COUP DE THEATRE …
Annoncé le 7 septembre à l’Espace
Mosaïc de Lisieux
CAROLE
Au programme officiel du dispositif Génération compétences, il est fait mention d’un projet collectif. Au même titre que les 2 stages de 15 jours à effectuer en entreprise, les 3 numéros de la lettre d’info, les sessions de FOAD (Formation ouverte à distance) sur des thématiques liées à l’emploi ou à des sujets de sociétés, la refonte des CV, la rédaction des lettres de motivation, la concrétisation d’un projet professionnel…
Le cahier des charges tient en 1 ligne : il doit traiter de l’employabilité des seniors et se tenir en présentiel.
Les 3 promotions précédentes ont fait le choix d’organiser des salons : le dernier ciblé « Centres de formation », le précédent « Agences d'intérim » et le premier groupe, quant à lui, avait choisi un salon de l'emploi autour d’Agences d'intérim entreprises. Dont acte…
Allait-on suivre la piste de nos prédécesseurs ? ou réfléchir différemment, ailleurs.
Dans projet collectif, il y a collectif : chaque membre du groupe doit trouver et occuper pleinement sa place, participer de manière active à la dynamique du groupe en vue d’un résultat, bref, être acteur … Et une idée a émergé, balbutiante, aux contours imprécis. Le tout premier jour, lors de l’incontournable tour de table où chacun doit se présenter, la question a été posée : dans l’idéal, qu’aimeriez-vous faire, quel est votre projet professionnel ?
Beaucoup savaient ; des envies non réalisées qui traînent, enfouies parfois depuis l’enfance. Qui ne se sont jamais réalisées, parce que l’occasion et la motivation ne se sont jamais présentées ou
bien parce que cela paraissait trop compliqué lorsqu’il est question de faire seul.
Alors, et si c’était possible … de faire ensemble et de manière individuelle, de mettre en commun les compétences, de partager les savoirs et de profiter des expériences. Le tout dans un environnement cohérent : un lieu à proximité de chez soi, ancré dans son territoire.
Et, parce qu’il s’agit d’imaginer, dans un contexte globalement anxiogène, pourquoi ne pas faire fi des contraintes réglementaires et économiques et rêver ce lieu sans préjuger de sa viabilité ? Pour raconter ce lieu, quoi de mieux qu’une représentation, une mise en scène et en perspective de toutes ces mini-histoires qui pourraient en constituer une seule et unique ?
Le projet est ambitieux. Souhaitons-nous de trouver l’inspiration et les moyens de rendre tangible, digne d’intérêt cette idée de tiers lieu.
Et beaucoup de courage pour oser grimper sur les planches !

Alors, Mesdames, Messieurs : à vos tablettes, réservez l’après-midi du 7 septembre prochain.
CAROLE
Nous sommes arrivés à mi-parcours. Cela fait 2 mois et demi que le groupe Génération compétences se réunit et avance. Chacun à son rythme. Des paroles se libèrent, des projets professionnels se peaufinent, des reconversions se confirment, des doutes persistent.
Thierry puis Véronique nous ont quittés pour l’emploi : l’aspiration à une reconversion n’a pas résisté à l’appel d’une proposition d’embauche. Être toujours à l’écoute des opportunités, c’est aussi ça être demandeur d’emploi de plus de 50 ans …
Les stages ont eu lieu et ont été riches d’enseignements : découverte pour certains, confirmation pour d’autres, tous sont revenus le sourire aux lèvres, rassurés sur leur capacité à s’adapter et intégrer une équipe. Un coup de boost réel dans la reprise de confiance en soi.
Visites de sites, interventions d’experts sur des sujets aussi variés que sophrologie, communication, psychologie ou travail en interim, le groupe ne chôme pas !
Le projet collectif s’est invité sur l’emploi du temps : il va mobiliser beaucoup de ressources en temps, en créativité, en enthousiasme et a déjà suscité rires et interrogations.

Bonne lecture !
La période de stage a été salutaire pour tous : intérêt pour une déccouverte ou une confirmation, immersion réussie dans le monde des entreprises.
Le groupe Génération Compétences Force 50.4 décide de profiter de ce job-dating pour mener une enquête sur «lemployabilité» des seniors auprès des entreprises présentes. Les interviews étaient effectuées en binômes, sur la base d’un questionnaire étudié à l’avance. L’accueil et la disponibilité des responsables du recrutement sur place a été immédiat et nous tenons à remercier très chaleureusement pour la confiance et les éclairages donnés: l’Intermarché de Lisieux, la SCA Normande, le Groupe Mary, lentreprise Charal, lenseigne Leclerc de Lisieux, Zalkin, Supplay, GE14, la Mairie de Lisieux, Tacher Acogex, AFIGEC, le GRETA, la Caisse d’Épargne, lArmée de lair, les Transports Mertz, Netto Décor, le Groupe Gueudet, Keolis, le Super U d’Ouilly-le-Vicomte, McDonald’s et enfin actu.fr/Le Pays d’Auge. Nos interrogations se résumaient globalement aux demandes suivantes: «Pourvous,entant qu’employeur, quels sont les avantages à employerunsenior?», en précisant que nous parlions des seniors de plus de 50 ans, puis dans la mesure où les réponses ne pouvaient qu’être positives et enthousiastes, «Mais y aurait-ildesfreinsàl’embauchedesseniors?» et «Pour vous, existent-ils des postes qui conviennentplusauxseniors?».
Les réponses furent généralement semblables, positives et enthousiastes comme nous nous y attendions. Nous ne citerons donc pas nommément nos aimables interlocuteurs. «Lesavantages?Oh,ilyenaplein!»
Viennent en premier l’expérience, avec la compétence et le savoir-faire, la disponibilité car les enfants ne sont plus à charge,
L’employabilité des seniors
XAVIER, YVES

Nous avons réalisé des interviews auprès d’entreprises sur l’employabilité des seniors de plus 50 ans.
Nous sommes allés voir 4 entreprises lors du job-dating de Lisieux le 03/05/2023, qui sont Fiteco (cabinet de gestion), l’Intermarché de Lisieux, Netto Decor (entreprise de nettoyage), Mertz (entreprise de transport). Dans l’ensemble, il ressort de ces entretiens que pour les métiers pointus les seniors sont les bienvenus à partir du moment où leurs compétences correspondent aux postes à pourvoir et où aucune formation n’est nécessaire. Pour les métiers physiques, il y aura des réticences, mais pas incontournables.

En conclusion, il apparait que la France n’a pas encore la culture de l’emploi des seniors, ce qui engendre des obstacles qui souvent n’ont pas lieu d’être. Mais ne désespérons pas, devant les pénuries de main-d’œuvre entre autres, les mentalités évoluent et donc en faisant valoir notre motivation et les bénéfices de nos diverses expériences, les portes s’entrouvrent
l’engagement et la motivation, le sens des responsabilités et le sérieux, sans oublier la fidélité, héritée d’une part d’une génération qui en connait la valeur et d’autre part de la nécessité de garder un emploi durement trouvé passé un certain âge. «Un senior ne cherche pasunpostepourchanger2ou3ansaprès etlafidélitéentrainelamotivation».
Seule la visite médicale d’embauche peut être un frein pour les postes qui nécessitent une bonne santé physique et une bonne vue, comme les conducteurs de cars; lesquels sont recrutés de 21 à 75 ans.
Pour tous les autres postes, certaines sociétés disent être prêtes ou habituées à offrir une formation, soit certifiante et qualifiante, soit de mise à niveau, particulièrement dans les domaines digitaux et juridiques ou comptables.
«Si la force physique est diminuée, c’est largementcompensé,c’estlamêmechosepour ledigitaletc’estrarequequelqu’unnepuisse apprendre».
Une société en particulier a évoqué des avantages qui sont bien réels mais rarement analysés. «Un senior est naturel, ses compétences ressortent dans son attitude et sonmanagement.Ildonneunecertaineforce aux projets de collaboration. Le mélange des jeunesetdesseniorsestparticulièrementpositif etpermetuneexcellentedynamiquedetravail. Lacohésionestmeilleuredanslemélangedes générations.Et,aveccequ’unseniorapporte et l’accompagnement que nous offrons, l’équilibreesttrouvé» «Oui, nous embauchons des seniors et nous faisonstoutpourlesintégrer»
Nous leurs avons posé trois questions types qui sont les suivantes :
-Avez-vous identifié des avantages au recrutement d’un senior ?
La réponse est oui : ce sont l’expérience acquise, les compétences, l’autonomie et la motivation.
Netto Decor a connaissance des aides pour l’embauche des seniors, la première est accordée par Pôle Emploi et la seconde prend la forme d’une rémunération exonérée des cotisations sociales familles pour un emploi durable et la mise en retraite d’office par l’employeur lorsque le salarié remplit les conditions d’une pension à taux plein.

-Y’a-t-il des freins ?
Non, si la personne est physiquement apte pour la grande distribution, pour le nettoyage et trop proche de la retraite pour le transport.
-Aujourd’hui, embauchez-vous des seniors ?
Oui !!! ?
Y a-t-il un problème culturel à l’emploi des seniors ? Malgré les obstacles, des portes s’entrouvrent.Job dating à l’espace Victor Hugo, le 3 mai 2023
Pour ces recruteurs, « l’âge n ’est qu’ un chiffre »
« Oui, nous embauchons des seniors et nous faisons tout pour les intégrer. »
VICTOIRE & J-B
« -C’est votre chef de stage au téléphone. Je viens de consulter votre lettre d’infos et le message est le suivant : il faut qu’on se voie le plus vite possible. Je répète : le plus vite possible. » Librement commenté d’après un dessin de Voutch

Un stage, c’est d’abord une immersion dans l’entreprise, un rythme, le retour de la confiance en soi
XAVIER


Ce stage, en tant que Commercial Agence chez Rexel France à Lisieux, m’a permis de reprendre le travail en entreprise et avec lui, un rythme de travail et la confiance en moi.
J’ai effectué les taches en autonomie, lesquelles sont la réception et la mise en rayon du réassort du stock, le retrait des commandes des clients, le rangement des rayons, l’identification et l’adressage des articles, la préparation des commandes, des retours matériels, des inventaires tournants et l’utilisation du système informatique pour la réalisation de ces tâches. Avec l’aide du Commercial Agence, j’ai pu faire des devis, des demandes d’avoir et des commandes.
En ce qui concerne le métier, j’ai validé les connaissances en électricité et matériel, ainsi que les savoir-être que sont la ponctualité, la politesse, l’écoute, la curiosité, l’autonomie, le respect des consignes. Je n’ai pas pu accueillir les clients et les conseiller par manque de temps.
D’après mon maitre de stage, je suis une personne très volontaire, qui comprend et respecte les consignes. Je recherche l’échange et pose des questions. Je me suis très bien intégré à l’équipe. J’ai été très bien accueilli par celle-ci, qui a été très conviviale et disponible quand je posais une question ou demandais un renseignement. Merci à Thierry, Mathieu et Laurent.
Ce stage m’a permis de valider une des voies auxquelles je pensais pour ma recherche d’emploi.
CONTACT : lisieuxpuissance50.4@gmail.com
SYLVIE
A la suite de l’accompagnement prodigué par l’IRFA à travers divers méthodes et outils, il est ressorti que mon premier stage professionnel se ferait en hôtellerie pour découvrir le métier d’hôtesse d’accueil. Après une recherche de lieu d’accueil, j’ai effectué celui-ci à l’hôtel PREMIERE CLASSE de Lisieux
Ce stage m’a permis :
- D’observer tout ce qu’implique ce métier en charge de travail
- De savoir quelles sont les qualifications, savoirs et savoir-faire pour ce poste
- De constater les diverses contraintes liées à ce métier Être sur place, plongé dans l’ambiance, permet de constater, voir, analyser si cette activité est dans mes capacités, compétences et si l’éventuelle formation est envisageable.
Toutes les contraintes liées à ce métier telles que : le travail à temps partiel, la polyvalence, le travail le week-end, le travail saisonnier n’en sont pas pour moi, donc c’est positif.
L’obstacle sera la manipulation du logiciel de gestion. J’ai une connaissance de base en informatique uniquement.

Maintenant je dois trouver des réponses à mes questionnements, une porte semble s’ouvrir, cela a fait naître des idées et des envies ……. Peut-être un projet professionnel en vue.
Je remercie toute l’équipe de l’hôtel pour son accueil, sa gentillesse, la patience avec laquelle elle a supporté mon œil observateur ainsi que toute mes questions.
COMITE DE REDACTION : YVES, XAVIER, VICTOIRE, VERONIQUE, VALERIE, THIERRY, SYLVIE, SYLVIA, SEBASTIEN, SANDRINE, JEANNE BENEDICTE, FRANCK, CAROLE, BRUNO
Quand un stage confirme
VALERIE
Comment ne pas avoir apprécié mon premier stage dans l’école Bon Pasteur de Lisieux ? J’ai toujours aimé les enfants et souhaité être puéricultrice. Depuis ce stage de découverte, je sais que m’occuper d’eux est ma vocation.


Tout s’est très bien passé, ce métier est vraiment en relation avec les gens, les enfants bien sûr, mais aussi la maîtresse et les parents. Comme missions, dès le matin j’aidais à la préparation du matériel puis assistais les enfants au vestiaire, à se laver les mains et aller aux toilettes, à la cantine et à la prise des repas; j’ai animé des ateliers de dessin, de puzzle, de chant et aidé les enfants pour la sieste. En fin d’après-midi, je nettoyais et désinfectais les locaux et attendais les parents avec la maîtresse.
Les enfants sont trop agréables, les rapports avec la maîtresse et l’ATSEM présente en classe aussi. Ce stage a été magnifique et bénéfique pour moi. Oui, je veux continuer dans ce métier. J’aime bien être avec les enfants, j’ai eu de très bons résultats de stage et d’excellentes relations avec tous. En accord avec la formatrice de l’Irfa, je bifurque donc immédiatement vers une formation spécialisée qui me permettra d’être qualifiée pour trouver un emploi dans la puériculture.
SANDRINE
Intégrée au sein de l’école maternelle Jean Macé, j’ai pu y découvrir du 23 mai au 2 juin les métiers d’ATSEM, AESH et éducateur spécialisé. Cette période de stage me conforte dans mon choix de travailler au plus près des enfants. Même si nos têtes blondes ont de l’énergie à revendre et peuvent être bruyantes, cela n’enlève rien aux plaisirs qu’elles apportent, la joie, la spontanéité, le désir d’apprendre … Pouvoir les aider au quotidien (hygiène, ateliers, repas, jeux…) est vraiment ce que je souhaite faire dans un futur proche. Je désire intégrer une formation pour obtenir le DEAES qui sera une première étape dans la construction de mon nouveau projet professionnel … A suivre ….
Quand
FRANCK
Le stage de découverte comme vendeur à l’Espace Culturel de Leclerc à Lisieux, dans le cadre de la formation de l’Irfa, « Génération Compétences », s’est très bien passé.
J’ai effectué des tâches de conseil auprès des clients, dans le département « Musique et films », quelques-uns d’ailleurs m’ont demandé des choses bizarres, voire bizarroïdes. Musiques ou films inconnus et sans doute introuvables, requêtes peu courantes dans lesquelles on s’investit à leur demande sans jamais les revoir. Je transportais également les palettes avec un transpalette pour les remonter du sous-sol, je vérifiais les bons de commande, récupérais les commandes et mettais en rayon les livres. Je m’occupais des contacts avec la clientèle, vérifiais certaines informations ou modes de travail avec mes collègues et prenais les commandes. J’ai donc été obligé d’utiliser le programme de Leclerc
J’ai donc effectué mon stage du 22-05 au 02-06 à l' EHPAD du Mont Joly à Trouville. C’était une immersion complète dans ce monde où, au vu des différentes pathologies, aussi bien physiques que cognitives dont souffrent les résidents, Tout est question d'adaptation.
Que ce soit au niveau des prises de repas, au niveau des toilettes, du comportement qui peut parfois s'avérer problématique ou de la communication qui, quant à elle, peut revêtir différentes formes, différents vecteurs, tout est sujet à adaptation.
Bref, un vrai et beau métier qui, malgré ses contraintes et sa complexité, n’en est que plus passionnant. Belle expérience. A suivre ….
sur l’ordinateur mais étant motivé j’arrivais plus tôt pour combler mes lacunes et être opérationnel.
Tout a été très bénéfique mais malheureusement il semble que les livres et les CD soient appelés à disparaître d’ici quelques années à cause du succès des plateformes de vente et des téléchargements. Je me pose donc la question, est-il judicieux de continuer dans cette voie ?

une vocation et fait bifurquer vers une formation spécialisée
on découvre qu’un métier est fait pour nous, mais qu’il est amené à disparaître…YVES
Reconversion après 50 ans …

De palefrenier à modeuse SYLVIA
Être entourée d’habits et les vendre, voilà un métier qui m’attirait ! Obligée de me reconvertir à la suite d’un accident, j’ai abandonné le métier de palefrenier dans un haras pour travailler dans un cadre qui me plaît, c’est-à-dire la mode. Durant 15 jours j’ai effectué un stage pour confirmer ce projet et me diriger vers une formation qualifiante dans la vente et devenir conseillère en habillement. Effectué dans le magasin « A l’heure des marques » qui se situe à Lisieux, j’ai réalisé les tâches classiques d'une vendeuse et conseillé les clients. Le stage m’a permis de découvrir ce métier que j’apprécie beaucoup, avec une équipe très à l’écoute et proche du client, un magasin très agréable et bien agencé.
Secrétaire médicale au bloc opératoire ou en cabinet médical,

VERONIQUE
J’ai été reçue par Catherine et Valérie, respectivement secrétaire administrative et chef du service, qui m’ont invitée à me changer pour pouvoir entrer dans le service, afin d’éviter toute contamination. Je ne m’attendais pas à m’habiller en veste et pantalon bleu, charlotte et masque. Une fois entrées nous ne ressortons qu’à la pause de midi et devons nous changer à nouveau. Ce stage était tout à fait différent de ce que j’ai connu auparavant en tant que secrétaire médicale réceptionniste. Mes tâches étaient ici plutôt administratives, devant travailler avec deux écrans et deux logiciels spécifiques pour les établissements médicaux (OSOFT et SIGEMS).
Nous recevons les livraisons chaque jour (implants, plaques, vis, etc…) des différentes entreprises, devons vérifier les bons de livraisons, puis les enregistrer

Des stages très positifs
ensuite en stock dans un des logiciels. Après avoir vérifié les facturations, car avec l’inflation les prix ont augmenté, nous transmettons les factures au service de comptabilité. Ensuite, en fonction des opérations réalisées en salle d’opération, nous allons dans les dossiers d’hospitalisation afin de sortir du stock ce qui a été posé pour le patient ; ainsi la commande est renouvelée automatiquement pour les interventions à venir. Autre tâche, nous envoyons au laboratoire les prélèvements effectués sur les patients afin de les analyser pour décider de la suite de leur parcours, traitement ou autre protocole.
Ce stage a été une bonne découverte pour moi, il m’a permis de visualiser les différentes tâches du bloc opératoire, j’apprécie le temps et la patience que m’ont accordé Catherine et Valérie.
Pour Victoire, le stage en tant que vendeuse conseil en boutique a été bénéfique, aussi bien pour la reprise de confiance en soi que pour la confiance en une équipe.
Pour Sébastien, qui a effectué ces 15 jours d’immersion en tant qu’agent des espaces verts et de la voirie, il a pu vérifier son employabilité et axe ses prochaines démarches pour un retour à l’emploi. Il devrait tenter sa chance à la Mairie de Lisieux.
deux métiers différents
Perrette et son truck repeint en rose vif
J-B
Restauration légère dans un club privé à l’anglaise ? à emporter dans un truck pour les particuliers et les entreprises ? sans gluten/sans lactose/sans sucre, bio/cru/à base de plantes sauvages, pour un public privilégiant sa santé ou le goût de certaines modes ?
Ce métier m’a toujours tentée, gourmande et ayant beaucoup reçu.
Passer à l’action est une autre paire de manches et faire un stage au restaurant Le Havre à Orbec était l’opportunité parfaite.


Dans la réalité, le patron qui m’a reçue avec tant de sympathie vient de reprendre les lieux, avec des investissements nombreux et dépendants du CA du restaurant, la clientèle étant à recréer. Il se concentre sur de nombreuses tâches avec une énergie incroyable et un personnel encore restreint. Je me suis donc jetée avec plaisir dans les activités qui se présentaient : plonge, nettoyage, désinfection, lavage et essorage, coupe, comme aux traductions des menus en anglais, à la création de flyers pour la fête du Camembert et la fête de la Musique, l’étude de la concurrence sur divers réseaux, de la réglementation, d’astuces culinaires pour les soirées-concerts et enfin de recherche d’applications pouvant simplifier le quotidien ; et posé les premières bases pour la création d’un site web simple.
J’ai observé avec un profond intérêt ce qui se passait en cuisine et essayé de faire quelques propositions de soirées ou d’approches commerciales différentes, j’aurais souhaité poser bien plus de questions sur le fonctionnement et les coûts d’une entreprise pareille mais la charge de travail et le nombre de questions importantes à régler par le gérant qui faisait tout à la fois n’ont pas permis d’aller très avant.
J’ai passé deux semaines très agréables, la gentillesse, la sympathie, le courage rencontrés étant bienfaisants et créant une excellente ambiance.
Le bilan pratique ? J’ai pris conscience que le coût des ingrédients que j’utilise pour l’élaboration de mes plats expérimentaux est infiniment supérieur à celui d’un restaurant de ce type, avec un impact important sur les coûts de revient. Seule une étude ad hoc me permettrait de savoir comment les restaurants spécialisés tirent l’équilibre financier de leurs propositions.
J’ai eu la confirmation que je suis plus attirée par des entreprises, en création ou en phase de difficultés financières, requérant donc énergie, disponibilité, courage et de jeter toutes ses forces dans un challenge. Ainsi qu’une sensibilité et une attention données à l’être humain dans toutes ses dimensions, bien au-delà de ses aptitudes professionnelles. Ce sont les gens qui m’intéressent, leur force vive, leur engagement, leur flamme. J’ai la chance de pouvoir m’enthousiasmer facilement pour un projet, « voyant » presque toujours un but, une transformation, pleins de promesses.
Cette réflexion en amène une autre. Serait-il souhaitable de proposer un service de conseils à des TPE et PME ? Sous quelle forme juridique, qui assure un maximum de sécurité ? Que proposer ? Où va mon instinct, faisant la part de la peur de me lancer et de croire en mes capacités et le besoin essentiel d’équilibre et d’harmonie dans cette seconde carrière ? Elle sera difficile financièrement, autant prendre le temps de respirer et avoir une vie intérieure qui, elle, n’a pas de prix, sans courir trop loin.

Ou pourquoi faire coller les rêves et la réalité est une autre paire de manches
Anne-Sophie Boncoeur avec Sylvie, dans le jardin du FJT où a lieu la formation

Le bien-être au travail : la sophrologie avec Sophie Boncoeur
SYLVIE
Le bien-être au travail ? On parle de plus en plus de ses bienfaits et ses avantages. Alors voici un retour de notre expérience de sophrologie. La sophrologie emploie un ensemble de techniques qui vont à la fois agir sur le corps et sur le mental. Elle combine des exercices qui travaillent sur la respiration, la décontraction musculaire et l’imagerie mentale (ou visualisation), des exercices de relaxation dynamique qui sont des mouvements doux associés à la respiration. Toutes ces techniques permettent de retrouver un état de bien-être et d’activer tout son potentiel. La sophrologie permet d’affronter les défis du quotidien avec sérénité.

Anne-Sophie BONCOEUR exerçait une activité de manager dans la formation professionnelle et de conseil à la personne.
C’est donc dans cette continuité d’accompagnement qu’elle pratique aujourd’hui. Elle a été formée à l’« Institut de sophrologie de Paris » et a obtenu une certification enregistrée au RNCP. Elle intervient en tant que sophrologue pour les particuliers, les entreprises et les milieux associatifs. Sa motivation est de rendre la personne actrice et autonome de son mieux-être, cette méthode ne se substitue pas à un traitement médical mais en est complémentaire. Il est donc essentiel de connaître les limites de la sophrologie.
Mieux nous projeter dans un futur emploi avec l’accompagnement de Mme Hamel, psychologue du travail
YVES
Dans le cadre de la formation, nous avons rencontré Madame Hamel qui intervient en tant que psychologue du travail.
Jusqu'à présent, lors de nos deux rencontres, nous avons pu travailler de manière ludique sur la confiance en soi, sur nos besoins et nos attentes par rapport au travail avec la pyramide de Maslow comme support, ainsi que sur la motivation, avec ses hauts et ses bas. Ces exercices ainsi que leurs commentaires, nous ont permis de mieux nous situer par rapport au travail en fonction de nos situations personnelles mais aussi de notre dénominateur commun à tous : le fait d'avoir plus de cinquante ans et d'être en recherche d'emploi.

N'hésitez pas, si l'occasion se présente, cet exercice s'avère tout à fait digne d'intérêt !
Un grand merci à Madame Hamel pour sa pédagogie, son dynamisme et sa bonhomie.
La communication : Tout un programme !
SYLVIA
Le 12 mai dernier, le groupe a été dirigé par Mr Velot, intervenant extérieur. Son objectif : nous apprendre ce qu’est la communication et nous conseiller sur des méthodes et le comportement que nous utilisons dans la vie quotidienne de tous les jours. Durant la journée, nous avons réalisé des exercices sous forme de jeux simples et sympas. Cela va me servir tous les jours, me canaliser, m’aider à gérer mon stress, ma respiration et surtout, être moins nerveuse
Statistiques et indicateurs



Le département du Calvados





A table !
Des recettes savoureuses à tester sans modération
Les œufs cocottes
Une recette facile, pas chère et appréciée autant par les enfants que par les adultes.
VERONIQUE
Avoir des ramequins que l’on beurre, y ajouter du jambon coupé en morceaux.
Y casser un œuf, couvrir d’une cuillère à soupe de crème fraîche, saler, poivrer et parsemer de gruyère râpé.

Mettre les ramequins au bain-marie dans un four à 180° pendant 10 à 15 min.
Et maintenant, dégustez !
Cocotte de rôti de porc aux pommes, sauce au cidre brut
INGREDIENTS
1 rôti de porc de 1,2kg
3 pommes 10 gr beurre
1 oignon
1 gousse d'ail
4 brins de thym
1 feuille laurier
75 cl cidre brut
1 c à soupe fond de veau huile d'olive sel et poivre 100gr roux blanc
1 commencez cette recette de rôti de porc au cidre en pelant et en éminçant l'oignon. Faites chauffer le beurre et un peu d'huile dans une cocotte et faites dorer le rôti de porc à feu vif de tous les cotés

2 retirez le rôti de la cocotte, baissez le feu, ajoutez l'oignon et laissez le suer 5 min, sans coloration. Remettez le rôti, salez et poivrez. Ajoutez le bouquet garni (thym, laurier), 1 cuillère à soupe de fond de veau et l'ail pelé et pressé. Versez le cidre et portez à ébullition. Baissez le feu, couvrez et laissez mijoter à feu doux pendant 30 min.
3 lavez les pommes, coupez-les en quartiers et ôtez les pépins. Ajoutez les pommes dans la cocotte et poursuivez la cuisson 20 min. VérifieZ la cuisson du rôti.
4 Mettez le rôti en tranche dans un plat de service avec les pommes. Portez à ébullition les jus de cuisson ,baissez le feu et laissez réduire un peu. Faire un roux blanc, ajoutez le jus de cuisson et laissez cuire 5 à 10 min en surveillant. Vous pouvez mettre une cuillère de crème et de confiture de fruits rouges. Servez bien chaud
Tarte normande
Ingrédients pour 1 tarte
normande de 24 cm :
1 pâte brisée
3 ou 4 pommes selon leur
taille
250 g de crème fraiche
4 oeufs
90 g de sucre en poudre
2 cl de Calvados (=1,5 bouchon)
1/2 cuillère à café de cannelle moulue
1. Etalez la pâte sur une épaisseur de 4 mm environ. Détaillez le fond de tarte en vous servant du cercle comme emportepièce et reformez une boule avec les chutes.
2. Ré-étalez cette boule de pâte et découpez des bandes de la hauteur de votre cercle à tarte. Disposez les bandes tout autour du cercle. Piquez avec une fourchette et placez 1 heure au réfrigérateur.
3. Préchauffez le four à 190°C. Dans un récipient, mélangez ensemble la crème fraîche, le sucre en poudre, les œufs, le Calvados et la cannelle. Réservez.
4 Lavez et épluchez les pommes. Coupez-les en morceaux.
5. Versez les morceaux de pommes sur le fond de tarte.
6. Versez maintenant la crème directement sur les pommes.
Au-delà de la connaissance des secteurs qui recrutent, le plus difficile pour nous est de trouver l’adéquation entre métier demandé et nos capacités à l’exercer.
https://www.iletaitunefoislapatisserie.com/
7 Enfournez 40 minutes. Attention, surveillez bien la coloration. Si les pommes commencent à noircir, recouvrez la tarte normande d'une feuille de papier alu pour les protéger.
C'est prêt ! Laissez tiédir avant de démouler.
Vous pouvez servir cette tarte avec un peu de sucre glace saupoudré dessus, ou bien avec... une bonne crème fraîche !
Le déploiement de l’intelligence artificielle : une révolution industrielle et …humaine ?
Cemétier qui n’existait pas
il y a deux mois pourrait devenir le plus recherché d’ici deux ans
OUEST FRANCE
Depuis quelques mois, des photos ou des textes générés par des intelligences artificielles apparaissent en ligne. Et pour maîtriser ces outils, de nouveaux métiers sont apparus. Notamment celui de prompt engineer ou « ingénieur de saisie » en français. Explications.
Les programmes d’intelligence artificielle (IA) risquent de bouleverser des pans entiers de certaines professions. 300 millions d’emplois pourraient être remplacés dans les prochaines années par les programmes informatiques d’IA, selon un récent rapport de la banque américaine d’investissement Goldman Sachs.
Mais de nouveau métiers pourraient aussi surgir, exigeant des compétences particulières face au développement de ces IA. C’est le cas de celui de prompt engineer, ou « ingénieur de saisie » en français. Un travail qui pourrait être particulièrement bien payé : environ 335 000 dollars (303 000 €) de salaire annuel, estime Bloomberg, agence de presse américaine spécialisée dans l’actualité financière.
Si ChatGPT et Midjourney, entre autres, deux outils basés sur l’intelligence artificielle, sont gratuits et accessibles à tout le monde, à quoi sert un prompt engineer ? « C’estlacapacité àgénérerdesrequêtescibléesdansdesIA,pouraméliorer la productivité des professionnels », nous explique Julien Perron, chargé de programmer un générateur d’images pour Ouest-France. « Lemétieracommencéàsedévelopperavec l’arrivéedeDall-E,maisilaprisson envolavecl’arrivéede Chat-GPT3», ajoute le spécialiste.

« Pas besoin de coder »
À noter que si l’intitulé du poste contient le terme « ingénieur », pour ce métier, il n’y a pas besoin de diplôme particulier ni « besoin de coder », nous assure Julien Perron. « Il suffit de savoir interagir avec l’IA, ajoute-t-il. C’est un métier empirique, qui s’apprend en le pratiquant. C’est bien, quand on parle à une IA générant du texte, de connaître les subtilités du langage. Et pour les IA générant de l’image –comme Midjourney – c’est bien de connaître l’image, la mise en scène, le graphisme ».
Des requêtes précises pour de meilleurs résultats
Exemple avec deux requêtes différentes. L’une assez vague, l’autre beaucoup plus précise. Dans le premier cas, on demande à Midjourney de générer des images en se basant sur trois mots : « tour Eiffel », « automne », « soleil ».
Retrouvez l’article complet : https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir
Dans la deuxième requête nous avons demandé à l’IA de réaliser les quatre mêmes images, mais cette fois en précisant les termes comme suit : « Une photographie réaliste de la tour Eiffel par une journée d’automne ensoleillée, prise au Canon EOS R7, 8K. » Le résultat proposé par l’IA est différent du précédent. Dans ce deuxième cas, la tour Eiffel apparaît de plus loin, sous un ciel bleu, dans des proportions plus réalistes. À ces caractéristiques s’ajoutent également des détails de premier plan comme des branches et des feuilles d’arbres suggérant l’automne, qui auraient pu être utilisées par un vrai photographe pour réaliser une photo plus esthétique.
SALAIRE ANNUEL
ESTIME PAR BLOOMBERG : ENVIRON 300 000 € !
Plus la requête sera précise, en utilisant les bons termes, plus l’algorithme sera efficace. Sur le réseau social LinkedIn, les utilisateurs sont nombreux à vanter le métier de prompt engineer. François de Viry, conseiller en stratégie, explique qu’il suffit « d’avoir une compréhension fine du langage humain,êtrecréatifetl’espritunpeuhacker ». Le nombre d’offres augmente lui aussi, de plus en plus depuis le début d’année, relève la chaîne de télévision RMC.
Alors pour maîtriser le prompt, terme utilisé dans le langage technique pour désigner le moyen de communication entre l’humain et l’intelligence artificielle, rien ne sert d’être diplômé en science. Il suffit de simplement bien connaître la langue française ainsi que toutes les subtilités qui la composent.