L’ÊTRE À LA POLLUTION, NOUVELLE FIGURE DE LA MONSTRUOSITÉ
Ce texte tentera de rendre compte de la création de monstres imaginaires qui puisent leurs origines dans les réalités du gène, des machines cybernétiques pour cristalliser un malaise, dirons nous « civilisationnel », relatif aux pollutions et dérèglements en tous genres, remettant en cause l’action de l’homme sur son milieu. Selon un corpus de films nous démontrons de quelle manière ces monstres « qui montre » - latin : monere - les puissances de la nature, réinvestissent nos imaginaires contemporains. Ces derniers préfigurent le renouveau, ou plus simplement la continuité du vouloir vivre. Devant l’écocide en train de se faire, l’être réinventerait la survivance de la nature face à sa propre disparition.