Colloque de « Génération entreprise – Entrepreneurs associés »
« Fuite de nos entreprises, de nos capitaux, de nos talents : quel avenir pour la France ? » Assemblée nationale – Jeudi 6 décembre 2012 Olivier DASSAULT Député de l’Oise, Président de « Génération entreprise – Entrepreneurs associés ». « Si nous sommes réunis ce matin, c’est pour initier un début de reconquête
intellectuelle pour notre famille politique », a déclaré Olivier Dassault. En effet, « il ne peut y avoir de victoire électorale sans domination intellectuelle ». C’est pourquoi, « Génération entreprise -‐ Entrepreneurs associés », groupe qui rassemble plus de 80 Députés et de nombreux entrepreneurs, « a l’ambition est d’être une force de frappe politique et intellectuelle pendant les cinq prochaines années ». Le Député de l’Oise a poursuivi : « L’économie n’est pas une idéologie ; elle n’est ni de droite ni de gauche, mais elle a besoin d’être défendue, surtout lorsque l’on voit ressurgir, des limbes du passé, le spectre de la « nationalisation » que l’on croyait définitivement oublié ». « Pour le Gouvernement actuel, réaliser des profits « En France, le succès est mal vu et nos n’est pas vu comme pouvant bénéficier à entrepreneurs sont toujours l’objet de l’ensemble de l’économie, mais comme une activité suspicions » suspicieuse. Le mouvement des pigeons est venu nous rappeler que trop c’était trop », a-‐t-‐il ajouté. Olivier Dassault s’est ensuite interrogé : « Augmentation généralisée des impôts, taxe à 75 %, nationalisation, climat anti-‐entreprise… On s’étonnerait presque qu’il reste encore des entrepreneurs en France, mais, peut-‐être, n’est-‐ce qu’une question de temps ? S’il est vrai, et c’est à craindre, que nous assistons à un exode des cerveaux et des capitaux, peut-‐être serait-‐il temps de réfléchir à comment les retenir ? ». « Par une fiscalité, parfois totalement confiscatoire, le pouvoir socialiste semble pousser de plus en plus de Français à choisir l’exil fiscal. Mais combien sont-‐ils depuis 6 mois ? Où vont-‐ils ? Quels sont les outils dont nous disposons ? », a demandé Olivier Dassault aux intervenants. Le Président de GEEA a conclu son intervention par ces mots : « J’espère qu’à la fin de ce colloque nous nous quitterons mieux armés, dans nos têtes et dans nos cœurs, pour penser la société qui nous entoure, esquisser des solutions et entamer la longue marche vers la reconquête du monde des idées ».