Flora Arenes TPFE Paysage DPLG

Page 39

Lecture verticale du territoire langue de terre où la hauteur est de 0 à 10m

premiers reliefs > 20m amorçant les premiers coteaux de Lormont 40

A. Topographie Comme expliqué précédemment, le territoire s’inscrit dans la plaine fluvio-maritime formée par les berges des deux fleuves ainsi que leur confluence. On peut exercer plusieurs niveaux de lecture quant à la topographie du site. Une première, générale et verticale, vient scinder le territoire en deux grands entités, l’une constituée par les coteaux des villes de Cenon, Lormont puis Bassens, et l’autre qui n’est d’autre que cette langue de terre, qui varie modestement à une hauteur comprise entre 0 et 10 mètres, venant se finir en pointe au nord. Une deuxième lecture cette fois horizontale, permet de s’apercevoir des variations entre ces deux entités. La majeure partie d’Ambarès-et-Lagrave qui s’établit à une hauteur comprise entre 10 et 20 mètres, constitue l’articulation entre ces fins de coteaux et la presqu’île. Si le reste du territoire varie donc entre 0 et 10 mètres, il existe deux morphologies différentes qui vont déterminer beaucoup quant à l’occupation du sol. Les bords de berges, d’une largeur variable et d’une hauteur autour des 3,4 mètres, constituent des bourrelets alluvionnaires où se sont implantées les majeures traces d’urbanisation de la presqu’île. Le centre de la presqu’île constitue donc une « cuvette » plutôt plane dont l’altimétrie est la plus basse, au même niveau que les fleuves : elle comprend des points de 0 à 2 mètres maximum. Aux premiers abords, on pourrait donc se dire que le relief n’est pas très important, qu’il semblerait anecdotique, ou qu’il déterminerait peu de choses par rapport à des paysages de coteaux, de vallées ou encore de montagnes, qui expriment d’emblée leurs caractères marqués. Pourtant, si elle reste en effet assez discrète, cette topographie est un élément de base fondamental pour construire le projet. De plus, à l’échelle de la carte ci-contre, on ne peut totalement apprécier entièrement les micro-reliefs qui sont peu visibles à cette échelle, d’où l’importance de croiser avec les données du terrain. Il s’agit donc de considérer ces « variations discrètes » du sol à part entière, et pour nous aider à mieux les discerner, il faut les croiser avec une autre donnée : l’hydrographie.


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.