DU CRÉATIF ÉCO-RESPONSABLE
Les bonnes pratiques du design de marque éco-responsable
FLORINE COUTURIER Guide
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Je me questionne beaucoup sur mon impact environnemental et sur le sens de mes actions au quotidien. J’ai réalisé qu’il était plus simple pour moi de réduire mon empreinte carbone dans ma vie personnelle - car j’avais toutes les clés en main - que dans ma vie professionnelle. J’ai constaté que mon engagement avait du mal à suivre dans le métier de graphiste dans lequel j’évolue. Bien que l’entreprise pour laquelle je travaille soit très engagée, j’ai compris que mes créations avaient un impact fort sur l’environnement et que le milieu de la pub était un milieu très polluant.
Alors, j’ai choisi d’étudier les bonnes pratiques de la création responsable pour ensuite proposer un guide regroupant toutes mes recherches. Il permet à tous les créatifs de changer leurs habitudes de création et d’encourager le secteur vers la transition écologique.
Florine Couturier
Réduire l’impact environnemental du digital.....................................................12 Les bons outils web...........................................12 Le contenu.......................................................13 L’e-mailing........................................................14 Réduire l’impact environnemental du print..........................................................8 Le choix des couleurs...........................................8 L’encrage...........................................................9 Le choix du papier.............................................10 Les typographies...............................................11 Éco-concevoir ses campagnes et supports de communication........................................6 Réduire l’impact environnemental de la production photo et vidéo.........................15 Réduire l’impact environnemental de son quotidien professionnel...................4 Sommaire
La création responsable, c’est pas de création du tout !
Toute production pollue, le tout est alors de réduire son impact au maximum. Il est important de comprendre que ce guide présente les bonnes pratiques de la création responsable, mais que c’est à chacun de trouver l’équilibre entre fonctionnalité, esthétisme et écologie. Aucun de ces trois piliers ne doit être délaissé, c’est ce qui constitue le design de marque éco-responsable. Intégrer les enjeux environnementaux à sa réflexion, c’est s’assurer de réduire son empreinte carbone et faire un premier pas vers la transition écologique.
Ce guide présente les bonnes pratiques de la création éco-responsable à travers le cycle de production d’une campagne, d’un support de communication print ou digital et de la création de contenu photo ou vidéo.
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Au quotidien
RÉDUIRE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DE SON QUOTIDIEN PROFESSIONNEL
Créer au service des marques requiert de nombreux outils : ordinateur, écrans, imprimante, tablette graphique, connexion internet, smartphone, e-mailing, etc. Il faut alors réduire la consommation énergétique de ces outils au maximum et alléger le stockage des données dans les datas centers, eux-mêmes très énergivores.
1.
Trier ses e-mails
Supprimez les spams, videz la corbeille régulièrement, triez les mails lus et obsolètes et nettoyer les doublons grâce à la fonction dédiée.
2.
Arrêter son ordinateur
Arrêtez votre ordinateur tous les soirs afin qu’il ne continue pas à consommer, comme lorsqu’il est en veille.
3.
Favoriser le darkmode
Favorisez le mode nuit et les fonds foncés, ceux-ci nécessitent une faible luminosité et, par conséquent, diminuent la quantité d’énergie consommée.
4. 5. 6.
Nettoyer son ordinateur
Supprimez les fichiers inutiles, la corbeille, les caches, les téléchargements temporaires, etc. Le disque dur d’un ordinateur est un petit serveur qui consomme beaucoup pour stocker et sécuriser les fichiers. Pensez également à le décharger sur un disque dur externe.
Gérer le démarrage automatique
Certaines applications sont paramétrées pour s’ouvrir au démarrage de l’ordinateur. Enlevez cette option pour économiser de l’énergie.
Privilégier le reconditionné
Prolongez au maximum la durée de vie de vos appareils en favorisant la réparation. Pensez au reconditionné pour réduire votre impact.
Réduire l’impact environnemental de son quotidien professionnel 5
Éco-conception
ÉCO-CONCEVOIR SES CAMPAGNES ET SUPPORTS DE COMMUNICATION
Sélection des matériaux ayant le moins d’impact
2.
Analysez les possibilités quant aux matériaux qui pourraient répondre à votre besoin. Pensez à leur toxicité, leur recyclabilité, leur consommation en énergie, leurs moyens et lieux de production...
Réduire son impact écologique dans son métier, c’est revoir tout son mode de création en intégrant les enjeux environnementaux dans chaque étape du processus de création. Pour ce faire, la Roue de Brezet est un excellent outil d’éco-conception permettant de revoir son cycle de création en intégralité. En voici les étapes.
3.
Réduction de la quantité de matière
Pensez à vos quantités et réduisez au maximum la masse et le volume nécessaire. N’hésitez pas à repenser votre concept ou support pour optimiser les matières nécessaires. Ici encore, l’essentiel est de trouver l’équilibre entre design de marque et écologie.
Développement du concept
C’est le moment de penser son concept et de s’assurer qu’il va dans le sens de la transition écologique. Ce projet est-il utile ? A-t-il du sens ? Le message est-il réellement le bon ? Comment puisje optimiser son impact ?
Optimisation des techniques de production
1. 4.
Pensez aux bons outils pour réduire l’impact de la production de votre concept.
Optimisez les étapes de production, régulez votre consommation d’énergie, choisissez les bonnes méthodes d’impression, de diffusion, les bons prestataires...
5. 6.
Optimisation de la logistique
Optimisez toute la mise en œuvre de votre idée. Transport de vos supports, envoi des fichiers, transport des équipes, gestion des déchets générés par la production, etc. Veillez à ne rien laisser au hasard.
Réduction de l’impact environnemental de la phase d’utilisation
Optimisation de la durée de vie du produit
7. 8.
Veillez à la recyclabilité du support et à sa durabilité. Prenez également en compte les solutions de maintenance, les tendances et effets de mode et l’expérience utilisateur. Rédigez alors des textes aux formulations valables sur le long terme, pensez à la location, au papier utilisé, etc.
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Optimisation de la fin de vie
Comment le support va-t-il finir son cycle ? Est-il recyclable ? Biodégradable ? Peut-il être upcyclé ? Doit-il être jeté ? De quelle manière ? En passant par quelle société ?
Pensez à l’énergie que consomme votre support au moment de sa mise en avant, ainsi qu’aux dommages collatéraux qu’il peut générer. Consulter mon site web estil très énergivore ? Cette activation va-telle générer des déchets ? L’envoi de ma newsletter peut-il être moins polluant ? Éco-concevoir ses campagnes et supports de communication 7
Étudier le cycle complet de sa campagne ou de son support, c’est s’assurer que chaque étape prend en compte les enjeux environnementaux.
Print
RÉDUIRE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU PRINT
Une impression zéro carbone, c’est pas d’impression du tout. Alors quand on a malgré tout besoin de communiquer via des supports print, il faut chercher à revoir son mode de création et les matériaux utilisés. Le tout est de produire un support esthétique au message clair, lisible et à faible impact environnemental.
Pour vos prints, commencez par vous tourner vers une imprimerie certifiée Imprim’vert. Ce label certifie qu’elle stocke et élimine proprement ses déchets, dans le respect des règles de sécurité et de recyclage. De nombreuses imprimeries sont certifiées Imprim’vert aujourd’hui, mais ce label demeure un critère indispensable dans votre choix.
Le choix des couleurs
Choisir sa palette
Toutes les couleurs ne nécessitent pas la même quantité d’encre pour être imprimées. Plus une couleur est gourmande en encre, plus son impact environnemental est important. La quantité d’encre utilisée peut aller jusqu’à 400%. Prenons l’exemple d’une couleur très gourmande en encre : un vert forêt qui nécessite 100% de cyan, 50% de magenta, 100% de jaune et 50% de noir donne un encrage total de 300%. Réduire l’encrage à moins de 100% permet alors de réduire la quantité d’encre utilisée, de réduire le grammage du papier (plus l’encrage est élevé, plus le papier doit être épais), et de limiter la consommation d’énergie de l’imprimante.
L’Agence Eco-Branding propose Le Guide des 167 éco-couleurs qui présente 167 teintes peu gourmandes en encre. Ce guide est disponible en Opensource et propose une palette de 167 couleurs à faible encrage. Toutefois, tout est une question de compromis entre design et environnement. Si vous avez absolument besoin d’un rouge pour l’un de vos supports, veillez à réduire son encrage au maximum, même s’il n’atteint pas moins de 100%.
1.
Réduire ses noirs
Réduisez le noir de vos documents à 85% pour réduire la consommation d’encre, le noir étant la couleur la plus polluante de la quadrichromie. Adaptez selon votre document pour s’assurer de sa lisibilité.
Limiter le nombre de couleurs
Réduisez le nombre de couleurs de votre création et optez pour de la quadrichromie CMJN. Évitez les tons directs (couleurs pantone) car ils ne sont pas recyclables et nécessitent plus de transports et de nettoyage des machines.
Choisir les bonnes encres
Il existe de nombreuses encres, le tout est de comprendre lesquelles ont le moins d’impact. Toutes les encres sont composées d’huile, de résine, de pigments et d’additifs. Les encres minérales sont faites à partir d’huiles minérales (du pétrole) et de pigments issus de métaux lourds. Quant aux encres végétales, elles sont composées d’huiles végétales (lin, soja, colza, tournesol, maïs, etc.) et de pigments biodégradables. Ainsi, bien que les encres végétales ne soient pas complètement irréprochables (car pas toujours 100% naturelles), privilégiez tout de même les encres végétales (ou encres à base d’algues) aux encres minérales. De plus, les encres végétales sèchent plus vite, sont plus intenses en couleur et sont plus résistantes. N’hésitez pas à demander la composition et l’origine des encres à votre imprimeur.
2. 6.
3. 4.
L’encrage 5.
Éviter les finitions
Évitez les finitions telles que les dorures, les marquages à chaud, les gaufrages, etc. qui ajoutent une étape à la production du support. Les dorures sont faites de tons directs et de métaux, ce qui empêche le recyclage du support. Si ce n’est pas possible, préférez tout de même un vernis acrylique à un vernis UV ou à un pelliculage. De même, pour les colles utilisées dans les reliures ou les fixations d’échantillons, veillez à ce qu’elles n’empêchent pas le recyclage du support.
Éviter les aplats
Les aplats de couleurs consomment une grande quantité d’encre. Préférez alors les trames (formes composées de points, lignes, etc).
Les trames peuvent aussi être utilisées pour des photos vectorisées dont le détail est peu important.
Réduire l’impact environnemental du print 9
7. 9. 10.
Limiter les images
Les images sont d’une part très gourmandes en encre, et d’autre part très lourdes. Réduisez alors au maximum leur nombre, leur taille et optimisez leur format. Lorsque c’est possible, préférez les fichiers vectoriels (en .ai, .svg, .eps, .pdf), qui sont plus légers que les fichiers matriciels (.jpeg, .png, .gif, .bmp, .tiff). Réduire ses images permet d’alléger son fichier et de réduire l’énergie dont il a besoin pour être envoyé, traité et imprimé.
Le choix du papier
8.
Penser à la recyclabilté du support
Évitez les impressions au jet d’encre, le papier teinté dans la masse ou renseignez vous auprès de votre imprimeur pour vous assurer que votre papier est recyclable.
Choisir son papier
Il existe plusieurs types de papiers à faible impact : Les papiers recyclés qui contiennent minimum 50% de fibres provenant de déchets papiers imprimés dits de “post-consommation”. Ils sont classés selon leur degré de recyclabilité. Les labels Ange Bleu et FSC Recyclé garantissent du 100% recyclé. Les papiers labellisés PEFC Recyclé sont eux issus à 70% de fibres recyclées. On trouve aussi les papiers issus de forêts gérées durablement. Toutes les gammes des labels FSC et PEFC sont issus de forêts responsables, même les gammes non recyclées. Enfin, si l’on n’opte pas pour le papier recyclé, la meilleure option reste encore le papier non blanchi ou blanchi sans chlore.
Bien choisir son format
Favorisez les formats de papier classiques pour éviter les chutes (ou bien agencer les fichiers d’impression au mieux pour éviter les chutes non utilisées).
N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre imprimeur car il se peut qu’il mette à disposition ses chutes pour éviter le gâchis. �vitez également les découpes superflues qui ajoutent une étape au processus de production et consomment davantage d’énergie (un support aux bords ronds par exemple).
Choisir des typographies éco-responsables
Une typographie éco-responsable est une police fine, qui consomme alors moins d’encre qu’une police épaisse et bold. Par exemple, les polices Garamond, Times New Roman, Century Gothic ou Cambria consomment jusqu’à 30% moins d’encre que l’Arial.
Penser aux écofonts
Les écofonts telles que Spranq Ecofont ou Ryman Eco sont des polices ajourées qui consomment alors moins d’encre. Cela ne se voit pas à l’œil nu si la police est en taille 12 ou moins. Pensez-y pour les logos typographiques, comme l’entreprise Citeo qui a choisi un écofont pour son logo, il est donc peu gourmand en encre.
Les typographies AbAb Ab
Réduire l’impact environnemental du print 11
11. 12.
Digital
RÉDUIRE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU DIGITAL
Les supports de communication digitaux consomment, de manière permanente, de l’énergie dans des datas centers. Ces gros centres de données nous permettent de stocker, consulter, publier, partager, scroller sur le web. L’important est de retenir que toute action sur le web consomme de l’énergie, de manière plus ou moins conséquente. Les solutions suivantes présentent alors les bonnes pratiques pour réduire son impact en communication digitale.
Les bons outils web
1.
Choisir un hébergeur vert
Certains hébergeurs de sites utilisent des datas centers à énergies renouvelables et systèmes de compensation. Ils consomment, certes, mais moins que les autres. On pense par exemple à Infomaniak, PlanetHoster, iKoula ou o2switch.
2. Calculer l’empreinte carbone d’un site
Utilisez des outils de calcul de l’empreinte carbone tels que websitecarbon.com, qui permet de connaître l’empreinte carbone quasi exacte d’un site internet. Ainsi vous pouvez optimiser au maximum l’empreinte de votre site.
3. 4.
Vectoriel VS matriciel
Pour alléger votre site et son empreinte carbone, privilégiez le contenu vectoriel au contenu matriciel : les vecteurs sont des lignes de codes, ils sont donc bien plus légers que des pixels. Par exemple, préférez les illustrations, les photos vectorisées et tramées, les schémas vectoriels etc.
Favoriser le noir
Sur le digital, les couleurs ayant le plus faible impact sont celles qui nécessitent le moins d’énergie : le noir et autres couleurs sombres. 5. 6.
Optimiser les images
Réduisez la taille des images et leur quantité. Moins il y a d’images, plus le site est léger et moins il consomme d’énergie. Importer ses images à la bonne taille dès leur intégration aide également à réduire la consommation d’énergie du site web. Dans cette même optique, évitez si possible les plugins, eux aussi très énergivores.
Optimiser les vidéos
Évitez ou limitez les vidéos au maximum. Les vidéos sont les supports les plus lourds. Dans le cas où une vidéo est indispensable, il est conseillé de la mettre, par défaut, en faible résolution et de désactiver la lecture automatique. L’intégrer directement au site est également moins énergivore.
Réduire l’impact environnemental du digital 13 Le contenu
Plus c’est lourd, plus ça pollue !
“
7.
Gérer ses pièces jointes
Pensez à réduire la taille de vos piècesjointes en les compressant, par exemple, en .zip ou via des outils de compression en ligne. Votre email sera moins énergivore car plus léger. De même, supprimez les pièces jointes que vous avez reçues par mail quand vous y répondez afin d’éviter un aller-retour inutile du fichier.
8.
Éviter les mails conversationnels
Évitez les allers-retours par emails qui pourraient se faire en direct ou via des messageries instantanées.
9.
Partager ses fichiers
Privilégiez les modes de partage moins polluant tels que Wetransfer. Le fichier n’est stocké que temporairement contrairement aux clouds. Pensez aussi à l’usage de la clé USB lorsque c’est possible.
10.
Cibler ses newsletters
Ciblez vos newsletters vous permettra de réduire votre liste d’envoi, de réduire votre empreinte carbone mais aussi d’en favoriser l’efficacité.
L’e-mailing
Plus la newsletter est ciblée, moins elle pollue et plus elle est efficace !
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Prod’
RÉDUIRE L’IMPACT DE LA PRODUCTION PHOTO ET VIDÉO
La production photo et vidéo est extrêmement énergivore. La création d’une campagne passe par des heures de travail sur des logiciels, des dizaines d’aller-retours de fichiers, des heures voire des jours de shooting, des kilomètres parcourus pour la livraison et le transport des équipes, et bien plus. Alors voici quelques conseils pour des tournages qui vont dans le sens de la transition écologique.
Éco-concevoir son projet
Le projet doit être pensé durablement dès sa création. Vos choix créatifs ont le pouvoir d’orienter l’impact environnemental de votre production. Dans une logique d’éco-conception chaque collaborateur doit réfléchir à son impact en intégrant une certaine notion de frugalité. Chaque étape du cycle de production a un impact et doit être réfléchie de sa création à sa fin de vie. Pour ce faire, vous pouvez choisir de nommer un ou une responsable développement durable dont le rôle sera de veiller à l’impact de chaque étape du cycle de production de votre campagne.
l’impact environnemental
15
Réduire
de la production photo et vidéo
1.
2. 3.
4. Choisir un studio responsable
Veillez à vous tourner vers les bons prestataires ou à organiser des shootings durables. Par exemple, pensez au tri sélectif sur le tournage, travaillez avec des entreprises de recyclage, favorisez les éclairages LED, limitez les biens de consommation à usage unique, choisissez un traiteur éco-responsable, et bien plus.
Optimiser les trajets
Produisez et embauchez localement. Évitez de faire venir des prestataires ou du matériel du monde entier. Pensez local, modes de transports et solutions de mobilité douce.
Optimiser les journées de production
Pensez vos plans de manière très précise afin de gagner du temps de shoot. Pensez également aux fichiers finaux nécessaires pour éviter la production de fichiers superflus.
5.
Réutiliser ou louer du matériel
Les décors ou le stylisme nécessitent beaucoup de ressources et sont souvent jetés et non recyclés. Pensez alors à la location de matériel ou à utiliser les ressources des studios de production, déjà utilisées et réutilisables ensuite. Pour leur fin de vie, optez pour des filières de réemploi telles que La Résèrve des Arts, La Ressourcerie du Spectacle, Artstock ou encore Co-recyclage.
6.
Optimiser la consommation d’énergie
Pensez minimaliste. Optimisez les équipes, le matériel, le nombre de caméras, afin de réduire au maximum la consommation d’énergie. Veillez à choisir du matériel basse consommation.
Références
Sites consultés : étapes.com, moodweb.fr, Design5, dazd.fr, chickadeeblue.com, standout-france.fr, lucilequero.com, pumbo.fr, grafik.plus, rivaje.fr, imprimerie-exception.com, ademe.fr, pourquoi-pas-moi-jenniferortiz.fr.
Entretiens : Entretien avec Thibaut Gabrillargues, fondateur de Rivaje, Formations pour réduire son impact sur le climat et régénérer la biodiversité
Entretien avec Natalija Zivkovic, graphiste-DA spécialisée en création responsable
Le Guide du créatif
éco-responsable
Peut-on faire du design de marque et se considérer éco-responsable ? Créer au service des marques, c’est encourager la consommation. Alors, pour s’inscrire dans la transition écologique, il faut changer son quotidien. Travailler pour des marques engagées est un premier pas vers une profession plus verte. Mais il faut revoir ses habitudes de création.
Ce guide présente toutes les bonnes pratiques à adopter au quotidien dans le cycle de production, dans les créations print, digitales et dans la production photo et vidéo.
Recherches, écriture et design par
Florine Couturier Livret éco-conçu