Garance Chauveau
COMPÉTENCES
Organisée
Créative
Curieuse
Appliquée
LOGICIELS
EXPÉRIENCES
Revit
ArchiCAD
AutoCAD
Photoshop
InDesign
Sketchup
Twinmotion
Illustrator
Décoration d’intérieur spécialisé dans la tapisserie
Été 2016 - Été 2017 - Été 2018
Employée chez Joe & the Juice
02.2018 - 08.2018 - Londres
Manager chez Joe & the Juice
09.2018 - 06.2019 - Londres
Stage cabinet EMR d’architecture, spécialisé dans la construction de maisons d’habitations
02.2021 - 03.2021 - Londres
Francais : native
Anglais : C2
Coréen : B1
Espagnol : B1
Stage en cabinet d’architecture Anne
Ghyssens spécialisé dans la réhabilitation du patrimoine
06.2022 - 07.2022 - Seine et Marne
SCOLARITÉ
Baccalauréat général, spécialités
Economiques et sociales
2017 - Seine et Marne
Cycle découverte de l’École Spéciale d’Architecture
09.2020 - 01.2021 - Paris
License en architecture
École Spéciale d’Architecture
2020-2023 - Paris
Atelier d’architecture
Art
Philosophie
Théorie de l’architectue
Histoire de l’architecture
Dessin technique
Urbanisme
Paysagisme
Acoustique
Morphologie urbaine
Dessin
ArchiCAD
Prévention incendie
Cartographie
PROJETS La ressourcerie de bois Graz - Autriche L’école élémentaire Le Blanc Mesnil - France Anciens projets Logements sociaux La maison du manga Art et dessins 2 6 10 12
Année 3 - Semestre 2
Recherche sur le quartier de Gries situé dans la ville de Graz
L’arrivée sur le site était quelque peu mouvementée. En effet, la voie principale circulant depuis le centre-ville s’établit sur l’axe le plus important. Cet axe bordé de commerces et d’entreprises semble porter le reste du site analysé, en tout cas c’est ce que nous avions pensé au premier abord.
A travers l’histoire du quartier, et d’une structure d’aide à la réinsertion sociale et les modes de vies que nous avons brièvement aperçus, nous pouvions avoir dès notre première visite le sentiment d’une présence communautaire forte. Ce sentiment était moindre, voir inexistant dans le centre de Graz. En opposition avec les rues principales, les berges du canal et ses environs donnent une impression d’une ville «au ralentie». Contrairement à l’histoire qui l’a vu naitre, le canal est devenu un lieu où repose les cadavres d’entreprises aujourd’hui délaissées, ce qui le rend presque inexistant.
L’analyse s’est alors arrêtée lorsque nous nous sommes heurtés au gigantesque centre commercial qui trône sur le reste du quartier. L’agitation reprend alors, mais est restreinte par ce bâtiment gigantesque. Son gabarit est complètement disproportionné par rapport au morceau de ville dans lequel il s’inscrit. D’autant plus que les axes de circulation des véhicules sont ressentis comme des obstacles par les piétons.
Cette partie de Gries est comme l’arrière-boutique d’un magasin, par son manque de cœur et de cohésion.
On peut alors se demander si cet immense centre commercial, qui est aujourd’hui l’acteur principal de ce quartier, n’est pas aussi une vitrine qui nuirait au caractère urbain de celui-ci ?
Avec l’arrivée du tramway dans le secteur, que vont devenir les 1/3 du centre commercial réservés au stationnement ? Ces entreprises abandonnées sontelles vouées à un échec économique puis social dans le futur de Gries ?
Nous avons remarqué également le manque de diversité dans les activités du quartier, en effet, nous avons le centre commercial d’un côté, des entreprises abandonnées de l’autres, et des habitations.
Comment améliorer l’appel et/ou le déploiement de nouvelles activités dans le futur ?
La solution est-elle dans les activités ? A quelles échelles, petite ou moyenne ?
C’est la piste que nous souhaitons envisager à travers le projet de «nouveau coeur» à Rossenmuhle.
Les trois entrées de la boussole écosophique : le social, le mental et l’environnemental ont été porteurs de la réflexion pour arriver à ce début de projet.
La programmation proposée étant la suivante : la création de travail grâce à un centre de recyclage traitant le bois et le textile. Raccroché à ce centre, des ateliers d’artisanat traitant les chutes de matériaux.
La création des logements dans des espaces réhabilités tel qu’une ancienne usine mais aussi dans le parking du centre commercial.
La création de nouvelles structures, tel qu’un espace dédié à une crèche donnant l’opportunité à certaines personnes de trouver du temps en journée.
Ces programmation sont installées dans un ensemble de bâtiments ayant l’intention de créer un coeur dans cette zone ressentit comme déconnectée.
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LA RESSOURCERIE DE BOIS
Graz - Autriche
Le projet consiste en une usine de recyclage du bois qui sera répartie sur quatre bâtiments : le stockage, les bureaux, les ateliers artisanaux et le showroom.
Grâce à une passerelle reliant les bâtiments, les visiteurs pourront suivre le processus de recyclage, mais aussi toucher, expérimenter et créer leurs propres objets.
Ce parcours de découverte se termine sur un showroom ouvert sur le canal, permettant ainsi de l’utiliser comme toile de fond pour exposer les objets créés dans les ateliers.
Au centre, le bassin de récupération reprend la trame de la façade pour structurer les plantations.
Chacun des bâtiments se tourne vers le bassin, permettant d’avoir constamment une vue sur l’eau, rappel au canal qui se trouve à quelques mètres.
Les bâtiments sont reliés par un petit système de rails permettant de transporter les matériaux.
VUE DEPUIS LE SHOWROOM
Le showroom est le seul espace permettant d’apprécier la vue sur le canal avec de la hauteur, car la végétation au niveau de rue cache la vision sur l’eau.
VUE DEPUIS L’ATELIER
L’atelier de création est ouvert du coter du bassin central permettant de toujours avoir une relation avec l’eau.
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Le bâtiment se compose de poteaux poutres en bois. La couverture est faite de panneaux en bois recyclé. La simplicité de la structure permet d’offrir la possibilité d’auto-construction par les travailleurs. Et avoir une vision à plus grande échelle de ce qu’une usine de recyclage pourrait permettre de réaliser. Cependant certains des gros éléments de construction ne sont pas recyclés.
GSP e V s n 1 6
Année 4 - Semestre 1
Recherche sur le territoire longeant ligne du RER B
Le bien-être est une conjoncture nécessaire Mais il dépend de la sphère dans laquelle luons. Or le sentiment prédominant lors de a été celui de l’insécurité. Dictées par un bâti gène, une surprésence des flux routiers, aériens roviaires, les villes du Bourget, du Blanc-mesnil nay-sous-bois s’inscrivent dans une lecture que l’on pourrait qualifier de non intuitive. La pollution apparente des déchets et donc dation de l’espace public questionne l’identité ritoire et l’appartenance à ce territoire des populations qui l’habitent.
C’est dans ces communes que nous sommes cus qu’il faut agir. La juxtaposition de zones industrielles, de zones pavillonnaires puis de friches confirme tant plus ce sentiment d’inconfort et de malaise.
La perte de repères induite par la rupture d’échelles amène à nous questionner sur une façon de lire la ville.
Cette réflexion nous donne matière à réinterroger modèle existant intranquille. Faire de ces sombres et mystérieux des lieux dans lesquels désirable et agréable de vivre. Les objectifs sont donc : de désenclaver la zone pavillonaire. Faire cohabiter cette zone pavillonnaire avec dustrielle.
Faire de cette zone de non droit (ZI) un espace rable en utilisant les interstices.
Dans quelle mesure l’articulation terstitielle d’une zone industrielle et d’une zone d’habitations meut-elle une pratique désirable la ville ?
Rapport entre ZI et ZP avant intervention Rapport entre ZI et ZP après intervention
longeant la
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ECOLE ELEMENTAIRE
Le Blanc-Mesnil (93) - France
L’école a été pensée de façon à resonner parcellaire des pavillons du quartier. Elle sition entre l’espace public traversant au privée des habitations. C’est un bâtiment ractère très privé.
IDENTIFICATION
PERCEPTION
LIMITES
avec la trame du fait office de tranNord et la zone public mais à ca-
ELEMENTAIRE France
Salles de classe
Relation entre la coursive intérieur reliant les salles de classes, et la cours de récréation.
Relation entre les salles de classe et la végétation extérieure.
L’école a été pensée en relation avec les programmes des autres projets du groupe. En effet un espace dédié à un atelier de fabrication à partir de matériaux de recyclage, pour les enfants, en relation avec des projets traitant la question des déchets.
Les façades cotés rue sont aussi traité de façon pondre à celles du projet se situant en face.
Chaque espace de l’école est pensé de façon que les enfants soient tout le temps en relation les espaces exterieurs. Des terrasses sont placées le prolongement des bâtiments permettant classe à l’extérieur.
Les enfants disposent aussi d’un potager et d’un
La salle de motricité, les ateliers de création et tine sont des espaces à l’écart du reste des bâtiments, car ce sont des espaces voués à être ouvert le mercredi ainsi que les week-end.
Relation entre la rue, le bâtiment, et la cours de récréation à travers les ouvertures et les différences de niveau.
programmes
espace est matériaux avec deux façon à refaçon à ce relation avec placées dans de faire d’un parc. et la canbâtiments, mercredi
Ecole vue depuis l’espace public
salles de classe cours de récréation rue place publique espace boisé salles de professeurs salle multi-sports hall d’entrée parc public
Le terrain en pente a été utilisé de façon à créer des différences de niveaux permettent d’accentuer les séparations entre les espaces publics, semi-publics et privés.
Habitations
boisé jardins multi-sports atelier de recyclage cantine 9
LOGEMENTS SOCIAUX TRAVAUX PRÉCÉDENTS
Année 3 - Semestre 1
Travail sur la TEP de Ménilmontant
Sur le site déjà présent une ambiance hors de l’ordinaire qui nous fait sortir de Paris. C’est cette ambiance de quartier de petite ville, presque de campagne, qui était le principal point à garder lors du développement de ce projet.
Les points principaux qui permettent à cet espace d’avoir sa propre atmosphère : les sons, les différences de niveaux qui coupe la parcelle des rues environnantes.
L’implantation du bâtiment c’est donc fait en fonction de ces critères : créer un filtre par rapport au boulevard tout en gardant la topographie du site et surtout pouvoir garder les activités déjà présente.
Les deux premiers étages dont le rez-de-chaussée sont publics, semi-publics. Chacun des étages de logements est libre, et la disposition des habitations sera telle que l’on pourra déambuler entre chaque module avant d’arriver chez soi.
Le but étant de recréer la parcelle d’habitation Française, avec la maison et un petit coin extérieur, mais en prenant le moins possible d’espace au sol, donc en montant en verticalité.
Depuis le boulevard, le bâtiment est un peu en retrait, lorsque qu’on marche le long de celui-ci on aperçoit une faille qui guide la marche jusqu’à la Basilique.
Vue depuis la rue
Bac de culture au premier étage
Vue depuis le jardin
Une partie du premier étage comprend cinq T1 dédié aux personnes sans logement. Ces appartements sont associés à une aide à la réinsertion professionelle. Les bacs de culture et la végétation de l’immeuble sont entretenus à travers ce système permettant aux personnes en situation précaire d’apprendre à cultiver, à s’occuper d’un jardin et à créer du composte.
R+1
T1
5 T3 x 6 T3 x 6 T4 x 4 R+2 R+3 R+4 R+5 R+6 T4 x 4 T4 x 1 - T3 x 1 - T2 x 2 R+7 R+8 T4 x 2
Cantine - Bibliothèque - Centre de recherche - Archives Cultures - Salle de conférence - Bureaux -
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l’accord parfais sublimant à la fois le salon et l’oeuvre présentée. - L’éloge de l’ombre, Junichiro Tanizaki
Année 2 - Semestre 2
Travail sur une gare abandonnée de la petite ceinture
Chapitre 3 : Le végétal
Des mangaka japonais sont invités à venir apprendre le manga à des dessinateurs français qui seraient bloqués, ou commençant leur carrière. Les mangas sont ensuite mis à disposition au public dans une grande bibliothèque, ils pourront ensuite votés, le manga choisi pourra être édité et publié.
L’entrée du bâtiment se fait par le rez de rue par des escaliers. Il faut passer par la pénombre avant de découvrir cet espace. Le travail sur le paysage se compose d’une palette de couleurs en lien avec le bâtiment, avec l’intégration de brique pour la matérialité du sol et d’une assise continue le long de la ceinture
Le bâtiment se compose de tranches dans lesquelles sont disposés, les ateliers, avec des espaces communs mais aussi des salles plus étroites permettant à l’apprenti et au maitre de se retrouver seuls. Au centre la grande bibliothèque ou serons publiés les mangas parmi une grande sélection faite par les artistes. A droite, les logements dans lesquels les maitres pourront habiter pendant la durée de la création des mangas. Le rez de rue sera utilisé comme salle d’impression, d’édition et de mise en page.
Le plus important dans ce projet était pour moi le travail de l’espace avec la lumière. Comment penser des espaces qui permettraient aux mangakas de mettre en avant leur créativité, avec des volumes différents de ceux dont nous avons l’habitude, mais aussi grâce aux jeux d’ombre que créent les grandes strates en verre. Chaque espace offre une vue sur la ville, et sur la végétation côté petite ceinture.
TOKO-UTSURI :
DESSINS
Série de représentation des émotions que dégagent les espaces, les souvenirs qu’ils laissent dans notre mémoire.
1 2
Flanner
3 4
Eclat de joie encadré Aspirer Sans émotions pourtant agréable
5 6 7 8 Agressif et froid Explosion de lumière Montagne paisible Non intuitif 12
2023 - 2024
Garance Chauveau