Pour des récoltes toute l’année

S ’ adapter au changement climatique
S ’ adapter au changement climatique
Petite présentation
Choisir et installer sa serre ............................106
Cultiver ses jeunes plants de chicorée ....112
Cultiver ses melons ..................................113
Produire ses jeunes plants d’aubergine 114
Produire ses jeunes plants de basilic 115
Produire ses jeunes plants de chou à repiquer .............................................116
Produire ses jeunes plants de ciboule et ciboulette 117
Produire ses jeunes plants de concombre 118
Produire ses jeunes plants de courge d’hiver...................................................119
Produire ses jeunes plants de courgette et de pâtisson 120
Produire ses jeunes plants de laitue à repiquer 121
Produire ses jeunes plants de melon 122
Produire ses jeunes plants de persil ........123
Produire ses jeunes plants de poivron et piment 124
Produire ses jeunes plants de thym 125
Produire ses jeunes plants de tomate 126
Hivernage sous serre 127
Hiverner ses jeunes plantes en godets ....128
les laitues d’hiver
Cultiver les légumes à récolter en jeunes pousses
la mâche
les navets primeurs
les persils ....................................155
les petits pois primeurs
les poivrons
Cultiver les pommes de terre primeurs
Cultiver le pourpier d’été
Cultiver le pourpier d’hiver......................160 Cultiver les radis d’hiver ..........................161 Cultiver les radis primeurs .......................162 Cultiver la roquette
Planter les chicorées d’automne et d’hiver
Planter le chou de Pékin ..........................166
Cultiver les concombres ..........................141
Cultiver les carottes primeurs..................142
Cultiver les carottes de saison 143
Cultiver les choux-fleurs de printemps 144
Cultiver les choux-raves d’automne 145
Cultiver les choux-raves de printemps
Planter les laitues pommées de printemps
Semer les laitues à couper
ses légumes sous serre-tunnel
Avertissement liminaire
Les dates indiquées dans Serres, tunnels et châssis en permaculture sont données pour la France continentale. Englobant l’Île de France et le Centre, ce grand espace géographique s’amorce en Champagne et en Picardie et se prolonge jusqu’en Aquitaine par le Limousin et le Poitou-Charentes, contournant le Massif Central par le nord-ouest pour s’étendre au-delà du massif vosgien vers l’est, jusqu’en Alsace.
◗ Pour la France du nord, les Ardennes, les contreforts est du Massif Central, la Bourgogne et la Franche-Comté, les dates préconisées devront être reculées de 8 à 15 jours. Pour la France des piémonts longeant les Pyrénées, les Alpes, ainsi que celle de l’est et du nord du Massif central et des Vosges, elles devront être reculées de 15 jours à un mois.
◗ En revanche, la France de la façade atlantique élargie au littoral de la mer du nord, les régions du Grand sud-ouest et le Lyonnais pourront sans dommage les devancer de 8 à 15 jours. La zone de l’olivier et, plus généralement, celle de la France du sud méditerranéen pourront anticiper les mises en culture de 15 jours à 1 mois, voire plus.
8 • Serres, tunnels & châssis
Quel que soit le jardin, les seules exigences qui s’imposent au jardinier consistent à répondre de façon appropriée aux besoins des plantes qu’il cultive. Produire des légumes et des condimentaires sous abri n’échappe pas à la règle. Simplement, une serre, une serre-tunnel ou un modeste châssis élargissent les possibilités qu’offre la conduite traditionnelle du potager en pleine terre. Ne serait-ce que parce qu’ils permettent la production à demeure des jeunes replants destinés aux mises en culture de plein air !
Chassez le naturel…
Une culture sous abri est parfaitement compatible avec une conduite raisonnée et naturelle du potager. Par souci de cohérence, il faudra se maintenir aux abris solaires passifs (c’est-à-dire sans apport de chaleur extérieure) et renoncer à tous les appareillages électriques, brûleur à gaz, pétrole ou à mazout, qu’ils soient destinés au chauffage en hiver ou à l’aération en été. Les câblages électriques mêmes, utilisés pour disposer d’une chaleur supplémentaire au printemps, constituent une réponse polluante – et onéreuse –, tout à fait hors de propos dans un contexte de permaculture.
La chaleur nécessaire sera fournie par simple « effet de serre » (élévation naturelle des températures sous abri fermé et transparent aux
rayons de soleil). Tout l’art de la conduite des cultures sous abri en permaculture consiste à optimiser cet « effet de serre » en accumulant la chaleur quand elle est disponible, généralement le jour, pour la restituer quand
La culture sous abri vous permettra de diversifier les mises en culture tout en facilitant vos interventions au jardin. un nouvel outil pour jardiner • 9
elle manque, la nuit, et pallier ainsi les chutes de températures. Tributaire des conditions météorologiques extérieures, cette conduite « passive » sous abri est plus ou moins délicate selon les années. Un printemps doux et précoce la facilite, un départ de saison maussade la rend plus délicate.
La culture abritée des tomates est particulièrement gratifiante car elle limite l’incidence des diverses affections cryptogamiques.
• Serres, tunnels & châssis
Des surfaces limitées…
Quelle que soit la taille de votre abri, les surfaces sous couvert disponibles seront toujours trop réduites. De fait, c’est leur exiguïté qui se présente en culture comme le vrai « facteur limitant », en particulier lors des époques charnières – essentiellement entre mars et mai et en automne – au moment où les besoins en place sont importants.
Il faudra donc privilégier les légumes à forte « plus-value », comme les primeurs – et ceux qui se révèlent délicats à conduire au potager extérieur. Se concentrer sur les cultures courtes et systématiser, partout où c’est possible, le palissage, celui des tomates bien sûr, mais aussi des poivrons, des aubergines, des concombres et des melons afin d’occuper un espace maximal et gagner de la place. Ce palissage est d’ailleurs considérablement facilité sous abri : une simple ficelle accrochée à l’infrastructure de la serre ou du tunnel et attachée au collet de la plante suffit pour la soutenir en culture. Comme en plein air, la maîtrise du calendrier de mises en culture – semis, repiquage et plantation – optimise de janvier à décembre l’utilisation de vos surfaces couvertes.
Sélectionnez les espèces à cultiver selon vos goûts, mais aussi en fonction des particularités climatiques de votre région – ce qui est possible dans la zone de l’olivier ne l’est pas forcément à Arras ! Cependant, la culture de
la plupart des espèces potagères est possible sous abri dans la plus grande partie du pays, en remplacement ou en complémentarité de celles cultivées en plein air. En particulier, toutes celles qui requièrent de fortes chaleurs en été. C’est le cas du melon, mais aussi de légumes plus insolites, comme la cyclanthère, le haricot de Lima ou la poire melon, dont les récoltes en plein air sont très aléatoires au nord de la Loire. Beaucoup de fleurs annuelles réclament des chaleurs importantes pour germer et se développer, et ce, pendant de longues semaines. Garantir en février sous abri solaire passif les températures diurnes de 20 à 22 °C et les températures nocturnes de 15 ou 16 °C nécessaires à leur mise en culture est impossible sous nos latitudes. Il faudra donc renoncer à multiplier les petits Bégonia semperflorens, les pélargoniums de semis et autres dimorphotécas. En outre, beaucoup de variétés d’annuelles, et d’abord les pélargoniums traditionnels, mais aussi les calibrachoas, les pétunias retombants ou les coleus sont aujourd’hui multipliées par bouture (le semis ne pérenniserait pas leurs caractéristiques en culture). Là aussi, il est préférable de renoncer aux chimères et se cantonner à ce qui est faisable.
Le melon nécessite une température ambiante régulière de 25 à 30°C que seule une culture sous abri peut vous garantir.
Sous abri et en plein air, les soins à prodiguer au sol sont peu ou prou les mêmes. Dans les deux cas, il faudra s’efforcer d’obtenir une terre souple et aérée, facile à travailler et riche en matières organiques. Le recours à une couverture du sol chaque fois que c’est possible (par le biais d’un compost bien décomposé de préférence), le travail du sol réduit au minimum et le recyclage de la matière organique
qui compose l’infrastructure agronomique en permaculture de plein air (cf. du même auteur Découvrir la permaculture aux éditions Rustica) restent de mise sous abri. Le stockage de l’eau, lui, prend une importance déterminante puisque, par la force des choses, seuls les arrosages pourvoient aux besoins en eau des plantes abritées. Par ailleurs, les cultures sous abri peuvent être associées aux nouvelles façons de faire au potager comme sur bottes de pailles, sur lasagnes, en carrés, en bacs, voire en buttes (cf. du même auteur Les Nouveaux Potagers aux éditions Rustica).
La maîtrise des températures et de l’humidité permet des mises en culture sous abri que les conditions climatiques extérieures interdiraient. La croissance des plantes abritées est accélérée et les récoltes avancées selon les espèces et les
années, de 15 jours à 1 mois, voire plus. En raccourcissant les durées de culture, l’abri autorise une rotation rapide des légumes cultivés. Il n’est pas rare en effet que 4 à 5 cultures se succèdent sous abri de janvier à décembre. Enfin, les serres et les tunnels mettent les cultures à l’abri des aléas météorologiques extrêmes, telle la grêle ou les orages d’été diluviens, exceptionnels certes, mais très dommageables aux potagers.
Les châssis, serres et serres-tunnels servent à plusieurs fins. Mais c’est surtout pour la production maison des plantes alimentaires – légumes, aromatiques et, plus marginalement, fruits – qu’ils prennent toute leur importance. Les « potagistes » et autres amoureux du potager ont rapidement compris les avantages qu’ils pouvaient en tirer et ont été les premiers à les adopter.
Les batavias d’hiver se récoltent sous tunnel froid dès le mois de mars.
Semés ou repiqués pour une large part en avril ou mai, les légumes cultivés en plein air étalent leur récolte de la fin du printemps à l’automne (voir Un potager pour nourrir ma famille et Des légumes toute l’année du même auteur aux éditions Rustica). Mais la plupart – sinon la totalité – peuvent se conduire sous abri. Tous cependant ne sont pas « rentables » sous serre ou tunnel, en particulier ceux qui requièrent beaucoup de place. Il serait en
effet aberrant de cultiver sous abri des choux pommés d’hiver ou des pommes de terre de conservation, alors que leur culture en plein air rencontre peu de difficultés.
■ …ou jardiner sous abri ?
Sans être indispensable, une structure abritée facilite toujours la tâche. Ainsi, il vous sera assez aisé d’avancer la mise en culture des légumes au printemps, voire de les « forcer », ou au contraire, de les retarder jusqu’en entrée d’hiver.
Les radis de printemps et les choux-raves – comme la plupart des Brassicacées à récolter en jeunes pousses telles la roquette, la moutarde de Chine ou les divers choux asiatiques – germent vite et développent rapidement des feuilles particulièrement douces et croquantes en début et en fin de saison.
En outre, un semis sous abri printanier ou automnal permet de récolter rapidement des jeunes pousses de betterave rouge, d’épinard, de poirée, d’arroche, d’oseille, de diverses chicorées (italiennes, frisées et scaroles) et de laitues (feuilles de chêne vertes et rouges, lollos, romaines, batavias et iceberg).
Les carottes primeur sont récoltées 2 à 3 mois après leur semis printanier. De même, les laitues pommées de printemps repiquées à l’abri sont prêtes à être récoltées près d’un mois avant celles de pleine terre. Le fenouil bulbeux est moins capricieux et monte plus difficilement en graines sous couvert, en particulier en début et fin de saison.
Les concombres sont très rapides à entrer en production sous tunnel en début d’été (comp-
Les petits radis de printemps cultivés à l’abri se récoltent 15 jours à 3 semaines avant ceux du potager de pleine terre.
tez 4 à 5 semaines après plantation), ainsi que les cornichons, qui produisent étonnamment sous abri.
Les autres légumes-fruits comme les aubergines, les courgettes, les poivrons et les tomates produisent plus tôt et plus abondement sous abri. Pour ces dernières, la sensibilité au mildiou y est en outre considérablement atténuée. Mention particulière pour le melon et la pastèque qui requièrent de très fortes chaleurs pendant 3 à 4 mois au moins, au
point de rendre leur mûrissement en pleine terre problématique dans une bonne partie du pays.
Dans une ambiance de forte chaleur et d’humidité importante, le pourpier d’été permet des récoltes abondantes de jeunes feuilles charnues et savoureuses. De son côté, le pourpier d’hiver semé en plein air en automne se coupe au début de printemps, alors que les cueillettes se poursuivent sous abri tout au long de l’hiver.
Quel que soit votre abri – ici un châssis-tunnel –, il faudra adapter votre arrosage.
• Serres, tunnels & châssis
Aubergine
Betterave rouge en feuilles ou jeunes racines
Brassicacées diverses à cueillir en jeunes
pousses (moutarde de Chine, roquette…)
Carotte primeur
Chou pointu de printemps
Chou-rave de printemps
Chicorées frisées et scaroles d’automne et d’hiver
Chicorées italiennes d’automne et d’hiver
Concombre
Courgette et pâtisson
Fenouil bulbeux
Navet primeur
Radis de printemps
Choux asiatiques (Pak choï, Pé tsaï, komatsuna, blue kale, misone, mizuna, tatsoï…)
Laitue pommée de printemps
Laitue pommée d’hiver
Melon et pastèque
Poivron
Tomate
Bette à cueillir en jeunes feuilles
Claytone de Cuba
Coqueret du Pérou
Cresson des jardins
Épinard à récolter en jeunes feuilles
Laitue à couper
Mâche
Oseilles diverses
Pourpier d’été
Dans un contexte de permaculture, cultiver les légumes à contre-saison relève d’une aberration. Mais rien n’empêche de vous amuser à produire quelques pommes de terre « nouvelles » pour Noël ou conduire en pot pyramide des fraisiers à cueillir dès avril !
Les semis précoces ou tardifs permettent de « forcer » les récoltes de certaines annuelles et de cueillir plus tôt au printemps ou prolonger tard en automne le prélèvement des feuilles de cerfeuil, d’aneth, de coriandre et du cresson alénois. De rusticité moyenne, les persils cultivés à l’extérieur gèlent parfois alors que les ultimes semis et repiquages sous couvert en août ou septembre permettent de disposer de feuilles fraîches pendant tout l’hiver et jusqu’en avril – de fait, jusqu’aux premières récoltes en pleine terre des persils mis en culture au printemps. Les piments, comme la stévia et les basilics, tous grands amateurs de chaleur, produisent plus abondamment sous abri estival. Néanmoins, il est préférable d’exclure des cultures sous abri les plantes aromatiques vivaces. Leur présence sous serre ou serre-tunnel ne se justifie pas (elles poussent facilement en plein air), alors qu’elles handicapent tout au long de la saison la succession des diverses cultures.
■ Avis aux amateurs !
En élargissant les possibilités de mise en culture, les serres et serres-tunnels sont le paradis des collectionneurs et autres adeptes de curiosités potagères. Certains concombres exotiques comme le concombre arménien (Cucumis melo var. flexuosa), le concombre des Antilles (Cucumis anguria), le concombre à confire (Melotrica scabra), le cyclanthère (Cyclathera pedata) – qui est une sorte de petit
GRATIFIANTE
Aneth
Basilic en diverses variétés
Cerfeuil commun
Coriandre
Persils plats et frisés
Piment
Ciboulette (cultivée en annuelle)
Cornichon
Cresson alénois
Stévia
concombre à consommer cru ou à confire –, le metulon ou concombre du Kenya (Cucumis metuliferus) ainsi que le serpent-végétal (Trichosanthes anguina) aux fruits doux et rafraichissants réclament les fortes chaleurs d’une serre ou d’un tunnel pour développer leurs fruits. De même, diverses fabacées des pays chauds, tels la dolique-asperge ou haricotkilomètre (Vigna unguiculatus var. sesquipedalis), la mongette (Vigna sinensis), le haricot de Lima (Phaseolus lunatus), le pois sabre (Canavalia ensiformis), le pois carré (Psophocarpus tetragonolobus), le pois patate ou jicama (Pachyrrhizus erosus) et le pois d’Angol (Cajanus indicus) ne peuvent garantir leur récolte dans la majeure partie du pays que sous abri. Une serre-tunnel fait également le bonheur de légumes plus connus sans être vraiment couramment cultivés – du fait de leurs grandes exigences en chaleur, justement – comme la poire melon, le tomatillo, la margosse (Mormodica balsamina), la baselle
Les fortes exigences en chaleur de la margosse en font une courge singulière à cultiver sous abri.
rouge – qui est une « brède » antillaise –, le gombo, la bénincase (Benincasa cerifera), de même que la calebasse (Lagenaria siceraria) qui ne mûrissent pas toujours leurs fruits en pleine terre dans une bonne partie du pays ou la courge-éponge anguleuse (Luffa acutangula), qui ne les mûrit jamais. Par ailleurs, la culture de certaines plantes condimentaires insolites exigeantes en chaleur comme la citronnelle de Madagascar, le cresson de Para ou la persicaire odorante est très gratifiante sous abri.
■ Jardinage en pleine terre et jardinage sous abri, une nécessaire synergie
En réalité, il ne s’agit pas de choisir entre le potager de plein air et celui sous abri. Conduits en parallèle et de façon harmonieuse, l’un et
• Serres, tunnels & châssis
Légumes :
Baselle
Bénicase
Concombre arménien
Concombre des Antilles
Concombre à confire
Cyclanthère
Dolique-asperge
Ficoïde glaciale
Gombo
Haricots de Lima
Jicama
Patate douce
Pois d’Angol
Pois-sabre
Margosse
Metulon
Oca du Pérou
Poire-melon
Serpent-végétal
Taro
Tomatillo
Ulluco
Plantes condimentaires :
Chrysanthème comestible
Citronnelle de Madagascar
Cresson de Para
Gingembre
Ginseng
Mertensie maritime
Persicaire odorante
Plantain comestible
Thym des Antilles
Tulbaghia violet
l’autre se complètent parfaitement. Le premier permet des cueillettes abondantes sans précautions particulières ; le second permet d’élargir les espèces cultivées et d’étaler les récoltes dans le temps.
Culture en pleine terre et culture sous abri, la différence
Le microclimat favorable généré par les serres, tunnels ou châssis permet d’étendre le calendrier de semis et de repiquage aux intersaisons printanières et automnales, en particulier pour les légumes de culture rapide. En début de saison, il permet d’anticiper de quelques jours à plusieurs semaines les mises
en culture et, en automne, une poursuite des récoltes d’autant – et même, parfois, de les prolonger jusqu’au printemps suivant. Ainsi, couplées à celles de plein air terre, les cueillettes sous abri élargissent significativement les périodes de récolte.
■ Complémentarité des récoltes en pleine terre et des récoltes sous abri
La plupart des légumes et des plantes condimentaires se cultivent sous serre ou tunnel – sans pour autant que cela se justifie toujours. Comme les surfaces couvertes sont toujours limitées, il faudra donner la priorité à ceux que la conduite sous abri avantage sensiblement.
Associée à la maîtrise de l’arrosage, la chaleur d’un abri assure une récolte abondante.
■ Période de disponibilité en potager de plein air
■ Élargissement des récoltes sous abri
Légumes de saison J F m a m J J a s o n d
Artichaut
Asperge
Aubergine
Bette
Betterave rouge
Brocoli
Carotte de conservation
Carotte primeur et de saison
Céleri-branche
Céleri-rave
Cerfeuil tubéreux
Chicorée frisée et scarole
Chicorée italienne –Pain de sucre
Chou de Bruxelles
Chou cabus blanc et rouge
Chou de Chine et de Pékin
Chou-fleur
Chou de Milan
Chou-rave
Concombre
Courge d’hiver
Courgette et pâtisson
Crosne
• Serres, tunnels & châssis
Endive et barbe de capucin
Épinard
Fenouil bulbeux
Fève
Haricot filet
Haricot grain
Laitue à couper et mesclun
Laitue pommée
Légumes asiatiques (en jeunes pousses)
Mâche
Maïs doux
Melon
Navet d’automne
Navet primeur de printemps
Oignon blanc jaune et rouge à repiquer
Oignons de mai
Oignons de semis de printemps
Panais
Petit pois et pois mangetout
Physalis du Pérou
Poireau
Poivron
Pommes de terre
■ Période de disponibilité en potager de plein air
■ Élargissement des récoltes sous abri
Pourpier d’été
Pourpier d’hiver
Radis d’été
Radis d’hiver
Radis rose
Roquette
Tomate
Topinambour
Piment ou poivron ? Seule leur saveur plus ou moins piquante les distingue.
• Serres, tunnels & châssis
Ail
Aneth
Basilic
Cerfeuil commun
Ciboule et ciboulette
Coriandre
Cresson alénois
Échalote
Estragon
Hysope
Laurier-sauce
Livèche
Marjolaine et origan
Mélisse citronnelle
Menthe
Persil plat et frisé
Piment
Raifort
Romarin
Sarriette annuelle et vivace
Sauge
Thym et serpolet
Verveine citronnelle
Vous souhaitez adopter un calendrier de mise en culture et de récolte recouvrant l’année complète tout en vous lançant dans un mode de jardinage raisonné, compatible avec la permaculture et en accord avec la nature ?
Les serres, les tunnels et les châssis vous permettront d’optimiser vos cultures de légumes, d’aromatiques et de fruits en les mettant à l’abri des intempéries (pluie, froid, vent…). Les conseils de notre auteur professionnel vous aideront à débuter votre jardin nourricier sous abri afin de récolter plus et plus longtemps.
Pépiniériste et jardinier, Robert Elger se fait le promoteur d’une façon de jardiner simple, naturelle et adaptée au changement climatique. Il est l’auteur de nombreux livres aux éditions Rustica, dont Créer un jardin-forêt comestible et Un potager à votre goût.