À Villaggio Coppola, un village italien où il y a une forte présence mafieuse, le gouvernement et la mairie essaient de reprendre possession du territoire qui a été créé de manière illégale. Pour cela, ils confisquent certains biens appartenant à la mafia. En résulte des bâtiments qui restent latents, certains en cours de vente mais ne trouvant pas de nouveaux investisseurs. Le centre commercial Gioli de Villaggio Coppola en fait partie. Ce rapport de présentation retrace alors l’histoire du bâtiment allant de sa confiscation aux différentes mises aux enchères qui ont eu lieu sans aboutir, puis à une proposition d’une nouvelle mise en vente dans le but de trouver des investisseurs adaptés. À travers ce scénario on se questionne sur la place de l’architecte dans la mise en vente d’un foncier mais aussi de son rôle dans la requalification d’une infrastructure que l’on qualifie de « non-lieu ».