5 Les visions à l’approche du décès 62
5 Les expériences de mort imminente (EMI) 63
5 Les signes destinés à une autre personne 65
CHAPITRE III : LES MESSAGES DES DÉFUNTS 67
1 Est-ce un signe ou non ? Apprendre à observer 68
5 Les signes fréquents 69
5 L’importance du contexte dans l’interprétation 71
2 Comprendre les signes : symbolisme et significations 73
5 Les animaux 74
5 Les objets naturels 74
5 Les éléments météorologiques 75
5 Les objets du quotidien 76
5 Les sons et musiques 77
5 Les phénomènes lumineux 77
5 Les rêves et visions 78
5 Les écrits 78
5 Tenir un carnet de signes 79
3 La réception des signes 82
5 Signes et temporalité 83
5 Signes et guidance 84
5 Puis-je décider de ne pas recevoir de signes ? 85
5 Je ne reçois pas de signes, est-ce grave ? 87
5 Peut-on favoriser la réception de signes ? 87
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1I LES SIGNES À LA LOUPE
Les signes envoyés par les défunts sont souvent des phénomènes subtils, qui suscitent autant de mystère que de réflexion. Qu’est-ce qu’un signe, précisément, et comment s’inscrit-il dans notre perception de l’après-vie ? Ces phénomènes révèlent une interaction entre les mondes qui échappent parfois à notre compréhension. Les recherches sur le contact avec les défunts apportent un éclairage précieux sur ces manifestations et ouvrent de nouvelles perspectives sur notre lien avec celles et ceux qui nous ont quittés.
QU’EST-CE QU’UN SIGNE ?
Avez-vous déjà entendu une chanson qui vous évoque un proche disparu, alors que vous étiez justement en train de penser à lui ? Un papillon s’est-il déjà posé sur votre épaule, alors que vous aviez justement besoin de sentir la présence de l’être cher ? Alors, vous avez déjà expérimenté un vécu subjectif de contact avec un défunt (VSCD) Ces manifestations peuvent prendre de nombreuses formes : signes de la nature, diffusion de chansons, phénomènes électriques, formes dessinées, mais également odeurs, sensations ou encore rêves Phénomènes spontanés initiés par les défunts, ils peuvent survenir à tout moment, sans intention ni sollicitation de la part des récepteurs Cependant, nous verrons au cours de ce livre qu’il est possible de mettre en place des pratiques pour favoriser la réception de ces messages En effet, la particularité des VSCD est qu’ils n’ont pas besoin de l’intervention de médiums pour se produire C’est un message direct que le défunt vous transmet, lorsqu’il a une information à vous donner Chacun a d’ailleurs sa propre façon de communiquer adaptée à son proche À nous d’ouvrir les yeux et d’apprendre à observer pour comprendre et interpréter cette forme de langage unique entre le monde spirituel et le monde matériel
LA QUESTION DE L’APRÈS-VIE
Même pour les personnes les plus sceptiques et les plus cartésiennes, recevoir un signe évident de la part d’un proche défunt pousse à s’interroger sur l’existence de l’après-vie Qu’y a-t-il après la mort ? Pourquoi et comment les défunts peuvent-ils provoquer de telles manifestations ?
Nous pouvons avoir accès à des réponses en fonction de nos différentes croyances et spiritualités Bien que mes
croyances soient orientées vers la spiritualité, je possède également un esprit scientifique J’aime étudier et comparer les différentes études existantes pour mieux comprendre les phénomènes difficiles à saisir pour mon esprit Aujourd’hui, il existe peu de littérature et de recherches sur les signes des défunts, qui sont par ailleurs très peu évoqués dans les médias ou le discours public Pourtant, ces dernières années, des spécialistes de l’accompagnement du deuil commencent à libérer la parole sur le sujet On peut citer parmi eux le docteur Christophe Fauré, psychiatre et psychothérapeute, qui est un auteur de référence de nombreux livres sur le thème du deuil, mais également de l’ouvrage Cette vie… et au-delà1, dans lequel il recense des expériences de continuité de la conscience après la mort Marie de Hennezel, psychologue et psychothérapeute, est également autrice d’ouvrages sur l’accompagnement du deuil, mais aussi du livre Vivre avec l’invisible2, dans lequel elle recueille des témoignages sur notre relation à l’invisible et son impact dans notre vie
Selon plusieurs études3, 44 % des Américains adultes ont fait l’expérience de phénomènes liés à des signes En Europe, nous serions 25 % Pourtant, lors de mes accompagnements ou de l’animation de mes groupes de parole d’endeuillés, j’ai observé que les témoignages autour du vécu subjectif de contact avec un défunt sont extrêmement nombreux et le pourcentage bien plus élevé que les statistiques recensées Dans mes accompagnements, neuf personnes sur dix en moyenne ont expérimenté au moins une fois un VSCD
1 Dr Christophe Fauré, Cette vie… et au-delà, Albin Michel, 2022
2 Marie de Hennezel, Vivre avec l’invisible, Robert Laffont, 2021
3 LaGrand, 2005 ; Newport et Strausberg, 2001 (étude citée dans l’ouvrage de Julie Beischel, Médiumnité : quand la science confirme, Guy Trédaniel, 2021)
Bien que les signes soient considérés comme des faits marginaux, au vu des chiffres recensés actuellement, je pense qu’il s’agit en réalité d’un phénomène majeur, mais extrêmement tabou En effet, de nombreuses personnes vivent ces expériences au quotidien, sans pour autant oser les nommer ou les partager dans l’espace public ou même dans leur cercle privé
RECHERCHES SUR LE VÉCU SUBJECTIF
DE CONTACT AVEC UN DÉFUNT (VSCD)
Et si les expériences de VSCD étaient le fruit de notre imagination ? Ou bien des expériences intrapsychiques ? Il n’existe à ce jour aucun moyen scientifique pour prouver que les signes sont réels ou imaginaires Cependant, de nombreux facteurs nous poussent à constater qu’il s’agit d’expériences authentiques
Dans Contacts spontanés avec un défunt - Une enquête scientifique atteste la réalité des VSCD4, Evelyn Elsaesser présente le résultat d’une enquête réalisée par une équipe de professeurs d’université et de scientifiques français, anglais et espagnols, pour analyser le phénomène
Lors de cette enquête, plus de mille personnes, de plusieurs nationalités, ont répondu à un questionnaire détaillé et anonyme autour des VSCD On peut également y découvrir de nombreux témoignages de personnes ayant vécu des expériences de communication non sollicitées, initiées par des défunts Ces recherches précieuses nous permettent de mieux comprendre le phénomène
4 Evelyn Elsaesser, Contacts spontanés avec un défunt - Une enquête scientifique atteste la réalité des VSCD, Éditions Exergue, 2021
Ainsi, il a été constaté que les contacts se produisent généralement dans un environnement familial ou entre personnes intimement liées, donc de la part d’un défunt à l’un de ses proches endeuillés Ces messages semblent avoir comme principal objectif de rassurer et d’apaiser le récepteur durant les premiers temps de son deuil Cependant, l’étude met aussi en lumière le fait que les signes sont également susceptibles d’être perçus par des personnes n’ayant pas connu de perte récente En effet, de nombreux témoignages proviennent de personnes qui ne se considéraient pas en deuil et n’avaient donc pas le besoin particulier de recevoir des messages pour apaiser une souffrance Certains d’entre eux peuvent également percevoir des signes qui ne leur sont pas directement adressés, pour qu’ils jouent le rôle de messagers ensuite
Certains signes peuvent indiquer des informations non connues du récepteur, mais pouvant être vérifiées par celui-ci pour authentifier le défunt avec qui la communication a eu lieu J’ai pour ma part reçu une fois l’image d’une cloche envoyée par une défunte (à l’apparence de vieille dame) destinée à une personne avec qui j’étais en cours Ma camarade n’a d’abord pas compris le message ni identifié l’émettrice Après avoir réfléchi quelques instants, elle s’est souvenue avoir récemment fait des recherches sur le nom de famille d’une arrière-grand-mère, Glock, et a découvert qu’il signifiait « cloche » en allemand Ce mystérieux signe de l’au-delà a finalement pris du sens dès ce moment
Des expériences qui annoncent un décès immédiat ont également été constatées, avant même que le récepteur soit au courant du décès de son proche Ici aussi, le récepteur n’a donc pas moyen de créer lui-même cette information Il est d’ailleurs courant qu’un tel vécu ait lieu alors que la mort n’était pas prévisible, comme pour un accident ou un arrêt cardiaque
SIGNES NATURELS ET SIGNES ARTIFICIELS
La palette des signes que l’on peut recevoir de la part des défunts est extrêmement large Il est cependant possible de distinguer deux grandes catégories : les signes naturels et les signes artificiels
| LES SIGNES NATURELS DES DÉFUNTS
Les signes naturels sont ceux qui apparaissent sans intervention humaine directe Ils sont souvent interprétés comme des manifestations spontanées ou des phénomènes naturels qui pourraient indiquer la présence ou le message d’un défunt Parmi ces manifestations, figure par exemple l’apparition soudaine de signes liés à des insectes ou à des animaux, comme des papillons ou des plumes d’oiseaux
On peut citer également les changements de température, lorsqu’une baisse soudaine se fait ressentir dans une pièce, ou encore les phénomènes météorologiques comme un arcen-ciel ou une brise douce au moment où l’on pense à un défunt Leur interprétation est souvent basée sur des croyances culturelles ou personnelles
| LES SIGNES ARTIFICIELS DES DÉFUNTS
Les signes artificiels des défunts, en revanche, impliquent une forme d’intervention humaine ou une médiation technologique pour être perçus Les rêves appartiennent à cette catégorie, mais aussi les messages écrits, comme un mot significatif trouvé sur un bout de papier, ou symboliques, comme une forme dessinée qui a un sens particulier pour nous On y trouve également tous les phénomènes inexpliqués liés aux appareils électroniques : des lumières qui clignotent, des appareils électroniques qui s’allument ou s’éteignent, ou des voix entendues au travers d’appareils LES SIGNES À
comme des téléphones ou des radios Ces signes sont qualifiés d’artificiels, parce qu’ils impliquent souvent l’utilisation de technologies ou de moyens de communication créés par l’homme, et peuvent être perçus comme étant intentionnellement produits par le défunt pour communiquer avec les vivants