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TOUS RESPONSABLES DE L’EAU
Une attitude juste est à trouver par chacun de nous pour gérer la ressource en eau qui est un bien commun, rappelons-le. La première attitude à avoir est de ne pas en abuser, d’adopter un comportement responsable selon sa situation face à l’eau. Les cas de figure seront certainement inégaux selon les jardins.
Le R Seau Public
De plus en plus de collectivités, par des arrêtés préfectoraux, réduisent ou interdisent les usages de l’eau pour les jardins. Cette eau publique, utilisée pour le potager, peut représenter un coût non négligeable. La qualité de l’eau domestique distribuée est très variable selon les régions. Elle est nécessairement traitée pour des normes d’hygiène. Le pH et la température ne sont pas toujours idéaux pour l’arrosage des plantes.
Les Captages
Capter l’eau dans un cours d’eau, un forage ou une source sont des opportunités que certains jardins peuvent avoir. Ces eaux, naturellement présentes, intègrent un ensemble hydrologique équilibré mais fragile. Leur usage en grande quantité peut entraîner des conséquences sur l’environnement à court ou à long terme. Il faut savoir qu’une législation limite les captages pour justement garder une circulation naturelle de ces eaux en mouvement. Les forages, comme les puits, sont soumis à des autorisations, avec des critères variables selon les situations locales. Il convient dans tous les cas de faire une déclaration en mairie avant de réaliser un ouvrage de captage. Selon les zones géographiques, des limites de profondeurs sont imposées.
Les Pluies
Certains climats offrent des pluies régulières et en quantités suffisantes pour avoir un potager « presque » sans arrosage. Cela est de moins en moins possible, soit à cause des longues périodes sans précipitations ou soit, à l’opposé, à cause de pluies en volumes trop élevés qui inondent et ne sont pas captées par les sols. Cette caractéristique de climat méditerranéen semble s’étendre à de nombreuses régions. Stocker une partie de ces eaux pluviales pour pallier les périodes sèches semble être la bonne solution. Pour autant, des limites s’imposent à la réalisation de cette idée, qui est pourtant une bonne idée, comme la quantité de surfaces nécessaires mais aussi le coût d’installation de stockage.
Il n’y a pas de déclaration à effectuer si les eaux stockées sont à des usages sans renvoi dans le réseau d’assainissement, comme ce peut être le cas si l’on raccorde des toilettes. Pour l’usage en arrosage du jardin, il convient de s’assurer que les toitures ne sécrètent pas d’éléments polluants comme l’amiante et ne surtout pas mettre de produit antigel dans les citernes.
