No 12 | 24 mars 2016 Prix: CHF 4.30 www.gastrojournal.ch Service abos: TĂ©l. +41 (0)44 377 53 05 Tirage: 20 736 Ex., WEMF AZA 8046 Zurich Hebdomadaire officiel de GastroSuisse pour la restauration, lâhĂŽtellerie et le tourisme
Hommage Ă Serge Melly
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Damian Constantin
Ce membre de GastroValais est décédé début mars. Il avait notamment fait partie du Comité directeur de la section cantonale durant plusieurs années. Les membres de 18 GastroValais lui ont écrit un dernier adieu.
Une réunion pour aborder les thÚmes importants. Les administrateurs et secrétaires étaient conviés à Berne par GastroSuisse. Le Franc fort, la politique, la formation ont 22 notamment été évoquées lors de cette conférence.
Il est lâhomme fort de Valais/Wallis Promotion. Lâorganisation intersectorielle est en place depuis trois ans pour promouvoir le Valais. Son directeur fait un premier bilan. 17
AU MENU
La cuisine de la naturalitĂ©: durable et saine Concevoir une cuisine qui respecte les produits, la nature et les humains, voici les ambitions de la cuisine de la naturalitĂ©, dĂ©veloppĂ©e par Alain Ducasse. Le chef a mĂȘme obtenu trois Ă©toiles au Guide Michelin 2016 pour ce nouveau concept. Tous les plats ou presque sont basĂ©s sur une trilogie de produits: des poissons, des lĂ©gumes et des cĂ©rĂ©ales. La viande, elle, ne fait plus partie de lâĂ©quation. Sauf sur demande. Cette cuisine dâun nouveau genre rĂ©introduit aussi massivement la notion de saison, pour les lĂ©gumes, Ă©videmment, mais aussi pour les poissons ainsi que la proximitĂ© avec les producteurs. 15
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Une table ronde de plus demandĂ©e Le projet de rĂ©vision de la Loi sur les denrĂ©es alimentaires est un monstre administratif, comme le craignait la branche. Si une premiĂšre sĂ©ance de consultation a eu lieu en partenariat avec la branche, GastroSuisse aimerait bien quâune seconde table ronde ait lieu. Notamment parce que de nombreux points restent encore peu clairs. Enfin, il faut encore dĂ©finir la question des dĂ©lais transitoires. 15
Nouvelle loi Ă GenĂšve: mise en conformitĂ© Tous les Ă©tablissements soumis Ă la Loi sur la restauration, le dĂ©bit de boisson, lâhĂ©bergement et le divertissement doivent remplir un formulaire de mise en conformitĂ© dâici au 30 juin prochain. Sans cela, il y a un risque quâils perdent leur autorisation dâexploiter au 1er janvier 2017. Une mesure quâil est prĂ©fĂ©rable de ne pas oublier. 18
A lâombre de lâhĂ©ritage culinaire Le tourisme est en recul et le besoin de renouveau se fait sentir. Ceux qui ne proposent pas de nouveaux produits ont intĂ©rĂȘt Ă valoriser ceux qui existent dĂ©jĂ . LâĆnotourisme en est un exemple, qui sâadresse aux amateurs de vin. La Suisse romande lâa dĂ©jĂ compris, les AlĂ©maniques y arrivent. Marco Moser
La structure fĂ©dĂ©rale est lĂ©gendaire pour la Suisse et lâune des raisons de son succĂšs Ă©conomique. Mais, dans le tourisme en particulier, la formule montre ses limites. Par exemple, il ne va pas toujours de soi que lâargent provenant du tourisme puisse ĂȘtre dĂ©pensĂ© hors dâun canton, abstraction
faite des destinations transcantonales. Dans le tourisme du vin, cette problĂ©matique saute aux yeux et elle est mĂȘme renforcĂ©e par la petite taille des structures viticoles. MalgrĂ© cette situation dĂ©licate, les rĂ©gions ont pris le taureau par les cornes et ont commencĂ© Ă proposer des idĂ©es pour promouvoir ce
segment particulier du tourisme. Les cantons de Vaud et du Valais, en particulier, voient un grand potentiel de dĂ©veloppement de lâĆnotourisme. Pourtant, ce nâest que si les vignerons, les affineurs, les restaurateurs et les hĂŽteliers collaborent quâun produit touristique naĂźtra Ă partir du vin. Le canton de
Vaud soutient dĂ©jĂ cette coopĂ©ration avec un projet qui, dâici 2018, devrait porter ses fruits. La Suisse allemande nâa pas encore fait le pas. La collaboration se rĂ©sume Ă des journĂ©es caves ouvertes. Mais, au vu des difficultĂ©s initiales de la promotion du vin suisse, cela reprĂ©sente un grand pas en avant. 13
Les abonnĂ©s ne sont pas sans savoir quâun rĂ©dacteur de publication doit satisfaire Ă certaines obligations, a Ă©crit notre prĂ©dĂ©cesseur J. J. Gasser. Mais selon lui, nombre dâentre eux ignorent que les abonnĂ©s ont eux aussi certains devoirs, a fortiori dans le cadre de lâorgane suisse des cafetiersrestaurateurs. Un tenancier devrait se soucier de savoir si un journal compte beaucoup dâabonnĂ©s ou non, car une telle publication appartient Ă une association sectorielle oĂč chaque membre est Ă©galement en partie propriĂ©taire. Lesdites obligations vont encore plus loin, poursuivait J. J. Gasser: «Dâaucuns pensent pouvoir tout exiger de la part dâun magazine spĂ©cialisĂ© et peu leur importe la maniĂšre dont un rĂ©dacteur trouvera ses informations. Or, si le lecteur attend une aide de la part du rĂ©dacteur, il devra alors faire savoir Ă ce dernier oĂč le bĂąt blesse et oĂč les intĂ©rĂȘts de la profession sont foulĂ©s aux pieds.» Ces lignes de J. J. Gasser datent de 1897 et sont sans doute toupg jours dâactualitĂ©.
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