

JULIETTE BINOCHE, UNE AVENTURE CANNOISE TOUT SAUF TRANQUILLE
Présidente du jury, l’actrice, au fil des éditions du festival, démontre son envie de continuer à être surprise et d’être dans le présent.
COUVERTURE
Juliette Binoche. Photo Valery Hache/ AFP
Actrice devenue star, tout en conservant son côté terrien et son rire tonitruant, Juliette Binoche peut s’enorgueillir d’une filmographie versatile et nuancée. Au Festival de Cannes, les débuts de la comédienne n’en furent pas moins chaotiques : elle obtient à 18 ans son premier rôle au cinéma dans Liberty Belle de Pascal Kané (1983), présenté dans la défunte section « Perspectives du cinéma français ». Sa participation se limite à deux jours de tournage (et une scène de viol à l’issue de laquelle elle hurle « sale con » à son agresseur), dans cette éducation politique et sentimentale de la jeunesse parisienne au début des années 1960, entre militants d’extrême gauche et partisans de l’Algérie française. Bien avant son témoignage paru dans Libération, où elle rendait compte des rôles systématiquement sexualisés et des scènes de nu imposées aux jeunes actrices dans les années 1980, avec la violence et les jeux de pouvoirs qu’ils impliquent, Juliette Binoche dénonçait la tentative d’agression du réalisateur de Liberty Belle sur elle.
Sa première montée des marches se fait avec Rendez-vous d’André Téchiné (1985), dans lequel elle tient le rôle principal (qu’elle décroche trois jours avant le début du tournage, en remplacement de Sandrine Bonnaire), celui d’une jeune actrice débarquée dans la capitale, qui noue des relations cruelles avec divers hommes. C’est un récit d’apprentissage de l’amour, de la dureté du monde et in fine du refus de la soumission aux caprices des hommes. On a souvent dit que « La Binoche », comme l’appelle la presse étrangère, était née avec le Festival de Cannes et Rendez-vous. Il permet à l’actrice de commencer une carrière internationale, avec plusieurs films hollywoodiens, généralement révélés en fin d’année pour se qualifier aux Oscars, qui l’éloignent de la Croisette (sans compter les trois ans du tournage homérique des Amants du Pont-Neuf !).
En 1997, elle est la deuxième actrice française à remporter un Oscar, après Simone Signoret, pour Le Patient anglais d’Anthony Minghella. Le rôle est cette fois plus pacifique, celui d’une infirmière qui prend sous son aile un aviateur amnésique, dans
un monastère abandonné de Toscane où une petite communauté a trouvé refuge. L’actrice en plaisante volontiers, notant qu’elle a sans doute remporté la statuette — à la surprise générale — en raison d’un accident : lors de la scène finale avec Ralph Fiennes, elle se blesse et pleure pour de vrai, ce qui n’était pas du tout prévu au scénario. Quant à l’Oscar, elle a dû le renvoyer à l’Académie car il s’est écaillé, son fils ayant trop joué avec… Il faut attendre l’an 2000 pour la voir retrouver le tapis rouge de la compétition cannoise avec Code inconnu de Michael Haneke. À la clé, un rôle éloigné de tout romantisme pour celle qui est, à l’époque, le visage du parfum Poême de Lancôme ; celui d’une actrice aux prises avec la violence du quotidien dans un Paris inhospitalier. Binoche a elle-même contacté le cinéaste, qu’elle admirait depuis longtemps, pour lui demander qu’il lui écrive un rôle. Elle l’interprète en adoptant une façade qui dissimule tout un arrière-monde déboussolé. Cinq ans plus tard, avec Caché, l’intimidant cinéaste autrichien lui confie un second rôle, celui de l’épouse d’un journaliste médiatique menacé par les secrets morbides de son passé. Réduite à questionner son conjoint sans être sûre d’obtenir des réponses, elle joue en dévoilant une violence qu’on n’avait quasiment jamais vue chez elle. Haneke ne lui dit rien sur le tournage et, lorsqu’elle s’en plaint, il finit par commenter le moindre de ses gestes, avec la maniaquerie qu’on lui connaît.
Après ce succès, Juliette Binoche devient enfin une habituée du festival. Dans le film collectif Paris, je t’aime (2006), elle est une mère endeuillée, surprise par l’apparition de Willem Dafoe en fantomatique cow-boy à cheval, sous la direction de Nobuhiro Suwa. Dans Le Voyage du ballon rouge de Hou Hsiao-hsien (2007), elle est une mère surmenée et blonde, dispersée et radieuse. Un rôle sur la corde raide, finalement très émouvant. Cette propension de l’actrice à travailler avec des réalisateurs qui veulent, comme elle, explorer une culture et des mœurs différentes des leurs, culmine avec Copie conforme d’Abbas Kiarostami

(2010). Cette fable sur les faux-semblants, le cinéma et la réalité, devient vertigineuse quand on se souvient que c’est Binoche elle-même qui ornait l’affiche du festival cette année-là et que, à l’issue de la manifestation, elle remporte le prix d’interprétation pour ce film.
Après une apparition dans la fable anticapitaliste Cosmopolis de David Cronenberg (2012), l’effet miroir se reproduit avec Sils Maria d’Olivier Assayas (2014). Le cinéaste, qui fut le coscénariste de Rendez-vous, signe, avec la même interprète, un nouveau portrait d’actrice, à un autre âge de sa vie, qui doit reprendre la pièce de théâtre qui l’a révélée (une histoire de manipulation d’une femme mûre par une jeune fille perverse), en endossant cette fois l’autre rôle, celui de l’aînée bafouée… Beaucoup plus burlesque, Ma Loute de Bruno Dumont (2016), voit la Binoche se lâcher dans le rôle d’une diva Belle Époque, tout en exubérance, froufrous et onomatopées (le cinéaste, toujours contrariant, déclare pourtant détester son fameux rire de gorge).
Comédie aussi, et toujours cinglante, avec Un beau soleil intérieur de Claire Denis l’année suivante, où elle est une artiste en quête du vrai amour, face au réel et ses désillusions. Double jeu à nouveau à Ouistreham (2021) d’Emmanuel Carrère, où elle est une journaliste travestie en chômeuse pour dénoncer les conditions de travail des femmes de ménage. Retrouvailles enfin avec La Passion de Dodin Bouffant de Tran Anh Hung, une célébration de la gastronomie française, où elle règne sur les cuisines d’un châtelain et donne la réplique à son ex-compagnon et père de sa fille, Benoît Magimel, dans une performance apaisée (mais le raccord entre une poire étendue dans une assiette et le corps nu de Juliette Binoche alanguie sur son lit a beaucoup fait parler de lui). Forte de toutes ses expériences cannoises, de son professionnalisme et de sa méticulosité, on compte sur elle pour être une présidente du jury sans idées préconçues et la plus ouverte possible.
— Julien Welter
À VOIR
Sur la plateforme france.tv : Le Patient anglais d’Anthony Minghella, Copie conforme d’Abbas Kiarostami.
Juliette Binoche, présente à Cannes en 2016 pour Ma Loute de Bruno Dumont, préside cette année le jury du 78e festival.
















Le film est adapté d’un best-seller de 1944, repéré selon la légende par Billy Wilder, alors qu’il prenait le train, grâce à son titre (The Lost Weekend, en VO). Et même, plus précisément, grâce à l’énorme coquille qu’il embarque : l’auteur Charles Jackson aurait préféré que son roman, en grande partie autobiographique, soit titré The Last [dernier] Weekend mais l’éditeur conserve l’erreur. Ce sera The Lost [perdu] Weekend. Qui devient à sa sortie LE livre à adapter — même Hitchcock était, paraîtil, sur le coup. Mais ce sera Wilder, avec son coscénariste Charles Brackett. Le duo a le vent en poupe. Paramount leur fait toute confiance pour adapter une histoire pas simple, le récit méthodique et un brin affectueux d’une vie dans la peau d’un alcoolique, qui ne sera surtout pas l’ivrogne rigolo croisé sur le trottoir — même si, dans une scène très burlesque, Don se fait jeter d’un bar, conspué par une foule musicale de clients.
UN « POISON » NOMMÉ WILDER
Premier film américain à parler sans concession de l’alcoolisme, Le Poison de Billy Wilder obtient à Cannes le grand prix (ancêtre de la Palme) pour sa première édition en 1946.
À VOIR
Le Poison de Billy Wilder, avec Ray Milland et Jane Wyman, sur la plateforme france.tv pendant le Festival de Cannes.
Voilà un écrivain américain qui, contrairement à Hemin�way, peine à coucher deux lignes sur le papier lorsqu’il est imbibé. Don Birnam, le protagoniste du Poison de Billy Wilder (1947), est l’un des premiers alcooliques du cinéma traité comme un personnage sérieux. Charlot, grimé en boit-sans-soif pour l’occasion, avait bien Fait une cure (de désintoxication, donc) dès 1917. Mais l’enjeu de son arrivée au sanatorium était, évidemment, le gag en série…
C’est l’histoire d’un homme et de sa bouteille de whisky. Derrière la baignoire, dans le sac de l’aspirateur (!), entre les deux matelas, à cette corde accrochée, suspendue à la fenêtre… où l’at-il cachée ? Le ton, autant que la roublardise potentielle du malade, est donné dès l’introduction. L’adaptation sera fidèle (Jackson souvent consulté, mais pas crédité au scénario pour autant), donc sombre. Mais débordant d’idées formelles. Si la chauve-souris hallucinée par Don, ici filmée façon Buñuel, était déjà décrite dans le roman, Wilder propose des pas de côté radicaux pour l’époque : tourner dans la rue, devant les prêteurs sur gage new-yorkais plutôt qu’en studio, inviter flous et surimpressions, et même, avec une certaine ambition documentaire, tourner dans un véritable centre de désintoxication. Don s’y fait remonter les bretelles par un soignant, seul personnage vraiment honnête avec lui.
Le fi lm reçoit en 1946 l’un des onze grands prix au premier Festival de Cannes (on ne parlait pas encore de Palme d’or), son interprète Ray Milland (vu ensuite dans Le crime était presque parfait d’Hitchcock) obtient le prix d’interprétation. L’acteur excelle là où d’autres, plus connus, ont préféré préserver leur image. Jouer un type ivre est sans doute la chose la plus diffi cile au monde ; lui incarne le pochetron le plus juste au monde. Alors qu’il ne buvait pas tant… mais Charles Jackson l’a briefé. Milland rend le manque très tangible, en fait une vraie affl iction, réaliste. Même lorsque la mise en scène exagère sur son obsession, avec un très très gros plan où il semble se noyer dans un petit verre de rye whisky avalé goulûment sur sa machine à écrire. Ça y est, l’alcoolisme est un cauchemar de cinéma.
— Augustin Pietron-Locatelli
NOUVELLE GÉNÉRATION
Révélés à Cannes, les jeunes
Talents Adami Cinéma, comédiens et réalisateurs de courts métrages, sont aussi mis en lumière sur france.tv.
Zoom sur Finnegan Oldfield, réalisateur de Tsunami.
À 10 ans à peine, en 2002, l’acteur franco-britannique Finnegan Oldfield débutait sa carrière dans Pas de pitié, court métrage confidentiel de Blandine Lenoir. Quelques années plus tard, il était repéré pour son rôle de caïd sensible dans Ce n’est pas un film de cow-boys de Benjamin Parent, autre film de moins de 60 minutes. Et après de nombreux passages aux longs métrages ( Les Cowboys de Thomas Bidegain, Marvin ou la mauvaise éducation d’Anne Fontaine) et même aux séries, le comédien n’en finit pas de revenir au court métrage. Son dernier rôle en date : interprète d’un acteur pas si mort dans Mort d’un acteur d’Ambroise Rateau, film de 22 minutes. Parrain de la Fête du court métrage (évidemment !) en 2020, il confiait : « Les courts métrages sont de très bons ateliers pratiques. Il y a quelque chose de très expérimental qui nous laisse plus de possibilités avec souvent plus de liberté. »
Peu surprenant alors que, pour son premier passage derrière la caméra, il s’essaie d’abord au format court (oui, bon, comme nombre de cinéastes, c’est vrai). Dans le cadre de l’opération Talents Adami — qui chaque année depuis trente ans met en avant de jeunes talents du cinéma — Finnegan Oldfield réalise son premier court métrage, Tsunami, drame existentiel déconcertant, disponible sur france.tv à l’occasion du Festival de Cannes. Gaëlle, son héroïne (touchante Alexia Chardard), a aujourd’hui 30 ans. Elle devrait les fêter sur la plage avec son amoureuse et leurs amis autour d’un « apéro rosé ». Mais traversée par un mystérieux spleen (faut-il y voir le cap des 30 ans ou un mal-être plus profond ?), elle préfère noyer sa mélancolie dans le chlore d’un parc aquatique et un douteux mélange vodka Oasis. Le tout en compagnie de deux camarades rigolards en combinaison de plongée (pétillants Rosie Boccardi et Anton Salachas)… dont la présence à ses côtés intrigue de plus en plus.


Avec subtilité, Finnegan Oldfield teinte son film d’étrange et de fantastique. Une deuxième marotte du comédien réalisateur qui, avant de tourner dans l’absurde film de zombies Coupez ! (de Michel Hazanavicius), l’effroyable Vermines (de Sébastien Vaniček) ou l’inquiétant Fario (de Lucie Prost), s’est frotté au cinéma de genre avec un rôle dans le premier film court d’Alice Barsby, Aquariens. Dans Tsunami, en à peine un quart d’heure, le surnaturel manié avec justesse permet au réalisateur de brasser des thématiques allant du deuil au passage à l’âge adulte. « Un bon court métrage doit être touchant, percutant et drôle. Il ne peut pas être juste contemplatif, il ne peut pas être juste drôle, il doit être tout ça en très peu de temps. C’est presque plus compliqué qu’un long », confiait le comédien réalisateur en 2020. De la théorie à la pratique : mission accomplie.
Cécile Marchand Ménard


À VOIR
Les quatre courts métrages Talents Adami Cinéma 2025 sur france.tv à partir du 20 mai : Cerfa d’Eye Haïdara, Les Garants de Mariama Gueye, Trois Ans de Dali Benssalah, Tsunami de Finnegan Oldfield.

De gauche à droite, tournages de Cerfa, Les Garants et Trois Ans.
Rosie Boccardi, Alexia Chardard et Anton Salachas (en haut) sur le tournage de Tsunami de Finnegan Oldfield (ci-dessus).
VITRINE DE TOUS LES FORMATS
La plateforme france.tv diffuse, en plus des grands événements de Cannes, un large choix de séries, documentaires, spectacles et programmes jeune public. Notre sélection.

PARLEMENT, SAISON 4, SÉRIE
Après le Parlement et la Commission, la comédie de Noé Debré s’aventure au sommet de la hiérarchie européenne. Son ultime saison se déroule au cœur du Conseil à Bruxelles où se réunissent les dirigeants des vingt-sept États membres. Avec ce sujet austère, souvent technique, elle parvient à nouveau à nous faire rire, entre grotesque et absurde. Une saison plus sombre qui nous rappelle à quel point les institutions européennes sont un formidable rempart face au fascisme, et nous invite, une dernière fois, à croire en elles.

KABOUL, SÉRIE
Août 2021. Les talibans entrent dans Kaboul. Lâché par Donald Trump qui a enclenché le retrait des troupes américaines, l’Afghanistan s’apprête à retomber sous le joug des islamistes. La minisérie Kaboul met en scène la fuite d’une famille menacée par ce retour et par la gestion chaotique de l’évacuation du pays par une poignée d’Occidentaux, employés de l’ambassade française, diplomate italien… Une coproduction internationale romanesque et documentée.

LES MOODZ, SÉRIE ANIMÉE
Cette jolie série aux couleurs pastel et aux dessins simples et doux invite les petits à découvrir et apprivoiser leur sensibilité et leurs émotions. Dire non, maîtriser sa colère, avoir honte, être trop timide : chaque épisode repose sur une approche psychologique et pédagogique, avec l’ambition de répondre de manière positive, parfois en chanson. Chacun des douze personnages (Bulle, Zoumzoum, Snif…) se confronte au regard des autres. Des histoires amusantes et pleines de tendresse pour se sentir mieux.

BOLÉRO.S, BALLET URBAIN
En quatre courts épisodes, ou dans un film qui les rassemble, le chorégraphe Mehdi Kerkouche dévoile une version pop et urbaine de l’entêtant Boléro de Maurice Ravel (1928) : l’action débute à l’entrée d’une station de métro avec une joueuse de hautbois, se poursuit en freestyle dans les couloirs ou en pole dance dans une rame… Suivant la montée en puissance de la partition de Ravel, la danse, d’abord individuelle, contamine les corps pour exploser dans un ballet combatif. BOLÉRO.S est un terrain d’expérimentations gestuelles, musicales et cinématographiques qui ne manque pas d’audace.
AUX ORIGINES, L’ESCLAVAGE, DOCUMENTAIRE
Des destins fracassés, dont leur descendance ignore presque tout. Entre le 17e et le 19e siècle, la France a réduit en esclavage quatre millions de personnes. Affronter cet héritage est l’affaire de tous, plaide ce documentaire qui, pour nous en convaincre, utilise un dispositif original et bouleversant. De grands témoins, certains connus (JoeyStarr, Karine Baste) et d’autres pas, découvrent, grâce à de longues recherches généalogiques, leur récit familial révélé par des historiens qui ont enquêté pour eux. Cette restitution, chorale, délicate et pudique, éclaire la façon dont notre société s’est construite.

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| Parlement, saison 4, série créée par Noé Debré, 4 saisons disponibles (2025, 10 x 26 mn).
| Kaboul, série créée par Olivier Demangel et Thomas Finkielkraut (2025, 6 x 52 mn).
| Les Moodz, série animée créée par Séverine Vuillaume et Nathalie Reznikoff. À partir de 4 ans (2025, 26 x 5 mn environ).
| BOLÉRO.S, spectacle de Mehdi Kerkouche, avec les danseurs du CCN de Créteil et du Val-deMarne (2025, 16 mn).
| Aux origines, l’esclavage, documentaire de Xavier Lefebvre et Sonia Dauget (2025, 106 mn).
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