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lI h sel tiassïatarédéfnoCé ulp ua oi hc tuah sal tiatrop n gér reppa ser emerèilu ud lif uA rg siu n asnop a li'uq l ed étilib vrus al à tté'c ,spmet siam ,idnaeC v a i t gé été llie ds tia ma gâ ne nos ed tro i tnod ecnaed uneved ap tnemela oc sreinre avuop n i r c ed e l rpmo etteC .erèp o'l tiasiaf lp ne sulp sel euq ec tneiarédis riaf cnod td edrag erdne r .tejb ,elicaf su f sedrag tuor ettec afne nu e noC al e ifitarg al euq el ruœcna tn on déf asia tna eni suop lues nom ed tnei rétni snas mef enu te va noitaréllec euq se èm aS à tias neme i ê ia ! ic-e noc rap ,er ssap ellE crap t iom ne sn emmoc t éngissa emt sertua'd t u s n li'uq e â ,ert vas al tia tiava ruel neib snoitinup eneruemed à cca à sehc tiaté's narg sulp c el rus rio l ed o rt à d a d gissa u .liava uQ .ribus ep noçaf e neib ,rilpm nu én ed eitrap eD al ed etl inoméréc .etluc e hcât e lam le etnenamr opmi sulp al à e spmet nos ellE .esseétatpecca'd tiava ellE noc el q u ? e r l t l i a l à if e m o u nU te setn r elle iesne .reuqs uey r emê iava i r el :n iasufe nos à reng rppa tiaf t rep iuq eti ac à issué erp al ruS rté nu'd ,x t d e e a L es hc if m 'uqsro l lb egn tiattem l el re p erdn uot sl p erèi tsuos .eriar d li'uq ec t i'l ruœc ra vuon xua ,ércas ervi a y li ,ega en ,elâp ue iul en elle llimaf rued tiave étilargétn peda xuae uq tnava ed nu tiav eiartnom tiangiesne tuotraP .e xue ertne' e tn ad p iss ud set m qt al e leutir d rertne'd rédéfnoC éD al ed n oc enucua esab sel saonam el snllia'd tiane iul li dnau pér el sna p en noita nos : esse .noissapm ,etluc ud satsixe li ,ri xe'l à srue med tiava li'uq udno t E à esne rud egasiv èm as bmon ed ti l ed rueiré ruop édna t port tiaténadnetta n af al r e l u i ô q xuer orp a sel ,t ses te ,ellim fnoc uop t li iou el tiai d segassapellE .étéirp e sel en s i'uq ,alec r s segassap ag sel rac emergéllat r i l rces s m e l tn e ed ste ; sélumissm tiava iu tneiatnurpitap tiallaf vres sterc icsnoc ,sed q ec tuot eigolonhc m nu'l ec értno uop sap el retne id à tneia l ed stne avuop iu ocuaeb er riona iss CHRONIQUES SYLIANNES : L’Ordre Nouveau e's r refn met va ti m pu sap s t rue segas a elle ,riufnarg li'uq sp o sel relumpmi elato uep nu rioulové snio d tuot tiam tiav u essidn sel stejb en ,étinu uelav ed d euq eé emêm e r p n a s u . l e n n u p s e s e g M l ê ê .u Il les haïssait au plus haut point depuis qu'il avait été en âge de comprendre que la atirév tser e eicérp neian is em ed xu ruop sap t etènalp al oC al ed e'd enim elb Confédération portait la responsabilité de la mort de son père. Cette rancœur le poussait à .ro rellip tiadéssop noitarédéfn échapper régulièrement à la surveillance dont il faisait l'objet. enu eirétni'l , Au fil du temps, c'était devenu de plus en plus facile, non seulement parce qu'il avait ud ru
CHRONIQUES SYLIANNES : L’Ordre Nouveau
Confé haïssa QUE S SYLI échappdération it au plus ANNES er rég portait haut poi : L’Or dre Nou Au la uliè veau grandi fil du tem rement responsabnt depuis Ces der, mais éga ps, c'ét à la survei ilité de laqu'il avait pouvai niers con lement ait devenu llance don mort de été en âge de com t il fais son pèr garde t donc fair sidéraienparce que de plus e. gratifi de la Co e un enf t cette roules gardesen plus facait l'objet. Cette ranprendre que nfédér cœur antes ant et fais tine aient ile, non le pou la atio que san une Sa ssait Elle mère, par celle-ci n avait d'a femme s intérêt de moinsseulement à assign comme par utres en savoirpassait la contre, ! és tâc une moins ce qu'il s'était à hes à de la sur le culplus grande accomdemeure depunition bien leur avait ass partie igné une plir, bie façon à subir. travail. culte. cérémoni te de la tâc de Dé e Qu Ell per n plu le con e ava d'accepta esse. Ell son tem he à laq s imp manente el mal it mê ortant yeux, fisquer. Sur me réu tion: le ritee lui ava ps à enseiguelle elle es et ? Un it d'un étra ref ssi ner fait la qui usa à cac pre à son app Lorsq it per u'elle nge bleu mière pag her le livr mettait rendre par fils tou de se sou leur fam d'entr ille. Parne lui enspâle, ne moe, il y ava e sacré, aux nouvea cœur l'int ce qu'il straire. et qua e eux me tout dan eignait pas ntraient it un des avant que ux adepte tégralité devait sin de la du répondnd il lui nait d'ailles le manoi les bas aucune com la Dé Confédérs d'entrer rituel ava es urs à r, u l'ex il exista du culte, passion. esse : son ation ne dans le En qu'il éta it dem sa mè visage pense la fam attendant, it trop andé pou térieur de it de nom re dur et à allégre ille, car les pas tôt pour celrquoi ils ne la propri breux paslui confiai ses sages t les em été. Ell techno ment toules gardessages secretsa, qu'il fall e dis les sec servai ait pat pruntaien lui avait simulés rets de manoi logie bea t ce qui , conscient montr ien t pas ent à r renfer ucoup pouvai é ces ; l'un dissim ter le tem pour s'en t avo s de leu mo mait passag uler les ps qu' tout de ins évolué ir un peur totale imp fuir, elle es il gra obj uni de même e que dan valeur. té, ne se ets les plundisse un avait une vér itable s le reste Même si gênaient s précie peu. de la pla ux de mine nète pas pour d'or. la Confédér ation, possédait piller l'intéri une eur du CHR ONI
P r e s c r i p t e u r
uaevuoN erdrO’L : SENNAILYS SEUQINORHC
CHRONIQUES SYLIANNES : L’Ordre Nouveau
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Il les haïssait au plus haut point depuis qu'il avait été en âge de comprendre que la Confédération portait la responsabilité de la mort de son père. Cette rancœur le poussait à échapper régulièrement à la surveillance dont il faisait l'objet. Au fil du temps, c'était devenu de plus en plus facile, non seulement parce qu'il avait grandi, mais également parce que les gardes faisaient de moins en moins bien leur travail. Ces derniers considéraient cette routine sans intérêt comme une punition à subir. Quel mal pouvait donc faire un enfant et une femme assignés à demeure de façon permanente ? Un garde de la Confédération avait d'autres tâches à accomplir, bien plus importantes et gratifiantes que celle-ci ! Sa mère, par contre, s'était assigné une tâche à laquelle elle refusait de se soustraire. Elle passait la plus grande partie de son temps à enseigner à son fils tout ce qu'il devait savoir sur le culte de la Déesse. Elle lui avait fait apprendre par cœur l'intégralité du rituel de la cérémonie d'acceptation: le rite qui permettait aux nouveaux adeptes d'entrer dans le culte. Elle avait même réussi à cacher le livre sacré, avant que la Confédération ne pense à le confisquer. Sur la première page, il y avait un dessin de la Déesse : son visage dur et ses yeux, d'un étrange bleu pâle, ne montraient aucune compassion. Lorsqu'elle ne lui enseignait pas les bases du culte, sa mère lui confiait les secrets de leur famille. Partout dans le manoir, il existait de nombreux passages dissimulés ; l'un d'entre eux menait d'ailleurs à l'extérieur de la propriété. Elle lui avait montré ces passages et quand il lui avait demandé pourquoi ils ne les empruntaient pas pour s'enfuir, elle avait répondu qu'il était trop tôt pour cela, qu'il fallait patienter le temps qu'il grandisse un peu. En attendant, les passages secrets servaient à dissimuler les objets les plus précieux de la famille, car les gardes, conscients de leur totale impunité, ne se gênaient pas pour piller allégrement tout ce qui pouvait avoir un peu de valeur. Même si la planète possédait une technologie beaucoup moins évoluée que dans le reste de la Confédération, l'intérieur du manoir renfermait tout de même une véritable mine d'or.
Il les haïssait au plus haut point depuis qu'il avait été en âge de comprendre que la Confédération portait la responsabilité de la mort de son père. Cette rancœur le poussait à échapper régulièrement à la surveillance dont il faisait l'objet. Au fil du temps, c'était devenu de plus en plus facile, non seulement parce qu'il avait grandi, mais également parce que les gardes faisaient de moins en moins bien leur travail. Ces derniers considéraient cette routine sans intérêt comme une punition à subir. Quel mal pouvait donc faire un enfant et une femme assignés à demeure de façon permanente ? Un garde de la Confédération avait d'autres tâches à accomplir, bien plus importantes et gratifiantes que celle-ci ! Sa mère, par contre, s'était assigné une tâche à laquelle elle refusait de se soustraire. Elle passait la plus grande partie de son temps à enseigner à son fils tout ce qu'il devait savoir sur le culte de la Déesse. Elle lui avait fait apprendre par cœur l'intégralité du rituel de la cérémonie d'acceptation: le rite qui permettait aux nouveaux adeptes d'entrer dans le culte. Elle avait même réussi à cacher le livre sacré, avant que la Confédération ne pense à le confisquer. Sur la première page, il y avait un dessin de la Déesse : son visage dur et ses yeux, d'un étrange bleu pâle, ne montraient aucune compassion. Lorsqu'elle ne lui enseignait pas les bases du culte, sa mère lui confiait les secrets de leur famille. Partout dans le manoir, il existait de nombreux passages dissimulés ; l'un d'entre eux menait d'ailleurs à l'extérieur de la propriété. Elle lui avait montré ces passages et quand il lui avait demandé pourquoi ils ne les empruntaient pas pour s'enfuir, elle avait répondu qu'il était trop tôt pour cela, qu'il fallait patienter le temps qu'il grandisse un peu. En attendant, les passages secrets servaient à dissimuler les objets les plus précieux de la famille, car les gardes, conscients de leur totale impunité, ne se gênaient pas pour piller allégrement tout ce qui pouvait avoir un peu de valeur. Même si la planète possédait une technologie beaucoup moins évoluée que dans le reste de la Confédération, l'intérieur du manoir renfermait tout de même une véritable mine d'or. Il les
al euq erdnerpmoc ed egâ ne été tiava li'uq siuped tniop tuah sulp ua tiassïah sel lI à tiassuop el ruœcnar etteC .erèp nos ed trom al ed étilibasnopser al tiatrop noitarédéfnoC .tejbo'l tiasiaf li tnod ecnallievrus al à tnemerèilugér reppahcé tiava li'uq ecrap tnemelues non ,elicaf sulp ne sulp ed uneved tiaté'c ,spmet ud lif uA .liavart ruel neib sniom ne sniom ed tneiasiaf sedrag sel euq ecrap tnemelagé siam ,idnarg lam leuQ .ribus à noitinup enu emmoc têrétni snas enituor ettec tneiarédisnoc sreinred seC nU ? etnenamrep noçaf ed eruemed à séngissa emmef enu te tnafne nu eriaf cnod tiavuop te setnatropmi sulp neib ,rilpmocca à sehcât sertua'd tiava noitarédéfnoC al ed edrag ! ic-ellec euq setnaifitarg .eriartsuos es ed tiasufer elle elleuqal à ehcât enu éngissa tiaté's ,ertnoc rap ,erèm aS tiaved li'uq ec tuot slif nos à rengiesne à spmet nos ed eitrap ednarg sulp al tiassap ellE leutir ud étilargétni'l ruœc rap erdnerppa tiaf tiava iul ellE .esseéD al ed etluc el rus riovas el snad rertne'd setpeda xuaevuon xua tiattemrep iuq etir el :noitatpecca'd einoméréc al ed à esnep en noitarédéfnoC al euq tnava ,ércas ervil el rehcac à issuér emêm tiava ellE .etluc ses te rud egasiv nos : esseéD al ed nissed nu tiava y li ,egap erèimerp al ruS .reuqsifnoc el .noissapmoc enucua tneiartnom en ,elâp uelb egnarté nu'd ,xuey ed sterces sel tiaifnoc iul erèm as ,etluc ud sesab sel sap tiangiesne iul en elle'uqsroL nu'l ; sélumissid segassap xuerbmon ed tiatsixe li ,rionam el snad tuotraP .ellimaf ruel segassap sec értnom tiava iul ellE .étéirporp al ed rueirétxe'l à sruellia'd tianem xue ertne'd tiava elle ,riufne's ruop sap tneiatnurpme sel en sli iouqruop édnamed tiava iul li dnauq te .uep nu essidnarg li'uq spmet el retneitap tiallaf li'uq ,alec ruop tôt port tiaté li'uq udnopér ed xueicérp sulp sel stejbo sel relumissid à tneiavres sterces segassap sel ,tnadnetta nE rellip ruop sap tneianêg es en ,étinupmi elatot ruel ed stneicsnoc ,sedrag sel rac ,ellimaf al enu tiadéssop etènalp al is emêM .ruelav ed uep nu riova tiavuop iuq ec tuot tnemergélla ud rueirétni'l ,noitarédéfnoC al ed etser el snad euq eéulové sniom puocuaeb eigolonhcet .ro'd enim elbatirév enu emêm ed tuot tiamrefner rionam
ORHC UQIN YS SE NAIL : SEN drO’L oN er iop uaevu ped tn
Il les haïssait au plus haut point depuis qu'il avait été en âge de comprendre que la Confédération portait la responsabilité de la mort de son père. Cette rancœur le poussait à échapper régulièrement à la surveillance dont il faisait l'objet. Au fil du temps, c'était devenu de plus en plus facile, non seulement parce qu'il avait grandi, mais également parce que les gardes faisaient de moins en moins bien leur travail. Ces derniers considéraient cette routine sans intérêt comme une punition à subir. Quel mal pouvait donc faire un enfant et une femme assignés à demeure de façon permanente ? Un garde de la Confédération avait d'autres tâches à accomplir, bien plus importantes et gratifiantes que celle-ci ! Sa mère, par contre, s'était assigné une tâche à laquelle elle refusait de se soustraire. Elle passait la plus grande partie de son temps à enseigner à son fils tout ce qu'il devait savoir sur le culte de la Déesse. Elle lui avait fait apprendre par cœur l'intégralité du rituel de la cérémonie d'acceptation: le rite qui permettait aux nouveaux adeptes d'entrer dans le culte. Elle avait même réussi à cacher le livre sacré, avant que la Confédération ne pense à le confisquer. Sur la première page, il y avait un dessin de la Déesse : son visage dur et ses yeux, d'un étrange bleu pâle, ne montraient aucune compassion. Lorsqu'elle ne lui enseignait pas les bases du culte, sa mère lui confiait les secrets de leur famille. Partout dans le manoir, il existait de nombreux passages dissimulés ; l'un d'entre eux menait d'ailleurs à l'extérieur de la propriété. Elle lui avait montré ces passages et quand il lui avait demandé pourquoi ils ne les empruntaient pas pour s'enfuir, elle avait répondu qu'il était trop tôt pour cela, qu'il fallait patienter le temps qu'il grandisse un peu. En attendant, les passages secrets servaient à dissimuler les objets les plus précieux de la famille, car les gardes, conscients de leur totale impunité, ne se gênaient pas pour piller allégrement tout ce qui pouvait avoir un peu de valeur. Même si la planète possédait une technologie beaucoup moins évoluée que dans le reste de la Confédération, l'intérieur du manoir renfermait tout de même une véritable mine d'or.
d e
s a i n e s
grandi, mais également parce que les gardes faisaient de moins en moins bien leur travail. Ces derniers considéraient cette routine sans intérêt comme une punition à subir. Quel mal pouvait donc faire un enfant et une femme assignés à demeure de façon permanente ? Un garde de la Confédération avait d'autres tâches à accomplir, bien plus importantes et gratifiantes que celle-ci ! Sa mère, par contre, s'était assigné une tâche à laquelle elle refusait de se soustraire. Elle passait la plus grande partie de son temps à enseigner à son fils tout ce qu'il devait savoir sur le culte de la Déesse. Elle lui avait fait apprendre par cœur l'intégralité du rituel de la cérémonie d'acceptation: le rite qui permettait aux nouveaux adeptes d'entrer dans le culte. Elle avait même réussi à cacher le livre sacré, avant que la Confédération ne pense à le confisquer. Sur la première page, il y avait un dessin de la Déesse : son visage dur et ses yeux, d'un étrange bleu pâle, ne montraient aucune compassion. Lorsqu'elle ne lui enseignait pas les bases du culte, sa mère lui confiait les secrets de leur famille. Partout dans le manoir, il existait de nombreux passages dissimulés ; l'un d'entre eux menait d'ailleurs à l'extérieur de la propriété. Elle lui avait montré ces passages et quand il lui avait demandé pourquoi ils ne les empruntaient pas pour s'enfuir, elle avait répondu qu'il était trop tôt pour cela, qu'il fallait patienter le temps qu'il grandisse un peu. En attendant, les passages secrets servaient à dissimuler les objets les plus précieux de la famille, car les gardes, conscients de leur totale impunité, ne se gênaient pas pour piller allégrement tout ce qui pouvait avoir un peu de valeur. Même si la planète possédait une technologie beaucoup moins évoluée que dans le reste de la Confédération, l'intérieur du manoir renfermait tout de même une véritable mine d'or.
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