Fresm Infos n°39 du 9 octobre 2016

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N° 39 / 2016 "Le bulletin hebdomadaire de la Fédération des Soldats de Montagne d'hier et d'aujourd'hui".

Courriel: federationsoldatdemontagne@gmail.com Site: www.federationsoldatdemontagne.fr Facebook: www.facebook.com/federationsoldatdemontagne/ Tph: +33 4 76 42 08 29 Comité de lecture: GDI (2S) Michel Klein et COLAD 27eBIM. Intégration textes/photos: LCL (H) Gérard Liebenguth

« La Fédération des Soldats de Montagne n'exerce aucun contrôle éditorial sur les informations que vous trouverez dans ce bulletin, ou via des liens qui ont pour seul objet de mentionner d'autres informations en rapport avec les soldats de montagne.

La Fédération des Soldats de Montagne ne peut garantir la pertinence, l'actualité ou l'exactitude des informations diffusées. »

Prix Soldat de Montagne 2016: un crû exceptionnel!

Fédération des Soldats de Montagne

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Edito du Président...

Les cadres et militaires du rang des deux Groupements Tactiques Désert « Tiger » et « Edelweiss » sont revenus de l’opération Barkhane ou vont arriver en début de semaine ; Saint Bernard de Menthon les a bien protégés. Ils auront vécu un mandat très intense et efficace –les djihadistes n’ont pas eu un moment de répit-.

Après cette longue période d’absence, après ces moments d’inquiétudes, c’est le temps des retrouvailles.

La halte de quelques jours dans le « sas de décompression » permet aux soldats de montagne d’arriver dans les familles plus reposés et mieux à même de reprendre une vie « moins tendue » ; je ne dirai pas « une vie normale », car le soldat de montagne et sa famille savent qu’après des permissions bien méritées, il faudra se préparer à nouveau, il faudra reprendre l’entraînement, il faudra agir sur le territoire national contre le même adversaire, …

Les familles sont mises à rude épreuve et les épouses sont remarquables et, comme j’ai pu le dire lors du prix du soldat de montagne au cours duquel j’ai remis le prix spécial à Mme Gibello, veuve de guerre depuis 1956, nous en sommes plus que reconnaissants. « Cette année, sur proposition du colonel André, chef de corps du 7ème BCA, La Fédération veut honorer Madame Gibello, épouse de l’adjudant-chef Gibello, décédé en Grande Kabylie le 12 septembre 1956, il y a juste 60 ans. Je vais évoquer brièvement cette figure emblématique des troupes de montagne, mais c’est sur le rôle des épouses de soldat que je voudrai vous interpeler. L’Adjudant-chef Gibello, après un stage au chantier de jeunesse, entre dans la résistance au sein du Bataillon Bulle, se bat en 1944-45 en Savoie lors des violents combats de Belleface. En 1951, il se porte volontaire pour servir en Indochine ; il est cité. Il revient dans les Alpes et devient chef de la section d’éclaireurs skieurs, l’élite des troupes de montagne. Le 7ème BCA partant en Algérie en 1955, il est engagé avec ses éclaireurs en Grande Kabylie ; sa section se comporte magnifiquement. C’est au cours d’un assaut d’une grotte tenue par des rebelles que l’Adjudant-chef est mort pour la France. Titulaire de 7 citations, médaillé militaire, chevalier de la légion d’honneur à titre posthume.

Il a donné son nom à deux promotions de sous-officiers –une à saint Maixent, une à Montpellier-, -le président des sous-officiers du 13 BCA est issue de la promotion de Montpellier-.

Madame Gibello, aujourd’hui, la Fédération des Soldats de Montagne voudrait vous remercier d’avoir porté la mémoire de votre époux jusqu’à nous. En tant qu’épouse de soldat, vous avez connu ces longues absences, ces inquiétudes lors des engagements opérationnels, vous avez vu le monde s’écrouler autour de vous lors de l’annonce du décès de votre mari ; vous vous êtes accrochée au souvenir de votre mari, cet entraîneur d’hommes extraordinaire ; vous avez suivi son exemple, en montrant un grand courage. A travers vous, Madame, nous voulons honorer toutes les épouses des soldats de montagne qui ont connu une telle situation, il y a quelques années, et qui se sont retrouvées seules à faire face.

Je suis admiratif par le comportement de toutes celles qui ont connu le décès ou une blessure grave de leur mari. Même si l’institution militaire les entoure beaucoup au début de ces événements, leur vie est pleine de dévouement, leur vie est souvent difficile et douloureuse ; on pourrait dire même que leur vie est courageuse, tant cette mort ou cette blessure grave se déroulent bien souvent dans l’indifférence générale en dehors de la famille militaire, voire dans un mépris de la population comme ce fut le cas lors de la guerre d’Indochine. La France devrait prendre exemple sur le Canada qui honore remarquablement ses soldats morts pour leur pays.

Comme ce prix se déroule au sein de la société civile, en présence d’autorités civiles, d’universitaires, de scolaires, je voudrai dire toute mon admiration pour ces femmes de soldat qui, dans l’angoisse des engagements opérationnels de leurs conjoints, arrivent à tout assumer au sein du foyer, arrivent à préserver l’équilibre familial, à mener une vie professionnelle ; les femmes de soldat supportent avec courage les contraintes de la vie militaire avec ces nombreux déménagements, avec la reconstruction de leur environnement dans la nouvelle garnison, avec la perte d’un réseau d’amis dans la garnison quittée, ...

Par leurs capacités à tout assumer pendant les longues absences de leurs conjoints, les femmes de soldats permettent à leurs maris d’exercer pleinement leur métier sans qu’ils aient le souci de la base arrière et ainsi de réaliser totalement leur vocation militaire.

Madame, vous avez été de celles-là dans les garnisons de Bourg St Maurice et d’Annecy. Un très grand merci.

Lors des remerciements de la remise de ce prix à sa tente, le neveu de l’adjudant-chef Gibello nous a appris que deux frères de l’adjudant-chef avaient été tués en 1944/45 au sein de la résistance en Savoie.

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J’ai tout de suite pensé à la citation de Marc Bloch : « « La France, la patrie dont je ne saurais déraciner mon cœur. J’y suis né, j’ai bu aux sources de sa culture. J’ai fait mien son passé, je ne respire bien que sous son ciel, et je me suis efforcé, à mon tour, de la défendre de mon mieux ». Les membres de la famille Gibello, des immigrés d’origine italienne d’entre les deux guerres, donnent une grande leçon d’intégration dans notre beau pays ; ils ont versé leur sang pour la France et ils se sont insérés dans la communauté savoyarde.

Vive les soldats de montagne.

GDI (2S) Michel Klein, président de la Fédération des Soldats de Montagne.

In Memoriam CCH ZENGOTAT Marcin du 2e REG mort en montagne le 12.10.2012

Actualités

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Pensions relevées pour les anciens combattants et les harkis en 2017

Les pensions des anciens combattants, soit plus d'un million de personnes, vont être relevées de 11% en 2017, s'est félicité ce mercredi le secrétaire d'Etat Jean-Marc Todeschini en présentant son budget devant la Commission Défense de l'Assemblée nationale. La retraite annuelle du combattant, actuellement fixée à 674 euros, va ainsi passer à 702 euros au 1er janvier 2017 et à 750 euros fin 2017.

L'allocation de reconnaissance versée aux harkis, forces supplétives de l'armée française lors de la Guerre d'Algérie, va elle aussi être revalorisée de 100 euros, pour atteindre 2.422 ou 3.515 euros annuels selon les cas.

A l'approche d'une année électorale majeure - où les anciens combattants constituent aussi un enjeu l'opposition a déploré un recul du budget des Anciens combattants de quelque 500 millions d'euros depuis le début du quinquennat.

"Il y a encore du chemin à faire" et il est "urgent" d'agir, compte-tenu des attentes des anciens combattants et de leur moyenne d'âge (78 ans)", a souligné Jean-Jacques Candelier, député communiste du Nord.

Retrouvez toute l'équipe de Protect Our Winters sur le Snowboard Garden Festival à Grenoble.

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Centenaire ONACVG La commémoration du centenaire de l’ONACVG a débuté le 2 mars 2016, date anniversaire de l’arrêté du 2 mars 1916 instituant l’Office National des Mutilés et Réformés, premier des offices qui donnera naissance à l’ONACVG. Ce centenaire est placé sous le signe de la continuité et de l’actualité.

Cette institution, à la fois ancienne par son histoire mais moderne dans son fonctionnement, a toujours situé l’humain au centre de ses préoccupations.

L’établissement a su évoluer et adapter ses missions afin de pouvoir répondre aux nouveaux défis de la société.

Ainsi, depuis 1991, les victimes d’attentats sont devenues des ressortissantes de l’ONACVG. Pour l'ONAC Isère, Savoie et Haute Savoie, cette commémoration aura lieu le jeudi 17 novembre 2016 de 9h30 à 16h30 sur la commune de Belley.

L'ONAC Isère met un bus à disposition des présidents et membres des associations patriotiques: départ 7h45 devant Hôtel Terminus Gare de Grenoble. Le nombre de places dans le bus étant limité, il est impératif de s'inscrire auprès de l'ONAC avant le 5 octobre 2016.

Le coin du lecteur Originaire de Forcalquier, dans les Alpes-de-Haute- Provence, Joseph Barjavel, sergent au 23e bataillon de chasseurs alpins de Grasse, a tenu une correspondance avec ses proches et emporté avec lui un petit carnet sur lequel il a écrit ses impressions du début de la guerre. Avec des mots justes, il raconte sa découverte de nouveaux horizons (les Vosges), l’installation de la guerre dans la durée, avec ses lignes de tranchée et tente comme beaucoup de ses compagnons de minimiser la réalité du front pour ne pas inquiéter.

Très attaché à son « pays » natal, il lit avec passion les nouvelles que lui en donne Le Bas-Alpin. Pourtant éloignée du front, la petite ville de Forcalquier vit au rythme de la guerre. La rubrique « Nos soldats » énumère au fil des semaines ceux qui ne reviendront pas… Blessé en août 1914, puis en mars 1915, il appelle de ses vœux la fin de « cette triste guerre ».

Malheureusement, comme son jeune frère Fernand, il ne la verra pas : le 15 juin 1915, il est tué dans le bois d’Eichwald, lors des combats autour de Metzeral.

Le livre de 220 pages vient de paraître au prix de 22€

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Le livre d'André Pallatier relate le déraillement le 12 décembre 1917 d'un train de permissionnaires français en amont de la station de St Michel de Maurienne dont le bilan longtemps controversé sera arrêté à 425 victimes.

Dés la nuit même, l'autorité militaire impose le total black-out, et retire l'enquête à la magistrature civile, il sera levé très partiellement en 1972.

Serge Pivot a alors écrit à ce propos dans l'un des "Cahiers des troupes de montagne".

Le 12 décembre 2017, pour le centenaire, une importante commémoration est d'ores et déjà arrêtée.

La Fédération des Soldats de Montagne remercie très chaleureusement monsieur Claude GRANDJACQUES pour sa contribution et sa générosité.

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Mémorial des Troupes de Montagne

La section du ltn S. à l’arrivée au Mémorial des Troupes de Montagne du Mont Jalla à l’issue de sa marche à la fourragère. Partis 48h plus tôt du Quartier Roc Noir de Chambéry, les jeunes engagés auront parcouru 65 km durant cette traversée de la Chartreuse par les hauts plateaux.

Cette marche marque la fin de la FTS de la section dont la formation a débuté 7 mois plus tôt au CFIM de circonstance du CENZUB de Sissonne.

Dans quelques jours, ils formeront la 1e section de la 6e Cie du 13e BCA, nouvellement créée.

Ils poursuivront ensuite leur entraînement afin de se préparer à un probable engagement en Guyane dans le cadre de la mission Harpie au premier semestre 2017.

Merci au lcl (R) Patrick P. qui les accueilli au Mémorial au nom de la Fédération des Soldats de Montagne et qui pris cette belle photo!

Musée des Troupes de Montagne Algérie 1954-1962 Depuis son ouverture en 2009 à la Bastille, le musée des troupes de montagne n’a pas cessé d’évoluer, grâce à des expositions temporaires – souvenez-vous de Mobilisation Générale, ou de Des Alpes aux Vosges, 1915-2015, qui sont présentées en itinérance dans de nombreuses villes – mais aussi en repensant régulièrement les espaces d’exposition permanente.

Le prochain grand dossier est la refonte complète de la partie dédiée à l’Algérie. À cette occasion, une exposition temporaire permettra d’approfondir le sujet de la participation des troupes alpines à la Guerre d’Algérie, particulièrement en Grande Kabylie et sur le barrage entre l’Algérie et la Tunisie.

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Pour réaliser ce projet, le musée des troupes de montagne a besoin de vous. Si vous avez des documents ou des objets qui se rapportent à l’Algérie, et plus précisément à la présence des Alpins entre 1954 et 1962, ou simplement si vous souhaitez nous faire part de votre expérience, laissez-nous vos coordonnées à l’adresse mtm.bastille@gmail.com

Vous avez écrit l’Histoire, aidez le musée à écrire votre histoire !

Solidarité Le sch Pagazzi Stéphane, du CMA antenne de Chambéry, est mort en montagne sur les pentes de la Dent du Corbeau le 8 décembre 2014.

Une plaque commémorative financée par la Fédération des Soldats de Montagne vient d'être fixée sur un rocher à proximité par l'antenne médicale et les commandos montagne du 13e BCA. L'inauguration, en présence de la famille et en petit comité, devrait avoir lieu le jeudi 20 octobre 2016.

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SOUTENANCE D’UNE THESE DE DOCTORAT SUR LES ALPINS Florent Mézin, doctorant à l’Université Grenoble Alpes, rattaché au Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes (LARHRA) soutiendra sa thèse de doctorat intitulée « Identité(s) et spécificité(é) des Troupes de montagne françaises : légitimation, reconnaissance et rayonnement (1962-2012) », le MERCREDI 21 DECEMBRE 2016, dans l’amphithéâtre de la MSH-Alpes, sur le campus universitaire de Grenoble (horaires précis et informations pratiques seront fournies ultérieurement).

En parallèle de ses activités de recherche, il a enseigné en Histoire contemporaine à l’Université Grenoble Alpes. Il est l’auteur de plusieurs articles et contributions d’ouvrage : ▪ MEZIN Florent. « Commémorer les OPEX ». In : « Commémorer la guerre, une passion française », PUG. (à paraître en 2017).

▪ MEZIN Florent. « Objectivité-subjectivité : le dilemme de l’historien ? ». In : IRACHABAL Sandrine et MOUJOUD Nasima (dir.), Le chercheur face à la méthode en sciences humaines et sociales, PUG, (à paraître).

▪ MEZIN Florent. « Saint-Bernard au secours des montagnards égarés : discours et réalités du secours en montagne par les Alpins au cours du XXe siècle ». In : LIGNEREUX Aurélien (dir.), Policer la montagne XIXe et XXIe siècles : les dynamiques d'un espace au regard des polices, PUG. (à paraître fin 2016).

▪ MEZIN Florent. « Héritages militaires et empreintes de l’armée professionnelle sur la ville de Gap ». In : FAVIER René (dir.), Gap et ses territoires, PUG, 2016.

▪ MEZIN Florent. « Les enjeux identitaires et opérationnels liés à la spécificité du combat en montagne : défense, légitimation et rayonnement des troupes de montagne ». In : Guerre en montagne. Revue historiques des armées, Service Historique de la Défense, n°278, 1er trimestre 2015.

▪ Jérémy PIGNARD et MEZIN Florent. « Les morts pour la France » sur les monuments isérois de 1914 à 2014 : la mémoire miliaire et la reconnaissance nationale ». In : La Pierre et l’Ecrit : Revue d’histoire et du patrimoine en Dauphiné, PUG, n°254, 2014, p.233-258.

▪ MEZIN Florent. « Narvik, une « victoire oubliée » dans la défaite de 1940 : héritages mémoriels et enjeux commémoratifs pour les Troupes de montagne en 2010 ». In : La Pierre et l’Ecrit : Revue d’histoire et du patrimoine en Dauphiné, PUG, n°24, 2013, p.149-176.

En attendant les invitations individuelles, les personnes qui souhaitent assister à cette soutenance de thèse, doivent envoyer un courrier par mail ( florent.mezin@hotmail.fr ) afin que leur demande soit prise en compte (nombre de places limité et organisation logistique).

Excellent....on sera à vos côtés Florent!

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C'est parti!

Dans deux semaines, perception du dossard 856.

"Courir pour nos camarades disparus...."

La "Team Chasseurs Alpins" va participer à l'ultra trail de la Réunion: 164kms et pratiquement 10 000m de dénivelées positives.

Rayonner, tel est l'objectif.

Après le Marathon des sables, le Grand Raid 73, l'Ultra trail du Morbihan, la Via Romana en Corse, place aux sentiers entre St Pierre et St Denis.

A bientôt... Merci encore pour votre soutien Bebel Bellanger

Revue Soldats de Montagne Lien vers la revue n°6 version numérique: http://www.calameo.com/read/0 01473260ab41d57c36d5 Les articles des associations sont à remettre sous présent timbre pour le 25 novembre!

Lien vers la revue n°7 version numérique: http://www.calameo.com/read/0 014732602631af5ef536

Lien vers la revue n°8 version numérique: http://www.calameo.com/read/0 01473260eee8e3ca9a60 CONTRAINTES DE REDACTION Photos : 4 à 8 photos en format JPEG de préférence, minimum 1,5 Mo (à 300 DPI), personnages en gros plan et dans l’action, scènes privilégiant si possibles des arrières plans qui peuvent être utilisées pour servir de fond de page ou de double page.

Utilisez la légende de la photo comme nom (ex : Bivouac Villata au Mont Viso.jpg).

Rédaction : Rédiger au temps présent pour tous les articles. Développer tous les sigles et acronymes.

Un effort tout particulier doit être engagé sur la formulation des titres (accrocheurs, vendeurs, etc.)

Articles : 1800 caractères espaces compris.

Brèves : 400 à 600 caractères espaces compris.

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Partenaires de la revue n°8

Partenaires de la revue n°9 L'appel au partenariat est engagé....comme pour les articles, les inscriptions seront closes à la mi-novembre.

Nous sommes à votre disposition pour répondre à vos questions et vous indiquer la marche à suivre pour soutenir notre 9e édition qui sera diffusée à la mi-janvier 2017!

Prix Soldat de Montagne Discours d’introduction du Prix du Soldat de Montagne 2016 "En tant que président de la Fédération des Soldats de Montagne, je voudrai tout d’abord vous remercier d’avoir répondu si nombreux à notre invitation à cette sixième cérémonie de remise des prix du soldat de montagne.

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Je voudrai particulièrement remercier, Monsieur le Préfet, d’être à nos côtés, lors des grands moments de la 27 et de la Fédération ; à peine arrivé dans le département, vous étiez présent au concert caritatif au profit des blessés de l’armée de terre, et à la cérémonie de la St Bernard en juin dernier. Merci pour votre fidélité.

Traditionnellement, cette cérémonie se déroulait à l’Hôtel des Troupes de Montagne, Place de Verdun, mais cette année, nous avons voulu nous ouvrir vers la société civile en allant au musée de peinture de Grenoble, un des grands musées de France.

Nous avons voulu aussi nous tourner vers le monde universitaire et scolaire ; l’hôtel des troupes de montagne s’avérait trop petit.

Je voudrai ainsi adresser un très grand remerciement à la ville de Grenoble qui nous soutient fort activement depuis le lancement de ce prix du soldat de montagne –Merci Monsieur le Maire, merci Mme Jullian, merci Mme Detroyat, et dans ces remerciements, je n’oublie pas l’équipe logistique de la municipalité pour leur aide efficace-.

Bien évidemment, je veux très sincèrement remercier l’équipe du musée de Grenoble qui nous a remarquablement accueilli dans ce bel établissement ; un remerciement particulier à Frédéric et Noël qui ont assuré la fonction technique vidéo-audio.

Je voudrai ensuite remercier le corps enseignant présent ce soir à cette cérémonie. C’est pour nous un grand plaisir d’avoir la présence des professeurs d’universités et des lycées, ainsi que les élèves des classes de défense. Madame et messieurs les professeurs de ces classes, je constate que vous appliquez remarquablement la consigne de Montaigne qui disait : « Eduquer, ce n’est pas remplir un vase, c’est allumer un feu ».

Nous avons observé l’enthousiasme de vos élèves dans ces cursus scolaires très performants ; cela nous fait chaud au cœur et nous voulons contribuer à vous offrir ce complément d’âme que peuvent apporter des anciens des armées qui ont servi leur Patrie pendant de longues années. En outre, vous êtes « binômés » avec des unités de la brigade qui vous montrent un visage beaucoup plus jeune, dynamique et opérationnel ; votre soutien est aussi essentiel pour tous ces soldats de montagne qui interviennent actuellement en Afrique ou sur le territoire national pour votre sécurité, pour notre sécurité, en réduisant la menace terroriste djihadiste.

On compte sur les scolaires pour la campagne des cartes de Noël et du Nouvel An au profit des soldats de montagne loin de leurs foyers au moment des fêtes.

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Je remercie aussi les chefs de corps des bataillons et régiments de la brigade, ainsi que leurs officiers, sous-officiers et militaires du rang. Merci aussi aux nombreux présidents d’association présents à ce prix qui montrent la belle cohésion au sein de la Fédération.

Mes derniers remerciements vont à nos sponsors, en particulier la Caisse d’Epargne Rhône Alpes et bien sûr à l’équipe de la Fédération qui conduit ce projet sous la houlette du Général de division (2S) Patrick Moussu. Le prix du soldat de montagne, qui fête aujourd’hui son sixième anniversaire, est l’occasion pour la Fédération de manifester son attachement à ceux qui œuvrent à promouvoir les Soldats de Montagne, leur histoire ancienne ou récente.

Chaque année, nous avons placé le prix du soldat de montagne sous le parrainage d’une figure célèbre, d’une organisation ou d’un événement importants. Nous avions commencé par quelques figures marquantes de notre histoire de la 2ème Guerre Mondiale avec le Général Alain Le Ray, puis avec le commandant Jean Bulle, et l’année dernière avec Honoré Bonnet. En 2013, nous avions évoqué le « Corps de Montagne » du Corps Expéditionnaire Français, engagé dans la campagne d’Italie en 1943 et 1944.

Les anciens se souviennent de la brillante présentation du colonel Carles qui avait témoigné de son action et de celles de ses tirailleurs lors de la prise de Monte Cassino. Nous avons appris récemment que le colonel Carles est décédé fin mai dernier à 95 ans ; c’était un grand Monsieur simple et sympathique, un homme de cœur et de convictions ; un brillant chef militaire avec ses sept citations entre 1944 et 1962, un historien militaire reconnu par tous. Et enfin en 2014, c’est naturellement que nous avions invité le professeur François Cochet à évoquer l’engagement des troupes de montagne en 1914 et 1915.

Cette année, nous avons choisi la bataille de la Somme qui, il y a 100 ans, a conduit les divisions des soldats de montagne à se comporter remarquablement aux côtés des Alliés anglo-saxons. Le colonel Becker va nous présenter l’épopée de ces divisions composées essentiellement de soldats de montagne qui, du fait de leur vaillance, ont été désengagées du massif des Vosges pour percer les lignes allemandes dans ce terrain moins montagnard qu’est la Picardie.

Le colonel Becker a servi dans les trois bataillons de chasseurs alpins de la brigade : le 27e en tant que chef de section et commandant de compagnie, le 7e en tant que chef du bureau opérations/instruction, le 13e en tant que chef de corps. Il a été engagé une fois en Ex-Yougoslavie, deux fois en Afghanistan, une fois au Tchad. Le colonel Becker est docteur en histoire ; il a soutenu, en décembre 2015, sa thèse qui était ciblée sur le Général Paul Arvers et la naissance de l’alpinisme militaire français. Le professeur François Cochet était son directeur de thèse et l’a soutenu dans ce travail de recherches conduisant à un mémoire de plus de 800 pages.

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Cette présentation sera complétée par une présentation du lcl (H) Deleuze sur les chefs de corps des unités de montagne décédés au front durant la Grande Guerre. Le lcl (H) Deleuze a servi au 6e BCA, 13e BCA et au 7e BCA ; c’est aussi un historien distingué de la famille des soldats de montagne. Il a écrit de nombreux articles et participé aux rédactions de nombreux historiques des bataillons de chasseurs alpins ; il est depuis l’année dernière, le président du comité scientifique du musée des troupes de montagne.

Présentation des familles Barrié et de Galbert.

Pour compléter la présentation du lieutenant colonel (H) Deleuze, nous avons demandé à deux familles de témoigner de l’histoire de leur grandpère ou grand-oncle mort pour la France à la tête de leur bataillon durant la Grande Guerre. Les familles de Galbert et Barrié qui vont témoigner sont des vieilles familles dauphinoises.

Le chef de bataillon de Galbert, commandant le 27e BCA, est décédé, il y a juste cent ans, le 13 septembre 1916, durant la bataille de la Somme. Monsieur Aymar de Galbert, petit neveu du commandant, présentera cette belle figure, dont le quartier du 27 portait le nom dans Annecy. Le fils du commandant de Galbert fut un des cadets de Saumur en 1940 et termina sa carrière comme gouverneur des Invalides. Son aura auprès des invalides était telle que ceux-ci l’avaient surnommé l’Archange ; il est vrai que son prénom était Gabriel.

Le chef de bataillon Barrié, commandant le 13e BCA, est décédé le 21 janvier 1915 à l’Hartmannswillerkopf.

C’est le général de Corps d’Armée (2S) Gilles Barrié qui présentera son grand-père. Le général Barrié a commandé le 27e BCA, a longtemps servi au 13e sur les traces de son grand-père et a terminé sa carrière comme gouverneur militaire de Lyon.

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Remise du Prix par Monsieur le Maire de Grenoble à la famille de Thomas Goisque : Madame Goisque, la mère de Thomas, Madame et Monsieur du Besset, le colonel Pierre Brossollet, oncle de Thomas, bien connu des anciens du 27ème BCA. Remise du Prix du soldat de montagne : Civil Après délibération du jury, le Prix du soldat de Montagne pour une autorité civile est décerné à Thomas Goisque.

Né en 1969, Thomas Goisque est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. Il réalise son grand projet de fin d’études en Asie du Sud-Est au profit d’une O.N.G. engagée dans la scolarisation des enfants des rues. En 1993, appelé sous les drapeaux, il devient photographe du Gouverneur Militaire de Paris avant de se porter volontaire pour une mission de la FORPRONU en Bosnie qui donne lieu à son premier album : « Bosnie hiver 95, journal de marche d’un casque bleu appelé ».

Durant cette mission, le sergent Thomas Goisque a remarquablement valorisé les chasseurs Alpins du 7ème BCA, commandé par le colonel Delawarde. Lors de la prise du Mont Igman, Thomas Goisque était présent aux côtés des unités de combat du 7e BCA. Son reportage a été publié dans le Figaro-Magazine ; il a même remporté le prix Flament du Ministre de la Défense en 1995.

Pendant plus de vingt ans, il parcourt le monde pour des reportages exceptionnels qui sont publiés tant en France qu’à l’étranger ; il remontera le Mékong avec Pierre Schoendorffer, couvrira le conflit irakien avec Arnaud de la Grange et Bertrand de Miollis. C’est avec Sylvain Tesson qu’il réalisera le plus de reportages tant en Asie, en Russie qu’en Amérique du Sud. Lors du conflit afghan, il suit à plusieurs reprises les soldats Français en opération dans les vallées de la Kapissa et de Surobi.

Il a réalisé un excellent reportage sur le Groupe des Commandos de Montagne; de nombreuses photos de la campagne de recrutement actuelle sont issues de cette vie au sein des commandos de montagne engagés en Afghanistan. Avec Sylvain Tesson et Bertrand de Miollis, Thomas Goisque a vécu au sein du GTIA Tiger/27e BCA, commandé par le colonel Le Nen. La qualité des photos, la justesse du récit, la beauté des aquarelles font du livre « Haute Tension » un ouvrage exceptionnel que tout bon soldat de montagne doit posséder. Ils réaliseront un autre ouvrage « D’ombre et de poussière » qui témoigne des actions des bataillons et commandos durant ces 10 ans de conflit afghan, en ayant vécu tous ces reportages de l’intérieur des unités.

Sylvain Tesson décrit Thomas Goisque dans les termes suivants : « Sa formation artistique et son goût pour le métier des armes font de Thomas Goisque l’étrange produit d’une nuit de noces entre un officier prussien et une peintre sensible. » Sylvain Tesson le définit aussi comme étant à la fois « Homme du large et Homme du Port ». Pas de chances pour nous, aujourd’hui Thomas Goisque est l’homme du large. Il est parti, il y a 4 jours, pour un reportage sur les contreforts de l’Himalaya au Yunnan pour 10 jours en autarcie complète avec des chevaux de bât. Il m’a envoyé un message de Chine, pour nous dire qu’il se trouve ce soir à 4 800 m d’altitude au cœur du Yunnan.

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Remise du Prix du soldat de montagne : Militaire

Remise du Prix par le général Vincent Pons, commandant la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne, et par Monsieur Civier directeur de la Caisse d’Epargne Rhône Alpes au Capitaine Lucchini et à ses athlètes.

A leurs côtés d'anciens membres de l’équipe de France militaire de Ski. Après délibération du jury, le prix du soldat de montagne 2016 pour une autorité militaire ou un groupe de militaires est décerné à l’Equipe de France Militaire de Ski pour ses brillants résultats obtenus depuis de nombreuses années dans toutes les disciplines -ski alpin, ski de fond, biathlon, ski-alpinisme, combiné nordique, ski- cross, snow-board cross-.

Créée en 1947, placée sous la tutelle du commissariat aux sports militaires, l’équipe de France Militaire de Ski est composée de près d’une trentaine d’athlètes de niveau international. Elle s’inscrit dans la longue tradition du ski militaire français, je dirai du ski français, tant les militaires ont développé le ski en France au début du 20ème siècle, puis y ont apporté un grand soutien au plus haut niveau. N’oublions pas que la première école de ski en France a été créée au 15.9ème Régiment d’Infanterie Alpine à Briançon en 1903. En outre, lors des premiers Jeux olympiques d’hiver de Chamonix en 1924, Camille Mandrillon, militaire de son état, était le porte-drapeau de la délégation. Pour les Jeux Olympiques de 1936 à Garmisch-Partenkirchen, c’est le lieutenant Jacques Faure, instructeur à l’EHM qui se trouvait en tête de la délégation française en portant l’emblème tricolore. Lors de ces olympiades avant la guerre, quatre militaires couraient la course de patrouille –du ski de fond plus du tir- ; un vrai biathlon avant l’heure.

On pourrait dire que l’équipe de France militaire de ski existait avant la deuxième guerre mondiale.

L’équipe de France Militaire de Ski a possédé dans ses rangs, les plus grands skieurs Français –toutes disciplines confondues- ; l’énumération est impossible, car je ne serai pas exhaustif et je ne veux pas oublier quelqu’un. Déjà, nous avons dans la salle un très beau panel de ces athlètes d’exception : Vincent Vittoz, Alexandre Rousselet, Robin Duvillard : des fondeurs qui ont décroché de très beaux titres, en particulier en relais ; l’équipe possède actuellement un trio de descendeurs performants, seul Alain Theaux est présent, mais représente ses deux autres amis Guillermo Fayed qui vient juste de rechausser les skis après sa blessure d’il y a 7 mois et le jeune Brice Roger qui lui aussi a été blessé la saison dernière. Enfin Simon Fourcade, biathlète bien connu de tout le monde. Il a gagné le petit globe de la coupe du monde en individuel en 2012, réalisé de nombreux podiums ; il est un relayeur incontournable pour l’équipe de France. Actuellement, il se trouve être dans le top 15 des meilleurs biathlètes au niveau mondial. Il veut cette année être victorieux dans une course de la coupe du monde et que Martin soit deuxième. Simon, on espère que votre entorse n’aura pas trop ralenti votre plan d’entraînement et que vous serez en forme dès les premières courses.

Avec ces athlètes d’exception, l’équipe de France militaire de ski a été commandée par des grands chefs qui ont suivi les traces d’Honoré Bonnet. Le Capitaine Lucchini a pris les rênes il y a deux ans après le Lieutenant-colonel Patrick Desbrest.

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Avant eux, le Chef de bataillon Persicot, le capitaine Pouseler, le chef de bataillon Jouannaud, le Lieutenantcolonel Daniel GrandClément, le Capitaine Serge Morel, le chef de bataillon Avalle, le chef de bataillon Touze, lieutenant Fontaine ont réussi à encadrer des athlètes qui ont glané de nombreuses victoires.

En évoquant tous ces entraîneurs, on ne peut passer sous silence l’excellent Capitaine Paul Chassagne et l’Adjudant-chef Christian Dumont –Mr Dumont fait encore merveille auprès de la fédération de biathlon-.

Aujourd’hui, sont récompensés tous les athlètes qui ont appartenu à ces équipes. La liste est importante et remplie de lauriers La Fédération remercie les équipes de France Militaires de ski depuis 1947 d’avoir porté haut les couleurs de notre Patrie, mais aussi d’avoir valorisé la famille des soldats de montagne.

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27 BIM Prix Soldat de Montagne 2016 /Allocution COMBIM

"Chers amis des troupes de montagne…

C’est pour moi un grand bonheur de m’exprimer devant vous ce soir à l’occasion de cette nouvelle édition du Prix soldat de montagne dont le succès ne se dément pas. La grande fidélité des plus hautes autorités locales et des élus est une marque d’amitié à laquelle la brigade de montagne est très sensible. Je veux ici tout particulièrement remercier la municipalité de Grenoble qui nous accueille dans ce bel auditorium et qui est une partie prenante très active de cette soirée…

M. le Maire, merci à toute votre équipe et tout particulièrement à Mme Detroyat… Cette fidélité est aussi le signe de la vitalité du Prix soldat de montagne qui a su grandir et évoluer en épousant son époque, notre présence ici en atteste, et il faut ici remercier la fédération des soldats de montagne qui porte le projet et qui, pour nous, forme le pont entre toutes les générations de soldat de montagne. Un très grand merci pour leur abnégation et leur dynamisme au général Klein, le président de notre fédération et au général Moussu qui est plus particulièrement chargé de l’organisation du Prix. Je remercie également pour sa présence parmi nous, le général Nick Nottingham, qui est un ami, mais aussi l’adjoint britannique du commandant de la Division de Besançon dont dépend désormais la 27.

La force d’une telle manifestation est sans aucun doute cette capacité à rassembler les générations autour de valeurs communes et autour des lauréats qui, chacun dans leur domaine, illustrent un engagement remarquable. Ils sont des exemples pour les jeunes générations, représentées ce soir par les classes Défense que je salue, ils sont des références pour les générations plus anciennes.

J’ai l’honneur depuis quelques semaines d’avoir été placé à la tête des soldats de montagne d’aujourd’hui et je mesure chaque jour, avec humilité et fierté, qu’ils sont les héritiers d’une longue et glorieuse cohorte qui a débuté son histoire en 1888, il y aura bientôt 130 années. Il existe incontestablement une filiation qui lie les générations des soldats de montagne. Les diables bleus de la première guerre mondiale, particulièrement mis à l’honneur ce soir, les combattants de l’armée invaincue des Alpes de 1940, ceux de Narvik, ceux des Maquis, ceux de la reconquête en 1944 et 1945 qui ont combattu sur la terre de leurs ancêtres, ceux de la Grande Kabylie dont faisait partie cette magnifique figure de soldat de montagne qu’est l’adjudant-chef Gibello… et plus proches de nous, ceux qui ont porté le casque bleu de l’ONU à une époque particulière où l’ennemi n’était pas clairement désigné, ceux des conflits plus contemporains où la France est entrée en guerre contre le terrorisme, en Afghanistan puis au Mali.. mais aussi sur notre territoire national où la 27 a été tout particulièrement sollicitée depuis les attentats de janvier 2015.

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Dans cette période singulière qui représente une rupture stratégique par rapport à ce qu’a vécu ma génération, où menaces interne et externe se confondent, où temps de paix et temps de guerre se confondent, où engagement opérationnel loin des frontières et déploiement en France se confondent, la brigade, comme toute l’armée de terre, est confrontée à un véritable défi : faire face à toutes ses missions, 2500 hommes sont actuellement de retour de quatre mois d’opérations à l’extérieur, plus de 1200 hommes seront déployés sur le territoire national dès le mois de décembre pour deux mois, parmi eux beaucoup n’auront eu ni pause estivale, ni trêve des confiseurs...

Dans le même temps, la brigade épouse le mouvement de remontée en puissance de l’armée de terre, elle doit ainsi recruter et former 1000 hommes supplémentaires, ce qui exige un effort considérable....peu de grandes entreprises augmentent leurs effectifs de 20% en 18 mois…

Telle est l’actualité intense et stimulante de la brigade, telle est l’actualité de la génération des soldats de montagne d’aujourd’hui qui, comme celles qui l’ont précédée, met en œuvre, dans son époque, les qualités du soldat et du montagnard au service de la France.

L’audace, l’abnégation, la pugnacité se mêlent avec l’humilité et la sagesse pour forger des caractères bien trempés mais toujours avisés. Cet équilibre subtil, c’est autant celui du soldat qui prépare avec le plus grand soin une opération dangereuse où la vie des hommes sera en jeu, que celui du montagnard qui prépare une course où l’examen des conditions et le respect des horaires détermineront le succès.

On est pas tantôt soldat, tantôt montagnard, on est intimement soldat de montagne, que l’on s’infiltre de nuit pour boucler une zone tenue par les insurgés dans les montagnes afghanes, ou que l’on débute à minuit l’ascension de la face sud des Grandes Jorasses pour atteindre le sommet au lever du soleil.

Car c’est bien de la montagne que nous tirons cette force si particulière. « La montagne est un lieu et un lien », telle est la belle devise des éditions Guérin, les fameux livres rouges de littérature alpine, elle pourrait être la nôtre.

C’est un lieu, celui où nous vivons car nous sommes charnellement ancrés dans les Alpes, celui où nous nous entraînons pour être aptes à combattre sur les terrains les plus hostiles.

C’est un lien, celui de la cordée bien sûr, celui de la fraternité d’armes qui permet d’affronter l’imprévisibilité et la brutalité de la guerre, celui qui unit les jeunes soldats de montagne à leurs aînés.

Le Prix soldat de montagne et les lauréats de ce soir sont une magnifique illustration de ce lien.

Lien avec les anciens de la Grande Guerre, je salue respectueusement les familles des chefs de bataillon Barrié et de Galbert présentes parmi nous ; lien avec le monde de la photographie et du journalisme, M. Thomas Goisque accompagne l’épopée des troupes de montagne depuis plus de vingt ans ; lien avec le monde sportif de très haut niveau, nos athlètes de l’équipe de France militaire de ski moissonnent pour la France les plus belles récompenses et nous font vibrer depuis tant d’années ; lien enfin avec nos familles dont le bien-être représente un impératif opérationnel, je salue avec émotion Mme Gibello que nous honorerons ce soir.

Merci infiniment à tous de votre présence qui marque votre attachement aux soldats de montagne d’hier et d’aujourd’hui, et à ce qu’ils représentent, des soldats français profondément ancrés dans leur environnement et profondément investis dans le service de la France qui fonde leur vocation. Je vous souhaite une excellente soirée.

Je vous remercie."

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CFIM 27 VISITE DU COMBIM AU CFIM 27e BIM

Le 1e septembre 2016, le général Pons a pris le commandement de la 27e BIM. Après avoir visité l’EMHM et le GAM, c’est au CFIM qu’il s’est rendu le 27 septembre pour une visite de commandement dans le creuset de la formation initiale des militaires du rang de la 27e BIM. Chef d’état-major à la création des CFIM en 2010, initiateur de la semaine d’acculturation montagne en FGI, le principe de l’outil CFIM n’avait pas de secret pour le nouveau COMBIM. Il avait simplement besoin d’être avisé sur la nouvelle organisation du centre qui a fait suite aux décisions ministérielles d’allègement de la réduction des effectifs à partir d’avril 2015.

Avant de se faire présenter le CFIM par le chef de centre, le général Pons a été accueilli par un piquet d’honneur constitué de jeunes soldats de montagne de la section de l’adjudant Sébastien du 27e BCA.

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Les tables rondes catégorielles ont permis à chacun de s’exprimer sur ses problématiques actuelles et au COMBIM, de se rendre compte que le moral était au beau fixe malgré un plan de charge conséquent en ce début de deuxième semestre 2016.

En clôture de cette visite, le général Pons s’est adressé aux personnels permanents. Il leur a dit, à la fois toute l’attention et toute la confiance qu’il leur accordait dans le contexte difficile du surge : la mission du CFIM 27e BIM est primordiale, car la quantité et la qualité des soldats de montagne qui en sortent à l’issue des trois mois de FGI permettent à la 27e BIM d’être en permanence à la pointe des missions qui sont confiées aux brigades. « Une mission, des moyens ».

Le sur-recrutement actuel a placé le CFIM au cœur de cette réalité qu’est l’augmentation des effectifs dans le but d’atteindre la FOT77000. L’objectif est clair : il faut fidéliser nos jeunes recrues.

Pour répondre à cet objectif, le CFIM de la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne s’est appuyé sur un vieux principe connu de tous : « une mission, des moyens ».

Profitant d’une opportunité avec l’EALAT, plus de 100 jeunes EVI qui totalisaient à peine 15 jours de service, ont pu suivre une instruction de base sur l’embarquement et le débarquement d’un hélicoptère de manœuvre (HM) et la mettre en application au cours d’une mise en place à l’occasion de leur première sortie terrain …Cette mission s’est déroulée dans des conditions optimales le mercredi 21 septembre au CFIM 27e BIM à GAP. Fédération des Soldats de Montagne

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Mission parfaitement réussie à en croire les EVI Jérôme, Gregory et Maxime (13e BCA) qui livrent leurs impressions : « A l’annonce du lieutenant, j’étais très excité à l’idée d’être héliporté après seulement deux semaines de CFIM » EVI Jérôme. « Après l’annonce du capitaine pour un embarquement dans l’hélicoptère pour le premier terrain, j’étais très heureux mais avec de l’appréhension car je n’avais jamais volé en hélicoptère » EVI Gregory. « Le Jour J, nous nous sommes entrainés à embarquer et à débarquer… La puissance des hélices était incroyable…. l’expérience vécue fut bien mieux que celle à laquelle je m’attendais… cela restera un souvenir inoubliable » EVI Maxime.

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DMD 38

A L’ORIGINE DE CET EVENEMENT Deux hommes sont à l’origine de ce projet : le Colonel Jean-Pierre BUART, ancien maire de La Buissière et Monsieur Christophe Engrand, maire de Barraux, également vice-président à l’intercommunalité du Grésivaudan et conseiller départemental de l’Isère.

Leur volonté commune et leur enthousiasme ont trouvé un relais incontestable auprès des maires des communes organisatrices et des membres actuels du comité de pilotage pour la commémoration du centenaire de la guerre de 14-18.

LE FORT BARRAUX, UN LIEU EMPREINT D’HISTOIRE Le fort a accueilli l’an passé plus de 11000 visiteurs ; depuis 1597, Fort Barraux constitue l’une des plus anciennes et des plus prestigieuses places défensives des Alpes. Exemple unique de l’architecture de Vauban en Rhône-Alpes, classé au titre des Monuments Historiques en 1990, le fort est un site chargé d’histoire et un véritable lieu de mémoire pour les deux guerres mondiales.

L’exposition se tiendra dans la grande salle Vauban, dite salle de l’Arsenal.

LES MEMBRES DU COMITE DE PILOTAGE QUI ONT TRAVAILLE SUR LE PROJET Sous la responsabilité d’Ingrid Beatini, le comité de pilotage pour la commémoration du centenaire de la guerre de 14-18 regroupe des élus et non élus, motivés et investis, représentants des six communes coorganisatrices, auxquels le Lieutenant-Colonel Nicolas Fournage, délégué militaire adjoint de l’Isère, apporte un soutien précieux.

Pour les communes : Barraux : Ingrid Beatini et Noël Rémy, conseillers municipaux La Buissière : André Maitre, maire, et Laëtita Perroto conseillère municipale et correspondant défense Chapareillan : Anne Sturtzer Cochet, Emmanuelle Gioanetti, conseillères municipales adjointes, et Malika Manceau, conseillère municipale La Flachère : Patrick Moreau, conseiller municipal adjoint et correspondant défense et son épouse Jacqueline Moreau Ste Marie du Mont : Anthony Briguglio, conseiller municipal adjoint et correspondant défense Ste Marie d’Alloix : Patrick Deschamps, ancien élu et guide de l’association de Sauvegarde et de valorisation du fort Barraux, Sylvie Dupuy, conseillère municipale adjointe et Philippe Grand, conseiller municipal adjoint et correspondant défense Fédération des Soldats de Montagne

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COMMUNIQUE DE SYNTHESE

Les communes de Barraux, la Buissière, Chapareillan, la Flachère, Ste Marie d’Alloix et Ste Marie du Mont présentent du 5 au 20 novembre 2016 à Fort Barraux une exposition gratuite et ouverte à tout public, intitulée « De l’arrière au front ». Cette exposition, labellisée Centenaire, a pour but d’illustrer non seulement le front avec ses combats, mais aussi la vie qui continue à l’arrière malgré l’horreur de la guerre, la vie qui s’organise grâce aux femmes pour remplacer dans les « champs du travail ceux qui sont partis aux champs de bataille », la vie qui se veut plus forte que la mort, une vie qui chante et qui danse. Outre l’aspect militaire, l’exposition fait donc une place importante aux femmes, mais également à la culture et aux animaux qui ont tenu un rôle important durant le conflit.

Conçue pour faire en sorte que les visiteurs, à leur sortie du Fort, ne pensent plus à cette guerre comme un simple "fait d'histoire" mais qu'ils soient imprégnés par ce qu'ils auront vu et entendu, cette exposition aura lieu dans la salle Vauban du Fort Barraux. Destinée au grand public, elle sera ouverte les samedis et dimanches de 14H à 18H à titre gratuit, les jours de semaine étant réservés aux groupes scolaires et associatifs et à une Journée Défense Citoyenneté. Les visiteurs pourront retrouver de nombreux aspects de la Grande Guerre notamment à travers des supports variés : de l’audio-vidéo, des maquettes, des photos, des dessins,….

L’occasion pour tous de comprendre la 1ère guerre mondiale à travers des archives, des histoires personnelles, mais aussi à travers des représentations théâtrales, des conférences, des projections de films documentaires et cinématographiques, ou encore des concerts, et des rencontres.

La culture constitue ici un des axes de la transmission du devoir de mémoire pour tenter de montrer à travers différentes oeuvres, ce que fut la souffrance, la mort, mais aussi la vie de ceux qui ont vécu le premier conflit mondial. Devant l’actualité tragique des attentats, la culture apparait en effet comme un rempart pour transmettre au visiteur un fil conducteur des plus robustes : l’appétit de vivre.

Thèmes majeurs de l’exposition : la Voie sacrée, les femmes dans la guerre, le rôle des animaux dans le conflit et les Arts.

Exposition sous forme d’objets et matériels d’époque, de panneaux, posters, dessins, écrits, maquettes, diaporamas, bandes son, jeu vidéo et animations (animalières notamment) Fédération des Soldats de Montagne

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Une démarche participative a été entreprise avec les écoles, collèges et lycée locaux ainsi que l’université de Grenoble, pour que cette manifestation soit un réel partage ouvert, et donne du sens à la commémoration. Des créneaux de visite de l’exposition sont dédiés spécifiquement aux scolaires. Cette exposition de novembre 2016 est le second volet d’une trilogie. L’exposition de 2014 avait pour thème « Le parcours de nos combattants morts pour la France » ; elle traitait le parcours des soldats, l’entrée en guerre, la mobilisation des hommes des six communes organisatrices. La troisième volet aura lieu en novembre 2018 et s’attachera à illustrer la fin de la guerre, le retour des hommes, et les conséquences de ce conflit pour les générations suivantes et les héritages dans notre société actuelle.

PARTICULARITES DE L’EXPOSITION Une place importance donnée à la dimension culturelle pour donner du sens à travers des rendez-vous culturels variés tels que pièces de théâtre, concerts, projections cinématographiques et documentaires. La commémoration est une forme d’écriture dont nous sommes en quelque sorte tous acteurs.

Une commémoration ouverte : l’exposition bâtie sur une dimension franco-allemande apporte un éclairage sur la traversée du conflit dans les deux camps de l’époque.

Un parrainage empreint de sens : Alfred Grosser, fervent acteur de la réconciliation et de la coopération franco-allemande et Katia Chasseigne, maire d’Erize-la-petite, commune meusienne située sur la voie sacrée sont respectivement parrain et marraine de l’exposition.

Au-delà de son curriculum vitae remarquable sur la scène internationale, Alfred Grosser est surtout un homme accessible qui s’intéresse aux autres, un « moralpädagoge » comme il se décrit lui-même en toute simplicité, qui joue volontiers avec les mots et la logique pour faire bouger les consciences. Katya Chasseigne, présidente du Souvenir Français de la Meuse, s’investit grandement dans l’acte de commémoration et le devoir de mémoire.

Une palette de supports : photos, posters, maquettes, audio, vidéo, et du vivant une dimension pédagogique : des visites organisées pour les écoles, lycées, collèges et l’Université d’histoire Des conférences dispensées par Alfred Grosser et Jean Kogej Des rencontres avec des descendants de poilus Des animations autour et avec des animaux et leurs équipements d’époque Une journée Défense et Citoyenneté exceptionnellement organisée en dehors d’une caserne militaire .

CONTENU DETAILLE DE L’EXPOSITION Des expositions mises à disposition par le Musée des troupes de montagne : « Des Alpes aux Vosges » « Mobilisation générale » Une maquette de la Voie sacrée Une exposition de photos du fort pendant la guerre 14-18 prêtée par l’Association de Sauvegarde et de Valorisation du Fort Barraux Une exposition de timbres, cartes postales et matériels des Postes prêtée par le Club philatélique de Pontcharra-La Rochette Une exposition sur les uniformes militaires prêtée par le Musée rural de La Combe de Lancey Une exposition sur les femmes et le rôle des animaux durant le conflit, par l’équipe du comité de pilotage Des conférences : Alfred Grosser, professeur émérite de l’Institut des Sciences Politiques de Paris, proposera une conférence le samedi 5 novembre sur le thème du « Rôle de la femme dans la société 1916/2016 » Jean Kogej, professeur honoraire d’histoire et géopolitique proposera une conférence le samedi 19 novembre sur « première guerre mondiale : « Le drame humain au service de quelle victoire ? » Des représentations théâtrales : Des projections cinématographiques et documentaires Les Croix de bois Cheval de guerre Adama Les poilus d’Alaska Groupe colombophile des Armées Des rencontres : Avec des descendants de poilus : ils livreront les témoignages laissés par leurs ancêtres du front et de l’arrière.

Animalières : chiens de traîneau, chiens de police, pigeons voyageurs, ânes bâtés (type mulet du 93è régiment d’artillerie de montagne)

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LES TEMPS FORTS L’inauguration de l’exposition ouverte au grand public aura lieu samedi 5 novembre à 15h00. Alfred Grosser, parrain de l’exposition donnera une conférence sur le thème du « rôle de la femme 1916 vs 2016 ». Dans la soirée c’est la compagnie Sel et Sucre qui poursuivra sur ce même thème avec la représentation de la pièce de théâtre « les filles aux mains jaunes ».

Les dimanches 6 et 20 novembre l’adjudant-chef Pascal Gérard, musher militaire fera partager son expérience et ses connaissances des équipages canins afin d’illustrer le rôle des chiens de traineau durant le conflit ; ses chiens l’assisteront dans cette mission et raviront petits et grands. Les 5 et 6 novemnre, la brigade colombophile des Armées proposera une animation pédagogique les 5 et 6 novembre pour initier les visiteurs à l’utilisation des pigeons voyageurs et effectuera un lancer de pigeons porteurs d’un message Le mercredi 9 novembre, une Journée Défense et Citoyenneté (JDC) exceptionnelle se tiendra au Fort Barraux Cette journée constitue une étape importante du parcours citoyen, sanctionnée par la délivrance d’un diplôme ; elle vise à mieux faire comprendre les objectifs de la Défense et constitue une occasion de découvrir les métiers des armées, les différentes préparations militaires, la réserve militaire, la Formation militaire Initiale du Réserviste (FMIR), etc... Le matin sera consacré aux formalités administratives, à l’information Défense et citoyenneté (à confirmer), l’après-midi étant dédié à la visite par les jeunes et les élus de l’exposition et du Fort.

Habituellement organisée à Varces pour les Jeunes recensés (à partir de 16 ans), cette JDC exceptionnelle se tiendra au Fort Barraux, au profit de 25 jeunes du Grésivaudan sélectionnés à cet effet.

Elle est également l’occasion de faire découvrir concrètement aux élus locaux (Maires, adjoints, correspondants défense des 47 communes de la Communauté de communes du haut-Grésivaudan) ce qu’est une JDC. Le vendredi 11 novembre, journée nationale de commémoration de la 1ère guerre mondiale 1914 – 1918: - une cérémonie au monument aux morts dans chacune des six communes. L’Harmonie des Enfants de Bayard, un piquet d’honneur par une unité de la 27° brigade d’infanterie de montagne (à confirmer car dépendant de la disponibilité des troupes) et la délégation des associations d’anciens combattants participeront aux cérémonies.

- une visite de l’exposition à l’issu du repas de l’UMAC les samedi 12 et dimanche 13 novembre seront l’occasion de concerts dispensés par les Associations Musicales de Barraux et Chapareillan. La brigade cynophile de l’Isère proposera une démonstration à but pédagogique le dimanche Le vendredi 19 novembre se tiendra une soirée destinée à remercier l’ensemble des partenaires et des bénévoles de l’exposition, avec un buffet et un concert donné par l’orchestre militaire du Dixiland de la Musique de l’Artillerie de Lyon, offert par le Général de Corps d’Armée Pierre CHAVANCY, gouverneur militaire de Lyon et commandant de la zone de défense et de sécurité sud-est.

Le dimanche 20 novembre, une conférence donnée par Monsieur Jean KOGEJ sur « le drame humain au service de quelle victoire ?» et une représentation du cabaret des tranchées « Rire aux éclats » par la compagnie Petits Bâtons, viendront clôturer cette manifestation. « Venez, ne vous la laisser pas raconter ! »

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EMHM / GMHM 40 ans d'engagement autour du monde.

C'est le thème de l'exposition photo organisée par le Groupe à l'espace Tairraz au centre ville de Chamonix.

Cet événement durera 1 an.

Merci à nos partenaires pour cette exposition : Mairie de Chamonix, Ecpad et Esope design.

NEPAL 2016

NANGPAI GOSUM 2 (7313m), Septembre - Octobre 2016 Le Nangpai Gosum 2 est une montagne encore vierge, située en Himalaya.

Elle se trouve plus particulièrement au Népal dans la région de l’Everest mais reste à l’écart des circuits fréquentés.

Sa face Sud Ouest haute de 1800m représente un objectif de premier ordre.

Repérée en 2010, elle a été tentée l’automne dernier par deux des membres de l’expédition.

Les membres de l’expédition : Equipe commandement : Chef d’expédition : Commandant Jean Yves I. (Guide de haute montagne) Médecin : Médecin principal Benoit G. Equipe alpinistes : Adjudant Sébastien M. (Guide de haute montagne) Caporal-Chef Sébastien R. (Aspirant Guide) Monsieur Maynadier Mathieu (Guide de haute montagne) Monsieur Labbre Pierre (Guide de haute montagne)

1er contact avec la face 7 octobre 2016 Après deux jours de marche depuis Thamé nous découvrons le camp de base installé la veille par une partie de l’équipe népalaise. L’endroit est ouvert, la vue saisissante sur les sommets alentours et sur la face scintillante que nous prétendons gravir. L’altitude est de 5200m, c’est la limite de la végétation et les tentes sont anarchiquement disséminées dans un oasis gazonné au milieu d’un océan minéral. Un petit torrent serpentant à quelques mètres du camp et quelques fleurs apportent leur touche de poésie à ce bucolique tableau. Pour le côté pragmatique, l’endroit bénéficie d’un ensoleillement généreux, aussi indispensable au moral qu’a la production d’électricité. L’eau courante simplifie grandement le quotidien. Vous l’aurez compris, le confort n’est pas négligé et nous sommes loin d’être à plaindre dans cet environnement grandiose.

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Une première journée est consacrée à la finalisation de l’installation électrique, au tri du matériel et de la nourriture. La météo n’est pas exceptionnelle mais laisse envisager une incursion dans la face du Nangpai gosum. Nous partons donc dès le lendemain vers le camp de base avancé aidé dans le portage par l’équipe locale ainsi que Jean Yves et Benoit. Cette partie est absolument déplaisante, il faut prendre pied sur le glacier en descendant une moraine mouvante puis cheminer au mieux à travers de gros blocs instables pendant plusieurs heures. Le camp de base avancé serait idéalement installé au pied de la face mais séracs et grosses quantités de neige offrent un cocktail dont nous préférons nous éloigner. Nous consentons une approche plus longue de trente minutes au profit d’un emplacement plus sûr pour nos tentes. Un rapide au revoir et nous nous retrouvons à 4 grimpeurs et une grosse montagne au-dessus de la tête.

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Il est trois heures du matin lorsque le réveil sonne. Un coup d’œil à l’extérieur pour constater un épais brouillard qui nous inciterait presque à replonger dans le douillet de nos sacs de couchage. Un sursaut de motivation nous permet de sortir de la tente, le ciel se dégage. Une lune famélique peine à nous éclairer et nous coute quelques errements sur un glacier sans repères. Malgré tout, nous troquons rapidement bâtons contre piolets et allégeons nos sacs des cordes, crampons et autres accessoires barbares pour les rendre à leur vocation de verticalité. Les heures suivantes ont été résumées par Antoine Bletton dans son chef d’œuvre littéraire : « pied droit, pied gauche… ». La montagne se redresse à mesure que le soleil prend possession des lieux et nous rejoignons un endroit abrité de tous les projectiles que peuvent engendrer 1500 mètres de neige, glace et rocher exécrables par une température saharienne. Il est encore tôt et nous sommes circonspects à l’idée de façonner ici un emplacement correct pour deux petites tentes. Quelques heures de labeur épuisant nous sont nécessaires mais le résultat est convainquant. Ces plateformes seront les bienvenues lors de notre prochaine visite car la décision est prise de descendre le jour même. La face se nimbe d’un épais brouillard qui stoppe la convection et les chutes de pierre et de neige qui s’y associent. Rassurés, nous nous élançons dans les rappels mais quelques rayons de soleil s’immiscent au travers des nuages et déclenchent des salves de pierres qui nous rappellent à l’ordre. Le soleil descend plus vite que nous et la nuit prend rapidement possession de la montagne, figeant dans la glace la dangereuse canonnade. Les gestes de rappels se succèdent machinalement et presque sans nous en rendre compte nous revenons à notre point de départ puis nous nous effondrons dans les tentes du camp de base avancé. Au matin, la résolution de rentrer tranquillement s’évince dès les premiers pas. L’attraction du camp de base et l’émulation engendre un retour au pas de course à travers le chaos de blocs. L’accueil est conforme à nos attentes et nous passons d’une marche effrénée à une oisiveté quasi-totale.

Tendi, le maître des lieux et également le plus savoyard des sherpas connaît nos faiblesses et sait nous gâter à force de reblochons et autres friandises absolument improbables au fin fond du Khumbu.

Le rythme d’une expé est dicté par la météo. Celle-ci nous offre cinq jours de repos ou la plus grande préoccupation, outre quelques douches et une lessive, est de ne rien faire pour favoriser une récupération maximum. Les joueurs de cartes s’amusent à jouer aux cartes tandis que les non joueurs s’amusent à regarder les joueurs de cartes. On lit, on écoute de la musique, parfois on regarde un film. La vie au camp de base est bien agréable en attendant le prochain sursaut de beau temps.

Adj M, camp de base du Nangpai Gosum.

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7 BCA Fin de formation générale initiale (FGI)

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Après 3 mois de formation au centre de formation initiale (CFIM) de Gap, le vendredi 2 septembre 2016 sur la place d’armes du 7e BCA, les jeunes de la section du lieutenant Nicolas ont reçu leur attestation de fin de formation ainsi que l’insigne de la brigade de montagne, la gentiane.

Une formation générale initiale (FGI) très exigeante, qui nécessite un réel investissement pour de jeunes engagés qui étaient encore civils il y a quelques mois.

Lors de ces 3 premiers mois ils ont pu vivre des moments forts et importants dans leur vie de soldats comme la cérémonie de parrainage, ou la remise de leur tarte.

Une formation rythmée par des cours théoriques et pratiques (topographie, Transmissions, tactique de combat, mise en œuvre de l’armement,…) ainsi que beaucoup d’activités physiques (marche tactique, parcours du combattant, course à pieds,…).

Cette dernière cérémonie atteste de la fin de leur formation initiale. Elle marque également le début de leur formation technique spécialisée et de leur cursus montagne ce qui fera d’eux de véritables chasseurs alpins.

Championnats du monde militaire de marathon

Bravo au caporal-chef James qui termine les championnats du monde militaire de marathon à la 17e place en 2h25’19’’ !!

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13 BCA

Le 13e Bataillon de chasseurs alpins autour du Drapeau des Chasseurs, lors de la Sidi-Brahim Nationale 2016.

Photo : Thierry Guyon Les soldats de montagne en mission en République de Côte d’Ivoire…

Exercice amphibie à Abidjan

Du 20 au 22 septembre 2016, les soldats de montagne en mission au sein des Forces Françaises en Côte d’Ivoire et l’équipage du Bâtiment de Projection et de Commandement Dixmude, actuellement déployé en mission Corymbe ont effectué un entraînement conjoint sur les rives de la lagune d’Abidjan. L’exercice a permis la mise en œuvre des capacités d’assaut amphibie du BPC, et la projection d’un sous-groupement tactique interarmes (avec son poste de commandement tactique) depuis la Base Opérationnelle Avancée.

Sur un scénario fictif, mais réaliste, l’équipage du Dixmude et les militaires du 43e Bataillon d’Infanterie de Marine déployés à Abidjan se sont donc coordonnés afin d’intervenir le plus rapidement possible.

Après leur chargement dans les chalands de débarquement puis un transit dans la lagune, les troupes et les véhicules ont été déployés à terre afin de sécuriser les zones de récupération de ressortissants. Appuyés par les marins positionnés le long du site de débarquement, les soldats de montagne du 43e BIMa se sont infiltrés dans les terres afin de récupérer les civils en danger.

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Ces exercices conduit régulièrement par les FFCI et les bâtiments de la Marine permettent de mutualiser les savoir-faire techniques des deux armées dans le domaine de projection de troupes. Etudes de terrain, approches par la mer, déploiement puis sécurisation de zone, extraction vers le BPC selon le contexte, sont ainsi conduits de manière efficace et coordonnée quel que soit le niveau d’urgence.

Créées le 1er janvier 2015, les forces françaises en Côte d'Ivoire, constituent désormais une des deux bases opérationnelles avancées françaises (BOA) sur le continent africain. Véritable réservoir de forces, elles contribuent à assurer la défense des intérêts français et la sécurité de nos ressortissants, tout en entretenant la coopération militaire régionale.

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Les sections d’instruction de la 6e compagnie au camp de La Courtine Deux sections de la 6e compagnie de combat du 13e bataillon de chasseurs alpins, compagnie en charge de l’instruction des jeunes recrues, ont effectué un séjour du 05 au 17 septembre 2016 au camp de la Courtine.

Les sections du lieutenant Gautier et Richard, incorporées au début du printemps, finalisent leur formation technique spécialisée (FTS) après 6 mois d’instruction intense et profite du séjour au camp de La Courtine pour initier leur préparation à la projection en Guyane début 2017.

Elles ont donc enchainé les entrainements de tir, de combat, de jour comme de nuit dans le but d’acquérir les savoir-faire à maitriser avant une projection en milieu difficile (forêt équatorial).

En octobre prochain, après avoir terminé leur formation, la section du Lieutenant Gautier rejoindra les rangs de la 6e compagnie de combat dont elle constituera la 1re section et celle du lieutenant Richard sera affectée à la CEA pour former la nouvelle section d’appui direct.

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Exercice FOX MEMORY II pour la 4e compagnie de combat du 13 Comme l’an passé, la 4e compagnie de combat du 13e Bataillon de Chasseurs Alpins, commandée par le Capitaine Nicolas, a réalisé un exercice de combat en montagne de 3 jours et 3 nuits. Cet exercice, véritable synthèse tactique de la saison montagne estivale de la compagnie, s’est déroulé du 18 au 21 juillet 2016 dans le Briançonnais.

Entre Briançon et le camp des Rochilles, une cinquantaine de kilomètres ont ainsi été parcourus essentiellement à pieds et par les crêtes. Appuyée par 2 PUMA et 2 gazelles du 3e Régiment d’Hélicoptères de Combat, la compagnie a pu réaliser plusieurs opérations héliportées pour s’emparer de points clés du terrain et faciliter par-là la réalisation de l’effet majeur du capitaine. Progressant sur les crêtes de la haute vallée de la Durance, la compagnie s’est ainsi successivement emparée du Col des Granon, du Fort de l’Olive, du refuge des Drayères pour saisir en fin d’action le camp militaire des Rochilles et ses points d’appui.

Au bilan, 3 jours de combat dans le cœur du métier de chasseurs alpins au milieu des beaux massifs du Briançonnais et du Thabor, 2500 mètres de dénivelés parcourus, 3 opérations héliportées, 4 phases d’assaut en compagnie, et une manœuvre parfaitement réussie par des chasseurs motivés et enthousiastes. Beaucoup de belles images en tête aussi pour un exercice à la hauteur des ambitions de la compagnie.

Déjà coutumière de ce type d’exercice, un déploiement similaire avait été réalisé l’année dernière, la 4ème compagnie du 13 reste accrochée à ses objectifs de préparation opérationnelle. Cet exercice marque une nouvelle étape pour 2016-2017, avec comme point de mire dorénavant la projection dans la Bande Sahélo-Saharienne au printemps 2017.

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La 3e Cie de combat du 13 s’entraîne avec le 3e RHC Le mardi 20 septembre 2016, une section de la 3e compagnie de combat du 13e Bataillon de chasseurs alpins aux ordres de l’adjudant Sebastien a profité de la venue à Chambéry de deux GAZELLE et d’un PUMA du 3e Régiment d’hélicoptère de combat (RHC) pour participer à des exercices tactiques de combat en montagne appuyées par hélicoptères.

Les sections ont pu organiser deux exercices dans la région de la Thuile (Bauges) pour travailler la mise en place sur des points hauts par hélicoptère. Ces exercices ont permis également aux équipages de s’entrainer au transport de troupe en milieu montagneux et à fournir des appuis feu coordonnés depuis le sol.

Fête nationale des chasseurs - Sidi Brahim 2016

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Jeudi 22 septembre 2016, tout le personnel de la place du Roc Noir a commémoré le 171e anniversaire des combats héroïques de Sidi-Brahim. A l’occasion de cette cérémonie rythmée par la présence de la fanfare du 27, le 13e BCA, accompagné par un détachement de sa 5e compagnie de réserve, entouré de nombreuses autorités civiles et militaires, d’anciens Chef de Corps du bataillon, de membres de la FNAC et des anciens du bataillon, a fêté le retour du drapeau des chasseurs en Savoie, emblème unique dont le bataillon a l’honneur et le privilège de s’être vu confier la garde pour une année lors des journées nationales Bleu-Jonquille le 17 septembre dernier sur l’esplanade du château de Vincennes.

Accueilli par le lieutenant-colonel (TA) Devigne, le Général Pons, commandant la 27e Brigade d’infanterie de montagne a passé le bataillon en revue et lu sur le front des troupes une lettre de félicitation pour un personnel réserviste du 13.

Il a ensuite fait lecture de l’ordre du jour de l’adieu aux Armes du Colonel Lavaux, ancien chef de corps du 13e BCA de 2010 à 2012, quittant le service à l’issue d’une remarquable carrière dans les chasseurs.

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A l’issue de la cérémonie, les participants se sont retrouvés pour un grand repas de Corps dans les hangars du bataillon. Le repas de Corps a débuté par la lecture des combats de la Sidi-Brahim et le chef de corps a voulu rappeler l’importance de ce jour historique : « Commémorer ces combats héroïques, c’est rappeler les vertus qui ont fondé au cours des temps la gloire de notre Corps : l’engagement sans faille, la combativité, le refus de la défaite, le culte de la missions. Ces vertus, nous avons le devoir de les faire nôtres et de les vivres pleinement au quotidien ».

Cette fête nationale des chasseurs s’est terminée par un excellent repas, pour lequel l’antenne de Barby du Groupement de Soutien avait fait une nouvelle fois merveille. Tour à tour, au son du clairon ou a capella, chaque compagnie a pu entonner des chants traditions afin de faire vivre cette journée dans « l’esprit chasseur ». Ponctué par un appel des refrains des bataillons de chasseurs, le repas s’est achevé sur la traditionnelle SidiBrahim reprise en cœur par les 500 personnes présentes.

Journée des familles : le 13e BCA fait sa rentrée

Le samedi 01 octobre 2016, le 13e Bataillon de chasseurs alpins a fait sa rentrée en accueillant ses familles au quartier Roc Noir.

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La journée a débuté vers 10h par un café croissant au foyer. Les familles se sont ensuite dirigées vers le cinéma où le chef de corps les a accueillies avant de donner la parole à différents intervenants : assistante sociale, cellule famille, le réseau Défense Mobilité et le Club Sportif et Artistique du 13.

Cette rentrée fut aussi l’occasion pour les familles des unités projetées en Martinique (Belle deux), en République de Côte d’Ivoire (Etat-major et CCL) et au Mali (1e Cie) de voir des reportages photos et des montages vidéo envoyés des théâtres. Des nouvelles accompagnées de clins d’œil orchestrés par la cellule communication et très appréciés des enfants et épouses.

Les familles ont pu ainsi avoir un petit aperçu de la vie quotidienne de chacun avant la vague des retours annoncée pour la fin du mois d’octobre. Pour les épouses et les enfants, c’étaient surtout l’occasion de revoir un visage familier…

A la sortie du cinéma, plusieurs stands (cellule famille – assistante sociale – CSA – Président des Sous-officiers) attendaient les familles pour les informer, les renseigner, ou pour leur permettre de s’inscrire à une des nombreuses activités sportives et artistiques proposées par le bataillon. Chacun put aussi mesurer ses connaissances sur l’histoire des chasseurs et les caractéristiques du bassin chambérien grâce au quizz organisé par l’adjudant-chef Lamourelle, le PSO du 13. Les trois premiers furent par ailleurs primés et reçurent un cadeau remis par les sous-officiers du bataillon.

Parallèlement, les enfants ont pu gouter aux joies de la piscine à boules et des nombreuses structures gonflables (babyfoot géant – parcours du combattant) installées dans le gymnase et sur le stade.

La journée s’est poursuivie par un apéritif et un pique-nique tiré du sac.

Cette journée réussie aura permis à tous de se retrouver pour passer un agréable moment convivial.

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Le site de l’armée de Terre a publié la brève sur le DIO TIOR et il y a une photothèque sur le thème : « Les chasseurs alpins forment les militaires ivoiriens ». Découvrez de belles photos des différents DIO…

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Le 12 septembre 2016, la compagnie de commandement et de logistique (CCL) du 27e BCA, commandée par le CNE Adrien, a réalisé une action civilo-militaire (ACM) au profit de la population de Kidal, au Mali, dans le cadre de l’opération Barkhane. La CCL est jumelée avec la ville de Saint Jorioz, située en bordure du lac d’Annecy en Haute Savoie. Dans le cadre de ce jumelage et du déploiement de la compagnie au Mali, l’école primaire de la ville a fait un don de plus de 130 kg de manuels scolaires au mois de mars dernier.

Acheminés avec les chasseurs alpins du 27e BCA sur le territoire malien, ces derniers ont été offerts à l’école mixte de Baye Ag Mahaha de Kidal.

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A la rencontre des troupes de montagne

La salle de bloc et d’escalade Cortigrimpe ouvrait ce mois d’octobre sur une journée montagne et le 27e BCA était au rendez-vous. Le lcl Vola, le lcl Vincent, le ltn Jérôme du bureau montagne du 27e BCA et le LTN Yvan, chef-adjoint du Groupement de commandos de montagne, sont intervenus lors d’une présentation consacrée à la préparation et aux activités des soldats de montagne.

Des grimpeurs, des alpinistes, des skieurs, des curieux, des randonneurs, des yogi ou encore des parapentistes de toutes les générations ont pris place dans la salle de conférence. C’est donc devant une salle pleine que le LTN Jérôme prend la parole en débutant par un bref historique du 27e BCA et de la 27e BIM, suivi d’une présentation sur le thème de l’entrainement technique et la formation des troupes de montagne avec un focus sur la chaine de compétences. L’occasion de souligner un savoir-faire permettant la réalisation de missions en relief escarpé et/ou montagneux dans des conditions climatiques extrêmes. Les échanges avec le public ont permis de rappeler que l’Armée suit de près les innovations techniques du matériel et qu’elle reste attentive, comme il y a quelques années avec le parapente, au développement de nouvelles disciplines.

Dans une seconde partie, les propos du LTN Yvan ont été illustrés par deux vidéos présentant les différentes facettes des héritiers des sections d’éclaireurs-skieurs : les commandos de montagne. Avec la première vidéo, le public a découvert les activités du Groupe militaire de haute montagne ; la seconde proposait une vision inside, réalisée lors d’une expédition d’aguerrissement en autonomie complète, sur la côte Est du Groenland : vent catabatique, pulka, engelures et ours blanc.

Une introduction pour le public à la « spécificité montagne » et l’ensemble des aptitudes morales ou physiques nécessaires pour tenir dans la durée, combattre et s’affranchir des obstacles naturels.

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UIR 27 BCA La barre des 100 personnels a été atteinte lors de la convocation des trois sections de la 5e compagnie du 27e BCA (UIR 27 BCA) le week-end des 17 et 18 septembre. Instruction D-FRAG, SC1 et marche aux fourragères étaient au programme.

Le samedi 17 septembre, la 5e compagnie a effectué une séance d’instruction tir, validation module D-FRAG, mobilisant 23 personnels (1/5/17).

Ce même samedi, 62 réservistes (3/10/49) ont répondu présents pour avaler les 1260m de dénivelé positif de la marche aux fourragères autour du Plateau du Parmelan par le Petit Montoire et le Col de Pertuis/la Bonnière.

Une quinzaine de personnels (6/5/4) restait au Bataillon afin d’assurer le soutien et la logistique mais aussi le recrutement de nouveaux éléments.

Le dimanche 18 septembre, après une nuit en bivouac pour certains, la journée a été consacrée à divers ateliers : instruction TOC, parcours ISTC, transmissions, validation SC1 ainsi qu’à la préparation de la passation de Commandement qui se tiendra le 15 octobre prochain au Quartier Tom Morel.

La participation des réservistes aux différentes convocations repose sur le volontariat. Une telle mobilisation témoigne de l’intérêt des réservistes du 27e BCA – ces professionnels au temps partagé - pour les activités et formations proposées, mais surtout de l’importance qu’ils accordent au sens de leur engagement.

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DMD 74 « Le délégué militaire départemental de la Haute Savoie adjoint entouré des conférenciers ».

Lundi 3 octobre dernier, la DMD de la Haute Savoie a organisé une conférence intitulée « Oser gagner » avec l’intervention du Groupe Militaire de Haute Montagne et d’une présidente d’association loi de 1901.

Cette conférence visait à mettre en exergue des valeurs fondamentales (audace, pugnacité, persévérance en apprenant de ses erreurs, détermination par une réévaluation, goût de l’effort et du dépassement de soi-même, acceptation de l’inconnu et de l’incertitude, esprit d’équipe incluant notamment une confiance mutuelle et une complémentarité des membres) dans le cadre de l’entreprenariat au profit du monde universitaire et du monde des entreprises par un regard croisé entre une expérience militaire (expédition du GMHM au Shishapangma) et civile (conception et édition de manuels scolaires par l’association SESAMATH). Environ 80 participants ont assisté à cette conférence parmi lesquels est à noter la présence du Colonel adjoint de la 27ème BIM et du colonel commandant la base de défense de VARCES.

Article paru dans le Dauphiné Libéré auquel il faut apporter une correction à la légende de la photo comme suit : « Le délégué militaire départemental de la Haute Savoie adjoint entouré des conférenciers »

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Fanfare 27 BCA Arnault L., ancien de la fanfare du 27 et son parrain!!!

Là où il y a une volonté, il y a un chemin!!

Toutes nos plus sincères félicitations.....

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Amicale 27 BCA 64° CONVEGNO DELLA FRATERNITA ALPINA

L'Amicale s'est déplacée sur invitation de la Section Alpini d'Ivrea dans la commune de Cuorgne pour le traditionnel Camoscio Polenta ( Chamois-Polente )marqué, cette année, par l'évocation du centenaire de la mort du général G. Perruchetti , fondateur des Troupes Alpins Italiennes.

Ce fut l'occasion , en vertu de la Convention qui lie l'Amicale du 27 avec les Sections Alpini d'Ivrea, d'Aoste et de Suse , de tenir la réunion de concertation définissant nos activités communes pour 2017.

Nos camarades du 7, Chaudan porte-fanion, Serena et Pretti s'étaient joints, comme d'habitude , au Bureau de l'Amicale pour ces 2 journées de campagne d'Italie dans l'amitié et la fraternité d'Armes que nous partageons avec nos homologues transalpins.

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4 Rch BARKHANE : retour des militaires du 4e RCh

Après une première vague retour fin septembre pour le 2e escadron, ce sont les militaires du Bureau Opération et Instruction du 4e RCh qui sont rentrés au quartier général Guillaume ce mercredi 5 octobre 2016. Ils ont été engagés quatre mois au sein de l'opération Barkhane.

"Jeunes chasseurs de Clermont Prince, levez les yeux car voici votre étendard"

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Lundi 3 octobre, sur la place d'armes du 4e Régiment de chasseurs, les jeunes soldats appartenant au peloton de l'ADJ Mathieu P. ont été présentés à l’étendard et se sont fait remettre l'insigne du BAM (Brevet d'alpinisme militaire) et la fourragère, scellant ainsi leur appartenance au régiment.

La cérémonie s'est déroulée sous la présidence du lieutenant-colonel Le Droucpeet, en présence des unités de la base de défense de Gap. Cette prise d'armes symbolise l'engagement au service de la patrie et du régiment ; l'acceptation de servir en tout temps et en tout lieu, pouvant aller jusqu'au sacrifice suprême.

L'étendard du 4e Régiment de chasseurs est l'un des plus anciens de la cavalerie française dont la création remonte à 1779, soit il y a 237 années.

Il témoigne de l'histoire militaire de l'unité, des nombreux combats auxquels les cavaliers ont fait face.

Sur ces plis sont inscrites ses nombreuses victoires et il rappelle à ces nouveaux soldats que d'autres avant eux, jeunes et anciens, ont combattu et sacrifié leur vie pour que France demeure.

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93 RAM Détachement de la Batterie d’Acquisition et de Surveillance 27 En mai 2016, le 93e Régiment d’Artillerie de Montagne a déployé un détachement de la Batterie d’Acquisition et de Surveillance 27 au Mali.

Depuis, les artilleurs œuvrent aux missions de l’opération Barkhane au profit du Groupement Tactique « Désert » Blindé Edelweiss du 4e régiment de chasseurs, en offrant une capacité d’appui feu aérien et de renseignement.

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Durant 4 mois, le quotidien se partage entre opérations d’escorte de convoi et contrôle de zone ou aides médicales aux populations. Leurs missions les mènent des rives du fleuve Niger aux grandes dunes de sable, les fameuses « barkhanes », en passant par des forêts ou d’immenses zones arides et rocailleuses.

Bilan : plus de 5000 km parcourus dans le désert, près de 40 heures de guidage de drones et d’avions au profit des unités appuyées et une quinzaine d’heures de travail avec les Tigres et les Gazelles pour les artilleurs du 93e RAM. La semaine dernière de nombreux artilleurs de montagne du régiment « de Roc et de Feu » sont rentrés d’opérations extérieures.

Quel plaisir de retrouver nos frères d’armes partis en mission au Mali et au Burkina Faso.

Nous leurs souhaitons de bonnes permissions bien méritées Fédération des Soldats de Montagne

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Vendredi 30 septembre 2016, deux sousofficiers du 93 ont reçu la prestigieuse étoile d’éclaireur skieur de la Section d'Observateurs en Haute Montagne (SOHM) L’Adjudant Matthieu, de la batterie Belledonne, qui a reçu cette étoile à titre exceptionnel pour ses résultats particulièrement méritants en montagne et le Maréchal des Logis Chef Anaïs, de la batterie Maurienne.

Montagnards émérites, le 93e RAM les félicite !

La 32e édition des Virades de l’espoir a eu lieu dimanche 25 septembre 2016.

Journée nationale de lutte contre la mucoviscidose, les Virades de l’espoir sont un évènement annuel festif, convivial et solidaire.

Cette année, les artilleurs de montagne de la batterie Belledonne ont eu l’occasion, dans le cadre de la mission SENTINELLE d’assurer conjointement, avec la Brigade de Gendarmerie de Dardilly, la sécurité de l’évènement au parc de Lacroix Laval de Lyon.

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Amicale Ubayenne des Chasseurs Alpins

Sidi Brahim de Bordeaux

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50e anniversaire de l'inauguration du monument de Sidi Brahim...

Plus de 300 personnes étaient réunies dimanche matin, à Périssac, à l'occasion de la commémoration du 50e anniversaire de l'inauguration du monument de Sidi-Brahim. Une gerbe de fleurs a été déposée par le général de division Christophe de Gouttes, commandant la zone Terre Sud-ouest, le général de corps d'armée André Lafont, le président de la Fédération Nationale des Amicales de Chasseurs, René Wattrin, le président de l'amicale Sidi-Brahim de Bordeaux, Alain Dourrieu, ainsi que Valérie Nau, adjointe au maire.

Ils étaient entourés pour l'occasion par les porte-drapeaux des bataillons de chasseurs et hussards venus de tout le territoire et de la batterie fanfare de la Lyre de Saint-Loubès. La délégation s'est ensuite déplacée vers le monument aux morts où une seconde cérémonie s'est tenue, à l'occasion de laquelle Alain Dourrieu n'a pas manqué de remercier toutes les personnes présentes.

Un office religieux à l'église Saint-Pierre de Périssac et le fleurissement de la tombe du colonel Péninou, qui est à l'origine de la construction du monument (lire notre édition du 23 septembre), en présence de son arrièrepetit-fils, Jean-Louis Péninou, ont marqué la fin de cette matinée anniversaire Fédération des Soldats de Montagne

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Corps de la brigade, Associations et Individuels, il est d'ores et déjà possible de nous faire parvenir vos cotisations pour 2017!

Nous avons besoin de votre solidarité et de votre générosité!

Merci d'avance...

Montant de la contribution annuelle A savoir que cette contribution vous permettra de recevoir les 2 revues annuelles Soldats de Montagne! * Amicales des officiers/sous-officiers/EVAT des corps d'active de la Brigade et de la mouvance: 2€/membre, * Amicales d'Anciens de la mouvance montagne ou sympathisantes: 2€/membre cotisant ou "forfait" évalué par l'amicale... * Individuels : 20€...

Chèque à établir à l'ordre de la Fédération des Soldats de Montagne (FSM) à l'adresse suivante: Fédération des Soldats de Montagne, EM 27eBIM BP 08 38761 Varces cedex..

2016 13 Octobre : Varces 18h: Sidi Brahim 7e BCA et Assemblée Générale Amicale nationale du 7eBCA 16 octobre: Sidi-Brahim de Seine-Maritime 18 octobre: réunion du bureau de la Fédération des Soldats de Montagne 23 octobre: Amicale Nationale du 22 e BCA: Commémoration des combats du 24eBCA de la Malmaison, à Villefranche sur Mer. 5 novembre: Hommage au mémorial des troupes de Montagne au Mont Jalla et + Commémoration de la remise de la Croix de la Libération à la Ville de GRENOBLE + Réunion des présidents des associations affiliées à la Fédération des Soldats de Montagne à la Bastille.

11 novembre: cérémonie nationale de commémoration de l'armistice 1918 17 novembre: Finale des Championnats de France Militaires d'escalade à l'ENSA de Chamonix 17 novembre: centenaire régional de l'ONACVG à Belley: Ain, l’Isère, la Savoie et la Haute-Savoie.

25 novembre: Cérémonie de parrainage du CFIM 27 5 décembre: JOURNEE NATIONALE D’HOMMAGE aux « MORTS POUR LA France » PENDANT LA GUERRE D’ALGERIE et les COMBATS au MAROC et en TUNISIE 2017: - fin janvier 2017: Conseil d'Administration 2016 de la Fédération des Soldats de Montagne - avril: 93e anniversaire 93e RAM - Juin: Assemblée Générale 2016 de la Fédération des Soldats de Montagne - 13 au 16 septembre: Congrès FISM USA

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