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Aboubacar TRAORÉ - Démocrature et Inch’Allah

DEMOCRATURE + INCH’ALLAH

photographies d’Aboubacar TRAORÉ

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Exposition du 27 novembre 2021 au 31 janvier 2022 Du lundi au vendredi de 8h à 18h À l’IFME - Institut de Formation aux Métiers Éducatifs

A propos de DémocrATure

En réfléchissant sur le parcours politique de l’Afrique, j’en arrive à la conclusion que notre entrée dans cette ère tant attendue qu’on a appelée ‘’démocratie’’ était en réalité, un leurre, une illusion. Le voyage douloureux de la dictature à la démocratie a abouti aujourd’hui à ce train monstrueux qui nous conduit vers des lendemains incertains avec tous ses travers qui handicapent le développement : omniprésence du pouvoir, excès de pouvoir, soif du pouvoir et violence pour y accéder... Ainsi, de la démocratie, nous sommes maintenant en pleine démocrature où les dirigeants sont les premiers terroristes de leurs propres peuples.

A propos de INcH’ALLAH...

Inch’Allah est une transcription francophone de l’expression arabe qui signifie « si Dieu le veut ». La religion musulmane est une religion abrahamique fondée sur les dogmes du Coran, recueil de la parole d’Allah révélée au prophète Mahomet. Islam signifie soumission à Dieu. L’Islam, c’est donc croire en un Dieu Unique, croire qu’Il est Le Créateur de toute chose : l’Homme et de toute la création autour de lui.

BIO

Né à Kadiolo en 1982, photographe malien (Sikasso). C’est dans un contexte difficile où il a dû se battre pour exister qu’il découvre la photographie, d’abord en tant que sujet lorsqu’il se rendait une fois par an, lors de la fête annuelle de Tabaski pour avoir une photo de luimême. Après ses études au lycée, il entre au CFP (Centre de Formation en Photographie) en 2011 où il apprend le métier. Aujourd’hui, il utilise la photographie comme moyen d’expression pour dénoncer les inégalités sociales et aussi comme moyens de création et de combat. Son engagement dans la photographie est motivé par la volonté de raconter la vie de son pays : les vendeuses ambulantes, le transport urbain, la pêche traditionnelle, l’orpaillage, les déchets, la politique et l’obscurantisme religieux, etc... Dans le futur, il envisage de fonder un centre de formation dans lequel il pourrait partager son savoir, faire naître l’espoir dans le cœur de jeunes issus de quartiers pauvre de la ville de Bamako.