Mag generation trail 23

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Nov / déc. 2013

Generation-Trail

www.generation-trail.com

© Photo : Génération-Trail

MAG’ 23


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Sommair

France Championnats de

de Trail

Courchevel X-Trail

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Dossier nutrition

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Responsable et Directeur de la publication : Fabrice Breton Conception graphique - réalisation : Peggy Chopin - www.design-peggy.com - 06 74 29 48 25 Contact : Tél : 06 42 72 68 62 - contact@generation-trail.com

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CHAMPIONNATS DE FRANCE DE TRAIL


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CHAMPIONNATS DE FRANCE DE TRAIL


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CHAMPIONNATS DE FRANCE DE TRAIL


Sébastien SPEHLER,

outsider et grand vainqueur ! Sur le 52km, Sébastien Spehler du club Pays de Colmar Athlétisme n’était peut être pas le grand favori pour aller chercher la victoire, mais certains observateurs savaient que si le vainqueur de la dernière édition de la 6000D et du Lavaredo Ultra Trail arrivait pas très loin des premiers avant la dernière descente, il avait de très grandes chances de passer la ligne d’arrivée en tête. Et c’est ce à quoi nous avons assisté. Comme le dit si bien Sébastien : « Un trail peut se perdre en montée mais se gagne toujours en descente ! ». Très fort dans les descentes (certainement le meilleur en France), Sébastien Spehler a montré tout son potentiel et sa maîtrise technique pour dépasser, distancer ses principaux concurrents de la fin de course, Fabien Antolinos, Michel Lanne et Sylvain Court et franchir la ligne d’arrivée victorieux et heureux.


CHAMPIONNATS DE FRANCE DE TRAIL Avec un chrono de 5h17, il devient le Champion de France de Trail long 2013. « C’est génial d’avoir remporté ce titre ! Je suis très heureux. Il y avait un très gros plateau et chacun espérait remporter ce titre de Champion de France de Trail. Je n’étais pas le favori, ce qui m’arrangeait. La course est partie sur un rythme très élevé. Je suis remonté à l’avant de la course au fil des kilomètres et c’est dans la dernière descente que j’ai fait la différence sur Fabien Antolinos et Michel Lanne. Cette victoire aujourd’hui, c’est que du bonheur .» déclarait Sébastien Spehler sur la ligne d’arrivée à Gap.



Un peu moins d’une minute après, c’est le Champion de France sortant, Fabien Antolinos, qui franchissait la ligne pour s’offrir une belle médaille d’argent suivi de près par Michel Lanne pour la médaille de bronze.


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CHAMPIONNATS DE FRANCE DE TRAIL


Le plus déçu de la journée était peut-être Michel Lanne : « En franchissant la ligne d’arrivée, j’avoue que j’étais un peu déçu de moi-même. Mener 95% de la course et se faire doubler dans les tous derniers kilomètres, c’est difficile à accepter ! Je ressens un peu de déception. Mais à froid et en analysant bien la course, je suis très heureux de ce podium au championnat de France. Il y a 2 mois exactement, je me faisais une énorme entorse de la cheville. A ce moment-là, je n’imaginais pas pouvoir retrouver la forme et prétendre au Top 3 français ! Et puis quand on voit que les 3 premiers se tiennent en une minute après plus de 5 heures d’effort, c’est chouette de faire partie de ces coureurs-là ! Et puis on était plus de 30 à rêver de ce podium et je ne peux qu’être fier de ce résultat. » Suivent au classement, Sylvain Court, Nicolas Martin, Thomas Lorblanchet,...


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Stéphanie Duc confirme !

Sur la course féminine, Stéphanie Duc (As de course à pied Véo 2000/Team Terre de Running) avait prévenu ses concurrentes avant le départ... ce titre, je le veux ! Deuxième sur la première partie de course derrière Christel Dewalle, elle a su prendre les commandes de la course vers le 30ème kilomètre au ravitaillement du village Rabou pour ne plus être rejointe et s’adjuger ce titre de Championne de France de Trail. « Mon objectif aujourd’hui était d’aller chercher ce titre, contrat rempli. C’est ma plus belle victoire. Christel Dewalle a fait une bonne partie de la course en tête. Je suis passée devant à mi-course. J’ai continué à mon rythme pour creuser les écarts. J’ai ensuite assuré sur la fin de parcours même si je me suis fait une entorse à 6 kilomètres de l’arrivée. Mais je voulais absolument cette victoire, je n’ai pas lâché. » Après une magnifique remontée, c’est finalement Caroline Chaverot Chaverot (CAB Bellegardien / Team Raidlight) qui monte sur la 2ème marche du podium. Maud Combarieu (Club d’Athlétisme Saint-Louis / Team Trail Hoka) s’offre quant à elle la médaille de bronze.


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Celine Lafaye Championnat de France de Trail court, Rancon et Lafaye en toute logique !

Pas de surprise chez les filles, où Céline Lafaye a largement dominé la course pour devenir Championne de France de Trail court 2013 !


Chez les hommes, le grand favori Julien Rancon, spécialiste de la course en montagne, a tenu son rang face à des adversaires redoutables. 1h49’13, c’est le temps du coureur de l’Entente Athétique Grenoble 38 et du Team adidas pour s’imposer sur ces 23km. Julien Rancon confirme avec ce titre qu’il est bien actuellement le numéro un sur ce type de distance. « Gagner ce titre sur une seule course devant un tel plateau, c’est magnifique. Par rapport aux résultats de cette année, la logique a été respectée au niveau des trois premières places. Pour la victoire, rien n’était joué, j’ai réussi à lâcher mes principaux concurrents dans la dernière partie de course. »


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Sebastien Spehler Champion de France de Trail long !


Pour la deuxième place, nous avons assisté à un sprint final entre deux très bons traileurs, Emmanuel Meyssat et Raymond Fontaine. C’est finalement Manu Meyssat qui est déclaré second pour la médaille d’argent et Raymond Fontaine troisième pour la médaille de bronze (tous les deux du Team Asics). Pas de surprise non plus chez les filles, où Céline Lafaye également de l’Entente Athétique Grenoble 38 a largement dominé la course pour devenir Championne de France de Trail court 2013. : « Cette victoire me fait chaud au coeur. Je suis contente pour tous ceux qui me soutiennent depuis si longtemps. Le parcours était assez exigeant. Il y avait peu de moments de répit. Je pense que j’ai bien géré mon effort. La victoire s’est jouée dans la descente.

Aujourd’hui, tout le monde devait être là. C’est un titre qui ne peut pas prêter à ambiguïté. Depuis deux ans, j’avais gagné presque toutes les étapes du Trail Tour National. Je visais donc clairement la première place. » Médaille d’argent pour Caroline Dubois (ASPTT Marseille / Team Trail Hoka) et bronze pour Séverine Bovero (Athlé Saint-Julien 74 / Team Terre de Running). Rendez-vous maintenant en 2014 pour les deuxièmes Championnats de France de Trail… qui l’on espère seront aussi beaux ! © Texte et photos : Génération-Trail


CHAMPIONNATS DE FRANCE DE TRAIL





I

COURCHEV


VEL XTRAIL Bonnel illuminé par le soleil de Vanoise ! A 47 ans, Lionel Bonnel (Tecnica) réalise en 2013 l’une des meilleures saisons de sa carrière avec des succès de prestige : Sky race, Restonica, Courchevel X-Trail et tout récemment en remportant le titre de champion de France vétéran de trail long à Gap. Le Courchevel X-Trail lui tenait particulièrement à cœur, lui qui en 2012 n’avait dû se contenter que de la 4ème place derrière Dawa sherpa (toujours recordman de l’épreuve en 6h37), les italiens Collé et Brunod.


I

COURCHEV Sur cette édition 2013, la concurrence était à nouveau de haut niveau avec notamment Arnaud Lejeune (Hoka) et Erik Clavery (adidas) le champion du monde 2011. Après un départ rapide (il comptera plus de 10 minutes d’avance au 30ème kilomètre sur le temps référence de Dawa Sherpa), Lionel Bonnel passera en tête au sprint « Saulire » et remportera au passage la prime. La fin de course s’avèrera cependant éprouvante avec une chaleur accablante lui faisant perdre de précieuses minutes. Derrière lui, le jeune Rémi Berchet et Arnaud Lejeune se livraient un combat incessant, le premier revenant

dans les montées, le second filant à toute allure dans les descentes. Au final, Lionel Bonnel remportait ce 54km en 6h44 et devançait Arnaud Lejeune de 10 minutes. Rémi Bercher complétait le podium avec un chrono de 6h58. Sur la course féminine, Bertille Faure s’offrait une victoire aisée avec plus de 35 minutes d’avance sur sa dauphine Katrina Follows. Sophie Bruat prenant la 3ème place. Sur le X-Trail 33km, le plateau était également intéressant : Mathéo Jacquemoud, champion du monde de ski alpinisme, Sacha Devillaz, la valeur montante du team


VEL XTRAIL Salomon et Jérôme Trottet multiple vainqueur des Templiers. Le jeune skieur, plus déterminé que jamais après son récent abandon à la moitié de la descente dans la course au record du Mont-Blanc avec Kilian Jornet, imposait un rythme très soutenu dans la première montée au terme de laquelle, il ne sera jamais rejoint. Il signait même le record de l’épreuve en 3h10. Sacha Devillaz et Jérôme Trottet complétaient le podium.

seconde place et Sylvie Murat pointait à 14 minutes pour la 3ème marche du podium. Enfin, sur le trail de la Dent (20 km), troisième course de cette journée, Rémi Weisrock, améliorait le record de l’épreuve en 2h08. Rendez-vous en 2014, les 2, 3 et 4 août, pour les 10 ans de l’épreuve ! www.courchevel.com/xtrail

Chez les filles, la victoire revenait à Séverine © Texte et photos : Jean-Christophe Berrard Rizza en 4h15. Sophie Hautbois terminait à / Organisation 3 minutes de la vainqueur pour s’adjuger la



Par Nicolas Aubineau Diététicien D.E. D.U. Nutrition du Sport D.U. Troubles du Comportement Alimentaire D.E.S.S. Ingénierie de l’Entrainement Sportif Plan alimentaire personnalisé sur :

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Les intolérances alimentaires au gluten et au lactose Le trail, épreuve sportive alliant endurance, puissance et résistance, est une activité contraignante à différents plans au niveau de l’organisme : physique, physiologique, psychique…. Le « terrain » de l’athlète se fragilise, les sensibilités aux molécules exogènes (externes à l’organisme) sont augmentées, une plus grande vulnérabilité se fait alors sentir, de manière consciente et/ ou inconsciente. Il s’ensuit alors certaines formes d’intolérances, notamment au niveau alimentaire, visible à l’effort ou lors des phases d’entraînement intensives. En d’autres termes, le traileur, non sensible en temps normal, développe une intolérance plus ou moins importante à l’effort, négative pour la réalisation d’une performance ! Le nombre d’intolérances alimentaires et d’allergies alimentaires est en perpétuelle augmentation, l’OMS (Organisation Mondiale pour la Santé) a proposé une définition des allergies en insistant sur le fait qu’elles font l’état d’un problème de santé publique majeur au niveau mondial. Il existe un très grand nombre d’allergènes alimentaires. Chaque aliment est susceptible de développer une « réaction »! Cependant, il est vrai que certains apparaissent plus souvent que d’autres, ainsi pour ne citer que les plus fréquents : n Le blé (différent de l’intolérance au gluten mettant en jeu d’autres processus immunologiques), n Le lait (protéines du lait de vache, mais aussi allergies croisées avec le lait de chèvre ou de brebis), n L’œuf (allergène principal chez l’enfant), n L’arachide (un des plus dangereux allergènes) n Le soja (très présent sous forme d’ingrédient alimentaire de protéine de soja (ingrédient alimentaire) ou lécithine de soja (additif alimentaire)), n Les fruits à coque (noix, noisettes, amandes…), n Le poisson (saumon, thon…), n Mais aussi le sésame, les crustacés et mollusques, la moutarde, la banane… Les intolérances alimentaires ne font pas intervenir les mêmes mécanismes que les allergies alimentaires dans la mesure où les symptômes sont variés et plus ou moins proches à la différence que le pronostic vital n’est pas engagé à court terme.


Par Nicolas Aubineau Diététicien D.E. Dans de nombreux cas, et dans la population des traileurs, les deux principales intolérances alimentaires retrouvées en cause lors des courses longues en ultra (ou moins importantes en distance), sont les intolérances au lactose et/ ou au gluten.

L’intolérance au lactose Ce dysfonctionnement est présent quand l’organisme montre un déficit en lactase, enzyme digestive nécessaire à la digestion du sucre du lait : le lactose, disaccharide composé d’une molécule de glucose et d’une molécule de galactose. L’assimilation de ce sucre se réalise au niveau de l’intestin grêle. Remarque : Cette intolérance est très rare chez les très jeunes enfants et devient plus courante à partir de cinq ans. Par conséquent, la consommation de lait ainsi que de produits laitiers favorise l’apparition de troubles digestifs (le lactose passe dans l’intestin sans avoir été digéré) : ballonnements, douleurs abdominales, diarrhées, vomissements, constipation. Concernant le délai d’apparition des troubles, cela peut aller d’une dizaine de minutes à plusieurs heures après l’ingestion et peuvent durer jusqu’à plusieurs jours selon le degré d’intolérance. Ce dernier est variable d’un individu à l’autre. Certaines personnes ne produisent pas ou pas suffisamment de lactase. Aussi, la quantité des aliments se trouvant déjà dans le système digestif, la forme sous laquelle le lactose est ingéré (liquide, solide…), les états physique et psychologique de la personne, la composition de sa flore intestinale ont des influences non négligeables. Le lactose est présent dans le lait de presque tous les mammifères (vache, brebis, chèvre…). Il est important de ne pas exclure totalement tous les produits laitiers, source naturelle de calcium très bien assimilé, et il est important pour chaque personne de consommer ceux que l’on tolère le mieux. Ainsi, très bien assimilés, les fromages à pâte dure (emmental, gruyère…) et extra-dure (parmesan) ne contiennent plus de lactose contrairement aux fromages à pâte semidure ou molle (camembert, brie, tomme,…) où le lactose est encore présent, mais à l’état de traces. Aussi, les fromages frais (fromage blanc, faisselle, jonchée…) se digèrent bien, le lactose ayant été digéré partiellement par les bactéries lactiques, mais il reste quand même un peu de lactose. Un seul conseil : testez votre seuil de tolérance personnel et regardez ce que vous pouvez apporter à votre corps sans créer de troubles. Enfin, je terminerai par prévenir les traileurs et traileuses sur l’intérêt de lire attentivement la liste des ingrédients au niveau des étiquettes. On retrouve le lactose fréquemment dans l’industrie pour la réalisation de produits transformés (exemple des plats cuisinés, barres énergétiques). Pour les personnes très intolérantes, il est nécessaire de bien prendre en compte les sources qui en apportent: lait en poudre entier ou écrémé, petit-lait ou lactosérum, liquide ou en poudre.


EXEMPLES DE MENUS SANS LACTOSE

MENU 1

MENU 2

Petit-déjeuner

Petit-déjeuner

Café noir +/- sucré (sucre intégral) Flocons d’avoine au jus d’amande et sirop d’agave Purée de noisettes Orange

Café noir +/- sucré (sucre intégral) Jus d’avoine Petits pains suédois Amandes non apéritives (non salées) Salade de kiwi

Déjeuner

Déjeuner

Salade d’endives et pommes Filet de merlu en papillote Riz basmati Endives braisées Pain de seigle Yaourt au soja Pomelo

Avocat crevette Escalope de veau au poivre Purée de patate douce et céleri Salade frisée à l’ail Pain complet Pomme

Dîner

Dîner

Soupe de lentilles Suprême de dinde au paprika Quinoa Salade verte à l’huile de noix Pain de campagne Fromage de brebis Pomme cuite au caramel

Soupe à l’asperge Longe de porc au curry Haricots verts Salade verte à l’huile de colza Pain multicéréales Riz au lait de soja Salade de fruits

Note : Menus aléatoires ne tenant pas compte des saisons,… mais donnant des idées !


Par Nicolas Aubineau Diététicien D.E.

L’intolérance au gluten La maladie cœliaque ou intolérance au gluten est une des maladies digestives les plus connues. Elle correspond à une intolérance permanente à une ou plusieurs fractions protéiques du gluten ayant pour conséquence une destruction des villosités de l’intestin grêle, source de malabsorption des nutriments en général. Cela est du au fait que l’organisme libère des anticorps dirigés contre ces fragments et qui altèrent les parois de l’intestin. Remarques : n le gluten est une protéine de réserve contenue dans certaines céréales : blé (froment, épeautre, petit-épeautre, kamut, boulghour), seigle, orge, avoine. n il faut dichotomiser l’intolérance au gluten avec les allergies au blé, plus rares, qui intègrent des mécanismes immunitaires différents (réactions à l’Immunoglobuline IgE associées à l’œdème de Quincke par exemple). La symptomatologie est variable selon les athlètes. Généralement, ce sont des troubles digestifs type diarrhée associée souvent à une fatigue plus ou moins importante et un amaigrissement assez rapide (due à la malabsorption secondaire). Dans des cas plus extrêmes, il peut y avoir un risque d’anémie (par malabsorption du fer), troubles musculaires (à type de crampes), d’ostéoporose sur le temps. Bien évidemment, le traitement de la maladie coeliaque repose sur l’éviction des produits contenant du gluten sous toutes les formes. Les traileurs intolérants au gluten doivent faire attention lorsqu’ils sont à l’extérieur (restaurant, collectivités…) lors de déplacements sportifs par exemple, mais aussi lorsqu’ils font leurs achats : produits alimentaires quotidiens (pain, pâtes, biscuits, viennoiseries…). En effet, le gluten peut être présent sous forme directe (farine, semoule, crème, flocon…), sous forme d’additifs (liant, épaississant, antiagglomérant…), ou par contamination croisée au niveau des chaînes de production (indiqués sur les emballages). Conseil pour les traileurs : La solution est de choisir des aliments naturels sans gluten, bruts et unitaires, non transformés, et de réaliser les plats soi-même. Cela suppose bien évidemment un peu de savoir-faire culinaire, mais on ne demande pas à ce que ce soit compliqué ! Le panel est large. En complément, choisissez les aliments où le logo « Epi de blé barré dans un cercle » est présent, cela certifie que le produit concerné est exempt de gluten. Il existe de nombreux fabricants de produits sans gluten sur le marché. L’athlète intolérant au gluten peut adapter facilement ses apports au regard de ses besoins tout en se faisant plaisir au niveau gustatif avec du pain, de pâtes, biscuits sucrés et salés, céréales, gâteaux, préparations pour pains, brioches, gâteaux…


EXEMPLES DE MENUS SANS GLUTEN

MENU 1

MENU 2

Petit-déjeuner

Petit-déjeuner

Café noir +/- sucré (sucre intégral) Pain de mie sans gluten Beurre Miel Noisettes non apéritives (non salées) Jus d’orange pur jus

Maté vert +/- sucré (sucre intégral) Pain sans gluten Beurre Miel Noix non apéritives (non salées) Orange

Déjeuner

Déjeuner

Salade de tomates au balsamique Brochet, crème à l’ail (sauce liée avec de la fécule de maïs) Fondue de poireaux Pain sans gluten Camembert Poire

Salade de betteraves Filet mignon de porc au miel Pomme de terre vapeur Epinards à la béchamel (sauce liée avec de la fécule de maïs) Pain sans gluten Yaourt aux fruits

Dîner

Dîner

Soupe de courge Cuisse de poulet aux épices Riz basmati Aubergines poêlées Pain sans gluten Jonchée au miel Poire

Soupe de pois cassés Aile de raie, sauce à la graine de moutarde (sauce liée avec de la fécule de maïs) Légumes tournés à l’olive Pain sans gluten Saint-Nectaire Pomme

Note : Menus aléatoires ne tenant pas compte des saisons,... mais donnant des idées !


Par Nicolas Aubineau Diététicien D.E. Si un traileur ou traileuse est amené(e) à déclarer une double intolérance au lactose et au gluten, il est tout à fait possible de réaliser des menus équilibrés et adaptés à ses besoins quotidiens. Ainsi, comme précédemment, je vous joins deux menus types. EXEMPLES DE MENUS SANS GLUTEN ET SANS LACTOSE

MENU 1

MENU 2

Petit-déjeuner

Petit-déjeuner

Maté vert +/- sucré (sucre intégral) Riz au jus de soja Confiture d’abricots Noix non apéritives (non salées) Jus d’orange pur jus

Café +/- sucré (sucre intégral) Quinoa soufflé au jus de soja Miel Noisettes non apéritives (non salées) Pomelo

Déjeuner

Déjeuner

Soupe froide à la courgette Cuisse de pintade grillée Flageolets Salade de pourpier Pain sans gluten Kiwi

Asperge vinaigrette Filet de sandre au vinaigre de cidre Pomme de terre vapeur Carottes à l’olive Pain sans gluten Yaourt au soja Pomme

Dîner

Dîner

Salade de pamplemousse avocat Darne de thon à la tomate Riz thaï pimenté Haricots verts en fagots Pain sans gluten Crème soja

Soupe de petits pois Quasi de veau au curcuma Purée de chou-fleur Salade verte à l’huile de colza Pain sans gluten Crème à l’amande Poire cuite au citron

Note : Menus aléatoires ne tenant pas compte des saisons,... mais donnant des idées !


EN CONCLUSION Il est nécessaire pour le traileur avide de performances d’entretenir quotidiennement un « terrain » (physique, physiologique et mental) fort, avec un bon équilibre intestinal notamment, permettant ainsi de diminuer les risques d’intolérance. Cela passe au niveau alimentaire par une alimentation riche en fibres (à effet prébiotique), pauvre en glucides simples (et riches en glucides complexes), et pauvre en graisses saturées (et riche en acides gras insaturés). En seconde intention, une complémentation en probiotiques est intéressante chez le compétiteur : ce sont des micro-organismes vivants qui, ingérés en quantité suffisante, ont des effets bénéfiques sur l’hôte. Parmi les souches les plus connues, on peut citer les bactéries lactiques Streptococcus, Lactobacillus, Bifidobacterium… Celles-ci ont des actions sur la flore et la barrière intestinale, mais pas que… aussi sur les fonctions digestive et immunitaire. Le stress et les xénobiotiques (substances étrangères à l’organisme comme les pesticides, médicaments, additifs chimiques…) dérégulent cette flore et favorisent les troubles digestifs (cas par exemple des antiinflammatoires non stéroïdiens).

Ethiquement vôtre. Nicolas AUBINEAU Diététicien D.E (D.U Nutrition du Sport) DESS Ingénierie de l’Entrainement Sportif www.nicolas-aubineau.com contact@nicolas-aubineau.com



Uniqnue e Europe !

2015

20 juillet 2014

3 trails - 1 rando 55km 33 km 17 km 16 km

*

*35km au sud de Grenoble

www.trail-passerelles-monteynard.fr

CrĂŠdit photos : Lionel Montico - Christophe Stagnetto - HTR Eric Varlet - agence Zoom / www.carrergraphiste.com

R


Festival des T

On retiendra tout d’abord de cette édition 2013, la 4ème victoire de Thomas Lorblanchet sur la Grande Course des Templiers. Un véritable exploit pour le Clermontois qui après un début de saison très compliquée dû à de nombreux pépins physiques, a su revenir au tout premier plan pour ce grand rendez-vous Trail de fin de saison. Avec quatre victoires au compteur sur les sentiers des Causses, Thomas Lorblanchet est définitivement rentré dans la légende du Trail. La lutte pour le podium sur ce 72km fut très difficile… Xavier Thévenard, déjà grand vainqueur de l’UTMB en août, s’est « arraché » pour aller chercher cette 2ème place tant convoitée. Michel Lanne pour son anniversaire s’est lui offert la dernière marche du podium pour son plus grand bonheur : « Aujourd’hui, je me suis vraiment accroché et je pense que j’ai tout donné pour conquérir cette 3ème place. ».


Templiers


Festival des Templiers

Si la Grande Course des Templiers est l’épreuve phare de ce long week-end de Trail, on n’oubliera pas également la performance de Fabien Antolinos sur l’Endurance Trail de 100km…


On retiendra également la nouvelle victoire chez les filles de Nuria Picas. Vainqueur ici même à Millau en 2012, l’espagnole a de nouveau montré tout son potentiel pour dominer cette course de bout en bout. Malika Coutant, licenciée à Free Run 72 et spécialiste de la route a réussi une très grosse performance en venant s’offrir la 2ème place pour sa première participation. Aurélia Truel, 2ème aux derniers Championnats du Monde de Trail complète ce beau podium féminin.

Nuria Picas Venu chercher des points pour participer à l’UTMB, Fabien Antolinos a dominé d’une main de maître cette épreuve pour s’imposer avec plus de 15 minutes sur Thomas Saint-Girons et Jérôme Lucas.


Festival des Templiers Chez les filles, on a pu assister à un top 10 pour Caroline Chaverot, avec une 9ème place au scratch et une victoire devant Irina Malejonock et Rachel Paquette. Le Marathon des Causses aura été dominé par les membres du Team Asics, Emmanuel Meyssat chez les hommes et Céline Lafaye chez les filles.



Festival des Templi


iers Au final c’est près de 8000 trailers(es) qui seront venus défier les sentiers des Causses et du Larzac sur les très nombreuses courses programmées de ces 3 jours… et avec cette fois-ci des températures printanières ! On terminera cet article par un coup de gueule afin de dénoncer les pseudos trailers(es) qui ont jeté leurs déchets par centaines dans la nature… une bien mauvaise image pour notre sport !

© Texte et photos : Génération-Trail


Festival des Templiers



PATAGONIAN INTERNATIONAL

MARATHON !



PATAGONIAN INTERNATIONAL La deuxième édition du Patagonian International Marathon a eu lieu le 28 septembre 2013. Une épreuve organisée par NIGSA qui est aussi l’organisateur du raid mondialement connu : le Patagonia Expedition Race (PER). A l’occasion de cette seconde édition, quatre distances étaient proposées aux coureurs tentés par l’opportunité de courir au bout du monde, dans les paysages vierges de Patagonie chilienne : un 63 km ultra-marathon, un 42 km marathon, un 21 km semi-marathon et un 10 km. Cette toute nouvelle course a attiré un public international avec l’inscription de participants issus de vingt-trois pays. Le parcours se déroulait dans le parc national Torres del Paine, qui est une réserve de biosphère de l’UNESCO depuis 1978. La protection de l’environnement était le fil conducteur de la course et en tant que tel, il n’y avait pas de gobelets plastiques aux ravitaillements, chaque coureur devait apporter son propre système d’hydratation. De plus, en association avec le CONAF (Société National Forest), un arbre sera planté pour chaque inscription à la course… un feu de forêt violent en 2011 ayant détruit de vastes zones d’arbres centenaires. La renommée internationale des participants du Patagonian International Marathon, combinée à l’expertise de NIGSA dans l’organisation de courses emblématiques et à la beauté de l’endroit préservé ont fait de cette épreuve un événement incontournable.

MARATHON ! Plusieurs coureurs très connus sur le circuit international des ultras étaient inscrits sur le 63 km. Billy Barnett est arrivé de la “Big Island” d’Hawaii aux Etas-Unis. Il a été présenté dans le best-seller « Born to Run » et a couru dans le Copper Canyon Ultramarathon avec les Indiens Tarahumara en 2006 et 2007. Le Patagonian International Marathon marque son retour à la compétition après sept ans d’absence ; c’est aussi sa première course en Amérique du Sud. Krissy Moel arrivait elle de Boulder, Colorado aux Etats-Unis. Elle court à travers le monde depuis treize ans et la liste de ses victoires sur divers continents est beaucoup trop longue pour l’énumérer. On peut noter toutefois sa victoire lors de la première édition de l’UTMB en France. Etant donné qu’un de ses sponsors est la marque Patagonia, participer à cette course semble particulièrement approprié. Yassine Diboun venait de Portland, Oregon, USA. Un coureur de longue distance très doué avec une histoire personnelle fascinante à raconter, Yassine a terminé neuvième dans l’édition 2013 de la Western States Endurance Run. Présente également, Véronica Bravo qui a couru des raids partout dans le monde et qui a récemment terminé l’Ecomotion au Brésil sur le circuit ARWS. Elle courrait l’ultra-marathon en préparation de la ARWC (les championnats du monde) au Costa Rica en décembre.



PATAGONIAN INTERNATIONAL

MARATHON !


Chili, el Mar au d a in V à ée it Véro qui v ment aimée et admir ommée rn dé est profon s natal où elle est su ay dans son p d’acier”. e m m e f la “ le voyage it a f it a v a sonnalité n Sandes Enfin, Rya ue du Sud. Une per s friq sable dan is a depuis l’A n n o c re e ment s besoin d a p ’a immédiate n il , é des ultras ment gagn m a t s le monde n o c t n ayan est une présentatio utour du monde. Il nt sa , repoussa des course iration dans le sport itions sp nd source d’in s limites dans des co ts, se eser sans cesse érie Four D s la e m m o extrêmes c Racing the Planet. Gobi, ar déserts de s le s n organisé p a d tacama. vu courir La série l’a ue, du Sahara et d’A tiq de l’Antarc



PATAGONIAN INTERNATIONAL

MARATHON !

Comme avec la plupart des courses internationales, la course elle-même n’est qu’une partie de l’histoire et le voyage vers le départ de la course fait partie intégrante de cette histoire. Les coureurs, venus d’aussi loin que le Japon et l’Afrique du Sud, ont volé de l’aéroport international Arturo Merino Benitez Comodoro à Santiago du Chili à la ville de Punta Arenas situé sur le détroit de Magellan.

Bien que les organisateurs de la course avaient averti que les vents forts pourraient être attendus, le temps était finalement parfait, ciel bleu cristal, un froid sec et seulement une légère brise. Lors du trajet en mini-van menant au départ de la course, Drew Weiman, le stagiaire américain travaillant sur l’organisation, nous a montré le lieu où le vent l’avait littéralement arraché de son vélo lors du repérage ; il est donc évident que les vents ici ne rigolent pas et leurs absences étaient une aubaine pour tous les coureurs.

Il n’y a pas de raccourci au bout du monde, et le voyage de l’américaine Krissy Moehl s’est avéré plus difficile que prévu. Coureuse d’ultra hautement accomplie, basée à Boulder, Colorado, USA, Krissy faisait partie des ambassadeurs invités à cette course et en tant que telle, elle devait courir le 63km. Son premier vol de Denver a été retardé de plus de deux heures, comme elle aurait raté le reste des vols de correspondance son voyage a été repoussé de 24 heures. Elle est donc arrivée au point de départ de la course dans le parc national Torres del Paine le vendredi en fin de soirée, juste à temps pour prendre une douche et se préparer en vitesse pour la course qui démarrait tôt le samedi matin. Un brouillard de basse altitude s’est rapidement dissipé au lever du soleil le samedi pour le début des quatre distances du Patagonian International Marathon et la température était d’environ -1°. Sur les 740 coureurs inscrits, 645 étaient présents. Le départ du 63km était sur le rivage du “Grey Lake”. L’immense glacier du “Grey Glacier” et des icebergs flottant dans le lac formait l’arrière plan de ce départ tout bonnement époustouflant.

Les hommes de tête sur le 63km ont passé la ligne du départ du marathon avant 10h00 sous les acclamations de tous les marathoniens qui attendaient que le directeur de course Stjepan Pavicic sonne le départ pour le marathon permettant aux quatre-vingt dix sept coureurs de s’élancer. La presse a ensuite été conduite à travers des paysages majestueux sur la piste de gravier pour le début du 21km. Tout au long de la route sinueuse les journalistes sautaient hors de la camionnette pour prendre des photos des différents coureurs, chaque virage dévoilant des panoramas à couper le souffle. Avec 260 coureurs, la distance du 21km était de loin la plus populaire. Au début du 21km il y avait un cours du Zumba collectif en guise d’échauffement, un spectacle surréaliste à voir : 241 coureurs sautillant plus ou moins au rythme des pulsations musicales.


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Au kilomètre 21 du 63km ultra, le parcours est devenu plus escarpé et Ryan Sandes a commencé à établir une avancée sur la concurrence qu’il gardera jusqu’à la fin de la course. Il avait pris un départ tardif car il était en train d’enlever son pantalon de survêtement lorsque le départ de la course a été donné. Pas le moins du monde troublé, il a mené un rythme de gazelle tout au long de l’épreuve. Sur la course féminine, Krissy Moehl a continué d’étendre son avance confortable sur Véronica Bravo qui menait une belle course aussi. Alors qu’elle descendait rapidement une colline, elle avait repéré un beau petit hôtel niché à la base d’un lac, et a crié : « La vache, quel est cet endroit, je veux y vivre ! » C’est autour du 44ème kilomètre que Yassine Diboun a commencé à avoir des difficultés. Il était dans le groupe de tête avec Billy Barnett et Ryan Sandes lorsqu’il a éprouvé des problèmes avec sa hanche droite. Mais l’appel du podium si convoité sur un ultra international lui a donné des ailes et il a développé un “boitiller-sauter” distinctif lui permettant d’atteindre son but en arrivant troisième.

Alors qu’elle descendait rapidement une colline, elle avait repéré un beau petit hôtel niché à la base d’un lac, et a crié : « La vache, quel est cet endroit, je veux y vivre ! »


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PATAGONIAN INTERNATIONAL Yassine avait longuement parlé de sa passion pour les ultras durant les quatre heures et demie de trajet en minibus pour rejoindre l’arrivé à Puerto Natales où se situait l’entrée du parc national. Il a parlé ouvertement de sa toxicomanie passée et de son « attirance primitive et instinctive » pour la course longue distance qu’il a découvert lorsqu’il s’est débarrassé de ses addictions. De mère américaine et de père des montagnes de l’Atlas au Maroc, Yassine est aussi un végétarien tout simplement parce que, comme il l’explique, « je sens que c’est bon pour mon corps, vous devriez essayer ! ». Propriétaire de sa propre entreprise et fier père d’une fillette de trois ans, Farah, Yassine est la quintessence d’un style de vie sain, durement gagné. Bien que Billy Barnett n’ait pas couru de compétition depuis sept ans, il a réussi à mener sa propre course, confortablement jusqu’à la deuxième place. Lorsque la presse l’a rencontré à Puerto Natales, il avait un sourire angélique qui ne le l’a pas quitté tout au long de la course. On lui a demandé comment il pouvait avoir le regard si rayonnant après son long déplacement depuis Hilo sur la grande île d’Hawaii… il a répondu qu’il était si heureux de courir au bout du monde que le jet-lag n’avait tout simplement aucune emprise sur lui.

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La ligne d’arrivée se trouvait sur les vastes pelouses de l’Hôtel Las Torres. Des bottes de foin ont été mises en place pour former une ruelle à travers laquelle les coureurs ont fait un sprint final vers l’arche d’arrivée. Dans un moment de pure magie, comme source d’inspiration pour les derniers mètres, 6 gauchos à cheval, portant des drapeaux régionaux, galopaient accompagnant les premiers coureurs du 63km vers l’arrivée. Ryan Sandes a franchi la ligne d’arrivée en premier avec un temps de course de 4h24, suivi par Billy Barnett (4h56 ) et après ses difficultés sur le parcours, Yassine Deboun a quand même réussi à prendre la troisième place avec un temps de 5h41. Krissy Moehl est arrivée première féminine avec un temps de 5h49, suivie par Daniela Seyler Palomino du Chili (6h30). Véronica Bravo est arrivée en troisième position (6h42). Le temps de Krissy l’a placé en cinquième position au classement général, tout un exploit compte tenu de son vol si retardé pour se rendre à la course.


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Quand on lui a demandé ensuite comment elle s’était sentie de courir tout de suite après tant de temps de vol, elle a dit qu’à plusieurs reprises, elle avait senti sa foulée se raccourcir comme si ses muscles ischio-jambiers allaient « casser et s’enrouler rapidement tel un store vénitien. »



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Les festivités sur la ligne d’arrivée ont eu lieu sur les pelouses de l’hôtel et ont inclu un repas magnifique pour tous. Agneaux et cochons innombrables ont été grillés à la broche sur un feu et les coureurs, amis et familles ont mangé de grandes quantités de viande délicieuse sur des tables de pique-nique près de l’arche d’arrivée. Le repas était ponctué par les cris des gauchos galopant pour accompagner d’autres groupes de coureurs. Tout au long de l’après-midi, les coureurs sur les quatre distances ont continué à franchir la ligne d’arrivée et l’atmosphère était celle d’une fête très joyeuse avec des cris de « Bravo ! » résonnant à travers les montagnes environnantes. Les résultats complets sur le site de la course : http://www.patagonianinternationalmarathon.com/ results2013/ © Texte : Anne-Marie Dunhill © Photos : iloverunn.com | CZPhoto.com.ar |


TRAIL du N O S S U CO

Au coeur de la réserve naturelle géologique de Haute Provence, entre lavandes et premières neiges, se tenait les 12 et 13 octobre 2013 la 6ème édition du Trail du Cousson « Les Routes du Temps ». Malgré la proximité des championnats de France à Gap une semaine plus tôt, près de 600 trailers s’étaient donnés rendez-vous


pour ce rendez-vous automnale qui connaît un succès grandissant, notamment grâce à ses parcours aux terrains variés et aux paysages somptueux entre sous-bois, crêtes vertigineuses et les fameuses «terres noires» si atypiques.


u d L I A R T N O S S U O C Les festivités étaient lancées dès le samedi avec un «défi vertical» de 6km pour 900m de dénivelé positif. Sur cet exercice très spécifique, c’est le grenoblois Bruno SAULET qui s’impose en 42’37“, à 4 petites secondes du record détenu par Raphaël GRISEL. Il devance un trio dignois, Stéphane GRUET (44’01‘‘), le tout jeune Benjamin MESTRE, 16 ans (46’18‘‘) et le vétéran Michel ROUX (46’21‘‘). A peine remise de sa 4ème place à Gap six jours plus tôt Aline Grimaud trouve néanmoins la force de s’imposer chez les dames avec un nouveau record à la clé en 50’29‘‘, devançant Marianne et Jeanne PEYRON. Les quelques gouttes tombées dans la nuit n’avaient pas refroidi les trailles dominicaux réunis sur les 3 parcours au programme de la journée. Sur le 45 kilomètres, après un mano à mano de près de 40km c’est finalement le savoyard Gwenael MASSON-SCHAEFFER qui prenait le dessus sur Raphaël GRISEL avec un chrono de 4h30’35‘‘. Michel ROUX, après sa quatrième place la veille sur le Défi Vertical, monte sur la troisième marche du podium. Chez les femmes la victoire aura été plus franche pour Minh-Chau CHU QUANG. Onzième au scratch, elle s’impose en 5h09’44 avec une avance confortable de 18 minutes sur Karen COURCELLE.

Florence HOUETTE, récemment couronnée pour sa régularité sur les épreuves du Challenge des Trails de Provence complète le podium. Sur le 28 kilomètres, le local Frédéric GAETHOFS, déjà vainqueur sur ses terres l’an dernier, faisait course solitaire pour s’imposer en 2h50’08“. La triathlète Amandine GALINDO reproduisait le même schéma chez les dames pour emporter une belle victoire en 3h30’49“. Enfin le SolidariTrail revenait à Théo SANCHEZ et Marie Cécile LERAT. Notons que l’épreuve aura permis de récolter 535 euros au profit de 3 associations locales impliquées dans la protection de l’environnement et l’action sociale. La course vue par Minh-Chau CHU QUANG, vainqueur féminine du 45 km : difficile de choisir entre 29km et « l’envie d’en finir » au plus vite, et 45km, avec l’angoisse de la distance mais le plaisir d’en profiter au maximum ! Après moult tergiversations je m’engage donc sur le 45km, distance que j’apprécie de plus en plus. Et quitte à venir d’Aubagne, autant que ce soit pour toute la journée ! Au départ de la course je suis heureuse de retrouver des têtes connues (Florence Houette, Christine Grosjean et les collègues du MTC), mais la pression monte quand je vois le niveau des traileurs présents (moi qui pensais venir faire une course « tranquillou » c’est loupé !).


Trail du Cousso Notons que l’épreuve aura permis de récolter 535 euros au profit de 3 associations locales impliquées dans la protection de l’environnement et l’action sociale.


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Le départ se fait dans une ambiance bon enfant, pas de bousculade ni de bouchons ! Du plat, une petite portion de route et rapidement on se retrouve dans l’arrière pays dignois avec vue sur les sommets au loin, et petit passage dans des terres noires. Au bout de quelques kilomètres arrive enfin une bonne montée comme je les aime. Elle sera bien longue, avec une arrivée au soleil, sur les crêtes. Avec quelques trailers on s’exclame face au magnifique spectacle que nous offre la

nature : les montagnes tout juste enneigées, le vide sur notre gauche et au fond le Cousson. Sur les crêtes, il faut courir en faisant bien attention à ne pas glisser, c’est encore bien humide de la pluie de la veille…, avant de passer de l’autre côté de la montagne pour entamer une bonne descente dans la forêt. Pas très à l’aise en descente, je laisse passer pas mal de gars (que je retrouverai plus loin dès que ça remontera, comme d’habitude!).


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Arrive le passage magnifique sur les fameuses terres noires. Je vais assez vite, j’ai l’impression de voler, mais il faut rester vigilant sur les passages étroits. L’arrivée dans une sorte de canyon est super ludique, la suite un peu moins : à la fin de la descente une route qui nous semble interminable nous amène jusqu’à un ravito bien mérité. Merci les bénévoles ! Une remontée, une redescente et je crois qu’on arrive bientôt. Et non, on en est environ au 37ème kilomètre et une longue,

très longue piste en faux plat suivie d’un beau single montant nous oblige à trottiner (j’ai encore du jus, j’en profite !) pour ne pas perdre de temps avant la descente finale. Dernier ravito et on retrouve les coureurs du 29km. Descente « directe dans la pente » et arrivée pile sur le site, super final !


TRAIL du N O S S U CO La course vue par Gwen MASSON-SCHAEFFER, vainqueur du 45 km : Je me lève difficilement le matin de la course, fatigué de deux semaines de formations canyon et pas mal d’insomnie, mais la vue du beau temps et les photos du site internet en tête me motivent pour une belle sortie de 45km avec 2500 de D+. Je pars doucement, les jambes lourdes après 2 minutes de chauffe, et me retrouve à la 6ème place, c’est déjà pas mal, mais c’est loin d’être fini. Premier ravito, c’est bien ce qui me semblait, ils sont partis comme des furieux, je suis en deuxième position juste devant Alex du PGHM, avec qui j’ai échangé quelques phrases au cours des dix premiers km. Ça se raidit, plus d’Alex, mais Michel ROUX... puis première merveille, la crête calcaire, 300 mètres de gaz à gauche, magique. Je relance sur cette partie descendante, je sais que l’écart se creuse derrière... mais rien est terminé. 3min, 2min30sec, 2min, le premier me cède un peu de terrain... courir en tête seul si longtemps, ça n’a rien de facile. Les terres noires, instant magiques, je crie de bonheur de courir ici. Pinèdes, talwegs, pierriers, intenses et variés. Des bénévoles attentionnés, des ravitos sympa... Une légèreté sur le balisage, un peu d’hésitation et je retrouve Raphaël, en tête, puis une decente un peu technique, je suis à l’aise, je le distance, peut être aurais-je une carte à jouer dans la dernière partie... Un replat, ça remonte sur 6-7km, Raphaël repasse devant, je le laisse courir pendant que je gère ma montée entre marche et petite relance, je ne lui laisse jamais plus de 80m d’avance, je reprends un peu dans un bout de descente, puis ça remonte, je marche, il court, il marche, je cours, c’est maintenant ! J’attaque les jambes et le moral, dernier ravito, dernière descente, je suis en tête, je sais que c’est pour moi. Je vole, une pensée pour mon père, une larme, je vole!!! Bref, une course magnifique, avec un parcours surprenant et varié. De la magie sous les pieds, et superbe buffet d’arrivée. Et même les lots, je gagne un haut de course à pied à ma taille, c’est quand même génial. Tout le monde était très accueillant, j’ai passé un de mes meilleurs moments trail.



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http://msfsaintelyon2013.alvarum.net/ gwenmassonschaeffer La course vue par Raphaël GRISEL, second du 45 km : J’avais décidé d’essayer de ne pas partir tout seul dès le début, mais finalement je n’ai résisté que deux kilomètres et me suis retrouvé devant tout seul, à mon rythme. Je savais que je ne creusais pas forcément un gros écart avec mes poursuivants mais au moins j’enchaînais montées et descentes selon mes sensations, en découvrant les paysages magnifiques que j’avais vu en photo l’année dernière. N’ayant pris aucun repas riche en glucides les jours précédents, j’ai senti que j’avais intérêt à goûter les pâtes de fruits proposées aux ravitaillements. Devant, tout seul, c’est jamais évident, il faut rester concentré, une erreur de parcours est vite arrivée et surtout le doute qui vient vite lorsque l’on est pas rassuré par des bénévoles ou un petit bout de rubalise. Du coup, au 35éme kilomètre j’ai ce petit doute qui m’incite à revenir sur mes pas pour vérifier. Je trouve un peu de compagnie en la personne de Gwen MASSON-SCHAEFFER. On cherche

d’autres pistes mais non, j’étais bien sur la bonne. On repart ensemble, Gwen est un peu plus rapide en descente, je reviens en montée et comprends que mon salut est peut être là. En même temps je me sens bien entamé. Tant pis, j’attaque mollement dans la dernière côte, en insistant. Je crée un petit écart espérant basculer en tête dans cette descente que je connais. Finalement c’est moi qui ai un bon coup de moins bien et Gwen me double tranquillement. N’ayant pas vraiment les moyens de l’accrocher, je laisse filer, rejoins tant bien que mal ce dernier col et me jette dans la descente pour contrer un éventuel retour de Michel que j’imagine juste derrière.

Trai

La course vue par Amandine GALINDO, vainqueur du 28 km : Pour finir ma saison de triathlon, j’ai décidé de m’inscrire sur le trail du Cousson 28km. Actuellement sur la région parisienne, c’était l’occasion de retrouver mes racines Marseillaises. N’étant pas spécialement préparé à ce type d’exercice, l’objectif était de prendre du plaisir et de profiter du paysage. Objectif atteint.


Pour le paysage, je n’ai pas été déçue. Les passages dans les terres noires étaient grandioses et que dire de la montée du Cousson, dure mais avec de magnifiques paysages. Pour le plaisir, ce fut l’occasion de partager le temps d’une course le même goût de l’effort avec les autres participants ainsi que tous les bénévoles. Ce trail mérite d’être connu et couru. Je reviendrai l’année prochaine !

Cous

La course vue par Bruno SAULET, vainqueur du défi vertical : Nous sommes venus entre amis depuis Grenoble pour ce week-end de trail. Au programme : KMV le samedi, hébergement et soirée sympa entre copains, puis trail 28km le dimanche matin. Le KMV s’est plutôt bien passé malgré un départ à peine rapide qui m’a peut-être coûté les 4 secondes manquantes pour améliorer le record de Raphaël Grisel. Je ne connaissais pas du tout la montagne du Cousson mais j’ai trouvé ce contre-la-montre très agréable pour ses nombreux petits replats qui permettaient de se relancer un peu à chaque fois. Ce fut également une belle réussite pour

il du

notre petite équipe (le mini short club de Grenoble !) avec Marianne Peyron 2ème fille et Jeanne Peyron qui complète le podium féminin. Kévin lui, s’offrait une belle 5ème place. Fort de ce résultat, j’espérais une nouvelle bonne perf le lendemain sur le 28km. Malheureusement nous avons pris un mauvais itinéraire dès le 3ème kilomètre avec un petit groupe de 5 coureurs, avant de nous retrouver en tête sans le savoir sur le bon parcours… avec 10km d’avance ! Qu’à cela ne tienne, je reviendrais certainement l’année prochaine pour faire le parcours complet cette fois ! © Texte : Grégory / Organisation © Photos : Pierre et Bastien Alessandri


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François D’Haene et Nathalie Mauclair intouchables sur les sentiers réunionnais… Il était 21h58 le vendredi 18 octobre 2013 quand le français François D’Haene a franchi la ligne d’arrivée en vainqueur de cette 21ème édition de la Diagonale des Fous. Véritable TGV et plus précisément Trailer Grande Vitesse, il devance Freddy Thevenin de 2h42“ et Pascal Blanc de 2h59“. Une victoire haut la main pour le sociétaire du Team Salomon qui a avalé les 164km de sentiers réunionnais sans jamais avoir été inquiété par ses concurrents.


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Plaisir et efforts des coureurs partagés par les spectateurs A l’arrivée François D’Haene n’a pas boudé son plaisir. « Je suis très heureux de ce résultat qui me comble au plus haut point. Le Grand Raid était un de mes gros objectifs de ma saison et je l’attendais avec impatience. Le rendez vous a été parfait. Pouvoir vivre ce genre de victoire est vraiment magique ! » Très vite, le Savoyard, viticulteur à Saint-Julien dans le Beaujolais, s’est retrouvé catapulté en tête de course. « J’avais de très bonnes jambes et l’envie, au fond de moi, de tenter quelque chose mais pas si tôt ! Après avoir avec Kilian Jornet rejoint Pascal Blanc, j’ai pris quelques longueurs d’avance sur Kilian puis j’ai vu qu’il restait avec Pascal. J’ai continué ma course sans trop me soucier pendant un bon moment du chrono. Les écarts ont alors grandi et j’ai appris par la suite que Kilian souffrait. J’ai alors décidé de poursuivre mon échappée pour tenter d’avoir une avance confortable au pied du Maïdo pour contrôler la fin qui est très longue. L’avantage d’être leader a été surtout dans le premier tiers. J’ai pu prendre mon rythme sans me caler sur celui de quelqu’un d’autre, gérer ma course à mon allure en fonction de mes sensations. Pour les deux autres tiers, il est toujours très plaisant de faire la course en tête et en sachant que les écarts augmentent, mais 130km en solitaire cela reste quand même un long chemin ! »

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François a connu un moment un peu difficile sur la fin du tracé. « On redescend plusieurs fois jusqu’à la mer par des chemins très techniques dont on ne voit pas le bout. La chaleur a parfois été un peu troublante et j’ai géré quelques baisses de régime et coups de moins bien, qui bien que normaux sur ce genre de distance, sont toujours un peu stressants. » François a vécu une rencontre en majuscules avec les Réunionnais et leur île. « Des moments vraiment incroyables avec une succession d’émotions complémentaires. D’un côté des paysages somptueux, sentiers, pleine lune, lever de soleil, mer de nuages, cirque... De l’autre, un public omniprésent chaleureux et dévoué au Grand Raid qui vous pousse à fond partout et à n’importe quelle heure forçant à tout donner du début à la fin…. On en oublie la douleur et on se laisse ainsi guider et porter. Merci à tout ce public Réunionnais pour cet accueil incroyable et aux organisateurs.»

Un public omniprésent, chaleureux et dévoué au Grand Raid qui vous pousse à fond


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Chez les filles, Nathalie Mauclair, Championne du Monde de Trail 2013 et vainqueur de la TDS a confirmé son rang parmi les meilleures traileuses internationales en remportant son second ultra trail. « Je suis arrivée une semaine avant la course pour bien repérer le parcours. Malgré cela, j’avais un peu d’appréhension au moment du départ », confie-t-elle, « car je n’avais jamais réalisé un trail aussi long, et avec des écarts de température de 30°C. Mon objectif était de finir sans me blesser ! Mais tout s’est très bien passé, j’ai couru pratiquement tout le temps devant mes concurrentes pour finir première féminine et 12ème au classement scratch ! ».


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Nathalie a bouclé les 164km avec un chrono de 28h45… Emelie Forsberg, Championne du Monde de Skyrunning 2013 ne pourra jamais suivre le rythme de la française et terminera la course avec Kilian Jornet (blessé et fatigué) pour prendre une belle seconde place. Christine Bernard complétant ce podium féminin.


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Au final, tous les concurrents en ont pris pleins les yeux avec ces paysages grandioses…

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Le rendez-vous est déjà pris pour 2014, du 23 au 26 octobre, où la Diagonale des Fous fera son entrée dans le nouveau challenge, l’Ultra-Trail World Tour. © Texte : Robert Goin et Génération-Trail - © Photos : JP Vidot


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Les deux grands vainqueurs 2013, Nathalie Mauclair et François d’Haene


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