MAG GENERATION TRAIL 17

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Décembre - Janvier 2013

www.generation-trail.com © Photo : Pierre Alessandri

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17 Generation-Trail

Un voyage au Pays du Trail



Sommair

Dossier :

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La SaintéLyon

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Responsable et Directeur de la publication : Fabrice Breton Conception graphique - réalisation : Peggy Chopin - www.design-peggy.com - 06 74 29 48 25 Contact : Tél : 06 42 72 68 62 - contact@generation-trail.com

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Festival des Hospitaliers

Le pur esprit du trail règne à Nant depuis quatre ans.

Fe


Hos Le Festival du Trail !

Dans les paysages contrastés de l’Aveyron, le Festival des Hospitaliers est une ode aux valeurs du trail. Convivialité, partage, respect des coureurs et de la nature ont uni près de 1400 participants tout simplement conquis. Des Hospitaliers aux Templiers, il n’y a que quelques années. Sept années qui ont vu émerger l’ordre des Templiers en 1120 dans la lignée de l’ordre des Hospitaliers, né en 1113. Ironie de l’histoire avec, au XXIe siècle, la naissance du Festival des Hospitaliers 15 ans après celle du Festival des Templiers. Mais il serait trop facile et réducteur de présenter le Festival des Hospitaliers comme une sorte d’antithèse des célèbres Templiers. Pourtant, une semaine seulement après le grand rassemblement orchestré par VO2 à Millau, les Hospitaliers se parent d’une délicieuse saveur dissidente qui émane moins d’une réelle volonté des organisateurs que de l’atmosphère baignant le petit bourg de Nant. Ici, le village n’est pas de toile mais de pierres séculaires. Nulle trace de stands commerciaux, seulement une ancienne église où les coureurs découvrent les produits locaux avant de retirer leur dossard. Nulle démesure, seulement un événement à taille humaine avec trois épreuves au programme, 1 400 coureurs sur deux jours et 250 bénévoles mobilisés. Et, surtout, un maître mot : l’authenticité.

estival

Depuis leur première édition en 2010, née de la délocalisation des Templiers à Millau, les Hospitaliers ne cessent de grandir et s’épanouir.


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Festival des Hospitaliers

Le Trail des Hospitaliers (75,5 km, 4 000 m D+), le Trail Larzac-Dourbie (29,5 km, 1 350 m D+) et la petite nouvelle, La Nantaise (14,5 km, 500 m D+) réunissaient chacun près de 500 participants lors de cette quatrième édition. « J’ai tellement de plaisir à courir ici où tout le monde est chaleureux. J’éprouve beaucoup de bonheur à retrouver cette convivialité. Organisateurs, ne changez rien ! » Comme Karine Herry, les coureurs ont savouré l’ambiance et la qualité des parcours tout au long de ce week-end de novembre. Chaque départ était un intense moment d’émotion pour les trailers massés derrière l’arche de bois. Au son de la musique composée pour le festival par un musicien local et sous les applaudissements d’un public conquis, les pelotons s’élançaient dès samedi après-midi dans les chemins techniques de l’Aveyron. Terre de trail par nature, avec ses single tracks caillouteux, ses côtes impitoyables, ses descentes glissantes, ses grands espaces et ses chemins roulants. Terre de trail par passion, avec ses bénévoles encourageant tous

Fe

les concurrents, du premier au dernier sans exception. Terre de trail par conviction aussi, avec ses organisateurs fervents défenseurs des valeurs fondatrices de la discipline.

Portés par cette alchimie, les coureurs ont affronté des difficultés accrues par les conditions météorologiques. Sur le Trail Larzac Dourbie, David Andrieu remportait sa septième victoire sur l’épreuve en 2h42’38’’, devançant de près de 6 minutes son dauphin, Julien Decaso. « Nous sommes partis groupés puis j’ai pris mon rythme dans la première ascension. J’ai couru seul sans savoir si ça revenait derrière », confiait David Andrieu. Sur la nouvelle épreuve, La Nantaise, Michel Rabat (Team Salomon) décidait sur un coup de tête, quelques heures avant l’épreuve, de s’aligner au départ. « Il n’était pas du tout prévu que je coure. J’ai participé pour le plaisir. » Un plaisir couronné de succès puisque le Catalan s’imposait de justesse en 1h00’11’’ devant Maël Amalric (1h00’18’’).


Festival des Hospitaliers Le FROID et une atmosphère quasi-écossaise durcissaient la course.

5 heures du matin. L’obscurité régnait à Nant mais le petit village n’était pas franchement endormi. Sur l’esplanade herbeuse, 500 coureurs s’apprêtaient à vivre une longue aventure. La mélodie bien connue des festivaliers s’élevait dans la nuit tandis qu’un feu d’artifice illuminait les ténèbres. Un coup de fusil et le peloton s’échappait. La nuée de lucioles plongeait dans le brouillard humide qui allait envelopper les hauteurs tout au long de la journée. Le froid et une atmosphère quasi-écossaise durcissaient la course.

Les abandons se multipliaient, y compris aux avant-postes. Adrien Séguret, vainqueur de l’édition 2011, cédait à la fatigue à 15 km de l’arrivée, laissant le champ libre à Guillaume Thisse qui semblait alors promis à une belle victoire. Pourtant, revenant du diable vauvert, Sébastien Lefèbvre lâchait son rival dans l’ultime ascension. « C’était un scénario complètement improbable. Je suis resté à 10 ou 15 minutes des premiers pendant très longtemps. Tout en gérant mon


effort, j’espérais que, devant, ça lâcherait à un moment ou à un autre. C’est ce qui est arrivé », évoque celui qui avait terminé 7e de l’Endurance Trail des Templiers l’an dernier. Côté féminin, la casse allait bon train également. Victorieuse en 2011, Sonia Semmad abandonnait, laissant une voie royale à Karine Herry qui bouclait en 9h06’48’’ ce qu’elle appelait une « grande balade avec la tête dans les nuages ».

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Festival des Hospitaliers Au-delà de la performance, c’est avant tout une aventure sportive et humaine qu’ont vécu les 1 400 Hospitaliers. Une aventure respectueuse des valeurs du trail et tout simplement du sport. Comme une parabole, on retiendra l’histoire de Sébastien Lefebvre, Samuel Usson et Olivier Lyoen, respectivement 1er, 3e et 4e des 75 km. Après avoir parcouru des dizaines de kilomètres tous ensemble alors qu’ils ne se connaissaient pas, chacun prit son rythme de croisière. Mais ils retinrent surtout la richesse

Karine Herry

de leurs échanges. Et Olivier d’affirmer à l’arrivée, avec un sourire ravi malgré sa frustrante 4e place : « Samuel était plus fort que moi. Je suis sincèrement heureux pour lui. Je ne suis pas déçu car, au lieu de faire un podium, je me suis fait des amis. » Tout est dit. Texte : Marie Paturel Photos : Lionel Montico


trail made in larzac s r a m 24

2013

Saint-Georges-de-Luzençon (12)

i n s c r i p t i o n e n l i g n e : www.verticausse.com

Verticausse 37 km 1800m+ Verti 21 km 900m+ Verti’Cool 10 km 200m+ Rando . Repas

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St Georges de Luzençon

La Verticausse




d i a r d n a r G n o i n u ĂŠ R a l de


Pour ses 20 ans, le Grand a fait fort !

Pour ses 20 ans, le Grand Raid a fait fort ! Un parcours de 170 km avec 10 845 mètres de dénivelé positif, une météo capricieuse et autour des coureurs réunionnais, deux Espagnols favoris et des métropolitains en forme…

R


Raid

La folle traversée de l’île de La Réunion, du sud au nord, a été riche en rebondissements ! Les deux vainqueurs, Kilian Jornet et Emilie Lecomte, ont livré là une jolie performance ! Retour sur cette folle épopée…

d i a r d n Gra n o i n u é de la R


Kilian Jornet est sans doute le plus fou de cette Diagonale car dès le départ de la course, jeudi 18 octobre à 22h, il donne le ton avec son coéquipier Iker Karrera. Les deux Espagnols partent vite, très vite… à environ 20 km/h. En moins de quatre heures, malgré le froid et la pluie, ils rejoignent le premier gros pointage au km 35 : le volcan. En vingt ans de course, l’organisation n’avait jamais vu deux coureurs rejoindre aussi vite le Piton de la Fournaise ! En vingt ans de course, c’est aussi la première fois qu’aucun Réunionnais n’est dans le top 5. Derrière la doublette «Jornet-Karrera», on trouve les métropolitains Michel Lanne, Pascal Giguet et Arnaud Lejeune. Au lever du jour, Kilian Jornet et Iker Karrera pointent les premiers dans le cirque de Cilaos. En neuf heures, ils ont déjà parcouru plus de 90 km. «Pour l’instant, ça va... Mais la route est longue», sourit Jornet. Pour la première fois, les deux hommes se posent quelques minutes, avant de repartir ensemble dans le cirque de Mafate. Derrière eux, Michel Lanne et Freddy Thévenin, un Réunionnais. La nuit a été difficile et déjà de nombreux favoris ont abandonné comme Richeville Esparon (vainqueur du Grand Raid en 2003 et 2004), Vincent Delebarre (vainqueur en 2006) ou encore Thierry Chambry (vainqueur en 2007).


d i a r d n a r G n o i n u ĂŠ R a l de


A 9h, la première féminine, Emilie Lecomte, arrive à Cilaos. A la même heure, Iker Karrera est à Marla dans le cirque de Mafate, seul. Il pointe avec deux minutes d’avance sur son ami Kilian Jornet. Les deux hommes se retrouvent rapidement dans les sentiers et courent à nouveau ensemble.

Mais trente kilomètres plus loin, à Roche Plate, Karrera ne va pas bien. Il a mal au genou et à l’estomac. L’Espagnol ne rend pas son dossard mais annonce qu’il ne repartira peut-être pas… Derrière, ça bouge ! Michel Lanne abandonne. Freddy Thévenin également. Sébastien Buffard prend alors la troisième place, suivi de près par Antoine Guillon.


d i a r d n a r G n o i n u é R a l de Jornet est reparti seul à l’assaut du Maïdo.


Jornet est reparti seul à l’assaut du Maïdo. En moins d’une heure, il s’enfile la terrible montée de la Brèche : 3,2 km et pratiquement 1 000 m de dénivelé positif… Une broutille pour le Catalan ! Plus les kilomètres passent et plus l’écart entre lui et les autres se fait sentir. A Sans-Souci, à 35 km de l’arrivée, le petit Espagnol pointe à 18h04, une heure avant Antoine Guillon et Iker Karrera, finalement reparti. Mais cette fois-ci, c’est la fin pour Karrera. Il abandonne après 21h de course et 134 km dans les jambes. C’est Arnaud Lejeune qui devient alors troisième. Derrière, plus de 2 200 coureurs sont encore dans les sentiers et entament leur deuxième nuit blanche. Plus de 500 ont déjà abandonné. Emilie Lecomte, elle, impressionne encore. A 22h30, elle pointe à Sans-Souci. En plus d’être la première féminine, elle est 11ème au scratch ! Quant à Jornet, il continue son bout de chemin. A 23h47, il est au Colorado, le dernier pointage avant l’arrivée. Il reste 5 km à parcourir… L’occasion pour lui de s’amuser encore un peu ! Après tout, Guillon n’est qu’à une heure derrière ! Kilian Jornet arrive à la Redoute à 00h33, après 26 heures, 30 minutes et 10 secondes de course… Comme en 2010, l’enfant terrible du trail est accueilli comme un héros ! «La journée a été dure… On a mis 4h de plus qu’en 2010, ça veut dire que c’était beaucoup plus exigeant ! Les conditions météo étaient très dures parce qu’il y a eu des changements énormes…


d i a r d Gran n o i n u de la RĂŠ


On est partis sous la pluie, il faisait très froid au volcan après très chaud, encore très froid et très chaud… Vraiment ça, ça créé des problèmes ! Et la fatigue était présente aussi à cause du voyage de la semaine dernière. Je m’endormais dans les montées… J’ai pensé soit à abandonner, soit à m’arrêter, dormir une heure et continuer. Mais comme j’étais avec Iker et qu’on marchait bien, j’ai continué… Les Réunionnais m’aiment beaucoup et je les aime beaucoup ! Ce qu’ils m’ont donné, c’est exceptionnel ! Plus d’une heure après, à 1h44, c’est au tour d’Antoine Guillon d’arriver à la Redoute dans une ambiance plus calme, mais pas moins chaleureuse ! Le public commence à bien connaître le coureur… En effet, pour la troisième fois, le Français est sur le podium, mais jamais à la première place ! Guillon a terminé 2ème en 2007, 3ème en 2009 et à nouveau 2ème en 2012.


« J’aimerai bien gagner… Juste une fois pour voir ce que ça fait ! Il faudrait que ce soit une année où Kilian n’est pas là parce qu’avec lui devant, ça me paraît très compliqué… De toute façon, les années où il n’était pas là, je n’ai pas gagné non plus ! Je suis très content de cette course en tout cas car elle était énorme ! On a eu des conditions météo particulières qui l’ont rendue encore plus difficile ! Je suis parti prudemment, ce qui fait que j’ai pu en profiter jusqu’à la fin parce que j’étais bien. Mais j’avoue que j’ai eu aussi pas mal de pensées négatives. Parfois, quand je me mettais à songer à la suite du parcours, ça me faisait douter. Dans ces cas-là, il faut faire le tri et rester positif… En tout cas, il y a une immense ferveur ici, c’est ça qui fait la magie de cette épreuve !»

d i a r Grand n o i n u é R a de l


Les deux vainqueurs, Kilian Jornet et Emilie Lecomte, ont livré là une Dans un stade quasi désert, Arnaud Lejeune arrive discrètement au milieu de la nuit, à 3h39. Peu importe ! Le Français est heureux d’arriver… Tellement heureux qu’il en est touchant et qu’il fait rire les spectateurs, bénévoles et journalistes qui sont encore à la Redoute. « C’est génial… Mais j’en ai chié, vous pouvez pas savoir ! C’était dur, dur, dur… Les descentes, les cailloux… J’en peux plus ! Je suis content d’être arrivé, je vous jure ! J’en ai bavé dans la montée du Taïbit et dans la descente du Maïdo… Interminable ! Mais je suis resté longtemps avec Antoine (Guillon)… Et quand vous êtes avec un métronome comme lui, il gère le rythme… Il fait tout pour vous ! Il m’a bien tiré… Donc c’est un peu grâce à lui que je finis 3ème aujourd’hui… Je me suis promis que je ne referai jamais cette course ! Mais bon, c’est comme tout… Dans trois jours, j’aurai oublié et envie de recommencer ! » Erick Clavery et Christophe Le Saux terminent 4ème et 5ème de ce Grand Raid. Le premier coureur «péï», Mico Clain, arrive en 6ème position. Il pointe à la Redoute à 5h31, plutôt

surpris par sa performance : « Je savais que j’étais bien entraîné, mais j’étais là pour entrer dans le top 50, peut-être dans les 30… Sixième, c’est juste incroyable ! » Une heure et demi après, à 7h, le dernier coureur du Top 10 est attendu… Le coureur est en fait une jolie coureuse aux yeux bleus… Emilie Lecomte réussit là un double exploit : elle termine première féminine et 10ème au scratch ! Une performance que seule la Réunionnaise Marcelle Puy avait réalisé jusque là. « C’est top ! C’est énorme ! Mon résultat, je ne l’imaginais même pas… C’est la cerise sur le gâteau ! Le parcours est fabuleux. Tout ce que traileur cherche, il le trouve ici à La Réunion ! Et l’ambiance est si particulière… Je me suis vue danser le disco hier ! Il n’y a ça nulle part ailleurs ! Ce sont des moments juste incroyables !» Ce même matin, alors qu’Emilie Lecomte fête sa victoire, une terrible nouvelle tombe : un raideur a trouvé la mort dans les sentiers. Thierry Delaprez était un coureur expérimenté de 52 ans qui avait déjà participé deux fois au Grand Raid. La nouvelle se répand rapidement


dans les chemins et plombe l’ambiance. Pourtant, ils sont près de 4 000 dans les sentiers ce samedi. Car en plus des grands raideurs toujours en course sont venus s’ajouter les coureurs du Trail de Bourbon et de La Mascareignes. Le Trail de Bourbon (93 km) a été remporté par deux raideurs «péï» : Jeannick Séry et Daisy Pausé. La petite dernière des courses, la Mascareignes, longue de 63 kilomètres, a vu le sacre du Réunionnais Jean-Laurent Hoareau et de la métropolitaine Céline Dodin. Pour la première fois en vingt ans, la barre des 50 % d’abandons a été approchée pendant le Grand Raid. Du jamais vu qui s’explique par la difficulté du parcours mais aussi par la météo qui a rendu encore plus éprouvantes les conditions de la course. Sur 2 795 fous à avoir pris le départ, seuls 1 364 sont arrivés à la Redoute et peuvent aujourd’hui arborer fièrement leur t-shirt «J’ai survécu». Texte : Géraldine Blandin Photos : JP Vidot (Grand Raid) - Géraldine Blandin - Hervé Colin - Yann Sipili, Teddy Loricourt et Guillaume Bernardin

e jolie performance !

d i a r d n Gra n o i n u é de la R


Le

Gard

protège l’environnement www.gard.fr

Manifestation labellisée Gard pleine nature Ce label signe l’engagement du Conseil général et de ses partenaires dans le développement maîtrisé des activités de pleine nature, la connaissance et la préservation des espaces naturels gardois.

CEVEN’ TRAIL

Le Vigan - 30

Samedi 2 mars 2013

Trail aux Etoiles

Trail de l’Oignon Doux

ultra

58 km

21 km

1A0NS

Trail du Pays Viganais

11 km

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A. Guillon E. Gault P. Blanc …

le s t r aces des plus grands...



La SaintĂŠLyon


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En attendant la 60ème édition en 2013 de la plus ancienne et la plus grande des courses natures françaises, la mythique Saintélyon aura encore marqué les esprits dans la nuit du 1er décembre 2012 en réunissant l’ensemble des ingrédients qui ont construit sa légende. Les 12 000 coureurs inscrits sur les différentes formules, dont près de 6 000 sur le raid solo de 70 km, ont eu en effet à affronter des conditions hivernales particulièrement rudes avec un froid vif, une neige abondante sur le versant stéphanois et un terrain particulièrement difficile et piégeux, occasionnant des chutes fréquentes. Plus de 1 000 non partants et plus 3 000 abandons ont été enregistrés, confirmant que la Saintélyon, malgré un dénivelé abordable reste une épreuve sélective. Les images furent particulièrement féériques avec un serpentin de frontales infini sur les Monts du lyonnais couverts de neige, et des points de vue panoramiques sur le val lyonnais endormi. L’épreuve nocturne a de nouveau mis en lumière des héros avec de beaux vainqueurs et le sourire des milliers de finishers !

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La SaintéLyon Emmanuel Gault conjure enfin le sort... A l’avant du peloton, un homme a décrocher le précieux sésame. Emmanuel Gault a en effet conjuré le sort après être monté 3 fois sur la seconde marche du podium. Si le Suisse Alexandre Rognon pointait en tête jusqu’à la mi-parcours, puis une bagarre au coude à coude avec PierreLaurent Viguier jusqu’à 10 kilomètres de l’arrivée, Emmanuel Gault a su imposer un rythme soutenu pour enfin s’envoler vers cette victoire tant attendue. Après 5h16 d’efforts et 70 km dans les jambes, le sociétaire du Team Asics pouvait lever les bras au ciel pour savourer cette première place dans le Palais des sports de Lyon. De son côté, après avoir été distancé par le vainqueur de la nuit, PierreLaurent Viguier s’offrait tout de même un très belle seconde place en 5h22. Fabien Chartoire complètant le podium de cette édition 2012 en 5h29. Cathy Dubois s’impose ! Sur la course féminine, on attendait surtout Karine Herry sur la plus haute marche du podium, mais c’est finalement la Lyonnaise Cathy Dubois du Team Tecnica

qui réalise une magnifique course pour s’imposer en 7h13. Elle devance Liliane Cleret (7h22) et Anne Sophie Austrui (7h34). Karine Herry termine au pied du podium. Sur le relais de 2, c’est le Team Asics qui c’est imposé (Franck Bussière / Jean Christophe Bette).

Holzerny et Maurin s’offrent la Saintexpress !

Sur la Saintexpress (42km), victoire logique de Benoît Holzerny en 3h08 devant Stéphane Vinot (3h20) et Bruno Rey (3h23). Charlotte Maurin s’imposant chez les filles en 4h01. Laure Rebuffet et Sophie Rousselet complètent le podium. A n’en pas douter, la 60ème édition, programmée le 8 décembre 2013, sera une édition exceptionnelle à bien des égards et les organisateurs annoncent déjà une série de nouveautés qui devraient conforter le statut de rendez-vous majeur de la course nature. Texte : Pomme Depras / Génération-Trail Photos : Gilles Reboisson


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Fabie Antolinos et Nurias Picas triomphent... sous un vent glacial !

Nurias Picas


Les Templiers

Fabien Antolinos


Toute la rage d’Emmanuel Gault ...

Dimanche 28 février le 72 km de la Grande Course des Templiers a clôturé en apothéose le Festival des Templiers qui a rassemblé vendredi et samedi 7500 participants sur ses différentes courses. Malgré les conditions météorologiques difficiles le succès a été total. « Avec mon équipe, précise Gilles Bertrand, nous avons parfois mis en place des parcours de repli et le nombre d’abandons a été faible, preuve aussi que les concurrents étaient bien préparés. Dimanche la course ressemblait un peu à un trail hivernal. Elle comptait cette année comme cinquième et dernière étape de l’Ultra Skymarathon Series et aux habituels meilleurs Français s’est ajouté un beau plateau international concrétisé par un podium féminin 100 % étranger. » A Peyreleau au 22ème km de la Grande Course des Templiers, la Savoyarde Maud Gobert devançait de quelques secondes Emelie Forsberg et Nuria Picas. A Saint André de Vézines, 34ème km, l’Espagnole Nuria Picas avait pris définitivement les commandes devant la Suédoise Emelie Forsberg, la Britannique Lizzy Hawker et Maud Gobert. Un classement qui n’a plus évolué jusqu’à l’arrivée même si Nuria Picas a creusé puis contrôlé les écarts avec ses poursuivantes.


Les Templiers

Iker Karrera sous l’œil du Viaduc


Les Causses, Terre de Trail !

« Je n’en ai pas encore terminé avec ma coqueluche et suis satisfaite de ma quatrième place, la première chez les Françaises. Nuria, Emelie et Lizzy sont de grosses pointures internationales. J’aime bien me confronter aux meilleures, c’est ainsi que l’on progresse. » Scénario différent chez les hommes. Fabien Antolinos, team Terre de Running Ronhill, contrairement à Nuria Picas a progressivement construit sa victoire en montant en puissance au fil des kilomètres. A Pierrefiche, km 48,5, Fabien Antolinos talonné par Pierre-Laurent Viguier, Andy Symonds et Yann Curien, pointait en troisième position à 2 mn 7 s de Julien Rancon et 18 s de Miguel Heras. A la ferme de Cade, km 64,5, Fabien Antolinos devançait d’un peu moins de 2mn Julien Rancon, au coude à coude avec Miguel Heras. Andy Symonds était alors quatrième. «C’est ma plus belle performance de la saison, savoure Fabien Antolinos et je suis très satisfait d’avoir gagné. La Grande Course des Templiers reste la référence. La concurrence nationale et internationale étaient redoutables et je visais avant tout un podium.»


Les Templiers

Stephanie Duc a domptĂŠ le marathon des Causses


Les Templiers

Nurias Picas


L’Espagnol Miguel Heras prend la deuxième place et Andy Symonds le plus Provençal des trailers Anglais, vainqueur en 2011, termine troisième. « Je n’ai pas eu froid et les conditions météorologiques ne m’ont pas gêné. Je n’en dirai pas autant de mes jambes qui étaient nettement moins bien que l’an passé. Il faut dire qu’entre temps je les ai beaucoup sollicitées ! Afin d’un peu les ménager j’ai choisi un rythme moyen et régulier me permettant d’aller au bout. Même si j’ai souffert pendant les 30 premiers kilomètres je suis globalement satisfait.» François D’Haene, vainqueur de l’UTMB 2012 avait décidé de vivre ce Festival des Templiers en famille. Supporter le samedi des féminines de sa famille engagées sur le marathon des Causses, VO2 trail et Templière il a pris dimanche

avec son père le départ du 72 km. « J’aime bien être au bord de la course et encourager ma famille, amis et ensemble des coureurs. Dimanche j’ai apprécié la bonne ambiance au sein du peloton, l’absence de stress, de pression, les échanges et encouragements. Mon père Dominique est allé au bout de l’aventure, je suis très content d’avoir partagé avec lui une partie de ce 72 km prestigieux. » Kilian Jornet, team Salomon, déjà vainqueur de trois étapes de l’Ultra Skymarathon Series n’était pas au départ. Au classement général final il devance deux de ses copains de team : Andy Symonds et Philipp Reiter. Chez les dames Nuria Picas, FEEC, l’emporte devant Anna Frost, team Salomon et Emilie Forsberg, team Salomon.


Les Templiers


Le plaisir d’arpenter les sentiers...

© Texte et photos : Generation-Trail

Les Champions de France de Trails longs 2012 !

La Grande Course des Templiers comptait aussi pour le Trail Tour National. Fabien Antolinos, professeur d’EPS Meyzieu déjà vainqueur des étapes du Nivolet-Revard et Grand Raid du Limousin et troisième de celles de l’Eco Trail de Paris et de la 6000D remporte ce circuit. Un titre qui lui permet d’être sélectionné pour le championnat du monde 2013 de trail. Le titre TTN féminin revient à Nathalie Mauclair Club Free Run 72.




Trail du Sur les routes du temps !


u Cousson


Trail du C Digne-les-Bains, ville thermale « capitale de la lavande », nichée à 600m d’altitude entre Alpes et Côte d’Azur accueillait les 13 et 14 octobre dernier le Trail du Cousson, avant dernière épreuve du challenge Toutrail 2012. Après avoir cherché la juste formule pendant quelques années, 2011 avait marqué

un tournant dans la petite histoire du Trail du Cousson avec un programme remanié et une date déplacée à l’automne. Le bilan avait alors été très positif et avait installé l’épreuve bas-alpine dans le calendrier provençal. Non contents de ce succès, les organisateurs proposaient cette année quelques nouveautés pour pimenter ce week-end de trail au programme alléchant : Le « défi Vertical du Cousson » ouvrait le bal le samedi


Cousson après-midi, servant par la même de support à la finale du challenge Tecnica Vertical Race. Une soixantaine d’adeptes d’efforts intenses s’était donné rendez-vous pour cette ascension sèche présentant un dénivelé de 900m positif pour un peu moins de 6 kilomètres. Les départs étaient donnés en contre-la-montre toutes les minutes et à ce petit jeu, c’est l’expérimenté Raphaël Grisel qui tirait son épingle du jeu, inscrivant son nom au palmarès de cette première avec un temps de référence de 42 minutes et 33 secondes et une confortable avance

d’une minute et 50 secondes sur son dauphin. Cette nouvelle victoire sur le challenge, après celles de la Sainte Victoire et de Saint Martin Vésubie, lui permettait de remporter haut la main le classement régional PACA. Le jeune et prometteur Tristan Calamita prenait la seconde place devançant de 16 secondes seulement le régiona de l’étape Bruno Mestre. Chez les féminines, Irina Malejonock, blessée,


Trail d


du Cousson

ne pouvant s’aligner sur le trail du dimanche, profitait du profil moins traumatisant pour ajouter une nouvelle ligne à son palmarès en s’imposant devant Céline Goemans et Silvia Cardoso. Ils étaient un peu plus de 350 inscrits sur les 3 épreuves du dimanche avec en point d’orgue le trail « experts » de 45 kilomètres au cœur de la Réserve Naturelle Géologique de Haute Provence. De quoi en prendre plein les yeux sur ce tracé redessiné alternants singles en sous-bois, passages aériens en crêtes et la traversée des fameuses « terres noires », spectacle hors du commun aussi magnifique qu’impressionnant. Un peu avant la mi-course et le passage du pas d’Archail, Guillaume Charles, de


La journée s’annonçait des plus agréables, jusqu’en fin d’après-midi au moins, avec un beau ciel bleu qui est venu contraster avec les feuillages aux couleurs de l’automne et une température idéale pour une « petite ballade » en montagne. Le départ a été donné à 9 heures du pré Fiaschi au cœur du vallon des Sources et il ne faut que quelques hectomètres au peloton pour s’étirer avant la première difficulté qui pointait son nez après seulement deux kilomètres. A l’avant, Renaud Castiglioni, tout juste remis d’une chute une semaine plus tôt sur la Gapencîmes (lui ayant valu une fracture du bras), imprimait le rythme comme à son habitude devant un duo constitué du briançonnais Guillaume Charles et du dignois Michel Roux, vainqueur ici même en 2010. Les trois hommes se maintiendront à vue dans la forêt de Feston jusqu’au premier ravitaillement au hameau des Dourbes situé au pied de la principale difficulté du parcours, l’ascension du pas de Tartonne et ses 700 mètres de dénivelé. Malgré la difficulté de l’ascension et le cheminement très technique sur la barre des Dourbes, les positions restaient inchangées jusqu’au vingtième kilomètre. La première féminine, la suissesse Florence Golay-Gémond pointait aux alentours de la vingtième position avec une confortable avance.

Trail d


du Cousson


Trail du Co


Tra

ousson

Un peu avant la mi-course et le passage du pas d’Archail, Guillaume Charles, de loin le moins expérimenté des 3 hommes de tête, se sentait pousser des ailes et décidait de rejoindre Castiglioni et prendre les devants. Il imposait son rythme et prenait quelques longueurs d’avance dans la longue descente ramenant les coureurs dans la vallée. Derrière, Castiglioni semblait accuser le coup et seul Michel Roux gardait le contact, alors que le trio abordait alors les fameuses « terres noires », passage ludique et spectaculaire sur ces dunes friables caractéristiques du bassin dignois. Sujets sensibles au vertige s’abstenir mais quel plaisir de courir dans ce gigantesque grand huit ! Les kilomètres passant et la fatigue se faisant de plus en plus présente sur un parcours bien plus technique qu’il n’y paraissait de prime abord, Castiglioni laissait filer ses compagnons du jour avant de craquer littéralement dans la dernière difficulté du jour, la montée vers la maison forestière du Cousson, se faisant rattraper par Sébastien Juvin, très à l’aise sur cette fin de parcours. Devant Charles maintenait un écart de deux minutes pour remporter en 4h32’12’’sa première grande victoire, qui ne sera certainement pas la dernière au vue des qualités du bonhomme. Chez les dames, Florence Golay-Gémond poursuivait son périple en solitaire, s’imposant en 5h45’18’’ et succédant ainsi au palmarès à Corinne Favre. Rendez-vous maintenant en octobre 2013 pour la prochaine édition ! Texte : Grégory Cactus Photos : Pierre Alessandri





Par Nicolas Aubineau Diététicien D.E. D.U. Nutrition du Sport D.U. Troubles du Comportement Alimentaire D.E.S.S. Ingénierie de l’Entrainement Sportif Plan alimentaire personnalisé sur :

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L’intersaison : moment-clé du traileur Le temps des dernières compétitions de l’année est arrivé ! On est à la fin de l’année, les températures sont basses, « caloriphages », le métabolisme reste stimulé afin d’assurer une récupération en profondeur de l’organisme ! Une saison, c’est long… et intense ! L’enchaînement de compétions principales associées aux épreuves de seconde catégorie (généralement plus courte en distance), à visée préparatoire, mais tout aussi demandeuses d’efforts importants entraîne sur le temps une fatigabilité plus ou moins croissante synonyme de désadaptation du corps humain. De plus, les facteurs de vie inhérents à chacun, à savoir l’environnement social, familial, professionnel, sportif…. sont autant d’éléments perturbateurs de l’état d’équilibre du sportif, de son « homéostasie » (processus physiologique permettant à l’organisme de conserver son équilibre de fonctionnement à chaque instant : température, pression artérielle…) ! Il est intéressant pour cela d’envisager une démarche prophylactique pendant la saison pour éviter les inconvénients soudains (blessures, soucis psychologiques type baisse de moral, soucis physiologiques au niveau hormonal, du sommeil…). Ainsi, il est essentiel de régénérer de manière optimale l’organisme lors des microphases intercompétitives et lors de périodes plus longues à la fin de saison. Alimentation, repos et séances légères harmonisent cet ensemble !

Gardez une alimentation appétissante pour votre cerveau et hygiénique pour votre corps ! Les principales particularités d’une alimentation « hygiénique » sont les qualités gustative et olfactive. En d’autres termes, les saveurs et les arômes doivent être favorisés afin de rendre les plats savoureux et onctueux ! Cela permet de favoriser l’assiduité, d’éviter ou de limiter les compulsions alimentaires sucrés et/ou salés généralement ! Ainsi, il est important de conserver les qualités organoleptiques des aliments intégrant vos préparations culinaires, notamment la texture en bouche, le goût (saveur) et l’odeur (arôme). Le traileur doit avoir recours le plus souvent à des produits frais (légumes et fruits de saison, poissons, viandes de bonne qualité, céréales pas ou peu raffinées…), des aromates (cerfeuil, basilic, thym, laurier, …), des épices (paprika, curcuma, piment de Cayenne,…) et disposer de créativité dans l’utilisation des techniques culinaires (mijoté, braisé, rissolé, vapeur…). La « Gastrodiététique » doit s’inviter à votre table, les plats du terroir français sont une mine d’or associant des aliments aux vertus complémentaires. Le fameux Pot-au-feu associe féculent (pomme de terre apportant glucides complexes, potassium…), légumes (poireau, carotte,…


L’intersaison : moment-clé du traileur apportant fibres, vitamines du groupe B, potassium…) et viande (protéines de bonne qualité, fer, zinc…). Variez aussi les textures avec les hachis Parmentier de viande ou poisson, les écrasés de légumes, les potages complets partiellement ou totalement mixés ! En associant « techniques culinaires simples et aliments naturels de bonne valeur nutritionnelle », les athlètes améliorent leur diététique quotidienne et leur récupération ! A un autre niveau et afin de limiter les éventuels effets « pervers » de cette période (prise de poids, mauvaise humeur hivernale, infections diverses…) il est impératif de répondre aux besoins de l’organisme d’un point de vue micronutritionnel. Ainsi, privilégiez les fruits et légumes de saison (ananas, avocat, banane, betterave, carotte, céleri, châtaigne, choux, citron, citrouille, courge, endive, kiwi, mâche, mangue, navets, oignons, orange, pamplemousse, papaye, poireau, pomme de terre, pomme, poire, potiron, noix, noisette, radis, salsifis, topinambour … pour leur apport notamment : • en fibres, alliés de l’équilibre du transit, • en minéraux et oligo-éléments alcalinisants combattant les éventuels productions excessisves d’acides au niveau sanguin engendrés par l’effort physique : Calcium, Phosphore, Magnésium, Manganèse, Potassium, Sodium…, • en antioxydants participant à l’intégrité de la cellule : Béta Carotène, vitamines C et E, • en vitamines du groupe B, cofacteurs incontournables et essentiels à de nombreux métabolismes (énergétique, glucidique, protéique, de neuromédiateurs comme la sérotonine, noradrénaline dopamine, acétylcholine…)

Prenez soin de vos intestins ! Un système-clé à ne pas négliger est l’équilibre intestinal qui possède un rôle d’interface entre l’extérieur et l’intérieur, la lumière intestinale et le « milieu intérieur ». Ses rôles sont nombreux et complexes : surface d’absorption de la muqueuse intestinale, neutralisation des produits toxiques, équilibre du transit intestinal, synthèse des vitamines B9, B12 et K, dégradation des glucides, protéines et acides aminés aromatiques, hydrolyse des lipides, production d’acides gras à courtes chaînes, renouvellement des cellules intestinales, … Beaucoup de facteurs viennent perturber cet équilibre dynamique très finement régulé, à différents degrés. L’intestin du traileur se trouve confronté, d’une manière directe ou indirecte, à différents risques comme une alimentation déséquilibrée (excès de sucres, d’alcool, pauvreté en fibres…), une prise de médicaments (antibiotiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens…), un stress (professionnel, familial…), des désordres péristaltiques (liés aux ondes de chocs engendrés à chaque appuis sur le sol), les voyages, les changements d’environnement climatique… Enfin, le vieillissement naturel de l’organisme ainsi que la colonisation de bactéries indésirables (Candida albicans, Escherichia coli…) via l’alimentation et/ou l’hydratation entraîne lui-même une fragilisation de cet environnement complexe. Existe-t-il alors une solution pour lutter contre ces agressions ? Les prébiotiques et probiotiques peuvent y répondent. Tout d’abord, les probiotiques sont des micro-organismes vivants (le plus souvent des bactéries, souches Streptococcus, Lac-


Par Nicolas Aubineau Diététicien D.E.

tobacillus…) qui, lorsqu’ils sont administrés en quantité suffisante, peuvent avoir un effet bénéfique pour l’homme en améliorant notamment l’équilibre de la flore intestinale. Ils sont naturellement présents dans les yaourts et les laits fermentés. D’autre part, les prébiotiques (Fructo-, Galacto-Oligosaccharides, Inuline…) sont des ingrédients alimentaires non digestibles qui ont une action bénéfique sur l’hôte en stimulant sélectivement la croissance ou l’activité de certaines bactéries du côlon. Ces derniers se retrouvent au niveau alimentaire dans les légumes et fruits comme les artichaut, asperge, betterave, banane, fraise, chicorée, lin, ail, oignon, miel, poireau et les céréales comme le seigle et l’orge. Leurs avantages sont nombreux : équilibre de la muqueuse intestinale, amélioration de l’absorption du calcium au niveau du côlon, de la microflore non pathogène de l’individu, des propriétés immunitaires.

Le traileur peut-il y trouver un bénéfice au sein de son activité sportive ? En enchaînant les entraînements et les compétitions au fil de la saison, en mettant à rude épreuve jour après jour son tube digestif, cela peut être à l’origine de complications gastrointestinales pendant et après l’effort (transit accéléré, vomissements étant les plus fréquents). Des blocs de charge intense et répétés peuvent fragiliser le système immunitaire, favorisant les infections des voies respiratoires, augmenter les phénomènes d’intolérance à certains aliments ou fractions d’aliments (gluten, lactose…), diminuer la digestion et la fermentation des aliments. Il peut être donc intéressant d’utiliser les probiotiques associés à des prébiotiques, (l’ensemble étant appelé symbiotiques) chez les traileurs, qu’ils soient amateurs ou professionnels, afin de limiter ces symptômes. Nicolas AUBINEAU Diététicien D.E., D.U. Nutrition du Sport www.nicolas-aubineau.com




Trail Rodrigues Rodrigues as-tu du cœur ? Avez-vous déjà entendu parler de Rodrigues ? Tant que la vie ne nous a pas baignés dans l’Océan Indien, il n’est aucune certitude. Rodrigues est la plus petite des trois îles de l’archipel des Mascareignes. A 560 km au Nord Est de l’île Maurice, elle est une tâche perdue au milieu de l’océan. Cent petits km2 de nature préservée qu’un ressac de vagues tranquilles caresse de son écume blanche. Terre paisible, havre de paix, îlot paradisiaque auréolé d’une immense lagune de corail bleutée, l’endroit n’est même pas mentionné sur toutes les cartes.




Trail Rodrigues L’homme ici partage la nature et n’a pas oublié qu’il en fait partie. Les journées se succèdent égales dans la douceur du temps de vivre. Des milliers d’oiseaux saluent l’aurore. Leurs gazouillis enchanteurs égaient les premières heures. Le soleil a rendez vous avec la mer. Sur les plages de sable blanc, tout devient lumineux, éblouissant. Des voiles et des pirogues artisanales emmènent à l’aube les pêcheurs sur les hauts fonds. Dans la lagune, à marée basse, les femmes, armées de fouines, chassent les poulpes, les z’ourites, au bout de leur pique. Ressource vitale. Subsistance. Sur la table du gîte, le couvert du petit déjeuner a été dressé. Les miches de pain sont fraiches et attirent les moineaux. Un drap de soie protège les victuailles.

Si la hardiesse des volatiles étonne le visiteur, la gérante du lieu lui rappelle que l’oiseau était là avant eux. Un rapport avec la nature et un naturel détonants. Un banc de dauphins traverse la passe. Très vite, il fait chaud. On dénombre sur l’île originelle 35000 âmes locales, toutes francophones. La simplicité des Rodriguais étonne. Il ne semble pas y avoir de place ici pour l’individualisme, la compétitivité, la production, ou le profit, l’urgence ou l’indifférence. L’âme de l’île reste entière, se partage et sourit généreusement. Le peuple entier respire la gaieté. Le mot stress s’avère toujours inexistant du dictionnaire et la chance du visiteur se résume à une rencontre avec l’esprit qui habite les lieux. Un séjour suffit à relativiser les choses qui aigrissent tant la vie quotidienne.


Trail Rodrigues Rodrigues symbolise de plus en plus cette halte bénéfique, presque hors du temps, cet arrêt sur image où se mêlent dans les yeux de celui qui contemple la quiétude et la beauté, la découverte inattendue d’un idéal en rupture avec la malhonnêteté du réel, parfois sans foi ni loi, qui imprègne notre vie sociale. La tranquillité d’un séjour ne peut qu’être bénéfique. Elle permet d’extirper le vrai du faux et de faire le vide face à soi-même. C’est faire œuvre de salut public que de faire la vidange de ses émotions négatives. L’île est historiquement connue depuis 1528. Le Portugais Diego Rodrigues la place alors pour la première fois sur une carte et lui donne son nom. Les navires longtemps ne mouilleront l’ancre à proximité que pour se ravitailler en eau potable avant de poursuivre leur aventure. Ce ne fut qu’en 1691 que les Français, François Leguat et ses compagnons, s’y établissent en Robinsons. Ils y découvrent un nombre impressionnant de tortues géantes aujourd’hui en voie de disparition. François Leguat a laissé son nom à un parc naturel où on s’évertue à protéger l’espèce. L’île a gardé son entité française et sa francophonie. Rattachée à l’île Maurice, elle fut avec sa grande sœur accaparée par les Anglais pendant les guerres napoléoniennes. Aujourd’hui, si la langue officielle reste l’Anglais, les habitants parlent principalement le Français, par amour pour cette langue. D’origine volcanique, Rodrigues se distingue singulièrement par un relief, souvent escarpé, où les collines s’enchevêtrent les unes aux autres, deviennent des montagnes que bordent ravins et vallées encaissées. Au-delà du récif corallien, des plages de sable fin d’un blanc immaculé, au-delà de l’inquiétante sécheresse, l’île verdoie dès que l’on s’élève. Les cocotiers ne griffent guère le ciel de leurs palmes alanguies, ils ne se confondent pas plus en courbettes pour jouer avec les vagues.

D’origine volcanique, Rodrigues se souvent escarpé, où les co deviennent des montagnes q


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Trail Rodrigues Il n’y pas de canne à sucre avec des plumets au garde-à-vous comme dans les autres îles de la région. Les palétuviers retiennent la terre dans la mangrove. Sur les versants rocailleux, les vaqoas s’ornent en grosses boules, les eucalyptus, les aloès ploient sous le vent. Les lauriers et les bougainvilliers en fleurs offrent des milliers de tâches de couleur. La végétation est dense et joliment colorée. Le manque de pluie et l’ardeur du soleil ne sont pas parvenus à griller les herbes et les feuilles qui font la joie des nombreux animaux. Moutons, chèvres, vaches et porcs que leurs propriétaires ont individuellement attachés à la longe sur les flancs des collines paissent paisiblement. Les vallons se succèdent et les petites routes étroites, les chemins caillouteux jouent aux montagnes russes, s’élèvent

à 400 mètres d’altitude au mont Limon avant de replonger dans la ravine voisine remontent, redescendent inlassablement avant de mourir dans le lagon. Rodrigues, aux allures parfois rudes, aux paysages que l’horizon de la mer ne semble jamais vouloir achever, se montre inédite. Eloignée des visions tropicales habituelles, sa morphologie se rapproche plus des côtes bretonnes que déchirent et sculptent les éléments. C’est aussi une île dont le décor gagne à être découvert lentement, un parcours authentique, un exceptionnel cadre pour un jeu de trail, tant que le coureur sache lever les yeux pour admirer. Aurèle André et Arnaud Meunier, les deux cadres dirigeants de la réserve naturelle des tortues, le parc François Leguat, l’ont bien compris.



Trail Rodrigues A la source de l’esprit du trail « 38 km de plaisir, 10 km de bonheur ou 5 km d’authenticité », les deux hommes soutenus par une grande mobilisation de la population, par Air Mauritius et l’office du tourisme rodriguais n’ont pas ménagé leurs efforts pour que la troisième édition du Trail de Rodrigues puisse le 4 novembre dernier jouir d’un succès mérité. Sept cents coureurs se sont répartis sur les trois distances, cent quarante sur l’épreuve reine. Si le parcours est beau et particulièrement difficile, traversant l’île d’est en ouest en offrant les meilleurs points de vue, le plateau n’en fut pas moins de qualité. Eric Lacroix, consultant directeur technique de l’épreuve depuis sa création a amené une nouvelle fois de la Réunion toute son expérience et il a su influencer la participation de coureurs de renom. Les deux vainqueurs de la précédente édition, Fabrice Armand et Vishal Ittoo n’ont guère eu la certitude de pouvoir réitérer l’exploit de l’année passée. Comme eux, les coureurs fidèles des grandes organisations de course des Mascareignes ont répondu présents, Réunionnais et Mauriciens en grand nombre.



Une course que justifie la nécessité d’une évasion, une soif de découverte, une occasion rêvée de se ressourcer, tant dans l’effort physique que dans la douceur des paysages.

Parmi eux, Paul René Vitry, Jean Lauret, Yan de Marroussen... Cette année, le jeu des pronostics des spécialistes donne la préférence aux deux représentants de la firme Asics : Raymond Fontaine, huit fois champion de France, vice champion du monde de course de montagne qui s’essaie depuis quelques mois aux trails et Xavier Thévenard, le dernier vainqueur de la CCC, qui a délaissé son Jura natal pour relever le défi. En dénombrant par ailleurs des Italiens, des Américains, des Français, et pléthore de journalistes dépêchés des quatre coins de la planète, l’épreuve revêt cette année une dimension internationale. N’omettons pas les Rodriguais, bien décidés à ne pas se contenter de figuration. Extrêmement motivés au départ, Jean Cliff Rose, Liraud Flore et Antoinette Milazar espèrent la victoire sur une terre natale qu’ils connaissent jusqu’au moindre caillou. Sans surprise, dès les premières foulées, le train des favoris, Xavier, Fabrice, Vishal, Liraud, Jean Cliff, emboitent le pas du chef de file, Raymond, juste histoire de ne pas laisser partir le grandissime petit homme sans lui offrir une copieuse résistance. Mais le Réunionnais s’avère vite être une locomotive beaucoup trop rapide pour des wagons désespérément accrochés. L’enchaine-

ment de côtes abruptes élimine une à une les prétentions. Les fréquences cardiaques martèlent les cages thoraciques des plus présomptueux. Partir si vite quand le trail est si long, le nombre de difficultés si exigeant. Là où Raymond est toujours capable de courir malgré les pourcentages accentués de pente, les autres se mettent un à un à marcher, nécessitent le besoin de souffler, reprennent haleine, décrochent finalement. Il faut gérer. Raymond est trop fort et il ne faiblira pas. Xavier, Vishal abandonnent. Jean Cliff s’accroche le plus longtemps possible à la tête de course mais il périclitera ensuite dans le classement. Liraud, à 18 ans seulement, impétueux, crée la surprise en s’accaparant la seconde place. Son homologue rodriguais Joseph Emilien saura subtiliser en fin de parcours la dernière marche du podium à Fabrice Armand. Chez les dames, la victoire revient à Antoinette Milazar qui n’étonne aucun spectateur local. Tous les Rodriguais se connaissent entre eux et sont habitués à voir ce petit bout de femme courir quotidiennement dans l’île. Raymond clôt la distance reine en 3h33. Il faudra près de dix heures aux derniers pour venir à bout d’une course que le relief, la chaleur et le vent ont poussé dans leurs derniers retranchements.


Trail Rodrigues Un succès bien pesé. Des louanges. L’organisation frôle la perfection et le Trail de Rodrigues s’affirme être un rendez vous incontournable au sein des Mascareignes. Pourtant, humblement, Aurèle André et Arnaud Meunier n’affichent aucun vœu pour que l’épreuve devienne un rendez-vous de masse où le nombre galvauderait son authenticité. Le Trail de Rodrigues s’insère dans la logique, l’humilité et la philosophie rodriguaises et il importe avant tout qu’il gagne une âme qui lui soit propre. Les objectifs visent à réunir des hommes et des femmes issus d’horizons lointains, venus chez eux découvrir une pépite de bonheur perdue dans l’océan Indien. Sur les sentiers d’une île confinée si belle et si chère à ses habitants, les participants ont vécu sainement une manifestation qui allie le sport, la découverte et le plaisir de vivre en harmonie avec la nature. Une course que justifie la nécessité d’une évasion, une soif de découverte, une occasion rêvée de se ressourcer, tant dans l’effort physique que dans la douceur des paysages. Les atouts de Rodrigues sont autant de cœurs, as, roi et reine, de cartes maitresses que les coureurs, ahanant, ont partagé pour faire battre le leur. Courir Rodrigues reste un prétexte pour découvrir le bonheur.

Le soleil se couche resplendissant sur l’île aux cocos. Sur la plage, il n’est plus question que de grillades de poissons, de langoustes, de poulet. Chapeaux de paille, chemises et robes de couleur, orchestre. L’heure est à la danse. Et la mélodie d’un accordéon prolonge le rêve sous la voûte étoilée. Rodrigues s’avère être une destination unique. Il est peu d’endroits où la nature reste si bien préservée. Isolés du reste du monde pendant des lustres, les habitants ont su garder leur bonheur dans la simplicité et en donnant du temps au temps. L’avenir de l’île réside aujourd’hui certainement dans le développement du tourisme. Qu’il puisse s’en préserver. Pas de grands hôtels, beaucoup de gîtes et de chambres d’accueil chez l’habitant. Que du partage. Rodrigues a su garder un côté bon enfant. Le profit et la rentabilité ne méritent qu’elle perde son âme. Si, coureurs, vous avez la chance de vous offrir un pareil dépaysement, n’hésitez pas. Le trail sera reconduit l’année prochaine et vous saurez vous-mêmes mettre des émotions sur ce que vous venez de lire. Brice de Singo (bricero@laposte.net)


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Lafuma Trail Monte Casto

La


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e 2012 a eu lieu Dimanche 28 octobr ail Monte Casto, ème édition du Lafuma Tr la 7 que devenue une classi une course qui est trail italien dans le panorama scriptions fermées (in ts ri sc in 0 80 s se avec course). 2 semaines avant la m étaient présents Des trailers de reno zzana rt, comme Fabio Ba pa dé de ne lig la r su et Cecilia Mora (champion d’Italie) de trail) ainsi que on m du ne on pi am (vice ch qui ont contribué » e it él « es èt hl at plusieurs eam l. Maurizio Scilla (T ai tr ce de ès cc su au fiers llone peuvent être Po SA G le et a) m Lafu . du résultat obtenu


Lafuma Trail Monte Casto



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Lafuma Trail Monte Casto


Monte Cas ns elques-u nt), u q r e s r e mo trav e devait Biella (Pié et in e d ig r n ’o io d rég urs ro Le parco aux joyaux de la e Mondu l’alpage d s e g a be et s alp des plus Casto, le cheggiola t mauvaise e S t n e o lp a M l’ comme le , l’alpe Massaro, particulièremen » io éo « visiter Carchegg aga, mais la mét ir o v u o p n de rs de l’Artig mis aux traileurs es couleu ont id d n le p r s s e n’a pas p Sessera. Mais les uleaux et pinède l o . a b é du trac l’haute V , entre hêtraies, g n lo u a e neige t e d u n o m t m c s o r t 5 u u 3 e , d’a de our gné les c de 800 m d’altitu les de vent très a p m o c c a des rafa ire le parcours à partir t e e , ig é e c n a r t u De la haute du rganisation à réd en toute ie t r a p la o ir sur uit l’ cour ont cond participants de vrir s e s n e t in D+) à cou ux a m e 0 r t 0 t 7 e 1 ( m pour per it au final 31 km o s . sécurité, m prévu k 6 4 e d au lieu


Lafuma Trail Monte Casto

Le parcours s’est montré difficile à cause de la boue, des basses températures et de la neige aux alentours du Bocchetto Sessera (1380 m). Malgré ces conditions et un terrain glissant, la tête de la course a avancé sur un bon rythme, la mèche étant amorcée dès les premiers kilomètres chez les hommes par Fabio Bazzana et Stefano Butti (fort skyracer). Une parfaite collaboration entre les deux hommes leur a permis de s’échapper dans la neige fraîche et passer la ligne de l’arrivée ensemble,

main dans la main en 2h43’07”. Les vainqueurs ont déclaré “ impossible d’avancer tout seul avec ces conditions, nous avons décidé de partager les efforts. Arriver ensemble est encore plus beau qu’une victoire en solitaire ”. La 3ème place revient à Silvano Fedel (5ème au dernier Championnat du Monde de Trail) en 2h44’29”. Côté filles, la victoire est revenue à Lisa Borzani, qui après un départ tranquille, est revenue sur Cecilia Mora. L’athlète de Bergamo a conclu l’épreuve en 3h21’40” avec une partie finale à fond.


Cecilia Mora terminant seconde en 3h23’22” et Sonia Glarey troisième (elle avait pris la 2ème place au Tor des Géants 2012). Sur le petit parcours de 21 km, 8ème victoire de la saison pour Danilo Lantermino qui s’impose facilement devant le coureur local Enzo Mersi et Valentino Osiliero. Chez les femmes, c’est Valeria Bruna qui remporte la victoire. Les mauvaises conditions météo n’auront pas gâché la fête, fête à l’italienne bien sûr, qui a débuté dès le retrait des dossards le samedi avec fromage

des alpages et bière locale, pour se prolonger sur les ravitaillements du parcours, et se terminer bien après l’arrivée, lors de la pasta party finale où la quantité de bière ingurgitée est digne d’une “OktoberFest” ! Le succès de cette manifestation est la réalisation d’un rêve pour Maurizio Scilla (Team Lafuma) qui l’organise avec passion et qui est heureux de faire découvrir ses terrains d’entraînement aux traileurs venus de tous les horizons. Texte et photos : Mau Scilla




Himalaya 100 Mi

Dates : 29 Octobre au 02 Novembre 2012 Lieu : Etat du Uttar Pradesh, dans le nord de l’Inde, à la frontière entre le Népal et l’Inde.


ile Stage Race

Courir dans un pays lointain, courir en altitude, courir avec des vues à couper le souffle, courir malgré la maladie, malgré le froid, malgré les muscles qui font grève. Courir tout simplement, un pied devant l’autre, et quand on ne peut plus courir, ne jamais cesser d’avancer en marchant, en titubant. 73 coureurs d’ultra-trail, venus du monde entier, ont répondu à l’appel de l’Himalaya en s’engageant sur une semaine d’effort extrême : l’Himalaya 100 Mile Stage Race organisé par Mr. C.S. Pandey et son équipe depuis 21 ans.

L’aventure a commencé par un vol d’intérieur jusqu’à Bagdogra, puis un transfert en mini-bus sur une route cahoteuse jusqu’au Mirik à quelques kilomètres du Darjeeling. Ensuite ce fût la rencontre avec l’organisation et les autres concurrents et puis « dodo », car la course commence tôt, très tôt le lendemain. Levé à 04h00, petit déjeuner et départ à 05h30. La semaine s’annonce rude avec le décalage horaire et l’estomac qui s’interroge… Transfert en mini-bus à Maneybhanjang, village du départ officiel de la course à 2011 mètres d’altitude.


Himalaya 100 Mi


ile Stage Race Une cérémonie Bouddhiste qui bénit les coureurs, une noix de coco cassée devant la ligne de départ, un coq qui parade devant et la musique d’un “bagpipe” (cornemuse) pas vraiment accordé et le top départ est donné.

Jour 1 : 24 miles (ou 38.6 kilomètres) Maneybhanjang à Sandakphu Les cuisses ont souffert d’emblée : Une première journée avec une montée en continue jusqu’à 3636 mètres d’altitude, des lacets interminables sur une route avec des pavés de la taille d’un ballon de foot et toujours regarder le placement de ses pieds pour ne pas se tordre une cheville tout en luttant pour remplir ses poumons. Oser lever la tête de temps en temps pour voir le panorama spectaculaire, passer devant un stupa et tout d’un coup, à droite, la récompense, une vue unique au monde !


Himalaya 100 Mi


ile Stage Race

Quatre des cinq plus hauts sommets sont visibles (il ne manque que le K2 qui se trouve au Pakistan) : le Mont. Everest, Lhotse, Makalu et Kanchenjunga, tous couverts de neige et tellement, tellement majestueux ! Jour 2 : 20 miles (ou 32.1 kilomètres) Sandakphu à Molle Levé à 04h30 pour ne rien rater du spectacle du lever de soleil. La pleine lune illumine le campement sommaire et l’Everest, pendant que le soleil se lève doucement et éclaire Kanchenjunga… un instant de pure grâce. Le parcours est relativement

plat avec les sommets en arrière plan, une journée passée à nouveau en altitude sur la frontière entre le Nèpal et l’Inde, avec les militaires des postes frontaliers comme supporters enthousiastes. Jour 3 : 26.4 miles (ou 42.4 kilomètres) Sandakphu à Rimbik C’est la journée de l’Everest Challenge Marathon (ECM). Nos montres « Garmin » n’ont pas été d’accord, mais pas du tout d’accord avec l’organisation sur les distances jusqu’a présent effectuéees et pour cette troisième étape c’est également la même chose !


Himalaya 100 Mi


ile Stage Race Plus long qu’un marathon, cette étape a été courue dans une descente interminable en slalomant entre les ravins profonds créés par la mousson. Le village de Rimbik est vécu comme une oasis avec son chalet, sa pelouse verdoyante, ses douches chaudes et ses bières fraîches. Les derniers arriveront après la tombée de la nuit ! Jour 4 : Palmajua 13 miles (ou 20.9 kilomètres) Une journée qui plait aux coureurs de bitume, descente rapide de plus de 1500 m de dénivelé, puis un plat le long d’une rivière, et à nouveau une montée pour terminer à Palmajua à presque 2000m d’altitude. Une étape plaisir pour se dégourdir les jambes ! Puis place à la soirée de détente, une soirée d’échanges culturels avec des danseurs locaux. Jour 5 : Palmajua à Maneybhajang 17 miles (ou 27.3 kilomètres) Dernière journée de cette semaine chargée en émotion et en effort. Les coureurs se lèvent à nouveau à 4h00 du matin car la pluie est annoncée pour la journée. Réveil un peu rude après les festivités de la veille. Malgré la fatigue et l’acide lactique accumulées depuis quatre jours d’efforts intenses, il y a quand même un petit pincement au coeur en arrivant sur cette fin d’aventure presque initiatique. Après des kilomètres, une dernière descente roulante à souhait et la ligne d’arrivée est en vue. Des enfants de l’école locale sont là avec les drapeaux pour nous accueillir… des larmes sont versées, des larmes de fatigue et des larmes de joie. Après une semaine mélangeant galères, plaisirs et surpassement de soi, le vingt-deuxième Himalayan 100 Mile Stage Race s’est clôturé avec une longue cérémonie de remise de prix devant les dignitaires locaux. Le lendemain se fût le départ pour New Delhi et deux jours de visites touristiques dans le Vieux Delhi et la ville d’Agra où se trouvent le Tahj Mahal et le fort d’Agra. Mais ça, c’est une autre histoire… Texte et photos : Anne-Marie Dunhill


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CLASSEMENTS & RÉCOMPENSES SUR CHAQUE ÉTAPE

DIMANCHE KILIAN’S CLASSIK DÉCOUVERTE

SAMEDI OFFICIAL KILIAN’S CLASSIK TRAIL RUNNING

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SOIRÉE OFFICIELLE AVEC LES ATHLÈTES DU TEAM SALOMON

6&7 JUILLET 2013

04 68 30 55 46

PRÉSENCE D’ATHLÈTES INTERNATIONAUX PIERREBENADESIGN.COM © SALOMON SAS. ALL RIGHTS RESERVED. PHOTOGRAPHY: STEPHAN REPKE, MONICA DALMASSO.

TRAIL RUNNING ET RANDONNÉE COURSES ENFANTS COURSE DE CÔTE

10 KM



KM VERTICAL DE FULLY Une édition... Record ! Ce dimanche 20 octobre 2012, l’incontournable Km Vertical de Fully en Suisse a de nouveau émerveillé les yeux des spectateurs et épuisé les organismes des concurrents. Passage obligé pour les inconditionnelles du Km Vertical, celui de Fully est le plus court (1920 mètres) mais aussi le plus rapide du monde. Sa pente moyenne dépassant les 50%, l’utilisation des bâtons est donc indispensable. Prenant son départ à la Belle-Usine de Fully (500m.) pour suivre ensuite une ancienne voie ferrée jusqu’à l’arrivée aux Garettes (1500m.), le parcours traverse tout d’abord les vignes qui tapissent les coteaux de Fully. Après un cours passage dans les prés à la hauteur des mayens d’Euloz, il s’enfonce dans la forêt pour suivre l’interminable ligne droite qui va mener à l’arrivée. Et 2012 a apporté son lot de records avec chez les filles, la Française Christel Dewalle qui a effectué la montée dans un temps de 36’48’’, soit plus d’une minute de moins que le précédent temps de référence. Idem chez les hommes, où l’italien Urban Zemmer a battu de 20 secondes le record de 2011 en terminant la course dans un temps de 30’26’’. Si vous aussi vous voulez vivre une expérience unique, vous pouvez déjà penser à réserver votre dossard pour l’édition 2013 qui aura lieu le 19 octobre !

Texte : Génération-Trail Photos : (Fabio Menino - ISF)




Le numéro de Mag’Generation-Trail sera en ligne

Début FEVRIER 2013

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