9782843786365 Le secret du grand blauckhaus

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Le Clan des Bordesoule

LE SECRET DU GRAND BLOCKHAUS

Editions du Triomphe

FrancIs BerGeron

Le secret du Grand BLockhaus

une aventure du clan des Bordesoule

ÉdItIons du trIoMphe

Illustrations de Marie-Marthe collin

Pour capucine

et pour les trois séquestrés du confinement de la Baule : noémie (13 ans), mathias (10 ans), Juliette (6 ans), un sacré clan.

avertissement

Beaucoup de choses sont vraies, dans cette histoire. à commencer par le grand blockhaus.

oui il existe bien. oui il fut un poste de commandement et d’observation pendant la guerre, il y a très longtemps, avant même la naissance de vos parents et de vos grands-parents.

le grand Blockhaus est aujourd’hui un musée, et il se visite. vous le verrez exactement comme l’ont vu les héros de cette histoire. et en vous recommandant du clan des Bordesoule, demandez donc à luc et marc (oui, les propriétaires et gardiens de ce musée s’appellent bien luc et marc, comme dans l’aventure que vous allez lire maintenant !) qu’ils vous montrent certains des passages secrets que ne voient pas les visiteurs « normaux ».

en tout cas les amis du clan des Bordesoule sont toujours les bienvenus au grand Blockhaus.

et quand vous aurez visité le musée, avant de quitter le site, faites un tour à la boutique du musée. vous y trouverez toutes les autres aventures du clan des Bordesoule, ayant pour cadre la presqu’île de guérande.

F. B

chapitre premier

une cave secrète

c’est une villa bleue. elle est située à Pornichet, avenue des Fougères. les portes et les fenêtres sont bleues. la rambarde de la terrasse est bleue. les poutres extérieures et les chevrons apparents sont bleus. un minuscule jardin fait le tour de la maison. cette maison a un nom, comme la plupart des maisons de la presqu’île guérandaise. elle s’appelle « villa louise ». son nom est inscrit sur une grande pancarte de bois, vissée tout en haut du mur de façade, avec la date de sa construction : 1930. elle se trouve sur une butte, l’ancienne dune de sable qui surplombe la baie de la Baule-Pornichet. entre deux immeubles, construits dans les années 1970, dans la trouée, on aperçoit la mer.

« notre maison est de style anglo-normand », rappelle très souvent, ravie, la maman de gaëlle et nicolas, les deux Bordesoule blonds du clan des Bordesoule. c’est une petite maison sans prétention, toute en hauteur : un grand rez-de-chaussée avec cuisine américaine, deux chambres au premier étage, une chambre mansardée sous les toits. et c’est tout.

cette maison, les parents de gaëlle et nicolas venaient de l’acheter, et si les principaux travaux de

réaménagement étaient terminés, ils étaient encore dans la période où ils cherchaient des améliorations. ce jour-là, une fois de plus, la maman des Bordesoule blonds se lamentait :

– Décidément, il nous manque une pièce, dans cette maison. J’ai bien envie de transformer la cave en « pièce à vivre », avec bibliothèque, divan, bureau et salle de vidéo sur grand écran. ce serait é-pa-tant. toutes mes copines sur la presqu’île ont ce genre de pièce.

– mais mon chou, lui répondit son mari, tu as vu dans quel état est cette cave ? elle est encombrée de cochonneries plus ou moins moisies, le sol est en terre battue, la cuve à mazout occupe la moitié de la pièce. et il n’y a aucun soupirail susceptible, moyennant un élargissement, d’être transformé en fenêtre. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. mais la mère des deux Bordesoule blonds n’avait pas l’intention d’abandonner son projet. et tandis que les enfants pêchaient dans les rochers à proximité du port, rejoints par leurs cousins, corentin et Julien (les Bordesoule bruns), elle imaginait déjà ce que serait cette nouvelle pièce. aussi, quand les quatre cousins, affamés, revinrent de la plage, après avoir traversé le boulevard des océanides, la mère des Bordesoule blonds leur dit :

– Pas de plage, cet après-midi. la baignade en toute fin de journée, peut-être, quand vous aurez fini le petit travail que je vais vous confier. il s’agit de

vider la cave de tous les vieux rogatons qui l’encombrent, et de porter tout cela à la déchetterie avec votre père.

– mais maman, tu n’y penses pas ! tu as vu le temps qu’il fait ? ce ciel bleu ? ces vagues ? nous enterrer vivants dans la cave ? mais c’est tout simplement criminel ce que tu nous demandes !

– et les cousins sont venus de la Baule spécialement pour une journée de plage avec nous. Dis-lui, Papa !

– vous connaissez votre mère, quand elle a une idée dans la tête, impossible de lui faire changer d’avis. c’est d’ailleurs ce qui fait son charme. mais ce n’est pas une mauvaise idée que d’évacuer de cette cave ces chaises pliantes déglinguées, ces meubles branlants et ces vieilles bicyclettes rouillées. vous pourrez ensuite y entreposer vos planches de surf et votre matériel de pêche. si vous vous y mettez sérieusement tous les quatre après le déjeuner, je vous parie qu’en une heure, la corvée sera finie, y compris la virée à la déchetterie. Parce que les Bordesoule n’étaient pas feignants et parce qu’ils aimaient en fin de compte rendre service aux parents, parce qu’ils étaient aussi persuadés que malgré cette corvée ils passeraient quand même, ensemble, des vacances formidables, et parce que les vacances ne faisaient que commencer, il fut décidé de faire ainsi.

c’est pourquoi, dès le début de l’après-midi, en tenue de déménageurs, nicolas, corentin, gaëlle et

Julien s’activaient dans cette cave mal éclairée, et « décorée » de toiles d’araignées pleines de poussière.

un respectable tas de vieilleries encombrait déjà la remorque garée devant la maison.

– maman, l’armoire contre le mur, on la laisse ?

– non, mes chéris. elle est toute pourrie. vous la réduisez en petit bois et vous jetterez le tout aussi.

Ça, au moins, c’était amusant à faire ! corentin et nicolas empoignèrent chacun un côté de l’armoire, qu’ils avaient auparavant vidée de ses vieux pots de peinture solidifiée depuis un demi-siècle et plus.

– attention, personne en dessous ! ils la balancèrent d’avant en arrière, et lâchèrent tout. Dans un grand fracas et un terrible nuage de poussière, l’armoire tomba au sol. crachant et toussant, les enfants regagnèrent le jour. Puis, une fois la poussière retombée, ils redescendirent à la cave.

l’armoire, rongée et pourrie de longue date, s’était transformée d’elle-même en un tas de bois.

– évacuer tout ça ne va nous prendre que quelques minutes, et ensuite, après un tour à la déchetterie, chemin du Pont saillant, à nous les vagues, les rouleaux et les jeux de ballon les pieds dans l’eau !

l’ampoule qui pendait à un fil, depuis le plafond, se balançait encore mollement. corentin fut intrigué par un détail qu’avait caché jusque-là la grosse armoire :

– c’est curieux, on dirait qu’il y avait une porte, là, autrefois. en tout cas, une ouverture, qui a été murée il y a longtemps. les autres s’étaient approchés.

– il s’agissait peut-être d’une ancienne sortie vers le jardin, par où on livrait le charbon ?

– Ça sonne creux, en tout cas, dit nicolas, qui avait donné quelques coups de poing dans le mur de briques.

– les briques sont effritées. on devine un espace, derrière. avec quelques coups de marteau, on devrait arriver à dégager le passage.

– imaginez si c’est un souterrain nous conduisant tout droit à la plage ? Quel gain de temps !

– ne rêvez pas, les enfants, mais un mystère est un mystère. il faut qu’on sache ce qu’il y a derrière ce mur.

– en faisant tomber le mur, ne risque-t-on pas de faire écrouler la maison ? s’inquiéta gaëlle.

– Bien sûr que non. vu son état tout friable, ce muret a simplement servi à boucher une ouverture, que l’on peut déboucher à nouveau, sans affecter la solidité du bâtiment.

– il faudrait demander à tante Janine si cette démolition fait partie du travail qu’elle attend de nous…

– Bien sûr que cela en fait partie, Julien ! lui répondit nicolas, impatient de savoir s’il y avait quelque chose derrière cette « porte ». rappelle-toi ce que m’a donné maman comme consigne : « vider

la cave de tous ces vieux rogatons ». Pour moi, ce muret branlant, tout moche et tout pourri, fait bien partie des « vieux rogatons »!

armés de marteaux et de barres métalliques, introduites dans les espaces effrités entre les briquettes, pour faire levier, les quatre Bordesoule s’attaquèrent donc aussitôt à ce petit mur de briques. les unes après les autres, les briques tombaient de l’autre côté, dégageant un espace noir et inquiétant.

– reculez-vous, je vais faire tomber ce qui reste. nicolas était costaud. il prit son élan et se jeta, les deux mains et un pied en avant, sur ce qui restait du mur, et tout bascula d’un coup, dans un immense nuage de poussière ! lui-même, emporté par le mouvement, faillit bien dégringoler de l’autre côté. sous les coups des briques se fracassant au pied de ce qui restait à présent du muret, la maison avait tremblé sur ses bases !

Devant eux se dessinait maintenant une ouverture, de la taille d’une porte, au-delà de laquelle se devinait un espace tout noir. les enfants, stupéfaits, restèrent un instant immobiles, puis ils devinèrent, plus qu’ils n’entendirent, la voix de tante Janine : – J’ai l’impression que vous en avez fini avec cette vilaine armoire. Je viens de l’entendre s’écrouler. et de la poussière a volé jusqu’au rez-de-chaussée ! il ne vous reste plus qu’à charger ces trois bouts de bois et à jeter tout cela à la déchetterie. et ce sera fini.

ce sera fini ? mais pas du tout ! tout commençait, au contraire : car c’était l’aventure, avec un a majuscule, qui venait de surgir. cette aventure avait pris la forme d’une cachette mystérieuse, au fond d’une vieille cave de Pornichet. et elle allait bientôt entraîner les quatre Bordesoule dans la plus palpitante mais aussi la plus terrifiante des aventures !

chapitre 2

Quatre cousins au BorD Du mystère

tu le sens bien, cher lecteur : à Pornichet, dans cette cave de la villa louise, en ce début d’aprèsmidi de juillet, les quatre cousins sont sur le point de faire une découverte inouïe – et peut-être terrible –aux conséquences que nul ne peut encore imaginer. mais avant d’entrer au cœur de ce récit, laisse-moi te présenter nos quatre héros : corentin et Julien, gaëlle et nicolas.

Peut-être as-tu déjà lu quelques-unes des trentetrois autres aventures du clan des Bordesoule ? et tu te dis que les pages qui suivent risquent de ralentir le suspens, alors que tu meurs d’envie de savoir ce qu’il y a derrière ce mur de briques... eh bien, si tu es si pressé, saute ce chapitre, et passe directement au suivant. mais ce serait vraiment dommage, car je sais que pour les Bordesoule, ces pages de présentation sont importantes. elles permettent d’expliquer qui ils sont aux lecteurs qui ne les connaissent pas encore. et pour les autres, ceux qui ont déjà découvert les exploits des quatre cousins, c’est une bonne occasion aussi de se souvenir que cette joyeuse petite bande, ces trois

garçons et cette petite fille, sont des jeunes gens comme toi, et que leurs aventures, tu aurais tout aussi bien pu les vivre. D’ailleurs, tu vas les vivre, en te plongeant dans ce livre.

les Bordesoule, le clan, ce sont quatre cousins, trois garçons – nicolas, corentin et Julien – et une fille – gaëlle. mais on peut parfois aussi incorporer dans le clan le petit frère de corentin et Julien, qui s’appelle augustin, et qui est beaucoup plus jeune qu’eux. et puis il y a le chien des grands-parents, scout, qui joue parfois un rôle de premier plan, surtout quand les aventures se passent du côté de la Baule. c’est en effet dans cette ville qu’ont pris leur retraite les grands-parents… et le chien scout, bien entendu. à propos de scout, commençons par présenter nicolas, puisqu’il est un adepte du scoutisme, précisément. nicolas est l’aîné de la bande. c’est un grand garçon aux cheveux blonds – qu’il tient à avoir toujours coupés très court – et aux yeux bleus d’un bleu extrêmement clair, assez rare. sa sœur, gaëlle, considère qu’il est spécialement « beau gosse ». mais nicolas n’est pas à l’âge où l’on veut jouer les « jolis cœurs ». il ne rêve que de plaies et de bosses, de performances sportives et d’explorations à risque. ses héros s’appellent le colonel Beltrame (qui donna sa vie en 2018 pour sauver une femme, otage de terroristes islamistes) ou encore Florence arthaud, la célèbre navigatrice. nicolas a presque douze ans, et comme il est plutôt grand et fort, certains adultes croient volontiers qu’il a quatorze ans ou plus.

est-il le plus sensé de la bande ? Pas toujours. sa passion pour les exploits et les performances sportives, qui nécessitent de vaincre ses appréhensions ou sa peur, peut parfois le conduire à dépasser les limites du raisonnable. nicolas fait donc partie d’une troupe de scouts « à l’ancienne », et tous les week-ends ou presque, il pratique des activités qui sont autant d’occasions de parcourir les forêts, d’escalader des rochers et de battre la campagne dans des jeux de piste les plus improbables.

il adore dormir à la belle étoile ou organiser des feux de camp. sa grande passion, c’est la nature, les plantes et les animaux sauvages. il est toujours gai, toujours plein d’idées, aussi. il se comporte en vrai chef de bande, surtout quand il y a du risque, car le risque semble le stimuler. sa sœur et ses cousins l’adorent. ils le trouvent juste un peu barbant quand il se lance dans un exposé sur les tortues (l’une de ses curieuses passions) et sur la biodiversité, un mot compliqué pour parler de la sauvegarde des plantes et des animaux appartenant à diverses espèces. si vous voulez tout savoir sur nicolas, sachez que, quand il sera adulte, il est persuadé qu’il deviendra gardien du zoo de vincennes, ou garde forestier, ou peut-être vétérinaire, pourquoi pas ? mais alors vétérinaire en afrique ou aux îles galapagos, pour soigner des espèces menacées ! vous cernez le personnage ? sympathique, non ?

Passons maintenant à gaëlle, sa petite sœur. cette blondinette de neuf ans a les mêmes yeux bleus très clairs et la même couleur de cheveux que son grand frère, couleur foin, pourrait-on dire. mais la ressemblance s’arrête là. gaëlle n’a pas les mollets d’une grande crapahuteuse ni les « biscoteaux » de son frère. c’est déjà presque une jeune fille, aussi coquette et raffinée que sa maman, à qui elle s’efforce de ressembler sur tous les plans.

gaëlle est toujours prête à rendre service. elle aime bien jouer les maîtresses d’école. c’est d’ailleurs le métier qu’elle exercera, quand elle sera grande. elle aime l’ordre et la propreté, ce qui n’est pas toujours compatible avec les modes de vie de son frère et de ses cousins !

elle supporte par exemple assez mal les chambres mal rangées, les lits défaits, les bureaux en désordre. ses cousins laissent tout en pagaille, et son frère n’est pas vraiment un modèle non plus, mais ils comptent tous sur elle pour remettre un peu d’ordre dans tout cela.

il n’empêche que gaëlle est aussi une petite fille pleine de courage. Dans chaque aventure, elle a toujours été à la hauteur. il lui arrive certes de verser quelques larmes par-ci par-là, mais cela ne dure jamais.

gaëlle et nicolas, ce sont les Bordesoule blonds, grands aux yeux bleus. corentin et Julien, appartiennent, eux, à la tribu des Bordesoule bruns, plus petits et aux yeux marron, avec un peu de vert.

corentin est l’aîné des Bordesoule bruns. il est un peu plus âgé que gaëlle : neuf ans et demi, et son frère Julien a huit ans tout juste. ils se ressemblent beaucoup, tous les deux, physiquement, mais ils ont deux caractères très opposés.

corentin, c’est un peu l’intellectuel de la bande. il est toujours plongé dans des livres. si on aborde un sujet, si on cite une personne connue, un fait historique, un phénomène scientifique, il se précipite aussitôt sur son téléphone pour essayer de trouver des informations sur internet. mais sa propre mémoire est aussi impressionnante que celle des ordinateurs. c’est un vrai phénomène de cirque ! il a un petit défaut : quand il est plongé dans une lecture, il ne faut surtout pas le déranger en venant papoter sans motif valable. rien ne l’énerve plus ! il peut même se mettre en colère. mais son sérieux et ses compétences font merveille au sein du clan.

Je ne vous ai pas dit quel métier il exercera quand il sera grand ? il a déjà tout prévu : il fera des études scientifiques, deviendra un savant, aura son propre laboratoire et fera des découvertes formidables qui sauveront l’humanité. rien que ça ! Julien complète donc le quatuor. c’est le plus jeune. il ne tient jamais en place. Plein d’imagination, il a une idée à la seconde, qu’il faut mettre à exécution immédiatement, et commet une bêtise à la minute. c’est souvent assez fatigant, et il est arrivé plus d’une fois qu’il se fâche avec le reste de la bande, parce que personne ne veut le suivre dans

l’une de ses extravagances. mais son imagination et son impatience se sont parfois révélées des atouts. Julien a toujours su que, quand il serait grand, il serait marchand de glaces, sur la plage de la Baule, de préférence. ou peut-être cuisinier dans un grand restaurant. à l’hermitage, peut-être ? ou musicien, pourquoi pas ? il s’est pas mal entraîné au violon, disons quelques jours… Puis il est passé à la trompette… quelques heures. Puis au tambour… quelques minutes. et si au fond il inventait le métier de marchand de glaces-musicien-chef des cuisines d’un grand hôtel du coin ? Du Julien tout craché, en somme ! au sein du clan, Julien s’est toujours considéré comme le « maître » des repas. évidemment, faire les courses, cuisiner, cela peut rendre service, mais à condition que ce soit mangeable… c’est là que les choses se compliquent souvent. D’autant que Julien aime bien expérimenter de nouveaux plats…

Peut-on imaginer quatre enfants, presque ados, aussi différents ? mais il n’empêche que ces quatre-là forment la plus formidable, la plus incroyable équipe de jeunes détectives, précisément parce qu’ils sont très différents, qu’ils se complètent merveilleusement, en fait. Dans le passé, malgré leur jeune âge, ils ont résolu de formidables mystères. il reste un point à préciser : cette appellation « clan des Bordesoule ». c’est lors de leur toute première aventure que les quatre cousins ont décidé de baptiser leur club de jeunes détectives du nom de

clan des Bordesoule. leurs mères étaient deux sœurs, nées Bordesoule. lors de leur toute première aventure, les quatre jeunes détectives avaient retrouvé la trace d’un ancêtre nommé henry de Bordesoule, guillotiné à châteauroux pendant la terreur révolutionnaire. cette aventure leur avait permis de découvrir un trésor. en l’honneur de cet ancêtre Bordesoule (ce qui signifie « maison seule », ou « maison isolée », en vieux français), ils avaient décidé de créer ce club de détectives, limité à eux quatre, et de prendre ce nom : Bordesoule. mais assez parlé. maintenant retour à l’aventure !

Le Clan des Bordesoule

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