Rapport Trimestriel (1)

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RAPPORT TRIMESTRIEL

ClusterEPR

AS:Airedesanté

BCZS:Bureaucadredelazonedesanté

CH:CentreHospitalier

COUSP:Centred’opérationsd’urgencesdesantépublique

DPS:Divisionprovincialedelasanté

Sigles et abréviations

EIR:Equiped’interventionrapide

ERF:Cadred’interventiond’urgence

ESS:Etablissementsdesoinsdesanté

HGR:Hôpitalgénéralderéférence

HPGR:Hôpitalprovincialgénéralderéférence

SGI:Systèmedegestiondel’Incident

MCZ:Médecinchefdezone

MSPHP:ministèredelaSantépublique,Hygièneetprévoyancesociale

OMS:OrganisationmondialedelaSanté

PCI:Préventionetcontrôledesinfections

PDI:Populationsdéplacéesinternes

PREAHS:Préventionetréponseàl’exploitation,auxabusetauharcèlementsexuels

PEV:Programmeélargidevaccination

PIN:Populationdanslebesoin

RDC:RépubliquedémocratiqueduCongo

SIMR:surveillanceintégréedesmaladiesetriposte

WASH:Eau,hygièneetassainissement

ZS:zonedesanté

MESSAGE DU REPRESENTANT

DE L’OMS

EN RDC

Au cours des trois premiers mois de 2025, la République Démocratique du Congo (RDC) a été confrontée à une convergence de crises sanitaires et humanitaires sans précédent. Les épidémies persistantes de Mpox, de choléra et de rougeole, combinéesàuneinsécuritécroissantedansl'estdu pays, notamment avec la prise de Goma par les rebelles du M23, ont exacerbé les besoins en santé publique et mis à rude épreuve les capacités du systèmedesanté.

Faceàcettesituation,l'Organisationmondialedela Santé (OMS), en collaboration avec le Ministère de laSantéPublique,HygièneetPrévoyancesociale,a intensifiéseseffortspourrenforcerlapréparationet la réponse aux urgences sanitaires. Des interventions ciblées ont été mises en œuvre, notamment la distribution de vaccins contre la Mpox, avec plus de 500 000 personnes vaccinées à traverslepays,ladotationdesplusieurstonnesdes kits médicaux et le déploiement d'équipes multidisciplinairesdansleszoneslesplustouchées.

Je tiens à exprimer ma profonde gratitude au Gouvernement de la RDC pour son leadership continu, ainsi qu'à tous les partenaires techniques etfinanciersdontlesoutienaétécrucialpour

permettreuneréponserapideetefficace.

Cependant, la persistance des épidémies et l'aggravation de la crise humanitaire soulignent la nécessité d'une mobilisation accrue des ressources. L'OMS a lancé un appel révisé de 52 millions de dollars pour répondre aux besoins croissants en matière de santé en RDC. Nous appelons donc tous les partenaires et bailleurs de fonds à renforcer leur appui afin de contenir efficacement les épidémies en cours et de prévenirdefuturescrisessanitaires.

L'OMS en RDC reste pleinement engagée aux côtés des autorités nationales et de ses partenaires pour accompagner une riposte fondée sur des données probantes, la solidarité etlerespectdesnormesinternationales.

DrBoureimaHamaSambo Représentantdel’OMSenRDC

En chiffres : La réponse aux urgences

407816

Personnes vaccinées contre la Mpox à KinshasaaveclevaccinMVA-BN

1708

Etablissements de soins de santé évaluésàl’aidedel’outilscorecard

672

Kits PCI des catégories M1 et M2 dotés dans les établissements de soins de santé

1636

Sinistrésdesinondationsprisencharge dans la ville de Kinshasa avec la contributiondel’OMS

14009

Personnes prises en charge avec 280 kits sanitaires dotés pour les cas sévères,modérésetlégersdeMpox

1608

Personnel de l’OMS, ministère de la Santé et partenaires de l’OMS briefés surlaPRSEAH

RapportTrimestriel(T12025)

I.Contexted’urgence

6

Urgencesgradées

1-Cholera

2-Rougeole

3-cVDPV1&2

4Crisehumanitairecomplexe

5-Mpox

6FièvreJaune

Urgencesnongradées

1. ÉpidémiedepaludismeetdegrippeàPanzi,provinceduKwango

2. ÉpidémiedeméningiteàBanalia,provincedelaTshopo

Récurrencedesinondationsetdesglissementsdeterrain

Unsystèmedesantéaffaibli,unvéritabledéfipourlapréparationauxurgences

PersonneletfinancementsinsuffisantspourleprogrammeEPR

523,426 Réfugiés

Source:OCHA

7,8M PDI

Source:OCHA

2,51M Retournes

Source:OCHA

Tendanceépidémiologiquenationaleetdanslesprovinceshumanitaires

▪ Au cours des 13 premières semaines de 2025, la courbe du choléra reste nettement inférieure à celle de 2024, avec des pics beaucoup moins marqués. Cette tendance traduit une probable amélioration des mesures de contrôle, mais doit être suivie de près pour éviter une résurgence dans les provinces à risque élevé.

Source: Base IDS, S 1-52 2024 & S1-13 2025

▪ Durant les 13 premières semaines de 2025, le nombre de cas reste modéré, avec des pics légers suggérant une persistance de la transmission.

▪ Besoin de surveillance continue, bien que les chiffres restent inférieurs aux pics observés en 2024.

Source: Base IDS, S 1-52 2024 & S1-13 2025

▪ 2025 Au cours des sept premières semaines, le nombre de cas a été plus faible et plus stable par rapport à 2024, indiquant une possible réduction de la transmission mais on note ensuite une augmentation des cas à partir de la semaine 8 indiquant un possible flambé

Source: Base IDS, S 1-52 2024 & S13 2025

▪ En 2025, la courbe montre une hausse soutenue dès les premières semaines, avec une dynamique épidémique qui suit une pente croissante proche des pics de 2024.

Source: Base IDS, S 1-52 2024 & S1-12 2025

▪ En 2025, les cas de rougeole sont déjà en forte progression dès les premières semaines, approchant les niveaux hebdomadaires les plus élevés de 2024. Cette tendance indique une recrudescence préoccupante nécessitant une intensification immédiate des campagnes de vaccination et de riposte ciblée dans les zones actives.

Source: Base IDS, S 1-52 2024 & S1-13 2025

▪ Les données indiquent que le nombre de cas au début de l’année 2025 est en hausse significative par rapport à celui de 2024.

Source : Base IDS, S 1-52 2024 & S1-12 2025

▪ Le nombre de cas a fluctué tout au long de l’année 2024, avec certains pics indiquant des augmentations périodiques de la transmission. ▪ L’année 2025 a démarré avec un nombre élevé de cas comparativement à 2024 mais on note une réduction progressive à partir de la semaine 3 suggérant une possible diminution de la transmission.

Source : Base IDS, S 1-52 2024 & S1-12 2025

ROUGEOLE

▪ Au cours des 13 premières semaines de 2025, le nombre de cas est plus élevé par rapport à la même période en 2024.

Source: Base IDS, S 1-52 2024 & S1-13 2025

ROUGEOLE

▪ Les cas de rougeole ont connu des fluctuations tout au long de l’année 2024, avec des pics notables indiquant des flambées épidémiques périodiques. Au cours des 11 premières semaines de 2025, le nombre de cas est resté relativement élevé par rapport à 2024, avec une diminution à partir de la semaine 7 et de légère fluctuation entre S8 et S11.

▪ Source: Base IDS, S 1-52 2024 & S1-13 2025

II.Activitésréalisées

II.1.Préparationauxsituationsd’urgence sanitaire

L’OMSaapportésonappuiaurenforcementde la collaboration transfrontalière par l'organisation de la réunion transfrontalière entrelarépubliquedeZambieetlaRépublique

démocratique du Congo (RDC) en vue d’évaluer le plan d’action conjoint élaboré depuis 2023 et le renforcement de la surveillance du choléra ainsi que d’autres maladies au niveau des Points d’entrée qui a abouti à l’élaboration d’une feuille de route incluant des activités visant l'élimination du choléra et d’autres maladies épidémiques des deuxcôtésdelafrontière.

La RDC a enregistré 15 129cas suspects et301 décèsdu1erjanvierau30mars2025enRDC.

Le COUSP a été appuyé techniquement par l’OMS à la préparation et à la conduite d’un exercice de simulation fonctionnel au profit des équipes provinciales de préparation et riposte aux urgences de santé publique à Kinshasadu17au21février2025.

L’OMSaapportéunappuitechniqueauCOUSPà la préparation (13 mars) et à la facilitation d’un atelier de formation des formateurs sur les exercices de simulation à Kinshasa du 17 au 23 mars2025.

L’OMS a aussi apporté un appui technique au paysàl’élaborationduPlandepréparationetde réponse initiale (année 2025) à l’épidémie de la MaladieàvirusMarburg

Elle a également apporté un appui à l'élaboration du plan provincial de préparation et de réponse contre le choléra dans la province delaTSHOPO.

La RDC fait face depuis quelques mois aux inondations, c’est ainsi que l’OMS a apporté un appui technique à l'évaluation des capacités de préparation de la RDC aux conséquences sanitaires des inondations ayant abouti à l’élaboration du Plan de préparation de la RDC auxinondations(2025-2026).

Visite de terrain des équipes de la RDC et la Zambie au poste frontalier Musosa en Zambie dans le cadre de la réunion transfrontalière. Crédit photo : Marvin N

Séancedesensibilisationcommunautaireà Kavumu,provinceduSud-Kivu.Créditphoto: KatsonM

II.2. Prévention des épidémies et des pandémies

Dans l’optique d’engager la communauté aux interventions de santé publique en rapport avec la prévention des épidémies et des pandémies, l’OMS a appuyé le pays dans la vulgarisation des messages de sensibilisation sur les mesures de prévention des maladies soussurveillanceépidémiologique,atteignant 247 544 personnes par communication interpersonnelle (dont 98 996 hommes, 117 491femmeset31057enfants).

L’OMS, à travers le pilier CREC, a apporté un appui à l’organisation d’une tribune d’expression populaire couplée au lancement delastratégierecadréedevaccinationcontrela MpoxdanslaprovincedeKinshasa.

Uneréuniondebriefingetplaidoyeràl’intention de 60 chefs des 7 principales confessions religieuses de la RDC, ayant abouti à leur engagement à mobiliser leurs fidèles et à offrir des espaces de sensibilisation dans les lieux de culte

CREC

£

(Catholiques, protestants [ECC], églises de réveil, Kimbaguistes, musulmans, orthodoxes).

La stratégie d’intensification de la réponse communautaire à la Mpox en RDC a été développéeavecl’appuidel’OMS,enmettant l’accent sur les interventions de la CREC et la gestiondel’infodémie.

Le plan de communication pour la préparation aux inondations saisonnières 2025aétéactualisé,avecunfocusspécifique surlavilledeKinshasa.

L’OMS a accompagné le pays dans l’organisation de l’atelier de révision du plan de communication et des messages-clés ciblant les populations-clés dans le cadre de lavaccinationcontrelaMpox.

La plateforme numérique de gestion des donnéesCREC,incluantlesdonnéesd’écoute sociale, pour renforcer la redevabilité et orienter les actions communautaires basées sur les évidences a été mise en œuvre en République démocratique du Congo avec l’appui technique et financier de l’OMS et d’autrespartenaires

Au total, 4 capsules « questions-réponses » visant à déconstruire et démystifier les rumeurs autour de la Mpox et des vaccins, avec des témoignages des personnes guéries ontétéproduites.

L’équipedubureaupays del’OMSajouéunrôle capital dans la mise en œuvre du plan de formation sur la protection communautaire en RDC, en collaboration avec les équipes CREC du niveauAfroetHQ.

L’OMS a appuyé techniquement et financièrement à: (i) la formation conjointe surveillance à base communautaire (SBC) et CREC de 447 agents communautaires de la division provinciale de la Santé (DPS) de Kinshasa sur le suivi des contacts et la surveillance communautaire, dans le cadre du projetOMSfinancéparFCDO;(ii)laformationde 421 ITet gestionnaires des données de35 zones de santé de la DPS Kinshasa, financée par la Banque Mondiale, sur la digitalisation des données Mpox via l'outil EWARS; (iii) la formationcontinuede408cadresetprestataires (ITs, RECO, MCZ et cadres de DPS) sur la surveillance épidémiologique humaine et animale de la Mpox dans 3 provinces (150 au Sankuru,58delaTshopo,200auNord-Kivu).

Le pays a été accompagné dans l’amplification delagestiondel’infodémie parl’animationde3 points de presse avec les autorités sanitaires pourrépondreauxrumeurs etdésinformations: 1 point de presse à couverture nationale et 2 pointsdepresseorganisésdanslesprovincesdu Nord-Kivuetdel’Équateur.

Vaccination

Le premier trimestre 2025 a vu se déployer une vaste campagne de vaccination ciblant lespersonnelsdesantéenpremièreligne,les populations à risque (HSH, LGBT+), les contactsdescasconfirmésetleschasseurset travailleursdelaviandedebrousse.

Deuxvaccinsontétéautorisésenurgence:le MVA-BN et le LC16, administrés selon des stratégiesadaptéesàchaquecontexte.

Cette campagne avait comme objectif de Contribuer au renforcement de la riposte à l’épidémie de Mpox en République DémocratiqueduCongo(RDC)en

déployant une stratégie vaccinale ciblée afin de réduirelamorbiditéetlamortalité,ens’appuyant surdesapprocheséprouvéesdevaccinationetde surveillance.

Entre le 20 janvier et le 08 février 2025, plusieurs séances de travail ont été organisées au PEV national avec la participation des partenaires stratégiques à ces séances, notamment, UNICEF etAfricaCDC.

Autermedecesdifférentesséances,unestratégie recadréedelavaccinationcontrelaMpoxassortie d’unbudgetaétéélaboréeetvalidée.

C’estainsiqueLe22février2022,leministère de la Santé Publique, Hygiène et prévoyance sociale, avec le soutien de l'OMS et de l'UNICEF,alancéunnouveauplanrecadréde vaccination contre la Mpox dans les cinq zones de santé identifiées comme des hotspots à Kinshasa : Bumbu, Nsele, Kalamu 2, Lingwala et Limete. Les coûts opérationnels de ces activités ont été pris en chargepar l'OMSpourleszonesdesanté

de Bumbu, Kalamu 2 et Limete, et par l'UNICEF pourleszonesdesantédeNseleetLingwala.

Au cours de cette campagne de vaccination, un total de 407 816 personnes a été immunisé contrelaMpoxàKinshasaaveclevaccinMVA-BN, dans les cinq zones de santé identifiées comme hotspots. La répartition des personnes vaccinées, selon leur tranche d’âge et leur zone desanté,estdétailléedansletableau1.

Tableau1 : Distribution des personnes vaccinées par groupe d’âgeet par Zonede santé (* ZS appuyé parl’OMS,**ZSappuyéparUNICEF)

Parmilespersonnesvaccinées,untotalde212 966individus,soit52,2%,étaientdesfemmes, toutes tranches d'âge confondues (voir graphique 1). De plus, 158493 personnes, représentant 39 % des vaccinés, étaient des enfants et des adolescents âgés de 1 à 17 ans (voirgraphique2).

Grâce à cette campagne, une couverture vaccinale globale de 70 % a été atteinte démontrant une forte adhésion des populations ciblées et l'efficacité des stratégies de mise en œuvre. Cependant, la stratégie ciblée a dûêtresuspendue en raison delafaibledisponibilitédesvaccins

contre la Mpox. La vaccination a été interrompue,àlasuited’unerupturetotalede vaccins.

L’OMS a appuyé la mise à jour des outils de gestiondelavaccinationetdecommunication sur le nouveau plan opérationnel de la stratégie recadrée de vaccination contre la Mpox. Uneformation des cadres du ministère de la Santé Publique, Hygiène et prévoyance sociale sur la stratégie et l’utilisation des vaccins MVA-BN et LC16 a été organisée au niveaucentral.

PCI

1708

Etablissementsde soinsdesanté évalués

4122

Prestatairesformés surlesmesures PCI/EHA

122

Etablissementsde soinsdesanté dotésenKitsPCIde catégorieM1etM2

Dans l’optique de renforcer la prévention et contrôle des infections en RDC, l’OMS a accompagné le pays dans l’évaluation de 1 708 établissements des soins de santé prioritaires des provinces hot spot (Kinshasa, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Equateur, Ituri, Bas-Uélé, Sankuru, Sud Ubangi et Tshopo) avec l’Outil d’évaluation rapide des ESS « Scorecard » avec un score moyen autour de 49 %, assortit des plans d’amélioration des établissements de soins par province.

Au total, 4 122/4 200 prestataires des soins ont été formés sur les mesures PCI-EHA dans le contexte de Mpox axé sur les précautions standardsavecunfocussurleTriage/isolement, leséquipementsde

protection individuelle, la gestion des déchets, le traitement des matériels réutilisables, la gestion de cadavreMpox.

Leséquipesdel’OMSontappuyélepaysdanslesuivi de la fonctionnalité des triages/isolement. Au total, 100 % établissements de soins de santé visités (213/213) avaient leur système de triage/isolement fonctionnel.

L’OMS a accompagné le pays dans le renforcement des capacités de 242 prestataires de soins (Points focauxPCIdesESS,Membresdeséquipescadresdes DPS/ZS, Médecins, infirmiers et techniciens de surface/hygiénistes) sur la PCI de base dans le contexte de Mpox dans les provinces de Kinshasa, SankuruTshopo,Sud-Ubangi,Tshuapa,Tanganyika, Mongala.

LesKitsPCI-EHAM1etM2etintrantsPCIontété dotés par l’OMS dans 122 établissements de soinsdesantéprioritaires,ycomprislesCentres de Traitement Mpox des Provinces de Kinshasa, Nord-Kivu, Mai-Ndombe, Tshopo, Tshuapa, ÉquateuretKasaï.

Le pays a mis en place/Réhabilité 7 points de lavagedemainsauxPoC/PoEdont2temporaires et3permanentsauxsitesprioritaires(3PoE)àla grande barrière, petite barrière et Kasindi dans les provinces de Kinshasa, Tshopo, Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri avec l’appui technique et financierdel’OMS.CesPoE/PoContbénéficiéde l’approvisionnementenintrantsPCI-EHA.

II.3. Détection et réponse rapides aux urgences sanitaires

21000

Écouvillonsde prélèvement distribuésdansles provinces

13500

CartouchesGeneXpert dotésà23laboratoires réalisantlediagnostic Mpox

300

Cartouches

GeneXpertEbola fourniesàl’INRB

Kinshasa

2 machinesSD

BiosensorM10et

1500

cartouchesdistribuées auxlaboratoiresde l’INRBàKinshasaet Bukavu,

Dans l’optique d’améliorer le diagnostic en vue d’une réponse rapide aux urgences, l’OMS a appuyé le pays en matériels, réactifs etconsommabledelaboratoiredanslecadre de la décentralisation du diagnostic biologique ayant contribué au testing de 6 265 échantillons pour lesquels 6 265 cas confirmés positifs au Mpox pour 28 340 cas suspects.

Autotal,(i)21000écouvillonsdeprélèvement ont été distribués dans les 26 provinces concernées par la réponse à la Mpox, accompagnés d'autres intrants de laboratoire (PBS, cryotubes, cryobox, tubes secs, etc.), (ii) 13 500 cartouches GeneXpert Mpox ont été allouées à 23 laboratoires impliquésdanslediagnostic

en RDC, (iii) 300 cartouches GeneXpert Ebola ont été fournies aux laboratoires de l’INRB à Kinshasa, Goma, Mbandaka et Ingenda, (iv) environ 1 000 litres de carburant ont été fournis pour le fonctionnement des laboratoires, (v) 2 machines SD Biosensor M10 et 1 500 cartouches ont été distribuées aux laboratoires de l’INRB à Kinshasa et Bukavu,(vi)500cartouchesSDBiosensorM10 ont été fournies à l’INRB, contribuant à améliorer le diagnostic des maladies et à renforcer les actions de santé publique dans lesprovinces.

L’OMS a apporté un appui technique et financier dans le renforcement des capacités de164prestatairesdesanté(pointsfocauxde laboratoire,techniciensdelaboratoire,

médecins, infirmiers et membres des équipes cadres des DPS/ZS) dans les provinces de Kinshasa, Nord-Kivu, Sankuru, Kasaï et SudUbangi.Cetteformationaportésurlagestiondes échantillons Mpox, ainsi que sur les principes de biosécuritéetdebiosûretédanslecontextedela Mpox.

Aussi, dans le cadre de la décentralisation du diagnostic de la Mpox, l’OMS a soutenu l’évaluation technique et financière de deux plateformes de diagnostic PCR à système fermé, quiontdémontréleurfiabilitépourlediagnostic etlasurveillancedesinfectionsMpoxdansdivers contextes, à savoir le SD Biosensor M10 et le Radione PCR, qui ont une sensibilité, une spécificitéetuneprécisionglobalede100%.

L’OMS a également soutenu, la mission de supervision du LPSP Kongo-Central et facilité la formation de 7 techniciens de laboratoire à la maintenance préventive des machines GeneXpert.

Le suivi de la facilité à la relocalisation du contrôlequalitéde15 échantillonspositifsMpox à l’INRB Kinshasa a été fait, confirmant ainsi la conformité des tests diagnostiques aux normes envigueur.

Le diagnostic Mpox a été décentralisé dans 4 provinces du Kasaï (LPSP Kasaï), Sankuru (HGR LodjaetHGRTshumbe),Nord-Kivu(INRBBeniet INRB Butembo) et Kinshasa (Cliniques Kinoise) aucoursdecetrimestre.

L’OMS a renforcé la coordination de la prise en charge holistique de la variole simienne au niveau national ainsi que provincial. Au total, 12 provinces prioritaires ont bénéficié de la mise en placede lacoordinationprovinciale dela priseenchargeholistique.

L’OMS a appuyé l’élaboration et la vulgarisation des guides, la révision du protocole et les outils de prise en charge de la variole simienne (Kits des médicaments pour 100 malades, Fiches d’évaluation médicale, fiches de consommation des médicaments, Templatedelabasededonnéesdeslistes linéaires, canevas de la revue de décès, canevas de rapportage provincial et des CTMpoxetregistredesmalades).

Elle a Contribué à l’élaboration du plan recadré trimestriel des activités Prise en charge de la partienationale.

L’OMS a appuyé l’élaboration d'un plan de réponse SMSPS à intégrer dans l'actuelle crise humanitaire pour les provinces de l’Ituri, du Sud Kivu,duNordKivu.

Lepays amisenplace,avecl’appuidel’OMS,un système de collecte des données individuelles dans les CTMPOX. A ce jour 15 DPS sur 26 rapportentles donnéesdelalistelinéaire,ce qui a permis au pays de faire les analyses détaillées surlapriseenchargeholistiquedescasdeMpox.

L’OMSamisàladispositiondugouvernement12 points focaux PEC-PCI et 1 SMSPS dans 12 provincesprioritairesetunchefdepilierpriseen chargeauniveaunational.

Le pays a bénéficié de 288 supervisions conjointes OMS-Gouvernement et d’autres partenaires aux CTMPOX dans les 12 provinces prioritaires en raison de 24 supervisions par DPS dont 3 missions de supervision des activités de SMSPS dans les CTMpoxdeHPNK,BuelengoetMugunga1au Nord-Kivu.

L’OMS a appuyé la réhabilitation de la clinique kinoise œuvrant comme centre de traitement de référence des maladies infectieuses à Kinshasa avec une capacité de 42 lits montés et sa dotation en équipement etmatérielsmédicauxd’échelontertiaire.

L’OMS a appuyé le référencement de 1 218 patients suspects Mpox vers les cinq (5) CTMpox de la ville de Kinshasa par l’approvisionnement en carburant de 5ambulances.

L’OMS a doté 155 Kits de prise en charge des cas de Mpox dont 46 Kits pour les cas légers, 65 Kits pour les cas modérés et 44 Kits pour les cas sévères ayant contribué à l’améliorationdelapriseenchargede15500 patients Mpox dans les 8 provinces de Kinshasa, Tshuapa, Sud-Kivu, Nord-Kivu, Sankuru,Tshopo,Maindombe,Equateur.

Au total, 14 009 patients ont été admis dans les CTMPOX dont 11 428 cas suspects, 2 581 confirmés, 1 059 cas de ont étés suivis dans les 240 ESS/CTMPOX parmi lesquels 11 251 Sorties dont 8 146 guéris, 2 961 sorties non cas, 32 décès confirmés, 112 décès suspects et3817patientssontencoursdesuivi.

L’OMSaapportésacontributionàlapriseencharge de 1 636 personnes sinistrées des inondations de Kinshasagrâceàl'approvisionnementdelaDPSen Kits sanitaires et Kits trauma : 2 kits TESK, 2 kits

IEHK 2017, 2 KITS MALARIA ,4 KITS IEHK Basique, 2 KITS IEHK Supplementary Module, 4 Tentes de 72m2, 75 Kg Chlore, 30 Sacs mortuaires adultes et 20sacsmortuairesenfants.

Danslecadredelacrisehumanitaireexacerbéepar les conflits armés dans les 3 provinces du NordKivu,Sud-KivuetIturi, 1783 blessés ontétéprisen charge avec l’appui de l’OMS à travers 31 tonnes des poches de sang et des produits de santé déployéssurterrain.

L’OMSaappuyétechniquementetfinancièrement, àtraverslepays,laformationde770personnelsde santésurlapriseenchargeholistique,

notamment : (i) 70 Formateurs sur la vulgarisation du guide, le protocole et les outils depriseenchargedelaMpox,(ii)310prestataires desoinssurlapriseenchargecliniquedesCasde Mpox, la prise en charge nutritionnelle et le soutien alimentaire ainsi que les mesures standards et complémentaires de la PCI, (iii) 35 Médecins présidents provinciauxdes piliers Prise en charge (23 du ministère de la Santé et 12 de l’OMS) briefés sur les outils de la prise en charge et la saisie des données individuelles dans kobocollect et Template base des données en Excel, (iv) 162 (86 Femmes et 60 hommes) prestatairesdesCTMPOX36APSetpsychologues, 9 superviseurs formés sur la prise en charge psychosociale des cas de Mpox dans la ville province de Kinshasa et Nord-Kivu dans un contextehumanitaire.

Lasituationsécuritaireàl’EstdelaRDC,abasculé demanièrerapideetdramatiqueàpartirdelafin du mois de janvier 2025, avec l’offensive du M23 capturantGoma,suivideBukavuenfévrier2025, marquant un nouveau pic de violence. Forcée à retournerdansdeszonesàsécuritéincertaineou poussée vers une seconde vague de déplacements, la population se trouve dans une situationcritique.

C’est dans ce contexte de crise humanitaire et sanitaire grave que l’OMS a déployé une équipe médicale d’urgence (2 médecins et 5 infirmiers) pour appuyer la DPS Nord-Kivu à la prise en charge médicale des PDIs et leurs familles d’accueilainsiquelesblessésdansl’airedesanté Mugunga,zonedesantédeKarisimbi.

Au total, 1 940 patients ont été consultés, 62% (soit1206/1940cas)étantdesexefémininet38% (734/1940cas)desexemasculin.

Parmi les 1940 patients consultés, (i) 227 ont été confirmés à la Mpox et 203 étant enregistrés comme cas suspects, (ii) 136 cas suspects de choléra, (iii) 40 accouchements et 6 avortements, (iv) 65 cas de planificationfamiliale

S’agissant des activités préventives, 248 gestantes ont été reçues en consultations prénatales, 375 enfants vus en consultations préscolaires, 81 cas de Malnutrition aigüe sévère et 192 cas de malnutrition modéréeontétéprisencharge.

S’agissant de la prise en charge médicopsychosociale, 330 personnes victimes des violences sexuelles dont31vivantsavecleVIHet12 grossesses issuesdeviolontétéprisencharge.

L’équipe médicale d’urgence de L’OMS a également renforcé les capacités de l’équipe locale de l’aire de santésurlagestiondelasalledesurgences, letriage et la catégorisation des malades selon leur état, le bonusagedesantibiotiques.

Les activités de santé mentale et soutien psychosocial ont intégré celles de réponse à la Mpoxetàlacrisehumanitaireavecunfocussur la crise des PDIs, des retournés, des blessés de guerres et le soutien des populations locales.

L’OMS a appuyé la coordination des acteurs au sein du groupe de travail SMSPS avec d’autres partenaires FRACARITA, ALIMA, CICR, COSAMED,ACF,SOPROP.

L’OMS a accompagné le pays dans le renforcementdescapacitésdesprestataires.Au total,(i)36APSetpsychologues,9superviseurs ont été formés sur la prise en charge psychosociale des cas de Mpox dans la ville province de Kinshasa et la province du NordKivu en proie à la crise humanitaire, (ii) 31 infirmiers titulaires (IT) et 3 membres de l’équipe cadre de la zone de santé de Kiroche ont été briefés sur les troubles prioritaires SMSPS en situation d’urgence, (iii) 95 (45 Femmes et 50 hommes) prestataires des CTMPOXetcommunautairesontétéforméssur l’implémentation des activités SMSPS pour la réponse à la MPOX à Kinshasa, (iv) 200 prestatairesdepremièreligne desCTMPOXont bénéficié d’un débriefing psychologique dans les provinces de l’Equateur, Sankuru, Mongala, Sud-Ubangi, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Tshopo et Kinshasa pour plus d’engagement dans la réponse au Mpox en cette nouvelle l’année 2025.

Ces efforts mis en place ont permis d’assurer unepriseenchargepsychologiquede1030cas suspectset2175casconfirmésde

Mpox à travers l’appui technique apporté par l’OMS aux équipes déployés dans les CTMpox des 5 zones desantédelaProvinceduNord-Kivuetdans6zones desantédelavilleProvincedeKinshasa.

AuNord-Kivu,(i)978PDIsontconsultéslesunitésde santé mentale mis en place par l’OMS dans les sites de déplacés autour de la ville de Goma avant leur démantèlement en début février 2025, (ii) 1 179 personnes blessées de guerre ont bénéficié du soutienpsychologique grâce àl’appuitechniquede l’OMS aux équipes de psychologues cliniciens déployées par CICR, ALIMA, MSF France dans les établissementsdesoinsdesanté(Hôpitalprovincial du Nord-Kivu, Centre hospitalier Bethesda, Hôpital Kyeshero,HôpitalHealAfrica)et(iii)145personnels de soins ont bénéficiés du soutien psychologique pendantlacrisedel’affluxdesblessés.

L’approchecommunautaireaétérenforcéedansles 7 divisions provinciales dela santé dont l’Equateur, Tshuapa,Sud-Ubangi,Mongala,Sankuru,Nord-Kivu et Kinshasa où 7 367 ménages ciblés ont bénéficié des séances de psychoéducation axées sur l ’adhésion aux actions de santé publique pour la prévention et la réponse au Mpox afin de renverser latendancedel’épidémied’icijuin2025.

La santé mentale note, une prévalence élevée de l'anxiété chez les nouveaux cas avec 85 % des patients à l’admission, tandis que la majorité des patientsdéchargésàl’issudeleursuivisortentdans un état émotionnel / mental stable (97 %) et seulement3%sortentavecunétatanxieux.

280

Kitsdepriseen chargedescasMpox approvisionnésau pays

100000

Kitsdeprélèvement approvisionnésaupays

21730 Kgs

d’intrantsetKitsde PEC,PCIetlaboratoire prélèvement approvisionnéàlaRDC

55motoset 110 casques dotéesaupays

L’OMS a joué un rôle crucial d’appui opérationneletlogistiqueenvued’uneréponse efficace aux différentes urgences auxquelles le pays est confronté. C’est ainsi qu’elle a approvisionnélepaysenkitsdepriseencharge Mpox (280 Kits PEC dont 56 Kits pour les cas sévères,112 kits pour les cas modérés, 112 kits pourlescaslégers),PCI(504kitsPCIM2,168kits PCIM1soit21730,11Kgs/82,26m3),Laboratoire (5 000 cartouches GenExpert, 60 000 kits de prélèvement, 1 000 PBS et autres intrants de Laboratoire) et de Surveillanceà hauteur de 3780585dollarsUS.

L’OMS à travers le projet global fund a approvisionnélepayspar50KitsdePEC(20cas sévères,20casmodérés,10caslégers),250lits,

250matelas,500drapsdelit,4kitsPCIM1et8PCI kitsM2,38kitscommunautairesàhauteurde367 924dollarsUS.

Le projet pandemic Fund a permis d’approvisionner le pays en 836 500 fiches de surveillance,55motoset110casquesmotos,100 000 kits de prélèvement, 800 cartouches

GeneXpert, EPI et intrants de Laboratoire, 8 imprimantes multifonction et cartouches imprimante soit 17437 Kgs/34,3 m3 des frets internationaux, 7 000 cartouches GeneXpert supplémentaires pour une valeur de 610356 dollarsUS.

L’OMS,àtraversleprojetBADaapprovisionnéle pays en cartouches GeneXpert, 12 600 kits de prélèvement,54kitsPCIM2,8kitsPCIM1

Le Projet FCDO a permis le déploiement des kits de PEC, PCI, Surveillance et matériels de Laboratoire. Au total, 127 expéditions nationales de Kinshasa vers les 26 provinces ont été conduites, 4 100 cartouches

GeneXpert, 15 400 écouvillons, 112 kits PCI (33 M1, 79 M2 et 50 kits d’hygiène), 148 kits PEC (37 cas légers, 61 cas modérés et 50 cas sévères)ontétédéployésetde334600fiches de surveillance EIR ont été reproduites à hauteurde886482dollarsUS.

Ceprojetaégalementpermisderéhabiliteret rendrefonctionnellecentredetraitementde référenceMPOXdelacliniqueKinoiseavecla dotation des équipements médicaux à hauteurde177000dollarsUS.

III. Coordination, Cluster Santé et PRSEAH

Le Directeur régional par intérim de l’OMS dans la région Afrique a conduit une visite à Kinshasa, le 26 mars 2025, la troisième visite en 3 mois. Il a apprécié ses échanges avec le ministre de la Santé publique, hygiène et prévoyance sociale, les partenaires et le personnel de l’OMS sur les efforts communs pour relever les défis sanitaires en RépubliquedémocratiqueduCongo.

A l’occasion de sa visite à Kinshasa, le Directeur régional par intérim a eu des discussions intenses avec le personnel de l’OMS.Ilainsistésurlefaitqu’une

expertisedequalitédansunmondeenmutation estlefondementd’uneOMSfortepourcontinuer à soutenir avec résilience la République démocratiqueduCongo.

Durant cette visite, il aussi rencontré l’équipe de l’alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI), un des partenaires clés de l’OMSdanslaréponseauxurgences.

Il a également rencontré le ministre de la Santé avec qu’il a discuté de l’intensification de la collaboration avec la RDC pour RDC pour contrôler l’épidémie de Mpox le plus vite possible.

personnes, soit 16,7 % de la cible annuelle. Cettecouverture,bienquesignificative,reste en deçà des besoins projetés, dans un contexte marqué par des défis humanitaires croissants. Les activités du trimestre se sont concentrées sur l’accès aux soins de santé primaires (SSP), la fourniture des services de santé sexuelle et reproductive (SSR), la prise enchargecliniquedesviolencessexuelles,les soins secondaires (SSS), le soutien psychosocial et santé mentale (SMSPS), la Prévention et la prise en charge des épidémies (rougeole, choléra, Mpox). Ces interventions ont été mises en œuvre par 35 partenaires actifs, dont 4 agences onusiennes, 21 ONG internationales, 8 ONG nationaleset2observateurs.

Le trimestre a été dramatique sur le plan sécuritaire, avec l’intensification du conflit M23etlaprisedesvillesdeGomaetBukavu,

Une Task Force "Blessés de guerre" (OMS, CICR, MSF, ALIMA) a été mise en place et a permis de renforcerlacoordinationdelapriseencharge,la consolidation des données et l’analyse des capacités. Au total, 4 377 blessés ont été pris en charge entre le 26 janvier et le 30 mars 2025. La Task Force "Logistique médicale ainsi que celle "Gestion clinique des viols ont également été misesenplace.

En termes des livrables du cluster Santé, 3 Dashboard nationaux ont été produits (SSP, épidémies, urgences), 3 réunions ordinaires nationales et 14 réunions ad hoc liées à la crise M23 ont été tenues et 3 cartographies opérationnelles ont été élaborées (nationale, Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri). Ces outils ont renforcé la planification stratégique et la réactivitédespartenairessurleterrain.

interventions PSEA ont permis de briefer/former 1 608 personnes dont 717 filles et femmes. Ces formations et briefings ont été suivis de la signature des codes de bonne conduite par le personnel de l’OMS, mais également par le personnel des structures étatiques et par les membres des organisations nationales et internationales.

Une analyse de risques et des consultations communautaires ont été réalisées au niveau des provincesdeKinshasaetduNord-Kivuenvuede l’identification des risques d’exploitations et d’abussexuelsauniveaudecesprovinces.

Des organisations communautaires à Kinshasa, au Sud-Kivu et Nord-Kivu ont été formées sur la thématiquePSEA,maiségalementsurla

sensibilisationcommunautaires.

Au total, 9 615 Personnes (6 014 Filles et femmes, 3 601 garçons et hommes) dont 130 femmes enceintes et 60 PVVIH ont été sensibilisées sur les mécanismes de plaintes communautaires, dont la vulgarisation du numéro vert, le 495555 et sur le circuit de référencementpouruneassistanceappropriée auxvictimesEAS.

Des matériels de sensibilisation ont été reproduits (20 467 dépliants, 1 025 posters et 287codesdeconduite).

Lors des consultations communautaires, des groupes de discussion ont été réalisés avec les femmes,lesjeunes,lesleaders

communautaires traditionnels, religieux… en vued’échangersurlamiseenœuvredesmesures de mitigation des risques d’exploitations et d’abussexuels.

Encequiconcernel’assistanceauxvictimes,une quinzaine de cas a été identifiée lors de la prise deGomaparles M23.Ils ontétéorientésvers les services d’accompagnement et prioritairement la prise en charge médicale. Les organisations des potentiels agresseurs ont été alertées pour entamer les investigations. En vue de s’assurer du respect de l’approche centrée sur la victime, lesinformationsontétépartagéesaveclaSenior Victime Right Officer (SVRO), afin de réaliser conjointement la prise en charge et le suivi de l’assistanceàcesvictimes.

La collaboration de l’OMS avec deux structures de prises en charge des victimes, à savoir Heal Africa et la Dynamique des Femmes Juristes continue à appuyer la réponse aux actes d’exploitationsetd’abussexuels.

L’OMS appuie les différentes structures PSEA du Gouvernement et particulièrement celles du Ministère de la Santé Publique dans la coordinationdesinterventionsetl’intégration de la PRSEAH dans les réponses aux urgences sanitairesethumanitaires.

Des points focaux « genre et PSEA » ont été désignés et sont présents au niveau des plusieurs structures gouvernementales. Ces pointsfocauxcollaborentétroitementavecles coordonnateurs PRSEAH de l’OMS. Il convient deciterenexemple:LeCOUSP,l’IGS, leSG,la division des actions humanitaires, la division du genre, famille et enfant, les divisions provincialesdelasanté, Au niveau de l’OMS, la PSEA est intégrée dans les différents projets/programmes d’urgence, maiségalementdanslesprogrammesvisantà renforcer les structures gouvernementales sanitairespourundéveloppementdurable.

événements ont été essentielles aux efforts de l'unité, soutenant les missions de haut niveau (ADG/Directeur exécutif adjoint des urgences mondiales, WHE, Dr Chikwe Ihekweazu, du Représentant de l’OMS, Dr BoureimaHamaSamboetdeleurdélégation à Goma en janvier 2025) pour en garantir la visibilité et l'impact, au milieu d’une crise humanitaire et sécuritaire majeure au NordKivu.

Avec le soutien de la Global Health Strategy (GHS), nous avons corédigée des articles sur des sujets variés : l'arrivée des vaccins Mpox, le lancement des campagnes de vaccination dans les provinces de Nord-Kivu, Sud-Kivu, Équateur, Kinshasa et Sankuru, ainsi que l'apport de l'OMS dans la surveillance et la coordination en appui à l'Institut national de santé publique (INSP) et son Centre des opérations d'urgence de santé publique (COUSP).

soutenu les laboratoires en distribuant des cartouches pour les machines GeneXpert, couvert médiatiquement les activités de communicationdesrisquesetd'engagement communautaire, et la formation des journalistes de Kinshasa sur la gestion des infodémiesliéesàMpox.

Grâce à des stratégies innovantes comme les reportages et les courtes vidéos des activités de terrain des équipes de première ligne dédiées à Mpox, l'unité de communication a considérablement renforcé l'impact de ses campagnes numériques et sur les réseaux sociaux.

Afindepromouvoirdescomportementssains etdecommuniquersurlesenjeuxclésauprès de la population, l’OMS a collaboré étroitement avec les acteurs nationaux (Ministère de Santé publique, Hygiène et prévoyancesociale,INSP,COUSP,Africa-CDC,

UNICEF, etc.), les autorités locales (équipes cadres des zones de santé, infirmiers titulaires et superviseurs), la société civile, les relais communautaires, les responsables des comités de développementsanitaires(CODESA).

Afind'améliorerencorelavisibilitédel'OMS, l'unitédelacommunicationexterneet engagementdupublicarenforcélespublications surlesréseauxsociauxetsurlesitewebduBureau régionaldel’OMSpourl’Afrique (https://www.afro.who.int/fr/countries/democrati c-republic-congo),reconnaissantlescontributions vitalesdesdonateurs.

Ces efforts ciblés, alignés sur les priorités des prenantes, des organisations partenaires et des donateurs internationaux tels que le FCDOduRoyaume-Uni,l'Allemagne,leFonds mondial,l'UNCERFetl'Unioneuropéenne.En touchantunpublicpluslarge,lescampagnes médiatiques ont valorisé le rôle crucial des professionnels de santé de première ligne en RDC.

L'équipe Communication a joué un rôle essentiel dans la coordination et la rationalisationdesmessagesdel'OMSausein du Système des Nations Unies en RDC, en collaboration avec le groupe de communication des Nations Unies (UNCG). Elle a intensifié les efforts de sensibilisation

V. Défis et leçons apprises

Défis

La République démocratique duCongo faitface à uncertain nombre des contraintes et défis pourlapréparationetlaréponseauxurgences:

▪ LeContexted’insécuritéassociéàdesroutesdifficilementpraticableslimitantl’accès danscertaineszonesdesanté

▪ Ressources financières inadéquates face aux immenses défis pour répondre efficacementauxcriseshumanitairesetsanitairesprolongées,

▪ Détérioration de la couverture vaccinale : baisse importante des vaccins disponibles duPEVderoutinepourlimiterlasurvenuedemaladiesévitablesparlavaccination.

▪ Risque important d’extension des épidémies de Mpox, de choléra et de rougeole comptetenudelasituationhumanitaireetsécuritaire;

▪ Avec l’extension du conflit vers l’Ouest du pays, il y a risque important d’aggravation delasituationhumanitaire

▪ Multiplicitédesurgencesdesantépubliqueabsorbetouteslesressources(financières, humainesetmatérielles)disponibles.

Leçons apprises

▪ Le prépositionnement des Kits sanitaires, les médicaments et la mise à disposition des ressources humaines locales (expertise locale) dans les provinces touchées par la crise humanitaire permettent d’améliorer l’accès aux servicesde santé essentielsetlaprise enchargedespersonneslaissées pourcompte.

▪ Le renforcement des capacités des acteurs intervenant dans la réponse aux urgencessurlapréventionetlaréponseàl’exploitationetabussexuelsainsi que la signature de code de bonne conduite par ces acteurs contribue à la réductiondescasdeSEAdurantlesréponsesauxurgences.

Partenaires et Bailleurs de fonds

Cherscollègues,partenairesetbailleursdefonds,

Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à chacun d’entre vous pour votre engagement indéfectibleenfaveurdurenforcementdelapréparationetdelaréponseauxurgencessanitaires enRépubliqueDémocratiqueduCongo.Votredévouement,votreexpertiseetvotreappuiontété déterminantspoursauverdesviesetgarantirlasécuritésanitairedespopulations.

À nos équipes de première ligne, votre résilience et votre capacité d’adaptation face aux défis changeants sont une source constante d’inspiration. À nos partenaires et bailleurs, votre confianceetvotrecollaborationpermettentdeconcrétisernotreimpactcollectif.

La préparation est une responsabilité partagée. Ensemble, nous construisons un avenir plus solideetplusrésilientpourtous.

DrAmadouMouctarDiallo

TeamLeadduProgrammedepréparationetderéponse auxurgencessanitaires/OMSRDC

Bureaupaysdel'OMSenRépubliquedémocratiqueduCongo

Toutecorrespondanceconcernantcettepublicationpeutêtreadresséeà:

Dr.HamaSamboBoureima,Représentantrésidentdel’OMSenRDC.

Dr Amadou Mouctar Diallo, Team lead, Programme de préparation et de réponse aux urgencessanitaires(OMS/RDC).

DrGuySaidi,Planning,Monitoring&EvaluationOfficer,Programme depréparationetde réponseauxurgencessanitaires(OMS/RDC).

Lesdemandesd'autorisationdereproductionoudetraductiondecettepublication,qu'il s'agisse d'une vente ou d'une distribution non-commerciale, doivent être adressées aux personnesci-hautes.

Les appellations employées et la présentation du matériel dans cette publication n'impliquent pas l'expression d'une quelconque opinion de la part de l'Organisation mondialedelasantésurlestatutjuridiqued'unpays,d'unerégionoud'unterritoire,ou concernantletracédesesfrontièresoulimites.

L'Organisation mondiale de la Santé a pris toutes les précautions raisonnables pour vérifierlesinformationscontenuesdanscettepublication.

Toutefois, le matériel publié est distribué sans garantie d'aucune sorte, expresse ou implicite. La responsabilité de l'interprétation et de l'utilisation de ce matériel incombe aulecteur.Enaucuncas,l'OrganisationmondialedelasantéousonBureaupaysenRDC nepeutêtretenueresponsabledesdommagesrésultantdesonutilisation.

Listedescontributeurs

Dr.HamaSamboBoureima,Représentantrésidentdel’OMSenRDC.

Dr Amadou Mouctar Diallo, Team lead, Programme de préparation et de réponse aux urgencessanitaires(RDC).

Dr Valentin Mukinda, Dr Guy Kalambayi, Dr FotsingRichard, Dr Glélé, Dr Raphael Okum, Ano Carine, Eugène Kabambi, Dimegni Bermi Marlene Flore, Katson Maliro, Dr Patrice Kabongo, DrJosephMobali,DrOlga,DrJeanMarieTshilumbu,HenriMbiya,DrTraoréAlou,DrFofana, MrRichy,DrCadetIslande,DrCécileKutenalu,WounaAhmadou,DrGuyKongolo,DrGuySaidi Namufakage,VivianNzabarinda.

En outre, nous reconnaissons la contribution des collègues des piliers, qui ont fourni des mises à jour hebdomadaires qui ont été largement utilisées pour alimenter le rapport trimestriel.

Créditphoto:OMS

Pourplusd'informations,veuillezcontacter:

Dr.HamaSamboBoureima,Représentantrésidentdel’OMSenRDC:sambob@who.int

Dr Amadou Mouctar Diallo, Team lead, Programme de préparation et de réponse aux urgencessanitaires(RDC):dialloam@who.int

Dr Guy Saidi Namufakage,Planning, Reporting, Monitoring & Evaluation officer, Programme depréparationetderéponseauxurgencessanitaires(RDC):saidin@who.int

Mr Marvin Ndumu Akoniwong, Health Information and Risk Assessment officer, Programme depréparationetderéponseauxurgencessanitaires(RDC):marvinn@who.int

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Rapport Trimestriel (1) by getitsolved - Issuu