Mirage
Concept et chorégraphie
Concept et scénographie

Saison 24 — 25
Concept et chorégraphie
Concept et scénographie
Saison 24 — 25
La Fondation du Groupe Pictet est fière de soutenir le volet pédagogique du « GTJ - Grand Théâtre Jeunesse ».
En participant à ce programme de formation, nous nous engageons en faveur de la génération à venir.
Nous sommes particulièrement heureux de pouvoir offrir aux talents de demain l’opportunité de découvrir les joies de l’opéra et du ballet, et peut-être même de susciter des vocations.
Les associés du groupe Pictet vous souhaitent une très belle saison 2024-2025.
Le Grand Théâtre de Genève remercie ses mécènes et partenaires de la saison 2024-2025 pour leur engagement généreux et passionné.
SUBVENTIONNÉ PAR
BRIGITTE LESCURE
AVEC LE GÉNÉREUX SOUTIEN DE
RÉMY ET VERENA BEST
GRANDS MÉCÈNES
POUR LE PROGRAMME PÉDAGOGIQUE
CAROLINE ET ÉRIC FREYMOND
MÉCÈNES
BLOOMBERG BOGHOSSIAN
FONDATION VRM
HYPOSWISS PRIVATE BANK GENÈVE SA
ANGELA ET LUIS FREITAS DE OLIVEIRA
MONA LUNDIN-HAMILTON FRANCE MAJOIE LE LOUS
CARGILL INTERNATIONAL SA FONDATION COROMANDEL VERA MICHALSKI-HOFFMANN
DANCE REFLECTIONS BY VAN CLEEF & ARPELS DENISE ELFEN-LANIADO FONDATION LÉONARD GIANADDA MÉCÉNAT
MKS PAMP SA FAMILLE ROLLAND
ADAM ET CHLOÉ SAID
PARTENAIRES MÉDIA
FAMILLE SCHOENLAUB FONDATION DU DOMAINE DE VILLETTE
RTS TV & ESPACE 2 LE TEMPS
LÉMAN BLEU LE PROGRAMME.CH
PARTENAIRES D'ÉCHANGE
DEUTZ FLEURIOT FLEURS TPG
L'USINE SPORTS CLUB MANOTEL
PARTENAIRE MÉDICAL OFFICIEL
CENTRE DE MÉDECINE DU SPORT ET DE L'EXERCICE HIRSLANDEN CLINIQUE LA COLLINE
Damien Jalet & Kohei Nawa
Création pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève
Création mondiale
6, 7 et 9 mai 2025 — 20h 11 mai 2025 — 15h
Coproduction avec Kampnagel-Hambourg, Festspielhaus St. Pölten (AT), Charleroi Danse, Centro de Danza Matadero-Madrid, Maison de la Danse, Lyon — Pôle européen de création
Le spectacle durera environ soixante minutes sans entracte
Avec le soutien de
RÉMY ET VERENA BEST
Partenaire de l'art contemporain
Concept et chorégraphie
Damien Jalet
Concept et scénographie
Kohei Nawa
Musique
Thomas Bangalter
Lumières
Yukiko Yoshimoto
Costumes
Kunihiko Morinaga (ANREALAGE)
Conseiller à la chorégraphie
Aimilios Arapoglou
Assistante à la chorégraphie
Kehua Li
Assistante costumes
Anna Sato
Assistant à la scénographie
Nikolai Korypaev
Productrice créative
Jamila Hessaïne
Danseurs et danseuses
du Ballet du Grand Théâtre de Genève
Yumi Aizawa
Jared Brown
Zoé Charpentier
Quintin Cianci
Ricardo Gomes Macedo
Zoe Hollinshead (Anna Cenzuales le 07.05)
Mason Kelly (Oscar Comesaña Salgueiro le 09.05)
Julio León Torres
Emilie Meeus
Stefanie Noll
Juan Perez Cardona
Endre Schumicky (Sara Shigenari le 09.05)
Kim Van der Put
Geoffrey Van Dyck
Nahuel Vega
Madeline Wong
Mirage est une création basée sur le projet
Mirage [transitory], produit et organisé par Sandwich Inc., Zero-Ten Inc., Super Massive Global Co. Ltd., sponsorisé par Yoshimura Holdings et présenté à Fukuoka (Japon) en septembre 2024.
Un spectre de Brocken avec une gloire (anthélie) sur le mont Shpyci dans les Carpates, Ukraine. Municipalité de Yaremtchansk, district de Verkhovynskyi, district de Nadvirnyanskyi © Mykhailo Peckovich
Avec Mirage, Damien Jalet propose sa toute première création pour le Ballet du Grand Théâtre dont il est artiste associé depuis 2022. Mirage constitue également le quatrième chapitre de sa collaboration avec l'artiste visuel japonais Kohei Nawa. Après VESSEL (2016), Mist (2022) et Planet [wanderer] (2021, en 2023 au GTG), ils poursuivent leur exploration de la nature en perpétuelle métamorphose du vivant, en fusionnant leurs disciplines respectives et en confrontant le corps humain à différents matériaux.
S'inspirant du phénomène des mirages et de la fata morgana, ces illusions d'optique liées à des conditions météorologiques spécifiques, provoquées par une déformation de la lumière lorsqu'elle passe à travers des couches d'air de températures différentes, Damien Jalet et Kohei Nawa dépeignent une humanité à la recherche d'elle-même, errant dans un désert métaphorique. À travers une série de transformations, la pièce épluche les interprètes couche après couche, explorant une variété infinie d'états physiques et émotionnels.
Évoquant tantôt les spectres d'une civilisation au bord d'un puits sec, tantôt traversé par la sensualité et les couleurs éclatantes d'une nature tropicale, Mirage se traverse comme un rêve éveillé, fluctuant et mouvant, à l'instar des phénomènes atmosphériques.
Damien Jalet et Kohei Nawa proposent une quête hallucinatoire et sensuelle, à la fois méditative et viscérale de l'essence humaine, au-delà du voile des apparences.
With Mirage, Damien Jalet offers his very first creation for the Ballet du Grand Théâtre, where he has been an associate artist since 2022. Mirage also constitutes the fourth chapter of his collaboration with Japanese visual artist Kohei Nawa. After VESSEL (2016), Mist (2022) and Planet[wanderer] (2021, 2023 at the GTG), they continue their exploration of nature in perpetual metamorphosis of living things, merging their respective disciplines and confronting the human body with different materials.
Inspired by the phenomenon of mirages and fata morgana — optical illusions linked to specific meteorological conditions, caused by light being distorted as it passes through differenttemperature layers of air — Damien Jalet and Kohei Nawa depict humanity wandering in a metaphorical desert in search of itself. Through a series of transformations, the piece peels back the performers, layer after layer, exploring an endless variety of physical and emotional states.
Sometimes evoking the spectres of a civilization at the edge of a dry well, sometimes crossed with the dazzling colours and sensuality of tropical nature, Mirage passes through like a moving, fluctuating, waking dream of atmospheric phenomena.
Damien Jalet and Kohei Nawa offer a hallucinatory, sensual, meditative and visceral quest for the human essence, beyond the veil of appearances.
1 Dune#15, 2020, Peinture sur toile, 2070×2000×65 mm, Kohei Nawa (avec l’aimable autorisation de SCAI The Bathhouse © Nobutada Omote)
2 Stalactites © Paolo Galasso / Alamy Banque D'Images
3 Scolopendra cingulata, également connu sous le nom de mille-pattes à bandes de la Méditerranée, Bulgarie © Mike Lane / Alamy Banque D'Images
4 Détail de Sea of Buddha de Hiroshi Sugimoto (1995) © DR
5 Sable rose dans le désert du Namib, Parc national d'Iona, Angola © Eric Lafforgue. 2025 / Bridgeman Images
6 Sebastião Salgado – Mine d'or de Serra Pelada au Brésil, 1986 © DR
7 Dune de sable en épine dorsale @ Cassandra Lemon, 2012.
8 Roches recouvertes de mousses dans la région du Sud Lipez en Bolivie @ Panther Media GmbH / Alamy Banque D'Images
9 Analème @ Science Photo Library / Alamy Banque D'Images
10 Anthaxia dimidiata (Nouvelle Guinée) ; Pachyrrhynchus purpureus (Philippines) ; Chrysina Gloriosa (Arizona) ; Polybothris (Madagascar) ; Polybothris sumptuosa (Madagascar) ; Stigmodera gratiosa (Australie) ; Crysochroa saundersii ( Thaïlande) @ Luisa Ricciarini. Pandinus imperator @ Dorling Kindersley / UIG / Bridgeman Images
par Théo Casciani
Entre deux mondes ; c'est exactement là que cette pièce est née. Damien Jalet et Kohei Nawa en ont dévoilé une première version à l'automne 2024 au 010 Theater de Fukuoka, au Japon.
Cette série de représentations ébauchait la quatrième collaboration entre le chorégraphe et le plasticien dont le dialogue entamé il y a maintenant dix ans a d'ores et déjà donné lieu à Vessel, Mist puis Planet [wanderer]. Créée sous la chaleur suffocante de Kyoto, apparue comme une vision au milieu de la canicule, leur nouvelle recherche poursuivait le même désir d'explorer les phénomènes où se rencontrent les corps et les matières, les mythes et le mouvement.
C'est pourtant la première fois qu'ils ont choisi de travailler ainsi, en présentant dans un cadre intimiste la maquette du projet qu'ils viennent déployer au Grand Théâtre de Genève. Si les éléments du spectacle ont évolué et grandi au cours du processus, si la rencontre avec les danseurs et les danseuses du Ballet a donné une autre ampleur à l'aventure, le cœur de l'équipage est resté identique, des costumes de Kunihiko Morinaga d'Anrealage à la musique originale de Thomas Bangalter. Voilà pourquoi avoir choisi une telle méthode : cette latence entre les deux occurrences n'a pas seulement servi de période de maturation, elle a surtout permis de chercher plus profond et de voir plus loin. C'est qu'il en faut du temps pour saisir ce qui dépasse l'horizon.
Dès qu'il a commencé à me parler de ses ambitions pour cette création, Damien m'a en effet tout de suite confié le mot qui allait devenir sa boussole et son inspiration : Mirage. Cette illusion d'optique décrite à leur époque par Aristote et Pline l'Ancien était devenue une métaphore si fréquemment dévoyée qu'elle avait fini par sortir de mon vocabulaire, sans cesse invoquée pour parler des tendances culturelles et technologiques ou disqualifier les espoirs de celles et ceux qui osent encore rêver. Sauf que l'approche de Damien et Kohei était différente. Cette fois-ci, il suffisait de revenir à la source.
Vu d'ici, le paysage était découpé en trois parts égales : de terre, d'eau et de ciel. J'ai fixé le panorama sans bien savoir qui des nuages ou des immeubles se reflétait dans les flots. Je ne savais pas si j'étais au bord d'un lac ou face à la mer, je ne savais rien ni de ce qui m'entourait ni de ce qui m'attendait. La seule chose dont j'étais sûr, c'est que je me sentais à l'étroit. On m'avait toujours appris à ne pas dépasser les bornes, à rester dans les clous du tangible et du visible. Pas de place pour la magie ; pas de chance pour le fantasme. J'étais à la recherche d'une nouvelle vue panoramique, d'une autre perspective cosmique. Voilà pourquoi le mot clé de cette pièce m'avait à ce point fasciné ; le mirage était aussi devenu mon obsession. C'est en découvrant la racine
Étape de recherche dans le processus de création de
latine mirari que j'ai compris toute la promesse de ce terme. Son étymologie renvoie à la fois à l'action d'admirer ou d'observer, mais aussi à la surprise, à l'intrigue et à l'émerveillement.
J'avais besoin d'un ailleurs, d'une respiration : besoin de traverser. Je me suis approché de la berge en sentant l'humidité contre ma peau. La ville derrière moi, j'ai longé le littoral puis avancé vers le large jusqu'à l'instant où j'ai vu la forme d'une montagne flotter dans l'azur, dans le vide, et c'est alors que je me suis dit qu'il y avait sans doute tout ce que je croyais de l'autre côté ; le naturel, le virtuel, le faux et la mort.
Des silhouettes se croisent. Une, deux, trois, puis bientôt seize. Seize : deux fois huit et donc deux cercles infinis. Seize : les phases de la lune. Seize : c'est-à-dire sept en numérologie. Ce chiffre magique par excellence est justement l'un des codes cachés de la pièce. C'est lui qui a permis de structurer la composition, des notes de musique aux nuances de l'arc-en-ciel. Les corps empruntent des trajectoires en forme d'analemmes, la figure tracée dans le ciel par les différentes positions du soleil à une même heure et un même lieu au cours d'une année calendaire.
Ces chemins donnent l'impression qu'ils s'attirent et s'évitent à la fois, à la manière d'une foule d'atomes. Une force centrifuge les rassemble. On dirait qu'il n'y a pas d'autre solution. Bras dessus bras dessous, les présences se tiennent et se contiennent, se retiennent et se maintiennent. Ensemble, leurs visages se tournent vers l'éther pour déjouer la contrainte du temps. Ensemble, ils deviennent une fleur sur le point de germer, la rosace d'un édifice sacré ou l'optique mécanique d'un zoom, qu'importe, quelque chose qui ressemble en tous cas à une source. Et pour cause : si toutes les créations de Damien et Kohei ont à voir avec tout ce qui nous entoure et nous affecte, l'eau n'en reste pas moins leur personnage principal.
Alors que les cycles hydrologiques se brisent, tandis que la réalité s'assèche, il n'y a rien de surprenant à voir ces métamorphoses quand on connaît l'art qu'ont Damien Jalet et Kohei Nawa d'employer leurs médiums respectifs pour transformer les éléments, les espaces et les organismes. Il faut savoir que la mouture japonaise de la pièce comportait un sous-titre : [transitory]. Qu'il s'agisse de s'inspirer de la climatologie, de la botanique ou de l'entomologie, ils sondent des états potentiels pour ouvrir l'hypothèse de nouvelles identités et d'autres connexions ; d'un monde qui ne dépend plus seulement des êtres humains. Je ne suis pas en train d'halluciner ; c'est bel et bien un mirage. Le cercle se fend et les corps adoptent une attitude autrement plus viscérale et violente, en se livrant à une guerre sans merci autour de ce puits avant de se figer comme des statues historiques et immobiles. Ce spectacle est autant une exploration sensorielle qu'une construction mentale. Il en va ainsi de sa gamme chromatique ; après avoir absorbé puis inventé les couleurs, le spectre se divise quand les silhouettes se vident de leur substance pour pouvoir mieux renaître. C'est déjà la vie d'après.
Je me souviens d'ailleurs du jour où Damien m'a expliqué que les religions dépendent souvent des territoires. Pour le dire vite, la science suppose que si beaucoup de civilisations sont nées à proximité des oasis, des rivières et des mers, les cosmogonies monothéistes proviennent quant à elles de régions arides. De même que les fata morgana résultent avant tout de conditions météorologiques et de contextes environnementaux particuliers, le spirituel a presque toujours des raisons atmosphériques. Je guette les soubresauts de ces présences ruinées et je comprends enfin pourquoi ce puits est le lieu central de la pièce. Je me répète : cette fois-ci, il suffit de revenir à la source. Des groupes
traversent le désert, un erg ou une steppe, s'épuisent sur une terre qu'ils ont eux-mêmes dépensée, abusée et éventrée, pillée au point de la dépouiller, avant de s'épauler pour remonter la pente.
Là encore, le paysage est découpé en trois parts égales : de terre, d'eau et de ciel. Qui des nuages ou des immeubles se reflète dans les flots ?
Aucune idée. Je bataille pour atteindre l'autre rive et retrouver la douceur du sable sous mes pieds. Je vous l'ai dit ; j'avais besoin d'un ailleurs, d'une respiration : besoin de traverser. Une personne que j'aime me répète souvent une phrase de Toni Morrison qui jurait qu'elle veillait toujours à « se tenir à la frontière ». Ça y est, j'y suis. La montagne se lève devant moi, cette montagne que j'ai passé des heures à scruter, cette montagne que j'ai cru inventer en la voyant léviter au large. Le relief est bien réel : visible, tangible. Je reprends mon souffle avant de constater que j'ai réussi à franchir le portail : que j'ai renversé le miroir. Je ne sais toujours pas si je suis au bord d'un lac ou face à la mer, mais qu'importe, ce qui est sûr désormais, c'est que le monde a trouvé sa quatrième dimension. Je repense au mirage, à la surprise, à l'intrigue et à l'émerveillement. La montagne derrière moi, je longe le littoral en me retournant vers le large jusqu'à l'instant où je vois la forme d'une cité qui flotte dans l'azur, dans le vide, et c'est alors que je me dis qu'il y a sans doute tout ce en quoi j'ai fui de l'autre côté: la matière, la vérité, les villes et la vie.
La lumière a changé : le monde coloré a laissé place à un éclairage clinique et monochrome. Une créature révèle le puits dont jaillit soudain une pluie inversée ; une averse dont les gouttes brillantes remontent vers les cieux. Je me redresse. Les éclaboussures de cette spirale liquide me rappellent une foule d'atomes.
Les rugissements de la montagne, le clapotis des vagues et les silhouettes humaines se confondent dans une seule et même mélodie. C'est la canicule. La température augmente et mes idées s'entrechoquent. Des corps enduits luisants sont alignés, scintillants et anonymes. Ils se superposent. Je fixe cet amoncellement et c'est d'abord à une architecture qu'il me fait penser, une antenne ou un mirador, comme vous voulez, je plisse un peu plus les yeux et distingue dans la pénombre les contours de ce que je prends dorénavant pour une relique pareille à un totem, à une souche, ou à plutôt une colonne, oui, c'est ça, une colonne vertébrale et verticale, un pilier indemne et porteur, une stèle, un pylône, un squelette, ou plus simplement la séquence d'un ADN, un ADN modifié, un ADN transformé. C'est ça : cette pièce cherche une nouvelle structure, un nouvel équilibre. Remonter le temps pour se réinventer et s'échapper vers le haut en quête d'harmonie. Au gré de ces mouvements tantôt languides tantôt robotiques, l'ensemble a beau vaciller, trembler puis se stabiliser, il ne cesse plus de grandir, s'étirant ou s'allongeant, jusqu'à perte de vue, par delà les nuages. La seconde chance d'une civilisation sans ressources, la seconde chance d'une humanité dans le désert. Des taches encombrent ma rétine. Des mirages surgissent partout autour de moi. Dans le théâtre et sur la plage, face à la scène et à la mer. C'est bon : je n'ai plus à choisir. Plus besoin de trancher entre autrefois et bientôt, entre ici et là-bas. La transition n'est plus seulement un mouvement, mais bien le dernier espace habitable. C'est exactement là que cette pièce est née ; entre deux mondes.
MIRAGE n.m. Du latin miror, mirari : s'étonner, contempler.
1. Sens propre : phénomène optique produit par la réfraction inégale des rayons du soleil, qui donne l'illusion que des objets ou des reliefs apparaissent à des endroits où ils ne sont pas. 2. Sens figuré : illusion, apparence trompeuse, chimère.
Par Michaël Rolli
Votre collaboration a débuté en 2014, il y a maintenant plus de dix ans, comment s'est passée votre rencontre ?
DAMIEN JALET J'ai découvert le travail de Kohei en 2013, lorsque je me produisais à la Triennale de Setouchi au Japon. Dix minutes avant la fermeture, je suis allé au dernier étage où j'ai vu son installation Foam, un nuage fait de mousse de savon qui donnait l'impression de voir une sorte de roche ou de tas de sable noir. L'aspect immersif de ce travail m'a véritablement emporté : quand on passait au travers, sa forme se transformait complètement. Je me sentais comme pris dans quelque chose de très organique.
KOHEI NAWA Oui, on peut dire qu'il y a non seulement le travail, mais aussi le Japon qui nous relie.
Vous avez déjà réalisé trois productions marquantes : VESSEL (2014), Mist (2020) et Planet[wanderer] (2021). Avec Mirage, vous imaginez pour la première fois une pièce spécifiquement pour le Ballet du Grand Théâtre. Existe-t-il un lien entre toutes ces productions ?
KN Je pense en effet que les quatre sont intrinsèquement liées. Pour les comprendre, il faut revenir sur le travail que nous avons fait pour Planet[wanderer] qui a été central dans notre création. Nous avions mené une réflexion sur notre manière de vivre et notre rapport au monde. En 2020, nous vivions l'enfermement et l'isolement à cause de la pandémie et malgré cela, le monde continuait à tourner. C'était une période saisissante. Je me suis demandé quelle était la raison qui poussait les gens à avancer. J'en ai parlé à Damien et nous sommes arrivés à la conclusion qu'il devait y avoir une forme
d'espoir qui animait leur marche. Si on imagine le monde comme un désert, les gens avancent parce qu'il y a quelque chose dans le lointain, une sorte de mirage. J'imagine que c'est ça.
C'est l'espoir de la prochaine étape, peu importe si le mirage existe ou non.
DJ Il y a effectivement beaucoup d'éléments qui s'inscrivent dans la continuité de ce que nous avions développé dans Planet[wanderer], notamment l'idée de la déambulation. La première partie de cette pièce présentait les danseurs comme des rochers ou des sortes de plantes enracinées dans un sol mouvant.
C'est seulement dans la deuxième partie que l'humanité surgissait, alors que les danseurs se mettaient à marcher. Pour Mirage, le processus est inversé : on commence avec l'humanité. Les danseurs sont habillés et errent, comme s'ils étaient perdus dans un désert, complètement assoiffés aussi bien physiquement que spirituellement. Et ce qui les pousse à avancer, c'est cet espoir qui existe dans le lointain. Kohei a imaginé un espace qui accentue cette idée en mettant l'accent sur l'horizon. J'y vois une métaphore de l'avenir, comme un mirage qui nous fait remettre en question ce qu'on voit.
La scénographie constitue un véritable défi physique, comment influence-t-elle le travail des danseurs ?
KN La scénographie est pensée comme une grande vague sur laquelle les danseurs se déplacent continuellement. Cela modifie leur centre de gravité, à tel point que par moment, il devient difficile pour eux de rester debout tant l'angle d'inclinaison est grand. À cela, on ajoute de la brume, des gouttes d'eau et aussi des paillettes qui tombent du ciel et qui les recouvrent.
Entretien avec Damien Jalet et Kohei Nawa
DJ Cette scénographie met les danseurs à rude épreuve. Tout est pensé autour de la relation entre le danseur et son centre de gravité. Nous avions déjà travaillé cela avec le Ballet du Grand Théâtre pour Skid (2022). Mais cette fois-ci, les angles d'inclinaison ne sont nulle part les mêmes et les danseurs oscillent entre un espace horizontal et un espace qui est presque à la verticale. J'aime beaucoup cette idée que l'humain doive sans cesse se réadapter à son environnement et je pense que c'est une chose qu'on devrait faire constamment au lieu de le forcer à s'adapter à nous.
Les danseurs errent dans un désert, pourquoi ce type d'environnement ?
DJ La thématique du désert est intéressante et revient régulièrement dans nos travaux, d'autant plus dans Mirage. Il est associé à l'image de l'oasis, à savoir cet îlot où l'eau existe et où la végétation peut se développer. Quand on regarde la Terre depuis l'espace, on s'aperçoit que la plus forte densité de population se trouve dans les endroits proches d'un point d'eau.
L'être humain s'est complètement adapté à son environnement, sauf dans certains cas, comme à Dubaï, où il a été modifié pour construire une ville qui semble être un mirage.
J'aime aussi cette idée que la Terre elle-même est une oasis au milieu d'un désert comme l'espace. Pour cette création, nous nous sommes donc inspirés de ces deux environnements : la dune et l'océan, un dialogue entre un espace sec et sans couleurs, puis un instant de pluie colorée.
L'eau aussi revient souvent.
DJ Disons-le, c'est un élément essentiel dans notre travail. Dans VESSEL, le sol était recouvert d'eau, dans Mist, on l'utilisait sous sa forme
vaporeuse et dans Planet[wanderer], on était dans un environnement complètement sec avec des sortes de puits d'énergie. Dans Mirage, nous sommes dans un monde qui donne l'impression que l'être humain a comme déréglé le cycle de l'eau. Je trouve aussi intéressant que ce soit une sorte d'élément divin : c'est la création de la vie pour la science et un symbole de la mort pour certaines mythologies.
Quel sens donner à l'apparition de la couleur dans cette création ?
KN Dans la seconde partie, après la marche, il y a comme une pluie de paillettes colorées qui tombe du ciel et qui recouvre les corps des danseurs, ce qui engendre une sorte de transformation ou de métamorphose. Ces couleurs ne viennent pas de nulle part, je les ai choisies comme la métaphore des planètes, comme si, alors que nous vivons sur la Terre, il existait d'autres possibilités, un ailleurs. D'une certaine façon, les corps se parent de ces différentes possibilités.
DJ Lorsque j'ai vu pour la première fois les danseurs avec la peau transformée par la couleur, cela m'a fait penser à certains insectes. Eux ont cet incroyable mélange de couleurs chaudes et froides avec toutes sortes de brillances qui reflètent plus ou moins la lumière. Ce qui me passionne chez eux, c'est aussi leur capacité à se métamorphoser rapidement et de façon radicale. Si on pense au papillon, il vit en premier longtemps dans la terre et comme une renaissance, s'envole pour une très courte durée. C'est ce que nous faisions dans VESSEL où les corps se rejoignaient en torsades et créaient soudain un nouveau type d'organisme. En fait, l'humanité a tendance à se définir comme étant immuable, mais nos sociétés se transforment
sans arrêt et cela influence forcément nos façons de vivre mais aussi nos corps. Dans Mirage, ce changement s'opère par l'arrivée de l'eau, qui tombe sur le désert et fait émerger les plantes et les couleurs, comme une forêt tropicale. Peut-être qu'au lieu de considérer le monde comme un lieu à dominer et à contrôler, nous devrions le considérer plutôt comme un élément dont il faut faire partie. Aujourd'hui, on est dans une période folle qui bouge beaucoup et dans laquelle il existe de nombreux codes et différentes d'être et d'exister et donc de se métamorphoser.
Votre travail semble porter un regard optimiste sur le monde.
DJ Il y a toujours un peu des deux. Il n'y a jamais d'immobilité ou quelque chose comme une fin. Même dans Planet[wanderer] qui semblait assez apocalyptique, ce n'était pas une mort en soi, mais plutôt un état de transformation. Il y a toujours un espoir inhérent à cela. C'est comme dans Le Magicien d'Oz, on commence dans un monde monochrome, une réalité très humaine, puis on passe dans une autre forme de réalité qui, elle, est très colorée. On se demande alors quelle partie est la réalité et laquelle est le rêve. Dans Mirage, on joue avec la fluctuation des réalités et la rencontre avec ce qui semble ne pas être réel. De la même façon que dans un rêve, il y a beaucoup de facteurs imprévisibles et d'énergies contraires qui entrent dans le travail. Finalement, selon qui on est et notre vécu, on peut créer des choses qui nourrissent l'espoir et parfois l'inverse. Alors je ne peux pas dire si on est complètement optimiste ou pessimiste. C'est certainement l'espace qu'on ne maîtrise pas et qu'on laisse à l'interprétation du public. Mais je reste quand même persuadé qu'il y a quelque chose de très paisible dans cette pièce.
Comment cela se traduit dans votre chorégraphie ?
DJ Dans ce travail, il y a une multitude de recherches et donc de scènes différentes. Il y a des instants incroyablement rapides, viscéraux et intenses, mais il y a aussi des instants très calmes presque méditatifs qui ont quand même une grande tension souterraine. Cela demande aux danseurs de se connecter aux autres, sans nécessairement avoir à se regarder. Dans Mirage, on ajoute de la matière qui influence également la façon de se mouvoir. Il faut dire que c'est certainement la pièce qui a le plus de chapitres de nos quatre productions, avec notamment une rupture importante entre la première et la deuxième partie. Les deux se distinguent par leurs esthétiques, ainsi que par leurs vocabulaires chorégraphiques. Si dans la première partie, tout est très mathématique et précis, avec presque aucun contact physique entre les danseurs, la seconde partie est plus intime, plus sensuelle avec beaucoup de rapprochements et laisse une place plus importante à l'intuition.
Comment allez-vous rendre palpable la thématique des mirages et des fata morgana ?
KN Pour cela nous jouons avec la lumière, les couleurs et la pluie. Nous avons cherché une façon de contrôler la façon dont elle tombe. On a trouvé un système pour que les gouttes d'eau forment une spirale autour des danseurs et cela, ajouté à la lumière, crée une illusion qui donne l'impression que la spirale monte vers le ciel. Ce moment est magnifique, car il donne la sensation que les pigments se détachent des corps des danseurs et s'évaporent.
DJ C'est une scène impressionnante et un bon exemple d'illusion d'optique qui défie les lois de
la physique et qui retourne complètement le cerveau. Nous jouons sur ce qui peut être faussé par la vision. Cette illusion est donc un appel à remettre en question notre façon de voir le monde et de le comprendre, car ce que l'on pense voir n'est pas forcément ce qui est. D'une certaine façon, nos sociétés ont été construites sur des caractéristiques purement visuelles et sur des points de vue superficiels : il existe une hiérarchie mise en place uniquement sur la couleur de la peau, par exemple. Aujourd'hui, il y a sans cesse des créations de nouvelles illusions, notamment avec l'avènement de l'intelligence artificielle, la réalité virtuelle et la création d'avatars. Tous ces éléments digitaux donnent une alternative numérique à la vie, alors que celle que nous montrons dans nos performances est très physique et très réelle. C'est ce jeu qui est intéressant entre ce qui est vrai ou non.
KN Exactement et pour revenir sur le rapport à la technologie, il y a cette scène juste avant celle des paillettes, qu'on a nommée « Ghost » [fantôme]. Ici, j'ai choisi d'utiliser de la projection vidéo sur la pluie, ce qui donne l'impression de voir des hologrammes plutôt que le corps même des danseurs. Ainsi, ils deviennent une version fantomatique d'eux-mêmes, leur faisant perdre leur pesanteur physique.
DJ Ils deviennent des corps numériques. On joue plusieurs fois avec l'idée de la désincarnation et de la réincarnation : une façon de quitter son corps et d'y revenir. En fait, ce n'est qu'un phénomène atmosphérique qui rappelle celui des mirages et des fata morgana. Ce qui est extraordinaire avec eux, c'est qu'on pense voir une illusion, mais en réalité ils peuvent être enregistrés, photographiés ou même filmés. On a tous déjà vu des images de fata morgana qui donnent à voir un bateau voler au-dessus
de l'eau. Tout cela existe par des changements d'atmosphère et des altérations de la lumière. C'est pour ça qu'on y apporte un souci particulier à son traitement.
KN Oui, au début nous utilisons une lampe spéciale qui a une fréquence spéciale qui supprime les couleurs et plonge l'espace dans un monde monochrome, que nous révélons par la suite.
Quelle place laissez-vous à l'expérimentation dans votre processus créatif ?
DJ Pour moi, c'est très important de parler de l'expérimentation, puisqu'elle a une grande place dans ma pratique. Il faut rappeler que ce qu'on présente à Genève, je ne l'avais encore jamais fait avant. Nous avons imaginé une première ébauche Mirage[transitory], une version intime qu'on a présentée dans un théâtre d'une centaine de places à Fukuoka. Cette version nous a donné l'opportunité de faire des essais lors des répétitions, ce qu'on ne peut pas faire quand le temps est restreint. Lors de nos phases d'expérimentation, Kohei était venu avec l'idée d'utiliser de l'argile, puisque c'est un élément qui revient souvent dans les mythologies et qui est très important au Japon. Je me souviens que c'était pendant le mois d'août, il faisait presque 40 degrés et nous avions plongé les danseurs dedans. Ils devaient ensuite marcher et on s'est aperçu que l'eau s'évaporait et l'argile s'asséchait rapidement, obligeant les danseurs à bouger plus lentement. Finalement, nous avons décidé de laisser de côté cette matière, car dans la salle du Grand Théâtre, l'argile n'aurait pas réagi de la même façon. Cela a tout de même influencé la chorégraphie. La création qu'on fait à Genève n'aurait pas pu exister sans cette étape d'expérimentation.
Pour terminer, un mot sur la musique. Comment avez-vous travaillé avec Thomas Bangalter ?
KN Thomas est incroyable. Sa musique donne la bonne énergie pour cette pièce. C'est un artiste impressionnant et très créatif. Il a vite compris les enjeux de cette pièce et l'adore, ça se voit.
DJ Nous nous sommes rencontrés pour le projet Chiroptera (2023). Quand on a commencé à travailler ensemble, je l'ai trouvé complètement fou, il a une énergie créative impressionnante et une parfaite maîtrise de son art. J'adore créer des liens entre les différents métiers artistiques et je savais que, comme avec Kohei, on partageait le même intérêt et le même amour pour le Japon. Nous travaillons aussi de la même façon.
D'ailleurs, il était avec nous à Fukuoka et a vécu sa propre phase d'expérimentation en nous observant travailler. Pour Mirage, il a su trouver un langage qui ne soit pas trop mélodique, mais qui donne tout de même des clés pour la chorégraphie. On s'éloigne donc de ce qu'on avait fait pour VESSEL. Ici, la musique est très spécifique et fluctue selon les scènes. Dans la première partie par exemple, il y a quelque chose de très rythmique, qui impose une structure pour les danseurs sur laquelle ils peuvent s'appuyer. Cela se transforme complètement dans la deuxième partie. On peut dire que Thomas est un sculpteur de son, il dessine sa musique. Travailler avec lui pour Mirage a semblé évident, tant le mystère nous relie. Nous aimons penser les choses d'une autre façon qu'elles ne le sont.
Damien Jalet
Concept et chorégraphie
Depuis ses débuts créatifs en 2002, la carrière du chorégraphe franco-belge Damien Jalet est marquée par le désir de faire converger la danse avec les arts visuels, le cinéma, la musique, le théâtre et la mode, résultant en des créations prestigieuses parmi lesquelles Boléro, co-créé avec Sidi Larbi Cherkaoui et la plasticienne Marina Abramović (2013), Gravity Fatigue, collaboration avec le designer de mode Hussein Chalayan (2015, Sadler's Wells de Londres), Anima, un film dansé de Paul Thomas Anderson avec le chanteur de Radiohead, Thom Yorke (2019), le film Mist (2021) avec NDT-1 ou encore Les Paravents du metteur en scène Arthur Nauzyciel (2024). En 2023, il chorégraphie le film Emilia Perez de Jacques Audiard et participe en qualité de chorégraphe et conseiller artistique à The Celebration Tour de Madonna. Damien Jalet a été nommé Officier de l'ordre des Arts et des Lettres en 2022. Il est artiste associé du Ballet du Grand Théâtre de Genève depuis la saison 22-23.
Kohei Nawa
Concept et scénographie
L'artiste multidisciplinaire
Kohei Nawa vit et travaille entre Kyoto et Tokyo. Professeur à l'Université des Arts de Kyoto, il dirige également Sandwich, une plateforme créative qu'il a créée en 2009, destinée à la réalisation de travaux expérimentaux et multidisciplinaires qui aboutissent à des installations artistiques accessibles à un large public, des projets de design d'intérieur, des projets architecturaux ou des scénographies. Sa pratique explore la perception de l'espace virtuel et physique et examine la relation entre la nature et l'artificialité, ainsi qu'entre l'individu et le tout, illustrant la façon dont les parties s'agrègent, pour créer des structures complexes et dynamiques. Ses œuvres sont présentes dans les collections des principaux musées internationaux.
Avec Damien Jalet, il collabore aux spectacles Vessel (2017) et Planet [wanderer] (2021).
Yukiko Yoshimoto
Lumières
Né à Paris, Thomas Bangalter est à la fois musicien, producteur, auteur-compositeur et directeur de la photographie. En 1993, il fonde avec Guy-Manuel de Homem-Christo le duo Daft Punk (1993-2021). Depuis trente ans, il travaille sur le rapport entre humain et technologie. Alternant partitions orchestrales, électro-acoustiques ou électroniques, il collabore avec le monde de la danse contemporaine : Mythologies avec Angelin Preljocaj (2022), Chiroptera avec Damien Jalet et l'artiste JR (2023) et Apaches avec Saïdo Lehlouh (2024). Il a travaillé, au sein de Daft Punk ou à titre personnel, avec Hofesh Shechter, Quentin Dupieux, Spike Jonze, Giorgio Moroder, Michel Gondry, Stevie Wonder, Leiji Matsumoto, Peter Lindbergh, Richard Phillips, Kanye West, Nile Rodgers, Julian Casablancas, Pharrell Williams, Gonzales, Arcade Fire, Matthieu Chedid, The Weeknd, les studios Disney et Gaspar Noé. Il est promu chevalier des Arts et Lettres en 2010.
Yukiko Yoshimoto est une éclairagiste japonaise renommée, active dans les arts de la scène depuis 1995. Elle a collaboré avec des artistes tels qu'Oriza Hirata et Motoï Miura, concevant les lumières de spectacles marquants comme Tsuki no Misaki et Nocturne. En 2006, elle s'installe à Paris dans le cadre d'un programme de formation artistique de l'Agence japonaise des Affaires culturelles.
Enseignante à l'Université d'art de Musashino, elle reçoit le Prix spécial du programme pour l'art et la culture de la ville de Kyoto en 2005 et le Grand Prix de la scène dans le cadre de la 36e édition de l'Association japonaise des concepteurs lumière en 2017. Yukiko Yoshimoto a déjà collaboré avec Damien Jalet et Kohei Nawa en concevant les lumières pour Planet [wanderer] en 2021.
Kunihiko Morinaga
Costumes
Né à Tokyo, le designer Kunihiko Morinaga lance sa propre marque, ANREALAGE, en 2003, combinaison des mots « REAL », « UNREAL », et « AGE ». Kunihiko Morinaga utilise trois éléments clés : le travail artisanal, une mise en forme conceptuelle ainsi que la présence constante de la technologie. En 2005, ANREALAGE remporte le Design Vision Award For Avant Garde à la Gen Art de New York dans la catégorie « Nouveau designer » et en 2011, le prix du « Meilleur designer » à la 29e édition du Mainichi Fashion Grand Prix de Tokyo. Depuis 2014, ANREALAGE présente ses défilés à la Fashion Week de Paris. En 2019, Kunihiko Morinaga est finaliste du Prix LVMH. En 2020, il présente une collaboration avec FENDI à la Fashion Week de Milan. En 2021, il conçoit les uniformes officiels du pavillon japonais à l'Expo 2020 de Dubaï, et en 2023, il créé des tenues de scène pour la tournée mondiale de Beyoncé, étendant ainsi ses activités à l'échelle mondiale.
Conseiller à la chorégraphie
Diplômé en relations internationales de l'Université du Pirée et de l'École Nationale de Danse, Aimilios Arapoglou est danseur professionnel depuis 2011. En 2014, il danse à La Monnaie de Bruxelles dans Shell Shock (Nick Cave, Nicholas Lens) puis en 2016 dans Babel 7.16 de Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet (Festival d'Avignon). D'abord assistant chorégraphique sur Boléro (2016), il devient conseiller chorégraphique de Damien Jalet et participe à nombre de ses créations emblématiques parmi lesquelles Vessel à Kyoto, Skid à Göteborg et Omphalos au Mexique, Anima (film de Paul Thomas Anderson), BriseLames pour l'Opéra de Paris et le Madame X Tour de Madonna.
Théâtre
Accessoires
Damien Bernard
Machinerie
Stéphane Desogus
Éclairages
Marius Echenard
Ateliers Costumes
Léa Perarnau
Habillage
Caroline Bault
Raphaèle Ruiz
Son/ Vidéo
Jean-Marc Pinget
Électromécanique
David Bouvrat
Perruques/Maquillage
Karine Cuendet
Logistique
Thomas Clément
© Gregory Batardon
Directeur du Ballet
Sidi Larbi Cherkaoui
Directeur opérationnel
Florent Mollet
Coordinatrice administrative
Léa Caufin
Régisseure du Ballet
Valérie Girault
Chargée de production
Barbara Pian
Maître de Ballet principal
Manuel Renard
Maîtresse de Ballet
Paula Alonso Gómez
Danseurs et danseuses
(dans l'ordre des portraits page 28, de gauche à droite)
Nahuel Vega
Luca Scaduto
Anna Cenzuales
Juan Perez Cardona
Quintin Cianci
Yumi Aizawa
Céline Allain
Julio León Torres
Zoé Charpentier
Kim Van der Put
Jared Brown
Oscar Comesaña Salgueiro
Madeline Wong
Adelson Carlos
Stefanie Noll
Geoffrey Van Dyck
Zoe Hollinshead
Endre Schumicky
Emilie Meeus
Mason Kelly
Sara Shigenari
Ricardo Gomes Macedo
Directeur technique
Rudy Parra
Régisseur lumière
Dylan Larcher
Régisseur son & vidéo
Jean-Pierre Barbier
Régisseur plateau
Alexandre Ramos
Service médical
Dr Victoria Duthon
Dr Silvia Bonfanti
(Hirslanden Clinique
La Colline)
Physiothérapie/Ostéopathie
Thomas Meister
Anne-Catherine Froton
Thomas Richter
Massage
Imane Chabbouh
Cyrille Harreau
Marc Hwang
Tiffany Pacheco
Kim Schifferli
DIRECTION GÉNÉRALE
Directeur général
Aviel Cahn
Assistante administrative
Victoire Lepercq
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
Secrétaire générale
Carole Trousseau
Attaché de direction et Chargé du contrôle interne
Swan Varano
Adjointe administrative
Cynthia Haro
DIRECTION ARTISTIQUE
Directeur artistique adjoint
Arnaud Fétique
Responsable de la planification
Marianne Dellacasagrande
Assistant à la mise en scène
Leonardo Piana
ADMINISTRATION ARTISTIQUE
Chargé de production artistique et casting
Markus Hollop
Chargée d'administration
artistique
Elise Rabiller
Assistante de production et responsable de la figuration
Matilde Fassò
RÉGIE DE SCÈNE
Régisseur-e général-e
NN
Régisseur
Jean-Pierre Dequaire
MUSIQUE
Chef de chant principal
Jean-Paul Pruna
Chefs de chant/Pianistes
Xavier Dami
Réginald Le Reun
Responsable ressources
musicales
Eric Haegi
Jeune Ensemble
Mark Kurmanbayev
Emanuel Tomljenovic
Yuliia Zasimova
DRAMATURGIE ET DÉVELOPPEMENT CULTUREL
Dramaturge
Clara Pons
Rédacteur-traducteur
Christopher Park
Responsable développement culturel
Sabryna Pierre
Collaboratrice jeune public
Léa Siebenbour
Collaboratrice interculturalité, jeunesse et lien social
Latcheen Maslamani
CHŒUR
Chef des chœurs
Mark Biggins
Régisseure des chœurs
Marianne Dellacasagrande
Assistant régie des chœurs et logistique
Rodrigo Garcia
Sopranos
Fosca Aquaro
Chloé Chavanon
Nicola Hollyman
Mayako Ito
Victoria Martynenko
Martina Möller-Gosoge
Cristiana Presutti
Anna Samokhina
Iulia Elena Surdu
Altos
Elise Bédènes
Audrey Burgener
Magali Duceau
Varduhi Khachatryan
Mi-Young Kim
Céline Kot
Vanessa Hurst
Negar Mehravaran
Mariana Vassileva-Chaveeva
Ténors
Jaime Caicompai
Rémi Garin
Lyonel Grélaz
Sanghun Lee
José Pazos
Terige Sirolli
Georgi Sredkov
Bisser Terziyski
David Webb
Marin Yonchev
Louis Zaitoun
Basses
Romaric Braun
Nicolas Carré
Phillip Casperd
Aleksandar Chaveev
Peter Baekeun Cho
Christophe Coulier
Rodrigo Garcia
Igor Gnidii
Seong Ho Han
Vladimir Kazakov
Sebastià Peris Marco
Dimitri Tikhonov
BALLET
Directeur du Ballet
Sidi Larbi Cherkaoui
Directeur opérationnel du Ballet
Florent Mollet
Régisseuse du ballet
Valérie Girault
Coordinatrice administrative
Léa Caufin
Chargée de production du ballet
Barbara Pian
Maître de ballet principal
Manuel Renard
Danseuses
Yumi Aizawa
Céline Allain
Zoé Charpentier
Zoe Hollinshead
Emilie Meeus
Stefanie Noll
Sara Shigenari
Kim van der Put
Madeline Wong
Danseurs
Jared Brown
Quintin Cianci
Oscar Comesaña Salgueiro
Ricardo Gomes Macedo
Julio Leon Torres
Adelson Carlos Nascimento Santo Jr.
Juan Perez Cardona
Mason Kelly
Luca Scaduto
Endre Schumicky
Geoffrey Van Dyck
Nahuel Vega
TECHNIQUE DU BALLET
Directeur technique du Ballet
Rudy Parra
Régisseur plateau
Alexandre Ramos
Régisseur lumières
Dylan Larcher
Technicien son & vidéo
Jean-Pierre Barbier
Service médical
Dr Silvia Bonfanti
Dr Victoria Duthon
(Hirslanden Clinique La Colline)
MÉCÉNAT ET SPONSORING
Responsable du mécénat
Frédérique Walthert
Adjointe administrative
Natalie Ruchat
PRESSE
Responsable presse et relations publiques
Karin Kotsoglou
Assistante presse
Sophie Millar
MARKETING & VENTES
Directeur Marketing & Ventes
Alain Duchêne
MARKETING
Responsable communication
digitale
Wladislas Marian
Social media and influencer manager
Alice Menoud-Riondel
Graphiste
Sébastien Fourtouill
Vidéaste
Florent Dubois
Assistante communication
Caroline Bertrand Morier
Coordinatrice communication
Paola Ortiz
Responsable développement clientèles privées et institutionnelles
Juliette Duru
BILLETTERIE
Responsable billetterie et du développement des publics
Margaux Sulmon
Responsable adjointe développement des publics
Julie Kunz
Collaboratrices billetterie
Jessica Alves
Hawa Diallo-Singaré
Feifei Zheng
ACCUEIL DU PUBLIC
Responsable accueil du public
Pascal Berlie
Agent-e-s d'accueil
Eric Aellen
Romain Aellen
Sélim Besseling
Margot Chapatte
Michel Chappellaz
Laura Colun
Liu Cong
Raphaël Curtet
Yacine El Garah
Arian Iraj Forotan Bagha
Victoria Fragoso
David Gillieron
Youri Hanne
Youssef Mahmoud
Ilona Montessuit
Dilara Özcan
Baptiste Perron
Margot Plantevin
Luane Rasmussen
Tanih Razakamanantsoa
Julia Rieder
Laure Rutagengwa
Doris Sergy
Rui Simao
Emma Stefanski
FINANCES
Responsable Finances
Florence Mauron-Fort
Comptables
Paola Andreetta
Andreana Bolea
Chantal Chappot
Laure Kabashi
RESSOURCES HUMAINES
Responsable RH
Mahé Baer Ernst
Gestionnaires RH
Laura Casimo
Marina Della Valle
Alexia Dubosson
Spécialistes salaires et administration
Vlora Isaki
Mathilde Bettencourt
INFORMATIQUE
Chef de service
Marco Reichardt
Administrateurs informatiques et télécoms
Lionel Bolou
Ludovic Jacob
ARCHIVES
Archiviste / Gestionnaire des collections NN
CAFÉTÉRIA DU PERSONNEL
Coordinateur
Christian Lechevrel
Collaborateur buvette
Norberto Cavaco
Cuisinier
Olivier Marguin
TECHNIQUE
Directeur technique
Philippe Sagnes
Adjointe administrative
Sabine Buchard
Régisseures techniques de production
Ana Martín del Hierro
Catherine Mouvet
BUREAU D'ÉTUDE
Responsable du bureau d'étude
Yvan Grumeau
Assistant Christophe Poncin
Dessinateur-trice-s
Stéphane Abbet
Louise Compère
Antonio Di Stefano
Solène Laurent
LOGISTIQUE
Responsable logistique
Thomas Clément
Chauffeurs / Collaborateurs administratifs
Dragos Mihai Cotarlici
Alain Klette
SERVICE INTÉRIEUR
Huissier responsable
Stéphane Condolo
Huissier-ère-s
Bekim Daci
Teymour Kadjar
Antonios Kardelis
Fanni Smiricky
Huissiers/Coursiers
Cédric Lullin
Timothée Weber
INFRASTRUCTURE ET BÂTIMENT
Ingénieur infrastructure
bâtiment et sécurité
Roland Fouillerat
Responsable d'entretien
Thierry Grasset
CHEFS DE PLATEAU
Stéphane Nightingale
Patrick Savariau
MACHINERIE
Chef de service
Stéphane Guillaume
Sous-chefs
Juan Calvino
Stéphane Desogus
Daniel Jimeno
Yannick Sicilia
Sous-chef cintrier
Killian Beaud
Brigadiers
Eric Clertant
Henrique Fernandes Da Silva
Sulay Jobe
Julien Pache
Damian Villalba
Machinistes cintriers
Alberto Araujo Quinteiro
David Berdat
Vincent Campoy
Nicolas Tagand
Machinistes
Chann Bastard
Philippe Calame
Vincent De Carlo
Fernando De Lima
Sedrak Gyumushyan
Benjamin Mermet
Hervé Pellaud
Julien Perillard
Geoffrey Riedo
Bastien Werlen
NN
Agent de scène
Sedrak Gyumushyan
SON & VIDÉO
Chef de service
Jean-Marc Pinget
Sous-chef
Matteo Buttice
Techniciens
Amin Barka
Youssef Kharbouch
Christian Lang
Jérôme Ruchet
ÉCLAIRAGE
Chef de service
Simon Trottet
Sous-chefs de production
Marius Echenard
Stéphane Gomez
Sous-chef opérateur lumières et informatique de scène
David Martinez
Coordinateur de production
Blaise Schaffter
Techniciens éclairagistes
Serge Alérini
Dinko Baresic
Salim Boussalia
Stéphane Esteve
Romain Toppano
Juan Vera
Électronicien
Clément Brat
Opérateurs lumière et informatique de scène
William Desbordes
Florent Farinelli
NN
Responsable entretien électrique
Fabian Pracchia
ÉLECTROMÉCANIQUE
Chef de service
David Bouvrat (ad interim)
Sous-chef
Fabien Berenguier (ad interim)
Electromécaniciens
Sébastien Duraffour
Stéphane Resplendino
Christophe Seydoux
Emmanuel Vernamonte
ACCESSOIRES
Chef de service
Damien Bernard
Sous-chef
Patrick Sengstag
Accessoiristes
Vincent Bezzola
Joëlle Bonzon
Stamatis Kanellopoulos
Cédric Pointurier-Solinas
Anik Polo
NN
Geoffrey Riedo
Silvia Werder
Pierre Wüllenweber
HABILLAGE
Cheffe de service
Joëlle Muller
Sous-cheffe
Sonia Ferreira Gomez
Responsable costumes Ballet
Caroline Bault
Habilleur-euse-s
Claire Barril
Cécile Cottet-Nègre
Angélique Ducrot
Sylvianne Guillaume
Philippe Jungo
Olga Kondrachina
Christelle Majeur
Veronica Segovia
Charlotte Simoneau
Habilleuse ballet
Raphaèle Ruiz
PERRUQUES ET MAQUILLAGE
Cheffe de service
Karine Cuendet
Sous-cheffe
Christèle Paillard
Perruquières-maquilleuses
Lina Frascione Bontorno
Cécile Jouen
Alexia Sabinotto
ATELIERS DÉCORS
Chef des ateliers décors
Michel Chapatte
Assistant
Christophe Poncin
MENUISERIE
Chef de service
Stéphane Batzli
Sous-chef
Manuel Puga Becerra
Menuisiers
Giovanni Conte
Ivan Crimella
Frédéric Gisiger
Aitor Luque
Philippe Moret
German Pena
Bruno Tanner
SERRURERIE
Chef de service
Alain Ferrer
Serruriers
Romain Grasset
Samir Lahlimi
TAPISSERIE DÉCORATION
Chef de service
Dominique Baumgartner
Sous-chef
Martin Rautenstrauch
Tapissier-ère-s et décorateur-trice-s
Line Beutler
Daniela De Rocchi
Dominique Humair Rotaru
Raphaël Loviat
Fanny Silva Caldari
PEINTURE DÉCORATION
Chef de service
Fabrice Carmona
Sous-chef
Christophe Ryser
Peintres
Gemy Aïk
Ali Bachir-Chérif
Stéphane Croisier
Janel Fluri
ATELIERS COSTUMES
Cheffe des ateliers costumes
Sandra Delpierre
Assistant-e-s
Armindo Faustino-Portas
Carole Lacroix
Gestionnaire stock costumes
Philippe Joly
Coordinatrice
de productions costumes
Sylvie Barras
ATELIER COUTURE
Cheffe de l'atelier couture
Corinne Crousaud
Costumière
Jacky Blanchard
Caroline Ebrecht
Tailleur-e-s
Amar Ait-Braham
Christian Rozanski
Pauline Voegeli
Couturier-ère-s
Sophie De Blonay
Léa Cardinaux
Ivanna Denis
Marie Hirschi
Gwenaëlle Mury
Léa Perarnau
Yulendi Ramirez
Xavier Randrianarison
Ana-Maria Rivera
Soizic Rudant
Astrid Walter
Fanny Betend
DÉCO ET ACCESSOIRES
COSTUMES
Cheffe de service
Isabelle Pellissier-Duc
Décoratrices
Corinne Baudraz
Emanuela Notaro
Ella Abbonizio
CUIR
Chef de service
Arthur Veillon
Cordonnier-ère-s
Venanzio Conte
Catherine Stuppi
PERSONNEL SUPPLÉMENTAIRE
TEMPORAIRE
Médiamaticien
Enzo Incorvaia (apprenti)
Ressources humaines
Rym Benharrats
Anita Hasani (apprentie)
Accueil du public
Raphaël Benador
Lorella Birchmeier
Charles Cavalcante
Eloïse Crétallaz
Auriana Demierre
Naomi Farquet
Marco Forti
Tana Krippner
Lucie Lerebours
Alexandre Pages
Chenoa Saudan
Jane Vulloz
Fanny Zangas
Billetterie
Lea Arigoni
Solana Cruz (apprentie)
Morgane Wagner
Archives
Léana Polard
Informatique
Alexandre Da Silva Martins
Buvette
Abema Dady-Molamba
Informatique (Support)
Alexandre Martins
Régie
Valérie Tacheron
Saskia Van Beuningen
Chœur — organisation et support
Senou Ronald Alohoutade
Harry Favarger
Pauline Riegler
Ballet
Lucien Laborderie
Nyls Barres
Elena Braito Sanina
Anna Cenzuales
Antonio Costa Jover
Serafima Demianova
Dramaturgie et développement
culturel
Alexandra Guinea
Michaël Rolli
Mansour Walter
Accessoires de scène
Yoann Botelho
Dorota Smolana Tomic
Grégoire Philippe Habillage
Sarah Bourgeade
Delphine Corrignan-Pasquier
France Durel
Infrastructure et bâtiment
André Barros (apprenti)
Perruques et maquillage
Delfina Perez
Séverine Irondelle
Carole Schoeni
Cristina Simoes
Nathalie Tanner
Séverine Uldry
Mia Vranes
Léa Yvon
Éclairage
Tristan Freuchet
Adrien Nicolovicci
Juliette Riccaboni
Noah Nikita Kreil
Stefan Grandjean
Alessandra Vigna
Machinerie
Claude Attipoe
Greg Schmidt
Électromécanique
Alejandro Andion
Son & Vidéo
Clément Karch
Laszlo Reverdin
Bureau d'étude
Cédric Bach
Lorenzo Del Cerro
Décors
Loris Gérard (stagiaire)
Samir Karar
Serrurerie
Théo Fleury
Joffrey Tourelle
Cuir
Eloane Berner (apprenti)
Couture
Thea Ineke Van der meer
Giulia Muniz
Paola Mulone
Amandine Penigot
Le Grand Théâtre est régi depuis 1964 par la Fondation du Grand Théâtre de Genève sous la forme juridique d'une Fondation d'intérêt communal, dont les statuts ont été adoptés par le Conseil municipal et par le Grand Conseil. Principalement financée par la Ville de Genève avec le soutien de l'Association des communes genevoises et de mécènes, la Fondation a pour mission d'assurer l'exploitation du Grand Théâtre,
M. Xavier Oberson, Président*
Mme Sandrine Salerno, Vice-présidente*
M. Guy Dossan, Secrétaire*
M. Sami Kanaan*
Mme Frédérique Perler*
M. Claude Demole*
Mme Dominique Perruchoud*
M. Ronald Asmar
M. Shelby R. du Pasquier
M. Rémy Pagani
M. Charles Poncet
* Membre du Bureau
Situation au 27 août 2024
notamment en y organisant des spectacles d'art lyrique, chorégraphique et dramatique (art. 2 de ses statuts).
Le Conseil de Fondation est composé de quatorze membres, désignés par le Conseil municipal et le Conseil administratif de la Ville de Genève, et d'un membre invité représentant du personnel.
M. Thomas Putallaz
Mme Maria Vittoria Romano
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M. Guy Demole, Président d'honneur
Secrétariat Cynthia Haro fondation@gtg.ch
Comme mécène ou partenaire du Grand Théâtre de Genève, vous serez associé à la plus grande structure artistique de Suisse romande et renforcerez tant son ancrage à Genève que son rayonnement au-delà de ses frontières. Vous participerez au déploiement des ambitions d'excellence et d'innovation artistiques, et d'ouverture à tous les publics. Chaque saison, le Grand Théâtre présente des productions lyriques et chorégraphiques qui évoquent les grands sujets de notre époque, destinées à faire vivre l'expérience incomparable de l'art sous toutes ses formes au plus grand nombre. Avec une compagnie de ballet menée par le grand chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui, à la pointe de l'expérimentation transdisciplinaire, le Grand Théâtre développe un nouveau répertoire de danse contemporaine dont les tournées feront briller Genève et la Suisse à l'international.
Votre don permet la réalisation de projets audacieux, avec un large champ d'initiatives qui vous permettent de participer directement au financement d'une saison ou d'un spectacle ; contribuer à la création mondiale d'un ballet ; soutenir un projet qui rassemble plusieurs
disciplines artistiques ; vous engager pour la jeunesse et pour la diversification des publics ; pour l'accessibilité à toutes et tous et à petit prix ; aider les artistes du Grand Théâtre, sa troupe de jeunes chanteurs en résidence ou les jeunes danseurs de sa compagnie de ballet.
À titre individuel, dans le cadre d'une fondation ou d'une entreprise, votre mécénat se construit selon vos souhaits en relation privilégiée avec le Grand Théâtre, pour enrichir votre projet d'entreprise ou personnel. Rejoignez-nous pour bénéficier non seulement d'une visibilité unique et d'un accès exceptionnel aux productions, mais aussi pour vivre des émotions fortes et des moments inoubliables en compagnie des grands artistes de notre époque !
Rejoignez-nous, engageons-nous ensemble à pérenniser les missions du Grand Théâtre !
Informations et contact
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+41 22 322 50 59 mecenat@gtg.ch
Ville de Genève, Association des communes genevoises, Cercle du Grand Théâtre de Genève, Aline Foriel-Destezet, République et Canton de Genève
Ses grands mécènes : Fondation Alfred et Eugénie Baur, Généreux donateur conseillé par CARIGEST SA, Guy Demole, FCO Private Office SA, Caroline et Éric Freymond, Fondation Ernst Göhner, Indosuez Wealth Management, Fondation Inspir', JT International SA, Fondation Leenaards, Brigitte Lescure, Fondation Francis et Marie-France Minkoff, Fondation du Groupe Pictet, REYL Intesa Sanpaolo, Fondation Edmond J. Safra, Union Bancaire Privée, UBP SA, Stiftung Usine, Fondation VRM
Ses mécènes : Rémy et Verena Best, Bloomberg, Boghossian, Cargill International SA, Fondation Coromandel, Dance Reflections by Van Cleef & Arpels, Denise Elfen-Laniado, Angela et Luis Freitas de Oliveira, Fondation Léonard Gianadda Mécénat, Hirslanden Clinique La Colline — CMSE, Hyposwiss Private Bank Genève SA, Mona Lundin-Hamilton, France Majoie Le Lous, Vera Michalski-Hoffmann, MKS PAMP SA, Famille Rolland, Adam et Chloé Said, Famille Schoenlaub, Fondation du Domaine de Villette
Le Cercle du Grand Théâtre de Genève rassemble toutes les personnes et entreprises intéressées à soutenir les activités du Grand Théâtre dans le domaine des arts lyrique, chorégraphique et dramatique. Depuis sa création en 1986, le Cercle apporte chaque saison un important soutien financier au Grand Théâtre par des contributions aux spectacles.
Pour la saison 2024-2025, le Cercle soutient les productions suivantes : Ihsane, Fedora, Khovantchina et Stabat Mater.
Pourquoi rejoindre le Cercle ?
Pour partager une passion commune et s'investir dans l'art vivant avec la plus grande scène culturelle de la Suisse romande.
Certains de nos avantages exclusifs :
· Cocktails d'entracte
· Dîner de gala annuel
· Voyages lyriques sur des scènes européennes
· Conférence annuelle Les Métiers de l'Opéra
· Participation à la finale du Concours de Genève (section voix)
· Priorité pour la souscription des abonnements
· Priorité de placement et utilisation de la même place tout au long de la saison
· Service de billetterie personnalisé
· Tarifs préférentiels pour la location des espaces du Grand Théâtre
· Invitation au pot de Première
· Meet & Greet avec un·e artiste et/ou un·e membre de la production
· Accès gratuit à toutes les activités de La Plage
Bureau (novembre 2024)
M. Rémy Best, président
M. Shelby du Pasquier, vice-président
M. Luis Freitas de Oliveira, trésorier
Mme Benedetta Spinola, secrétaire
Autres membres du Comité (novembre 2024)
Mme Emily Chaligné
M. Romain Jordan
Mme Pilar de La Béraudière
Mme Marie-Christine von Pezold
Mme Adeline Quast
M. François Reyl
M. Julien Schoenlaub
M. Gerson Waechter
Membres bienfaiteurs
M. Metin Arditi
MM. Ronald Asmar et Romain Jordan
M. et Mme Rémy Best
M. Jean Bonna
Fondation du groupe Pictet
M. et Mme Luis Freitas de Oliveira
Mme Mona Hamilton
M. et Mme Pierre Keller
Banque Lombard Odier & Cie
MKS PAMP SA
M. et Mme Yves Oltramare
M. et Mme Jacques de Saussure
M. et Mme Julien Schoenlaub
M. et Mme Pierre-Alain Wavre
M. et Mme Gérard Wertheimer
Membres individuels
S.A. Prince Amyn Aga Khan
Mme Marie-France Allez de Royère
Mme Diane d'Arcis
M. Luc Argand
M. Cesar Henrique Arthou
Mme Christine Batruch-Hawrylyshyn
M. et Mme François Bellanger
Mme Maria Pilar de la Béraudière
M. Vincent Bernasconi
M. et Mme Philippe Bertherat
Mme Antoine Best
Mme Saskia van Beuningen
M. et Mme Nicolas Boissonnas
Mme Clotilde de Bourqueney Harari
Comtesse Brandolini d'Adda
Mme Emily Chaligné
M. et Mme Jacques Chammas
M. et Mme Philippe Chandon-Moët
M. et Mme Philippe Cottier
Mme Tatjana Darani
M. et Mme Claude Demole
M. et Mme Guy Demole
M. et Mme Michel Dominicé
M. Pierre Dreyfus
Me et Mme Olivier Dunant
Mme Marie-Christine Dutheillet de Lamothe
Mme Heidi Eckes-Chantré
Mme Denise Elfen-Laniado
Mme Diane Etter-Soutter
M. et Mme Patrice Feron
M. et Mme Éric Freymond
M. et Mme Olivier Fulconis
M. et Mme Nicolas Gonet
M. et Mme Yves Gouzer
Mme Claudia Groothaert
M. et Mme Philippe Gudin de La Sablonnière
Mme Bernard Haccius
Mme Beatrice Houghton
Mme Victoria Hristova
M. et Mme Éric Jacquet
M. et Mme Daniel Jaeggi
M. Guillaume Jeangros
Mme Jane Kent
M. Antoine Khairallah
M. et Mme Jean Kohler
Mme Mallu Kulvik
M. Marko Lacin
Mme Brigitte Lacroix
M. et Mme Philippe Lardy
Mme Éric Lescure
M. Pierre Lussato
Mme France Majoie Le Lous
M. et Mme Colin Maltby
M. Bertrand Maus
M. et Mme Olivier Maus
Mme Béatrice Mermod
Mme Vera Michalski-Hoffmann
Mme Jacqueline Missoffe
M. et Mme Christopher Mouravieff-Apostol
M. Fergal Mullen
M. Xavier Oberson
M. et Mme Patrick Odier
M. et Mme Alan Parker
M. et Mme Shelby du Pasquier
Mme Jean Pastré
Mme Sibylle Pastré
Baron et Baronne Louis Petiet
M. et Mme Gilles Petitpierre
Mme Marie-Christine von Pezold
M. et Mme Charles Pictet
M. Charles Pictet
M. et Mme Guillaume Pictet
M. et Mme Ivan Pictet
M. Nicolas Pictet
Mme Françoise Propper
Comte et Comtesse de Proyart
M. et Mme Christopher Quast
Mme Zeina Raad
Mme Brigitte Reverdin
M. et Mme Dominique Reyl
M. et Mme François Reyl
Mme Karin Reza
Mme Chahrazad Rizk
M. et Mme Jean-Pierre Roth
M. et Mme Andreas Rötheli
M. et Mme Jean-Rémy Roussel
M. et Mme Adam Said
Mme Maria-Claudia de Saint Perier
Marquis et Marquise de Saint Pierre
M. Vincenzo Salina Amorini
M. Alain Saman
Mme Nahid Sappino
M. Paul Saurel
Mme Isabelle de Ségur
Baronne Seillière
M. Jérémy Seydoux
Mme Nathalie Sommer
Marquis et Marquise Enrico Spinola
Mme Christiane Steck
Mme Kenza Stucki
M. Eric Syz
M. Riccardo Tattoni
Mme Suzanne Troller
M. et Mme Gérard Turpin
M. Olivier Varenne
Mme Ghislaine Vermeulen
M. et Mme Julien Vielle
M. et Mme Olivier Vodoz
Mme Bérénice Waechter
M. Gerson Waechter
M. et Mme Stanley Walter
M. Stanislas Wirth
M. et Mme Giuseppe Zocco
Membres institutionnels
1875 Finance SA
BCT Bastion Capital & Trust
FCO Private Office SA
Fondation Bru
Fondation de l'Orchestre de la Suisse Romande
International Maritime Services Co. Ltd.
Lenz & Staehelin
Moore Stephens Refidar SA
Plus d'informations et le détail complet des avantages pour les membres du Cercle sur gtg.ch/cercle
Inscriptions
Cercle du Grand Théâtre de Genève
Gwénola Trutat
Case postale 44
1211 Genève 8 +41 22 321 85 77 (8 h-12 h)
cercle@gtg.ch
Compte bancaire
No 530290
Banque Pictet & Cie SA
Organe de révision
Plafida SA
Oratorio de Giovanni Battista Pergolesi Nouvelle production 10 au 18 mai 2025
Tout le génie du prodige italien Pergolèse est ici décuplé.
angélique
L'interprétation angélique de Jakub Józef Orliński et de Barbara Hannigan, cheffe et soprano, étire le cri de cette sublime douleur magnifiée par Romeo Castellucci.
Baryton
James Baillieu, piano 15 mai 2025 — 20h
Fidèle à sa curiosité musicale, le baryton allemand Benjamin Appl, accompagné de son complice James Baillieu, fait dialoguer le cycle Six Songs from A Shropshire Lad de George Butterworth avec l'œuvre de Gustav Mahler.
Chorégraphie de Damien Jalet 17 mai 2025
Fasciné par le mythique festival japonais Onbashira, Damien Jalet s'en inspire pour rassembler ses deux pièces Skid et Thr(o)ugh, le temps d'une soirée unique.
IMPRESSUM
Directeur de la publication
Aviel Cahn
Rédaction
Michaël Rolli
Sabryna Pierre
Traduction
Michaël Rolli
Relecteur
Patrick Vallon
Photo couverture
© Diana Markosian
Réalisation graphique
Sébastien Fourtouill
Impression
Atar Roto Presse SA
Grand Théâtre de Genève
Boulevard du Théâtre 11
Case postale 44
1211 Genève 8
Standard +41 22 322 50 00
Billetterie +41 22 322 50 50
Contact info@gtg.ch gtg.ch
#WeArtGTG
Skid / Thr(o)ugh
Chorégraphies de Damien Jalet
Ballet du Grand Théâtre de Genève
La promotion et la transmission de l’excellence font partie de nos missions.
Partout où nous sommes présents, nous soutenons celles et ceux qui, à travers leur art, incarnent ces valeurs. En Suisse où nous sommes implantés depuis 1876, nous sommes fiers d’être le partenaire principal du Ballet du Grand Théâtre de Genève. Aux côtés de nos clients, nous conférons à leur patrimoine une stature unique et pérenne. Indosuez Wealth Management est la marque mondiale de gestion de fortune du groupe Crédit Agricole et est présent en Suisse via CA Indosuez (Switzerland) SA. Dans son ensemble, le groupe Indosuez Wealth Management est présent dans 16 territoires et compte environ 4 000 collaborateurs.
CA Indosuez (Switzerland) SA
4, Quai Général Guisan - P.O. Box 5260 - CH-1211 Genève 11 ca-indosuez.ch