. La vie est-elle plus belle sous les feux des projecteurs ? 24.03 à 19h — Le thé des poissons Dès 7 ans Est-ce que les oeufs font du yoga ? Pourquoi les soldats désobéissentils ? On peut être une fille et porter comme prénom Piret ? C’est où, l’Estonie ? Le vendredi 31 mars à 19h THÉÂTRE TÖPFFER Avenue Eugène-Pittard, 21 1206 Genève 022 703 51 25 theatre-topffer.ch — Le chat botté Un jeune meunier était malheureux de n’avoir hérité de son père que d’un chat. Mais ça n’était pas un chat ordinaire. C’était un chat botté qui eût l’idée de faire passer son nouveau maître, simple meunier pour le Marquis de Carabas. Avec plein d’aventures, le chat a encore bien d’autres projets à accomplir pour son maître. 19.03-09.04


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1. Le Sympathique   50 CHF (abonnement individuel) 2. Le Tonique   100 CHF (abonnement entreprise ou institution) 3. Le Sublime   250 CHF (abonnement individuel de soutien)

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SALLE DU LIGNON — Place du Lignon 16, 1219 Le Lignon

12.03

LES CONTES D’HOFFMANN Ensemble Paul Klee

23.03

TRIOS POUR CLARINETTE, VIOLONCELLE & PIANO Fabrizio Chiovetta, Patrick Messina, Henri Demarquette

06.04 UN AMOUR ÉNIGMATIQUE Dame Felicity Lott, Jacqueline Bourgès-Maunoury & Lambert Wilson 10.06

CONTRASTES Richard Galliano & Henri Demarquette

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