ACCORDS

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Né en Californie, Robert Mendoza s’est d’abord formé OutreAtlantique avant de poser ses valises au Verjus, à Paris, puis au Saint-Sébastien, dans le 11e. Ses recettes réconfortantes s’inspirent aussi bien de saveurs mexicaines qu’italiennes, hommages à sa grand-mère et à sa compagne, Djelissa Latini. Robert a choisi Fever-Tree Madagascan Cola.

Robert Mendoza Quel est ton rapport à l’univers cocktail ? Quand j’avais la vingtaine, j’ai vécu à Nashville, au Tennessee. Au rez-de-chaussée du restaurant où je travaillais, il y avait un bar à cocktails bien connu. Après le travail, je finissais souvent le service par un verre au bar, et j’ai commencé à m’intéresser à ce sujet à ce moment-là, en parlant avec les barmen des infusions, des bitters et des spiritueux. Ils testaient leurs créations sur moi, et j’apprenais en même temps. Je garde un très bon souvenir de cette période. Quel style aimes-tu ? Ma préférence va aux cocktails dits classiques. Vous ne pouvez jamais vous tromper avec un Dry Martini ! La marque Fever-Tree est née d’une simple constatation : un gin tonic est composé aux trois quarts de tonic, donc ne vaut-il pas mieux que ce dernier soit le meilleur possible…. Je partage complètement cette philosophie. Dans ma cuisine, j’aime utiliser des ingrédients de la plus haute qualité, dans le but de produire quelque chose de réfléchi, d’harmonieux, et bien sûr, de délicieux.

Pourquoi as-tu choisi le Fever-Tree Madagascan Cola ? Je suis né en Californie, et en tant qu’Américain, le Fever-Tree Madagascan Cola m’a rappelé les saveurs de mon enfance. L’exercice de créer un cocktail t’a amusé ? J’ai aimé tester et déguster, puis ajuster la recette au fur et à mesure. C’est un processus qui est vraiment familier dans ma pratique en tant que chef, et j’aime beaucoup ça. Comment as-tu imaginé tes recettes ? Je me suis basé sur un souvenir: celui des après-midis où nous allions voir les matchs de football avec ma famille. Nous y mangions des ailes de poulet épicées vendues dans des petites barquettes, tout en sirotant un cherry coke glacé à la paille. Un petit bonheur régressif. Et le pairing ? L’association de saveurs entre ces deux recettes repose principalement sur l’équilibre entre l’acidité du cola, et le côté piquant des ailes de poulet. Le premier vient adoucir le second. C’est le combo parfait. Ce sont en plus des recettes qui peuvent être appréciées à tout moment car elles sont très simples à réaliser !


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