« Bien informé, Les hommes sont des citoyens ; mal informés, il deviennent des sujets » Alfred Sauvy
C’est avec la vigueur d’une fusée que Genève s’extirpe de sa léthargie des fêtes de fin d’année pour aborder 2018. La raison ? Une programmation culturelle aussi électrique que la polémique qui secoue les médias locaux. Mises à mal par les campagnes de licenciements au sein des gros titres, les libertés de la presse et la qualité de l’information voient venir un nouveau fléau : l’initiative No Billag. A l’ère où les fake news et autres alternative facts menacent le bien fondé des jugements de chacun, il n’est pas certain que voir les chaînes nationales soumises à une logique de rentabilité soit une réponse des plus judicieuses. Clémenceau voyait la guerre comme une affaire trop sérieuse pour être confiée aux militaires, il en est aujourd’hui de même pour l’information, elle ne peut se voir confinée à une logique marchande.