Le mois dernier, une polémique : il est reproché au ballet du Grand Théâtre de Genève (et le Béjart Ballet de Lausanne) d’avoir accepté une invitation du Tel-Aviv Opéra. Le mouvement Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS) regrettait de voir « deux ambassadrices culturelles de la Suisse se compromettre auprès d’un régime d’occupation et d’apartheid. »
Une charge claire et explicite, qui pose au moins deux questions :
- L’art peut-il être politique ? Sans aucun doute. Les artistes ont le droit d’interroger la société, d’en souligner les travers ou l’absurdité. C’est là une condition essentielle de la pensée et de la pratique artistiques.
- L’art doit-il être politique ?
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