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LA FMSQ PREND PART À LA DISCUSSION

Pour faire entendre la voix de sa présidente, la direction des Affaires publiques et des Communications de la FMSQ a misé sur son expérience personnelle et son engagement envers la cause des femmes.

Dans une lettre récemment envoyée aux médias, la D re Francœur relatait les tensions sociales qu’elle a vécues au moment des mouvements pro-vie à Louisville, au Kentucky. Elle y faisait sa surspécialité en obstétrique et gynécologie et pratiquait dans une clinique de planifcation des naissances œuvrant auprès de jeunes femmes. Des manifestations aux abords de la clinique visaient à intimider le personnel soignant.

L’adoption de lois sévères sur l’avortement dans certains États américains et la remise en question au Canada de ce droit acquis augmentent le risque d’un retour en arrière. Au Canada, le mouvement antiavortement s’organise pour maximiser son infuence sur le scrutin fédéral 2019. C’est ce que cette lettre a mis en lumière en soulignant la nécessaire vigilance dont il faut faire preuve pour éviter ce retour en arrière, fatalement associé à un retour à la clandestinité avec les risques que cela représente pour la santé des femmes.

Le Huffngton Post a été la première plateforme à publier la lettre ; d’autres quotidiens ont ensuite pris le relais. Le partage de cette publication sur les médias sociaux a fait mousser sa diffusion. C’était parti : les médias se sont alors intéressés à ce que les médecins du Québec pensent de l’avortement. La présidente de la Fédération a ensuite accordé plusieurs entrevues dans la presse écrite, à la télévision et à la radio.

En plus de réaffrmer le maintien du droit des femmes, la FMSQ a attiré l’attention sur le sort des médecins et du personnel infrmier qui pourraient craindre des représailles. La pratique de l’avortement doit demeurer sécuritaire tant pour le personnel médical que pour les femmes. S